Vous êtes sur la page 1sur 20

LA GUERRE DES SABLES - 1963-1964

MON JOURNAL DE HASSI BEIDA

PAR LE COLONEL
ELMAATI BIRDAHA
MON JOURNAL DE HASSI BEIDA

LE DEPART AU FRONT (15 OCTOBRE) ........................................................ 1

LE BAPTEME DE FEU (17 OCTOBRE A 4H00) ............................................ 3

LE PREMIER GRAND CHOC ........................................................................... 8

LA GRANDE DEFAITE DE L’ARMEE ALGERIENNE ........................................ 10

LE CESSEZ-LE-FEU ..................................................................................... 14
MON JOURNAL DE HASSI BEIDA

LE DEPART AU FRONT (15 OCTOBRE)


4h00 Le clairon du 11ème bataillon sonne l’alerte. La forêt de
Mâamora se transforme en une gigantesque ruche d’abeilles. Nous
embarquons dans les véhicules en direction de la 1ère bafar de Salé
d’où les premiers avions C119 quittent le sol à destination du Sud. Le
lieutenant Abdeslam Chbani et moi embarquons le lendemain, le
16 octobre en 2ème rotation. Les avions atterrissent à Tagounit vers
14h00. Une désagréable surprise m’attend au débarquement : l’avion
transportant le Lt. Chbani et tout l’armement d’appui a fait
atterrissage forcé à Marrakech. Me voici seul, face à la très lourde
responsabilité de mener l’unité au combat, j’ai un creux à l’estomac.
Le lieutenant-colonel Allouch me donne quelques informations sur le
front. Il m’ordonne de rejoindre au plus vite le poste du
commandement opérationnel sur la côte 615 à Dayet Aghbarou. A
bord de camions civils réquisitionnés, j’arrive à Mhamid Elghouzlan
et je m’arrête à Ksar Oulad Driss. Le chef du Ksar me donne
quelques indications sur l’itinéraire à suivre. Sur les bords de l’Oued-
Drâa les Ksouriens de Ksar Bounou viennent nous donner des
encouragements dans un grand tintamarre et de You-You rythmés
par les battements d’un énorme tambour.

J’arrive à la côte 615 vers minuit.

Dans le camion, poste de commandement (PC) du général


Driss Ben Omar Elalami, règne autour des cartes, une grande activité
dans un silence absolu. Il vient lui-même faire un briefing sur
l’opération conçue, selon le scénario suivant :
1. Les unités seront transportées et débarquées, avant l’aube, sur
leur base de départ, à proximité de leur objectif.
2. Le 3ème bataillon (capitaine Mtougui) enlèvera la résistance
ennemie installée sur la pointe Nord-Ouest du Grand Krab
(falaise).
3. La 1ère compagnie du 11ème bataillon (sous-lieutenant Elmaati
Birdaha) devra neutraliser et au mieux détruire le nid de
1
MON JOURNAL DE HASSI BEIDA

mitrailleuses retranchées sur la corne surplombant le grand puits


(Hassi Beida).
4. La 3ème compagnie du 11ème bataillon (lieutenant Ammar
Bouziane), engagée la veille et n’ayant pas pu atteindre son
objectif viendra dans un mouvement en tenaille, renforcer
l’action de la 1ère compagnie du 11ème bataillon.
L’opération vise à chasser l’ennemi de la ligne Tinjoub-Hassi
Beida-Hassi Zaïre en vue de s’emparer des points d’eau (Hassis) et
permettre aux forces amies de déboucher sur le plateau de
LAHMADA en direction de Tinfouchay. La prise des points d’eau
s’avère vitale et conditionne la conduite et l’aboutissement des
opérations. Il est donc impératif de repousser et au mieux de détruire
le dispositif ennemi contrôlant les hauteurs et les points d’eau.

2
MON JOURNAL DE HASSI BEIDA

LE BAPTEME DE FEU (17 OCTOBRE A 4H00)


La progression de nuit, sur véhicules, s’avère difficile et
dangereuse sur un terrain raviné. Je crains de tomber dans une
embuscade. Alors, je fais débarquer les hommes et progresser à pied.
Cela demande plus de temps pour arriver sur la base de départ prévu
par l’ordre d’opération, mais je passe outre, car la sécurité prime.
Soudain, des fusées éclairantes déchirent le ciel : c’est le signal de
notre attaque. L’artillerie ouvre le ban. J’aperçois s’embraser la
position des mitrailleuses. Nous escaladons le grand « Krab » en
ouvrant le feu sur les fuyards pour les empêcher de s’accrocher sur le
terrain. L’aviation d’appui au sol intervient et prolonge en
profondeur la poursuite des militaires algériens en fuite. Sur le
plateau de LAHMADA, des volutes de fumée s’élèvent vers le ciel,
les tranchées sont nettoyées des morts et des blessés. Je fais arrêter la
progression et mets les hommes à l’abri en disposition de combat, car
l’ennemi est tout proche et pourrait déclencher une contre-attaque
offensive.

Le général Driss Ben Omar, accompagné d’une équipe de


journalistes, nous rend visite, fulminant de joie. Parmi les
journalistes, je reconnais Maradji, un photographe itinérant au
boulevard Mohammed V à Casablanca. Il nous prend en photo pour
son journal.

Après quelques jours, l’aviation de reconnaissance repère des


mouvements de troupes algériennes vers le Nord-Ouest. Le général
Driss Benomar est fou furieux d’attendre la permission du roi pour
reprendre l’offensive. Les autres unités du 11ème bataillon arrivent sur
le front. Nous recevons du matériel et de l’armement. Le capitaine
Hamadi Mekhfiwi, chef du corps, nous réunit pour déterminer et
mettre en place le dispositif défensif adopté :
 1ère compagnie au centre du dispositif (sous-lieutenant Elmaati
Birdaha),
 2ème compagnie à droite (capitaine Bahtit Abdallah),
3
MON JOURNAL DE HASSI BEIDA

 3ème compagnie à gauche (lieutenant Amar Bouziane),


 1 groupe d’armes lourdes en appui placé en retrait (sous-
lieutenant Bachir Saadi),
 Compagnie d’appui du bataillon en réserve (capitaine Mohamed
Benabdelouahad).
Le soir même, nous subissons une tentative d’attaque que nous
repoussons. Toute la nuit, l’ennemi nous harcèle par des tirs de
mortiers lourds. A l’aube, il déclenche une attaque, nous ripostons.
Le duel dure toute la journée. Les Algériens se replient vers le Sud-
Ouest. Un groupe de blindés légers engage une poursuite. Je le suis
avec un groupe de combat sur un camion mais le véhicule se plante
dans le sable. Je n’ai pas pu le suivre. Le groupe revient avec des
prisonniers armés de RPG russes. Ils affirment qu’on leur a dit que
seuls quelques éléments de l’Armée marocaine se manifestent autour
du puits que le gros des troupes s’est replié sur Taggourt après avoir
subi de lourdes pertes. Pendant une semaine, les attaques et contre-
attaques se succèdent. L’ennemi s’acharne sans succès. Ses attaques
se soldent par des revers.

4
MON JOURNAL DE HASSI BEIDA

Photo prise le 17 octobre 1963 par Maradji vers 11h00 – Elmaati


Birdaha sur les positions algériennes abandonnées.

Prise de Hassi Beida le 17 octobre 1963, Photo prise par Maradji vers
15h00. De droite à gauche : Mekhfiwi, Benmira (accroupi),
Benabdelouahed, Fahmi (adjudant), Birdaha, Bout Boudali (caporal).

5
MON JOURNAL DE HASSI BEIDA

Photo prise le 17 octobre 1963. Le puits (hassi) Beida – la rumeur de


l’empoisonnement de l’eau du hassi – j’ai pris le risque de boire le
premier.

6
MON JOURNAL DE HASSI BEIDA

Photo du général Driss ben Omar Alami

7
MON JOURNAL DE HASSI BEIDA

LE PREMIER GRAND CHOC


Je commence à trouver que cette guerre est stupide et absurde
entre deux pays voisins, naguère frères de lutte contre le
colonialisme. Pourquoi battons-nous aujourd’hui ?

Si le nouveau régime de la coalition Benbella-Boumediene


éprouve des difficultés à imposer leur légitimité, il leur appartient de
résoudre leurs problèmes autrement qu’en ameutant les citoyens
algériens contre le Maroc sous le prétexte fallacieux que celui-ci
nourrisse des visées expansionnistes visant, de connivence avec
l’impérialisme occidental, à compromettre l’indépendance de
l’Algérie. C’est un mensonge grotesque et absurde. Assis sur un rocher
surplombant Hassi Beida, je demeure à soliloquer sur les raisons
réelles de ce conflit, lorsque Bachir vient interrompre mes réflexions
en m’informant qu’une importante unité algérienne s’approche de
notre position. Nous repoussons l’attaque sans trop de problèmes.
L’ennemi se replie vers le Sud-Ouest. Pendant quelques jours, il
continue à nomadiser au loin, sans nous inquiéter.

Le 21 octobre à l’aube, l’ennemi lance une opération offensive


de grande envergure sur deux axes, à partir de Tinfouchay et de
Hassi Zaïre. Son déploiement sur le terrain est impressionnant. Le
colonel Boumediene, qui dirige les opérations, semble déterminé à
reprendre le terrain perdu. Le lieutenant-colonel Allouch ordonne
aux unités mobiles motorisées de contre-attaquer l’ennemi pour
l’empêcher à se déployer et prendre l’initiative. Aussitôt, des unités
de l’Infanterie se précipitent sur les Algériens. L’aviation d’appui au
sol intervient à son tour. Après des tentatives désespérées de
résistance, l’ennemi désorganisé, bat en retraite puis lâche prise en
abandonnant sur le terrain du matériel d’armement, des morts et
quelques blessés. J’ai l’impression que le colonel Boumediene ne
dispose pas de cette fameuse armée nationale populaire (ANP) qui se
targuait d’avoir battu la France, mais sur le terrain il n’y avait qu’un
ramassis de militaires maladroits et têtus.

8
MON JOURNAL DE HASSI BEIDA

Slt Elmaati Birdaha, photo prise pour un reporter


de Paris Match.

9
MON JOURNAL DE HASSI BEIDA

LA GRANDE DEFAITE DE L’ARMEE ALGERIENNE


Une tempête de sable sévit sur LAHMADA pendant 3 jours.
Le vent souffle si fort qu’il précipite un soldat dans un gouffre.
L’armée nationale populaire algérienne (ANP) met à profit ces
conditions météorologiques pour s’installer solidement sur les
grandes falaises (Krabs) au Sud-Ouest et au Sud-Est de Tinfouchay.
On était bien renseigné sur ses activités, mais on était préoccupé par
la préparation de l’offensive sur Tindouf. Dès l’amélioration du
temps, l’ennemi commence à nous harceler par des tirs d’armes
lourdes. Ses tirs nourris menacent les points d’eau et les pistes
d’accès vers Dayet Aghbarou et Taggourt constituant les dépôts
logistiques et la piste d’atterrissage des aéronefs. Ces harcèlements
créent une situation inconfortable sur nos arrières, donc, il faut
déloger l’ANP de ses positions.

L’opération doit se dérouler selon un scénario simple, tactique


de prédilection du général Benomar :
1. Fixer par le feu l’ennemi sur ses positions,
2. L’isoler de ses arrières,
3. L’encager et le détruire.
On effectue, de nuit, un mouvement d’approche de l’objectif.
Vers 3h00, les unités chargées de l’attaque se mettent en place bien
abritées. L’ouverture du feu est à l’initiative de l’artillerie.

Le 24 octobre à l’aube, on ouvre un déluge de feu sur les


grandes falaises pour fixer l’ennemi sur ses positions. Celui-ci riposte
énergiquement par des tirs anarchiques dans toutes les directions. On
épouse le terrain pour se soustraire à la boule de feu de l’ennemi qui
continue à tirer inconsidérément. On le laisse épuiser ses munitions.
Le ciel se dégage et la lueur du matin apparaît. L’aviation signale la
neutralisation de deux unités algériennes venant de Tinfouchay et de
Hassi Zaïre. Les détachements d’intervention rapide (DIR) se placent
sur les arrières du dispositif algérien. Ils repoussent les renforts à

10
MON JOURNAL DE HASSI BEIDA

l’ennemi venant de Hassi Zaïre ; les unités d’infanterie à pied


débordent par les flancs. L’ennemi est encagé. Isolée de ses arrières,
I’ANP se bat et se débat férocement. Vers la fin de la matinée, on
aborde la lisière des grandes falaises escarpées, émaillées d’alvéoles
servant d’abri aux nids de mitrailleuses et aux cellules de résistance.
Pris sous le feu, je ne peux avancer plus loin. Toute tentative d’assaut
serait vouée à l’échec et soldée par des pertes. J’évite d’exposer les
hommes à des pertes inutiles. Le capitaine Mekhfiwi me rejoint, il
tente de s’approcher d’un monticule, il faillit se faire descendre, seul le
tireur d’une mitrailleuse est touché. Sachant que l’ennemi, privé de ses
renforts et soumis à un matraquage de feu, il ne tiendra pas longtemps.

En effet, vers le début de l’après-midi, les signes de la défaite


se font observer. Cependant, des foyers sporadiques continuent à
résister. La nuit arrive, les tirs diminuent d’intensité. Nous
demeurons sur place à l’affût. L’ennemi est coincé sur ses positions.

Le 26 octobre à l’aube, les grandes falaises sont prises d’assaut


par les flancs de tous les côtés, un assaut rendu cruel par l’usage de la
grenade pour nettoyer les nids de résistance. J’arrive sur le plateau
avec les premiers éléments de la compagnie. L’adjudant Alla me fait
son rapport. L’ANP est complètement défaite, ses pertes sont
désastreuses. Je suis sincèrement écœuré par ce gâchis inutile.

Le commandant Moulay Tahar Elyamani, accompagné d’un


groupe de journalistes, vient se rendre compte sur place. Le capitaine
Mekhfiwi leur fait un exposé lapidaire sur le déroulement de
l’opération, les autorise à parler aux prisonniers et photographier le
butin d’armes et munitions pris à l’ennemi.

Depuis ce jour, les grandes falaises où se cachaient les


Algériens sont baptisées, sur les cartes opérationnelles : « les falaises
de la mort ».

11
MON JOURNAL DE HASSI BEIDA

Les falaises de la mort -  Positions de l’armée algérienne.


12
MON JOURNAL DE HASSI BEIDA

Bivouac d’une Unité FA attaquée par surprise sur ordre de


Houari Boumediene.

L’armée algérienne est totalement défaite sur tout le front, de


Hassi Beida et Tinjoub, et de Laâbadla à Taouz, Mifis vers Figuig à
l’Est.

Sur LAHMADA, il fait encore chaud. Nous réorganisons la


ligne de défense car tout laisse à croire que la guerre n’est pas finie.
Le général Driss Ben Omar attend l’accord du roi pour reprendre
l’offensive vers l’Ouest. Il a déjà préparé une opération pour
s’emparer de Tinfouchay et faire jonction avec une colonne des FAR
stationnée à Borj Merkala, au Nord-Ouest de Tindouf, attendant le
signal de déclenchement de l’opération. Tindouf capitulerait sans
trop opposer de résistance. Le général jubile.

13
MON JOURNAL DE HASSI BEIDA

LE CESSEZ-LE-FEU
Le 29 octobre 1963, le roi Hassan II et Ahmed Benbella ont
accepté une proposition de médiation de l’Empereur Hailé Sélassié et
de Modibo Keita. Ils se rendent à Bamako. Cet événement inattendu
déçoit le Général par l’ajournement de l’opération sur Tindouf.

Je reste sceptique sur les chances de l’aboutissement positif de


la médiation pour les raisons suivantes :
1. Les algériens ont l’habitude de violer leurs engagements.
2. La capture par une unité des FAR d’un hélicoptère algérien à
Laâbadla à bord duquel se trouvent des officiers égyptiens,
prouve l’implication de la République Arabe Unie (RAU) dans le
conflit au côté de l’Algérie, ce qui pourrait compliquer les
négociations.

Le 2 novembre 1963, Rabat et Alger annoncent l’accord du


cessez-le-feu. Le lendemain, l’aviation signale la progression
d’unités algériennes vers le Nord, en notre direction pour marquer
leur présence sur les lieux. Le colonel Boumediene ne démord pas.
Le général Ben Omar ronge ses sangs à regarder cet ennemi
impénitent qui s’installe à portée de nos armes. L’entrée en vigueur
du cessez-le-feu l’empêche d’agir.

Le 26 novembre, une commission d’officiers marocains,


algériens, maliens et éthiopiens arrive sur les lieux pour déterminer
une zone de « No Man’s Land » entre les deux armées.

Quelle fut ma surprise lorsque le jeune lieutenant algérien de


l’unité d’en face m’appelle par mon prénom. Je me suis rappelé d’un
ami de classe lorsque j’étais à Zellidja-Boubker au Sud-Est d’Oujda.
Les membres de la commission sont stupéfaits de voir deux officiers
« ennemis » se donner l’accolade.

14
MON JOURNAL DE HASSI BEIDA

Les combats ont cessé, l’ennui commence à s’installer parmi la


troupe. Au cours d’une réunion au PC du Bataillon, je soulève le
problème des permissions. Le capitaine Mekhfiwi paraît réticent,
mais les commandants des autres unités soutiennent ma proposition.

Pour sauvegarder le moral de ma compagnie, je constitue deux


équipes de football et un orchestre. Les soldats se débrouillent à
merveille en fabriquant des instruments de musique avec les moyens
de bord. Le jour, lorsqu’il fait beau temps, sur une grande plateforme
ensablée, vingt-deux gaillards, les uns, torse nu, les autres en chandail
se disputent le ballon sous les cris de spectateurs enthousiastes et
amusés. Les soirs, dans une grande grotte aménagée, éclairée par des
quinquets, l’orchestre donne ses premières ou ses générales à un public
emporté par la nostalgie. Tous ces loisirs sont organisés sans porter
aucune atteinte aux activités militaires ni aux consignes de sécurité et
de vigilance en vigueur sur le front. Le capitaine s’irrite. Mon attitude
l’agace. Mais après qu’il a constaté que tout va bien, il finit par se
calmer.

La 2ème phase du cessez-le-feu stipule le retrait des troupes des


zones de combat. Le 11ème bataillon se retire et dresse son camp dans
une palmeraie entre les Ksours de Bounou et Oulad Driss, non loin
de Mhamid Elghouzlane.

Nous y demeurons trois semaines, puis nous remontons au


front à nouveau jusqu’au début du mois de mai 1964.

Je cite, pour mémoire, les unités des FAR qui ont été engagées
en opération, sur le front de Hassi Beida :
 3ème Bataillon d’infanterie (Capitaine Knizi et Adjoint Mtougui),
 7ème Bataillon d’infanterie (Commandant Moulay Taher),
 11ème Bataillon d’infanterie (Capitaine Hamadi Mekhfiwi),
 17ème Bataillon d’infanterie,
 18ème Bataillon d’infanterie,
 21ème Bataillon d’infanterie,
15
MON JOURNAL DE HASSI BEIDA

 1er Groupe léger de sécurité (Commandant Boulhimez),


 1er DIR (Capitaine Laamarti),
 4ème DIR (Capitaine Benmira),
 1 escadron d’engins blindés (Capitaine Naji Mekki),
 1 batterie d’artillerie (Lieutenant Badis),
 1 section des transmissions (Lieutenant Azzouzi),
 Avions T-6G d’appui au sol (Capitaine Abdellatif Boutaleb).

Photo prise à Tagounit après le cessez-le-feu.


De droite à gauche : Kadri Kouider, officier algérien (en casquette),
Elmaati Birdaha, Moha Belhaj et Mohamed Obtel.

16
MON JOURNAL DE HASSI BEIDA

1ère Compagnie du 11ème Bataillon en bivouac à Ouled Driss.

Photo prise par Maradji, février 1964, de gauche à droite : Slt Elmaati
Birdaha, CNE Abdallah Bahtit, CNE Bisbis Boudriss (en chèche
noire).

17
MON JOURNAL DE HASSI BEIDA

Je m’amuse avec un scinque.

18

Vous aimerez peut-être aussi