Apodictique 
: qui a le caractère évident d’une proposition démontrée
(syn. démonstratif). Dont la conclusion est nécessaire. Jugement
apodictique = jugement pour lequel négation ou affirmation sont
nécessité => revient à dire « cela est nécessaire ».
Assentiment : acte d'adhésion à un objet de connaissance que l'on
reconnaît pour vraie, ou pour probable (connaissance prendrait donc ici
une forme propositionnelle).
Certitude : propriété d'un croyance telle que l'on n'a pas de raison de
douter de sa vérité.
Concept : détermination abstraite d'un objet ou d'un ensemble d'objets
de connaissance.
En tant que tel, le concept est l'objet de l'intellect pur.
Connaissance : acte de saisie intellective, compréhensive, d'un objet
par un sujet (des propriétés de cet objet, de ses déterminations, de sa
signification...)
Convaincre, persuader :
Argumentation persuasive = argumentation qui cherche uniquement
l'efficacité (et donc qui vise un auditoire particulier, s'adapte aux
caractéristiques de l'auditoire => les arguments ad hominem sont
caractéristique d'une argumentation persuasive)
Argumentation convaincante = argumentation structurée de manière à
attirer l'assentiment de tout être de raison (je ne dis pas qu'elle est
objective, mais qu'elle correspond à l'intention de l'orateur en fonction
de sa définition de sa raison). Elle est en ce sens subjective, mais n'est
pas construite en fonction de l'auditoire auquel elle s'adresse.
Attention, il y a aussi une distinction kantienne, qui elle prend comme
critère lopposition objectivité/subjectivité.
la conviction et la persuasion chez Kant sont deux types de croyances :
« quand elle est valable pour chacun, en tant du moins qu'il a de la
raison, son principe est objectivement suffisant et la croyance se
nomme conviction. Si elle n'a son fondement que dans la nature
particulière du sujet, elle se nomme persuasion ».
Opposition objectif subjectif car pour Kant, je peux partager ma
conviction, mais pas ma persuasion (puisque ce qui me persuade n'est
structuré que pour moi).
Critique : principe méthodologique qui consiste à analyser et
rechercher les fondements et les limites de toute activité humaine
(théorique ou pratique).
Croyance : adhésion, assentiment de l'instance cognitive (esprit,
entendement, âme, etc.) qui donne a ses objets une valeur de
probabilité ou de vérité.
Direct : qui met en relation deux éléments sans intermédiaire (sens
plus large qu'immédiat : je perçois directement une chose / je perçois
immédiatement une chose n'ont pas la même signification d'usage).
Paradigme : Ensemble des croyances, des valeurs et des techniques
Entendement : instance de réception des idées, qui opère sur elles
pour les composer, les diviser, les séparer. Deux régions
interconnectées de l’entendement : une région purement réceptive
(ce qu’on peut appeler aussi entendement passif), qui consiste en
la perception pure, c’est-à-dire la réception des idées ; une région
purement active, qui consiste en un ensemble d’opérations sur les
idées pour produire de la connaissance (i.e. des jugements).
Être : 3 emplois philosophiques du terme « être » :
– emploi existentiel : être signifie exister
– emploi absolu : être s'oppose à devenir
– emploi copulatif : être est la copule qui associe un
prédicat à un substrat
Être = participer du réel.
Évidence : caractère de ce qui entraîne immédiatement
l'assentiment.
Immédiat : met en rapport deux termes d'une relation sans
intermédiaire (opp : transitif, médiat).
!! Notion qui connote une forme de temporalité.
Inférence : procédure par laquelle, en raison d'une proposition
tenue pour vraie, on admet une proposition qui semble en dériver
logiquement.
Jugement : opération intellectuelle par laquelle un cas (factuel et
particulier) est rapporté à une règle (de droit et universelle) => le
jugement est la faculté de discrimination (attribution d'une valeur
à un cas, un fait, en fonction d'un principe général, juste/injuste,
vrai/faux, bien/mal...).
Opération intellectuelle par laquelle un prédicat est rapporté à un
substrat (jugement prédicatif).
Métonymie : Figure d'expression par laquelle on désigne une
entité conceptuelle au moyen d'un terme qui en signifie une autre,
celle-ci étant, au départ, associée à la première par un rapport de
contiguïté. Changement de désignation dans l’axe paradigmatique
du discours (exemple, la cause pour l’effet, le contenant pour le
contenu, l’artiste pour l’œuvre : « c’est un Picasso »).
Monisme : doctrine qui considère que l'ensemble des êtres sont
réductibles à une seule substance,
ou que leur existence ne relève que d'un même principe ou
système de lois.
Nature : nature d’un être = son principe interne de devenir
(mouvement, changements, etc.) (Aristote). « Ce qui constitue un
être dans son espèce » (Augustin) => les principes internes de son
existence spécifique.
pour résoudre les problèmes. Cet ensemble est un paradigme parce
qu'il est partagé de manière tacite par une communauté scientifique
(sur la base de certains consensus).
Platon l'utilise (et c'est son acception générale) paradeigma pour
désigner des « exemples typiques »
Proposition : formulation d'un jugement sous la forme d'un signe ou
d'un assemblage de signes.
Présent (être) : présence = modalité de ce qui est transcendant. = se
manifester à, manifester son existence comme x à y.
Problème : du grec problema : obstacle auquel se heurte le
raisonnement.
Savoir :
– comme verbe : savoir quelque chose = l'appréhender par un
acte cognitif, à la fois conceptuellement et en l'organisant dans un
système rationnel (= connaître un ensemble organisé, structuré,
d'informations).
– Comme nom (le savoir) : ensemble de connaissances acquis
à l'aboutissement d'un processus cognitif (= pleine connaissance de
quelque chose).
– ATTENTION : dans l'usage, « savoir que » correspond la
plupart du temps à « être pleinement conscient de ».
Transcendant : qui transcende = qui dépasse et surplombe les limites
de ce qui est immanent à un sujet donné, et ne s'y réduit pas. (ex :
autrui est transcendant : il ne se réduit pas à ce que je connais de lui,
c'est-à-dire qu'il est toujours plus que la totalité de sens que je lui
donne dans la sphère de mon existence propre).
Est transcendant en général ce qui dépasse sa simple relation avec
autre chose.
Chez Kant : est transcendant ce qui se situe au-delà de l'expérience
possible.