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pareille supposition,dénuée de preuve, n'eîit réellement

aucune force, on pourrait encore l'admettre, et tirer les


mêmes conséquences pour les valeurs que nous avons
données au pied égyptien et à la coudée. Ainsi, quand
les Égyptiens auraient fait, par exemple, une erreur
de 200 même de 400 mètres sur la longueur du degré
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ils auraient déduit la même grandeur pour le pied mé-
trique, à un millimètre près en plus ou en moins. A
plus forte raison les résultats ne changeraient pas sensi-
blement, si l'on faisait varier le degré d'une quantité
moindre que 400 mètres. Il en serait encore dé même,
1
si l'on adoptait, pour évaluer la longueur des degrés de
l'Egypte, une autre donnée que l'hypothèse admise jus-
qu'à présent d'un aplatissement du globe, égal à y}-,
ou bien si l'on prenait un autre degré que celui de la
latitude moyenne, tel que celui de la latitude même des
pyramides, qui est égal à n 0862 mètres, et qui pro-
duirait un pied supérieur de 9 cent-millièmes de mètre
seulement. Enfin ces valeurs demeureraient également
constantes, quand on ferait différentes hypothèses sur
l'épaisseur du revêtement de la pyramide. En effet, les
variations de cet élément sont restreintes dans des li-
mites très-bornées, et le grand nombre des unités de
pieds comprises dans l'apothème ou dans la base fait que
ces variations influent extrêmement peu sur la valeur
absolue de cette même unité.

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