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Introduction
• Rôle du niveau paquet :
• Transporter d’une extrémité à l’autre du réseau des blocs de données provenant d’une
fragmentation des messages du niveau supérieur : le niveau transport.
• Paquet : entité de la couche 3 qui possède l’adresse du destinataire ou la
référence nécessaire à son acheminement dans le réseau.
• Une des responsabilité du niveau paquet :
• Contrôle de flux ➔ évite les congestions dans les nœuds du réseau - s’il est bien conçu.
• Niveau paquet :
• peut faire appel ou non à une connexion pour négocier une qualité de service avec le
destinataire du flot.
• Flot : ensemble des paquets allant d’un même émetteur vers un même
destinataire
Caractéristiques du niveau paquet
• Situé au troisième niveau de la hiérarchie de
l’architecture du modèle de référence.
• Existe quand le réseau utilise un niveau paquet.
• Fonctions définies par la normalisation internationale dans le cadre du
modèle de référence sont les suivantes :
• Mise en place des connexions réseau pour acheminer les paquets.
• Fonction toutefois non obligatoire dans le niveau paquet.
• Parfaitement concevable d’avoir un mode sans connexion.
• Norme X.25 est en mode avec connexion.
• Protocole IP travaille en mode sans connexion.
• Prise en charge de l’acheminement des paquets et des problèmes de passerelles
pour atteindre un autre réseau.
• Multiplexage des connexions réseau.
• Prise en charge de la segmentation et du groupage.
Caractéristiques du niveau paquet
• Détection de perte de paquets et reprise des paquets
perdus.
• Fonction non obligatoire au niveau paquet. IP, par exemple,
protocole de niveau paquet, n’a aucun moyen de récupérer les
paquets perdus.
• Maintien en séquence des données remises à la couche supérieure sans que cela
soit une obligation.
• Contrôle de flux, de façon qu’il n’y ait pas de débordement des mémoires en
charge de la transmission des paquets.
• Transfert de données expresses (non obligatoire).
• Réinitialisation de la connexion réseau (non obligatoire).
• Qualité de service (non obligatoire).
• Gestion de la couche réseau.
• Deux possibilités principales pour réaliser un protocole de niveau paquet :
• Mode avec connexion
• Mode sans connexion.
Modes de connexion
• Modes avec connexion :
• Connexion établie entre les deux extrémités avant émission des paquets de
l’utilisateur :
• Echange des informations de contrôle entre les deux entités communicantes.
• Mode sans connexion :
• Paquets envoyés par l’émetteur sans concertation avec le récepteur.
• Aucune préoccupation pas de savoir si l’entité destinataire est prête à recevoir les
Paquets.
• Une connexion au niveau de la session et, le cas échéant, de la couche transport est
supposée être suffisante pour assurer un transfert simple de l’information à la couche
3.
• Protocoles en mode sans connexion beaucoup plus simples que les
protocoles en mode avec connexion.
Modes de connexion
• Mode avec connexion :
• Technique employé généralement : technique de commutation.
• Envoie d’un paquet de supervision pour demander l’ouverture de la connexion,
• Utilisation de la traversée du réseau par ce paquet de supervision
• Appelé paquet d’appel, pour mettre en place des références
• Références permettant d’émettre à très haut débit sur le chemin mis en œuvre. En mode sans
connexion, les
• Mode sans connexion :
• Technique employé : routage
• Pas de signalisation.
• # Réseau avec connexion peut se satisfaire d’une technique de routage
Réseau sans connexion peut utiliser une commutation.
Modes de connexion
• Avantages du mode avec connexion :
• sécurité de la transmission
• séquencement des paquets sur la connexion
• réglage facile des paramètres du protocole réseau.
• Inconvénients :
• lourdeur du protocole mis en œuvre, en particulier pour les paquets de petite taille
• difficultés à atteindre les stations en multipoint ou en diffusion :
• Du fait de la nécessité d’ouvrir autant de connexions qu’il y a de points à atteindre
• débit relativement faible acheminé sur la connexion.
• Les avantages du mode sans connexion sont les suivants :
• diffusion et émission en multipoint grandement facilitées
• simplicité du protocole, permettant des performances assez élevées.
• Ses désavantages sont les suivants :
• faible garantie de la sécurité du transport des paquets ;
• réglage plus complexe des paramètres en vue d’atteindre les performances désirées.
Principaux protocoles de niveau paquet
• Avantages du mode avec connexion :
• IP - une norme de fait de l’IETF :
• Organisme n’ayant aucun pouvoir de droit
• propose des protocoles, dont certains finissent par s’imposer de par le nombre d’industriels qui les
choisissent.
• Deuxième protocole du niveau paquet : normalisé par l’ISO et l’UIT-T
• Deux organismes de normalisation de droit :
• dépendant des États
• représentant les utilisateurs et les industriels des télécommunications.
• Protocole est connu par son numéro de recommandation, X.25.3, ou X.25 PLP (Packet Level Protocol),
et par son numéro de norme, ISO 8208.
• X.25 :
• Recommandation ayant connu le plus de succès au cours des années 1980.
• Recommandation CCITT, l’ancien nom de l’UIT-T,
• Reprise par l’ISO et adoptée par tous les grands opérateurs comme base de leur réseau de transport de
données.
• Définit les trois premières couches du modèle de référence
• Même si lorsqu’on parle de X.25, on fait référence à la couche réseau.
• Interfaces utilisateur sont devenues pratiquement exclusivement IP à partir des années 1990
• Paquet X.25 a commencé à péricliter.
• Presque 100 % des applications génèrent des paquets IP Aujourd’hui.
Grandes fonctionnalités du niveau paquet
• Rôle du niveau paquet consiste
• Prise en charge des paquets et à leurs transport d’une extrémité à l’autre du réseau
vers le bon point de destination et dans les meilleures conditions possibles.
• Deux façons de procéder :
• Mise en place d’un chemin, ou circuit virtuel, entre l’émetteur et le récepteur
ou
• Utilisation du mode sans connexion.
• Mode chemin :
• Paquets circulant de façon ordonnée pour arriver dans l’ordre où ils ont été émis.
• Ouverture d’un chemin → nécessité de se servir d’une signalisation :
• Dépôt au fur et à mesure de sa progression dans les nœuds du réseau les références qui seront
utilisées par les paquets de données.
Grandes fonctionnalités du niveau paquet
• Mode sans connexion, ou mode datagramme
• Chaque paquet est considéré comme indépendant des autres, même si tous les
paquets appartiennent au même flot.
• Les paquets peuvent prendre des chemins différents et arriver dans n’importe quel
ordre au récepteur.
• # contrairement à ce qui se produit dans le mode chemin, où les paquets arrivent toujours dans
l’ordre d’émission.
• Contrôle des différents paquets isolés :
• Nécessité des algorithmes spécifiques pour le contrôles de flux et de congestion
[présentés plus loin].
Grandes fonctionnalités du niveau paquet
• Trois fonctionnalités principales prises en charge par un protocole de niveau
paquet :
• Contrôle de flux :
• c’est-à-dire les moyens d’éviter que les flux ne grossissent trop par rapport aux ressources du
réseau
• Contrôle de congestion
• Gestion des adresses ou des références
• Algorithmes liés au routage.
• Le contrôle de flux :
• Première fonctionnalité demandée au niveau paquet :
• Il s’agit de gérer les paquets pour qu’ils arrivent au récepteur dans le laps de temps le plus court et,
surtout, d’éviter des pertes par écrasement dans les mémoires tampons des nœuds intermédiaires
en cas de surcharge.
• Réseaux à transfert de paquets
• Peuvent être comparés à des autoroutes : s’il y a trop de paquets, personne ne peut avancer.
• La régulation du flux est toutefois un problème complexe.
Grandes fonctionnalités du niveau paquet
• Le contrôle de flux :
• Généralement effectué par une contrainte sur le nombre de paquets circulant dans le réseau.
• limitation exercée soit :
• Soit sur le nombre de paquets en transit entre une entrée et une sortie ou sur l’ensemble du réseau
• Soit sur le nombre de paquets qu’on laisse entrer à l’intérieur du réseau par unité de temps.
• À ces contrôles peuvent s’ajouter des techniques d’allocation des ressources pour
éviter toute congestion.
• Première approche : Contrôle par crédit :
• Il existe un nombre N de crédits qui circulent dans le réseau.
• Pour qu’un paquet entre, il doit acquérir un crédit, qui est libéré une fois la destination atteinte.
• Le nombre total de paquets circulant dans le réseau est évidemment limité à N.
• La difficulté consiste à distribuer les crédits aux bonnes portes d’entrée de façon à offrir un
débit maximal.
• Technique difficile à maîtriser avec des performances non optimales.
Grandes fonctionnalités du niveau paquet
• Contrôle par crédit [Amélioration]
• Définir des crédits dédiés à un nœud d’entrée dans le réseau.
• Une file d’attente de crédits :
• Associée au nœud d’entrée, permet aux paquets d’entrer dans le réseau.
• Crédit utilisé est libéré une fois le paquet arrivé au nœud destinataire et réacheminé,
avec l’acquittement par exemple, vers l’émetteur.
• Contrôle assez délicat :
• Puisqu’il ne se fait que localement et non à l’intérieur du réseau.
• Le plus souvent utilisé :
• Des crédits dédiés à un utilisateur ou à un chemin.
• Méthode connue sous le nom de fenêtre de contrôle de flux
Grandes fonctionnalités du niveau paquet
• Fenêtre de ce type utilisée par le monde IP :
• Chaque connexion est contrôlée par une fenêtre de taille variable, qui s’ajuste à tout
moment pour éviter que le réseau ne soit trop surchargé.
• Solution astucieuse pour un réseau comme Internet, où le contrôle est effectué par les
centaines de millions de machines terminales.
• La fenêtre part d’une valeur 1 et augmente exponentiellement : 2, 4, 8, 16, 32, etc.
• Dès que le temps de retour des acquittements augmente, le PC considère que le flux
engendré est trop important, et il redémarre avec une fenêtre de 1.
• Deuxième approche : Contrôle de seuil :
• Une autre grande politique de contrôle de flux.
• Consiste à utiliser des seuils d’entrée dans le réseau.
• Un interrupteur situé à l’entrée du réseau s’ouvre plus ou moins pour laisser passer
plus ou moins de paquets, suivant des indications qui lui sont fournies par le
gestionnaire du réseau.
Grandes fonctionnalités du niveau paquet
• Plusieurs mises en œuvre du contrôle de seuil peuvent être effectuées,
notamment les suivantes :
• Première technique : Informations nécessaires pour positionner les interrupteurs à la
bonne valeur → apportées par des paquets de gestion aux nœuds d’entrée du réseau.
• Une des méthodes qui donnent les meilleurs résultats.
• Présente un inconvénient :
• Risque d’effondrement du réseau si le contrôle n’est pas effectué assez vite :
• Suite à une panne dans une liaison ou dans un nœud.
• Paquets de contrôle sont expédiés à peu près à la même vitesse que les autres → peuvent
demander un temps trop long lors d’une congestion effective d’un point du réseau.
• Deuxième technique : L’entrée du réseau est contrôlée par une fenêtre. → les paquets
doivent être acquittés localement pour permettre à la fenêtre de s’ouvrir à nouveau.
• Acquittements pouvant ne pas être envoyés par le gestionnaire réseau en cas de problème
• → ce qui a pour effet de bloquer les émissions en fermant l’interrupteur.
• Une des implémentations possibles du contrôle de flux de la norme X.25
Grandes fonctionnalités du niveau paquet
• Deuxième technique : L’entrée du réseau est contrôlée par une fenêtre.
• Champ IDI d’identification du domaine initial : – 39 indique une adresse d’ETCD selon la norme X.121, codée en
binaire.
• Plusieurs codes sont prédéfinis pour ce champ ➔ – 40 ou 54 indique une adresse télex en décimal.
– 41 ou 55 indique une adresse télex en binaire.
– 42 ou 56 indique une adresse téléphonique en décimal ;
– 43 ou 57 indique adresse téléphonique en binaire.
44 ou 58 indique une adresse RNIS en décimal.
– 45 ou 59 indique une adresse RNIS en binaire.
Grandes fonctionnalités du niveau paquet
• Document X.121 →
• normalisation du sous-adressage utilisé pour les • Trois premiers demi-octets
réseaux de données longue distance. contiennent le code d’un pays
• Norme déterminant les valeurs des champs IDP et • Au quatrième demi-octet :
numéro de réseau à l’intérieur
DSP. du pays →
• Structure de l’adresse : 14 demi-octets avec deux • Grands pays disposant de plus
demi-octets supplémentaires pour des extensions. de dix réseaux internes →
plusieurs numéros sont donnés
• Sur un demi-octet, on peut représenter un chiffre pour un même pays :
• 310 à 329 pour les États-Unis ;
décimal ➔ L’adressage s’effectue dans ce cas sur • 302 à 307 pour le Canada ;
14 chiffres décimaux. • 234 à 238 pour la Grande-
Bretagne ;
• Choix plus pénalisant que si la valeur avait été codée en • 208 à 212 pour la France.
binaire, prenant ainsi moins de place.
• États-Unis :
• comme 20 numéros ont été
spécifiés, il peut y avoir jusqu’à
➔ 200 sous-réseaux directement
adressables.
Grandes fonctionnalités du niveau paquet
• Cinq critères requis par les services rendus par le niveau paquet :
• Indépendance par rapport aux supports de transmission sous-jacents :
• Service devant masquer la manière de transport des paquets.
• Transfert de bout en bout :
• Service réseau assure le transfert d’une extrémité à l’autre des données utilisateur.
• Transparence des informations transférées :
• Le service réseau assure le transfert transparent des informations sous la forme d’une suite d’octets de données
utilisateur ou d’informations de contrôle. Il n’impose aucune restriction quant au contenu, au format ou au codage
des informations et n’a pas besoin d’interpréter leur structure ou leur signification.
• Choix de la qualité de service :
• Le service réseau offre aux utilisateurs la possibilité de demander ou d’accepter la qualité de service prévue pour le
transfert de données utilisateur. La qualité de service est spécifiée par des paramètres de QoS exprimant des
caractéristiques telles que le débit, le temps de transit, l’exactitude et la fiabilité.
• Adressage de l’utilisateur du service réseau.
• Le service réseau utilise un système d’adressage qui permet à chacun de ses utilisateurs d’identifier de façon non
ambiguë d’autres utilisateurs du service réseau.
Qualité de service
• Qualité de service ou QoS :
• Définition des caractéristiques d’une connexion réseau relevant de la seule
responsabilité du fournisseur du service réseau ➔ paramètres de QoS.
• Ceux dont les valeurs ne sont ni transmises ni négociées entre les utilisateurs et le
fournisseur du service réseau. Pour ces paramètres de QoS, il est toutefois possible
d’obtenir, par des moyens locaux, l’information relative aux valeurs utiles au
fournisseur et à chacun des utilisateurs du service réseau.
Fonctionnalités de niveau paquet
• Principaux paramètres de QoS :
• Délai d’établissement de la connexion réseau :
• Correspond au temps qui s’écoule entre une demande de connexion réseau et la confirmation de la
connexion. Ce paramètre de QoS indique le temps maximal acceptable par l’utilisateur.
• Probabilité d’échec de l’établissement de la connexion réseau :
• Cette probabilité est établie à partir des demandes qui n’ont pas été satisfaites dans le temps normal
imparti pour l’établissement de la connexion.
• Débit du transfert des données :
• Le débit définit le nombre d’octets transportés sur une connexion réseau dans un temps
raisonnablement long (quelques minutes, quelques heures ou quelques jours). La difficulté à déterminer
le débit d’une connexion réseau provient de l’asynchronisme du transport des paquets. Pour obtenir une
valeur acceptable, il faut observer le réseau sur une suite de plusieurs paquets et considérer le nombre
d’octets de données transportés en tenant compte du temps écoulé depuis la demande ou l’indication de
transfert des données.
• Temps de transit lors du transfert des données :
• Le temps de transit correspond au temps écoulé entre une demande de transfert de données et
l’indication de transfert des données. Ce temps de transit est difficile à calculer du fait de la distribution
géographique des extrémités. La satisfaction d’une qualité de service sur le temps de transit peut de
surcroît entrer en contradiction avec un contrôle de flux.
Fonctionnalités de niveau paquet
• Principaux paramètres de QoS :
• Taux d’erreur résiduelle :
• Se calcule à partir du nombre de paquets qui arrivent erronés, perdus ou en double sur le nombre
total de paquets émis. C’est donc un taux d’erreur par paquet. Désigne également la probabilité
qu’un paquet n’arrive pas correctement au récepteur.
• Probabilité d’incident de transfert:
• Est obtenue par le rapport du nombre d’incident répertorié sur le nombre total de transfert
effectué. Pour avoir une estimation correcte de cette probabilité, il suffit d’examiner le nombre de
déconnexion du réseau par rapport au nombre de transfert effectué.
• Probabilité de rupture de la connexion réseau :
• Se calcule à partir du nombre de libération et de réinitialisation d’une connexion réseau par rapport
au nombre de transfert effectué.
• Délai de libération de la connexion réseau :
• C’est le délai maximal acceptable entre une demande de déconnexion et la libération effective.
• Probabilité d’échec lors de la libération de la connexion réseau :
• C’est le nombre d’échec de libération demandée par rapport au nombre total de libération
demandé.
Fonctionnalités de niveau paquet
• Autres paramètres de QoS :
• Protection de la connexion réseau :
• Détermine la probabilité que la connexion réseau soit en état de marche durant toute la période où
elle est ouverte par l’utilisateur. Il y a plusieurs moyens de protéger une connexion en la dupliquant
ou en ayant une connexion de sauvegarde prête à être ouverte en cas de coupure. La valeur pour un
réseau téléphonique est de 99,999 %, que l’on appelle les cinq neuf, ce qui équivaut à quelques
minutes d’indisponibilité par an. La protection est beaucoup plus faible pour un réseau IP, avec une
valeur de l’ordre de 99,9 %, ou trois neuf. Cette valeur pose d’ailleurs problème pour la téléphonie
sur IP, qui demande une protection plus forte des connexions téléphoniques.
• Priorité de la connexion réseau :
• Détermine la priorité d’accès à une connexion réseau, la priorité de maintien d’une connexion
réseau et la priorité des données sur la connexion.
• Coût maximal acceptable :
• Détermine si la connexion réseau est tolérable ou non. La définition du coût est assez complexe
puisqu’elle dépend de l’utilisation des ressources nécessaires à la mise en place, au maintien et à la
libération de la connexion réseau.
Fonctionnalités de niveau paquet: Acheminement
• Acheminement des paquets tout au long d’un parcours, d’une source jusqu’à un
destinataire.
• Fonctionnement :
• Hôte ayant un paquet à envoyer
• le transmet au routeur le plus proche, par l’intermédiaire du
LAN ou d’une liaison point-à-point.
• selon que le routeur est local ou qu’il appartient à l’ opérateur.
• Les adresses de réseau mises à la disposition de la couche transport doivent faire partie d’un plan de
numérotation qui doit rester uniforme, sur des LAN comme sur des WAN.
Fonctionnalités de niveau paquet: Acheminement
• Impératives fixées :
• ➔ les concepteurs disposant d’une grande liberté pour la rédaction des spécifications des services offerts à
la couche transport.
• Latitude donnant lieu à des positions divergentes :
• service avec connexion :
• service sans connexion.
• Message passé par P1 à sa couche transport avec pour ordre de le transmettre au processus P2.
• Couche transport : composante généralement située dans le système d’exploitation.
• Hypothèse : message soit quatre fois plus long que la taille maximale de paquet admise.
• message divisé par la couche réseau en quatre paquets, numérotés de
1 à 4, avant leur expédition un par un au routeur le plus proche :
• Routeur A par l’intermédiaire d’un protocole point-à-point,
PPP -par exemple.
Fonctionnalités de niveau paquet: Acheminement – Service sans connexion
• Chaque routeur possède une table interne :
• Table de routage indiquant la ligne sur laquelle les paquets doivent être expédiés pour une destination donnée.
• Table contenant des entrées associant chacune une adresse de destination et la ligne qu’il faut emprunter pour l’atteindre.
• Chaque paquet atteignant F est encapsulé dans une trame de la couche de liaison de données et envoyé vers H2
sur le LAN.
• Éviter d’avoir à prendre une décision de routage pour chaque paquet envoyé.
• Route reliant la machine source à la machine de destination est choisie, lors le l’établissement d’une connexion.
• Route inscrite dans la table interne des routeurs.
• Route utilisée ensuite pour tout le trafic généré sur la connexion :
• à l’instar de ce qui se passe pour une liaison téléphonique.
• Chaque paquet porte un identifiant se référant au circuit virtuel auquel il appartient.
• Les tables de commutation sont alors complétées avec une seconde ligne.
• Situation de conflit
• En effet, A peut facilement différencier les paquets provenant de H1 ou H3 avec le même identifiant, alors que C ne peut pas faire cette
distinction.
• Commutateur ayant la faculté de remplacer les identifiants dans les paquets sortants
• ➔ Eviter ce genre de conflits.
• Dans certains environnements, cette fonction porte le nom de commutation par étiquettes (ou label switching)
Algorithmes de routage
• Rôle de la couche réseau : router des paquets d’une machine source vers une machine de destination.
• Algorithme de routage :
• Partie du logiciel de la couche réseau responsable du choix des lignes de sortie pour l’envoi des paquets entrants.
• Si sous-réseau de circuits virtuels, une décision d’acheminent n’est prise que lors de la mise en place d’un nouveau circuit :
• Paquets d’une même transmission empruntent la même route.
• Vocabulaire : routage de session : un itinéraire demeure en vigueur pour la durée complète d’une session utilisateur : par
exemple, une connexion à un hôte depuis un terminal ou un transfert de fichier.
Algorithmes de routage
• exactitude
• simplicité
• Robustesse
• stabilité
• équité
• Optimisation du réseau
Algorithmes de routage
• Robustesse :
• Stabilité :
• Il existe des algorithmes de routage qui ne convergent jamais vers un état d’équilibre peu importe leur
temps de fonctionnement.
• Algorithme stable : permet de rechercher l’équilibre sur le réseau et le maintenir autant que possible.
Algorithmes de routage
• Equité et optimisation :
• Hypothèse : suffisamment de trafic échangé entre A et A ’, B et B’, et C et C’ pour saturer les liaisons
horizontales.
• Pour optimiser au maximum le flux global, le trafic de X vers X’ devrait être totalement interrompu.
• # X et X’ peuvent être réticents à cette décision.
• Un compromis entre efficacité globale et équité vis-à-vis des connexions individuelles doit être accepté
Algorithmes de routage
• Optimiser quoi ?
• Minimiser le délai moyen de transfert d’un paquet
• ou maximiser le débit global effectif d’un réseau.
• Ne fondant pas leurs décisions de routage sur des mesures ou des estimations du trafic
et de la topologie actuels.
• Le choix d’une route à utiliser pour aller de l à J (pour tout l et J) calculé par avance,
hors ligne, et transmis à tous les routeurs lors de l’initiation.
• Algorithmes adaptatifs :
• Principe d’optimalité
• ➔ L’ensemble des routes optimales de toutes les sources vers une destination donnée forment un arbre
dont la racine est la destination :
• Arbre collecteur :
• N’est pas forcement unique.
• Ne contient pas de boucle : chaque paquet arrive après un nombre fini de sauts.
• Objectif de tout algorithme de routage :
• Découvrir et employer des arbres collecteurs pour tous les routeurs.
Algorithmes de routage : Principe d’optimalité
• graphe servant a l’algorithme pour choisir une route entre deux routeurs et trouver le chemin le plus court qui les sépare.
• Métriques :
• Nombre de sauts
• Distance géographique
• Délais moyen d’attente et de transmission d’un paquet standard de test par segment (déterminé par des test répétées toutes les heures) ➔ Chemin le plut court est le chemin le
plus rapide
• Dans le cas général, les étiquettes associées aux segments pourraient être calculées sous forme d’une fonction :
• de la distance,
• de la bande passante,
• du trafic moyen,
• du coût des communications
• de la longueur moyenne des files d’attente,
• Des.délais mesurés,
Routage du plus court chemin
• Chaque nœud est étiqueté (valeurs entre parenthèses) avec sa distance par rapport à un nœud source le long du meilleur chemin connu.
• Principe de fonctionnement :
• A l’état initial : aucun chemin n’est connu ➔ tous les nœuds sont renseignées par la valeur ∞
• À mesure que· algorithme progresse et découvre les routes, les étiquettes peuvent changer pour refléter les meilleurs parcours.
• Les étiquettes peuvent être provisoires ou permanentes
• elles sont toutes provisoires au début.
• Quand l’algorithme constate qu’une étiquette indique le chemin le plus court entre la source et le nœud en question ➔ celle ci devient permanente
Routage du plus court chemin
Routage du plus court chemin
• Pour y remedier :
• Possibilité est d’inclure un compteur de sauts dans l’en-tête de chaque paquet, dont la
valeur est décrémentée à chaque saut.
• Paquet éllminé lorsque la valeur du compteur atteint zéro.
• Idéal : compteur initialisé avec la longueur du chemin qui sépare la destination de la
source.
• Toutefois :
• Si l’émetteur ne connaît pas la distance, il peut initialiser le compteur avec la valeur représentant le cas le plus
défavorable, c’est-à-dire le diamètle le plus grand du réseau
Routage par inondation
• Exemple :
• métrique utilisée : délai d’acheminement
• et que chaque routeur connaisse le temps qu’il met pour atteindre
chacun de ses routeurs voisins.
• Question importante :
• savoir s’il faut ou non prendre en compte la charge sur la ligne de
communication lors du calcul des délais d’ acheminement.
• Pour en tenir compte, le temporisateur calculant l’aller retour doit être démarré
lorsque le paquet ECHO est mis en file d’attente.
• Pour ignorer la charge, le temporisateur ne doit être démarré que lorsque le paquet
arrive en tête de file d’attente.