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Approche holistique du cancer Partie 5 :

Gérer son stress et transformer ses


émotions négatives en forces positives.
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emotions-negatives-en-forces-positives/

Dr. A. D'Oro June 28, 2018

Partie 1 : Diète anti-cancer, jeûne et détoxification

Partie 2 : Soutenir son microbiote et renforcer son immunité

Partie 3 : Calmer son inflammation et son stress oxydatif

Partie 4 : Eviter la propagation du cancer et équilibrer ces


hormones

>Partie 5 : Gérer son stress et transformer ces émotions


négatives en forces positives

Partie 6. Recommandations pratiques et exemple de prise en


charge

Gérer son stress


Le stress est vraisemblablement un des plus puissants carcinogène
imaginable. Le stress augmente l’inflammation, affaiblit le système
immunitaire et perturbe la régulation de la glycémie. Il existe un
stress physique ou émotionnel. Ainsi une diète riche en sucres cause
un stress chronique de la part du corps, ainsi que l’exposition à un
environnement riche en toxines. Notre rythme de vie effréné,
considéré comme normal, génère beaucoup de stress physique et
psychologique et une personne sur quatre s’avoue très stressée dans
la vie. Pour nous adapter à notre stress, nous sécrétons des
:
hormones de stress comme le cortisol. Au long cours, la dérégulation
de l’axe hormonal du stress va favoriser divers troubles comprenant
des maladies métaboliques, ou des désordres thyroïdiens, de la
fatigue chronique, une perte de libido et des états anxio-dépressifs.

De plus, le stress chronique va également favoriser l’insulino-


résistance, augmenter la production de IGF-1 et de l’inflammation,
affaiblir notre système immunitaire, altérer notre microbiote et
concernant le cancer, stimuler l’angiogenèse et le processus de
métastases (1).Tous les facteurs pro-cancer sont stimulés. En effet
l’excès de cortisol va augmenter les taux de sucres dans le sang
nourrissant encore plus les cellules cancéreuses. On assiste
également, lors de stress, à une chute de nos cellules immunitaires
anti-cancers (NK). De plus, le stress, en altérant le microbiote et la
perméabilité intestinale, va permettre à diverses toxines de perturber
notre système immunitaire et créer de l’inflammation, processus
aidant le développement du cancer.

Si le cortisol est une hormone d’éveil, la mélatonine, quant à elle,


nous permet de réguler notre rythme circadien et de récupérer la nuit
en favorisant un bon sommeil. Diverses études ont montré des
propriétés anti-cancer de cette molécule dans plusieurs cancers, ce
qui amène la médecine à considérer de plus en plus cette molécule
comme un agent anti-cancer prometteur (2-4). Notre addiction aux
écrans (TV, smartphones, ordinateurs) a malheureusement un effet
inhibiteur sur la sécrétion de la mélatonine, ce qui réduit son effet
protecteur sur le cancer. Juste une nuit sans sommeil suffit à
perturber notre horloge biologique et altérer notre immunité, nos
hormones et notre système nerveux autonome (5). Dès lors, une vie
stressante, un sommeil perturbé et la perte de nos rythmes veille-
sommeil sont les éléments qui vont ouvrir la porte à l’apparition de
problèmes cardio-vasculaires et du cancer. Mais comment inverser
cette tendance destructrice, c’est ce que nous allons voir maintenant.

Mettre en place une vie saine respectueuse de ces


biorythmes

L’alimentation
:
Toutes les recommandations alimentaires proposées jusqu’à présent
nous aident à mieux gérer notre stress. En effet, il faut en premier lieu
éviter une alimentation riche en sucre et en calories qui entretient un
état de stress. Cela s’explique par le fait que le cortisol contrebalance
les effets de l’insuline, quand l’insuline est chroniquement haute, le
cortisol aussi.

Une deuxième cause de stress d’origine alimentaire est la


consommation d’aliments dont nous sommes intolérants ou
allergiques. Les intolérances alimentaires sont de plus en plus
fréquentes principalement concernant le gluten, la caséine, le soja,
les œufs, les additifs artificiels, etc. Cela provoque une réaction
chronique de notre système immunitaire plaçant nos surrénales dans
un stress chronique.

Une 3ème cause d’origine alimentaire qui affaiblit nos surrénales est la
consommation d’une alimentation pauvre en graisses. Il ne faut pas
oublier que nos hormones de stress et nos hormones sexuelles
proviennent du cholestérol. Dès lors la combinaison d’apports faibles
de gras alimentaire et un stress chronique affaiblit nos surrénales et
la production de nos hormones sexuelles. Dès lors, éviter de manger
des aliments riches en cholestérol comme les oeufs, l’agneau ou le
foie est loin d’être une bonne idée.

A contrario, une alimentation pauvre en sucres, riche en légumes et


fruits ainsi que des bonnes graisses soutient notre système de stress.
Des phytonutriments comme le resveratrol (peau du raisin bio,
pistache), le sulforaphane (crucifères), la curcumine (dans le
curcuma), la capsaicine (piment) ou l’allicine (dans l’ail) activent nos
cellules pour les rendre plus fortes contre le stress (14).

Importance d’un bon sommeil


Les troubles du sommeil sont extrêmement fréquents en relation avec
nos modes de vie stressante. Pour la plupart des gens, l’antidote de
ces difficultés d’endormissement est le somnifère dont le plus connu
est le zolpidem (stilnox). Toutefois selon une étude du British Medical
Journal de 2012, les chercheurs ont constaté que ceux qui prennent
régulièrement des somnifères étaient plus à risque d’avoir un cancer.
Le risque de cancer semble augmenter chez ceux qui dorment mal
ou peu (5). En effet, nous avons besoin d’environ 8 heures de
sommeil, durant cette période notre corps sécrète des hormones
:
réparatrices, stimulent les processus de détoxification et rebooste
notre système immunitaire. Le manque de sommeil altère notre
régulation de l’insuline et augmente nos niveaux de IGF1. Pas assez
de sommeil diminue la sécrétion de leptine et augmente nos taux de
ghréline, ce qui favorise l’appétit et la prise de poids, en plus la
ghréline semble associée également à la progression du cancer (6).

Une bonne hygiène de


sommeil fait donc partie
intégrante de la prise en
charge du cancer. Des
conseils importants pour
notre sommeil
comprennent de manger le
soir tôt et assez léger,
éviter l’alcool et des
stimulants comme la
caféine le soir, faire de l’exercice la journée, pratiquer de la
relaxation, aller au lit toujours à la même heure et faire de sa
chambre une oasis de paix. Rappelez-vous que les écrans de TV,
smartphones et ordinateur empêchent la sécrétion correcte de la
mélatonine et il est préférable de les arrêter au moins 2 h avant
d’aller se coucher ou comme alternative de porter des lunettes
ambres filtrant la lumière bleue. La prise de mélatonine à faible dose
(0.5 à 3 mg) peut aider à améliorer le sommeil. Rappelez-vous qu’un
bon sommeil permet une production adéquate de mélatonine qui a
des effets anti-cancers puissants. En effet, la mélatonine est une
hormone clé qui intéresse de plus en plus les médecins. Des études
montrent que la mélatonine à haute dose (20 à 40 mg/j) peut
fonctionner à part entière comme agent anti-cancer seul ou associée
à de la chimiothérapie (7-9).

Respecter ces biorythmes


La société nous stimule constamment à vivre des vies effrénées, à
consommer sans relâche, à nous immerger dans un mode virtuel à
travers nos écrans, nos Facebook, Twitter, Snapchat, etc.. Il est
temps de réfléchir à notre façon de vivre et de tenir compte des
besoins de notre corps qui sont liés aux biorythmes de
l’environnement et de la terre. Ainsi, en plus d’un sommeil réparateur,
nous avons besoin d’être en contact régulier avec la lumière du soleil,
:
non seulement en raison de la vitamine D, mais en raison d’autres
fréquences lumineuses (telles que les infrarouges) qui nous
rechargent en énergie. Avant, nous passions l’essentiel de notre
temps dehors. Aujourd’hui il devient difficile de passer une demi-
heure dehors.

Il est également important de respecter nos besoins de repos et nos


moments récréatifs. Après des périodes d’actions et de stress, notre
système nerveux autonome se régénère et récupère pendant les
moments de repos, de jeux et de plaisir. Nous avons créé un culte au
travail et souvent, pendant les pauses, de nombreuses personnes
continuent à être actives, à régler des problèmes, répondre à leurs
emails, sans prendre le temps de s’amuser ou de se détendre. Cela
affecte profondément les capacités de régulation de l’organisme et
favorise l’épuisement de nos réserves mentales et nerveuses.
Réfléchissez quand est-ce la dernière fois que vous avez ri, que vous
vous êtes senti vraiment heureux, reposé, que vous avez dégusté un
repas avec plaisir. Prenez le temps de marcher pieds nus dans la
nature. En effet, le fait de marcher pieds nus aurait de nombreux
effets positifs sur la santé (10,11). Cela s’expliquerait par une nutrition
au niveau électromagnétique de notre corps avec des effets
physiologiques favorables.

Le contact avec la
nature semble
important pour notre
bien-être et pourrait
être une stratégie
thérapeutique pour
booster nos défenses
immunitaires et notre
santé. Ainsi, la marche
en forêt dans un état contemplatif, appelé forest bathing ou Shinrin
Yoku en japonais, a montré que cette pratique naturelle renforçait
l’immunité anti-cancer avec augmentation des NK (natural killers),
ainsi qu’une augmentation de protéines anti-cancers (12-13). Cet
effet immunostimulant proviendrait de l’inhalation de substances
volatiles (terpènes) dérivées des arbres telles que l’alpha-pinène et le
limonène. Ces terpènes, produits par les plantes, sont connus pour
leurs effets anti-inflammatoires, antitumoraux et neuroprotecteurs
(14).
:
Soutenir les surrénales
Il y a certains nutriments importants pour les surrénales tels que la
vitamine C, la vitamine E et le magnésium. En fait, plus vous sécrétez
du cortisol, plus vous consommez de la vitamine C. Certaines plantes
sont riches en vitamine C telles que le persil ou la bourrache et ont
l’avantage de ne pas amener de sucres par rapport à certains fruits.
Pour la vitamine E, de bonnes sources sont les graines de tournesol,
l’huile d’olive, l’avocat, les feuilles de moutarde. Le magnésium peut
se trouver dans la poudre de cacao, les sardines à l’huile, les fruits
oléagineux, etc.

Les plantes adaptogènes sont une catégorie de plantes médicinales


qui sont capables de nous protéger contre les effets du stress et
soutenir l’axe hypothalamo-surrénalien. Les plus connues pour le
stress sont le ginseng, la rhodiole, l’ashwaganda, la réglisse et le
basilic sacré. Non seulement ces plantes exercent un effet antistress,
mais ont également des effets positifs sur le cancer. Par exemple, la
rhodiole a montré des capacités à soutenir notre système immunitaire
et réduire la croissance du cancer de la vessie (15). Ces plantes
peuvent être prises quotidiennement sous forme de comprimés, mais
également sous forme de thé ou de tonic. Le ginseng (panax,
sibérien ou américain) est un des plus puissants adaptogènes,
stimule le système immunitaire et réduit la fatigue associée au
cancer. Le basilic sacré a également montré des propriétés anti-
cancer, certains de ces composés ont montré la capacité à inhiber la
prolifération et la migration des cellules cancéreuses du pancréas
(16). La racine de réglisse est une des meilleures plantes pour
soutenir les surrénales. Elle régule le cortisol et augmente l’énergie et
la vitalité. Elles possèdent des lignanes qui ont la capacité de
moduler le métabolisme des oestrogènes, ce qui est important dans
les cancers hormono-dépendants.

Transformer ses émotions négatives en forces


positives
:
Ce chapitre est
vraisemblablement le cœur de
l’approche holistique du cancer.
En effet, malgré le fait d’améliorer
tous les aspects discutés jusqu’à
maintenant, cela ne marchera pas
si votre esprit n’y croit pas. Cela
provient du fait que nos émotions
et nos schémas de pensées ont
non seulement la capacité
d’influencer notre système
nerveux, nos hormones, notre
système immunitaire, notre microbiote, mais également ils ont le
pouvoir de déterminer l’expression de nos gènes (épigénétique) soit
vers la maladie soit vers la guérison. Il est connu qu’en changeant
notre façon de penser ou de ressentir la maladie, on peut nettement
améliorer les résultats aux traitements et même pour certains obtenir
des régressions spontanées ou des rémissions de cancer (17). C’est
ce qu’ont constaté de nombreux chercheurs qui se sont intéressés au
pouvoir de l’esprit sur le corps. Ils ont remarqué que la plupart des
guérisons spontanées de maladies graves proviennent d’un
changement de nos pensées et de nos émotions.

Le Dr Joe Dispenza dans son livre « le Placebo c’est vous »


répertorie et explique de nombreux cas de guérisons de maladies
graves par un changement radical de notre être. Beaucoup de
thérapeutes sont intimement convaincus que nous ne pouvons pas
guérir notre corps sans l’aide de notre esprit. Malheureusement, de
nombreuses personnes sont prêtes à subir des traitements lourds,
certaines peuvent même s’engager dans des changements radicaux
de leur alimentation, faire de l’exercice, prendre des compléments
alimentaires, mais en même temps fermer la porte à leur ressenti, à
tout ce qui touche la sphère des émotions et des pensées. Et
pourtant une branche peu connue de la médecine, appelée
Psychoneuroimmunologie, étudie depuis de nombreuses années
comment nos émotions telles que l’anxiété, la peur, la colère, la
tristesse ou la culpabilité impactent notre organisme en affaiblissant
notre système immunitaire et dérègle notre système hormonal, ce qui
au final peut créer ou aggraver la maladie. Le Dr Carl Simonton,
Médecin oncologue réputé, a été le pionnier dans la recherche sur la
relation entre psyché et cancer. En utilisant des exercices de
:
visualisations positives et en modifiant les croyances, il a montré que
des cancers avancés pouvaient non seulement s’améliorer, mais
également se mettre en rémission. De nombreux scientifiques,
chercheurs et même médecins constatent que des approches
psychocorporelles comme la méditation, le yoga, des pratiques
spirituelles, etc. peuvent diminuer le niveau de stress, améliorer
l’immunité et réduire les processus inflammatoires liés au cancer (18).
Le cancer est également un moment important pour s’occuper de soi
de façon positive. Il ne faut surtout pas s’identifier à un malade
cancéreux comme le répètent inlassablement certains médecins et
organiser votre vie par rapport aux traitements. Le Dr Nataha
Winters pose souvent comme question à ces patients souffrant de
cancer « What makes you tick ? », à savoir qu’est-ce qui vous fait
plaisir ? Qu’est-ce qui vous éclate ? Quel est votre hobby préféré ?
Qu’est-ce qui donne un sens à votre vie ? Pour la Dr Natasha
Winters, qui a elle-même souffert d’un cancer avancé et qui s’est
guérie, le cancer est une opportunité de comprendre ce qui est
important et vrai pour vous, de trouver une passion, un trip, un plaisir
et d’y sauter à pieds joints.

L’impuissance et la peur, les antidotes engagement


et amour
Même si la vie allait relativement bien sans stress évident, le
diagnostic d’un cancer, puis les examens et les traitements lourds qui
s’ensuivent suffisent pour mettre les personnes dans un état de
stress post-traumatique. Beaucoup de patients peuvent se sentir
impuissants et découragés devant la maladie, cela pouvant même
mener à la dépression. Malheureusement ce sentiment
d’impuissance pourrait accélérer la progression de la tumeur et
favoriser la récidive (19). La première étape est de s’engager
activement dans le processus de traitement. En effet, les études
montrent que les personnes qui s’engagent activement dans leur
maladie, qui posent des questions sur les traitements, demandent
même un 2ème ou un 3ème avis, qui ont le courage d’exprimer
clairement leurs attentes, leurs besoins ou leurs doutes, ces
personnes ont un meilleur taux de survie et un meilleur taux de
récupération que ceux qui restent passifs devant la maladie.
:
La deuxième étape est de dépasser la peur de la maladie. En effet, la
peur de mourir, de souffrir ou la peur de la récidive sont des émotions
perturbantes et destructrices pour notre corps et notre esprit.
L’approche médicale classique ne fait qu’entretenir ces émotions
négatives en mettant la pression sur le patient, en parlant de bataille,
de combat ou de guerre contre le cancer. Quand la personne pense
comme cela, en réalité, elle se bat contre elle-même sans
comprendre que le cancer fait partie d’elle et qu’il exprime un
déséquilibre de notre corps physique et psychique. Certains auteurs
pensent que le cancer nous enseigne quelque chose et bien qu’il
s’agisse d’une expérience émotionnelle difficile, la maladie reste
également une invitation à la transformation. C’est aussi l’occasion de
réfléchir à ce qui n’allait pas dans sa vie ; un travail qui ne nous rend
pas heureux, une relation affective malheureuse, un traumatisme du
passé non réglé, etc. Selon le psychologue, Lawrence LeShan,
auteur du livre « Cancer as a turning point », cette maladie apparaît
souvent comme une résolution finale de quelque chose vécu
antérieurement, le plus souvent entre 6 mois et 2 ans avant
l’apparition de la maladie.

Il est important de changer son émotion négative en une force


positive. Pour cela, il faut stimuler l’antidote de la peur, à savoir
l’amour. En effet, quand notre corps sécrète les messagers chimiques
produits par le sentiment d’amour, nous nous sentons connectés à
soi-même et aux autres, confiant et capable de faire face à
l’adversité. De nombreux auteurs et thérapeutes ont écrit sur
l’importance de l’amour, de se connecter à quelque chose de plus
grand que nous.
:
Un médecin et auteur a passé sa vie à
explorer la capacité incroyable de
l’amour à favoriser les processus
naturels de guérison. Il s’agit de Dr
Leonard Laskow, dont je ne peux
qu’inviter à lire son livre « Guérir par
l’amour ». Il s’agit ici d’apprendre un
processus de guérison qui commence
par se débarrasser des charges
émotionnelles associées à nos
souffrances du passé, puis à apprendre
à s’aimer et s’accepter tels que nous
sommes et permettre à l’amour de
favoriser un processus de guérison. De
nombreuses personnes ont pu guérir de maladies graves grâce à ces
processus de guérison.

Dans son dernier livre, Gregg Braden, célèbre instructeur spirituel,


affirme que la clé est de créer les conditions qui rendent la guérison
possible, toutefois, pour cela, il faut en premier lieu avoir confiance en
la capacité de notre corps à s’autoguérir.

Dr. A. D’Oro

Références:
2. Myrthala MS « Impact of stress on cancer metastasis » Future
Oncology 6 No 12 Decembre 2010
3. Griffin F « Therapeuthic potential of melatonin for breast cancer
radiation therapy patients » Int J Radiat Biol. 2018 Mar 14 ;1-6
4. Talib WH « Melatonin and cancer hallmarks » Molecules 2018
Feb 26 ;23(3)
5. Kubatka « Melatonin and breast cancer : evidences from
preclinical and human studies » Crit. Rev Oncol Heatol. 2018
Feb ;122 :133-143
6. Daniel F « Hypnotics association with mortality or cancer » BMJ
Open 2, no 1, Feb 2012
7. Lisa Chopin « Ghrelin and cancer » Molecular and cellular
Endocrinology 340, no 1, june 2011
8. Mortezae « Human hepatocellular carcinoma : protection by
melatonin » J Cell physiol. 2018 Apr 19
:
9. Qu H « Melatonin inhibits osteosarcoma stem cell by
suppressing SOX9-mediated signaling » Life Sci 2018 Apr 21
10. Lee JH « Melatonin promotes apoptosis of oxaliplatin-resistant
colorectal cancer cells through inhibition of cellular prion
protein » Anticancer res. 2018 Apr ;38(4)
11. Sinatra ST « Electric Nutrition : the surprising health and healing
benefits of biological grounding » Altern Ther Health Med 2017
Sep ;23(5) :8-12
12. Oschman JL « The effects of grounding on inflammation, the
immune response, wound healing and prevention and treatment
of chronic inflammatory and auroimmune diseases » J Inflamm
Res. 2015 Mar 24 ;8 :83-96
13. Li Q « A forest bathing trip increases human natural killer
activity and expression of anti-cancer proteins in female
subject » J Biol Regul Homeost. Agents 2008 Jan-Mar ;22
(1) :45-55
14. Li Q « Visiting a forest but not a city increase human natural
killer activity and expression of anti-cancer proteins » Int J
Immunopathol Pharmacol 2008 Jan-Mar ;21(1) :117-27
15. Mark Mattson « Neurohormetic phytochemicas : Low-dose
toxins that induced adaptative neuronal stress reponse » Trend
in neurosciences 29, no 11, novembre 2006.
16. Liu Z « Rhodiola rosea extracts and salidroside decrease the
growth of bladder cancer cell lines via inhibition of the mTOR
pathway and induction of autophagy » Mol Carcinoq 2012
Mar ;51(3) :257-267
17. Tomohiro Shimizu « Holy Basil leaf extract decreases
tumorigenicity and metastasis of aggessive human pancreatic
cancer cells in vitro and in vivo » Cancer Letters 336, Aug 2013.
18. Thomas Jessy « Immunity over inability : the spontaneus
regression of cancer » Journal of natural science, biology and
medecine Janv 2011 :43-4914145).
19. Moraes LJ « A systematic review of psychoneuroimmunology-
based interventions » Psychol Health Med 2018 Jul ;23(6) :635-
652
20. A. Visintainer « Tumor rejections in rats after inescacapable or
escapable shock » Science 216, no 4544 :437-39

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