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Les fiches de ce manuel répondent à un objectif spécifique : le renforcement de la connaissance commune et des pratiques
appropriées à la réhabilitation, à l’entretien de l’habitat dans l’architecture traditionnelle.
Cette documentation technique illustrée et didactique propose une réponse alternative aux pratiques en cours, adaptée à la
réalité contemporaine. Celles-ci sont généralement inspirées par les pratiques de la construction neuve et contribuent ainsi à
la transformation accélérée et dénaturante des ensembles traditionnels. En effet, elles ne respectent ni ne prennent en
compte les singularités de l’ancien, qui en font pourtant la richesse.
Faciles à mettre en oeuvre, pragmatiques et exploitables, les solutions proposées respectent l’architecture originale,
garantissent sa durabilité et son intégrité. Les méthodes présentées ont fait leurs preuves et privilégient les solutions moins
onéreuses. Elles prennent également en considération les critères contemporains de confort et d’usage, en intégrant
volontiers des moyens techniques modernes compatibles.
La liste est non exhaustive ; elle se concentre sur les installations et les systèmes constructifs les plus fréquents dans notre
architecture traditionnelle, pour proposer un éventail de possibilités d’interventions. Avec l’amélioration des connaissances sur
cette architecture, la liste pourra s’enrichir de nouvelles fiches en réponse aux problématiques d’entretien et de réhabilitation
plus complexes, à destination des usagers ou des architectes experts. L’exemple de cette première liste devrait permettre aux
universitaires et aux administrations de prolonger le travail.
Enfin, il convient de souligner qu’il n’existe pas une solution unique à un problème de construction, mais bien une large
palette de possibilités, plus ou moins respectueuses de la matière originale. Un diagnostic précis reste toujours la meilleure
manière d’atteindre une réponse juste et équilibrée, adaptée aux besoins, aux contraintes et aux spécificités de chaque
bâtiment.
Il s’agit d’indiquer le niveau maximum de compétence requise, même si la réalisation est confiée à un niveau inférieur.
Par exemple, une fiche signalée niveau 4 (comme : 1.23 - réparer un riwaq) indique le recours obligé à un homme de l’art,
mais l’opérateur d’exécution sera le plus souvent de niveau 3.