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Si Baudelaire est aujourd’hui considéré comme l’un des plus grands poètes du XIXème

siècle français, il ne jouissait pas d’une semblable réputation à son époque, comme le
montre cette remarque de Gustave Bourdin, critique littéraire au journal le Figaro qui dit
que dans la poésie de Baudelaire, « l’odieux y côtoie l’ignoble ».
Cette critique très violente, nous montre donc que Baudelaire n’était pas apprécié de tous,
on l’a même accusé d’avoir été un poète décadent. A première vue, cette critique nous fait
immédiatement penser au célèbre poèmes des Fleurs du Mal, « Une Charogne ».
En effet, Baudelaire inspiré par une charogne en décomposition qu’il découvre alors qu’il se
promène avec une femme, écrit ce poème où en effet, ce qu’il décrit est abjecte d’autant
qu’il dit à sa fiancée que bientôt elle ressemblera à cette charogne. (« Et pourtant vous serez
semblable à cette ordure,»)

Toutefois, lorsqu’on se plonge dans Les Fleurs du Mal on peut apprécier l’évocation de
l’idéal de beauté comme par exemple dans « l’Hymne à la Beauté » mais aussi dans « A
une Passante », de l’ idéal amoureux, nous pensons particulièrement à « l’Invitation au
Voyage » (« aimer à loisir/aimer et mourir »).

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