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Le secteur d’assurance au Maroc fait partie des secteurs introduits à la suite de l’activité
maritime qui a permis l’émergence d’agences des compagnies d’assurances étrangères
dans les principaux ports marocains au cours du XIXe siècle.
Au Maroc, l’assurance n’a pas été toujours une culture de nos ancêtres. Pendant
longtemps, l’opération d’assurance a été considérée comme immorale car elle
développait la négligence et la notion de pari. Elle a été rejetée par le système juridique
islamique, hormis les impératifs du développement économique.
L’assurance n’a pu voir le jour qu’après l’avènement du protectorat, d’une part par
l’élimination des sociétés façades qui n’avaient de sociétés que le nom et qui en fait ne
constituaient que de simples agences, et d’autres parts par la marocanisation entamée à
partir de 1974.
Avec le temps, cette pratique a pu tisser une place dans la société marocaine. Les
premières sociétés d’assurance étaient des compagnies étrangères qui travaillaient dans
l’assurance maritime, et ce n’est qu’après, que cette activité a pu se généraliser pour
toucher d’autres secteurs.
L’assurance est une opération par laquelle une personne, l’assuré, se fait promettre,
moyennant une rémunération (la prime), pour lui ou pour un tiers, en cas de réalisation
d’un risque, une prestation par une autre partie, l’assureur, qui prenant en charge un
ensemble de risques, les compense conformément aux lois de la statistique.
En fonction de leur domaine d’application, les assurances sont classées en deux familles :
Travail réalisé par Mr Hamza EL BAJOURY
1. les assurances terrestres : qui regroupent les assurances vie et les IARD.
2. les assurances de transports : qui concernent essentiellement le transport maritime et
les autres moyens de transport.
En fonction de leur objet, les multiples contrats qui entrent dans l’une ou l’autre de ces
familles peuvent être répartis en deux catégories :
qui ont pour but de protéger le patrimoine de l’assuré. On les classe à leur tour en
assurances de choses et celles de responsabilité.
Pour être réparable, le dommage doit présenter le caractère juridique d’un préjudice :
c’est à dire une atteinte à des droits subjectifs, justifiant une réparation pour l’assuré si
un tiers en est responsable. Il doit être actuel, direct, certain et licite.
Les dommages peuvent être subis par la victime directe ou par ses ayant-droits.
Nous possédons tous des biens chers à nos yeux : auto, maison, meubles, moto,
ordinateur, etc. L’assurance de dommages a un objectif : les protéger.
Vol, incendie, accident, dégât d’eau, vol de données, atteinte à la réputation, les sinistres
arrivent sans prévenir, bouleversant la vie des gens et des entreprises.
Pour un individu, l’assurance de dommages protège ses biens les plus importants, soit
l’habitation et l’automobile.
Pour une entreprise, elle assure la pérennité de ses affaires qui pourraient être affectées
de manière catastrophique advenant un sinistre.
Champs de spécialisation :
Assurance automobile – parce que tout véhicule immatriculé au Canada doit être
assuré
Assurance des entreprises – toutes les entreprises sont différentes, leurs besoins
en matière d’assurance aussi
Travail réalisé par Mr Hamza EL BAJOURY
Responsabilité civile
elles ont pour objet de prémunir l’assuré contre les atteintes à sa personne. On les divise
en : assurance-vie et assurance contre les accidents corporels.
1. Les assurances gérées en répartition: il s’agit des assurances gérées selon une
technique correspondant strictement à la définition de l’assurance donnée
précédemment ( l’assureur ne fait que répartir entre les assurés sinistrés la marge des
primes acquittées par l’ensemble des membres de la mutualité.
2. Les assurances gérées en capitalisation: certaines assurances présentent les
particularités suivantes :
o elles sont souscrites à long terme.
o le risque assuré n’est pas constant la fréquence augmente ou diminue en cours de
contrat : c’est le cas de la probabilité de décès ou de la probabilité de survie de la
personne humaine.