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Danilo Pérez
Danilo Pérez
Informations générales
Panama, Panama
Activité principale Musicien de jazz
Genre musical Jazz
Instruments Piano
Années actives Depuis 1990
Labels Novus, GRP, Mack Avenue
Site officiel daniloperez.com (http://w
ww.daniloperez.com)
Il a joué, entre autres, avec Wayne Shorter, Steve Lacy, Jack DeJohnette, Charlie Haden, Michael Brecker, Wynton Marsalis, Gary Burton,
Roy Haynes ou encore Joe Lovano.
Biographie
Fils d'un chanteur de mambo et chef d'orchestre, il se retrouve dès trois ans à jouer du bongo[1]. Il étudie ensuite le piano au
Conservatoire national du Panama (1978-1981). Il étudie ensuite l'électronique à l'Université d'Indiana en Pennsylvanie, puis au Berklee
College of Music à Boston, dont il sort diplômé en 1988[1].
Il joue avec Jon Hendricks, puis avec Paquito D’Rivera. Il joue avec des musiciens afro-cubains (Arturo Sandoval, Claudio Roditi, Charlie
Sepulveda...), puis est remarqué par Dizzy Gillespie en 1989. Il devient le plus jeune membre du « United Nations Orchestra » et y restera
jusqu'à la mort du trompettiste, en 1992[2].
Fort de la renommée que lui apporte le big band du trompettiste, il monte son premier groupe avec David Sánchez. Il publie son premier
disque en leader en 1992 (Danilo Pérez).
En 1996 sort PanaMonk, sur lequel il joue des thèmes de Thelonious Monk sur des rythmes « latins ». Ce disque illustre sa façon de
renouveler la fusion des rythmes latino-américains avec le jazz moderne[1].
Il tourne avec Wynton Marsalis (1995) et dans un trio formé par Roy Haynes avec John Patitucci (1998). Il entre dans le quartet de
Wayne Shorter en 2001 (avec John Patitucci et Brian Blade).
Il fonde son trio en 2002 avec le batteur Adam Cruz et le contrebassiste Ben Street.
Il est professeur au New England Conservatory of Music depuis 1995, et au Berklee College of Music depuis 2000.
En 2008, l’album Across by the Crystal Sea lui offre une collaboration rare avec Claus Ogerman, l’arrangeur de Jobim et de Sinatra met a
son service toutes ces nuances et sublime ses talents de pianiste à travers des partitions ciselées et symphoniques.
Il a été ambassadeur de bonne volonté de l'Unicef pour le Panama en 2005, et il est artiste pour la paix de l'UNESCO de l'UNESCO[3].
Il a créé la Danilo Pérez Foundation, dont le but est l'« éducation musicale et le développement humain[3],[4]. »
Discographie
1996 : Panamonk
2000 : Motherland
2010 : Providencia
2003 : Alegría
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
Thierry Quénum, « Danilo Pérez : Shorter mais pas que… », Jazz Magazine, n°562, septembre 2005, p. 8.
Guillaume Bregeras, « Danilo Pérez, éloge du danger », Jazzman, n° 94, septembre 2003, p. 20-21.
Robert Latxague, « Danilo, le nouveau piano de Wayne », Jazz Magazine, n° 536, avril 2003, p. 8.
Guy Reynard, « Danilo Pérez », Jazz Hot, n° 528, mars 1996, p. 12-13.
Paul Benkimoun, « Gros plan : Danilo Pérez », Jazz Magazine, n° 439, juillet-août 1994, p. 34-35.
Romain Grosman, « Hot Spot : Danilo Pérez », Jazz Hot, n° 504, octobre 1993.
Liens externes
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Bibliothèque royale des Pays-Bas (http://data.bibliotheken.nl/id/thes/p107821230) ·
Bibliothèque nationale tchèque (http://aut.nkp.cz/xx0042092) ·
WorldCat Id (https://www.worldcat.org/identities/lccn-n92038063) ·
WorldCat (http://www.worldcat.org/identities/lccn-n92-038063)
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Dernière modification il y a 1 an par PhilippeTerny
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