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Cet article ne s'appuie pas, ou pas assez, sur des sources secondaires ou
tertiaires
Pour améliorer la vérifiabilit é de l'art icle ainsi que son int érêt encyclopédique, merci de
cit er les sources primaires à t ravers l'analyse qu'en ont fait e des sources secondaires
indiquées par des not es de bas de page (modifier l'art icle (ht t ps://fr.wikipedia.org/w/inde
x.php?t it le=Art _ cont emporain&act ion=edit ) ).
Cet article peut contenir un travail inédit ou des déclarations non vérifiées
Vous pouvez aider en ajout ant des références ou en supprimant le cont enu inédit . Voir
la page de discussion pour plus de dét ails.
L'art contemporain désigne — de façon générale et globale — l'ensemble des œuvres
produit es depuis 1945 à nos jours, et ce quels qu'en soient le st yle et la prat ique est hét ique
mais principalement dans le champ des art s plast iques. Dans cet t e classificat ion, l'art
cont emporain succède à l'art moderne (1850-1945).
Art & Language, Untitled Painting, 1965, Courtesy Tate Modern.
Cet t e désignat ion s'applique également aux musées, inst it ut ions, galeries, foires, salons,
biennales mont rant les œuvres de cet t e période.
On parle aussi d'art cont emporain pour désigner — par convent ion — l'art des années 1960 et
d'après. Le pop art marquerait , de ce fait , une rupt ure par rapport à l'art moderne [1]. Une aut re
convent ion exist e, en juillet 2010, le direct eur du Cent re de Recherches de Philosophie
Européenne de l'Universit é de Kingst on à Londres, Peter Osborne donne une conférence à la
Fondation Antonio Ratti et lance une polémique en annonçant que « l'Art Cont emporain est
post -Concept uel » [2].
En France, l'expression « art cont emporain » est aussi ut ilisée — avec un sens plus rest reint —
pour désigner les prat iques est hét iques et réalisat ions d'art ist es revendiquant « une avancée
dans la progression des avant -gardes » [3] et une t ransgression des front ières ent re les
domaines art ist iques (dépassant la front ière de ce que le sens commun considère comme
ét ant de l'art , c'est -à-dire les art s plast iques, en expériment ant le t héât re, le cinéma, la vidéo,
la lit t érat ure…)[4], ou une t ransgression des « front ières de l'art t elles que les conçoivent l'art
moderne et l'art classique » [5].
Définition
La not ion de « cont emporanéit é » est d’abord une not ion hist orique. Selon cet t e approche, la
période cont emporaine commencerait à part ir de 1945[6], avec la fin de la Seconde Guerre
mondiale et , par commodit é, la plupart des ét udes t rait ent de la période qui début e en 1945
et va jusqu'à aujourd'hui.
Salle Andy Warhol, Hamburger Bahnhof Museum für Gegenwart, Berlin.
« Cont emporanéit é » signifie aussi « simult anéit é ». Est cont emporain ce qui est dans la même
période. Le « cont emporain » serait donc la manière qui se fait aujourd'hui. Appliquée à l'art ,
cet t e not ion revêt une spécificit é est hét ique qui peut devenir polémique, puisque les act eurs
n’ont pas la dist ance nécessaire pour effect ivement apprécier les œuvres. La désignat ion
« art cont emporain » ne doit donc pas uniquement êt re prise de façon chronologique, car
t out es les product ions cont emporaines n'appart iennent pas à la démarche cont emporaine, ni
ne se revendiquent comme t elles.
De nouvelles références permet t ent de définir ce qu'est la mét hode cont emporaine. Une des
premières est la t ransgression vis-à-vis de l'époque ant érieure ; ainsi la not ion d'« art
cont emporain » voudrait affirmer son indépendance non seulement par rapport à la not ion
d'art s dit s « classiques », par rapport aux « beaux-art s » et à ses cat égories (peint ure,
sculpt ure, et c.), mais aussi par rapport à la not ion de manière « moderne ». La manière
cont emporaine possède donc en elle-même des exclusions. Elle s’inscrit dans la suit e de
l’« art moderne » et voudrait met t re, en quelque sort e, fin à celle-ci.
De surcroît , l'expression « manière cont emporaine » est aujourd'hui ut ilisée pour des art ist es
encore vivant s et act ifs ou pouvant encore l'êt re, ce qui dans ce cas placerait l'origine de la
mét hode cont emporaine dans les années 1960, avec le pop art , l'art concept uel, Fluxus, les
happenings ou l'art vidéo. C'est avec ces courant s art ist iques que prendrait fin la période de
l'art moderne et la t héorie de Clement Greenberg qui la définissait comme la recherche de la
spécificit é de la t echnique.
F.I.U., Joseph Beuys, Difesa della Natura, 1983[7] .
Dans cet t e recherche permanent e d'une définit ion de la cont emporanéit é, la crit ique d'art et
les inst it ut ions jouent un rôle import ant . Ainsi sont généralement exclues de la démarche
cont emporaine « labellisée » les formes d'art dont les problémat iques ne reflèt ent pas les
t endances promues par la crit ique « cont emporaine ».
D'un point de vue géographique, à part ir des grandes places art ist iques médiat isées,
essent iellement occident ales (Paris, Londres, New York), et avec la chut e du mur de Berlin, en
1989, puis la mont ée en puissance de la Chine à cet t e même époque, la planèt e de l'art
cont emporain s'est mondialisée, l'Afrique et l'Amérique lat ine n'échappant pas à cet t e
progression.
Pour Anne Cauquelin en 1992, les crit ères qui caract érisent l'art cont emporain ne sont ni
uniquement liés à l'époque de product ion, ni au cont enu des œuvres (formes, références,
mat ériaux), mais devraient êt re cherchés au-delà du pan art ist ique, dans la sociopolit ique, les
t hémat iques philosophiques et dans une économie mondialisée [8].
Marc Jimenez parle en 2005 d'« indéfinit ion » de l'art créée par l'art cont emporain, liée à la
« dé-définit ion de l'art » ident ifiée par Harold Rosenberg, et laissant aux crit iques d'art le soin
de délimit er art et non-art [9].
L'apparit ion de la phot ographie a exercé une influence sur de nombreux art ist es dès le
xixe siècle, t el que Degas et permis de donner naissance à l'art moderne. L'art n'a plus
uniquement pour fonct ion import ant e de représent er fidèlement le réel, la phot ographie est
mieux à même de le faire, l'art peut désormais s'essayer à d'aut res formes, casser les canons
de la beaut é, et proposer des expériment at ions nouvelles et des idées concept uelles.
Francis Picabia, Portrait d'Agnès E. Meyer ou Portrait d'une jeune fille Américaine dans l'état de nudité, 1915.
L'art cont emporain a pour fondement les expériment at ions de l'art moderne (début
xxe siècle), et not amment le désir de sort ir l'art des lieux t radit ionnels et inst it ut ionnels. En
ce sens, l'art perd peu à peu de sa fonct ionnalit é représent at ive. La créat ion cont emporaine
demeure un miroir pour une réalit é baignée des conflit s et des prises de pouvoir
qu’occasionnent ces at t aques cont re la rat ionalit é. L'art reflèt e les crises de la sociét é et
demeure le lieu d'expression des valeurs. Les rapport s de l’art à l’hist oire ne s’évaluent ni
qualit at ivement ni quant it at ivement , mais ils débouchent sur une concept ion plus
inst it ut ionnelle de l'art : collect ionneurs, sièges sociaux, galeries, musées, et c. pour s'ouvrir à
un plus large public. Cependant , les act eurs de l'art moderne dans leur volont é d'exprimer leur
opinion art ist ique hors des cadres inst it ut ionnels pour s'adresser au public, rest ent liés aux
inst it ut ions ; leur démarche ét ait de s'opposer à une idéologie (Heart field envers le nazisme)
ou au cont raire de part iciper à la propagat ion d'une pensée polit ique.
Malgré la fin des idéologies imposées dans l'art moderne, les art ist es act uels reprennent cet
hérit age à leur compt e en exprimant leur engagement profond par rapport aux inst it ut ions.
Not amment , lorsque leur sensibilit é y est pert urbée.
Aujourd'hui, l'art cont emporain subit le déclin des idéologies du moderne (dans les années
1960, puis à part ir de 1990 avec la chut e du communisme). Il se fonde sur de nouveaux
comport ement s : renouveau st ylist ique, brassages art ist iques, origines diverses, art s
t echnologiques (accès à la puissance mat hémat ique des ordinat eurs et ergonomie des
logiciels), mode d'approche de la réalit é. Les t echnologies ont t oujours apport é des out ils à
l'art . Aujourd'hui, l'art ist e s'en sert comme d'un inst rument de médiat isat ion, et en invent e de
nouveaux. Il se base sur la cult ure hist orique, répert oriée; lit , visit e, comprend, cherche, se
spécialise, focalise son sujet et dépasse ce qui a ét é fait . Il prend posit ion parfois, se veut
démonst rat if ou choquant , en t out cas il cherche la médiat isat ion.
Pour Anne Cauquelin, dès les années 1910, Marcel Duchamp met à nu le fut ur fonct ionnement
en réseau de l'art cont emporain, avec la spéculat ion sur la valeur de l'exposit ion sur un objet
qui peut êt re simplement un objet manufact uré (ready-made)[10].
L'exposit ion Quand les attitudes deviennent forme, en 1969, a un rôle pivot dans le passage de
l'art moderne à l'art cont emporain[11].
La différence ent re art moderne et art cont emporain n'est pas clairement fait e et , en France,
le musée nat ional d'art moderne ne fait pas, à la fin du xxe siècle, la différence dans ses
collect ions[11]. L'expression « art cont emporain » est forgée par les conservat eurs de musée,
et il pourrait s'agir de l'art qui modifie leur fonct ion et leur façon de t ravailler, quit t e à la rendre
plus difficile [11]. Pour Cat herine Millet , l'art cont emporain est réellement « cont emporain » au
sens où il est en phase avec son époque, alors que l'art moderne ét ait en rupt ure [11].
Pour Anne Cauquelin, le passage de l'art moderne à l'art cont emporain est aussi celui d'un
syst ème de consommat ion à un syst ème de communicat ion, où les act eurs du réseau en sont
aussi les gest ionnaires, et où le public n'a plus qu'un rôle d'approbat ion et de consommat ion
passives[12].
La pensée post modernist e a formulé la plupart des problémat iques inhérent es à l'art
cont emporain, affranchi des courant s idéologiques (communisme et capit alisme), sans
t out efois empêcher des art ist es engagés de crit iquer les abus polit iques ou idéologiques.
En France, la créat ion des facult és d'art s plast iques const it ue une base de cont est at ion de
l'enseignement académique des beaux-art s ; des mat ières aut refois ét rangères au champ de
l'enseignement de l'art , sociologie, et hnologie, est hét ique et aut res, orient ent la recherche
art ist ique au diapason de ses évolut ions récent es.
À la recherche formelle du beau succèdent des voies de recherche est hét iques nouvelles,
dont les plus radicales, art concept uel, minimalisme, performance, art corporel, modifient
durablement la significat ion et la percept ion de l'art , qui s'orient e parfois dans des voies à
première vue hermét iques aux non-init iés.
Cert ains courant s, t els les nouveaux réalist es, la figurat ion libre et la t rans-avant -garde, ainsi
que cert ains francs-t ireurs, ne quit t ent t out efois pas les médiums classiques, t out en
modifiant radicalement leurs démarches créat ives.
L'éclat ement des t ypes de médium (la peint ure est souvent délaissée au profit d'inst allat ions,
de performances ou aut res) et du cont enu des œuvres modifie en profondeur les réseaux de
médiat ion d'art ; à de nouvelles galeries s'ajout ent des cont ext es d'exposit ion nouveaux et
l'apparit ion de nouveaux médiums de diffusion.
À Paris, le Salon Comparaisons, au Musée d'art moderne de la ville de Paris, const it ue dès
1954, le point de rencont re de t ous les exposant s de ces courant s, confront és, dans le même
espace, aux peint res figurat ifs et abst rait s de la peint ure sur chevalet .
À part ir des années 1980, les art s à fort e composant e « t echnologique » font leur apparit ion,
avec l'art vidéo, l'est hét ique de la communicat ion, l'art informat ique puis, par la suit e, l'art
numérique, le bio-art , et c. La list e est non exhaust ive et suit de t rès près les avancées de la
recherche indust rielle.
Dans les années 1990, l'art cont emporain occident al a accordé son « label » à de nombreux
art ist es issus des pays dit s « en voie de développement », à peu près absent s aut refois. Les
paradigmes de la globalisat ion et la pert e des repères spat io-t emporels classiques ont
valorisé les modes d'approche personnels, ou les composant es biographiques, sociologiques,
voire religieuses, sont valorisées au sein des démarches de t ravail.
La communicat ion liée à l'int ernet joue un rôle de plus en plus import ant dans la récept ion et
la médiat ion de l'art cont emporain, en amont des exposit ions elles-mêmes, qui int ègrent de
plus en plus les st ruct ures de médiat ion ét at iques. Elle donne la place à des « conseillers en
art cont emporain » (en anglais The Contemporary Art Consultants), qui conseillent
grat uit ement sur les valeurs à venir. Les changement s survenus au sein des pays les plus
développés (not amment la part grandissant e du t ert iaire) ont suscit é un besoin de plus en
plus généralisé d'art , ce qui ne rend pas la t âche des art ist es, crise oblige, plus facile pour
aut ant .
L'art cont emporain, souvent obscur et provocant aux yeux du grand public, est considéré bien
souvent comme l'émanat ion d'un art officiel. Il est cependant aujourd'hui bien plus accept é et
répandu qu'auparavant ; un déferlement de t ravaux de qualit és inégales le rend dérout ant et
requiert le plus souvent un invest issement personnel de la part du public (voir Les t héories
modernes de l'art ).
Cot ées sur l'int ernet , les œuvres d'art cont emporain sont aussi une manne financière
pot ent ielle, qui n'excluent pas les effet s de mode au dét riment des t ravaux réellement
originaux.
En plus des médiums classiques (peint ure à l'huile, past el, sanguine, bronze, marbre, et c.), l'art
cont emporain est part iculièrement friand de médiums nouveaux, voire de « non médiums ».
Not amment , la vocat ion éphémère ou « en cours » de nombre d'œuvres quest ionne la not ion
même de médium, qui devient souvent un simple vect eur de médiat ion plut ôt qu'un support
st able. Cela rejoint la mut at ion des support s d'informat ion ent amée dans les années 1980, qui
se démat érialisent progressivement au profit d'une logique de « relat ion » :
Déchet s (Un petit déjeuner de Daniel Spoerri), mat ériaux divers (bét on, t erre, sable,
et c.)
Logiciels informat iques (Art & Language The Cybernetic Art Work that Nobody broke)[15]
Net .art
Cert ains médiums, comme la phot ographie — qui devient « plast icienne » (Joel-Pet er Wit kin)
— le cinéma — qui devient « expériment al » (série des Cremaster de Mat t hew Barney) — ont
acquis le st at ut d'art à part ent ière (au même t it re que la peint ure, la sculpt ure ou la musique),
et const it uent aujourd'hui des cat égories aut onomes.
La not ion d'art mult imédia, largement remise en cause aujourd'hui, int erroge le st at ut d'œuvres
issues d'inst allat ions, de performances souvent mêlées, t els qu'elles sont apparues dans les
années 1950.
Une réorganisat ion et une clarificat ion du cont enu sont nécessaires. ou discut ez des point s
à améliorer.
La pert inence de cet t e sect ion est remise en cause. Considérez son cont enu avec
précaut ion. ou discut ez-en. (février 2021)
Les crit iques de l'art cont emporain commencent dans les années 1990. En 1991 Marc
Fumaroli crit ique l'inst it ut ionnalisat ion de l'art dans L'État culturel : une religion moderne. Jean
Clair publie La Responsabilité de l’artiste en 1997. Aude de Kerros, L'Imposture de l'Art
contemporain en 2015. Aux Ét at s-Unis, Michelle Marder Kamhi publie en 2014 Who Says That's
Art ? (Qui dit que c'est de l'art ?) …Les crit iques sont dirigées à part ir de différent s point s de
vue : absence de fondement est hét ique, inst it ut ionnalisat ion à out rance, pert e de t out
repère, logorrhée, ut ilisat ion nefast e dans les t rait ement s medicaux, dét ournement de l'art en
divert issement …
Les cinq ext rait s ci-dessous résument l'essent iel des crit iques formulées à l'égard de l'art dit
« cont emporain » :
la vision pamphlét aire de Jean Monneret , qui y voit essent iellement un art d'Ét at sout enu
par des fonct ionnaires irresponsables dilapidant l'argent du cont ribuable ;
l'analyse de Philippe Lejeune, qui va jusqu'au bout de la dialect ique des t enant s de l'art
cont emporain en démont rant leur négat ion de l'idée de beaut é ;
Fred Forest qui est passé à l'act e pour défendre des convict ions proches de celles de Jean
Monneret en at t aquant l'Ét at devant les t ribunaux administ rat ifs ;
Le plast icien Daniel Buren const at e la faillit e de la pensée dans l'art cont emporain d'un art
vide de sens ;
Franck Lepage: au fil de ses "conférences gest iculées" int it ulées Incultures 1 et 2 il ret race
cert aines évolut ions et cont roverses aut our de l'art et de la cult ure dans la France depuis
1945. Dans cet t e perspect ive, l'art cont emporain est présent ée comme un out il de
dépolit isat ion et d'abêt issement des masses ainsi qu'une niche financière. Il se réfère en
part iculier à l'ouvrage Qui mène la danse ? La CIA et la Guerre froide culturelle (Who Paid the
Piper?: CIA and the Cultural Cold War) de Frances St onor Saunders qui décrit comment les
Et at s-Unis CIA ont promu la personnalit é créat ive de l'art ist e au dét riment d'oeuvres
désormais formellement vidées de t out e subst ance polit ique, sociale ou ét hique.
le jeune philosophe Benjamin Olivennes déconst ruit les fausses valeurs pour mieux célébrer
les « vrais » art ist es.
Jean Monneret
Dans le cat alogue raisonné du Salon des indépendant s de 1999, le président du Salon, Jean
Monneret , lance un violent pamphlet cont re la définit ion convenue de l'art cont emporain,
après avoir longuement crit iqué les fonct ionnaires qui régissent l'enseignement des art s
plast iques et le choix des œuvres achet ées par l'Ét at et les collect ivit és locales (p. 51) :
Or, l'État veut faire croire au public qu'il n'y a qu'un art digne
d'intérêt, l'art dit “contemporain”, c'est-à-dire l'art d'État. Comme si
l'installation, la performance ou l'art inculte – pour peu que la
légende qui l'accompagne relève de la logorrhée – soient, à eux
seuls, la suite historique, linéaire, indiscutable de la tradition
artistique. Il est vrai qu'en art dit “contemporain”, moins il y a à
voir, plus il y a à dire ! Dans une exposition d'art contemporain, une
gaine d'aération, le matériel de secours ou le carrelage des
sanitaires se confondent souvent avec les œuvres présentées. La
question alors est, où est l'œuvre ? Tant l'harmonie est parfaite
entre le contenant et le contenu.
Philippe Lejeune
Dans le rapport moral de Taylor de juillet 2006 (p. 6 et 7), revue de la fondat ion du baron
Taylor, le vice-président , le peint re et journalist e Philippe Lejeune, dist ingue la not ion de
beaux-art s de celle d'art cont emporain.
Fred Forest
Après son procès[16] cont re le MNAM (cent re Georges-Pompidou), Fred Forest écrit en
dernière de couvert ure de son livre Fonctionnement et dysfonctionnements de l'art
contemporain[17] :
Daniel Buren
En sept embre 2011, Daniel Buren dans la revue L'Œil const at e, au cours d'un long int erview[18],
l'incapacit é, la confusion et la faillit e de l'expression « art cont emporain » :
Benjamin Olivennes
En janvier 2021, Benjamin Olivennes publie un essai, L'Autre Art contemporain, en forme de
cont re-hist oire de l'art et de manuel de résist ance au conformisme. Ce pet it livre ent end
fournir un manuel de résist ance au discours sur l’art cont emporain. Ce dernier fonde son
emprise sur une vision myt hifiée de l’hist oire de l’art : le xxe siècle aurait ét é avant t out le
siècle des avant -gardes, chacune ayant ét é plus loin que la précédent e dans la remise en
cause de not ions comme la figurat ion, la beaut é, et même l’œuvre. Or non seulement ces
not ions anciennes ont cont inué d’exist er dans les art s dit s mineurs, mais surt out , il y a eu un
aut re xxe siècle art ist ique, une t radit ion de peint ure qui s’est obst inée à représent er la réalit é
et qui réémerge au début des années 2020, de Bonnard à Balt hus, de Morandi à Hopper, de
Giacomet t i à Lucian Freud. Cet essai infirme le marché de l'art cont emporain[20].
Ksenia Milicevic
Au 4e Congrès mondial sur la Résilience organisé par Resilio (Associat ion int ernat ionale pour la
promot ion et la diffusion de la recherche sur la résilience) en part enariat avec l’universit é Aix-
Marseille [21], dans son int ervent ion sur la résilience en art , Quelle Art Thérapie pour la
résilience, Ksenia Milicevic souligne :
L'art cont emporain se caract ériserait not amment par une course à la nouveaut é, avec un t rès
grand nombre de mouvement s et une évolut ion du concept moderne d'avant -garde [12].
Aut omat isme : Paul-Émile Borduas, Jean-Paul Riopelle, Fernand Leduc, Pierre Gauvreau,
Marcelle Ferron, Marcel Barbeau, Jean-Paul Mousseau
Figurat ion européenne : Francis Bacon, Albert o Giacomet t i, René Iché, Marino Marini, Henry
Moore, Roger Somville
Let t risme : Isidore Isou, Gabriel Pomerand, Maurice Lemaît re, Roland Sabat ier, Gérard-
Philippe Brout in .
Non figurat ion - Jean Bazaine, Maurice Est ève, Jean Le Moal, Alfred Manessier, Jean
Dubuffet
Années 1950
Abst ract ion lyrique Expressionnisme abst rait
Années 1960
Abst ract ion lyrique Groupe ZERO
BMPT Mono-ha
Années 1970
Art ASCII Holographie
Années 1980
Appropriat ion Art t élémat ique
Néo-pop
Années 1990
Art corporel Int ervent ion art ist ique
Est hét ique relat ionnelle Young Brit ish Art ist s
Années 2000
Alt ermodern (en) Réalisme cynique (en)
Art VJ Superflat
Réalisme classique (en)
Années 2010
Art Résilience
Body Act ion-Paint ing
Cyberart
Histoire
Aux États-Unis
Cet t e sect ion est vide, insuffisamment dét aillée ou incomplèt e. Vot re aide est la bienvenue !
Comment faire ?
La vent e aux enchères de la collect ion Scull en 1973 marque un t ournant en mont rant que la
collect ion d’œuvres d'art n'est pas seulement un loisir de luxe mais aussi une source de
profit s[23]. Cet t e vent e encourage la publicat ion du prix des œuvres et la mise en place d'un
marché de l'art vivace aux Ét at s-Unis[23]. Des achat s fréquent s et import ant s par des
collect ionneurs individuels fort unés ent raînent une suit e de records de prix, de plus en plus
fréquent s jusque dans les années 2010 au moins[23].
En Allemagne
Au Royaume-Uni
L'art cont emporain brit annique prend de l'ampleur au cours des libérales années 1980, avec la
générat ion des Young Brit ish Art ist s (YBA) et des figures provocat rices comme Damien Hirst ,
Tracey Emin et Sarah Lucas[26]. Le collect ionneur et homme d'affaires Charles Saat chi fait
beaucoup pour la promot ion des YBA, dont les prix des œuvres at t eignent aux enchères ceux
des œuvres américaines[26]. Londres devient une ville majeure de l'art cont emporain, ce qui se
t raduit not amment par l'ouvert ure de la Tat e Modern, pendant que l'Allemagne se ret rouve
marginalisée [26].
Exposition Sensation contenant des œuvres des Young British Artists au Brooklyn Museum en
1999. Au premier plan, L'Impossibilité physique de la mort dans l'esprit d'un vivant, de Damien
Hirst, 1991.
For you (« Pour toi »), œuvre in situ de Tracey Emin située dans la cathédrale de Liverpool, 2008.
Charles Thomson. Sir Nicholas Serota Makes an Acquisitions Decision (Sir Nicholas Serota
prend une décision d'achat) (en), 2000, courant du stuckisme. « Est- ce un véritable Emin
(10 000 £) / ou un faux sans valeur ? »
En France
Alors que Paris ét ait le cent re art ist ique du monde, elle perd cet t e place à la sort ie de la
Seconde Guerre mondiale, dans un cont ext e de débat s philosophies et polit iques sur le
sout ien à apport er au communisme [27]. La scène art ist ique française est perçue comme
radicale, et seul le groupe des Nouveaux Réalist es, mené par Yves Klein et Pierre Rest any,
s'approche d'une fort e not oriét é int ernat ionale dans les années 1960[27]. Les art ist es de ce
mouvement , comme Mart ial Raysse, César ou Niki de Saint Phalle prennent leur
indépendance [27]. Malgré la présence de peint res comme Pierre Soulages ou d'art ist es
comme Christ ian Bolt anski, l'art cont emporain rest e plus empreint d'art concept uel
qu'ailleurs[27].
En Belgique
Pour Nat halie Obadia, la Belgique a un rayonnement except ionnel par rapport à sa t aille [28].
Dans la lignée de Marcel Broodt haers et René Magrit t e, des art ist es comme Luc Tuymans,
Wim Delvoye ou Jan Fabre, t ous t rois flamands, ont une grande réput at ion int ernat ionale [28]. Ils
ne sont pas pour aut ant sout enus par une polit ique cult urelle puissant e, car celle-ci est
beaucoup moins organisée qu'en France [28]. Depuis 2002, la Sociét é du logement de la Région
bruxelloise promeut l'art cont emporain dans les logement s sociaux avec son programme
101e%[29].
Searching for Utopia (« À la recherche de l'utopie »), sculpture de Jan Fabre installée à Nieuport
dans le cadre de l'édition 2003 de la triennale Beaufort.
Lire le média
Luc Tuymans parle de son triptyque mural St. Croce, 2010, MCA Museum of Contemporary Art
in Chicago.
Caterpillar, sculpture de Wim Delvoye installée à Middelkerke, également dans le cadre de
Beaufort 2003.
En Suisse
Plus en ret rait à l'échelle européenne, le pays accueille néanmoins une foire majeure : Art
Basel à Bâle [28]. Ses marchands d'art comme Bruno Bischofberger et Ernst Beyeler ont
néanmoins ét é t rès puissant s ent re les années 1960 et 2000[28].
Au Canada
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Comment faire ?
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Artistes
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Comment faire ?
Galeries
Leo Cast elli est une figure majeure parmi les galerist es et marchands d'art [10],[30]. Ouvrant sa
galerie en 1957 à New York, il part icipe t rès fort ement à la diffusion d'un art américain qui
devient dominant [30]. Avec chacun de ses art ist es principaux, il forme une équipe qui est
ensuit e un modèle pour de nombreux galerist es, et qui est pour Nat halie Obadia un « pivot du
soft power américain » [30]. Ileana Sonnabend est également une galerist e influent e, avec un
rapport personnel différent aux art ist es[30].
Collectionneurs
Le binôme marchand-collect ionneur serait t rès efficace pour promouvoir un art ist e ou un
ensemble d'art ist es[31]. La nat ionalit é serait part iculièrement regardée, les achat s américains
et chinois servant not amment de référence [31]. Les collect ions privées peuvent donner
naissance à des inst it ut ions grâce à des dons ou des legs, comme c'est le cas aux Ét at s-Unis
avec le Whit ney Museum ou le MoMa[32].
En France, les collect ionneurs sont principalement des hommes (73 % des collect ionneurs
d'après une enquêt e de 2015), plus âgés, plus diplômés et plus franciliens que la populat ion
française moyenne [33]. Bien que cert ains d'ent re eux, comme François Pinault , fassent part ie
des plus import ant s au monde, ceux-ci rest ent discret s dans le pays, not amment en raison
d'un regard de suspicion port é sur leur st at ut [34].
Institutions
Les musées ont un rôle de légit imat ion des œuvres et des art ist es, et t issent un lien ent re la
créat ion cont emporaine et la créat ion passée, part icipant à l'hist orisat ion rapide de cet t e
créat ion[35].
Intermédiaires
Cet t e sect ion est vide, insuffisamment dét aillée ou incomplèt e. Vot re aide est la bienvenue !
Comment faire ?
Public
À part ir du ready-made, le public aurait une responsabilit é énorme, puisqu'il doit décider que ce
[35]
qui l'observe est bien ou non une œuvre d'art .
Lieux d'exposition
Grands musées
Lieux inst it ut ionnels qui ont pour mission de conserver des œuvres, ils achèt ent de l'art
cont emporain et mont rent les collect ions ainsi réalisés. Ils réalisent aussi des exposit ions en
emprunt ant des œuvres à d'aut res collect ions publiques ou privées.
Afrique
Pour Nat halie Obadia, il n'y a en 2019 pas de scène africaine unique, les cinquant e-quat re pays
du cont inent ayant de fort es disparit és. Bien que des art ist es africains aient émergé, ceux-ci
sont largement basés à Paris ou Londres, et il n'y pas de st ruct ure comparable aux pays
occident aux, à part pot ent iellement en Afrique du Sud[37].
Algérie :
Musée public nat ional d’art moderne et cont emporain d’Alger
Amériques
Canada :
Musée d'art cont emporain de Mont réal
Ét at s-Unis :
Art icle dét aillé : List e des musées d'art cont emporain aux Ét at s-Unis.
Asie
Chine (sit es)
(en) Beijing Museum Of Cont emporary Art (MOCA Pékin)
(en) Nat ional Art Museum of China (NAMOC), Pékin
Belgique :
Musée royal d'art moderne à Bruxelles
Espagne :
Le musée Guggenheim de Bilbao
France :
Art icle dét aillé : List e des musées d'art cont emporain en France.
Grande-Bret agne :
Tat e Modern
Grèce :
Musée nat ional d'art cont emporain d'At hènes
It alie :
MAXXI - Musée nat ional des art s du XXIe siècle (Rome)
Suisse :
Musée d'Art moderne et cont emporain (Genève)
Afrique
Bénin : Le Cent re, à Abomey-Calavi
Nigéria : Cent re for Cont emporary Art et Art Twent y One, à Lagos
Amériques
Canada : Laborat oire d'Art (Labo), à Toront o
Asie
Chine : Ullens Cent er for Cont emporary Art , Pékin
Europe
Belgique : Wiels, Bruxelles
France :
Art icle dét aillé : List e des cent res d'art cont emporain en France.
Les FRAC ou fonds régionaux d'art cont emporain sont des inst it ut ions cult urelles, créées en
1981, qui visent à promouvoir l'art cont emporain. Leur mission est avant t out de const it uer un
pat rimoine, de sout enir la créat ion et de diffuser largement le fonds const it ué en sensibilisant
le public aux démarches art ist iques cont emporaines.
Art icle dét aillé : Fonds régional d'art cont emporain.
Prix moyen
1990 : base 100
mi-2001 : mini-crise à 49
2002 : remont ée à 60
2003 : 65
2004 : 70
mi-2005 : 75
Chiffres à part ir des vent es du 1er oct obre 2004 au 30 sept embre 2005 : Ét at s-Unis 58 %,
Royaume-Uni 27 %, France 3 %, It alie 2 %, Allemagne 2 %, aut res 8 %
Évolut ion de la part de la France : 35 % en 1990, 9 % en 1995, 5 % en 2003, 3 % en 2004
Grandes foires
En France
Ét at français : 653 œuvres achet ées en 2004, hors dons et commandes publiques, 43542
œuvres achet ées en 2011; hors dons
Fonds régionaux français : plus de 18 000 œuvres ont ét é acquises depuis 1983 réalisées
par 3 800 art ist es (dont 60 % de Français)
Gilles Fuchs[40]
Ant oine de Galbert
Philippe Méaille, fondat eur du Chât eau de Mont soreau-Musée d'art cont emporain[42]
Alain-Dominique Perrin
Jean-Marc Salomon
La pièce de t héât re « Art », de Yasmina Reza, est pour Art hur Dant o et Marc Jimenez une
allégorie de l'art cont emporain[44]. Dans cet t e pièce, t rois hommes amis se divisent au sujet
de l'achat par l'un d'eux d'un t ableau monochrome, sur le caract ère est hét ique et sur la
figurat ion[44].
Notes et références
3. Nathalie Heinich, « L'art contemporain est-il une sociologie ? » p. 63 in Grand Dictionnaire
de la philosophie, sous la dir. de Michel Blay, Larousse - CNRS Éditions, 2003.
6. 1945 est aussi la date repère utilisée par les sociétés de ventes comme Sotheby's, pour la
peinture et la sculpture, même si Christie's considère que la peinture contemporaine
commence après 1960 (Christie's utilise une catégorie intermédiaire « Art des années 50 »
pour la période 1945-1960).
10. Anne Cauquelin, L'art contemporain, Presses universitaires de France, coll. « Que sais-
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11. Catherine Millet, L'art contemporain, Paris, Flammarion, coll. « Dominos » (no 120), 1997,
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régime de la communication ou l’art contemporain »), p. 40-63.
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18. L'Œil, no 638, Daniel Buren : « Le système dérape », p. 125-129, Paris, 2011.
20. Benjamin Olivennes, L'Autre Art contemporain, vrais artistes et fausses valeurs, Grasset,
janvier 2021, 168 p.
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24. Nathalie Obadia, Géopolitique de l'art contemporain : une remise en cause de l'hégémonie
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p. 31-44.
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« L’Allemagne entre résistance et entente », p. 75-82.
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« La France organise sa différence », p. 87-92.
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« La team artiste-galerie, pivot du soft power américain », p. 59-68.
31. Nathalie Obadia, Géopolitique de l'art contemporain : une remise en cause de l'hégémonie
américaine ?, Le Cavalier Bleu, coll. « Géopolitique de… », 2019 (ISBN 979-10-318-0344-9,
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« Présentation », p. 101-104.
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débuts du collectionneur américain comme missionnaire », p. 105-110.
34. Nathalie Obadia, Géopolitique de l'art contemporain : une remise en cause de l'hégémonie
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France trop longtemps sans figure de proue », p. 117-119.
35. Catherine Millet, L'art contemporain, Paris, Flammarion, coll. « Dominos » (no 120), 1997,
126 p. (ISBN 978-2-08-035441-9,
OCLC 465649632 (https://worldcat.org/oclc/465649632&lang=fr) ), Le monde de l'art,
« Topologie », p. 28-45.
36. Nathalie Obadia, Géopolitique de l'art contemporain : une remise en cause de l'hégémonie
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s://www.worldcat.org/oclc/1091635052) ), Le collectionneur, au centre du jeu, « Les
foires, invention rhénane pour capter les collectionneurs », p. 121-126.
37. Nathalie Obadia, Géopolitique de l'art contemporain : une remise en cause de l'hégémonie
américaine?, Le Cavalier Bleu, coll. « Géopolitique de… », 2019 (ISBN 979-10-318-0344-9,
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questionnement », p. 51-54.
42. (en-US) « Everybody Talks About Collect ing wit h Their Eyes, Not Their Ears; Few Do It
Like Philippe Meaille », Art Market Monitor,22 septembre 2014 (lire en ligne (http://www.a
rtmarketmonitor.com/2014/09/22/everybody-talks-about-collecting-with-their-eyes-not-the
ir-ears-few-do-it-like-philippe-meaille/) , consulté le 17 janvier 2018).
43. Interview de Marlo Guerry sur les enjeux du mécénat, Le Monde, culture (https://www.lem
onde.fr/culture/) (janvier 2013).
Annexes
Bibliographie
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édit ions Gallimard, 1989, 193 p. (ISBN 978-2-0707-1785-9).
Années 1990
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Livre de Poche, 1999 (ISBN 2-253-06081-X)
Jean-Philippe Domecq, Artistes sans art ?, Paris, édit ions Esprit , 1994, 250 p.
(ISBN 2909210103).
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coll. « Paradoxe », 1998, 380 p. (ISBN 978-2-7073-1623-3)
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Années 2000
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Contemporary Art, New York, PublicAffairs, 2019, 464 p. (ISBN 978-1610398404)
Années 2020
Ksenia Milicevic,Résilience en art et art thérapie pour la résilience, Edilivre, 2020
Benjamin Olivennes, L'Autre Art contemporain. Vrais artistes et fausses valeurs, Grasset ,
2021, 168 p.
Filmographie
2003 : Série t élévisée (6 × 52 minut es) Place à l'art contemporain ! de Jacques Bouzerand
et Thierry Spit zer, diffusée sur France 5
Articles connexes
Le « 1 % » art ist ique Art officiel
Lien externe
Délégat ion aux art s plast iques du minist ère français de la Cult ure (ht t p://www.cult ure.gouv.
fr/cult ure/dap/dap/index.ht ml)
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