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Seven Steps to

Heaven
album de Miles Davis

Seven Steps to Heaven

Album de Miles Davis

Sortie 1963
Enregistré 16 avril 1963 (Columbia
Studios, Los Angeles)

14 mai 1963 (CBS 30th Street


Studio, New York)

Durée 46:29
Genre Jazz, hard bop
Producteur Teo Macero
Label Columbia Records

Critique AllMusic [1]

Albums de Miles Davis

Quiet Nights
Miles Davis in
(1963) Europe

(1963)

Seven Steps to Heaven est un album de jazz du Miles Davis Quintet sorti en 1963 et réédité
en 2013[2].

Historique
Après les sessions inachevées et impubliables pour Miles Davis de Quiet Nights en 1962, ce
dernier retourne jouer en club. Malheureusement, à cause de problèmes de santé, ces
concerts sont souvent ratés, quand Miles n'est pas simplement absent, entraînant des
problèmes financiers[3],[4]. Son groupe d'alors, constitué de Hank Mobley, Wynton Kelly, Paul
Chambers et Jimmy Cobb l'abandonne. Le départ de Paul Chambers en particulier est un
coup dur : il était le dernier membre du quintet de 1955.

Miles engage alors des musiciens en remplacement pour assurer les concerts : Frank
Strozier au saxophone alto, Harold Mabern au piano, suivis de George Coleman et Ron
Carter[3]. En mars 1963 s'ajoute le batteur Frank Butler[4]. À l'approche des sessions
d'enregistrement à Los Angeles, Miles se débarrasse de Frank Strozier et d'Harold Mabern, lui
préférant Victor Feldman[3], mais ce dernier refuse d'intégrer le groupe et reste en Californie.

De retour à New York, Miles trouve les musiciens qui l'accompagneront pour les six
prochaines années : Herbie Hancock et Tony Williams. Ce dernier, seulement âgé de 17 ans à
l'époque, avait travaillé avec Jackie McLean ; Hancock avait composé un « hit » avec
Watermelon Man, enregistré par Mongo Santamaria[3]. Hancock et Williams, en compagnie de
George Coleman et Ron Carter, forment le nouveau Quintet de Miles Davis.

À propos de l'album

Le groupe formé en avril pour les sessions à Los Angeles avait enregistré de quoi faire un
album entier, mais Miles n'était pas satisfait par les tempos rapides. Il les réenregistre avec
son nouveau groupe à New York[3].

George Coleman ne figure pas sur deux des ballades enregistrées à Los Angeles (Baby Won't
You Please Come Home (en) et Basin Street Blues).

C'est le dernier album de Miles de standards. L'arrivée de Wayne Shorter en 1964 allait laisser
plus de place aux compositions des membres du groupe.

Parmi les morceaux enregistrés à New York figure Joshua, composé par Victor Feldman, qui
restera au répertoire du trompettiste jusqu'à la fin des années 1960.

Titres de l'album
No Titre Musique Durée
1. Basin Street Blues (premier quintet) Spencer Williams 10:27
2. Seven Steps to Heaven (second quintet) Victor Feldman, Miles Davis 6:22
3. I Fall in Love Too Easily (premier quintet) Jule Styne, Sammy Cahn 6:45
4. So Near, So Far (second quintet) Tony Crombie, Benny Green 6:56
Baby Won't You Please Come Home (en) Charles Warfield, Clarence
5. 8:25
(premier quintet) Williams
6. Joshua (second quintet) Victor Feldman 6:58

Musiciens

Premier Quintet (#1, #3, #5)


Miles Davis (trompette)

Victor Feldman (piano)

Ron Carter (contrebasse)

George Coleman (saxophone ténor)

Frank Butler (batterie)


Second Quintet (#2, #4, #6)
Miles Davis (trompette)

Herbie Hancock (piano)

Ron Carter (contrebasse)

George Coleman (saxophone ténor)

Tony Williams (batterie)

Citation

« ... Je n'ai pas fait passer d'audition à Ron, je l'avais déjà entendu, mais
il a répété avec nous. J'avais aussi entendu Tony Williams, un batteur
de 17 ans qui travaillait avec Jackie McLean, et qui jouait si bien qu'il
avait failli me faire disjoncter. Tony allait être un des plus fabuleux
musiciens qui se soient approchés d'une batterie. Tony était mon élu, et
Frank Butler, de LA, n'a fait qu'un intérim jusqu'à son arrivée. On a
joué à LA où je voulais enregistrer de la musique. Victor Feldman
assurait comme un dingue. Pour la séance on a utilisé deux de ses
thèmes : le titre qui a donné son nom au disque et Joshua. Je voulais
qu'il entre dans l'orchestre, mais il gagnait une fortune dans les studios
de LA et aurait perdu de l'argent en venant avec moi. Je suis revenu à
New-York en cherchant un pianiste. Et j'ai trouvé Herbie Hancock. »
— Miles, l'autobiographie, Miles Davis avec Quincy Troupe. Presses de la
Renaissance. 1989.

Notes et références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais
intitulé « Seven Steps to Heaven (https://en.wikipedia.org/wiki/Seven_Steps_to_Heaven?ol
did=587237085)  » (voir la liste des auteurs (https://en.wikipedia.org/wiki/Seven_Steps_to
_Heaven?action=history) ).
1. (en) Rovi Staff, « Critique de Seven Steps to Heaven » (http://www.allmusic.com/album/s
even-steps-to-heaven-mw0000188023) , sur allmusic.com (consulté le
11 novembre 2014).

2. Audio et video, Marc Bertin,« Seven Steps to Heaven de Miles Davis : l'album d'un génie
tourmenté et serein » (http://leplus.nouvelobs.com/contribution/899679-seven-steps-to-h
eaven-de-miles-davis-l-album-d-un-genie-tourmente-et-serein.html) ,
Leplus.nouvelobs.com, 11 juillet 2013, consulté le 18 juillet 2013.

3. It's About That Time: Miles Davis on and off Record, Richard Cook, New York: Oxford
University Press, 2005. (ISBN 978-0-19-532266-8).

4. Notes de pochette de Seven Steps to Heaven, Bob Belden, 2005.

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Dernière modification il y a 2 ans par Vlaam

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3.0 sauf mention contraire.

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