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Éclairage de l’UX

par la psychologie
UX,
Traitement de l’information
& représentation des connaissances

2
Sommaire

1. Partie 1. UX, Perception et attention

2. Partie 2. UX, Traitement de l’information et


représentation des connaissances

3. Partie 3. UX & Processus cognitifs


complexes

4. Partie 4. UX & Psychologie sociale

5. Conclusion

3
Sommaire
a. Traitement de l’information

b. Mémoire à court terme ou mémoire


de travail
2. Partie 2. UX, Traitement de l’information et
représentation des connaissances c. Mémoire à longterme

d. La profondeur de traitement

e. La représentation des connaissances

f. Quelques notions clés


liées à la mémoire et à la construction
des connaissances

g. Quels impacts pour un UX Designer ?

3
UX, traitement de
l’information & Comment les utilisateurs traitent-ils les informations ?

Comment les informations stockées en mémoire jouent


représentation des sur l’expérience utilisateur ?

connaissances

4
Introduction aux
processus mnésiques

5
Introduction aux processus mnésiques

Spécificités du système
mnésique humain
La mémoire fonctionne à plusieurs niveaux qui varient en
termes de durée de rétention, de matériel,etc.

Dans les modèles actuels, la mémoire est perçue comme


une entité modulaire composée de différents niveaux et
modules de mémoire.

Notre mémoire est limitée : elle nécessite la mise en place


de stratégies spécifiques d’encodage, de stockage et de
récupération.

6
Traitement de l’information
Traitement de l’information

Approche du traitement
de l’information
Intérêt de cette approche pourl’UX
Comprendre comment les utilisateurs traitent les informations
d’une interface ou de l’environnement.

Objectif des psychologues cognitivistes


Identifier ce qui se passe durant les étapes d’acquisition, de
stockage, de rappel et d’utilisation de l’information.

8
Traitement de l’information

Approche du traitement
de l’information
Processus mentaux
Suite d’étapes, chacune consacrée à l’exécution d’une
fonction particulière du traitement (perception,
attention, mémoire, etc.).

Les origines des travaux sur le traitement de l'information


Travaux des Pères de la psychologie expérimentale (XIXème) :
• Wundt, Fechner (psychophysique).
• Ebbinghaus (mémoire &courbe de l’oubli).
• Thorndike (précurseur du behaviorisme, intelligence
animale &apprentissage).

9 Source : https://ergonomie-self.org/lergonomie/definitions-tendances/
Traitement de l’information

Grandes lois de
l’apprentissage
La loi de l'effet
Elle trouve son origine dans les travaux de Skinner.
Un comportement suivi d'une récompense sera associé
à la situation qui l'a déclenché.

La loi de l'exercice
Inspirée par les travaux de Hermann Ebbinghaus.
Plus un sujet se comporte d'une certaine façon
dans une situation donnée, plus l'association entre
cette situation et ce comportement sera renforcée.

10 Source : https://ergonomie-self.org/lergonomie/definitions-tendances/
Traitement de l’information

Les étapes du traitement de l’information


Input Réponse

Registre Reconnaissance Mémoire à court Mémoire à long

Sélectio
Filtre

d’information des formes terme terme


sensorielle

n
Modèle de Atkinson & Shiffrin(1968)

11
Traitement de l’information

Les étapes du traitement de l’information


Input Réponse

Registre Reconnaissance Mémoire à court Mémoire à long

Sélectio
Filtre

d’information des formes terme terme


sensorielle

n
Stockage bref d’informations sensorielles (environ 250 millisecondes).
Un registre par sens = 5 registres d’informationssensorielles.

Informations perdues si elles ne sont pas reconnues à l’étape suivante de Reconnaissance des formes.

12
Traitement de l’information

Les étapes du traitement de l’information


Input Réponse

Registre Reconnaissance Mémoire à court Mémoire à long

Sélectio
Filtre

d’information des formes terme terme


sensorielle

n
Reconnaissance des formes = classification des formes rencontrées dansl’environnement.
Comparaison des nouvelles formes à celles stockées en mémoire.

Si la forme est différente choix de la stocker en mémoire ou non.

13
Traitement de l’information

Les étapes du traitement de l’information


Input Réponse

Registre Reconnaissance Mémoire à court Mémoire à long

Sélectio
d’information des formes terme terme
Filtr
e

sensorielle

n
Attention = filtre entre le Registre d’information sensorielle et la Reconnaissance des formes.
Limiter la quantité d’informations à traiter à un moment donné.

14
Traitement de l’information

Les étapes du traitement de l’information


Input Réponse

Registre Reconnaissance Mémoire à court Mémoire à long

Sélectio
Filtre

d’information des formes terme terme


sensorielle

n
Attention = sélection entre la Reconnaissance des formes et la MCT.
Limiter la quantité d’informations stockée en mémoire.

15
Traitement de l’information

Les étapes du traitement de l’information


Input Réponse

Registre Reconnaissance Mémoire à court Mémoire à long

Sélectio
Filtre

d’information des formes terme terme


sensorielle

n
Mémoire à court terme ou MCT.
Limitée en durée et en capacité (quantité d’informations mémorisée).
Rôle important dans la prise de décision et la résolution de problème.

16
Traitement de l’information

Les étapes du traitement de l’information


Input Réponse

Registre Reconnaissance Mémoire à court Mémoire à long

Sélectio
Filtre

d’information des formes terme terme


sensorielle

n
Mémoire à long terme = MLT.
Pas de limitations de capacité ou dedurée.
2 processus principaux en MLT= stockage et rappel.

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Mémoire à court terme
ou mémoire de travail
Mémoire à court terme

Expérience
Vous avez quelques secondes pour mémoriser cette série de chiffres :

19
Mémoire à court terme

Expérience
Vous avez quelques secondes pour mémoriser cette série de chiffres :

58294682
19
Mémoire à court terme

Expérience
Maintenant, effectuez cette opération mentale :

20
Mémoire à court terme

Expérience
Maintenant, effectuez cette opération mentale :

(8+3)-(2+6)= ?
20
Mémoire à court terme

Expérience
Quelle était la série de chiffres ?

21
Mémoire à court terme

Expérience
Quelle était la série de chiffres ?

5
21
Mémoire à court terme

Expérience
Quelle était la série de chiffres ?

58
21
Mémoire à court terme

Expérience
Quelle était la série de chiffres ?

582
21
Mémoire à court terme

Expérience
Quelle était la série de chiffres ?

5829
21
Mémoire à court terme

Expérience
Quelle était la série de chiffres ?

58294
21
Mémoire à court terme

Expérience
Quelle était la série de chiffres ?

582946
21
Mémoire à court terme

Expérience
Quelle était la série de chiffres ?

5829468
21
Mémoire à court terme

Expérience
Quelle était la série de chiffres ?

58294682
21
Mémoire à court terme

MDT ou Mémoire de
travail
Similaire à la mémoirevive d’un ordinateur
C’est la capacité de retenir des informations à court
terme, quelques secondes ou quelques minutes,pour
réaliser des opérations mentales.

22
Mémoire à long terme

Modèles modulairesAtkinson & Shiffrin (1968)


Entrée Registres sensoriels Mémoire à court terme Mémoire à long terme
environnementale Visuel Mémoire de travail Mémoire stockée en
Auditif temporaire permanence
Haptique
Processus de contrôle
Répétition
Codage
Décisions

Stratégies de rappel

Réponse à la sortie

23
Mémoire à court terme

Modèles modulaires
Atkinson & Shiffrin
(1968)
MCT
Capacité et durée limitée (20’’ / 30’’).

MLT
Capacité illimitée, information stockée beaucoup plus
longtemps et nécessité d’un plus grand effort pour
intégrer une information.

24
Mémoire à court terme

Modèles modulaires
Atkinson & Shiffrin
(1968)
Fonctionnement
Mémoire sensorielle, MCT et MLTavec un fonctionnement
sériel et des durées de rétentionvariables.

Avantage
La MCT permet d’éviter la surcharge de la MLTpar des
informations non pertinentes pour l’individu en les
mémorisant de manière provisoire avantl’oubli.

25
Mémoire à court terme

Le phénomène d’oubli
MCT et oubli
Les chercheurs en psychologie cognitive ont essayé de
comprendre pourquoi certaines informations ne
peuvent être maintenues en mémoire à court terme.
Ils se sont particulièrement intéressés à la vitesse de
l’oubli.

Hypothèse
L’information en mémoire à court terme est perdue si
elle n’est pas répétée.

26
Mémoire à court terme

Expérience sur le
phénomène d’oubli
Tâche
Mémorisation et rappel de 3 consonnes après un délais
(3, 6, 9, 12, 15 et 18 sec après les lettres).

Consigne
comptez à rebours à partir de XXX juste après les 3
consonnes que vous entendrez puis, au signallumineux,
rappelez les lettres.

27
Mémoire à court terme

Expérience sur le
phénomène d’oubli
Résultats
La probabilité de rappel exact diminue fortement avec
le temps lorsque l’information n’est pas répétée pour
être maintenue en mémoire.
Elle diminue de moitié au bout de 2,5 secondes.
Elle est quasiment nulle au bout de 12 secondes.

28
Mémoire à courtterme
Détérioration vs. Interférence (Waugh & Norman, 1965)

Théorie de vs. Théorie de la


l’interférence détérioration
Le partage des capacités mnésiques entre les L’individu oublie l’information s’il ne se la répète pas
2 tâches crée une interférence, cause de l’oubli. même lorsqu’aucune autre tâche ne lui est confiée en
parallèle.

29
Mémoire à court terme

Capacité de la
mémoire à court terme
The magical number 7 (Miller)
Miller a découvert que les individus sont limités par le
nombre d’informations qu’ils peuvent maintenir actives en
mémoire.
Cette capacité limitée influence les performances dans
diverses tâches.

Empan mnésique
la plus longue séquence d’items dont un individupeut
immédiatement se rappeler à partir d’une séquence
d’items.

30
Mémoire à court terme

Capacité de la
mémoire à court terme
Entraînement et augmentation de la capacité de l’empan
La limite supérieure (9 items) peut être repoussée avec
l’expérience (différence entre novices et experts).

Les experts apprennent à mettre en place des stratégies de


mémorisation leur permettant de stocker une plus grande
quantité d’informations en MCT.

31
Mémoire à long terme

Mémoire de travail (Baddeley & Hitch, 1974)


Administrateur
central

Boucle Buffer Calepin


Systèmes fluides
phonologique épisodique visuo-spatial

Langage MLT « Sémantics visual » Systèmes cristallisés

32
Mémoire à court terme

Boucle phonologique
Effet de similitude phonique
Difficultés à rappeler des items avec des caractéristiques
phoniques similaires.

Effet de longueur des mots


Augmentation du nombre de syllabes diminuantla
probabilité de rappel et la vitesse de lecture.

Effet de suppression articulatoire


Perturbation du procédé d’ARV par une tâcheafférente,
maintien du sens du mot mais pas du motlittéral.

33
Mémoire à court terme

Calepin visuo-spatial
2 modules le composant
Un composant traitant les informations visuelles (mémoire
cache passive).
Un composant traitant les informations spatiales (scribe
intérieur actif).

Limite
Ce système ne peut pas stocker les informationsimagées.

34
La capacité dépend de la nature des informationsà
Capacité selon mémoriser

Baddeley & Hitch (1974) Leur étude tend à montrer qu’on peut mémoriser environ
7 mots et environ 4 pictogrammes.

35
Comment un travail aussi complexe que la compréhension
peut être élaboré dans un temps aussi court ?
Limites du modèle de
Baddeley & Hitch (1974)
Comment expliquer le fonctionnement des experts?

36
Mémoire à court terme

MdT à long terme


(Ericsson & Kintsch,
1995)
1ers travaux
Observations d’experts devant stocker un grand nombre
d’informations (médecins, garçons de café,etc.).

Heures
D’apprentissage et d’entraînement d’un échantillon
d’étudiants en psychologie.

37
Mémoire à court terme

Résultats de
l’expérience

Chiffres mémorisés et rappelés


Développement de stratégies d’encodage élaborées par
construction de structures de connaissances.
Ces structures permettent un encodage et une
récupération rapide de l’information en MLT.
Un seul indice nécessaire à l’activation de l’ensemble de la
structure.

38
Comment faciliter
la mémorisation?

39
Mémoire à court terme

Comment faciliter la
mémorisation ?
« Chunks »
En regroupant les informations en “morceaux”
ou “chunks”.

40
Mémoire à court terme

Comment faciliter la
mémorisation ?
Jouer avec les types de contenus
En liant les objets à quelque chose de connu.

41
Mémoire à court terme

Comment faciliter la
mémorisation ?
En faisant attention à la quantitéd’information
En évitant les distracteurs.
En évitant de solliciter la mémoire.

42
Mémoire à long terme
Mémoire à long terme

Différents types de mémoire


à longterme
Mémoire épisodique
Mémoire des évènements spécifiques incluant quand et où ils sesont
déroulés (mémoire des souvenirs).

Mémoire sémantique
Mémoire des savoirs généraux qui ne sont pas associés à un contexte
particulier (mémoire des connaissances).

Mémoire procédurale
Mémoire des compétences, des actions et des savoirs opérationnels.
La mémoire procédurale est sujette au processus d’automatisation.

44
Comment l’information
passe-t-elle
de la MCT à la MLT ?

45
Mémoire à long terme

Modèles modulairesAtkinson & Shiffrin (1968)


Entrée Registres sensoriels Mémoire à court terme Mémoire à long terme

environnementale Visuel Mémoire de travail Mémoire stockée en


Auditif temporaire permanence
Haptique
Processus de contrôle
Répétition
Codage
Décisions

Stratégies de rappel

Réponse à la sortie

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Mémoire à long terme

Les stratégies selon Atkinson-Shiffrin

1 2 3
Création d’une image
Répétition Codage
Répétition de l’information Replacer l’information à mentale
jusqu’à son apprentissage. rappeler dans un autre Fabriquer mentalement
contexte facilitant sa une image pour mémoriser
récupération (moyens de l’information verbale.
mnémotechniques).

47
Mémoire à long terme

Répétition & effet de


position sérielle
Effet de position sérielle
Capacité à se remémorer plus facilement les mots de
début et fin de liste plutôt que du milieu.

Effet de primauté
Meilleur rappel des mots du début deliste.

Effet de récence
Meilleur rappel des mots de fin de liste.
L’effet de récence peut s’expliquer par la présence des
derniers éléments en MCT.

48
Mémoire à long terme

Effets de récence et de primauté


Exploiter les effets de positionsérielle
Mettre les informations que l’on souhaite mettre en avant au début et à la fin d’une liste.

49
La profondeur de traitement
La profondeur de traitement

Stockage de
l’information en MLT
Code mnémonique
Représentation utilisée pour stocker une information
en mémoire (visuelles, acoustiques, associations
basées sur le sens, etc.).

Lien entre représentation et stimulus


Les représentations utilisées dépendent fortement du
type de stimuli.

51
Théorie de la Différentes stratégies pour mémoriser l’information plus
ou moins efficaces.
profondeur de Plus la stratégie est élaborée, meilleure est la
traitement mémorisation.

52
La profondeur de traitement

Théorie de Craik & Lockhart (1972)

1 2 3
Niveau sensoriel MCT MLT
Code mnémonique fragile Code plus solide et vitessede Code mnémonique le plus
Stockage des détérioration intermédiaire solide
caractéristiques physiques Stimulus identifié et nommé Sens donné au stimulus par
d’un stimulus uniquement le système

53
La profondeur de traitement

Principes de profondeur
de traitement
Application des principes de profondeur detraitement
L’ajout d’images et de questions aide à la construction des
connaissances en mémoire.

54 Source : Schéma issu de Universal Principles of Design de Lidwell, Hloden & Butler
La représentation
des connaissances
Les images
mentales

56
Les images mentales

Principes de base
des images mentales
Définition
L’information est retenue sous forme visuelle (image,
schéma, etc.).

Balayage visuel
Déplacement de l’attention dans une image mentale
identique à celui effectué dans l’environnement visuel.

Rotation mentale
Capacité à modifier l’orientation de lareprésentation
mentale.

57
Les images mentales

La mémoire des images(Shepard,


1967)
Hypothèse
La précision de la reconnaissance d’éléments visuels est très grande.

Images àregarder et retenir pour l’expérience.


Les participants avaient autant de temps qu’ils le désiraient pour passer les images en revue.
Ils devaient ensuite passer un test de reconnaissance par paires d’images (une vue + une nouvelle),
2h et une semaine après l’apprentissage.

58
Les images mentales

Résultats de l’expérience

Heures après
La quasi totalité des images est reconnue.

Semaine après
87% des images sontreconnues.

59
Les images mentales

Théorie du double
codage (Paivio, 1975)
Postulat
Meilleure mémorisation lorsque l’information est
représentée à la fois par une représentation visuelle
et par une représentation verbale.

Exemple
Application à un service de prêtbancaire.

60
La catégorisation

61
La catégorisation

La catégorisation
(Bruner, Goodnow &
Austin, 1956)
Intérêts de la catégorisation
Réduire la complexité de l’environnement.

Identifier les objets dans notre environnement.

Réduire le besoin d’un apprentissage continuel.

Décider de l’actionappropriée..

62
La catégorisation

Modèle du réseauhiérarchique
Niveau
Sites internet
supérieur

Niveau
Réseaux sociaux E-commerce Actualités
de base

Subordonnées

63
La catégorisation

Modèle du réseauhiérarchique
Niveau
Sites internet
supérieur

Niveau
Réseaux sociaux E-commerce Actualités
de base

Subordonnées Vente de séjours Vente de vêtements Vente de services

63
L’organisation
sémantique

64
La représentation des connaissances

L’organisation
sémantique
Donner du sens à chaque catégorie
Chaque catégorie contient un certain nombre de
caractéristiques partagées par les membres de
la catégorie.

Lorsque nous rencontrons une nouvelle forme


dans l’environnement, nous la comparons à ces
caractéristiques pour la catégoriser.

65
La représentation des connaissances

Modèle du réseauhiérarchique
Sites internet
Niveau Accessible sur PC, tablette, smartphone
supérieur
Via un browser

Réseaux sociaux E-commerce Actualités


Niveau
Panier
de base
Produits avec prix

Subordonnées

66
La représentation des connaissances

Modèle du réseauhiérarchique
Sites internet
Niveau Accessible sur PC, tablette, smartphone
supérieur
Via un browser

Réseaux sociaux E-commerce Actualités


Niveau
Panier
de base
Produits avec prix

Vente de séjours Vente de vêtements Vente de services


Dates d’arrivée et de départ Taille Description du services
Subordonnées Destination Matière Options
Couleur

66
La représentation des connaissances

Modèle des scripts


(Schank etAbelson,
1977)
Qu’est-ce qu’un script ?
Stockage de la structure temporelle d’un évènementou
d’une action.

Les scripts créent des attentes sur le déroulementdes


évènements
Le problème survient lorsque la séquence ne
respecte pas l’ordre attendu.

67
Comment appliquer
ces principes à l’UX ?

68
La représentation des connaissances

Five hat racks


Principe
Il existe un nombre limité de manièresd’organiser
l’information :

• catégorie,

• temps,

• lieu,

• ordre alphabétique,

• continuum.

69 ©2019 Idean Proprietary and confidential


La représentation des connaissances

Five hat racks


Catégorie
Utiliser cette stratégie lorsque des éléments possèdent
des caractéristiques communes ou lorsque lesutilisateurs
chercheront naturellement l’information par catégories.

70
La représentation des connaissances

Five hat racks


Temps
Privilégier cette stratégie lorsque la notion de temps est le
facteur le plus important.

71
La représentation des connaissances

Five hat racks


Lieu
Privilégier cette stratégie lorsque l’orientation est le facteur
le plus important ou lorsque l’information est fortement
reliée à une zone géographique.

72
La représentation des connaissances

Five hat racks


Ordre alphabétique
Utiliser cette stratégie lorsque les éléments sont organisés
en liste ou lorsqu’aucune autre stratégie ne peut être
appliquée.

73
La représentation des connaissances

Five hat racks


Continuum
Utiliser cette stratégie lorsque des éléments peuvent être
comparés selon une caractéristique commune, lorsqu’il y
a une notion de classement.

74
Conclusion:
Chaque individua
ses propres modèles mentaux,
sa propre profondeur de traitement,
ses propres classifications,
ses propres codesmnémoniques.
75
Quelques notionsclés
liées à la mémoire et à la
construction desconnaissances
Quelques notions clés liées à la mémoire et à la construction
des connaissances

Design et modèle
mental
Exemple du four et du thermostat
Mêmes interfaces mais différents modèles opératoires.

• Thermostat :
Tourner la molette pour définir la température à partir
de laquelle le chauffage sedéclenche.

• Four :
Tourner la molette pour augmenter la température.

77 Source : Extrait de Psychology for designers de Joe Leech


Quelques notions clés liées à la mémoire et à la construction
des connaissances

Choix des couleurs


Symbolique
Selon les individus et selon les cultures, la valeur et le
sens associés aux couleurs peuvent être différents.
Vérifier le sens des couleurs selon la population-
cible d’utilisateurs.

78
Quelques notions clés liées à la mémoire et à la construction
des connaissances

Reconnaissance plutôt
que rappel
Il est plus facile de reconnaître un item que de s’en souvenir
Exemple du code promo.

79
Quelques notions clés liées à la mémoire et à la construction
des connaissances

Reconnaissance plutôt
que rappel
Il est plus facile de reconnaître un item que de s’en souvenir
Exemple du code promo.

79
Quels impacts
pour un UX Designer ?
Designer en tenantcompte
des représentations
mentales

81
Quels impacts pour un UX Designer ?

Des méthodologies
pour évaluer les
modèles mentaux
Tri de cartes
Tri de fonctionnalités, features, concepts, etc., permettant de
voir quelles catégories les utilisateurs construisent et ce qu’il
intègrent dans ces catégories.

82
Quels impacts pour un UX Designer ?

Des méthodologies
pour évaluer les
modèles mentaux
Test d’arborescence
Souvent utilisé suite à un tri de cartes ayant permis une
première ébauche d’architecture.
Permet d’évaluer si l’architecture imaginée correspond
bien aux modèles mentaux des utilisateurs.

83
Quels impacts pour un UX Designer ?

Des méthodologies
pour évaluer les
modèles mentaux
Tests utilisateurs et entretiens
Les retours utilisateurs obtenus en tests utilisateurs ou
entretiens sont souvent un bon indicateur de lamanière
dont la pensée se structure (ex : regardez notamment
les références utilisées et les attentes).

84
Mise enpratique
Mise en pratique

Travail en groupe (3à


4 personnes)
Imaginez devoir travailler à la refonte UX du site
lutinuserlab.fr

L’objectif de l’exercice est de constituer un dossier pour


défendre vos convictions sur la refonte UX du site
comme vous seriez amenés à le faire en internecomme
en externe.

Temps

Reste de la journée

86
Mise en pratique

Travail en groupe (3 à 4
personnes)
Utilisez les concepts vus en coursaujourd’hui.

Quelles lois et best practices pourraient être appliquées


afin d’alléger la charge cognitive ?
Lesquelles sont bien appliquées ? Lesquelles sont mal
appliquées ?

Citez les sources d’où proviennent les lois et best practices


que vous évoquerez.

87
Mise en pratique

Constitution du dossier
Le dossier doit être semblable à ce que vous fourniriez à
un client.
Attention donc à la structure du dossier :

• Rappel du contexte et de laméthodologie


appliquée,

• Synthèse des résultats,

• Présentation des concepts évoqués,

• Analyse détaillée, recommandations et solutions


proposées (wireframes), annexes (ex : sources et
références).

88
Mise en pratique

Evaluation du dossier
Le dossier est noté sur les éléments suivants:

• Qualité rédactionnelle (présentation,orthographe,


langage, structuration, etc.) : note sur 4

• Méthodologie appliquée (raisonnement,explication


sur les choix méthodologiques, application des
règles de l'audit, citation des sourcesutilisées,
etc.) : note sur 4

• Rapport (qualité de l'analyse, compréhension et


maîtrise des concepts vus en cours, qualité des
solutions proposées, argumentation, etc.) : note sur
12

89
Merci!

Stay in touch

Valeo and LUTIN


Hamid Bessaa
UX Lead Innovation and Research
Hamid.bessaa@valeo.com
www.linkedin.com/in/hamidbessaa/

138

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