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CHAPITRE 2

Evolution des Réseaux de transport


X.25, Frame Relay, ATM
RÉSEAUX X.25
LE PROTOCOLE X.25

 le protocole X.25 a été le premier protocole utilisé dans les


réseaux publics de données.

Ing. MEYO Jean-Yves


 Adopté en 1976 par le CCITT, Issu des réseaux à commutation de
paquets

 Couvre les 3 premières couches du modèle OSI

 Protocole sur le déclin

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INTERFACE X.25 (1)
 X.25 définit les protocoles relatifs à l’utilisation d’une interface entre un
terminal (ETTD) et son point d’entrée (ETCD) à un réseau à commutation par
paquets
 3 couches fonctionnelles (modèle OSI) et 3 protocoles :
 X.25-1 (couche physique) :

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• gestion du circuit de données entre ETTD et ETCD
• X.25-2 (couche liaison)
• gestion de la liaison de données d’accès au réseau
• protocole HDLC (High Level Data Link Control) appelé LAP-B (Link Access
Protocol Balanced)
• champ d’information de la trame contenant un paquet X.25-3

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INTERFACE X.25 (2)
 X.25-3 (couche réseau) ou X.25 PLP Packet Level Protocol:
 Fourniture d’un service réseau avec connexion
 Gestion des circuits virtuels ou connexions logiques entre ETTD au travers du réseau
 Données à transmettre fragmentées en paquets de longueur limitée comportant un en-tête:

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 identification du circuit virtuel,
 numéro de paquet…
 CV permanents (CVP) ou commutés (CVC). Le protocole X-25-3 assure l’établissement et la
rupture des CVC. Circuits ‘virtuels’ car n’existent dans les nœuds du réseau que sous forme
des en-têtes
 Échange duplex de paquets avec contrôle de flux
 Multiplexage possible de plusieurs CV (jusqu’à 4095) sur une même liaison d’accès (donc
plusieurs communications simultanées entre un ETTD et d’autres ETTD, sur des CV séparés)

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NOTION DE CIRCUIT VIRTUEL
 Un circuit virtuel, une fois établi, permet de considérer la
connexion entre 2 ETTD comme une liaison directe
(abstraction du réseau de transport) de la même manière

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qu'une liaison téléphonique usuelle.

 CVC Circuit Virtuel Commuté : mise en relation de 2 DTE sur


demande en établissant un lien; de la part des DTE, cette liaison a
les caractéristiques d'une ligne privé non partagé (c'est le but),
même si physiquement, les liaisons utilisées sont partagées.

 CVP Circuit Virtuel Permanent : la relation est maintenue en


permanence (évite le coût d'établissement de connexion mais
alourdit la facture auprès du fournisseur). 6
ARCHITECTURE X.25 (1)

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ARCHITECTURE X.25 (1)

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ADRESSAGE X.25
 Un ETTD X.25 possède deux adresses :
– une adresse réseau globale (numéro d’annuaire) selon le plan de numérotation
hiérarchique X.121 (identification du pays, du réseau, du terminal)
– un numéro de voie logique (NVL) identifiant un circuit virtuel
 Chaque CV établi est représenté, pour l’ETTD, par un NVL de 12 bits contenu dans l’en-tête
de tous les paquets relatifs à ce CV

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 Un NVL est une adresse locale, utilisée par convention entre l’ETTD et son nœud de
rattachement pour identifier le CV

 Un NVL est choisi, et corrélé avec l’adresse réseau globale de l’ETTD distant, lors de
chaque appel, pour un CVC. La correspondance est statique dans le cas d’un CVP 9
ETABLISSEMENT ET LIBÉRATION D’UN CVC (1)
 L'établissement d’un CV se fait de bout en bout par
l'envoi d'un paquet d'appel (call request).

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 l'ETCD destinataire peut refuser la connexion en
envoyant une demande de libération (clear request)

 l'ETCD destinataire peut l'accepter en envoyant un


paquet de communication acceptée (call accepted).
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ETABLISSEMENT ET LIBÉRATION D’UN CVC (2)

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ETABLISSEMENT ET LIBÉRATION D’UN CVC (3)
Paquet d’appel émis par l’ETTD appelant (A) sur une de ses voies
logiques libres (NVL=x) et comportant :
o les adresses réseau globales de A et de B
o les services complémentaires éventuels (Groupe Fermé d’Abonnés GFA,
taxation au demandé, classe de débit, taille des paquets, taille des

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fenêtres…)
o d’éventuelles données d’appel
Paquet d’appel reçu par ETCD-A qui le route dans le réseau selon
l’adresse de B
L’ETCD-B choisit une voie logique libre de B (NVL=y) pour lui présenter
le paquet d’appel entrant
Si l’appel est accepté, B émet un paquet de communication
accepté (avec NVL=y) qui est relayé jusqu’à A sous forme d’un paquet
de communication établie (avec NVL=x). Les échanges de paquets de
données peuvent alors commencer 12
ETABLISSEMENT ET LIBÉRATION D’UN CVC (4)
Si l’appel est refusé, B répond par un paquet de libération,
confirmé par l’ETCD-B (confirmation de libération) et relayé jusqu’à
A (indication de libération). L’ETTD-A doit aussi confirmer
localement

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 Mêmes paquets et même échange pour la rupture normale du CVC
 Exemples de causes de libération par le réseau (ETCD) :
– refus d’appel (destinataire inconnu, sans VL disponible, extérieur au
GFA demandé…)
– surcharge du réseau
 Contention d’appel: en cas de simultanéité d’un appel émis par un
ETTD et d’un appel entrant présenté par l’ETCD sur la même voie
logique, priorité donnée à l’appel de l’ETTD (appel sortant). Risque de
contention minimisé si l’ETTD choisit un NVL le plus élevé possible 13 et
l’ETCD un NVL le plus faible possible (parmi les voies logiques libres)
TRANSFERT DE DONNÉES
 Echange de paquets de données et de contrôle de flux (RR, RNR);
également paquets d’interruption
 LP = longueur de paquet = taille maximale du champ de données = paramètre
(128 octets, par exemple)

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 Compteurs de paquets P(S), P(R) :
– P(S)= numéro du paquet envoyé
– P(R)= numéro du prochain paquet attendu
 Bit M (More Data):
– M=1 pour les paquets intermédiaires
– M=0 pour le dernier paquet d’un message complet
 Le bit M est aussi utilisé par les réseaux qui acceptent des LP de valeurs
différentes et fournissent des fonctions de fragmentation et groupage
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 Bit Q (Qualified) sert à distinguer deux flux différents
TRANSFERT DE DONNÉES

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TRANSFERT DE DONNÉES (2)
 Bit D (Delivery): normalement D=0, confirmant localement la réception de
paquets de données. Si D=1, acquittement de bout en bout
 Contrôle de flux, par circuit virtuel, à l’aide de P(S) et P(R). Fenêtre

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d’anticipation(W) permettant l’émission de W paquets, au plus, avant de
recevoir un accusé de réception. Valeur habituelle W=2
 Paquets RR (Receive Ready) et RNR (Receive Not Ready)
 Paquets d’interruption (non numérotés) qui permettent de transférer un octet
de données sans effet du contrôle de flux
 Autres paquets destinés à la gestion des incidents :
– paquet de diagnostic, pour signaler certaines erreurs sans fermer le CV
– paquet de réinitialisation, pour un CV donné
– paquet de reprise, pour tous les CV (libération de tous les CVC établis,16
réinitialisation de tous les CVP actifs)
ACCÈS AU RÉSEAU X.25 (RÉSEAU TRANSPAC)

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RÉSEAU TRANSPAC
 Accès au réseau
 accès directs (ligne spécialisée, canal D du RNIS)
 accès indirects synchrones ou asynchrones via un point d’accès (PAD, EBA, PAVI, EBS, SBS)
 Tarification
 coût d’accès dépendant du débit de l’abonnement (accès directs) ou du réseau d’accès (RTC,

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RNIS)
 coût de mise en relation des abonnés (circuit virtuel) facturé au forfait (CVP) ou au temps
(CVC)
 coût de transmission de l’information: taxation au volume (K octet)

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LE RÉSEAU FRAME
RELAY
INTRODUCTION AU RELAIS DE TRAME (1)
 Relais de trames (Frame Relay): Technologie réseau utilisant une
commutation de trames, qui permet de minimiser les fonctionnalités à
prendre en compte dans les nœuds intermédiaires

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 Normalisé par l’ANSI (American National Standard Institute) et l’IUT dans le
cadre du RNIS large bande

 Les trames sont transportées d’un bout à l’autre du réseau, sans avoir à
remonter au niveau paquet

 La technique de transfert utilisée est une commutation de Trames

 La norme retenue pour le relais de trames provient du protocole LAPD (Link


Access Procedure for the D-channel) 20
INTRODUCTION AU RELAIS DE TRAME (2)
 Service réseau en mode connecté conforme à l’avis Q.922 de
l’UITT
 Signalisation sémaphore conforme à l’avis Q.933 (évolution de
l’avis Q.931, protocole D du RNIS

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 Elle établit un service de liaison virtuelle entre les deux
extrémités, qui peut être permanent (PVC, Permanent Virtual
Circuit) ou établi à la demande (SVC, Switched Virtual
Circuit)

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PRINCIPE DU RELAIS DE TRAME
 Protocole issu de X.25, avec des simplifications, compte tenu :
– du faible taux d’erreur sur les artères du réseau
– des débits importants à offrir aux utilisateurs

Caractéristiques principales

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 protection des trames par une enveloppe de type HDLC
 routage des trames au niveau 2 (et non au niveau 3) et nécessité d’un champ
d’adresse de taille importante
 pas de champ de commande, donc :
✓ un seul type de trames
 prévention de congestion du réseau par contrat de trafic

 Conséquence : fonctions simplifiées dans les commutateurs, avec des temps


de traitement réduits 22
ARCHITECTURE DU FRAME RELAY (1)
 couvre les couches 1 et 2 du modèle OSI, mais n’est pas conforme à ce dernier .

 La couche physique émet un train de bits sur le support en assurant la


transparence binaire (technique dite transparence binaire)

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 L’interface physique n’est pas précisée par la norme, elle dépendra du constructeur
ou de l’opérateur

 La couche liaison de données est subdivisée en deux sous couches : le noyau


(Core) et une sous-couche (EOP, Element of Procedure) complémentaire mais
facultative et non normalisées, ses fonctionnalités sont laissées à la discrétion
de l’utilisateur . Cette sous-couche 2 supérieure peut, par exemple, être HDLC
LAP-B 23
ARCHITECTURE DU FRAME RELAY (2)

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ARCHITECTURE DU FRAME RELAY (3)
Equipement
FRAD (Frame Relay Acces Device) Il peut jouer plusieurs rôles de:
- Routeur (IP)
- Commutateur (X25)
- Multiplexeur (voix)

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UNI = User Network Interface: entre opérateur et utilisateur
NNI = Network Network Interface: entre opérateurs
ARCHITECTURE DU FRAME RELAY (4)

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Le protocole de niveau 2, utilisé dans Frame
Relay est LAP-F (équivalent à LAP-x) 26
ARCHITECTURE DU FRAME RELAY (5)

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La bande passante est découpée en canaux et est dynamique.
Les canaux sont repérés par un DLCI (Data Link Canal Identifier). Les canaux de 1 à 15
sont réservés, les canaux de 16 à 991 sont pour les utilisateurs

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ARCHITECTURE DU FRAME RELAY (6)

Circuits virtuels et DLCI

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FORMAT DE LA TRAME FRAME RELAY

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 Le champ adresse (DLCI :Data Link Connection Identifier) est divisé en 2 blocs dans la version
de base, un bloc de 6 bits et un autre de 4 bits
 Le champ EA (End Address) indique si le champ adresse à une suite (EA = 0) ou s’il est le dernier
(EA = 1)
 Le champ C/R (Command/ Response) indique s’il s’agit d’une trame de commande ou de réponse
 Les bits FECN (Forward Explicit Congestion Notification) et BECN (Backward Explicit Congestion
Notification) sont utilisés pour signaler aux organes d’extrémité l’état de congestion d’un élément du
réseau
 Le bit DE (Discard Eligibility) permet aux organes du réseaux de marquer les trames à éliminer 29
en
priorité lors d’une congestion
CONTRAT DE TRAFIC (1)
 Descripteur de trafic qui comprend :
 CIR Commited Information Rate: débit moyen contractuel garanti par le réseau
 EIR Excess Information Rate: surdébit autorisé (au-dessus duquel tout bloc de données
soumis au réseau est détruit )

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 Tc = (Committed rate measurement interval) ou intervalle de temps de détermination des
volumes admis (Volume = débit x Tc)
 Paramètres de trafic
 Bc Commited Burst Size (volume moyen admis dans le réseau définit par le CIR) tel que :
Bc = CIR*T
 Be Excess Burst Size (volume excédentaire autorisé au-dessus du contrat Bc) tel que :
 Bc + Be = (CIR + EIR)*T
 Volume soumis :
 inférieur à Bc : trames transmises dans le réseau
 compris entre Bc et Bc + Be : trames transmises mais marquées (frame tagging) par DE = 1
30
 supérieur à Bc + Be : trames détruites
CONTRAT DE TRAFIC (2)

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CONTRAT DE TRAFIC (3)

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CONTRÔLE DE CONGESTION (1)
 Congestion d’un commutateur : se traduit par un dépassement
de seuil dans des files d’attente
 Moyens implicites pour résoudre un état de congestion par

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réduction de la taille des files d’attente :
 rejet, en priorité, des trames marquées (DE = 1) dans la phase de
congestion modérée (mild congestion)
 rejet de toutes les trames en excès si la congestion est plus forte (severe
congestion)
 Moyens de notification explicites utilisés pour éviter d’atteindre
un état de congestion nécessitant l’élimination des blocs en excès
: 33
CONTRÔLE DE CONGESTION (2)
 Mécanisme de notification explicite des extrémités :
 FECN Forward Explicit Congestion Notification
 BECN Backward Explicit Congestion Notification

Récepteur

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Emetteur

DE = 1
Nœud de congestion

34
CONTRÔLE DE CONGESTION (3)
Efficacité limitée de ce mécanisme :
 il est supposé que les protocoles des couches supérieures des ETTD
comportent des mécanismes de contrôle de flux (fenêtrage, par exemple)

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permettant de bloquer temporairement l’émission
 la notification BECN n’est possible que s’il existe un lien virtuel vers la
source
 si elle est possible, la notification BECN ne peut être portée que par
une trame à destination de l’ETTD visé (un commutateur ne peut pas
émettre spontanément une trame)
 système injuste puisqu’il affecte tous les ETTD dont le trafic traverse le
commutateur congestionné
35
CONTRÔLE DE CONGESTION (4)
Protocoles de gestion de la congestion
 CLLM Consolidated Link Layer Management
 messages CLLM émis par un commutateur en congestion vers ses nœuds
voisins et la source

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 utilisation d’un DLCI dédié (DLCI = 1023)
 message CLLM indiquant la cause de la congestion et la liste des liens virtuels
responsables ou impliqués dans la congestion
 LMI Local Management Interface
 protocole plus complet qui prend en charge toute la signalisation du réseau
 utilisation du DLCI 1023
 permet à tout ETTD de connaître l’état des circuits virtuels (Virtual Circuit
Status), l’état du support physique de raccordement (Link Status), le
changement de statut d’un lien par le réseau (DLCI)… 36
ÉTABLISSEMENT DE LA CONNEXION

 Le bit F (Flag) sert à repérer


un message appelant (F=0)
d’un message appelé (F=1)

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 La demande de connexion
(Setup) est acquittée deux
fois, la première fois par le
réseau (Signal de
progression d’appel, Call
processing) qui rend compte
qu’il accepte la nouvelle
connexion avec les
paramètres précisés dans la
demande et qu’il transmet
celle-ci à l’appelé
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LES APPLICATIONS DU FRAME RELAY
 Interconnexion de réseaux locaux
 applications clients serveurs

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 partages de ressources, messagerie,...
 Interconnexion d'équipement IBM/SNA
 support de trafic SNA
 support de trafic "peer to peer"
 intégration SNA et réseaux locaux
 Réseaux fédérateurs
 Support de réseaux Intranet
 intégration de réseaux multi-protocoles
38
 support de réseaux dorsaux internationaux
COMPARAISON ENTRE LE FRAME RELAY ET X25
Les gains du relais de trames par rapport à X25 en terme de vitesse de
commutation est de l’ordre de 10 grâce à la simplification du
protocole et la suppression de contrôles redondants.

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LE RÉSEAU ATM
Asynchronous Transfer Mode
Ing. MEYO Jean-Yves
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HISTORIQUE ATM
Objectifs ATM : Rapidité de transmission
 Evolution des technologies
– Liaisons + fiables
– Ordinateurs + puissants
 Transmission de tout type d'information

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– voix, vidéo, données. Bref "être un réseau multimédia".
 Accélérer le transfert en mode paquet
– Diminuer le nombre de fonctionnalités dans le réseau
– Utiliser des protocoles aussi simples que possible
– Laisser la complexité dans les systèmes d ’extrémités
 Satisfaire les contraintes contradictoires des nouvelles
applications :
– Intégration de services
– Technique de transfert unique 42
– Découplage entre infrastructure de réseau et offre de services
Comment ATM remplit-il ses objectifs?
simplification extrême des éléments de commutation,
taille constante et petite des unités d'information: la cellule,
ATM est orienté connexion. Chaque connexion est identifiée par une
étiquette (comme X25),

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flexibilité du multiplexage, asynchronisme entre la source et le réseau,
maximum de fonctionnalités de bout en bout: ATM Adaptation Layer
(AALs),
plusieurs classes de trafics, QoS complexe, pour répondre aux
exigences des applications en terme de QoS.

43
Définition
ATM : Asynchronous Transfer Mode, appelé également réseaux
de cellules
– Procède par fractionnement des données à transporter
– La grande différence avec la commutation de paquet est la taille
des paquets

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● Avec ATM, le trafic est transporté en unités de transmission de
taille fixe appelées cellules
– ATM possède des fonctions de gestion d'erreur et de contrôle de
flux très simples
● Permet d'avoir un allègement du traitement de chaque cellule
● Réduit le nombre de bits d'informations de service ajoutés à
chaque cellule
● Permet d'obtenir des débits élevés 44
ATM, modèle de référence

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La couche physique
 découplage du débit des cellules;
 génération et vérification erreurs (HEC);
 génération et récupération des trames, adaptation à la trame de
transmission (SDH proposé);
 cadrage cellules sur le champ HEC.

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Les différents débit
- Multimode Fiber: 100 Mbps using 4b/5b,
- 155 Mbps SONET STS-3c, 155 Mbps 8b/10b
- Single-mode Fiber: 155 Mbps STS-3c, 622 Mbps
- Plastic Optical Fiber: 155 Mbps
- Shielded Twisted Pair (STP): 155 Mbps 8b/10b
- Coax: 45 Mbps, DS3, 155 Mbps
- Unshielded Twisted Pair (UTP)
46
- UTP-3 (phone wire) at 25.6, 51.84, 155 Mbps
- UTP-5 (Data grade UTP) at 155 Mbps
La couche ATM
 multiplexage et démultiplexage des cellules;
 génération et extraction de l'entête, traduction des VPs et des VCs;
 contrôle de flux générique (GFC);
 commutation VCs et brassage VPs.

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 Un VPC est constitué de 1 VP ou de la concaténation de plusieurs VPs.
 Un VCC est constitué de 1 VC ou de la concaténation de plusieurs VCs.
 Chaque VP contient un certain nombre de VCs.
Avantages
– simplication des procédures de connexions pour les chemins les plus utilisés,
– définition de réseaux virtuels, 47
– simplification de la gestion des trafics. Des trafics différents peuvent par exemple être placés dans des VPs
différents pour les isoler.
ATM, Principes
 Du "bout en bout"
– Pas de contrôle de flux sur les liens
– Pas de contrôle d’erreur au niveau des liens
– Pas de contrôle de perte au niveau du

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réseau
 Fonctionnement orienté connexion
 Fonctions réduites de l’en-tête de l’unité
de transfert
– Limitées à l’acheminement et au
multiplexage
– Un mode de transfert par cellules
spécifiques faisant appel à la
technique de multiplexage asynchrone par
48
répartition dans le temps.
Cellule ATM
2 formats d'en-tête en fonction de son rôle
– Une en-tête Interface utilisateur-réseau
– Une en-tête Interface réseau-réseau
● La différence réside dans les 12 premier bits et sur la taille du champ
Identifiant de chemin virtuel (Virtual Path Identier ou VPI)

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– 4 bits pour le contrôle générique de flux + 8 bits pour le VPI dans
l'en-tête Interface utilisateur-réseau ou
– 12 bits dans l'en-tête Interface réseau-réseau (donc pas de contrôle
générique de flux)
● Chaque cellule est de 5 octets d'en-tête et de 48 octets de charge utile
(données utilisateurs)

49
Cellule ATM
 Simplicité du circuit
– Taille fixe
– Pas de contrôle de flux, d'erreur
 Souplesse du paquet
– Identificateur explicite: en-tête

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– Taille fixe: 53 octets
– 48 octets charge utile
– 5 octets en-tête (acheminement + HEC)

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Cellule ATM
Avantages et inconvénients de la petite taille des
cellules
Avantages
– meilleur gestion des buffers dans les commutateurs,

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– facilite la construction de larges commutateurs parallèles,
– délai de commutation plus court.
Inconvénients
– taille de entête significative par rapport aux données,
– segmentation et réassemblage coûteux.
– À 622Mbits/s c’est une cellule toutes les 700ns

51
Connexions Logiques
● Les connexions logiques sont appelés des canaux virtuels, ou VCC
(Virtual Channel Connection)
● Comparables aux circuits virtuels sur les réseaux à commutation de
paquets
– Elles représentent l'élément fondamental du processus de commutation

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par cellules
● Dès établissement de la connexion entre les 2 utilisateurs, les cellules
sont échangées en duplex dans les 2 directions
● Une connexion peut aussi servir à un échange utilisateur réseau
(signalisation de contrôle) ou réseau-réseau (gestion du réseau et routage)

52
Chemin Virtuel
ATM introduit une seconde sous-couche de traitement pour la gestion d'un
chemin virtuel, ou VPC (Virtual Path Connection)
● Il représente un faisceau de connexions individuelles destinées au
même équipement
– Une VPC est donc une agrégation de plusieurs VCC

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● Ainsi toutes les cellules transportées sur les connexions d'un seul
chemin sont commutées ensemble
● Sur les réseaux à haut débit, la fonction de contrôle compte pour une
part sans cesse croissante dans le coût globale
– La notion de chemin virtuel a été créé pour répondre à cette tendance, en
permettant le groupement de connexions qui suivent le même itinéraire en
une seule entité logique.
53
STRUCTURE D’UN RÉSEAU ATM (1)

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54
STRUCTURE D’UN RÉSEAU ATM (2)
 User-Network Interface (UNI):
 Liaison entre un organe d’extrémité ATM (côté client) et un
Switch ATM (côté réseau)

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 L’ATM UNI spécifie comment un utilisateur connecté au
réseau ATM a accès aux services.
 Network-Network Interface
 Encore appelé Network Node interface (NNI).
 Liaison entre 2 Switchs ATM
 Supporte les classes de services et la bande passante à la
demande
 ATM est orienté connexion 55
STRUCTURE D’UN RÉSEAU ATM (3)
 GFC Generic Flow Control (4 bits)
 gestion des priorités et contentions d’accès en configuration
point-à-multipoint (0000 si configuration point-à-point)
 autre proposition : contrôle de flux et de prévention de
congestion
 VPI Virtual Path Identifier (8 ou 12 bits) identifiant de faisceau

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ou chemin virtuel
 VCI Virtual Circuit Identifier (16 bits) identifiant de circuit
virtuel
 PTI Payload Type Identifier (3 bits): Identifie le type des
données (utilisateur/réseau, maintenance/gestion)
 CLP Cell Loss Priority (1 bit): : marque les cellules à éliminer
 CLP = 1 pour cellules pouvant être écartées par le réseau
 CLP = 0 pour cellules de haute priorité

 HEC Header Error Control (8 bits) géré par la couche physique


 correction d’une erreur simple sur l’en-tête
 détection d’erreurs multiples sur l’en-tête
 également utilisé pour la délimitation des cellules 56
ARCHITECTURE ATM (4)

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57
ARCHITECTURE ATM (5)
 Couche ATM (ATM Layer) en charge de la commutation et du multiplexage des
cellules

 Couche physique (Physical Layer) qui assure l’adaptation des cellules à


l’environnement de transmission

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 sous-couche de convergence de transmission (TC Transmission Convergence Sublayer)
assure l’adaptation des débits, le contrôle des données (HEC) et la délimitation des cellules
 sous-couche de média physique (PMD Physical Medium sublayer) fournit l’accès au
support physique et gère les mécanismes de synchronisation

 Couche d’adaptation AAL (ATM Adaptation Layer) qui adapte les flux
d’information à la structure des cellules et faire le lien avec les couches applicatives .
 sous-couche de Convergence (CS Convergence Sublayer) destinée à incorporer les
informations spécifiques au type d’AAL utilisé.
 sous-couche de Segmentation et Réassemblage (SAR Segmentation and Reassembly
Sublayer) adapte le format de l’unité de données issue de la sous-couche CS au format
requis par ATM (cellules de 48 octets).
58
ARCHITECTURE ATM (6)
User User
information information

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AAL AAL

ATM ATM ATM ATM

PHY PHY PHY PHY

End system Network End system 59


ETABLISSEMENT D’UNE CONNEXION (1)

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VPI/VCI

60
ETABLISSEMENT D’UNE CONNEXION (2)
 L'ATM est orienté connexion

Application Application

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AAL AAL  AAL AAL
ATM ATM
Physique SET UP Physique
@ATM source
@ATM destination 61
IEs (Eléments
Application visée d'information)
ETABLISSEMENT D’UNE CONNEXION (3)
 L'ATM est orienté connexion
Application
Application

Plan

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utilisateur

AAL AAL AAL AAL


ATM
ATM
Physique
 Physique

 échange de 62
données
ETABLISSEMENT D’UNE CONNEXION (4)
L'ATM est à commutation de cellules

Application
données
AAL segmentation

ATM cellules ATM

Physique

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ETABLISSEMENT D’UNE CONNEXION (5)
L'ATM est à commutation de cellules

Application

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données
AAL AAL
ATM ATM ATM
Physique Physique Physique

64
commutateur
ATM
RELATION ENTRE COUCHES

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65
COMMUTATION ET BRASSAGE (1)
 2 niveaux de commutation
 Brasseurs de faisceaux virtuels (VP switches)
 n’utilisent que le champ VPI pour faire progresser l’information le long d’une route
 acheminent en bloc toutes les voies virtuelles d’un même faisceau

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 Commutateurs de voies virtuelles (VP/VC switches): utilisent les champs VPI et
VCI

66
COMMUTATION DE CELLULE ET BRASSAGE (2)

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67
CLASSES DE SERVICE (COS)
 CBR Constant Bit Rate pour un raccordement à débit constant (voix ou vidéo
non compressée). Prise en compte du débit crête PCR (Peak Cell Rate)

 VBR Variable Bit Rate pour trafics sporadiques de données avec (rt-VBR) ou
sans (nrt-VBR) contraintes de temps réel. Prise en compte du débit projeté SCR

Ing. MEYO Jean-Yves


(Sustainable Cell Rate) et de la taille maximale de rafales admissibles MBS
(Maximum Burst Size)

 ABR Available Bit Rate pour les applications capables de réduire leur trafic à
la demande entre un débit minimum MCR (Minimum Cell Rate) et le débit
crête PCR. Régulation du trafic par réception de cellules de contrôle de flux (RM-
Cells Resource Management Cells). Pas de débit moyen garanti

 UBR Unspecified Bit Rate. Ce mode ne fournit aucune garantie de débit ni de


remise des cellules (mode datagramme ou best effort) 68
CLASSES DE SERVICES (COS)

Ing. MEYO Jean-Yves


69
CONTRAT DE TRAFIC
 Contrôle d’admission (CAC Connection Admission Control) d’une nouvelle connexion, prenant en
compte les caractéristiques du trafic de la source et les critères de qualité demandés
 Paramètres de trafic : PCR, SCR, MBS, MCR
 PCR(Peak Cell Rate) Correspond au débit maximal qui sera soumis par la source et accepté par le réseau (débit de crête).
 SCR(Sustainable Cell Rate) Précise le débit moyen envisagé soumis au réseau par cette connexion.
 MBS (Maximum Burst Size) Définit la taille maximale des rafales admissibles par le réseau.
 MCR (Minimum Cell Rate) Spécifie le débit minimum garanti par le réseau.

Ing. MEYO Jean-Yves


 Paramètres de qualité de service (QoS):
 CTD Cell Transfer Delay= temps de transfert des cellules
 CDV Cell Delay Variation= variation du temps de transfert (gigue)
 CLR Cell Loss Ratio= taux de perte maximum des cellules transmises

70
COUCHE AAL  SAR: divise l’information en cellules et
reassemble les cellules de nouveau
 CS: Prépare l’information des couches
supérieures pour la conversion en cellules et
assigne la classe de service.

Ing. MEYO Jean-Yves


 Deux sous-couches:
 Service specific convergence sublayer
(SSCS)
 Common part convergence sublayer
(CPCS)
Catégories de services:
• Temps réel
• CBR: constant bit rate Classes de services:
• VBR: variable bit rate Classe A: AAL 1, voix, vidéo, CBR
• Non temps réel: Classe B: AAL 2, vidéo, VBR
• VBR: variable bit rate Classe C: AAL 3/4 , données, VBR
• ABR: Available bit rate Classe D: AAL 5, données, VBR 71

• UBR: Unspecified bit rate


RÉSUMÉ: ATM
 Permet l’interopérabilité des réseaux (LAN, WAN, etc)
 Performances élevées grâce:
 Cellules de petite taille fixe
 Commutation de paquets
 Multiple QoS

Ing. MEYO Jean-Yves


 Cellules de 53 octets donc 48 pour les données et 5 pour l’entête
 Modèle protocolaire est structuré sur 3 plans:
 Utilisateur
 Contrôle
 Gestion

 Divers classes de services:


 CBR
 VBR
 ABR
 UBR 72

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