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Données

Qualité

Guide du
système général Intégrité

de diffusion
des données
Accès

Département des statistiques


Novembre 2001
(Mise à jour : mai 2002)
Pour tout ce qui concerne le
système général de diffusion des données
au FMI, s’adresser à :

Chef de l’Unité du système général de diffusion des données


Département des statistiques
Fonds monétaire international
700 19th Street, N.W.
Washington, D.C. 20431, U.S.A.

Téléphone : (202) 623 4013


Télécopie : (202) 623 5886

Adresse Internet : gdds@imf.org

Site Web : http://dsbb.imf.org/gddsindex.htm


Avant-propos

Le présent Guide a pour but d’expliquer la nature et les objectifs du Système général de
diffusion des données (SGDD, aussi appelé «le système»), de décrire ses caractéristiques de
fonctionnement et de donner des conseils pratiques aux pays membres qui envisagent d’y
participer.

Le guide s’adresse principalement aux statisticiens nationaux intéressés à un titre ou à un


autre à la participation de leur pays au système. La présente version, qui se substitue à la
version préliminaire diffusée en juin 1998, a bénéficié des observations et des
recommandations des pays membres qui ont participé à l’application du SGDD.
Elle incorpore les décisions prises par le Conseil d’administration du FMI pour renforcer le
système sur le plan de la dette extérieure en mars 2000 et pour articuler les composantes
socio-démographiques du SGDD en novembre 2001. En outre, elle comprend un ensemble
complet d’«aide-mémoire» destinés à aider les pays à préparer les informations («les
métadonnées») sur leurs pratiques statistiques dans le cadre de la participation au système. Il
est à prévoir que le guide continuera à se modifier parallèlement à l'évolution du SGDD et
l'on espère qu'il bénéficiera encore des observations et des suggestions de ceux qui l’utilisent
pour préparer leur participation.

Depuis la création du SGDD en décembre 1997, le Département des statistiques du FMI


travaille en liaison étroite avec les pays membres qui ont adopté le système pour en faire le
cadre du développement de leur propre système statistique et un moyen d'accroître la
transparence. En outre, le Département a intensifié sa collaboration avec d'autres
organisations internationales en vue de poursuivre l'extension et l'application des directives.
À cet égard, il convient de souligner la contribution précieuse de la Banque mondiale à
l'articulation des composantes socio-démographiques du SGDD.

Le SGDD continue à avoir pour objectif d’aider les pays membres à développer leur système
statistique dans un contexte qui exige de plus en plus les statistiques pertinentes, complètes et
précises qui sont nécessaires pour conduire et analyser la politique économique. Le FMI
s'associe à ces efforts en apportant son assistance technique et en catalysant l'aide provenant
d'autres sources.

J'encourage vivement les pays membres qui souhaitent participer au système, et ceux qui se
préparent activement à y participer, à consulter la section SGDD du tableau d’affichage des
normes de diffusion (http://dsbb.imf.org/gddsindex.htm), qui donne de plus en plus de
renseignements sur les pratiques statistiques et les plans de développement statistique des
pays participants au SGDD.

Carol S. Carson
Directrice
Département des statistiques
Fonds monétaire international
-2-

Table des matières

I. Introduction au Système général de diffusion des données......................................................3


A. Historique..........................................................................................................................3
B. Nature du SGDD ..............................................................................................................4
C. Objet du SGDD.................................................................................................................5
D. Rôle du SGDD..................................................................................................................6

II. Aperçu du SGDD......................................................................................................................7


A. Le document SGDD.........................................................................................................7
B. La participation au SGDD................................................................................................8
C. Le SGDD et la qualité des données.................................................................................9
D. Élaboration, production et diffusion des données........................................................10
E. Principales caractéristiques de fonctionnement du SGDD ..........................................11

III. Les dimensions du Système général de diffusion des données ...........................................14


A. La nomenclature du SGDD ...........................................................................................14
B. La dimension données....................................................................................................15
C. Qualité des données diffusées et projets d’amélioration..............................................43
D. Intégrité des données diffusées et accès du public .......................................................46

IV. Métadonnées et Tableau d’affichage du SGDD.................................................................544


A. Introduction...................................................................................................................544
B. Tableau A. Cadres de référence.....................................................................................55
C. Tableau B. Catégories et indicateurs statistiques .........................................................60
D. Tableau C. Intégrité des données et accès du public....................................................64

Appendices
I. Principes fondamentaux de la statistique officielle ...........................................................69
II. Normes internationales pour les grandes catégories de données......................................71
III. Union des séries d’indicateurs clés ....................................................................................74
IV. Cadres de référence — points de repère ............................................................................80
V. Dette extérieure et échéancier du service de la dette — points de repère......................101
VI. Statistiques socio-démographiques : points de repère ....................................................107
VII. Intégrité et accessibilité des données — points de repère...............................................114
VIII. Sigles utilisés dans ce Guide.............................................................................................117
-3-

I. INTRODUCTION AU S YSTÈME GÉNÉRAL DE DIFFUSION DES DONNÉES

A. Historique

1. À la suite de la crise financière internationale de 1994–95, une prise de conscience


s’est opérée de ce qu’un accès aisé du public à des données économiques et financières
complètes et actuelles était susceptible de faciliter aux pays membres du FMI la formulation
et la mise en oeuvre de politiques macroéconomiques bien conçues. Lesdites politiques
peuvent à leur tour contribuer à réduire la fréquence et modérer la gravité de futurs épisodes
de turbulences exceptionnelles sur les marchés financiers. En conséquence, en avril 1995, le
Comité intérimaire du Conseil des gouverneurs du FMI ( qui a pris depuis le nom de Comité
monétaire et financier international) a demandé au Conseil d’administration du FMI de
s’attacher à élaborer des normes pour guider les pays membres dans la publication de
données économiques et financières destinées au public. En octobre 1995, le Comité
intérimaire a approuvé l’établissement d’une norme à deux niveaux, comprenant une norme
spéciale à l’intention des pays qui disposent C ou souhaitent disposer C d’un accès aux
marchés internationaux des capitaux, et une norme générale, destinée à tous les pays
membres. Le premier niveau, dit Norme spéciale de diffusion des données (NSDD), a été
approuvé par le Conseil d’administration du FMI le 29 mars 1996. Les propositions
concernant le second niveau, appelé Système général de diffusion des données (SGDD), ont
été examinées par le Conseil d’administration du FMI en mars 1997 et la décision
d’approuver la mise en place du SGDD a été formellement prise le 19 décembre 1997.
Depuis lors :

• En janvier 1998 a été publiée la première version d’un document intitulé Système
général de diffusion des données (ci-après appelé «le document SGDD»), source
d’information principale pour ceux qui souhaitent savoir ce qu’est le SGDD et
comment on doit l’appliquer.

• Le 6 février 1998, le Directeur général du FMI a invité les pays membres qui
n'avaient pas encore adhéré au système à nommer un coordonnateur national qui
serait l'interlocuteur des services du FMI pour toutes les questions relatives au SGDD.

• En juin 1998, la version préliminaire du présent guide a été remise aux pays
membres.

• En 1998–2000 se sont tenus neuf ateliers ou séminaires régionaux organisés par le


FMI et financés par le gouvernement japonais, qui ont permis de présenter le système
et de l'expliquer aux fonctionnaires représentant les services statistiques de 131 pays
membres.

• Le 29 mars 2000, le Conseil d’administration du FMI a décidé d'inclure des données


sur la dette extérieure et le calendrier de son service, dont l'inclusion dans le SGDD
était jusqu’alors simplement encouragée, en tant qu'indicateur principal de la
catégorie des données relatives au secteur extérieur (le document SGDD a été mis à
jour par la suite en conséquence).
-4-

• En mai 2000, le FMI a créé un site SGDD (http://dsbb.imf.org/gddsindex.htm) sur le


tableau d'affichage des normes de diffusion, qui permet à l'opinion publique des pays
membres de s'informer sur la participation nationale au SGDD, sur les pratiques
statistiques nationales actuelles et sur les projets de développement du système
statistique national dans le cadre du SGDD.

• Le 23 juillet 2001, dans le cadre de la quatrième révision de l'initiative du FMI


relative aux normes de données, le Conseil d’administration a passé en revue le
SGDD, et notamment les catégories de données socio-démographiques qui venaient
d'être refondues (le document SGDD a été mis à jour par la suite en conséquence).

2. La rapidité avec laquelle ont évolué les besoins des utilisateurs de statistiques, depuis
quelques années, associée aux incertitudes concernant la direction, le mode et la vitesse
d’évolution de ces besoins à l’avenir, pose des difficultés particulières pour l’élaboration de
systèmes statistiques, en particulier en période de strictes contraintes de ressources. Les
dispositifs de coopération internationaux, bien qu’ils soient effectifs, s’attachent souvent à
des domaines statistiques particuliers (comptabilité nationale et balance des paiements, par
exemple) plutôt qu’au développement de systèmes statistiques globaux. La communauté des
utilisateurs voyant ses pratiques analytiques modelées toujours davantage par la
mondialisation des économies de la planète, ceux qui ont la responsabilité des systèmes
statistiques doivent à leur tour innover pour accomplir leur mission et répondre aux besoins
des utilisateurs. C’est dans ce contexte que le SGDD a été établi, afin d’aider les pays à situer
le développement de l’ensemble de leurs systèmes statistiques dans le contexte plus large des
tendances en cours d’apparition dans la communauté statistique internationale, et à échanger
leurs expériences avec d’autres pays intéressés ainsi qu’avec la communauté internationale
des utilisateurs.
B. Nature du SGDD

3. Le SGDD est un processus structuré par lequel les pays membres du FMI s’engagent
volontairement à améliorer à terme la qualité des données produites et diffusées par leur
système statistique aux fins de l’analyse macroéconomique. Les pays membres participant au
système définissent eux-mêmes leurs priorités dans un ensemble de plans de développement
statistique qui décrit les étapes de la réalisation progressive de la totalité des objectifs du
SGDD ainsi que la prise en compte des contraintes de ressources et autres qui déterminent le
rythme de la progression. Le FMI soutient ces efforts en apportant son assistance technique
dans les domaines qui lui sont familiers ainsi qu’en catalysant la fourniture d’assistance par
d’autres sources.

4. Le SGDD tient compte du fait que les pays participants diffèrent par leur niveau de
développement statistique et par leur capacité à améliorer à terme leurs systèmes. Par
conséquent le système, privilégiant le développement à long terme des systèmes statistiques,
n’a pas un caractère prescriptif, et autorise une certaine souplesse dans le rythme de sa mise
en oeuvre dans chaque pays et d’un pays à l’autre.

5. Si le SGDD tient compte des réalités particulières à chaque pays dans le


développement de systèmes statistiques, il le fait d’une manière structurée. Le système
-5-

a) comporte des objectifs conçus pour favoriser le développement ordonné de systèmes


statistiques; b) contient des outils de diagnostic pour déterminer les domaines qui doivent
être traités en priorité et c) établit des procédures pour faciliter la formulation et la mise en
oeuvre de plans de développement à court et à plus long terme, qui permettent de s’adapter
avec dynamisme à l’évolution des circonstances.

6. Le SGDD encourage des pratiques statistiques saines, aussi bien en matière


d’établissement que de diffusion de statistiques économiques, financières et socio-
démographiques. Il identifie des ensembles de données particulièrement pertinents pour
l’analyse économique et le suivi de l’évolution sociale et démographique et il présente des
objectifs et des recommandations concernant leur élaboration, leur production et leur
diffusion. Un soin particulier est accordé aux besoins des utilisateurs, au moyen de directives
portant sur l’accès du public aux données, leur qualité et leur intégrité. Les recommandations
et objectifs du SGDD dans ces domaines s’accordent pleinement avec les Principes
fondamentaux des statistiques officielles de l’ONU1.

C. Objet du SGDD

7. Le SGDD, en tant que processus structuré, répond aux besoins statistiques qu’a créés
la mondialisation des économies. L’intégration croissante de l’activité économique et
financière a intensifié la demande d’une vaste gamme de données, notamment économiques,
destinées à étayer la conduite de la politique économique, elle-même devenue beaucoup plus
complexe avec le temps.

8. Le SGDD couvre donc trois domaines clés : la qualité des données; les plans de
développement des systèmes statistiques; et la diffusion des données. Ensemble, ces trois
domaines prioritaires offrent une base solide pour la formulation des politiques à long terme
de développement statistique.

• Le terme de qualité renvoie dans le SGDD à deux acceptions différentes. L’objectif


premier du système a trait à la première, qui est une propriété des données
statistiques. Envisagée sous cet angle, la qualité est un concept familier, quoique
difficile à définir précisément car il englobe divers éléments et peut revêtir des sens

1
Les Principes fondamentaux des statistiques officielles peuvent être consultés sur le site
Web (http://www.un.org/Depts/unsd/statcom/1994docs/e1994.htm) de la division de
statistique des Nations Unies. Ce document est reproduit à l’appendice I. La division de
statistique a aussi créé un site web (http://esa.un.org/unsd/goodprac/bpabout.asp) consacré
aux bonnes pratiques dans le domaine des statistiques officielles. On y trouvera des données
de référence sur les Principes fondamentaux des statistiques officielles. Ce site précise les
éléments essentiels sur lesquels s’appuie chacun de ces principes et donne des exemples des
politiques et des pratiques observées dans divers pays pour ce qui est de la mise en oeuvre
des divers éléments (avec indication le cas échéant des liens hypertextes avec les sites Web
des services statistiques concernés).
-6-

différents dans des contextes différents. Il est toutefois possible, pour un ensemble
spécifique de données, de développer des indicateurs de leur qualité et de suivre son
évolution chronologique, et le Département des statistiques a entrepris de créer un
cadre qui permettrait de déterminer la qualité des données macroéconomiques. On
pourra s'informer sur ce projet, qui progresse de manière itérative et par voie de
consultative, en consultant le site ici de référence de la qualité des données
http://dsbb.imf.org/dqrs work.htm du tableau d’affichage. L’objectif premier du
SGDD est de faire en sorte que les systèmes statistiques soient développés et
maintenus d’une manière qui permette de produire et de diffuser les statistiques selon
des principes et des pratiques propres à garantir leur excellence. Le SGDD repose
donc sur l’application de principes méthodologiques sains, l’adoption de pratiques
d’établissement rigoureuses, et l’utilisation de procédures propres à assurer le
professionnalisme et l’objectivité des statistiques, ainsi que l’équité de leur diffusion.
Le SGDD n’est pas destiné au traitement de cas où les délais de diffusion des données
sont essentiels : il s’attache surtout à renforcer la capacité de diffuser des statistiques
de la plus grande qualité, ce qui est un but à long terme approprié de tout système
statistique. En outre, la réalisation de cet objectif devrait garantir qu’à l’avenir, même
lorsque les délais de diffusion des données sont la considération première, celles-ci
seront bien plus utiles qu’elles ne l’auraient été autrement. La seconde acception du
mot «qualité» dans le cadre du SGDD se réfère à l’une des dimensions du système,
qui est exposée dans la section II.

• Les projets de développement du SGDD reposent sur une vision d’ensemble des
systèmes statistiques. Il est ainsi plus facile d’établir des priorités, et l’allocation des
ressources en est rendue plus efficiente. Les plans de développement du SGDD
portent sur : a) un diagnostic de la situation courante et la formulation d’une vision
stratégique des orientations futures; b) l’élaboration d’un plan d’action détaillé
recensant les ressources requises pour la réalisation des objectifs voulus; c) le suivi du
déroulement desdits plans.

• La diffusion de données est le but ultime de tout système statistique. En


conséquence, le SGDD attache une importance particulière aux procédures utilisées à
cet effet. Un aspect particulièrement important concerne le choix de méthodes de
diffusion appropriées et impartiales.

D. Rôle du SGDD

9. Le SGDD a pour rôle de faciliter le développement des systèmes statistiques des pays
membres du FMI. Il accomplit cela entre autres en offrant un cadre pour les prestations
optimales d’assistance technique, de manière à compléter les initiatives prises au niveau
national. En associant autour de tâches précises les ressources et les connaissances
techniques de la communauté statistique internationale avec celles qui existent au niveau
local, on peut accélérer le rythme du développement statistique et identifier et modifier
correctement les priorités.
-7-

10. Le SGDD pourrait aussi faciliter le développement des systèmes statistiques par un
autre moyen — la diffusion sur le tableau d'affichage de renseignements («métadonnées»)
relatifs aux pratiques statistiques et aux plans de développement des statistiques des pays
participants. Grâce à ces renseignements, que les usagers pourraient difficilement obtenir par
d'autres canaux, les pays qui envisagent d’aménager leur système statistique pourraient tirer
la leçon de l’expérience déjà documentée par d’autres pays en des situations similaires.

11. En outre, le SGDD contribue à établir des liens plus étroits et à renforcer la
coordination entre les divers services d’un pays participant qui ont des activités statistiques.

II. APERÇU DU SGDD

12. La présente section introduit le Document SGDD et décrit les quatre dimensions du
système : données, qualité, intégrité, accès du public. La question de la qualité des données,
l’un des objets principaux du SGDD, est abordée. Les aspects du système qui touchent à la
production et à la diffusion des données sont passés en revue. Les caractéristiques
essentielles du fonctionnement du système, notamment le rôle du coordonnateur national,
sont résumées.
A. le Document SGDD

13. Le 6 février 1998, le Directeur général du FMI a invité les pays membres qui
n’avaient pas souscrit à la NSDD à désigner un coordonnateur national qui puisse servir
d’interlocuteur aux services du FMI pour toutes les questions relatives au SGDD. Peu après,
les pays membres ont reçu un document intitulé Système général de diffusion des données
qui représente le système tel qu'il a été approuvé par le Conseil d’administration du FMI. Ce
«document SGDD» a été mis à jour par la suite en fonction des décisions prises par le
Conseil d’administration en mars 2000 pour ce qui est des données relatives à la dette
extérieure, et de l'examen effectué par le Conseil en juillet 2001. Ce document, que l’on peut
consulter sur le tableau d'affichage, constitue la source première d’informations sur le SGDD
et sur la manière dont il doit être mis en oeuvre.

14. Le Document SGDD définit des objectifs de production et de diffusion de données


dans l’optique de quatre propriétés («dimensions») des systèmes statistiques, lesquelles sont
aussi résumées dans l’encadré 1 :

• La première dimension a trait aux données économiques, financières et socio-


démographiques dont le système recommande la production et la diffusion par les
pays membres. Un des axiomes fondamentaux du SGDD est que la diffusion de ces
données est essentielle à la formulation des politiques macroéconomiques et à
l’efficacité et à la transparence de la gestion de l’économie. Cette dimension porte sur
le champ d’application, la périodicité et les délais de diffusion des données.

• La qualité des données constitue la deuxième dimension du SGDD. Elle vise


l’information dont disposent les usagers pour mieux évaluer la qualité des données
couvertes par le système. Il s’agit plus précisément de diffuser a) la documentation
-8-

sur les méthodes et les sources statistiques, et b) le détail des composantes, le


rapprochement avec des données connexes, et le cadre statistique.

• Comme il est capital que les usagers aient confiance dans les données produites par
les systèmes statistiques, la troisième dimension couvre l’intégrité des données.
L’objectivité et le professionnalisme de l’organisme producteur de statistiques, tels
qu’en témoigne la transparence de ses pratiques et de ses procédures, sont des
déterminants clés de la confiance des usagers. Le SGDD identifie quatre éléments
principaux de cette dimension : a) diffusion des conditions et des modalités de la
production des statistiques officielles; b) identification de l’accès interne de
l’administration aux données antérieurement à leur publication; c) identification des
commentaires ministériels au moment de la publication des statistiques; et
d) diffusion d’informations sur les révisions et sur l’annonce préalable des
modifications de méthode importantes.

• Le caractère de bien public des statistiques officielles suppose leur diffusion auprès
des usagers d’une manière qui en rende l’accès aisé et équitable, et pour ce motif la
quatrième dimension du SGDD concerne l’accès du public. Le Système s’attache plus
particulièrement à deux aspects de cet accès: a) communication préalable du
calendrier des diffusions, et b) diffusion simultanée de toutes les données à tous les
intéressés.

B. La participation au SGDD

15. Les pays membres du FMI participent au SGDD à titre volontaire. La participation
implique l’engagement par le pays de prendre trois mesures relatives au système, et elle est
subordonnée à leur accomplissement. Ces mesures sont :

• l’engagement de faire du SGDD le cadre d’élaboration du système national de


production et de diffusion de statistiques économiques, financières et socio-
démographiques;

• la désignation d’un coordonnateur national chargé des relations avec le FMI, et

• la préparation de métadonnées, pour diffusion par le FMI sur le Tableau d’affichage,


concernant a) les pratiques courantes de production et de diffusion de statistiques et
b) les plans en vue des améliorations à court et à plus long terme en ce qui concerne
chacune des quatre dimensions du système.

16. Le FMI annonce officiellement la participation au SGDD en portant les métadonnées


du pays membre au tableau d’affichage.

17. Les pays membres qui souhaitent participer au système doivent faire connaître leur
intention par écrit au Directeur du Département des Statistiques du FMI. La communication
doit émaner d’un fonctionnaire habilité à prendre l’engagement que le pays adoptera les
mesures requises pour participer.
-9-

Encadré 1. Les quatre dimensions du Système général de diffusion des données


1. Les données : champ d’application, périodicité et délais de diffusion C la diffusion dans de bons délais de
données économiques, financières et socio-démographiques fiables et complètes est indispensable pour assurer la
transparence des résultats et de la politique macroéconomiques.

Par conséquent, le SGDD recommande la diffusion des données décrites au tableau 1.

2. Qualité C Il faut accorder une grande priorité à la qualité des données. Les utilisateurs des données doivent
recevoir les informations nécessaires pour juger de la qualité de ces données et des améliorations qui y sont
apportées. Le SGDD recommande:

• La diffusion de documents sur les méthodes et les sources utilisées pour établir les statistiques.

• La diffusion du détail des composantes, rapprochement avec les données comparables et emploi de cadres
statistiques se prêtant aux vérifications croisées et garantissant la vraisemblance des informations
communiquées.

3. Intégrité C Pour atteindre l’objectif d’information du public, les statistiques officielles doivent inspirer confiance
aux utilisateurs. Il s’agit en dernière analyse d’une question de confiance dans l’objectivité et le professionnalisme
de l’organisme producteur de statistiques. La transparence de ses pratiques et procédures est déterminante à cet
égard. Par conséquent, le SGDD recommande :

• La diffusion des conditions régissant l’établissement des statistiques officielles, notamment en ce qui
concerne la confidentialité des informations individuelles nominative.

• L’identification des administrations publiques qui ont accès aux données avant leur publication.

• L’identification des commentaires ministériels formulés lors de la publication des statistiques.

• La fourniture d’informations sur les révisions et la notification préalable des changements majeurs de
méthodes.

4. Accès du public C La diffusion des statistiques officielles est un élément essentiel qui fait des statistiques un bien
public. Il est en particulier indispensable que le public puisse y accéder aisément et dans des conditions d’égalité.
Le SGDD recommande :

• L’annonce préalable du calendrier de diffusion.

• La diffusion simultanée à toutes les parties intéressées.

C. Le SGDD et la qualité des données

18. Le SGDD a pour but principal d’améliorer la qualité des données. Dans le cadre du
SGDD, le terme qualité revêt deux acceptions distinctes. La première réfère à un attribut des
données, et dans ce cas l’expression employée est celle de qualité des données. La seconde
acception réfère à une dimension du système, et dans ce cas c’est le mot qualité qui sera
employé.

19. En tant qu’attribut des données, la qualité présente plusieurs significations. On peut,
par exemple, la considérer comme une fonction de la fidélité avec laquelle les données
rendent compte des stocks, flux ou autres concepts pertinents. Dans cette acception de la
- 10 -

qualité, la précision de la mesure revêt une grande importance et on peut dans certains cas
obtenir des estimations directes de la précision des données, telles que l’estimation de la
couverture de données de recensement, ou l’erreur d’échantillonnage de données obtenues
par sondage. D’autres aspects de la qualité des données peuvent concerner la comparabilité
des données d’une période ou d’un secteur à l’autre et, dans certains de ces cas, il est possible
d’élaborer des mesures quantitatives de la qualité. Cependant la qualité des données est en
général considérée pour l’essentiel comme la propriété d’une observation ou d’une série
statistique particulière. Dans ce contexte, il sera normalement possible d’élaborer des
variables de substitution qui, bien que non mesurables quantitativement, peuvent servir
d’indicateurs de la qualité à un moment donné2. Considérée comme une dimension du
SGDD, la signification de la qualité est unique et univoque. Cette seconde acception
concerne l’information connexe communiquée aux usagers sur les données et les pratiques en
vigueur quant à leur production et à leur diffusion. Dans ce contexte, il est utile pour les
usagers d’avoir accès à la documentation sur les méthodes, d’être informés des pratiques
visant à assurer la qualité, des politiques de diffusion et des projets d’amélioration. Plus
précisément, le SGDD a pour objectif spécifique la diffusion de la documentation sur les
sources et les méthodes de préparation des statistiques, le détail des composantes, les cadres
statistiques, et les comparaisons et rapprochements sur lesquels reposent les recoupements
statistiques. Les métadonnées préparées dans le cadre du système servent de véhicule au suivi
des améliorations de la qualité.

D. Élaboration, production et diffusion des données

20. Le SGDD a pour but a) l’élaboration de systèmes statistiques qui permettent de


produire des données économiques, financières et socio-démographiques exhaustives dont la
couverture, la périodicité et les délais de diffusion conviennent aux besoins de la
communauté des usagers et b) la diffusion de ces données dans le public. Les améliorations
de la qualité des données ont priorité sur celles de leur diffusion, mais l’amélioration des
pratiques de diffusion n’en reste pas moins un but important. Le SGDD a pour objectif
premier d’améliorer la qualité des données couvertes par de vastes cadres de référence et
indicateurs statistiques. Dès lors que ces améliorations ont été réalisées, l’attention doit se
porter sur le développement à terme des pratiques de diffusion des données compatibles avec
les objectifs du Système sur le plan de l’intégrité des données et de leur accessibilité pour la
communauté des usagers.

21. Il convient de noter que le terme diffusion englobe la totalité des moyens par lesquels
les statistiques sont mises à la disposition du public, et notamment :

2
Le Département des statistiques prépare, en consultation avec d’autres organisations
nationales ou internationales intéressées, un cadre permettant d’évaluer la qualité des
données des statistiques macroéconomiques couvertes par les normes de diffusion du FMI.
Ce projet est décrit sur le Data Quality Reference Site du tableau d’affichage. Le site contient
aussi une étude intitulée What is Data Quality? A Distillation of Experience, qui cherche à
définir le concept de qualité des données.
- 11 -

• la publication de documents, tels que communiqués de presse, périodiques ou


publications spéciales;

• la diffusion de statistiques par des moyens informatiques tels que disquettes, bandes,
CD-ROM, ou Internet;

• la fourniture à la demande de statistiques sous forme de documents imprimés ou de


fichiers informatiques;

• la communication de statistiques au moyen de systèmes de traitement automatisé


d’appels téléphoniques et/ou de serveurs de télécopies.

22. Chacun de ces moyens peut avoir un rôle à jouer dans un système de diffusion de
données capable de répondre aux besoins des utilisateurs, qu’il s’agisse de présentations
résumées d’indicateurs et de données récents, ou d’ensembles complets de données. Il serait
bon que les plans de développement statistique garantissent l’adaptation continuelle des
moyens de diffusion, tant aux besoins toujours plus élaborés des usagers qu’aux possibilités
nouvelles offertes par l’innovation technologique.

E. Principales caractéristiques de fonctionnement du SGDD

23. L’adhésion d’un pays au SGDD, comme il a été indiqué précédemment, se fait à titre
volontaire. Les pays membres qui décident de participer au système peuvent le faire à tout
moment et ils doivent lancer le processus en faisant connaître leur intention par une
communication adressée au directeur du Département des statistiques. Les pays membres qui
envisagent d’adhérer sont encouragés à s’adresser aux services du FMI, qui leur fourniront
renseignements et conseils.

24. Comme indiqué précédemment, la participation implique a) l’engagement d’utiliser le


SGDD comme cadre de développement des systèmes statistiques nationaux pour la
production et la diffusion de données économiques et financières; b) la désignation d’un
coordonnateur national; et c) la préparation, aux fins de diffusion par le FMI, de métadonnées
qui décrivent i) les pratiques courantes de production et de diffusion statistiques, et ii) des
projets d’amélioration à court et à plus long terme de ces pratiques. Les structures des
systèmes statistiques étant susceptibles de varier considérablement, il ne serait pas approprié
de fournir des directives rigides que tous les pays devraient suivre en ce qui concerne les
méthodes et modalités de la participation sous tous ses aspects. Cependant, les considérations
suivantes méritent d’une manière générale de retenir l’attention :

• Engagement d’utiliser le SGDD comme cadre du développement statistique : ce


processus continu débute lorsque la participation devient effective. Les pays
participants trouveront utile de concentrer leurs efforts sur la gamme d’activités
requises pour assurer le bon fonctionnement du processus. Afin de faciliter ce
processus, le SGDD prévoit la mise au point de projets d’amélioration de
l’établissement des données et de la diffusion des statistiques ainsi que l’affichage sur
le tableau d’affichage de métadonnées décrivant ces plans.
- 12 -

• Désignation d’un coordonnateur national : le coordonnateur effectue la liaison


entre le pays membre et les services du FMI pour tout ce qui touche à la participation
au SGDD et à sa mise en oeuvre.

• Préparation des métadonnées relatives aux pratiques courantes : la description des


pratiques courantes et des plans doit correspondre à chacun des objectifs des
dimensions données, qualité, intégrité et accès du public. Il est à peu près certain que
de nombreux organismes et services devront être impliqués dans cette très importante
étape initiale de la participation au SGDD. Il est par conséquent nécessaire de recourir
à un format standard (décrit à la section IV) pour préparer les métadonnées, de
manière qu’elles puissent être communiquées par la voie électronique au FMI.

• Élaboration de plans de développement à court et à plus long terme du système


statistique : en envisageant de participer au Système, le pays membre devra se
préoccuper des processus de formulation de ces plans. L’idéal serait de commencer
par établir une vision stratégique de l’évolution à long terme du système statistique
national. Cette vision servirait de base à l’élaboration des plans de plus longue durée.
Une fois formalisés, ces plans serviraient de base à la préparation des projets à court
terme. Les métadonnées qui devront être fournies pour être placées sur le tableau
d'affichage du SGDD devraient décrire ces plans à court et plus long terme. Pour être
plus précis, les métadonnées devraient indiquer a) les projets d'amélioration visant à
remédier aux insuffisances identifiées dans les pratiques d'établissement et de
diffusion des données; b) les améliorations récemment apportées; ou c) le cas
échéant, que le pays a déterminé qu’aucune amélioration n’est nécessaire. Les plans
devraient identifier les principales insuffisances relatives aux objectifs que fixe le
système pour chacune des quatre dimensions; les mesures grâce auxquelles les
insuffisances seront corrigées; les ressources, y compris l'assistance technique,
nécessaires pour réaliser les améliorations; et les délais de diffusion dans lesquels les
améliorations seraient effectuées. En particulier, les améliorations à apporter dans
l'année qui suit et dans les deux à cinq années suivantes devraient être définies. Si l'on
estime que des mesures récentes ont permis de corriger les insuffisances essentielles,
les métadonnées devraient décrire les mesures prises (par exemple, adoption de
nouvelles enquêtes sur les revenus et les dépenses des ménages en vue de
l'établissement d’indices des prix à la consommation, mise en oeuvre des
recommandations au titre d’une assistance technique précédente ou du MBP5). Si
aucune amélioration n'est jugée nécessaire, il suffira de l'indiquer, mais il serait bon
pour les usagers que les métadonnées comprennent une brève description des raisons
qui ont permis d'arriver à cette conclusion.

• Coordination inter-institutionnelle : la coordination des institutions et entités


concernées est un élément crucial de la participation à tous les aspects du SGDD.
Chaque pays participant devra établir un mécanisme effectif capable d’assurer la
coordination des diverses institutions et entités concernées par les activités
statistiques. Cette coordination est cruciale pour la formulation d’une vision
stratégique du système statistique national, l’identification des domaines d’action
prioritaires, et l’obtention d’une cohérence maximale entre les ensembles de données.
- 13 -

25. Étant donné l'importance du rôle joué par le coordonnateur national, celui ci devra
être choisi avec soin. Si les facteurs qui devront être pris en considération pour le choisir
dépendront de la situation propre à chaque pays, il sera indispensable que le coordonnateur
dispose de suffisamment de temps pour s'acquitter effectivement de ses fonctions, en
particulier aux premiers stades du processus, lorsque le pays se familiarise avec le système.
En outre, le coordonnateur devra être un cadre d'un service officiel bien placé pour jouer ce
rôle. S’il est commode d’attribuer ce rôle à une personne, l’objet de sa nomination consiste, il
est essentiel de s’en souvenir, à garantir l’accomplissement efficace des fonctions de
coordination requises. Il est ainsi concevable que la personne désignée comme coordinateur,
éventuellement un fonctionnaire de haut rang, s’assure simplement de la bonne exécution des
fonctions de coordination, et qu’il n’y participe pas en personne.

26. L’importance accordée au rôle du coordonnateur découle du fait que la participation


au SGDD implique l’engagement à long terme d’améliorer la qualité des données et les
modalités de leur diffusion. Les progrès sur ces plans exigent une coordination effective entre
les organismes statistiques nationaux et entre ceux-ci et le Fonds. Cette approche coordonnée
s’étend aussi aux relations avec les autres fournisseurs multilatéraux et bilatéraux
d’assistance technique en statistiques.

27. Les pays participants ont complète liberté quant au choix de l’organisme et du haut
fonctionnaire à qui il reviendra d’assurer la coordination. Chaque pays devra prendre ces
décisions en fonction de ses particularités propres et des relations entre organismes
statistiques. Le choix du rôle du coordinateur — soit chargé d’accomplir en substance les
tâches relatives à la participation au SGDD, soit simplement chargé de la liaison entre le pays
et le FMI — constituera une décision fondamentale. Les considérations suivantes sont
susceptibles d’éclairer le choix d’un coordinateur :

• Une des tâches principales du coordinateur est d’être l’interlocuteur principal des
services du FMI pour toutes les questions relatives à la participation au SGDD et à sa
mise en oeuvre. Au stade initial de celle-ci, le coordinateur pourra être appelé à
assurer l’organisation effective de la participation du pays au système. Cela pourrait
impliquer, entre autres tâches, de faciliter la communication avec les services du FMI.

• Sur le plan pratique, le travail de coordination sera particulièrement intense au


moment où le pays entreprendra de participer au système. Les principales tâches à
assumer à ce stade sont a) de veiller à ce que les responsables de tous les organismes
concernés soient pleinement familiarisés avec les exigences de la préparation des
métadonnées et avec les autres aspects de la participation; b) d’informer les services
du FMI, le moment venu, que le pays a atteint le stade où la préparation des
métadonnées peut passer à la phase intensive; c) d’assurer la communication avec les
services du FMI relativement à toutes les questions techniques; d) de faciliter le
travail de préparation avec les services du FMI des métadonnées et; e) d’aider à
l’achèvement des métadonnées, entre autres en facilitant les communications avec et
entre les spécialistes des organismes producteurs de statistiques.
- 14 -

28. Après que les métadonnées auront été finalisées et portées au tableau d’affichage des
normes de données, le coordinateur sera chargé d’aviser les services du FMI de toute
modification éventuelle, afin que les mises à jour nécessaires puissent y être affichées. Ces
notifications devraient inclure, en particulier, les informations relatives à l’avancement des
projets d’amélioration. Il serait bon également que le coordinateur veille à ce qu’une révision
intégrale des métadonnées soit entreprise au moins une fois par an.

III. LES DIMENSIONS DU S YSTÈME GÉNÉRAL DE DIFFUSION DES DONNÉES

29. La présente section expose la nomenclature du SGDD, décrit les quatre dimensions et
aborde ensuite les pratiques optimales à observer pour chaque dimension.

A. La nomenclature du SGDD

30. Le SGDD fait usage des termes techniques suivants :

• les dimensions réfèrent à l’une des quatre dimensions du système : données, qualité,
intégrité et accès du public. Chaque dimension fournit un aperçu de l’efficacité avec
laquelle un système statistique remplit sa mission. Dans le SGDD, la dimension
données, a trait aux produits statistiques, tandis que les trois autres ont trait aux
conditions dans lesquelles ces produits sont réalisés et diffusés, du point de vue de
l’utilisateur. Le concept des dimensions du SGDD repose sur l’identification de
pratiques susceptibles d’assurer la grande qualité des données produites. Entre deux et
quatre de ces pratiques sont spécifiées pour chaque dimension (voir l’encadré 1). Les
dimensions servent donc de véhicules au regroupement de pratiques particulièrement
utiles à l’obtention de données de meilleure qualité, ce qui est le but dernier du
SGDD. Les pratiques particulières retenues pour chaque secteur ont fait l’objet d’un
jugement de valeur et elles se référent aux Principes fondamentaux de la statistique
officielle.

• Le cadre de référence3 est une approche statistique intégrée qui présente des
quantifications généralement reconnues de l’évolution d’un secteur
macroéconomique. Chaque cadre de référence comprend un cadre principal, et deux
d’entre eux comportent des extensions recommandées. Ces dernières doivent être
considérées comme moins pressantes si les services statistiques se heurtent à des
contraintes de ressources.

• Le cadre principal est l’ensemble de données fondamental du cadre de référence d’un


secteur macroéconomique. Il est constitué selon une méthode d’organisation des
données considérée comme particulièrement appropriée à l’analyse économique.
Chaque cadre principal possède des caractéristiques techniques distinctes qui
correspondent aux besoins statistiques du secteur macroéconomique concerné.

3
Il n’y a pas de cadre de référence pour les données socio-démographiques.
- 15 -

• La catégorie statistique réfère aux données considérées comme particulièrement


importantes en elles-mêmes. Certaines catégories statistiques sont des composantes
de cadres principaux, tandis que d’autres existent de manière autonome. Pour les
secteurs macroéconomiques, il existe des indicateurs principaux pour chaque
catégorie de données et dans la plupart des cas, des composantes et /ou des catégories
encouragées. Comme dans le cas des extensions encouragées des cadres de référence,
ces dernières doivent être considérées comme des priorités moins pressantes si les
services statistiques se heurtent à des contraintes de ressources.

• Par indicateurs principaux, on entend a) des indicateurs portant sur un cadre de


référence; b) des indicateurs de suivi supplémentaires; ou c) d'autres indicateurs
pertinents pour le secteur macroéconomique considéré. Chaque secteur
macroéconomique doit avoir un ou plusieurs indicateurs principaux de chacun de ces
types.

• Par composantes de base, on entend des séries de données dont le SGDD


recommande la production et la diffusion pour chacune des quatre catégories de
données sociaux-démographiques.

B. La dimension données

Structure de la dimension données

31. Une structure hiérarchique est utilisée pour élaborer la dimension données du SGDD.
Cependant, au premier stade, une distinction est établie entre les quatre secteurs macro
économiques et les données socio-démographiques. Ensuite, les données économiques et
financières sont réparties entre les quatre secteurs macroéconomiques (réel, finances
publiques, financier et extérieur) et les données socio-démographiques sont ventilées en
quatre catégories (population, santé, éducation et pauvreté), des composantes de base étant
identifiées pour chaque catégorie, et les extensions encouragées sont indiquées dans certains
cas. Au stade suivant, une distinction est établie pour les données de chaque secteur
macroéconomique entre les cadres de référence et les indicateurs et catégories
statistiques. Un cadre principal est ensuite précisé pour chaque cadre de référence et, pour
deux des secteurs macroéconomiques, une extension encouragée est également précisée.
Ensuite, les catégories statistiques sont précisées à l'intérieur de chaque secteur
macroéconomique et les indicateurs principaux sont identifiés pour chacun d’eux — pour
certaines de ces catégories statistiques, des extensions encouragées sont également
précisées. Au stade final, les données sont considérées sous trois angles — la couverture, la
périodicité et les délais de diffusion.

32. Les spécifications pour la dimension données du SGDD, qui sont indiquées au
tableau 1, ne sont ni des exigences ni des prescriptions dont le respect serait requis afin de
participer au système. Il s’agit plutôt d’objectifs de pratiques optimales dont il convient de se
rapprocher à terme. Il serait bon que les pays participants indiquent dans leurs métadonnées
leurs plans à court et à plus long terme en ce qui concerne la réalisation de ces objectifs. Les
cadres principaux et les indicateurs principaux sont recommandés à titre de priorités
- 16 -

immédiates de ces plans, tandis que les extensions encouragées indiquées au tableau 1 sont
recommandées comme priorités de second rang. Le tableau 1 désigne également certaines
catégories à diffuser le cas échéant.

Couverture

33. En ce qui concerne la couverture des ensembles de données, le SGDD s’attache aux
données considérées comme les plus importantes pour l’évaluation des résultats et de la
politique en vigueur dans quatre secteurs macroéconomiques — réel, finances publiques,
financier et extérieur — ainsi qu’aux données socio-démographiques complémentaires qui
éclairent le développement économique et les mutations structurelles. Le SGDD aborde le
développement et la diffusion d’une gamme entière de données: 1) en présentant des
objectifs pour le développement et la diffusion de cadres de référence dans chacun des quatre
secteurs macroéconomiques; et 2) en recommandant le développement et la diffusion
d’indicateurs pour ces quatre secteurs et de composantes de base dans le domaine des
données socio-démographiques, avec la périodicité et les délais de diffusion appropriés à la
situation de chaque pays participant.

34. Si, pour la majorité des pays, il convenait de privilégier la production de données de
bonne qualité dans les domaines principaux avant de consacrer des ressources substantielles
au développement des domaines encouragés, certains pays souhaiteraient peut-être s’attacher
en priorité au développement de domaines encouragés qui revêtent une importance
particulière pour l’analyse ou l’élaboration de la politique économique.

35. La section A du tableau 1 présente les grands objectifs de développement à long


terme des cadres de référence pour chaque secteur macroéconomique et la périodicité et les
délais de diffusion recommandés pour la production et la diffusion d'ensembles relativement
complets d’informations. Pour chaque cadre, l'objectif est de parvenir à la plus large
couverture possible, au moyen d'un cadre statistique (parfois qualifié de «cadre analytique»)
et d'une clé de classification appropriés. La section A fournit des illustrations des agrégats et
des soldes qui pourraient être établis dans les cadres de référence, mais l'objectif essentiel est
la préparation de séries complètes de données plutôt que d'indicateurs précis. Une grande
importance est accordée à l'utilisation de directives internationales dans des domaines précis
des statistiques macroéconomiques. Ces directives sont énumérées à l'appendice II. La
section A présente une série d’objectifs relatifs à la comptabilité nationale (secteur réel), aux
opérations de l’administration centrale (secteur des finances publiques), à la situation des
institutions de dépôts (secteur financier) et à la balance des paiements (secteur extérieur).
Dans le secteur des finances publiques, l’extension du champ est encouragée de manière à
inclure les opérations de l’administration centrale ou du secteur public et, dans le cas de la
balance des paiements, la position extérieure globale (PEG). Il n’ y a pas de cadre de
référence pour les données socio-démographiques, car les domaines couverts sont d’une
grande diversité.

36. La section B. du tableau 1 précise les catégories de données pour chacun des quatre
secteurs macroéconomiques et identifie pour chaque secteur les indicateurs principaux
suivants a) des indicateurs des cadres de référence — PIB nominal et PIB réel pour la
- 17 -

comptabilité nationale, agrégats de l’administration centrale pour les opérations de


l’administration centrale, agrégats du crédit et de la monnaie au sens large pour la situation
des institutions de dépôts et agrégats de la balance des paiements pour la balance des
paiements; b) des indicateurs supplémentaires permettant de suivre les principaux agrégats
des cadres de référence; et c) d’autres indicateurs pertinents pour le secteur considéré, qui
prendront souvent la forme d’une variable de prix, notamment pour les taux d’intérêt et les
taux de change. Pour certaines catégories de données, des agrégats et/ou composantes
supplémentaires sont recommandés.

37. La section B du tableau 1 présente également les quatre catégories de données socio-
démographiques. Les composantes de base sont précisées pour chaque catégorie et pour
chaque catégorie sont indiquées les extensions encouragées.

38. Bien que la plupart des données qui devraient figurer dans le SGDD soient produites
par les organismes officiels nationaux, le Système prévoit l’inclusion de certaines catégories
de données produites par des organismes privés (au moins dans certains pays), lorsque ces
données font l’objet d’une rediffusion officielle. L’inclusion de données établies dans le
privé se justifie dans le but d’obtenir une image plus complète de l’économie et une
couverture plus homogène d’un pays à l’autre. Toutefois, leur inclusion exige l’adaptation
des responsabilités que le service officiel (de diffusion) doit assumer eu égard à certains
aspects de l’accès par le public, de l’intégrité et de la qualité des données.

Périodicité

39. La périodicité réfère à la fréquence d’établissement des données. La périodicité


recommandée par le SGDD pour un ensemble de données particulier est déterminée par
plusieurs facteurs, notamment les besoins de l’analyse et la facilité d’observation ou
d’établissement. Bien que pour des ensembles de données spécifiques, ces facteurs diffèrent
d’un pays à l’autre, en pratique il existe un assez vaste consensus sur la pratique optimale
quant à la fréquence la plus élevée d’établissement des cadres de référence et de nombreux
indicateurs du SGDD. Eu égard aux délais plus longs requis pour établir et diffuser des
ensembles complets de données, la périodicité recommandée pour les cadres de référence est
dans de nombreux cas plus longue que celle recommandée pour les indicateurs. Dans un
certain nombre de cas, la périodicité est la même pour les cadres de référence et pour les
indicateurs, mais des délais de diffusion différents sont spécifiés.

40. La périodicité est généralement exprimée selon les divisions du calendrier. Les
données de flux établies à des intervalles d’environ 30 jours, par exemple, représentent
habituellement un mois du calendrier. Les données de stock sont établies à une date donnée,
souvent à la fin d’une semaine, d’un mois, d’un trimestre ou d’une année.

41. Dans le cas de la périodicité, les recommandations du tableau 1 pour les données de
flux ont trait au plus long intervalle pouvant être représenté par une observation statistique
unique, et, pour les données de stock, au plus long intervalle entre observations. La
périodicité recommandée pour les cadres de référence est annuelle sauf dans le cas de la
situation des institutions de dépôts où la pratique optimale existante pour un grand nombre de
- 18 -

pays est la périodicité mensuelle. Pour les catégories statistiques et les indicateurs, il est
recommandé que les périodicités se conforment aux pratiques optimales existantes. Pour les
agrégats de la comptabilité nationale et la dette de l=administration centrale, la périodicité
annuelle est recommandée, mais une périodicité trimestrielle est encouragée; pour les
agrégats de la balance des paiements, la périodicité annuelle est recommandée mais une
périodicité trimestrielle est fortement encouragée.

42. Il convient peut-être de prendre note de certains points d=interprétation du SGDD en


ce qui concerne la périodicité. Par exemple, bien qu=un trimestre soit généralement considéré
comme composé de trois mois, des données couvrant des intervalles successifs de
13 semaines seront considérées comme trimestrielles. Les données annuelles peuvent
s=appliquer aux années civiles ou aux années budgétaires, avec diverses dates de début
d=année.

Délais de diffusion

43. Les délais de diffusion sont le laps de temps entre la date de référence (ou de fin de la
période de référence) et la date de diffusion des données. Cet intervalle est le produit de
nombreux facteurs, dont certains notamment sont liés aux dispositions institutionnelles, tels
que la préparation des commentaires d=accompagnement, et aux délais d=impression.

44. Eu égard à la diversité des pays couverts par le Système, les objectifs de délais de
diffusion qui sont présentés au tableau 1 ont été définis sous forme de fourchettes. Le délai le
plus court de la fourchette de diffusion correspond généralement aux normes de délais de
diffusion de la NSDD pour un ensemble de données tandis que le plus long a trait aux
pratiques acceptées dans un large groupe de pays. L=extrémité courte de la fourchette
représente également les pratiques optimales courantes, et celles-ci constituent des objectifs
appropriés pour les pays qui souhaitent utiliser le SGDD comme un tremplin vers la
souscription à la NSDD, mais ces normes de délais de diffusion peuvent ne pas convenir à
tous les pays, en particulier à court terme. Quoi qu=il en soit, le principe du système est qu=il
ne faut pas tenter de raccourcir fortement les délais de diffusion des données si leur qualité
doit sensiblement en souffrir. L=objectif doit être de chercher à améliorer graduellement sur la
durée les délais de diffusion des données, sans compromettre le maintien et le renforcement
de leur qualité.

45. Il peut arriver que pour certains ensembles de données, les objectifs de délais de
diffusion soient difficiles à atteindre. Pour les données qui reposent sur les pièces comptables
des administrations publiques et des entreprises, le mois ou le trimestre où s=achève l=exercice
budgétaire peut présenter des difficultés particulières. De ce fait, les données pour ces
périodes peuvent ne pas être disponibles aussi rapidement que pour les autres périodes. Les
écarts dans le nombre de jours (et de jours ouvrés) des différents mois et l=incidence des
vacances (qui diffèrent d=une année à l=autre dans de nombreux pays) comptent parmi les
facteurs susceptibles d=affecter les délais de diffusion des données.
- 19 -

Spécifications des cadres de référence

Secteur réel C comptabilité nationale

46. Le cadre de référence du secteur réel se compose du cadre principal de la


comptabilité nationale. L=objectif est de produire et de diffuser des données qui couvrent le
plus vaste champ possible de l=activité économique. Les pratiques courantes ainsi que les
objectifs d=expansion du champ d=application devraient être présentés dans les métadonnées.
Par exemple, si certains domaines de production (par exemple, production militaire,
production minière) ne sont pas inclus dans les estimations existantes, il convient d=indiquer
cette pratique et d=élaborer et de diffuser les projets d=amélioration de la couverture. Si la
production du secteur informel est significative, il convient de décrire les techniques
existantes d=estimation et d=indiquer éventuellement leurs projets d=amélioration.

47. Le SGDD recommande l=usage des normes internationalement reconnues pour le


développement de la comptabilité nationale. Les deux normes les plus largement utilisées au
plan international pour la comptabilité nationale sont le SCN 1993 et le Système européen de
comptes économiques intégrés 1995 (SEC 1995). Il est admis que chaque pays doit concevoir
son propre itinéraire de développement de la comptabilité nationale, en fonction de sa
structure économique et institutionnelle, de ses besoins analytiques et politiques, et de ses
ressources humaines et financières.

48. Quelques pays seulement établissent à heure actuelle des ensembles complets de
comptes nationaux tels que ceux décrits dans le SCN 1993. L=ensemble complet de comptes
comprend non seulement les principaux agrégats de l=économie totale (PIB, Revenu national
brut C anciennement PNB C Revenu disponible brut, Épargne, Capacité/Besoin de
financement) mais aussi les comptes d=opérations complets par secteur institutionnel et les
comptes de patrimoine de l=économie, et des secteurs institutionnels. Pour de nombreux pays,
des comptes aussi complets excèdent les besoins actuels d=analyse et d=élaboration des
politiques et /ou ils ne disposent pas des ressources nécessaires pour les établir. Le cadre de
référence que recommande le SGDD n=implique donc pas l=élaboration d=ensembles complets
de comptes nationaux, mais recommande plutôt aux pays de déterminer ce que seront leurs
besoins spécifiques à plus long terme en matière de comptabilité nationale et d’élaborer des
projets réalistes pour la mise en oeuvre de la série complète de compte qui sont appropriés.
Pour de nombreux pays, aux premiers stades du développement de la comptabilité nationale,
on peut attribuer la priorité à moyen terme au développement des principaux agrégats de
l=ensemble de l=économie et à l=amélioration de leur qualité. Les objectifs à plus long terme
pourraient comprendre le développement de comptes pour les secteurs particulièrement
importants. Les pays qui se trouvent à un stade plus avancé du développement de la
comptabilité nationale et font face à des besoins statistiques plus complexes pourront
accorder la priorité à moyen terme au développement de comptes de flux et de comptes de
patrimoine sectoriels.

49. Le SGDD recommande que les données annuelles relatives au cadre principal de
comptabilité nationale soient établies et diffusées dans un délai de dix à quatorze mois.
- 20 -

Tableau 1. La dimension données du SGDD

A. Cadres de référence

Principal cadre
Cadre Couverture, classification et cadre analytique Extension(s) Périodicité Délais de
encouragée(s) diffusion
Secteur réel
Comptabilité Établir et diffuser tous les agrégats et soldes Annuelle 10-14 mois
nationale comptables des comptes nationaux en valeur
nominale et en valeur réelle, de façon à obtenir le
produit intérieur brut, le revenu national brut, le
revenu disponible brut, la consommation,
l'épargne, la formation de capital et
capacité/besoin de financement. Établir et diffuser
les comptes sectoriels et les bilans nationaux et
sectoriels, le cas échéant
Secteur des finances publiques
Opérations de Établir et diffuser des données complètes sur les L'établissement des Annuelle 6B9 mois
l'administration transactions et la dette, en privilégiant : 1) la données relatives aux
centrale. couverture de toutes les unités de l=administration opérations de
centrale; 2) l=utilisation d=un cadre d=analyse l=ensemble des
approprié; 3) la mise au point d=un ensemble administrations
complet de classifications détaillées (recettes publiques ou du
fiscales et non fiscales, dépenses courantes et secteur public est
d=équipement, financement intérieur et extérieur), fortement recommandé
avec le cas échéant ventilation des postes par lorsque les opérations
créancier, instrument, monnaie des administrations
publiques locales ou
régionales ou des
entreprises publiques
sont importantes pour
l=analyse ou la
politique économique
Secteur financier
Situation des Établir et diffuser des données complètes en Mensuelle 2B3 mois
institutions de privilégiant : 1) la couverture de toutes les
dépôts institutions de dépôts (institutions bancaires);
2) l=utilisation d=un cadre d=analyse approprié;
3) l=établissement d=une classification des avoirs
et engagements extérieurs, du crédit intérieur par
secteur et des composantes des passifs monétaires
(liquidités) et non monétaires
Secteur extérieur
Balance des Établir et diffuser des données complètes sur les Position extérieure Annuelle 6-9 mois
paiements principaux agrégats et soldes comptables de la globale (PEG)
balance des paiements, notamment les
importations et exportations de biens et services,
la balance commerciale, les revenus et les
transferts, le solde des transactions courantes, les
réserves et autres opérations financières, et la
balance globale, avec ventilation appropriée par
composante
- 21 -

Tableau 1. La dimension données du SGDD


B. Catégories et indicateurs statistiques

Catégorie Indicateurs principaux 2/ Extension(s) encouragée(s) Périodicité Délais de


statistique diffusion
Secteur réel
Agrégats de la PIB (nominal et réel) Revenu national brut, formation Annuelle 6B9 mois
comptabilité de capital, épargne (trimestrielle
nationale encouragée)
Indice(s) de Indices de la production Mensuelle 6-12 semaines
production manufacturière ou industrielle pour tous les
indices
Production primaire, production
agricole ou autres indices, selon Le cas échéant
pertinence
Indices des prix Indice des prix à la Indice des prix à la production Mensuelle 1-2 mois
consommation
Indicateurs du Emploi, chômage, et Annuelle 3/ 6-9 mois 3/
marché du salaires/gains, selon pertinence
travail
Secteur des finances publiques
Agrégats Recettes, dépenses, solde et Paiements d’intérêts Trimestrielle 1 trimestre
budgétaires de financement avec ventilations le
l=administration cas échéant par créancier,
centrale instrument, monnaie d’émission
Dette de Dette intérieure et dette Dette garantie par les Annuelle 1-2 trimestres
l=administration extérieure, le cas échéant, avec administrations publiques (trimestrielle
centrale ventilations appropriées, par unité encouragée)
monétaire, échéance, créancier,
instrument, le cas échéant
Secteur financier
Agrégats du Position extérieure nette, crédit Mensuelle 1-3 mois
crédit et de la intérieur, monnaie au sens large
monnaie au sens ou au sens étroit
large
Agrégats de la Monnaie centrale Mensuelle 1-2 mois
banque centrale
Taux d’intérêt Taux des titres publics à court et à Taux du marché monétaire ou Mensuelle 4/
long terme, taux directeur interbancaire et une gamme de
variable taux créditeurs et débiteurs
Marché boursier Indice boursier approprié Mensuelle 4/
Secteur extérieur
Agrégats de la Importations et exportations de Annuelle 6 mois
balance des biens et de services, solde des (trimestrielle
paiements transactions courantes, réserves, vivement re-
balance globale commandée)
- 22 -

Catégorie Indicateurs principaux 2/ Extension(s) encouragée(s) Périodicité Délais de


statistique diffusion
Dette extérieure Dette extérieure contractée ou Trimestrielle 1-2 trimestres
et calendrier de garantie par les administrations
son service publiques, ventilée par échéances

Deux fois par 3-6 mois


Calendrier du service de la dette
an, avec
extérieure contractée ou garantie données pour
par les administrations publiques
4 trimestres et
2 semestres à
l’avance
Dette extérieure privée non Annuelle 6-9 mois
garantie par les administrations
publiques et calendrier de son
service
Réserves Réserves officielles brutes Passifs liés aux réserves Mensuelle 1-4 semaines
internationales libellées en dollars EU
Commerce des Exportations totales et Ventilation par principaux Mensuelle 8-12 semaines
marchandises importations totales produits, avec un intervalle plus
long
Taux de change Taux au comptant Quotidienne 4/
Données socio-démographiques
Population Caractéristiques de la Ventilation des statistiques de la Annuelle 3-6 mois pour
population : total et composition population et de l’état civil par (recensements les mises à jour
par unités d’énumération types âge, sexe et unités géographiques, tous les annuelles;
tirés de recensements, d’enquêtes le cas échéant 10 ans) 9-12 mois pour
ou de l’état civil les recensements

Évolution de la population : Communication des taux de


statistiques de l’état civil : mortalité, des taux bruts de
naissances, décès et migration natalité, des taux de fécondité et
de l’espérance de vie
Éducation Inputs : mesures des ressources La ventilation des données par Annuelle 3-6 mois après la
financières, humaines et entités locales ou régionales, le fin de l’année
physiques dont disposent cas échéant, est recommandée scolaire.
actuellement les établissements pour toutes les catégories de
d’enseignement publics et (s’ils données. Caractéristiques du
sont importants) privés, classées personnel enseignant, notamment
par niveau d’éducation ou par formation, expérience et
type de programmes. conditions d’emploi (plein temps
ou temps partiel). Dépenses des
ménages au titre de l’éducation (y
compris les droits de scolarité et
d’autres dépenses au titre de
l’éducation publique ou privée.

Processus : mesures des progrès Calcul des taux d’inscription nets


des élèves et étudiants en cours (par classe et par sexe)
d’études, par exemple taux
d’inscription, d’abandon d’études
et de redoublement, classés par
niveau d’éducation et par sexe.
- 23 -

Catégorie Indicateurs principaux 2/ Extension(s) encouragée(s) Périodicité Délais de


statistique diffusion
Résultats : résultats éducationnels Résultats indiqués par les tests
mesurés en fonction du passage normalisés de résultats scolaires
d'une année à l'autre, des taux
d’obtention des diplômes et du
niveau moyen d'études atteint
Santé Inputs : mesures des ressources Dépenses privées (ménages) au Annuelle 3-6 mois après la
financières, humaines et titre des services de santé. (les cas de fin de la
physiques dont disposent Ventilation des données par maladies période/date de
actuellement les systèmes de entités locales ou régionales le cas contagieuses référence
santé publique ou (s’il joue un échéant devraient être
rôle important) privé, y compris communiqués
les dépenses publiques au titre plus
des services de santé; la capacité fréquemment
des installations de soins de santé, et dans de
avec ventilation géographique et meilleurs
par type d’installations et le délais)
nombre de personnes qualifiées,
avec ventilation géographique et
par type d’habilitation

Processus (fourniture des Mesures de la réponse du système


services) : Mesures décrivant le de santé aux besoins de services
nombre de patients servis et la hors santé. Ventilation des
nature des soins d’origine données par entités locales et
publique et privée, y compris les régionales, le cas échéant
soins ambulatoires et non
ambulatoires et les soins
préventifs; la population servie
par les services de santé publique
(vaccination, assainissement et
fourniture d'eau de meilleure
qualité, par exemple.)

Résultats : statistiques de Évaluation globale du coût des


mortalité et de morbidité, y maladies
compris mortalité ventilée par
cause et incidences des maladies
avec ventilation géographique et
suivant les caractéristiques des
patients
- 24 -

Catégorie Catégorie statistique Catégorie statistique Catégorie Catégorie


statistique statistique statistique
Pauvreté Critère de revenu : nombre et Mesures de la ventilation par 3-5 ans 6-12 mois après
proportion des personnes ou des ménage ou par habitant du revenu l'enquête
ménages dont le revenu ou la ou de la consommation
consommation sont inférieurs au
minimum type, évaluation du
panier de consommation
minimum

Autres mesures de la pauvreté : Estimations distinctes de la


mesures du dénuement ou de pauvreté des populations urbaine
l’insécurité utilisées pour et rurale ou des régions, états ou
identifier la population vivant provinces principaux. Ventilation
dans la pauvreté, telles que les des données par entités locales ou
signes de malnutrition, de régionales, le cas échéant
maladies endémiques, les
résultats éducationnels et le
manque d'accès aux services de
base
5 du tableau 1

1/ Ex situation monétaire au sens large. La nouvelle appellation est conforme à la nouvelle terminologie du Manuel de
statistiques monétaires et financières.
2/ Dans le cas des données socio-démographiques, les indicateurs principaux sont appelés composantes de base.
3/ Les recommandations de périodicité et de délais de diffusion des indicateurs du marché du travail ont fait l'objet d'une
consultation auprès du Bureau des statistiques de l’Organisation internationale du travail.
4/ Diffusion au titre d’une publication à périodicité rapprochée, mensuelle par exemple.

Secteur des finances publiques C opérations de l==administration centrale

50. Le cadre de référence du secteur des finances publiques se compose des opérations
de l==administration centrale et d’une extension recommandée relative aux opérations de
l== ensemble des administrations publiques ou du secteur public.

51. En ce qui concerne le cadre principal des opérations de l=administration centrale, le


SGDD s=attache à produire et diffuser des données complètes sur les opérations et la dette, en
mettant l=accent sur : a) la couverture de toutes les unités de l=administration centrale;
b) l=usage d=un cadre analytique approprié; c) l=élaboration d=une gamme complète de
classifications détaillées.

52. Des tableaux distincts devraient être inclus dans le cadre de référence pour les
opérations de l=administration centrale et la dette. Toutes les unités de l=administration
centrale devraient être couvertes. Ces unités consistent en a) la totalité des ministères,
organismes et autres unités dont les opérations sont couvertes par le budget de
l=administration centrale; b) toutes les unités disposant de leurs ressources propres ou de
sources directes de financement (unités extrabudgétaires) dont l=ampleur est significative,
relativement à la taille du budget; et c) les caisses de sécurité sociale fonctionnant au niveau
national. L=identification des unités de l=administration centrale peut être fondée sur les
définitions du secteur public fournies par le SCN 1993 ou le Manuel de statistiques de
- 25 -

finances publiques 1986 du FMI4. On peut subdiviser le secteur de l=ensemble des


administrations publiques en regroupant les caisses de sécurité sociale en un sous-secteur
distinct ou bien en les consolidant au niveau de l=administration auquel elles opèrent. Pour
l=analyse budgétaire, cette dernière forme de sous-sectorisation est généralement préférée, en
particulier lorsque les caisses de sécurité sociale dégagent des excédents ou enregistrent des
déficits. Les métadonnées des cadres de référence doivent décrire la couverture des mesures
les plus larges couramment diffusées, et au besoin les projets d=expansion de cette
couverture. Le champ d=application des indicateurs de l=administration centrale peut si
nécessaire reposer sur une base plus étroite, mais il est recommandé de couvrir complètement
au moins les comptes budgétaires.

53. Le SGDD recommande l=utilisation d=un cadre analytique approprié pour définir et
présenter les données sur les opérations de l==administration centrale, mais ne prescrit aucun
cadre particulier. N=importe quelle définition nationale explicite d=agrégats de recettes, de
dépenses et de soldes, comme le déficit du compte courant et le déficit global, peut être
utilisée. Le cadre et les définitions du Manuel de finances publiques sont recommandés. En
cas d=utilisation d=un autre cadre analytique, il serait utile d=indiquer dans les métadonnées en
quoi les principaux agrégats et les soldes diffèrent de ceux présentés dans le Manuel de
finances publiques. En outre, les projets d=amélioration du cadre analytique peuvent être
fondés sur les recommandations du Manuel de finances publiques5. Ces projets doivent être
décrits dans les métadonnées.

54. Les données diffusées devraient comporter les classifications détaillées des
principaux agrégats du cadre analytique. Sont spécifiquement recommandées les ventilations
suivantes : a) recettes fiscales et non fiscales; b) dépenses par fonction (c=est-à-dire par
objet); c) dépense par catégorie économique, avec identification distincte des principales
composantes de la dépense courante et de la dépense en capital; d) financement. Il convient

4
Manuel de statistiques de finances publiques (Washington, D.C. : FMI, 1986).
5
Une version révisée intitulée Government Finance Statistics Manual 2001 peut être
consultée (en anglais seulement) sur le site du FMI
(http://www.imf.org/external/pubs/ft/gfs/manual/index.htm) et sera disponible sur papier en
2001. L’utilisation de la comptabilité des droits et obligations et l’introduction de comptes de
patrimoine intégralement rapprochés font partie des modifications envisagées. Le cadre du
nouveau manuel est destiné à permettre le traitement de trois grands aspects de l’analyse
budgétaire : a) l’incidence du secteur public sur le reste de l’économie; b) l’incidence des
politiques publiques sur la position financière de l’administration; et c) la viabilité des
politiques publiques sur plusieurs périodes. On s’attend que les pays adopteront
progressivement les recommandations du nouveau manuel, et pour faciliter une transition
ordonnée, celui-ci inclut des directives pour organiser la migration vers le nouveau cadre.
Les pays seront encouragés à accomplir le parcours de cette migration à un rythme
compatible avec l’état de développement de leurs systèmes statistiques et avec les ressources
dont ils disposent.
- 26 -

que les données du financement distinguent, chaque fois que possible, le financement
intérieur du financement extérieur sur la base de la résidence — les données du financement
intérieur doivent distinguer le financement du système bancaire de celui provenant d=autres
sources. Les données sur le financement doivent en fonction des besoins être complétées par
des ventilations par instrument financier et/ou monnaie d=émission. La classification par
résidence est analytiquement utile et favorise la cohérence des données du budget avec celles
de la balance des paiements. Dans les pays où les opérations de finances publiques
comprennent l=émission de titres, la ventilation par résidence peut être malaisée à établir.
Dans ces cas, la ventilation primaire du financement peut s=effectuer par monnaie d=émission
ou par type de titre de créance, mais il convient de continuer de s=efforcer d=établir une
ventilation par résidence. Les métadonnées devront décrire les classifications actuellement
produites et diffusées, et les projets pour les améliorer.

55. Il convient que les données sur la dette de l== administration centrale soient
exhaustives, et incluent les engagements de toutes les unités institutionnelles qui font partie
de l=administration centrale. Tous les engagements sous forme de titres, emprunts et dépôts
doivent être inclus. La dette des autres unités garantie par l=administration centrale doit
également être établie et diffusée lorsque les montants concernés sont significatifs.

Le SGDD recommande que les données sur la dette soient ventilées par composantes
extérieures et intérieures en fonction de la résidence. Il recommande aussi la ventilation par
type de créancier et par type d’instruments.

56. La classification et la définition de la dette conformément aux directives du Manuel


de statistiques de finances publiques, au Guide des statistiques de la dette extérieure6 ou aux
directives régionales est encouragée; le recours aux dites directives, ou le projet d=en faire
usage, devront être signalés dans les métadonnées.

57. Le développement de données pour les opérations de l==ensemble des administrations


publiques ou du secteur public est encouragé, en particulier dans les cas où les opérations
des états (pour les pays à structure fédérale), des autres échelons des administrations
publiques et/ou des entreprises publiques sont importantes pour l=analyse budgétaire. À long
terme, le système encourage tous les pays à développer des agrégats appropriés et complets
sur l=ensemble des administrations publiques, mais dans les pays où les données de
l=administration centrale sont déficientes sur le plan de la couverture, du cadre analytique, ou
de la qualité, la priorité devrait normalement revenir à l=amélioration des données de
l=administration centrale.

58. Le secteur des administrations publiques couvre toutes les unités de l=administration
(notamment les régimes de sécurité sociale), qu=elles opèrent au niveau central, au niveau de
l=état, de la province ou de la région, ou au niveau local. Le secteur public peut être défini de

6
Guide des statistiques de la dette extérieure (Washington, D.C. : équipe spéciale
interinstitutions chargées des statistiques des finances, 2001).
- 27 -

diverses manières. Il peut comprendre l=ensemble des administrations publiques, plus celui
des entreprises publiques non financières (le secteur public non financier) ou bien il peut
aussi inclure certaines institutions financières publiques C par exemple les banques de
développement. Le secteur public non financier représente le champ d=application de
préférence. Dans les pays où le secteur public (quelle qu=en soit la définition) est le principal
objet de l=analyse et de l=élaboration des politiques, les opérations du secteur public devraient
constituer l=objet de cette extension encouragée; dans d=autres pays, l=ensemble des
administrations publiques peut être plus approprié.

59. Le cadre analytique et les classifications applicables aux données de l=ensemble des
administrations publiques devraient être les mêmes que pour l=administration centrale,
quoiqu=il soit admis que les données des états (dans les pays à structure fédérale) et des
collectivités locales puissent ne pas être disponibles avec le même degré de détail que pour
l=administration centrale. Les données sur les entreprises publiques devraient comprendre
leurs besoin global de financement et les détails du financement.

60. Le SGDD recommande la diffusion de données annuelles sur les opérations de


l=ensemble des administrations publiques ou du secteur public, avec un délai de 6 à 9 mois.

Secteur financier C situation monétaire au sens large

61. Le cadre de référence du secteur financier est le cadre principal relatif à la situation
des institutions de dépôts. L=objectif de ce cadre principal est de produire et de diffuser des
données complètes en privilégiant : a) la couverture de toutes les institutions de dépôts
(institutions bancaires); b) le recours à un cadre analytique approprié; c) le développement de
classifications des actifs et passifs extérieurs, du crédit intérieur par secteur, et des
composantes des passifs monétaires (liquidité) et non monétaires.

62. Pour le SGDD, le champ d=application approprié est constitué par le groupe
d=institutions dont les passifs représentent l=agrégat monétaire le plus fréquemment utilisé
pour l=analyse monétaire. Les institutions de dépôts sont définies dans le SCN 1993 comme
comprenant toutes les institutions financières qui encourent des passifs sous forme de dépôts
et/ou d=instruments constituant de proches substituts des dépôts, lorsque ces dépôts ou
substituts font partie des agrégats nationaux de la monnaie au sens large. Le champ
d=application est par conséquent construit, non seulement autour d=un groupe d=institutions,
mais aussi d=un agrégat monétaire spécifique à un pays donné. Cette couverture porte sur la
banque centrale et toutes les autres sociétés de dépôt et, pour la plupart des pays, elle
correspond aux institutions dont les passifs sont inclus dans un agrégat de la monnaie au sens
large tel que M3. Cet agrégat inclut normalement les dépôts transférables; les dépôts à terme
et d=épargne; et les titres à court terme, tels que les certificats de dépôt négociables, qui ont
des caractéristiques similaires aux dépôts. Dans les pays qui établissent plusieurs agrégats
monétaires, le champ d=application du SGDD devrait inclure les institutions couvertes par
l=agrégat le plus large. Dans les pays qui utilisent principalement un agrégat monétaire au
sens étroit (monnaie et dépôts transférables), la banque centrale et les émetteurs de dépôts
transférables, tels que les banques commerciales, constitueront le champ d=application
approprié. Dans ces pays, il serait également utile de préciser dans les métadonnées s=il existe
- 28 -

d=autres institutions financières encourant des passifs sous forme de dépôts non-transférables
ou de proches substituts de ces dépôts. Les pays qui recourent à des agrégats de liquidité qui
comprennent des passifs (par exemple bons du Trésor, billets à ordre) de secteurs non
financiers peuvent décrire ces agrégats et leur couverture institutionnelle dans leurs
métadonnées.

63. Le SGDD recommande que le cadre analytique présenté dans le Manuel de


statistiques monétaires et financières7 soit utilisé pour la situation des institutions de dépôts.
Il convient que les données relatives aux stocks (encours des actifs et passifs) soient
diffusées, mais les données d=opérations en flux peuvent l’être aussi. Le cadre analytique doit
distinguer les positions extérieures des positions intérieures selon la résidence. Les données
brutes sur les actifs et passifs extérieurs doivent être diffusées. Le crédit intérieur doit être
classé selon le secteur débiteur et, idéalement, les données sur le crédit devraient identifier de
façon distincte les créances sur l=administration (centrale, d=état ou collectivité locale, selon
le cas), les créances sur les sociétés publiques non financières, et les créances sur le secteur
privé. Les données diffusées sur les agrégats monétaires devraient inclure les ventilations par
type d=instrument monétaire, et les données sur les passifs non monétaires (les titres à long
terme, par exemple) devraient être aussi diffusés.

64. La situation des institutions de dépôts devrait être produite et diffusée mensuellement,
car cette périodicité correspond à la pratique acceptée actuellement dans un large éventail de
pays. La situation devrait être diffusée dans les 2 à 3 mois suivant la fin du mois de référence.

Secteur extérieur C balance des paiements

65. Le cadre de référence du secteur extérieur se compose d’un cadre principal relatif à la
balance des paiements et d’une extension encouragée portant sur la position extérieure
globale (PEG). L=objectif du cadre principal est de produire et de diffuser des données
complètes sur les principaux agrégats et soldes de la balance des paiements, par exemple
importations et exportations de biens et de services, balance commerciale, revenu et
transferts, solde des transactions courantes, réserves et autres opérations financières, et
balance globale, avec les composantes détaillées appropriées.

66. L=usage de la cinquième édition du Manuel de la balance des paiements (MBP5)8 est
recommandé pour l’établissement des données.

67. L=objectif général de l=établissement et de la diffusion de données sur la balance des


paiements est de produire toutes les composantes normalisées du MBP5 qui correspondent à
la situation d=un pays donné. Il conviendrait de distinguer les opérations courantes, les
7
Manuel de statistiques monétaires et financières, Washington, D.C. : FMI, 2000.
8
Manuel de la balance des paiements, cinquième édition (Washington D.C.: FMI, 1993).
Voir aussi Dérivés financiers, Supplément à la 5 e édition du Manuel de la balance des
paiements, (Washington, FMI, 2000). Voir aussi l’appendice II.
- 29 -

opérations en capital et les opérations financières. Les composantes dont la diffusion est
encouragée comprennent a) les importations et exportations de biens et de services, b) les
opérations sur les revenus, c=est-à-dire les recettes et paiements de revenus, qu=il s=agisse de
la rémunération de salariés ou de revenus d=investissement, ces derniers comprenant le
revenu des investissements directs, des investissements de portefeuille, et des autres
investissements; c) les recettes et paiements afférents aux transferts courants. La ventilation
des titres de créance et des emprunts, dans les investissements de portefeuille et les autres
investissements, respectivement, par monnaie d=émission et par échéance originelle (court
terme, moyen et long terme, sur la base des classifications par instrument) serait
extrêmement souhaitable afin d=offrir une vue globale de la dette extérieure. Le compte de
capital devrait couvrir les transferts de capital, en fonction des besoins. Le compte financier
devrait identifier distinctement les opérations afférentes à l=investissement direct, à
l=investissement de portefeuille, aux autres investissements et aux réserves.

68. Les métadonnées pour la balance des paiements devraient décrire les pratiques
actuelles d’établissement et de diffusion de données ainsi que les projets de mise en oeuvre
du cadre analytique et des classifications du MBP5. Dans les pays qui n=utilisent pas le
MBP5, les métadonnées devraient décrire les méthodes actuelles et les projets d’alignement
sur le MBP5.

69. Le SGDD encourage d=étendre les données du secteur extérieur à la position


extérieure globale (PEG), qui est de plus en plus reconnue comme un cadre utile au
développement d=une représentation intégrée du stock d=actifs et de passifs financiers
extérieurs d=un pays. Le Système encourage les efforts en vue d=établir des composantes
détaillées conformément au MBP5 C investissement direct; investissement de portefeuille,
notamment ventilation entre titres de participation et de créances; dérivés financiers 9; autres
investissements; et (pour les actifs) les réserves C et de diffuser les composantes du cadre
selon le cas et en fonctions des possibilités.

70. Les données pour le cadre principal de la balance des paiements et pour la PEG
devraient être diffusées annuellement et de 6 à 9 mois après la fin de l=année de référence
(exercice budgétaire ou année civile).

Spécifications des catégories et indicateurs statistiques

Secteur réel

Agrégats de la comptabilité nationale

71. La catégorie statistique correspondant au cadre de référence pour le secteur réel est
représentée par les agrégats de la comptabilité nationale. Les indicateurs principaux des

9
L’inclusion des dérivés financiers dans cette liste résulte de la publication en l’an 2000
d’un supplément du MBP5 relatif à ces produits.
- 30 -

agrégats de la comptabilité nationale sont le PIB exprimé en valeur nominale et en valeur


réelle C c=est-à-dire ajustée en fonction des prix. Le Système encourage aussi la production
et la diffusion d=indicateurs du revenu national brut, de la formation de capital et de
l=épargne. Le SGDD recommande que les indicateurs des agrégats de la comptabilité
nationale soient produits annuellement et diffusés dans les 6 à 9 mois suivant la fin de l=année
civile ou de l=exercice budgétaire, selon le cas. La production et la diffusion d’agrégats
trimestriels de la comptabilité nationale sont encouragées.

72. Le SGDD ne recommande pas les composantes spécifiques des comptes nationaux
qui devraient être établies et diffusées, mais la ventilation du PIB par principales catégories
de dépenses, par secteur productif (par branche d=activité) ou les deux est encouragée. Il
convient que les ventilations des composantes par poste soient celles en usage dans le pays
concerné.

73. La classification des agrégats de la comptabilité nationale conformément au


SCN 1993, ou à son équivalent régional, est fortement encouragée.

Indice(s) de production

74. La catégorie statistique destinée à suivre l’activité productive de façon plus


rapprochée est un indice de production, ou plusieurs si nécessaire. L=indice (et ses
composantes) ou la gamme d=indices appropriés dépendront de la structure économique du
pays considéré C production industrielle pour certains, production de produits de base
(pétrole par exemple) pour d=autres et/ou production agricole pour d=autres encore. Il
convient que l=indice ou gamme d=indices choisi pour le SGDD soient des indicateurs utiles
en usage dans le pays. Le SGDD ne recommande pas la diffusion d=indices de ventes au
détail ou en gros à titre de substituts d=indices de production, car les indices de vente peuvent,
du fait de la variation des stocks, ne pas évoluer parallèlement aux évolutions du PIB.
Toutefois, si des indicateurs de ventes sont considérés comme importants pour l=analyse, le
fait peut être signalé dans les métadonnées pour indice(s) de production.

75. Le SGDD recommande une mesure mensuelle de l=indice de la production


manufacturière ou industrielle. La périodicité des autres indices de production est spécifiée
comme étant «appropriée» à la structure et aux cycles de production du pays considéré car,
dans certains pays, tels que ceux où la production de récoltes saisonnières est importante, la
production peut ne pas être bien représentée par un indice mensuel. Les délais de diffusion
recommandés sont de 6 à 12 semaines après la fin de la période/date de référence pour tous
les indices.

Indices de prix

76. Le SGDD recommande qu’un indice de prix à la consommation soit établi chaque
mois et diffusé un à deux mois après la fin du mois de référence. Le Système encourage la
production et la diffusion d’un indice de prix de gros, avec la même périodicité et les mêmes
délais de diffusion que les indices de prix à la consommation.
- 31 -

77. L’emploi des directives internationales du Consumer Price Index Manual et du


Producer Price Index Manual, ou de directives régionales, est encouragé 10.

Prix à la consommation

78. Un indice des prix à la consommation (IPC), qui peut également être appelé indice
des prix au détail, exprime la partie de la variation dans le temps d’un agrégat de dépenses
des ménages qui peut être attribuée aux variations des prix. L’agrégat de dépenses se
compose des dépenses de biens et de services que les ménages acquièrent, payent ou utilisent
à des fins de consommation. L’IPC est le plus souvent exprimé par un indice de Laspeyres
des prix des prix d’un ensemble fixe de biens et de services, souvent qualifié de panier fixe,
ayant pour coefficients de pondération les parts des articles dans l’agrégat de dépenses d’une
période rétrospective, déterminée, généralement une année. Les pays peuvent préparer
plusieurs indices, qui diffèrent par exemple du point de vue de la couverture géographique
(zones rurales et zones urbaines, par exemple), de la population de référence (population
totale ou catégorie de population, comme les ouvriers d=industrie par exemple), et des articles
couverts. Pour le SGDD, les métadonnées devraient décrire les caractéristiques de l=indice le
plus largement utilisé dans le pays, mais elles peuvent aussi noter d=autres indices existants
de prix à la consommation.

79. Le SGDD ne recommande pas la diffusion des détails des composantes ou sous-
indices. Toutefois, les directives du Bureau international du Travail (BIT) suggèrent des
sous-indices pour les grands groupes de dépenses, comme l=alimentation, l=habillement et les
chaussures, le logement, etc 11. Le BIT suggère des indices et sous-indices qui permettent
l=agrégation conformément à la classification des postes correspondants du SCN 1993. À cet
égard ainsi qu=à d=autres, les directives du BIT peuvent servir comme point de référence dans
la préparation des états de métadonnées du SGDD. Les directives régionales, comme par
exemple les directives de l=Union européenne pour son indice de prix à la consommation
harmonisé, peuvent également être utilisées à cet effet.

Indice des prix à la production

80. Un indice des prix à la production (IPP) mesure la variation dans le temps d’un
agrégat de la production des entreprises qui est attribuable aux variations des prix des biens
et services produits. Plus la portée de l’agrégat est large, c’est-à-dire plus il englobe une large
portion de la production de l’économie, valorisée aux prix reçus par les producteurs, plus

10
Consumer Price Index Manual (Genève: Intersecretariat Working Group on Price
Statistics, à paraître en 2002) et Producer Price Index Manual (Washington D.C.:
Intersecretariat Working Group on Price Statistics, à paraître en 2002).
11
Classifications of Expenditure According to Purpose, Statistical Papers, Series M, n° 84
(New York: United Nations, 1999). Cette classification, ainsi que d’autres, peut être
consultée sur le site des Nations Unies (http://esa.un.org/unsd/cr/registry/regrt.asp
- 32 -

l’IPP est assimilable à un indice de la production de l’ensemble de l’économie. Un indice des


prix de gros (IPG) s’entend généralement de la partie de variation dans le temps de la valeur
des transactions sur le marché inter-entreprises ou de gros qui est attribuable aux variations
des prix des biens et services achetés ou vendus. Plus la couverture des transactions sur le
marché de gros englobe l’ensemble de la consommation de biens primaires et intermédiaires
et de services par les producteurs, valorisée à leurs prix d’achat, plus l’IPG est assimilable à
un indice des prix pour la consommation intermédiaire. Les indices de l’activité productive
peuvent donc différer d’un pays à l’autre, par exemple de par la nature et le degré de la
couverture de l’économie et la méthode de valorisation. Comme l’IPC, l’IPP et l’IPG sont
généralement établis à l’aide d’une formule de Laspeyres, à partir d’un ensemble fixe
d’articles (le «panier» auxquels sont attribuées des pondérations se rapportant à une
période/date de référence donnée (généralement annuelle). Le SGDD encourage la
production et la diffusion de l’indice des prix à la production, mais prévoit la possibilité
d’établir des indicateurs des prix de gros ou un autre indice des prix à la production selon ce
qui s’accorde le mieux avec la structure économique et les besoins statistiques du pays
considéré.

81. Le SGDD ne recommande le détail d’aucun sous-indice ou composante. Toutefois, il


est manifestement utile de disposer du détail de sous-indices reflétant la ventilation des
indices de production décrits ci-dessus.

Marché du travail

82. Le SGDD recommande la production et la diffusion des indicateurs de l’emploi, du


chômage, et des traitements et rémunérations «selon leur pertinence». Il est admis que les
statistiques du marché du travail sont peut-être davantage appropriées à la situation des pays
industrialisés. Néanmoins, certains indicateurs du marché du travail sont considérés comme
importants pour la quasi-totalité des pays. Les statistiques du marché du travail devraient être
diffusées annuellement, 6 à 9 mois après la fin de l’année de référence. Ces objectifs de
périodicité et de délais de diffusion ont été préconisés après consultation avec le Bureau des
statistiques du Bureau international du travail (BIT). Lorsque les trois composantes reposent
sur des données de base différentes, elles peuvent tout à fait être établies, et par conséquent
diffusées, avec des périodicités et des délais de diffusion différents. Il convient que chaque
composante fasse l’objet d’une description distincte dans les métadonnées du SGDD au
tableau B.

83. Le SGDD ne recommande pas une définition spécifique de l’emploi ou de la


ventilation des composantes. Toutefois, les recommandations du BIT fournissent des
concepts et des définitions de la population active, et à l’intérieur de ce cadre, des définitions
et des classifications de l’emploi et du chômage12. Il est recommandé de faire usage des

12
Recommandations internationales en vigueur sur les statistiques du travail (Genève : OIT,
1985). Voir également Surveys of Economically Active Population, Employment,
Unemployment and Underemployment (Genève : OIT, 1990).
- 33 -

concepts, définitions et classifications du BIT. On pourra également se référer au SCN 1993,


qui est cohérent avec les définitions du BIT.

Emploi

84. Certains pays établissent plusieurs indicateurs de l’emploi, qui peuvent reposer sur
des enquêtes par sondage des ménages ou des personnes, sur des enquêtes d’établissement,
ou sur les fichiers des assurances sociales. Il conviendrait que l’indicateur identifié pour le
SGDD soit celui d’usage le plus répandu dans le pays.

85. Le SGDD recommande que les statistiques de l’emploi soient établies selon leur
pertinence. Cette approche sera probablement utile lorsque, en regard de la couverture de
l’économie, les fichiers administratifs ou les enquêtes qui sous-tendent la couverture de la
population sont incomplets (les données de base étant par exemple limitées à la population
non-agricole).

Chômage

86. Certains pays préparent plusieurs indicateurs du chômage — fondés par exemple sur
les enquêtes par sondage auprès des ménages ou des personnes, les fichiers des assurances
sociales, ou les statistiques des services de l’emploi. Pour le SGDD, il conviendrait que
l’indicateur identifié soit celui d’usage le plus répandu dans le pays considéré. Le nombre des
personnes, en pourcentage de la population active, disposant d’un emploi ou en recherchant
un pourra également être indiqué.

87. Le SGDD recommande que les données sur le chômage soient produites et diffusées
selon leur pertinence. Dans de nombreux pays, le marché du travail se caractérise moins par
une dichotomie emploi/chômage que par un spectre continu à une extrémité duquel les gens
sont employés à plein temps tandis qu’à l’autre ils ne sont pas employés du tout, une grande
part de la population active se situant entre ces deux extrêmes. Les gens peuvent par exemple
vivre d’une agriculture de subsistance fortement saisonnière, ou de ventes occasionnelles de
produits alimentaires ou autres de fabrication artisanale. Dans les situations de ce type, le
chômage défini sur la base des pratiques en vigueur dans les pays industrialisés peut n’avoir
qu’une signification limitée. Un pays participant pourra donc lui substituer un indicateur du
chômage correspondant mieux à la situation, en recourant au concept de sous-emploi ou en
limitant la définition du chômage au segment de la population active pour lequel il présente
un sens particulier, par exemple pour les travailleurs de l’industrie manufacturière.

Salaires/Gains

88. Dans le contexte des statistiques du travail, les données sur les salaires comprennent
les salaires et gains directement payés au prorata du temps travaillé ou du travail exécuté,
tandis que les données sur les rémunérations (en espèces et en nature) ont une assise plus
large, couvrant de surcroît la rémunération du temps chômé, les bonus, primes et indemnités
de logement ou allocations familiales payées par l’employeur à l’employé. La série identifiée
pour le SGDD pourra être la rémunération moyenne ou le taux du salaire horaire —
- 34 -

accompagné de préférence des données concomitantes sur les heures travaillées. Le champ
couvert par la série peut différer d’un pays à l’autre, et il conviendra de retenir celui d’usage
le plus répandu dans le pays intéressé.

89. Le SGDD recommande de produire et diffuser des statistiques des traitements et


rémunérations selon leur pertinence. Cela vaut dans les cas où les dossiers de l’administration
ou les enquêtes par sondage ne couvrent pas la totalité de la population active (ne couvrant
par exemple que la population non-agricole ou les travailleurs salariés de l’industrie
manufacturière).

Secteur des finances publiques

Agrégats de l’administration centrale

90. La catégorie statistique correspondant au cadre de référence pour le secteur des


finances publiques est représentée par les agrégats de l’administration centrale. Les
statistiques devraient être produites trimestriellement et diffusées dans le trimestre suivant la
fin du trimestre de référence. Il conviendrait que les données couvrent au moins les comptes
budgétaires, mais idéalement elles devraient aussi englober une gamme aussi vaste que
possible d’unités administratives — c’est-à-dire la sécurité sociale et les unités et comptes
extrabudgétaires — afin de suivre convenablement les mouvements de l’administration
centrale dans son ensemble. Le SGDD recommande par conséquent que tous les pays
participants fassent de la couverture complète des comptes budgétaires un objectif à court
terme. L’extension de la couverture à d’autres unités importantes de l’administration centrale
devrait constituer un objectif à moyen ou long terme et les projets de cette extension devant
être précisés dans les métadonnées.

91. Le SGDD recommande comme indicateurs les recettes, les dépenses, un solde, et la
ventilation du financement. Il convient que le solde (excédent/déficit) désigné aux fins du
SGDD soit le concept en usage dans le pays intéressé. Les déterminants incluront
normalement les recettes et dépenses et excluront toutes les opérations qui augmentent ou
diminuent les passifs de l’administration centrale. Le financement total doit être diffusé, et la
classification des composantes intérieure et extérieure pourra s’aligner sur celle décrite dans
le cadre de référence des opérations de l’administration centrale; c’est à dire qu’il convient de
présenter, dans la mesure du possible, les opérations de financement intérieur et extérieur,
telles que déterminées par la résidence. Le financement intérieur pourra être subdivisé entre
le financement en provenance du système bancaire et les autres sources intérieures. Les
opérations de financement peuvent être présentées par type d’instrument, monnaie
d’émission, ou autres caractéristiques pertinentes.

92. La classification et la définition des postes déterminant l’excédent/déficit selon le


Manuel de statistiques de finances publiques sont encouragées, et ledit manuel, ou une
directive régionale peut servir de référence pour la préparation des métadonnées.

93. La diffusion de données sur les charges d’intérêt, en tant que composante des
dépenses, est encouragée, particulièrement dans le cas des pays très endettés.
- 35 -

Dette de l’administration centrale

94. Le SGDD recommande la production des statistiques annuelles de la dette de


l’administration centrale, qui devraient être diffusées un à deux trimestres après la fin de
l’exercice budgétaire. Ces statistiques devraient refléter les engagements complets de
l’administration centrale et devraient inclure les engagements encourus sous formes de titres,
d’emprunts et de dépôts. La dette garantie par l’administration centrale est un indicateur
dont l’établissement est encouragé. Il conviendrait de préciser par une note dans les
métadonnées tous les passifs des unités de l’administration centrale éventuellement exclus,
ainsi que les éventuelles caractéristiques particulières des instruments de dette.

95. Le SGDD recommande que les statistiques de la dette de l’administration centrale


soient désagrégées en fonction de la situation du pays intéressé. Les ventilations par échéance
sont fortement recommandées. Dans la mesure du possible, la dette devrait être classée
comme dette à court, moyen et long terme en fonction de la durée de vie résiduelle de
l’instrument, mais on pourra utiliser l’échéance originelle si l’information sur la durée
résiduelle fait défaut. La ventilation de la dette en composantes extérieure et intérieure selon
la résidence devrait également être communiquée lorsqu’elle peut être établie; c’est
normalement possible pour la dette contractée sous forme d’emprunts. Un certain nombre
d’autres ventilations sont également acceptables, entre autres la ventilation par monnaie
d’émission ou par instrument.

96. La classification et la définition de la dette conformes aux directives du MSFP, aux


recommandations de Statistiques de la dette extérieure : Guide pour les statisticiens et les
utilisateurs, ou aux directives régionales sont encouragées. Il convient de signaler dans les
métadonnées que l’on suit ou entend suivre ces directives.

Secteur financier

Agrégats du crédit et de la monnaie au sens large

97. La catégorie statistique correspondant au cadre de référence pour le secteur financier


— la situation des institutions de dépôt — est représentée par les agrégats du crédit et de la
monnaie au sens large. Si la couverture du système financier pour les agrégats monétaires et
du crédit diffère d’un pays à l’autre par sa composition, la couverture idéale est celle que
recommande le MSFM. Il conviendrait d’indiquer dans les métadonnées la couverture
éventuelle d’institutions monétaires au sens étroit, telle que celle d’institutions encourant des
passifs monétaires au sens étroit (M1).

98. Le SGDD recommande d’inclure dans les indicateurs du crédit et de la monnaie au


sens large :

• les agrégats monétaires (monnaie au sens étroit ou M1 si cet agrégat est utilisé dans le
pays, et les principaux agrégats monétaires au sens large — M2 et M3 — en usage
dans le pays intéressé);
- 36 -

• le crédit intérieur total (idéalement, ventilé par secteur des administrations


publiques/secteur public et secteur privé);

• la position extérieure du secteur bancaire, qui peut être présentée sous forme d’actifs
extérieurs bruts et de passifs extérieurs bruts, ou de position extérieure nette.

99. Le SGDD recommande que les statistiques des agrégats du crédit et de la monnaie au
sens large soient produites mensuellement et diffusées de un à trois mois après la fin du mois
en référence.

Agrégats de la banque centrale

100. Le SGDD recommande que des statistiques sur les agrégats de la banque centrale
soient produites mensuellement et qu’elles soient diffusées un à deux mois après la fin du
mois en référence. Le seul indicateur spécifiquement recommandé est la base monétaire. Il
existe diverses définitions de la base monétaire; il convient d’utiliser le concept national le
plus approprié au pays considéré. Il est recommandé de suivre les directives du MSFM pour
produire les agrégats de la banque centrale.

Taux d’intérêt

101. Le SGDD recommande la diffusion des taux d’intérêt à court et à long terme sur les
titres d’État. Les taux les plus représentatifs varient d’un pays à l’autre — un taux sur bons
du Trésor à trois ou six mois et un taux sur obligations d’État à dix ans constituent des
exemples courants de taux représentatifs. Dans certaines circonstances, telles qu’une
situation de déficit budgétaire persistant, il peut n’y avoir aucune émission de titres d’État.
Dans d’autres circonstances, telles qu’une situation de forte inflation, il peut ne pas y avoir
d’émissions de titres d’État à long terme. Ces faits doivent être indiqués dans les
métadonnées. Le SGDD recommande également la diffusion d’un taux variable directeur,
tel que le taux prêteur de la banque centrale ou le taux d’escompte. Le rôle de ce taux doit
être décrit dans les métadonnées, ou bien il peut être indiqué que les taux d’intérêt ne sont
pas utilisés dans la formulation de la politique monétaire.

102. Le SGDD encourage la diffusion des taux du marché monétaire ou du marché


interbancaire et des taux créditeurs et débiteurs. Lorsqu’il existe des taux créditeur et
débiteur de référence, ces taux uniques peuvent être diffusés. Dans les autres cas, il convient
de diffuser une gamme de taux créditeurs et débiteurs.

103. Le SGDD recommande que les taux d’intérêt soient publiés mensuellement. Comme
les statistiques de taux d’intérêt sont largement diffusées par des sources privées et que leur
diffusion par des producteurs officiels ne présente aucun caractère d’urgence, aucun délai de
diffusion n’est recommandé pour la publication des taux d’intérêt.

Marché boursier

104. Le SGDD recommande la diffusion de statistiques du marché boursier, sous la forme


d’un indice des prix des actions, dans les pays où le marché boursier existe. Ces statistiques
- 37 -

devraient être diffusées mensuellement. Le Système tient compte du fait que les indices
boursiers sont largement diffusés par des sources privées et que leur diffusion par des
producteurs officiels de statistiques n’a de ce fait aucun caractère d’urgence; par conséquent,
aucun délai de diffusion n’est recommandé pour ces indices. Le SGDD recommande
néanmoins que les organismes officiels rediffusent les informations concernant les indices
des prix des actions. Dans les pays où il n’existe pas de marché boursier significatif, il
convient de noter le fait dans les métadonnées.

Secteur extérieur

Agrégats de la balance des paiements

105. La catégorie statistique qui correspond au cadre de référence pour le secteur extérieur
est représentée par les agrégats de la balance des paiements.

106. Le SGDD recommande la production et la diffusion des indicateurs fondamentaux


suivants : a) importations et exportations de biens et de services; b) solde du compte des
transactions courantes; c) réserves et d) balance globale.

107. La classification des composantes de la balance des paiements conformément à la


cinquième édition du Manuel de la Balance des paiements du FMI est encouragée.

108. Le SGDD recommande que les indicateurs de la balance des paiements soient
produits annuellement et diffusés dans les six mois qui suivent la fin de l’année de référence.
Le Système encourage vivement la production et la diffusion trimestrielle d’indicateurs de la
balance des paiements.

Dette extérieure et échéanciers du service y afférent

109. Le SGDD recommande la production et la diffusion de statistiques trimestrielles sur


l’encours de la dette extérieure, couvrant la dette extérieure publique et garantie (par
l’État), ventilée par échéances, avec des délais de diffusion de un à deux trimestres après la
fin du trimestre de référence. Le SGDD recommande aussi la production et la diffusion deux
fois par an de l’échéancier du service de la dette correspondant, avec des délais de diffusion
de 3 à 6 mois après la fin de la période/date de référence, et avec le détail des paiements au
titre des intérêts et de l’amortissement pour les quatre trimestres et les deux semestres à
venir. Du fait de la fréquence (deux fois par an) les pays devraient diffuser l’échéancier du
service de la dette un trimestre sur deux et non deux trimestres de suite.

110. Le SGDD recommande en outre la production et la diffusion de données sur la dette


extérieure privée non garantie et l’échéancier du service de la dette y afférent, avec une
fréquence annuelle et des délais de diffusion de 6 à 9 mois après la fin de l’année de
référence.

111. Il est recommandé que les données sur la dette extérieure et les échéanciers du service
y afférent soient établies conformément aux directives de Statistiques de la dette extérieure :
Guide pour les statisticiens et les utilisateurs, ou aux directives régionales.
- 38 -

Réserves internationales

112. Les réserves internationales servent de catégorie de suivi, et offrent un indicateur plus
fréquent et plus actuel des évolutions du secteur extérieur que les agrégats de la balance des
paiements. Le SGDD recommande que les statistiques des réserves internationales soient
produites mensuellement et diffusées dans un délai de 1 à 4 semaines après la fin du mois en
référence.

113. Le SGDD recommande la diffusion de données, libellées en dollars EU, sur les
réserves officielles brutes, définies conformément aux instructions de la cinquième édition du
Manuel de la Balance des paiements du FMI. Les pays sont encouragés à diffuser des
données sur les engagements liés aux réserves. Les engagements liés aux réserves incluent
habituellement les engagements à court terme des autorités monétaires, mais il est possible de
diffuser des agrégats particuliers au pays intéressé.

Commerce extérieur

114. Les données sur le commerce extérieur servent de catégorie de suivi, et offrent un
indicateur plus fréquent et plus actuel des évolutions du solde extérieur courant de la balance
des paiements. Le SGDD recommande que des statistiques du commerce extérieur soient
produites mensuellement et diffusées dans un délai de 8 semaines à 3 mois après la fin du
mois de référence.

115. Le SGDD recommande que les statistiques des importations totales et des
exportations totales soient diffusées dans les délais indiqués; la diffusion de la ventilation
des importations et exportations par catégories principales de produits, avec des délais de
diffusion légèrement plus longs, est encouragée. Il convient d’indiquer dans les métadonnées
si les importations et exportations sont évaluées c.a.f. ou f.à.b. Dans les pays où les
statistiques des importations totales et des exportations totales diffusées excluent certains
postes (par exemple les échanges avec certains partenaires, ou certaines classes de produits),
il convient d’indiquer les postes exclus dans les métadonnées. Une classification conforme
aux directives données dans Statistiques du commerce international : concepts et
définitions13 est également encouragée.

Taux de change

116. Le SGDD recommande que les données sur les taux de change au comptant soient
diffusées chaque jour. S’il est possible de consulter facilement ces taux dans les médias ou à
l’aide de systèmes d’information en ligne, les organismes officiels peuvent se contenter de
rediffuser chaque mois, ou, de préférence, chaque semaine les taux moyens de la période.

13
Statistiques du commerce international : concepts et définitions, Série M, n° 52, rév. 2 (New York :
Nations Unies, 1998).
- 39 -

Données socio-démographiques

117. Le SGDD recouvre quatre catégories de données socio-démographiques : population,


éducation, santé et pauvreté. La partie B du tableau 1 récapitule les composantes de base dont
l’établissement et la diffusion sont recommandés pour chaque catégorie. Celles-ci ne
représentent pas l’ensemble des statistiques qui peuvent être utiles à l’élaboration et au suivi
de la politique sociale, ni ne reflètent la gamme entière des activités de collecte auxquelles
les organismes officiels peuvent se livrer. Le SGDD ne prévoit pas, par exemple, de
catégories de données sur le logement, la justice pénale ou les activités scientifiques ou
culturelles, ni, pour l’instant, sur l’environnement. Les recommandations actuelles sont
susceptibles d’être affinées et modifiées à l’avenir; néanmoins, les catégories incluses
correspondent à des domaines d’activité statistique primordiaux et les informations fournies
revêtent une grande importance pour le fonctionnement des administrations publiques, pour
les activités des organisations non gouvernementales ou internationales et pour la société
civile en général.

118. La composante socio-démographique du SGDD a trait à la production et à la


diffusion d’un vaste éventail d’informations au sein de chaque catégorie de données, et non
d’un ensemble spécifique d’indicateurs. Le terme «indicateur» désigne souvent une
statistique qui a été calculée à partir d’une série de données afin de mesurer un phénomène
spécifique. Par exemple, le calcul du PIB par habitant, souvent utilisé pour mesurer le niveau
de vie moyen, exige des estimations du produit intérieur brut et de la population totale. Le
produit intérieur brut est estimé à partir du système des comptes nationaux tout entier, et la
population totale, au moyen d’un ensemble exhaustif d’informations démographiques
(naissances, décès et solde migratoire, notamment). Ainsi, la production d’un seul indicateur
exige-t-elle une vaste infrastructure d’informations statistiques. Cette même infrastructure
peut être utilisée pour produire d’autres indicateurs importants, comme l’espérance de vie à
la naissance, l’indice synthétique de fécondité et les taux de mortalité néonatal et infantile. Le
SGDD se préoccupe davantage de cette infrastructure que de la production de tel ou tel
indicateur. Quoique la plupart des organismes statistiques produisent et publient souvent de
nombreux indicateurs à usages spécifiques, comme le PIB par habitant, leur aptitude à le
faire dépend de l’existence d’estimations exactes et à jour des données sous-jacentes.

119. Le SGDD ne recommande pas aux pays participants de produire ou de diffuser tel ou
tel indicateur socio-démographique. Il convient que les pays produisent les indicateurs qui,
selon les pratiques statistiques optimales, répondent à leurs besoins nationaux. De
nombreuses listes d’indicateurs ont été proposées pour aider les pays à formuler des
stratégies de développement et à suivre les progrès accomplis dans la réalisation des objectifs
fixés par diverses conférences internationales. Une liste unifiée d’indicateurs recommandés
par plusieurs organismes internationaux figure à l’appendice III. En outre, certaines
organisations internationales demandent que leur soient communiquées régulièrement les
données relevant de leur domaine de compétence. À la rubrique des métadonnées intitulée
«Projets d’amélioration» sont indiquées les mesures qu’il est envisagé de prendre pour
étendre les statistiques produites à l’établissement des indicateurs recommandés ou pour
répondre aux demandes de communication statistique émises par les organisations
internationales.
- 40 -

120. Les composantes de base des données socio-démographiques qui sont présentées dans
la partie B du tableau 1 comprennent des informations sur la consommation de ressources
(humaines aussi bien que financières) du secteur social, car elles peuvent offrir un lien utile
avec les politiques de dépenses publiques. Cette fonctionnalité du SGDD est particulièrement
bienvenue puisqu’il est destiné à servir de cadre global à tout un ensemble de domaines
interdépendants de l’action publique, à la fois dans le domaine social et dans le domaine
économique.

121. Pour les statistiques macroéconomiques et financières, l’organisation du SGDD


repose sur le concept de cadres de référence exhaustifs, tels que la comptabilité nationale, qui
offrent des agrégats économiques et financiers bien connus. Il n’existe pas de cadre
équivalent pour les statistiques socio-démographiques. En revanche, on dispose de directives
pour l’établissement des données, de systèmes de classification normalisés et d’exemples de
«pratiques optimales» que les statisticiens citent fréquemment et utilisent couramment pour
organiser la collecte et la présentation des statistiques socio-démographiques. L’appendice II
en présente une sélection.

122. Les quatre catégories de données socio-démographiques et leurs composantes de base


sont énumérées ci-après :

Population

123. L’objet des statistiques démographiques est de décrire la taille, la composition et le


lieu de résidence de la population. Les données sont en général obtenues à partir d’un
dénombrement complet de la population (qui peut inclure les non-résidents vivant à
l’étranger, les étrangers résidents ou les réfugiés, tels que les définissent la loi ou les
pratiques statistiques), complété pour les années entre les recensements par des informations
sur les naissances, les décès et les migrations tirées des registres de l'état civil ou obtenues au
moyen d’enquêtes, ainsi que par des renseignements extraits d’autres documents
administratifs.

124. La plupart des pays jugent utile d’établir des données sur la taille de la population
désagrégées par âge, sexe et lieu de résidence; le nombre des naissances (par sexe), des décès
(par âge et par sexe) et des immigrations et émigrations (par âge et par sexe). Il est souvent
nécessaire d’estimer la population aux niveaux infranationaux. Parmi les indicateurs dérivés
qui sont d’une grande importance pour l’analyse des tendances démographiques et la
prévision des évolutions démographiques futures figurent les taux de mortalité spécifiques
par âge et l’indice synthétique de fécondité.

125. Les recensements produisent souvent des renseignements additionnels. Par exemple,
des données sur le parc de logements, le niveau d’instruction et la situation professionnelle
communiqués par les répondants, ou l’accès à l’eau potable et au tout-à-l’égout peuvent aussi
être enregistrées. Ces données peuvent servir à compléter et vérifier par recoupement les
informations provenant d’autres sources.
- 41 -

Éducation

126. Dans le domaine de l’éducation, les statistiques sont en général produites et diffusées
par les organismes qui supervisent l’enseignement public — ceux notamment qui
homologuent les établissements d’enseignement, forment ou diplôment les enseignants —
ainsi que par les écoles, facultés ou universités qui assurent l’enseignement. La responsabilité
de la collecte et de la communication des données peut être centralisée en un organisme
unique ou répartie entre plusieurs organismes. En pratique, les données proviennent
essentiellement des systèmes d’enregistrement administratif des services de l’enseignement,
mais des états statistiques peuvent être établis et diffusés par un autre organisme, comme
l’office national de la statistique. Les métadonnées doivent consigner les travaux des
organismes responsables de la production primaire des statistiques sur l’éducation et de leur
première diffusion auprès du public. Le processus interne de collecte des données
administratives n’intéresse pas le SGDD, sauf dans la mesure où il influe sur la couverture, la
qualité ou l’intégrité des statistiques finales.

127. Dans la partie B du tableau 1, les données sont réparties entre trois sous-catégories :
les inputs, qui mesurent les ressources matérielles et financières affectées à l’éducation; les
processus, qui retracent le parcours des élèves dans le système éducatif, et les résultats, qui
font apparaître les performances scolaires et les connaissances acquises.

128. Le secteur de l’éducation comprend tous les niveaux du système d’enseignement


officiel : primaire, secondaire et supérieur et, si possible, l’enseignement préélémentaire et la
formation professionnelle. Il est recommandé d’utiliser la Classification internationale type
de l’éducation pour les données communiquées aux organisations internationales. La
désagrégation par âge, sexe, classe ou niveau d’enseignement et type de programme éducatif,
ainsi que par unité infranationale ou régionale, selon le cas, est fortement encouragée. Si les
programmes d’alphabétisation et de formation extrascolaire des adultes occupent une place
importante, des données sur ces activités doivent également être communiquées, avec les
pourcentages de la population alphabétisée et capable de calculer. Comme, dans presque tous
les pays, l’État est le principal prestataire de services d’éducation, il se peut que les
statistiques publiées ne portent que sur l’activité des programmes de l’enseignement public.
Dans de nombreux pays cependant, les écoles privées, religieuses ou militaires jouent-elles
aussi un rôle important. Dans la mesure du possible, il convient de recueillir des données
auprès de ces entités et de les inclure dans les statistiques communiquées.

Santé

129. Les statistiques sanitaires sont en général produites par les organismes qui supervisent
les services de santé publique, notamment ceux qui homologuent les établissements de soins,
forment et diplôment le personnel médico-sanitaire, ainsi que ceux qui assurent la prestation
des soins de santé primaire. Les fonctions de collecte et de communication des données
peuvent être centralisées ou réparties entre plusieurs organismes. Comme dans le cas de
l’éducation, les données sont réparties entre trois sous-catégories dans la partie B du
tableau 1 : inputs, processus et résultats. Les opérations se subdivisent en soins préventifs et
- 42 -

soins curatifs. Ces distinctions sont utiles à l’analyse mais ne correspondent pas toujours à la
structure d’enregistrement effectivement en usage dans le pays.

130. Les inputs recouvrent à la fois les ressources financières utilisées par le système de
santé public, le nombre et la capacité des établissements et le personnel assurant la prestation
des services. Pour être complet, le système de comptabilisation des services de santé devrait
aussi enregistrer les dépenses privées, mais celles-ci sont difficiles à connaître dans la
pratique. Cependant, on devrait pouvoir disposer de données sur le nombre et la capacité des
établissements ainsi que sur les effectifs des personnels qualifiés dans le secteur privé. Des
informations sur les comportements personnels ayant une incidence sur la santé, comme
l’emploi de préservatifs ou la consommation de tabac ou d’alcool, peuvent être obtenues par
enquêtes ou estimées indirectement à partir des données agrégées de la consommation.

131. Les indicateurs des services fournis (processus) devraient indiquer le type de
prestation assurée, ainsi que les caractéristiques de la population bénéficiaire. Les catégories
de services préventifs les plus importantes sont les vaccinations, la protection maternelle et
infantile ambulatoire et les services de santé de la reproduction. D’autres services, comme
l’assainissement, la gestion des déchets solides, l’approvisionnement en eau et la protection
sanitaire des denrées alimentaires, ne sont pas toujours considérés comme faisant partie du
système de santé mais ont tous des effets sensibles sur la santé publique. Il est important
d’avoir des informations sur le volume de ces services et l’étendue de leurs prestations,
notamment leur facilité d’accès, pour diagnostiquer l’origine des maladies et repérer les
besoins non satisfaits. Les services curatifs ont pour objet de traiter des maladies données.
Les systèmes d’enregistrement statistique doivent retracer les taux d’hospitalisation et le
nombre des consultations externes assurées par les prestataires de services de santé. Il est
également utile de suivre la dimension non sanitaire de la prestation des services, par
exemple, les délais d’attente, la qualité des établissements et celle des services telle qu’elle
est perçue par le client.

132. Les résultats rendent compte de l’incidence des maladies et des causes des décès. La
ventilation par âge, sexe et lieu de résidence et le calcul des taux de mortalité par cause de
décès en fonction de l’âge sont fortement encouragés. Les données sur les maladies
contagieuses, qui peuvent être utilisées pour en détecter et isoler les éruptions et pour orienter
les programmes de traitement, doivent être établies plus souvent et diffusées dans des délais
plus courts que les statistiques administratives courantes. L’OMS met actuellement au point
des indicateurs qui permettront d’évaluer l’impact de la maladie, c’est-à-dire ses effets sur la
productivité et la qualité de la vie d’une personne répartis sur sa vie entière.

Pauvreté

133. La pauvreté est un phénomène complexe et ne peut être mesurée par une seule
dimension. Des méthodes de quantification de la pauvreté à partir du revenu ou de la
consommation des ménages ou des particuliers sont généralement utilisées pour établir un
«seuil de pauvreté» et calculer le nombre de pauvres et le degré de pauvreté. Cependant,
nombre de statistiques relevant d’autres catégories, comme le niveau d’instruction, l’état de
santé et la situation professionnelle sont utiles pour diagnostiquer la pauvreté, surtout
- 43 -

lorsqu’elles sont recueillies à un niveau suffisamment désagrégé. Comme la pauvreté est


essentiellement une détresse individuelle et le reflet de la répartition inégale des richesses,
des revenus, de l’éducation, de la santé et de l’accès aux ressources publiques et privées, la
mesure de la pauvreté exige des données micro-économiques, lesquelles sont en général
obtenues au moyen d’enquêtes auprès des ménages.

134. La consommation est un meilleur indicateur du niveau de vie que le revenu. La


consommation des particuliers, complétée par des informations sur les caractéristiques du
ménage et de ses membres, est la base utilisée de préférence pour quantifier la pauvreté
économique. Comme le revenu réel et, partant, la consommation peuvent varier selon
l’époque de l’année ou le niveau des prix, il est important de tenir compte, lors de
l’établissement des données sur le revenu et les dépenses, des effets saisonniers et des
différences de prix entre les régions.

135. Le seuil de pauvreté est la ligne de démarcation type entre les pauvres et les non-
démunis. Il repose en général sur une estimation du seuil de revenu ou de consommation
nécessaire pour assurer le niveau minimal de subsistance acceptable. Si le seuil de pauvreté
repose en partie sur des normes objectives, comme le coût d’une ration calorique minimum,
il n’est en général pas possible de comparer les seuils de pauvreté entre les pays parce que le
coût de la vie n’est pas le même et que la façon dont la pauvreté est perçue varie selon la
culture.

136. Au cours des enquêtes sur les revenus et les dépenses des ménages, il conviendrait de
recueillir des informations sur la taille et la structure des ménages, leurs avoirs, les sources de
leur revenu et la nature de leurs dépenses de consommation, ainsi que, éventuellement, sur
les caractéristiques de leurs membres. Les données recueillies présentent d’autant plus
d’intérêt pour recenser les pauvres, déceler les causes de la pauvreté et concevoir des
programmes d’éradication qu’elles sont détaillées et mesurent avec précision les ressources
et les dépenses des individus. Cependant, les enquêtes sur les ménages sont coûteuses, de
même que l’analyse de séries de données vastes et complexes.

137. Des indicateurs d’accès aux services publics importants, qui montrent dans quelle
mesure ceux-ci sont disponibles et utilisés, peuvent être produits à partir des résultats
d’enquêtes sur les ménages ou des documents administratifs des prestataires de ces services.
Ils sont des plus utiles lorsqu’ils sont enregistrés à une échelle suffisamment petite pour
renseigner sur la distribution et l’utilisation de ces services. Les systèmes de cartographie et
d'information géographique, qui mesurent la distance entre les individus et les établissements
prestataires de services, se sont révélés un moyen utile de relever les données sur l’accès aux
services publics.

C. Qualité des données diffusées et projets d’amélioration

138. La dimension qualité, qui comprend l’élaboration des projets d’amélioration de la


qualité des données, est étroitement liée à la dimension données du SGDD. La dimension
qualité du SGDD est particulièrement cruciale étant donné l’objectif premier du Système, qui
est d’améliorer à terme la qualité des données.
- 44 -

139. L’évaluation de la qualité est prise en compte dans le SGDD de deux manières.
Premièrement, les métadonnées relatives aux cadres de référence renseignent de façon
détaillée sur les définitions, classifications, sources des données, méthodes d’établissement et
conformité aux directives internationales. Bien que le SGDD n’exige pas une évaluation
spécifique de la qualité des données dans les métadonnées, les renseignements demandés
permettront aux usagers de tirer leurs propres conclusions concernant divers aspects de la
qualité des données. Deuxièmement, en ce qui concerne les catégories et les indicateurs
statistiques, la dimension qualité fournit les deux moyens de remplacement suivants d’une
évaluation spécifique :

(a) Diffusion de la documentation sur la méthodologie et les sources employées dans la


préparation des statistiques

140. L’accès à une documentation sur la méthodologie et les sources sur lesquelles
reposent les statistiques est capital pour que l’utilisateur puisse percevoir les points forts et
les points faibles des données. La documentation peut prendre plusieurs formes, notamment
celles de notes méthodologiques accompagnant les statistiques publiées, de publications
distinctes ou de documents disponibles sur demande auprès des producteurs. Les pays
participant au SGDD sont encouragés à inclure et souligner les énoncés et déclarations
concernant les caractéristiques importantes de la qualité. Il pourra y être indiqué les types
d’erreur auxquelles les données sont sujettes, les causes de non-comparabilité temporelle, la
mesure de la couverture pour les données de recensement, ou l’erreur d’échantillonnage pour
les données obtenues par sondage14.

141. Les pays participants communiqueront des métadonnées identifiant la documentation


et les moyens d’y accéder, ainsi que les projets pour la production et la diffusion des notes
sur la méthodologie et les sources lorsque celles-ci n’existent pas encore.

(b) Diffusion du détail des composantes, rapprochements avec les données connexes,
et cadres statistiques permettant les recoupements statistiques et fournissant une garantie de
vraisemblance

142. Afin de faciliter et d’encourager l’évaluation de la qualité des données par les
utilisateurs, le Système recommande la diffusion de données sur les composantes des séries
d’agrégats, la diffusion dans un cadre analytique et/ou la diffusion de comparaisons et de
rapprochements avec des données connexes.

143. La diffusion du détail des composantes doit naturellement s’effectuer à un niveau qui
soit compatible avec les autres caractéristiques recherchées, comme la fiabilité statistique et
la confidentialité des informations personnelles identifiables. (Le détail des composantes,

14
L’envergure des révisions passées, qui fait souvent partie de la liste des aspects de la
qualité, est comprise dans l’élément relatif à l’intégrité, en raison de son rôle d’indicateur de
la transparence des conditions dans lesquelles les statistiques sont produites.
- 45 -

bien que destiné dans ce contexte à faciliter les recoupements, est également utile en lui-
même pour l’analyse et la recherche en profondeur). La publication d’une quantité suffisante
de renseignements sur le détail des composantes au-dessous du niveau de l’agrégat (ou de
l’indicateur), en particulier quand elle est accompagnée de la documentation, met mieux
l’utilisateur en mesure de juger de la vraisemblance des données. Par exemple, les détails
publiés permettent de comparer les taux de variation des composantes d’une série temporelle,
de calculer l’écart par rapport à la tendance des composantes d’une série temporelle, et de
calculer une composition en pourcentage.

144. Il existe différentes sortes de comparaisons et de rapprochements, et certaines peuvent


englober plusieurs cadres statistiques, comme la comparaison des exportations et des
importations dans le cadre de la comptabilité nationale et dans le cadre de la balance des
paiements. Il peut se produire par exemple que les importations et les exportations de biens
enregistrées en une monnaie donnée soient évaluées dans la comptabilité nationale au moyen
de taux de change calculés d’une autre manière que pour l’établissement des statistiques de la
balance des paiements. La comparaison des deux ensembles de données ferait apparaître
cette différence.

145. Un autre exemple de comparaisons et de rapprochements d’un cadre de référence à un


autre a trait au critère de résidence de la balance des paiements et de la situation des
institutions de dépôts. Dans le cas de pays dont un nombre significatif de ressortissants
travaille à l’étranger, il est quelquefois difficile de distinguer, selon la règle de un an du
MBP5, entre les émigrants temporaires et les émigrants de longue durée ou définitifs, ces
derniers étant des non-résidents tandis que les premiers demeurent des résidents. La question
peut être encore plus difficile à résoudre lorsque l’État hôte autorise les émigrants définitifs
ou de longue durée à maintenir des comptes dotés du même statut que les comptes résidents
dans les banques résidentes. Dans un tel cas, la situation des institutions de dépôts et la
balance des paiements peuvent être mutuellement incompatibles, en particulier en ce qui
concerne la position internationale du secteur bancaire, si le même traitement n’est pas
adopté pour les deux ensembles de données.

146. Les comparaisons et rapprochements peuvent aussi s’appliquer à des données de


sources différentes dans un même pays. Par exemple, les données du chômage proviennent
des enquêtes de recensement et des enquêtes auprès des ménages tandis que les données de
l’emploi proviennent souvent des recensements économiques et des enquêtes auprès des
entreprises. En général, les estimations de l’emploi ne sont pas identiques dans les deux
ensembles de statistiques, pour diverses raisons. Dans de tels cas les rapprochements peuvent
aider les usagers à évaluer la qualité des deux ensembles de données.

147. Pour les métadonnées du SGDD, les pays membres participants décriront le détail des
composantes, le cadre et les comparaisons et rapprochements qui sont diffusés. Lorsqu’il est
effectivement procédé à des rapprochements et comparaisons, le Système recommande qu’ils
soient communiqués au public. On indiquera donc dans les métadonnées si des comparaisons
et rapprochements sont communiqués au public.
- 46 -

D. Intégrité des données diffusées et accès du public

148. Un flux continu de statistiques complètes, fiables, accessibles et actuelles est


indispensable pour une élaboration informée des politiques, et un accès aisé du grand public
— notamment des investisseurs — aux statistiques contribue à la discipline en permettant un
débat public informé et l’évaluation par le marché. Ce rôle joué par les statistiques conduit à
soumettre l’institution des statistiques officielles d’un pays à certains principes
fondamentaux, qui sont énoncés dans les Principes fondamentaux de la statistique officielle.
Ces principes fondamentaux s’incarnent directement dans la dimension intégrité et la
dimension accès du SGDD. Ces dimensions ont été mises en forme d’une manière qui prend
pleinement en considération l’état de la production des statistiques, de la diffusion des
données et de leur utilisation dans l’ensemble des pays auxquels s’applique le Système. Le
fait est que de nombreux pays se trouvent aux premiers stades de l’application de ces
principes. Les dimensions accès et intégrité du SGDD, par conséquent, sont axées sur le
développement à terme de politiques et de pratiques compatibles avec l’objectif recherché de
données fiables et aisément accessibles. Les métadonnées portant sur l’intégrité et l’accès
aux données incluront donc, pour chaque organisme officiel producteur et diffuseur de
données couvertes par le Système, un état des politiques et pratiques en vigueur ainsi que les
projets d’intégration des éléments spécifiques à l’avenir.

Intégrité

149. Afin que les statistiques officielles remplissent leur mission d’information du public,
elles doivent disposer de la confiance des usagers. La confiance dans les statistiques est elle-
même, en dernière analyse, confiance dans l’objectivité et le professionnalisme de
l’organisme qui les produit. La transparence de ses pratiques et procédures est un facteur
déterminant de l’instauration de cette confiance. En conséquence, la dimension intégrité du
SGDD comporte quatre pratiques qui sont représentatives de la transparence des pratiques et
procédures de l’organisme producteur. Trois d’entre elles concernent les pratiques et
procédures administratives; la quatrième traite des révisions et des modifications de la
méthodologie.

(a) Diffusion des clauses et conditions régissant la production des statistiques officielles,
notamment celles ayant trait à la confidentialité des informations personnelles identifiables

150. Si la pratique recommandée, telle qu’elle est exprimée dans les Principes
fondamentaux de la statistique officielle, est indirecte, elle n’en est pas moins essentielle pour
donner au public l’assurance que les statistiques sont préparées avec objectivité et
professionnalisme.

151. Les modalités qui régissent le fonctionnement des organismes statistiques peuvent
prendre des formes variées, notamment de textes de loi(s), de conventions, et de codes de
conduite sur la statistique. Dans de nombreux pays, ces textes sont inexistants ou périmés. La
mise en place des lois, conventions ou codes en question constitue donc une première étape
vers l’objectif visé. Les modalités contenues dans ces textes peuvent porter sur des domaines
tels que la relation entre l’organisme statistique et le ministère ou organisme plus vaste dont
- 47 -

il fait partie. Elles peuvent par exemple préciser les domaines dans lesquels l’organisme
statistique est subordonné à une autorité extérieure (les questions de personnel et de budget,
par exemple), et ceux où il est indépendant — la méthodologie statistique et la décision de
publier des résultats statistiques, par exemple. Ces modalités peuvent aussi porter obligation
pour l’organisme statistique de publier les données qu’il collecte — le protégeant ainsi
d’éventuelles pressions visant à empêcher le public de prendre connaissance de certaines
conclusions; préciser les qualifications et le mandat du chef/directeur de la statistique; et
prescrire l’examen des programmes statistiques par un groupe d’experts indépendants.
Toutes ces mesures visent à assurer le professionnalisme et l’objectivité de l’organisme
producteur, mais naturellement elles ne garantissent en rien ces qualités.

152. Un autre aspect déterminant des modalités de fonctionnement des organismes


statistiques a trait aux procédures et traitements concernant la confidentialité des réponses
faites aux enquêtes officielles par les personnes, entreprises et autres organismes. Ces
procédures et traitements couvrent des domaines qui vont de la sécurité informatique aux
restrictions applicables à la révélation d’informations entre institutions.

153. La diffusion des modalités en vigueur peut prendre diverses formes. Par exemple, le
rapport annuel de l’organisme statistique peut comporter une section sur les mesures prises
afin d’assurer la confidentialité des réponses individuelles, informant le public sur les
obligations légales de confidentialité des employés de l’organisme, la sécurité des systèmes
informatiques et des locaux de l’organisme intéressé, ainsi que sur les procédures statistiques
destinées à éviter la divulgation des informations confidentielles. D’autres publications et
sites Internet peuvent décrire les buts des activités de collecte et de diffusion de statistiques
d’un organisme donné et ses pratiques, comme dans l’exemple ci-dessous :

• [Nom de l’organisme] collecte, traite et publie des informations sur le


développementdémographique, social et économique de [Nom du pays]. Il produit en
outre des données sur l’environnement physique du pays et ses ressources naturelles.
[Nom de l’organisme] a été créé par décret présidentiel et l’étendue de ses attributions
est définie par la Loi sur l’information statistique et géographique, qui lui confère
également l’autonomie administrative et technique nécessaire à l’accomplissement de
ses fonctions.

• [Nom de l’organisme] est administrativement subordonné à [Nom du ministère], mais


fonctionne conformément à des considérations strictement professionnelles en ce qui
concerne les données qu’il produit et diffuse.

• [Nom de l’organisme] dispose de nombreuses données sur les personnes et les


entreprises. Ces données ne sont jamais communiquées à d’autres parties ou
organismes publics. [Nom de l’organisme] ne publie ni ne révèle jamais de
combinaisons de données qui permettraient d’en extraire des données personnelles.

154. Les questionnaires et les lettres de transmission peuvent comporter des déclarations
ou des citations des passages pertinents de la législation ou du code relatifs à la
confidentialité des réponses et assurant que les réponses ne seront utilisées qu’à des fins
- 48 -

statistiques et ne seront pas communiquées à d’autres parties, notamment aux autorités


réglementaires ou fiscales.

155. Les producteurs pourront trouver commode d’indiquer aux utilisateurs, par des logos
et autres emblèmes, les modalités qui régissent la production de leurs données. Par exemple
les séries officielles d’un pays pourraient se composer de la totalité des séries préparées
conformément aux prescriptions de la législation statistique, et qui sont désignées comme
telles. Dans un autre pays, les publications du service statistique public, préparées
conformément à son code de conduite, pourraient être frappées de son bandeau et de son
logo.

156. Dans les métadonnées du SGDD, les pays participants résumeront les modalités
applicables à chaque organisme producteur de données couvertes par le Système, et
indiqueront où le public peut consulter les lois, conventions, codes, etc. Les modalités
pourront varier d’une catégorie statistique à une autre, en particulier dans les pays dont les
systèmes statistiques sont décentralisés.

157. La diffusion des informations sur les modalités décrites ci-dessus s’applique aux
statistiques officielles. Si une organisation privée productrice de données quelconques
couvertes par le SGDD ne diffuse pas ces informations, les pays participants sont incités à
promouvoir la transparence quant aux conditions dans lesquelles les statistiques principales
sont préparées et diffusées. Les pays peuvent s’ils le souhaitent fournir dans leurs
métadonnées les informations nécessaires sur les modalités qui régissent la production privée
des données décrites dans les métadonnées, accompagnées des observations appropriées
quant à la source de l’information. Par exemple, ces métadonnées pourraient indiquer, selon
le cas, le statut à but non lucratif de l’organisme, sa nature non partisane ou son affiliation
universitaire, etc.

(b) Indication d’un accès interne de l’administration aux données avant publication

158. Dans le but de protéger les données de toute influence indue avant leur publication, le
SGDD recommande d’établir la liste des personnes ou fonctionnaires titulaires de fonctions
internes à l’administration, mais extérieures à l’organisme producteur de statistiques, qui sont
habilités à accéder aux données antérieurement à leur publication, et de diffuser le schéma
chronologique régissant cet accès. La pratique recommandée est destinée à permettre, dans la
mesure que les autorités jugent souhaitable, l’accès de l’administration aux données avant
leur publication tout en rendant cette pratique pleinement transparente. Les pratiques
nationales diffèrent à cet égard. Certains pays maintiennent un embargo strict sur les données
avant leur publication, même au sein de l’administration, tandis que d’autres voient dans de
telles procédures une contrainte excessive préjudiciable à la rapidité et à l’efficacité des
réactions de l’administration. Ainsi, plutôt que de recommander un ensemble de pratiques
spécifique et uniforme, le SGDD met l’accent sur les moyens qui permettront d’assurer le
degré de transparence nécessaire.

159. L’indication de cet accès antérieur à la publication — c’est-à-dire la désignation de


qui sait quoi et quand — peut prendre diverses formes. Cette indication peut par exemple être
- 49 -

contenue dans de brefs avis au public et/ou dans les rapports annuels de l’organisme
statistique. Une notice brève pourrait être rédigée de la façon suivante :

Les données de [nom de l’organisme] sont mises simultanément à la disposition de


tous les utilisateurs, sauf rares exceptions. Ces exceptions sont accordées sur
justification; les personnes habilitées reçoivent des exemplaires préliminaires des
nouvelles publications (ou documents associés) au plus tôt 48 heures avant la date et
l’heure de leur publication. Les exceptions sont :

Le Chef du gouvernement
le Gouverneur de la banque centrale
le Ministre des finances
…..
…..

En outre, d’autres ministres, conseillers et, sur justification, un nombre limité de


personnels ministériels et de la banque centrale peuvent être mis au courant à titre
confidentiel, [préciser] heure(s) à l’avance, le jour de la publication.

160. Cet exemple souligne que l’objectif est ici d’éviter toute influence indue — et
politiquement orientée — ou exploitation tendancieuse. La démarche n’a pas pour but
d’inclure dans la liste tous les statisticiens et autres employés de l’organisme producteur, qui
par nécessité ont souvent connaissance des données, ou d’une partie des données, aux
premiers stades de leur traitement15.

c) Identification des commentaires ministériels émis à l’occasion des diffusions


de statistiques

161. Les commentaires ministériels ne sont pas nécessairement censés présenter le même
degré d’objectivité ou d’impartialité politique que l’on est en droit d’attendre de la rigueur
professionnelle d’un producteur de statistiques officielles. Par conséquent, la pratique
proposée dans le SGDD consiste à identifier ce type de commentaire afin que son origine soit
transparente pour le public.

162. L’identification des commentaires ministériels à l’occasion d’une publication


statistique peut prendre plusieurs formes. Une des plus courantes consiste pour le ministre
(ou autre fonctionnaire ou responsable politique) à émettre une déclaration clairement
distincte de la communication de l’organisme statistique — le communiqué ministériel
portant l’en-tête du Ministère et l’organisme statistique utilisant son propre logo et papier à
en-tête. Inversement, les documents de l’organisme statistique peuvent être présentés à part

15
La déclaration «qui sait quoi et quand» diffère donc par son objet des registres qu’un
organisme peut tenir à titre de mesure de protection de la sécurité/confidentialité des
données.
- 50 -

dans une diffusion contenant à la fois le commentaire ministériel et les données. Les
documents de l’organisme statistique peuvent comporter les données, un texte explicatif (par
exemple sur un événement inhabituel ayant eu un impact sur les données), et une analyse
objective; l’identification des données comme provenant de l’organisme statistique peut se
faire de diverses manières, notamment par l’utilisation de lignes indiquant l’origine des
données dans les tableaux ainsi que par les logos et emblèmes du producteur.

163. Les pays participants décriront dans les métadonnées les procédures applicables à
chaque organisme et signaleront toutes les variantes applicables à tel ou tel ensemble de
données.

d) Information du public sur les révisions et notification préalable des modifications


majeures apportées à la méthodologie

164. Bien que les utilisateurs soient intéressés à plusieurs titres aux révisions des
statistiques officielles, l’accent est mis dans le SGDD sur les pratiques relatives aux révisions
qui améliorent la transparence des pratiques des producteurs. Les pratiques recommandées
par le Système sont destinées à donner aux producteurs de statistiques officielles plusieurs
moyens d’informer le public sur les révisions et de permettre ainsi un arbitrage entre les
préoccupations des utilisateurs en matière de révisions et le coût en ressources que représente
pour les producteurs la fourniture de ces informations.

165. Les informations concernant les révisions dues à des changements dans les données
sous-jacentes peuvent inclure des déclarations sur les principes appliqués et une
quantification de l’envergure des révisions passées. On procède aussi à des révisions afin
d’incorporer les améliorations ou autres modifications touchant à un quelconque aspect de la
méthodologie — cadres statistiques; concepts, définitions et classifications; conventions
comptables; données source; et méthodes d’établissement. Les principes de révision peuvent
selon le cas se référer à tout ou partie de ces aspects. Par exemple, il peut exister une règle
établissant comment doivent être incorporés les définitions, classifications et concepts
nouveaux — par exemple tous les cinq ans seulement. Quant à l’incorporation de données
sources supplémentaires, la règle peut viser la période au cours de laquelle de nouvelles
sources sont introduites — par exemple de façon continue (les données étant révisées
mensuellement jusqu’à ce qu’une étude annuelle plus complète soit disponible), ou bien
consister à exclure toute révision systématique. Les données sur l’envergure des révisions
passées peuvent se référer à des estimations telles que la dispersion et l’erreur systématique.
Ces informations peuvent être résumées dans des communiqués d’information, par exemple,
et être présentés de manière plus complète dans des rapports plus approfondis ou des
évaluations périodiques distinctes.

166. La notification préalable des modifications de la méthodologie doit porter sur les
modifications majeures de la méthodologie, telles que définies ci-dessus — par exemple
changement d’année de base, expansions importantes de la taille de l’échantillon,
introduction d’autres sources de données, introduction de nouveaux systèmes de pondération
des indices, introduction de méthodes de correction des variations saisonnières, ou leur
modification, et reclassements d’opérations ou d’industries. Les notifications peuvent
- 51 -

prendre diverses formes, de la brève déclaration diffusée par communiqué de presse aux
communications et études présentées dans des enceintes publiques. Les pays participants sont
encouragés, également, à procurer un accès aisé à l’information sur les modifications de la
méthodologie au moment où elles se produisent (en organisant l’accès par téléphone,
télécopie ou Internet à une personne capable de répondre avec compétence aux demandes de
renseignements portant sur les révisions).

167. Pour les métadonnées, chaque organisme diffuseur de données décrira les principes
en vigueur pour les révisions, et indiquera pour chaque catégorie statistique, s’il y a lieu, la
taille des révisions passées (au moins pour les principaux agrégats), ou autres informations
appropriées sur les révisions (telles que les sources de révision et/ou les composantes qui
présentent les révisions les plus importantes). Les procédures, s’il en existe, d’annonce
préalable des modifications majeures de la méthodologie doivent être décrites. Il convient
également de décrire dans les métadonnées, le cas échéant, les projets d’application des
recommandations du SGDD concernant la révision des données et la notification préalable
des modifications de la méthodologie.

Accès du public

168. La diffusion des statistiques officielles est un élément essentiel des statistiques en tant
que bien public. Il est en particulier indispensable que le public, notamment les participants
au marché, puisse y accéder aisément et dans des conditions d’égalité.

169. La dimension accès du public du SGDD repose sur deux pratiques – la diffusion
préalable du calendrier des publications et la diffusion simultanée à toutes les parties
intéressées — qui facilitent un accès aisé et égal pour tous. On ajoute souvent «dans de bons
délais» à «aisé et égal pour tous» au nombre des qualités qui doivent caractériser cet accès.
Le délai écoulé entre la date en référence (ou la fin de la période en référence) et la diffusion
des données représente les délais de diffusion de la dimension données, qui englobent à la
fois le temps nécessaire au traitement statistique, ou établissement des données, et le temps
nécessaire à préparer la diffusion (délais d’impression, par exemple). En conséquence, les
deux pratiques suivantes recommandées pour l’accès du public supposent que les objectifs de
délais de diffusion ont déjà été atteints.

a) Annonce préalable du calendrier des diffusions

170. L’annonce préalable du calendrier des diffusions signale la bonne tenue et la


transparence de l’établissement des statistiques et procure aux utilisateurs des données les
renseignements dont ils ont besoin pour acquérir les matériaux de base de leurs travaux d’une
manière plus active et plus organisée. Les utilisateurs de données approuvent vivement
l’annonce préalable du calendrier des diffusions — les analystes des marchés financiers et les
revendeurs commerciaux qui utilisent des données de nombreux pays y voient un instrument
particulièrement important de planification de leurs activités. Depuis quelques années, un
nombre croissant d’offices statistiques nationaux annoncent à l’avance leurs calendriers de
diffusion — dans plusieurs pays, ces calendriers sont imposés par le code de conduite, les
directives en vigueur ou les manuels administratifs des organismes.
- 52 -

171. Le SGDD tient compte du fait que de nombreux pays n’ont pas l’expérience de
l’annonce préalable des calendriers de diffusion. Les limitations des ressources dont
disposent les organismes statistiques et les insuffisances des enquêtes et autres mécanismes
de collecte des données peuvent rendre difficile de fixer à l’avance une date précise de
publication. En outre, dans les pays qui ne participent pas aux marchés financiers
internationaux ou qui ne disposent pas de marchés financiers locaux bien développés, les
besoins des utilisateurs de statistiques peuvent n’être pas très urgents. Le SGDD
recommande par conséquent les pratiques suivantes en matière d’annonce des calendriers de
diffusion :

• Pour les cadres de référence et les indicateurs pour lesquels une périodicité annuelle
est recommandée, préciser les dates limites auxquelles les données seront au plus tard
diffusées. La désignation des dates limites de publication pourra être fondée sur les
résultats des années précédentes.

• Pour les autres ensembles de données, indiquer des intervalles, de 3 à 5 jours par
exemple, au cours duquel les données devraient être publiées.

172. Les calendriers devraient couvrir l’année à venir et être diffusés dans la publication
de l’organisme statistique dont la parution est la plus fréquente, par voie de presse, et si
possible également au moyen des médias informatiques. Les pays participants sont
encouragés à désigner un service ou un responsable susceptible de fournir les informations
les plus récentes au sujet de la date probable de publication, notamment pour les statistiques
dont la périodicité et les délais de diffusion sont irréguliers et pour les données nouvellement
publiées16.

173. Les calendriers de diffusion peuvent comporter un avertissement précisant que les
dates indiquées sont des prévisions des objectifs, etc. Les participants sont encouragés à
afficher leurs calendriers anticipés de diffusion au Tableau d’affichage des normes de
diffusion (TAND) accompagnés d’avis informant des événements, tels que pannes
informatiques, qui seraient susceptibles de rendre impossible l’observation des dates de
diffusion précédemment indiquées. Cela est destiné à réduire le risque que les efforts
accomplis pour respecter la date de diffusion n’aient des retentissements néfastes sur la
qualité des données.

16
Le document «La norme spéciale de diffusion des données : Note d’accompagnement sur
l’annonce préalable des calendriers de diffusion (février 1998)» fournit quelques exemples de
sources d’information additionnelles sur l’annonce préalable des calendriers de diffusion.
Cette information sera utile à tous les pays, mais particulièrement aux participants au SGDD
qui voient dans leur participation un premier pas vers la NSDD.
- 53 -

b) Diffusion simultanée à toutes les parties intéressées.

174. Le SGDD recommande que les données soient communiquées à toutes les parties au
même moment. Ceci ne concerne pas l’accès des ministères et organismes d’État; ce type
d’accès préalable est régi par les conditions énoncées dans la description ci-dessus de
l’intégrité des données.

175. Pour les médias et les fournisseurs commerciaux de statistiques, la diffusion


simultanée peut être interprétée comme comprenant l’accès, sous embargo, de tous à des
conditions égales. Les conditions d’embargo effectivement imposées peuvent varier en
fonction de la valeur des données pour les utilisateurs, les marchés financiers notamment, de
l’intensité concurrentielle des médias d’information et des autres distributeurs de données,
ainsi que d’autres facteurs. Dans les situations plus détendues, les données peuvent être
fournies à tous les représentants accrédités des médias qui demandent un accès anticipé aux
données, à la condition qu’ils ne s’en servent pas dans un but lucratif ni ne transmettent leurs
articles/analyses avant la communication générale des données au public.

176. Par publication on entend la première communication des données au public. Elle
peut être centrée sur un format particulier de diffusion, par exemple un communiqué de
presse ou l’affichage sur Internet de données résumées. Dès que possible, les données
doivent être mises à disposition dans d’autres formats (disquettes, accès à des bases de
données informatisées par exemple), accompagnées de détails et/ou explications.

177. La définition de «simultanée» varie avec les situations particulières; certains pays
définissent la diffusion «simultanée» avec une rigueur de plus en plus grande pour les
données les plus importantes. Pour le SGDD, l’objectif, en matière de diffusion simultanée,
peut être atteint par la désignation d’au moins un endroit public et facilement accessible, où
les données sont communiquées à tous sur un pied d’égalité lors de la première diffusion.

178. Les pays sont encouragés à procéder aux diffusions sous autant de formats que
possible, en particulier de formats informatiques, correspondant à l’étendue de l’intérêt du
public pour les données considérées. Les formats informatiques augmentent de beaucoup le
nombre des parties et des emplacements géographiques qui peuvent bénéficier d’un accès
simultané.

179. Il convient que les pays participants décrivent dans les métadonnées du SGDD les
procédures par lesquelles chaque organisme diffuseur de données assure une diffusion
simultanée; il convient d’indiquer les variations entre catégories statistiques. Ces procédures
peuvent varier en fonction du caractère sensible des données, et d’autres caractéristiques. Par
exemple, les procédures applicables aux données les plus importantes peuvent être plus
strictes que pour les autres, et il convient, lorsque sont publiées des données qui exigent des
explications techniques extensives, que le personnel technique de l’organisme producteur soit
disponible pour répondre aux questions du public.
- 54 -

IV. MÉTADONNÉES ET TABLEAU D’AFFICHAGE DU SGDD

A. Introduction

180. Les métadonnées des pays participant au SGDD sont affichées (en anglais) au TAND,
qui est géré par le FMI à l’intention des pays membres. Le TAND offre un accès large et aisé
aux descriptions détaillées des pratiques nationales et facilite le suivi des améliorations
effectuées par les pays participants dans chacune des quatre dimensions du SGDD.

181. Les services du FMI sont à la disposition des pays participants pour la préparation et
la finalisation des métadonnées, que ce soit par courrier électronique, par des visites de
missions des services dans des groupes de pays ou, dans certains cas, dans des pays donnés.
Les pays sont aussi vivement encouragés à prendre connaissance des métadonnées déjà
affichées sur le TAND pour guider leurs premiers efforts dans la préparation de leurs propres
métadonnées.

182. La gestion des métadonnées par les pays participants s’exerce en permanence. En
outre, afin d’assurer la crédibilité des renseignements affichés sur le TAND, les pays
participants doivent examiner avec soin et réviser si besoin est les métadonnées au moins une
fois par an. Chaque fois que les pratiques statistiques sont modifiées, ou qu’un projet
d’amélioration est mis en application ou modifié, l’information correspondante doit être
communiquée au service SGDD du FMI pour affichage au TAND.

183. Un ensemble de trois tableaux a été élaboré pour aider à la préparation des
métadonnées17. Deux de ces tableaux ont trait aux dimensions données et qualité du Système
tandis que le troisième s’attache aux dimensions accès du public et intégrité. Le premier
tableau (tableau A) concerne les cadres de référence, le deuxième (tableau B) les catégories
et indicateurs statistiques, et le troisième (tableau C) l’intégrité des données et l’accès du
public. L’objet de ces tableaux est d’assurer une certaine homogénéité des démarches dans la
préparation des métadonnées, au niveau national comme international.

184. Ces tableaux détaillés contiennent des recommandations spécifiques concernant le


type d’informations qu’il convient de fournir dans les métadonnées pour chaque sujet. En
outre, l’appendice IV offre sous forme de points de repère des conseils sur le type
d’informations qu’il convient d’inclure dans les métadonnées pour chaque cadre de
référence. Les appendices V et VI fournissent des points de repère, l’un pour la catégorie des
données de la dette extérieure et de l’échéancier du service de la dette, et l’autre pour les
données socio-démographiques, respectivement. L’appendice VII présente des points de
repère pour les dimensions intégrité et accès du public. Les points de repère servent au
statisticien de liste de contrôle concernant la nature et le degré de détail des métadonnées qui
doivent être préparées. Par ailleurs, dans le but d’aider les responsables chargés de
l’élaboration des métadonnées, le FMI a diffusé auprès de tous les pays membres

17
Un ensemble de tableaux similaires n’a pas encore été développé pour les données socio-
démographiques (voir paragraphes 122–124).
- 55 -

susceptibles de souhaiter participer au SGDD des exemples de métadonnées («métadonnées


pilotes») en arabe, français, russe et espagnol (selon le cas) ainsi qu’en anglais. Ces exemples
ont été choisis de manière à répondre aux besoins spécifiques des régions géographiques où
ils ont été diffusés.

B. Tableau A. Cadres de référence

185. Il convient de développer des métadonnées pour les quatre cadres de référence
principaux couverts par le SGDD. Dans le cas des opérations de l’administration centrale,
cadre de référence principal du secteur budgétaire, des métadonnées distinctes doivent être
préparées pour les opérations et pour la dette puisque les bases sur lesquelles reposent ces
ensembles de données diffèrent souvent fortement.

186. Un emplacement est prévu en haut du tableau pour l’identification du pays concerné
par les métadonnées, le secteur considéré, le cadre principal correspondant, et certains
renseignements concernant la personne à contacter. Pour chaque cadre de référence principal,
les métadonnées doivent couvrir les sept aspects suivants : I) cadre analytique, concepts,
définitions et classifications; II) champ d’application des données; III) conventions
comptables; IV) nature des sources statistiques; V) pratiques d’établissement des données;
VI) autres aspects; et VII) projets d’amélioration.

187. Les pays participants peuvent, à leur choix, fournir des métadonnées distinctes pour
les extensions recommandées (concernant les opérations de l’ensemble des administrations
publiques ou du secteur public et la PEG) ou d’intégrer ces métadonnées dans celles du cadre
de référence principal correspondant.
- 56 -

<PAYS>
Tableau A : Cadre de référence
<Secteur>

CADRE PRINCIPAL :
Intitulé national (en cas de différence, préciser) :

EXTENSIONS ENCOURAGÉES (s’il y a lieu) :


Intitulé national (en cas de différence, préciser) :

Publication méthodologique nationale (y compris informations, s’il y a lieu, sur la manière


de se la procurer) :

PERSONNE(S) À CONTACTER:
Nom :
Titre :
Organisme :
Adresse :
Téléphone :
Télécopie :
Courrier électronique :

Nom :
Titre :
Organisme :
Adresse :
Téléphone :
Télécopie :
Courrier électronique :

DATE DE MISE À JOUR DES MÉTADONNÉES :


- 57 -

I. Cadre analytique, concepts, définitions et classifications.

Décrivez le cadre analytique utilisé, en précisant les principales composantes publiées; les systèmes
de classification utilisés; et toute disparité éventuelle (de champ d’application ou de procédure, par
exemple) entre données de périodicités différentes. S’il est fait usage des directives statistiques
internationales (ou régionales), veuillez préciser les points sur lesquels le cadre est conforme à la
directive, et ceux sur lesquels des modifications nationales ont été apportées. Il convient de signaler
les modifications les plus importantes.

Cadre analytique, concepts et définitions :

Système de classification :

II. Champ d’application des données

Précisez les unités institutionnelles, les opérations et les zones géographiques que couvrent les données
publiées. Indiquez toute différence importante par rapport aux directives internationales (par
exemple : la comptabilité nationale exclut les unités engagées dans des activités informelles; les
opérations de l’administration centrale excluent les caisses de sécurité sociale...). Précisez la
périodicité et les délais de diffusion des données.

Unités couvertes :

Opérations couvertes :

Couverture géographique :

Activités non enregistrées (le cas échéant) :


- 58 -

Périodicité :
Indiquez la fréquence d’établissement et de diffusion des données (par ex. mensuelle, trimestrielle,
annuelle).

Délais de diffusion :
Précisez le laps de temps entre la date de référence (ou la fin de la période de référence) et la date
diffusion des données.

III. Conventions comptables

Précisez le moment d’enregistrement (comptabilité de caisse, de droits constatés ou autre (préciser)),


les méthodes de valorisation, et autres conventions comptables.

IV. Nature des sources statistiques

Pour les principales composantes diffusées, indiquez si les données sont établies à partir de documents
administratifs, d’enquêtes par sondage, de recensements ou de combinaisons des méthodes ci-dessus.
Décrivez brièvement les moyens utilisés pour la collecte des données; s’il est fait appel au sondage, il
convient de décrire brièvement les méthodes de sondage utilisées.

V. Pratiques d’établissement des données.

Décrivez tous les ajustements apportés aux sources statistiques (recensements, enquêtes ou documents
administratifs). Ajoutez s’il y a lieu une description des procédures d’estimation des valeurs
manquantes, de calcul de la taille brute des échantillons, de consolidation des données, de
recoupement des sources de données, et de rapprochement avec d’autres estimations. Pour les
agrégats ajustés en fonction des prix, décrivez le principe de base utilisé.
- 59 -

VI. Autres aspects.

Décrivez brièvement tous autres aspects éventuellement considérés comme importants, tels que la
correction des variations saisonnières, les années de base, les années de référence, et les procédures
de protection de la confidentialité.

VII. Projets d’amélioration

Décrivez les projets à court terme (à un an) et à moyen terme (de deux à cinq ans) des améliorations
prévues du cadre de référence et indiquez les améliorations auxquelles il a été procédé au cours des
deux années précédentes. Il convient également de préciser, s’il y a lieu, les prestations d’assistance
technique ou autre nécessaires à la réalisation de ces projets. S’il a été déterminé qu’il n’existe aucune
déficience à corriger, cette conclusion doit être précisée explicitement.

Améliorations récentes :

Projets à court terme :

Projets à moyen terme :

Besoins d’assistance technique/besoins de financement/autres besoins :

À court terme :

À moyen terme :
- 60 -

C. Tableau B. Catégories et indicateurs statistiques

188. Les métadonnées relatives aux principaux indicateurs doivent être préparées
conformément aux formats suggérés au tableau B. Les informations demandées dans le
tableau B concernent les quatre domaines suivants : I) caractéristiques des données (champ
d’application, périodicité et délais de diffusion); II) qualité (documentation de la
méthodologie et des données permettant les recoupements et les vérifications de
vraisemblance); III) projets d’amélioration, y-compris les besoins en prestations d’assistance
technique ou autre et IV) formats de diffusion. Pour chaque domaine le tableau propose des
suggestions sur les types d’information dont l’inclusion dans les métadonnées est considérée
utile.

189. Pour les extensions encouragées, les pays peuvent choisir soit de préparer des
métadonnées distinctes, soit de les intégrer dans les métadonnées des indicateurs principaux
respectifs.
- 61 -

<PAYS>
Tableau B : Catégories et indicateurs statistiques
<Secteur>

CATÉGORIE STATISTIQUE :
Intitulé national (en cas de différence, préciser) :

INDICATEURS PRINCIPAUX :

EXTENSION(S) ENCOURAGÉES (s’il y a lieu) :

Indicateur spécifique au pays (en cas de différence, préciser) :

PERSONNE(S) À CONTACTER:
Nom :
Titre :
Organisme :
Adresse :
Téléphone :
Télécopie :
Courrier électronique :

Nom :
Titre :
Organisme :
Adresse :
Téléphone :
Télécopie :
Courrier électronique :

DATE DE MISE À JOUR DES MÉTADONNÉES :


- 62 -

I. Caractéristiques des données

Champ d’application
Décrivez brièvement les principales caractéristiques des données, c’est-à-dire celles qu’un utilisateur
doit connaître pour pouvoir en faire usage correctement. Il s’agit des unités utilisées, de la couverture
(par exemple géographique, institutionnelle ou par produit) des caractéristiques statistiques (par
exemple correction des variations saisonnières, année de base de l’indice), des sources statistiques et
des conventions comptables.

Périodicité :
Précisez la fréquence d’établissement et de diffusion des données (mensuelle, trimestrielle, annuelle).

Délais de diffusion :
Précisez le laps de temps entre la date de référence (ou la fin de la période de référence) et la date
diffusion des données.

II. Qualité des données

Documentation de la méthodologie
Indiquez tout texte méthodologique accessible au public décrivant la méthode d’établissement et les
sources des données.

Données permettant de recouper et de vérifier la vraisemblance des données


Décrivez le type et le degré de détail des données diffusées, les cadres statistiques (notamment les
identités comptables et les relations statistiques), et les comparaisons et rapprochements à la
disposition des utilisateurs pour évaluer la qualité des données.
- 63 -

III. Projets d’amélioration

Décrivez les projets à court terme (à un an) et à moyen terme (de deux à cinq ans) des améliorations
prévues de la catégorie statistique et indiquez toutes les améliorations auxquelles il a été procédé au
cours des deux années précédentes. Il convient également de préciser, s’il y a lieu, les prestations
d’assistance technique ou autre nécessaires à la réalisation de ces projets. S’il a été déterminé qu’il
n’existe aucune déficience à corriger, cette conclusion doit faire l’objet d’une déclaration explicite.

Améliorations récentes :

Projets à court terme :

Projets à moyen terme :

Besoins d’assistance technique/besoins de financement/autres besoins :

À court terme :

À moyen terme :

IV. Formats de diffusion


Indiquez le titre et les langues de publication. Indiquez la personne à contacter, si elle est
différente de celle de la première page.

Support papier
Communiqué de presse

Publication
Hebdomadaire
Mensuelle
Trimestrielle
Annuelle
Autre

Supports informatiques
Internet
Autre procédé télématique
CD-ROM
Disquette
Autres (préciser)
Aucun
- 64 -

D. Tableau C. Intégrité des données et accès du public

190. Le tableau C a été conçu spécifiquement pour la préparation des métadonnées des
dimensions intégrité des données et accès du public du SGDD. Un tableau distinct doit être
préparé pour chaque organisme diffuseur de données couvertes par le Système. Dans la
plupart des cas, des tableaux distincts seront probablement demandés pour la banque
centrale, le ministère des finances et l’office national de la statistique. Il peut toutefois exister
d’autres organismes — parfois nombreux — qui diffusent des statistiques. Dans les systèmes
fortement décentralisés, il est recommandé de combiner les métadonnées, le cas échéant,
lorsque plusieurs organismes diffusent des données appartenant à la même catégorie du
SGDD (par ex. lorsqu’un ministère de l’enseignement supérieur et un ministère de
l’enseignement technique diffusent tous les deux des données sur l’enseignement). Il n’est
pas recommandé de préparer le tableau C pour les organismes qui produisent certaines
données dans le cours de leurs fonctions ordinaires, mais ne les diffusent pas au public. Par
exemple, les services des douanes doivent normalement établir des tableaux résumant les
statistiques du commerce international des marchandises. Ces statistiques peuvent être
ensuite transmises, en fonction de l’organisme responsable, soit à l’office national de la
statistique pour diffusion et inclusion dans les comptes nationaux, ou à la banque centrale
pour diffusion et inclusion dans la balance des paiements. Dans les situations de ce genre, il
n’est pas nécessaire pour les services des douanes de remplir un tableau C, puisque la
diffusion des données du commerce international des marchandises sera assurée soit par
l’office national de la statistique ou par la banque centrale.

191. Le tableau C traite les quatre domaines suivants : I) données produites et diffusées
(par cadre de référence et par catégorie statistique); II) intégrité des données diffusées
(modalités applicables à la production et à la diffusion des données, indication de l’accès
interne de l’administration aux données avant leur diffusion, identification des commentaires
ministériels émis à l’occasion de la diffusion des données, et information du public sur les
révisions des données et annonce préalable des modifications importantes de la
méthodologie); III) accès du public aux données (communication simultanée au public et
annonce préalable des calendriers de diffusion) et IV) projets d’amélioration, précisant les
besoins d’assistance technique et financière. L’appendice VII présente des points de repère
pour faciliter la préparation de ce tableau.
- 65 -

<PAYS>
Tableau C : Intégrité des données et accès du public
<Organisme>

Le présent tableau doit être préparé, s’il y a lieu, pour chaque organisme diffusant des statistiques
couvertes par le SGDD:

PERSONNE(S) À CONTACTER:

Nom :
Titre :
Organisme :
Adresse :
Téléphone :
Télécopie :
Courrier électronique:

Nom :
Titre :
Organisme :
Adresse :
Téléphone :
Télécopie :
Courrier électronique:

DATE DE MISE À JOUR DES MÉTADONNÉES :


- 66 -

I. Données produites et diffusées

a. Cadres de référence :
L’organisme est responsable de la production et de la diffusion des cadres de référence dans les
domaines suivants
(cocher les cases appropriées) :

1. Comptes nationaux 3. Situation des institutions de dépôts


2. Opérations de l’administration centrale 4. Balance des paiements

b. Catégories statistiques :
L’organisme est responsable de la production et de la diffusion des catégories statistiques suivantes :
(cocher les cases appropriées) :

Secteur réel Secteur financier


Agrégats de la comptabilité nationale Agrégats du crédit et
de la monnaie au sens large
Indice(s) de production Agrégats de banque centrale
Indices des prix Taux d’intérêt
Indicateurs du marché du travail Marché des actions

Secteur des finances publiques Secteur extérieur


Agrégats budgétaires Agrégats de la balance
de l’administration centrale des paiements
Dette de l’administration centrale Dette extérieure et service de la dette
Réserves internationales
Commerce international
des marchandises
Taux de change
Données socio-démographiques
Population
Santé
Enseignement
Pauvreté

II. Intégrité des données


a. Conditions aux termes desquelles les données sont produites et diffusées
Indiquez les lois, conventions ou codes de conduite statistiques en vigueur; les procédures et traitements
relatifs au maintien de la confidentialité des réponses des personnes; et précisez si les lois, conventions,
codes, etc. sont accessibles au public.

b. Identification de l’accès de l’administration aux données avant publication


Donnez la liste des personnes ou des fonctionnaires détenteurs de fonctions spécifiques internes à
l’administration mais extérieures à l’organisme producteur de données, qui ont accès aux données
avant leur diffusion, ainsi que le schéma chronologique de cet accès.
- 67 -

c. Identification des commentaires ministériels émis à l’occasion des diffusions statistiques


Décrivez les procédures générales applicables et signalez les pratiques particulières éventuellement
applicables à certaines catégories statistiques (précisez lesquelles).

d. Information du public au sujet des révisions et annonce préalable des modifications


importantes apportées à la méthodologie.
Décrivez le régime en vigueur concernant les révisions et les procédures applicables à l’annonce
préalable des modifications importantes de la méthodologie. Décrivez les projets, s’il en existe, de
modification de ce régime et de ces procédures.

III. Accès du public aux données

a. Diffusion simultanée au public


Veuillez décrire les procédures visant à assurer la simultanéité de la diffusion; il convient d’indiquer
les variations éventuelles entre catégories statistiques.

b. Publication préalable des calendriers de diffusion


Indiquez si les calendriers des diffusions font l’objet d’une publication préalable. Si oui, décrivez où ils
sont publiés, pour quelle période (par exemple un trimestre, un an); la fréquence de leur mise à jour; et
dans quelle mesure les dates de diffusion effectives coïncident avec le calendrier annoncé.
- 68 -

IV. Projets d’amélioration


Décrivez les projets à court terme (à un an) et à moyen terme (de deux à cinq ans) des améliorations
prévues des pratiques relatives aux dimensions accès et intégrité du SGDD ainsi que toute amélioration
à caractère institutionnel ou législatif prévue par l’organisme. Indiquez toutes les améliorations
auxquelles il a été procédé au cours des deux années précédentes. Il convient également de préciser,
s’il y a lieu, les prestations d’assistance technique ou autres nécessaires à la réalisation de ces projets.
S’il a été déterminé qu’il n’existe aucune déficience à redresser, cette conclusion doit faire l’objet
d’une déclaration explicite.

Améliorations récentes :

Projets à court terme :

Projets à moyen terme :

Besoins d’assistance technique/besoins de financement/autres besoins :

À court terme :

À moyen terme :
- 69 - APPENDICE I

PRINCIPES FONDAMENTAUX DE LA STATISTIQUE OFFICIELLE1

La Commission de statistique

Considérant que l’information statistique officielle est une base indispensable pour le
développement dans les domaines économique, démographique, social et de l’environnement
ainsi que pour la connaissance mutuelle et les échanges entre les États et les peuples du
monde,

Considérant que la nécessaire confiance du public dans l’information statistique officielle


repose dans une large mesure sur le respect des valeurs et des principes fondamentaux sur
lesquels est fondée toute société démocratique désireuse de se connaître elle-même et de
respecter les droits de ses membres,

Considérant que la qualité de la statistique officielle et, par conséquent, celle de


l’information mise à la disposition des administrations publiques, du secteur économique et
du public dépend dans une large mesure de la collaboration qu’apportent les citoyens, les
entreprises et d’autres répondants en fournissant des données appropriées et fiables pour
l’établissement des statistiques nécessaires et de la coopération entre utilisateurs et
producteurs de statistiques en vue de répondre aux besoins des utilisateurs,

Rappelant les efforts déployés par les organisations gouvernementales et non


gouvernementales s’occupant de statistique pour élaborer des normes et des concepts
permettant les comparaisons entre les pays,

Rappelant également la Déclaration d’éthique professionnelle de l’Institut international de


statistique,

Ayant estimé que la résolution C (47), adoptée par la Commission économique pour
l’Europe le 15 avril 1992, revêt une importance universelle,

Notant qu’à sa huitième session, tenue à Bangkok en novembre 1993, le Groupe d’experts
des statistiques, chargé par le Comité de statistique de la Commission économique et sociale
pour l’Asie et le Pacifique (CESAP) d’examiner les principes fondamentaux, avait accepté en
principe la version de la CEE et fait valoir que ces principes étaient applicables à tous les
pays,

Notant également qu’à sa huitième session, tenue à Addis-Abeba en mars 1994, la


Conférence mixte des planificateurs, statisticiens et démographes africains a considéré que
les principes fondamentaux de la statistique officielle revêtent une importance universelle,

1
Conseil économique et social des Nations Unies, 1994. Compte-rendu de la session spéciale
de la Commission de statistique (New York, 11B14 avril 1994), E/1994/29.
- 70 - APPENDICE I

Adopte les principes suivants de la statistique officielle :

1. La statistique officielle constitue un élément indispensable du système d’information


d’une société démocratique, fournissant aux administrations publiques, au secteur
économique et au public des données concernant la situation économique,
démographique et sociale et la situation de l’environnement. À cette fin, des
organismes responsables de la statistique officielle doivent établir les statistiques
officielles selon un critère d’utilisation pratique et les rendre disponibles, en toute
impartialité, en vue de rendre effectif le droit d’accès des citoyens à l’information
publique.
2. Pour que se maintienne la confiance dans l’information statistique officielle, les
organismes responsables de la statistique doivent déterminer, en fonction de
considérations purement professionnelles, notamment de principes scientifiques et de
règles déontologiques, les méthodes et les procédures de collecte, de traitement, de
stockage et de présentation des données statistiques.
3. Pour faciliter une interprétation correcte des données, les organismes responsables de la
statistique doivent fournir, en fonction de normes scientifiques, des informations sur les
sources, les méthodes et les procédures qu’ils utilisent.
4. Les organismes responsables de la statistique ont le droit de faire des observations sur
les interprétations erronées et les usages abusifs des statistiques.
5. Les données utilisées à des fins statistiques peuvent être tirées de toutes sortes de
sources, qu’il s’agisse d’enquêtes statistiques ou de fichiers administratifs. Les
organismes responsables de la statistique doivent choisir leur source en tenant compte
de la qualité des données qu’elle peut fournir, de leur actualité, des coûts et de la charge
qui pèse sur les répondants.
6. Les données individuelles collectées pour l’établissement des statistiques par les
organismes qui en ont la responsabilité, qu’elles concernent des personnes physiques ou
des personnes morales, doivent être strictement confidentielles et ne doivent être
utilisées qu’à des fins statistiques.
7. Les textes législatifs et réglementaires et toutes dispositions régissant le fonctionnement
des systèmes statistiques doivent être portés à la connaissance du public.
8. À l’intérieur de chaque pays, il est essentiel que les activités des différents organismes
responsables de la statistique soient coordonnées pour assurer la cohérence et
l’efficacité du système statistique.
9. L’utilisation par les organismes responsables de la statistique de chaque pays des
concepts, classifications et méthodes définis à l’échelon international, favorise la
cohérence et l’efficacité des systèmes statistiques à tous les niveaux officiels.
10. La coopération bilatérale et multilatérale dans le domaine de la statistique contribue à
l’amélioration des systèmes d’élaboration des statistiques officielles dans tous les pays.
.
- 71 - APPENDICE II

NORMES INTERNATIONALES POUR LES GRANDES CATÉGORIES DE DONNÉES

Comptabilité Système de comptabilité nationale 1993 (New York : publication de la Commission des
nationale Communautés européennes, du Fonds monétaire international, de l’Organisation pour la
coopération et le développement économiques, des Nations Unies et de la Banque
mondiale, 1993)

Système européen de comptes 1995 (Luxembourg : Eurostat, 1996)

Marché du Recommandations internationales en vigueur sur les statistiques du travail, dernière


travail mise à jour (Genève : Organisation internationale du travail (OIT), 1985)

Hussmanns, R., Mehran, F., Verma V. Enquêtes sur la population économiquement


active, Emploi, Chômage et Sous-emploi : Manuel de l’OIT sur les concepts et la
méthodologie Genève : OIT, 1990)

Les recommandations de l’OIT peuvent être consultées sur son site Internet à l’adresse
suivante : (http://ilolex.ilo.ch:1567/public/english/docs/recdisp.htm)

Indices des prix Classification des dépenses par objet (New York : Nations Unies, 1999)

Les classifications des Nations Unies peuvent être consultées sur leur site Internet à
l’adresse suivante : (http://esa.un.org/unsd/cr/registry/regrt.asp)

Indices des prix à la consommation : Manuel de l’OIT (Genève : OIT, 1985)

Manuel sur les indices des prix à la production des produits industriels (New York :
Nations Unies, 1979)

Deux groupes d’experts techniques travaillent actuellement à l’élaboration de


recommandations révisées pour l’établissement de l’indice des prix à la consommation
(IPC) et de l’indice des prix à la production (IPP). Les informations les plus récentes sur
l’IPC sont disponibles sur le site Internet de l’OIT
(http://www.ilo.org/public/english/bureau/stat/guides/cpi/index.htm) et celles qui
concernent l’IPP sont consultables sur le site du FMI
(http://www.imf.org/external/np/sta/tegppi/index.htm)

Opérations de Manuel de statistiques de finances publiques (Washington, FMI, 1986). Une nouvelle
l’administration édition de ce manuel, le Manuel de statistiques de finances publiques 2001, paraîtra en
centrale 2001. Le texte anglais de l’édition révisée se trouve sur le site du FMI à l’adresse
suivante : (http://www.imf.org/external/pubs/ft/gfs/manual/index.htm).

Dette de Statistiques de la dette extérieure : Guide pour les statisticiens et les utilisateurs
l’administration (Washington : FMI, 2001)
centrale
- 72 - APPENDICE II

Statistiques Manuel de statistiques monétaires et financières (Washington : FMI, 2000)


monétaires et
financières

Balance des Manuel de la balance des paiements, 5 e édition (Washington : FMI, 1993)
paiements et
positions Guide pour l’établissement des statistiques de la balance des paiements (Washington :
extérieure FMI, 1995)
globale
Précis de la balance des paiements (Washington : FMI, 1996)

Dérivés financiers : Supplément au Manuel de la balance des paiements, 5 e édition


(Washington : FMI, 2000)

Projet de Manuel sur le commerce des services, révision en date du 17 novembre 2000,
consultable sur le site Internet de l’ OCDE (http://www.oecd.org/sta/serv(2000)1.pdf); un
résumé (en anglais) est disponible sur le site du FMI
(http://www.imf.org/external/np/sta/itserv/methdev.htm).

Réserves Manuel de la balance des paiements, 5 e édition (Washington : FMI, 1993)


internationales
Présentation des données sur les réserves internationales et les liquidités en
devises : directives opérationnelles (provisoires) (Washington : FMI, 1999)

Dette extérieure Statistiques de la dette extérieure : Guide pour les statisticiens et les utilisateurs
(Washington : FMI, 2001)

Commerce de Statistiques du commerce international : concepts et définitions, Série M, n° 52, rév. 2


marchandises (New York : Nations Unies, 1998)

International Projet de Manuel sur le commerce des services, révision en date de novembre 2000,
services Commission européenne/FMI/OCDE/NU/CNUCED/OMC, consultable sur le site
Internet de l’ OCDE
(http://www.oecd.org/STD/TIS_Dec2000_Meeting/DOCS/SERV2000_2e.pdf); un
résumé (en anglais) est disponible sur le site du FMI
(http://www.imf.org/external/np/sta/itserv/methdev.htm)

Démographie Principes et recommandations pour l’enquête sur la population et le logement


(New York : Nations Unies, 1996)

Manuel sur les systèmes d’enregistrement des déclarations de l’état civil et les systèmes
de statistiques de l’état civil (New York : Nations Unies, 1998)

Indicateurs du développement durable : cadre général et méthodologies (New York:


Nations Unies, 1996)
- 73 - APPENDICE II

Éducation Classification type internationale de l’éducation (Paris : UNESCO, 1997)

Site Internet de l’UNESCO sur les indicateurs du développement dans le monde;


spécifications techniques: (http://unescostat.unesco.org/en/stats/stats.htm)

Analphabétisme chez les adultes : méthodes utilisées dans les estimations et


projections (Paris : UNESCO, 1995)

Indicateurs du développement durable : structure générale et aspects


méthodologiques (New York : Nations Unies, 1996)

Santé OCDE : Système de comptes de la santé pour la collecte de données internationales,


Version 1.0. (http://www.oecd.org/els/health/SHA_1.pdf)

Indicateurs du développement durable : cadre général et méthodologies (New York :


Nations Unies, 1996)

Suivi de la santé reproductive : choix d’indicateurs nationaux et mondiaux (Genève :


Organisation mondiale de la santé, 1997)

Classification statistique internationale des maladies et des problèmes de santé connexes


(ICD-10) (Genève : Organisation mondiale de la santé, 1993)

Pauvreté Ravallion, Martin : Poverty Lines in Theory and Practice Vol. 1. Living Standards
Measurement Survey Working Paper (Washington : Banque mondiale, 1999)

Coudouel, J. Hentschel, and Q. Wodon, Well-being Measurement and Analysis in PRSP


Sourcebook (Washington : Banque mondiale, 2001)

Lipton, M. Defining and Measuring Poverty: Conceptual Issues (New York : PNUD,
1996)

Shorr, Irwin J. How to Weigh and Measure Children: Assessing the Nutritional Status of
Young Children in Household Surveys, National Household Survey Capability
Programme (New York : Nations Unies, 1986)
UNION DES SÉRIES D’INDICATEURS CLÉS

DOMAINES/ INDICATEURS EMDSN1 OCDE-- PCNUAD/ SSBT4 CDD5


NU-BM2 CAC3
1. Population et croissance démographique
Répartition de la population par âge et par sexe 6 X
Nombre total d’habitants 7 X X X
Taux de fécondité global X X
Taux de croissance démographique X
8
Répartition de la population entre établissements urbains formels et informe ; X
2. Santé et mortalité
Espérance de vie à la naissance X X X X X
Taux de mortalité chez les enfants de moins de 5 ans X X X X X
Pourcentage de la population ayant accès à des services de santé de base X X X
Taux de mortalité infantile X X X X

- 74 -
Taux d’incidence du VIH chez les adultes X
8
Taux d’incidence du VIH chez les femmes enceintes de 15 à 24 ans X X
Mortalité et morbidité dues à des maladies spécifiques X

1
Ensemble minimum de données sociales nationales, référence : document E/CN.3/1999/14
2
Indicateurs pour les objectifs internationaux de développement OCDE-CAD – NU–Banque mondiale : http://www.oecd.org/dac/indicators/htm/list.htm.
3
Groupe de développement des Nations Unies, «Guidelines, Common Country Assessment,» projet final, 31 mars 1999, Annexe A encadré A (Indicateurs de
la conférence) et encadré C (Indicateurs contextuels). Le cadre comprend des indicateurs qualitatifs sur la gouvernance et les droits civils et politiques.
4
Indicateurs des services sociaux de base pour tous; groupe d’études des services sociaux de base du CAC.
5
Indicateurs du développement durable proposés par la Commission du développement durable; cet ensemble d’indicateur est en cours de révision et sera
entériné sous sa forme finale à la neuvième session de la CDD en 2001

APPENDICE III
6
EDMSN : le cas échéant et si possible, ventilation par groupe ethnique.
7
PCNUAD : ventilation par âge pour identifier les groupes cibles.
8
OCDE : taux chez les adultes si les données ne sont pas disponibles; PCNUAD : prévalence du VIH chez les femmes enceintes de moins de 25 ans recevant
des soins prénatals dans les capitales et les principaux centres urbains.
DOMAINES/ INDICATEURS EMDSN1 OCDE-- PCNUAD/ SSBT4 CDD5
NU-BM2 CAC3
3. Santé reproductive
Taux de mortalité liée à la maternité (pour 100.000 enfants nés vivants) X X X X
Taux d’incidence de la contraception X X X X X
Pourcentage de naissances assistées par du personnel soignant/du personnel qualifié X X
4. Sécurité alimentaire et nutrition
Pourcentage du revenu des ménages consacré à l’alimentation X
Pourcentage de la population en dessous du niveau minimum de consommation X
d’énergie diététique
Pourcentage/incidence de l’insuffisance pondérale chez les enfants 9 X X X X
5. Éducation
Taux d’alphabétisation des adultes X X X X
Ratio de scolarisation primaire net X X

- 75 -
Pourcentage des élèves atteignant la septième/ayant terminé la huitième X X
Durée moyenne de la scolarité 10 X X
Taux d’alphabétisation des 15-24 ans 11 X X
6. Égalité des sexes et promotion de la femme
Pourcentage de sièges détenus par des femmes, y compris au Parlement X
Pourcentage de salariés de sexe féminin X
Ratio filles/garçons dans l’enseignement primaire et l’enseignement secondaire X X X
combinés 12
Ratio salaire féminin/salaire masculin X

APPENDICE III
9
PCNUAD : enfants de moins de cinq ans souffrant d’insuffisance pondérale, de raschitisme et de dépérissement; CDD: état nutritionnel des enfants.
10
EMDSN : ventilation par zone urbaine/rurale et, si possible, par tranche de revenu; CDD : taux d’achèvement de la scolarité secondaire ou primaire.
11
OCDE : en outre, rapport entre les taux d’alphabétisation des filles et des garçons.
12
PCNUAD : enseignement secondaire seulement.
DOMAINES/ INDICATEURS EMDSN1 OCDE-- PCNUAD/ SSBT4 CDD5
NU-BM2 CAC3
7. Santé et bien-être des enfants
Pourcentage des enfants de un an vaccinés contre la rougeole13 X X
Pourcentage des enfants de moins de 15 ans vivant hors du foyer familial X
Pourcentage des enfants de10 à 14 ans qui travaillent X
8. Emploi
Taux de chômage X X X
Emploi dans le secteur informel en pourcentage de l’emploi total X
14
Ratio emploi-population X X
9. Revenu et pauvreté
Revenu par habitant des ménages (niveau et répartition) X
Taux d’incidence de la pauvreté (pourcentage de la population X X
au-dessous du seuil de pauvreté)
Taux d’incidence de la pauvreté (pourcentage des revenus inférieurs à 1 $ par jour X X
Coefficient d’écart de pauvreté X X

- 76 -
15
Valeur monétaire du panier alimentaire minimum X
Part de la consommation nationale attribuable aux 20 % de la population X X
les plus pauvres
Indice de disparité des revenus de Gini X
10. Logement et confort de vie élémentaire des ménages
Pourcentage de la population vivant dans des conditions d’hygiène acceptables 16 X X X X
Pourcentage de la population ayant accès à de l’eau potable X X X X X
17
Nombre de personnes par pièce (salle de bains non comprise) X X X X

APPENDICE III
13
CDD : vaccination contre les maladies infectieuses infantiles.
14
EMDSN : le cas échéant, ventilation par secteur formel et informel.
15
EMDSN : ration alimentaire subvenant aux besoins nutritionnels minimum.
16
CDD : pourcentage de la population disposant d’un système d’épuration acceptable.
17
PCNUAD : si ces chiffres ne sont pas disponibles, superficie au sol par personne.
DOMAINES/ INDICATEURS EMDSN1 OCDE-- PCNUAD/ SSBT4 CDD5
NU-BM2 CAC3
11. Environnement
Superficie arable par habitant 18 X X
Variation en pourcentage de la superficie boisée sur les 10 dernières années X
Pourcentage de la population utilisant des combustibles traditionnels comme source X
d’énergie
Pays ayant une stratégie nationale de développement durable X X
Intensité de l’utilisation d’eau douce X
Biodiversité : superficie protégée X X X
Efficience énergétique : PIB par unité d’énergie utilisée 19 X X X
Émissions de gaz carbonique (par habitant) X X

X X
Superficie boisée en % de la superficie totale
Superficie marécageuse X
X

- 77 -
Pollution de l’air dans les villes X
X
Intensité de l’utilisation de matériaux
X
Consommation énergétique annuelle par habitant
X
Part de la consommation de ressources d’énergie renouvelable
X
Production de déchets solides par l’industrie et par les municipalités
X
Production de déchets dangereux
X
Production de déchets radioactifs
X
Recyclage et réutilisation des déchets
X
Distance parcourue par habitant par mode de transport

APPENDICE III
X
Émissions de gaz à effets de serre

18
CDD : superficie arable et sous culture en permanence
19
CDD : intensité de l’utilisation de l’énergie.
DOMAINES/ INDICATEURS EMDSN1 OCDE-- PCNUAD/ SSBT4 CDD5
NU-BM2 CAC3
X
Consommation de substances attaquant la couche d’ozone
X
Utilisation d’engrais
X
Utilisation de pesticides agricoles
X
Intensité des coupes forestières
X
Superficie touchée par la désertification
X
Superficie des établissements urbains formels et informels
X
Concentration d’algues dans les zones côtières
X
Population totale des zones côtières
X
Prises annuelles de poisson par espèces principales
Absorption annuelle d’eau de source et de surface en pourcentage des ressources X
hydrauliques totales
X
Demande d’oxygène des cours d’eau

- 78 -
X
Concentration de coliforme fécal dans l’eau douce
X
Superficie des écosystèmes clés
X
Abondance des espèces clés
12. Lutte contre le trafic de drogue et la délinquance

Superficie plantée en coca, opium, pavot et cannabis X

Nombre de crimes pour 100.000 habitants 20 X X


Incidence de l’usage de narcotiques X

Saisie de drogues illicites X

APPENDICE III
20
CDD : nombre de délits déclarés pour 1.000 habitants.
DOMAINES/ INDICATEURS EMDSN1 OCDE-- PCNUAD/ SSBT4 CDD5
NU-BM2 CAC3
13. Activité économique

PNB total X
21
PNB ou PIB par habitant X X X X
Dette extérieure ($EU) en pourcentage du PNB X X X
Taux de croissance du PNB par habitant ($EU) sur dix ans X
Épargne intérieure brute en pourcentage du PIB X
Investissement en pourcentage du PIB X X
22
Commerce extérieur en pourcentage du PIB X X
Aide extérieure en pourcentage du PIB X X
Part de l’investissement direct étranger (IDE) dans le PIB X
Pourcentage des dépenses publiques consacré aux services sociaux X
X

- 79 -
Balance commerciale (biens et services)
14. Capacités institutionnelles
Application des accords mondiaux ratifiés X
Nombre de radios ou de raccordements à l’Internet pour 1.000 habitants X
Lignes téléphoniques ou téléphones mobiles pour 1.000 habitants X
Dépenses de recherche et développement en % du PIB X
Pertes économiques et humaines dues à des catastrophes naturelles X

* Plusieurs indicateurs supposent une ventilation par sexe. Dans la mesure du possible, il convient d’indiquer cette ventilation pour tous les indicateurs.

APPENDICE III
21
PCNUAD : dollars EU et PPP.
22
PCNUAD : exportations en pourcentage du PIB.
- 80 - APPENDICE IV

CADRES DE RÉFÉRENCE — POINTS DE REPÈRE

A. Comptabilité nationale

I. Cadre analytique, concepts, définitions et classifications

Cadre de référence, concepts et définitions :

Organisation générale des données (par exemple structure globale conforme au SCN 1993,
1968, 1953 ou au SEC 1995, 1979)

Fréquence et catégories de données produites

Estimations annuelles : décrire en détail les comptes annuels établis, par exemple :

• Estimations du PIB aux prix courants, par origine de la production (activité économique),
type de dépense (emploi), catégorie de revenu

• Estimations du PIB en prix constants, par origine de la production, type de dépense

• Compte de production détaillé, comptes de distribution et d’utilisation du revenu,


comptes d’accumulation et comptes de patrimoine pour l’ensemble de l’économie;
compte extérieur des opérations sur biens et services, compte extérieur des revenus
primaires et des transferts courants, comptes extérieurs d’accumulation, compte des actifs
et passifs extérieurs.

• Séquence des comptes (production, revenu, accumulation, patrimoine) par secteur


institutionnel.

Estimations trimestrielles : décrire en détail les comptes trimestriels établis, par exemple :

• Estimations du PIB aux prix courants par : type de dépense, catégorie de revenu, secteur
institutionnel

• Estimations en prix courants et constants/volume par activité économique

Tableaux des ressources et des emplois ou tableaux entrées-sorties : par exemple :

• établis sur une base annuelle pour 120 branches d’activité;

• informations détaillées publiées tous les ans mais non tous les trimestres.
- 81 - APPENDICE IV

Définitions

Brève description de la nature de l’activité économique en question et du produit qui est


mesuré (par exemple, la comptabilité nationale mesure la valeur totale des biens et services
produits par les unités institutionnelles intérieures pendant une période (PIB), la distribution
et l’utilisation du revenu, ainsi que le patrimoine d’ouverture et de clôture des unités
institutionnelles et les variations du capital et des actifs et passifs financiers pendant l’année).

Systèmes de classification

Fournir des informations sur les systèmes utilisés pour classer les opérations économiques
(par exemple, par secteur institutionnel sur la base du SCN 1993, par industrie suivant la
CITI, la NACE ou la version locale correspondante, par produits et services selon la CPC, la
CPA ou la version locale correspondante, la CCIF ou la version locale correspondante, la
Classification des fonctions des administrations publiques pour la consommation publique
par fonction, et par opération internationale sur la base de la CTCI ou du Code harmonisé,
etc.)

II. Champ d’application des données

Unités couvertes : par exemple, toutes les entités résidentes ayant des activités ou effectuant
des transactions économiques. Cependant, les entités offshore (banques et fiducies) et les
entités résidentes non soumises à un contrôle des douanes (qui devraient aussi être incluses)
sont exclues pour des raisons pratiques.

Opérations couvertes : par exemple, toutes les opérations du marché sont couvertes en
principe, de même que la production destinée à l’autoconsommation. Les activités illégales
ne sont pas répertoriées.

Couverture géographique : précisions importantes (par exemple, inclusion ou exclusion des


régions ou territoires rattachés au pays — îles, régions autonomes ou zones de libre-échange,
etc.). Sinon «la totalité du territoire est couverte».

Activités non enregistrées : par exemple, des estimations sont-elles établies pour les activités
illégales ou dans certains cas de sous-évaluation?

Périodicité : préciser la fréquence d’établissement et de diffusion des données.

Délais de diffusion : indiquer le laps de temps entre la période/date de référence et la date de


diffusion des données.
- 82 - APPENDICE IV

III. Conventions comptables

Date d’enregistrement : principales méthodes comptables utilisées (par exemple, sur la base
des droits constatés pour la plupart des opérations mais sur base caisse pour certains achats
publics).

Évaluation : principe appliqué (par exemple, évaluation à divers prix de marché selon
l’emploi — consommation finale au prix d’achat; consommation intermédiaire et stocks au
prix de base; formation brute de capital fixe aux prix à la production plus coûts
d’établissement; logements occupés par leur propriétaire à une valeur locative comparable, et
services non marchands à leur coût).

Période comptable : période d’évaluation (par exemple année civile, exercice commençant le
[jour et mois]).

IV. Nature des sources des données de base

Optique de la production : principales sources de données par activité économique et


informations ou méthodes utilisées pour établir les estimations annuelles, y compris le
pourcentage de couverture des enquêtes et le taux de réponse aux questionnaires.

• Agriculture : par exemple, recensements agricoles ou enquêtes auprès des exploitants sur
la production totale, la consommation intermédiaire, la production destinée à
l’autoconsommation, la formation de capital fixe, avec une couverture de 75 % de
l’activité et un taux de réponse de 70 %; données administratives du Ministère de
l’agriculture sur les subventions; extrapolation à partir des tendances passées.

• Industries extractives et manufacturières : par exemple, recensements ou enquêtes auprès


des entreprises sur la production, la consommation intermédiaire, la production destinée à
l’autoconsommation, la formation de capital fixe, avec une couverture de 80 % de
l’activité et un taux de réponse de 67 %; documents administratifs de l’administration
fiscale ou des autorités de contrôle; extrapolation à partir des données sur les quantités et
les prix, l’emploi et les revenus, ou des tendances passées.

• Bâtiment et travaux publics : par exemple, recensements ou enquêtes auprès des


entreprises de construction sur la valeur des intrants et extrants, avec une couverture de
50 % de l’activité et un taux de réponse de 70 %; données administratives sur les permis
de construire; extrapolation à partir des données sur les quantités et les prix, l’emploi et
les revenus, ou des tendances passées.

• Commerce de gros et de détail : par exemple, recensements ou enquêtes auprès des


entreprises sur leur chiffre d’affaires et leurs marges, avec une couverture de 90 % de
l’activité et un taux de réponse de 60 %; extrapolation à partir des données sur l’emploi,
les revenus ou les heures ouvrées.
- 83 - APPENDICE IV

• Transports et communications : par exemple, recensements ou enquêtes auprès des


entreprises sur la valeur des expéditions, le poids brut et autres indicateurs de volume,
avec une couverture de 60 % de l’activité et un taux de réponse de 70 %; documents
administratifs des services de contrôle; extrapolation à partir des données sur les quantités
et les prix ou des tendances passées.

• Possession de logements : par exemple, recensements ou enquêtes sur le parc de


logements et leur valeur locative, avec une couverture de 80 % de l’activité et un taux de
réponse de 55 %; estimations sur la base des variations du nombre de logements et de la
valeur locative; extrapolation à partir des tendances passées.

• Autres services : par exemple, recensements ou enquêtes auprès des entreprises sur leurs
ventes, la consommation intermédiaire, la production destinée à l’autoconsommation, la
formation de capital fixe; documents administratifs des administrations fiscales ou des
autorités de contrôle; extrapolation à partir des données sur les quantités et les prix,
l’emploi et les revenus, ou des tendances passées.

• Administrations publiques : par exemple, enquêtes auprès des administrations d’États


fédérés ou locales, données sur les dépenses et la formation de capital fixe de
l’administration centrale tirées des documents budgétaires; extrapolation à partir des
données sur les quantités et les prix, la rémunération des salariés et les heures ouvrées, ou
des tendances passées.

Optique des dépenses : principales sources de données et informations ou méthodes utilisées


pour établir des estimations annuelles des achats de biens et services, y compris le
pourcentage de couverture des enquêtes et les taux de réponse aux questionnaires.

• Consommation des ménages : par exemple recensement de la population, enquêtes sur les
ventes finales, avec une couverture de 90 % de l’activité et un taux de réponse de 75 %;
enquêtes sur le budget des ménages pour les données sur la production destinée à
l’autoconsommation, avec une couverture de 90 % de l’activité et un taux de réponse de
70 %; estimations faites à l’aide de la méthode des flux de produits; calcul de la
consommation des ménages par déduction de la somme des autres dépenses du PIB
estimé sous l’angle de la production.

• Consommation publique : par exemple, enquêtes auprès des administrations d’États


fédérés ou locales, statistiques de finances publiques pour les données sur les achats de
l’administration centrale; documents budgétaires des ministères et des administrations
locales; extrapolation à partir des données sur l’emploi et les revenus ou des tendances
passées.

• Formation de capital fixe : par exemple, recensements ou enquêtes auprès des entreprises
sur la formation brute de capital fixe et les stocks, avec une couverture de 95 % de
l’activité et un taux de réponse de 65 %.
- 84 - APPENDICE IV

• Variations des stocks : par exemple, recensements ou enquêtes auprès des entreprises;
extrapolation à partir des tendances récentes; calcul par déduction de la somme des autres
dépenses du PIB estimé sous l’angle de la production.

• Exportations et importations de biens et de services : par exemple, statistiques de la


balance des paiements et données douanières sur les exportations et importations.

Optique du revenu : principales sources de données et informations ou méthodes utilisées


pour calculer les estimations annuelles du revenu, y compris le pourcentage de couverture
des enquêtes et le taux de réponse aux questionnaires.

• Rémunération des salariés : par exemple, recensements ou enquêtes auprès des


entreprises sur la rémunération des salariés, avec une couverture de 80 % de l’activité et
un taux de réponse de 60 %; extrapolation à partir des données sur l’emploi et les salaires
ou les soldes des militaires; documents administratifs du système d’assurance sociale.

• Excédent d’exploitation : par exemple, recensements ou enquêtes auprès des entreprises


sur leurs bénéfices, avec une couverture de 82 % de l’activité et un taux de réponse de
69 %; extrapolation à partir des estimations du revenu ou des recettes, ou des tendances
passées.

• Revenu mixte : par exemple, recensement de la population ou enquêtes sur le budget des
ménages pour le revenu mixte et les loyers, avec une couverture de 90 % de l’activité et
un taux de réponse de 60 %; extrapolation à partir des données sur le revenu des
entreprises non constituées en sociétés, les revenus agricoles et les loyers.

• Impôts moins subventions sur la production et les importations : par exemple documents
des administrations fiscales (TVA et droits d’accise) et douanières.

Comptes des secteurs institutionnels : données de base utilisées pour chaque secteur et pour
le compte du reste du monde.

• Administrations publiques : documents budgétaires, comptes individuels d’un échantillon


d’organismes publics locaux.

• Sociétés non financières : comptes individuels des sociétés publiques, enquêtes auprès
des entreprises privées.

• Sociétés financières : données sur les comptes individuels procurées par le contrôle
prudentiel.

• Ménages : enquêtes sur les dépenses des ménages, micro-recensements, données de base
provenant d’autres secteurs.
- 85 - APPENDICE IV

• Institutions sans but lucratif : enquêtes auprès des principales institutions caritatives,
données de base provenant d’autres secteurs; reste du monde : statistiques détaillées de
balance des paiements.

Écarts : importance relative et publication.

• entre les mesures par la production, les dépenses et le revenu : par exemple, pas d’écart
du fait que l’une des composantes est obtenue par déduction des estimations de dépenses
du montant estimé de la production; écarts proportionnellement répartis entre les
mesures, écart absolu d’environ xx % du PIB sur les cinq dernières années; écart publié
avec analyse périodique de sa cause, écart absolu d’environ xx % du PIB sur les
cinq dernières années.

• entre les estimations trimestrielles et annuelles : par exemple, la différence entre la


somme des estimations trimestrielles et la première estimation annuelle révisée a un écart
absolu de xx % sur les cinq dernières années; révisions publiées et analysées tous les ans.

• entre les données des comptes des secteurs institutionnels : par exemple, écarts entre les
comptes du secteur non financier et ceux du secteur financier, ou entre les comptes
d’accumulation et les comptes de patrimoine.

V. Méthodes de calcul

Optique de la production

• ajustement des données des recensements et enquêtes ainsi que des statistiques
administratives en vue d’améliorer la couverture, le choix de la date d’enregistrement et
l’évaluation des données annuelles : par exemple, ajustement de la production
industrielle pour tenir compte des opérations informelles des ménages, estimation des
activités illégales.

• estimation des données aux prix courants : par exemple, extrapolation à partir des
données sur les variations de valeur ou de volume obtenues des enquêtes industrielles,
réajustement en hausse à l’aide des indices de prix, ratio intrants/extrants; liaison des
comptes mensuels ou trimestriels avec les comptes annuels à l’aide de modèles
économétriques.

• estimation des données de prix/volume en prix constants : par exemple, extrapolation à


partir d’indicateurs de volume pour telle ou telle branche d’activité; déflation simple ou
double de la production et de la consommation intermédiaire; liaison des comptes
mensuels ou trimestriels avec les comptes annuels à l’aide de modèles économétriques.

Optique des dépenses

• ajustement des données des recensements et enquêtes ainsi que des statistiques
administratives en vue d’améliorer la couverture, le choix de la date d’enregistrement et
- 86 - APPENDICE IV

l’évaluation des données : par exemple, ajustements effectués pour tenir compte de la
sous-évaluation des achats d’alcool, de tabac et de drogues illégales; évaluation des
stocks et des actifs en capital à leurs coûts de remplacement; remplacement de l’exercice
par l’année civile dans l’établissement des données de finances publiques et passage de la
base encaissements-décaissements à celle des droits constatés; enregistrement sur une
base c.a.f des importations par partenaire commercial comptabilisées f.à.b.

• estimation des données aux prix courants : par exemple, extrapolation à partir des
indicateurs de valeur et de volume tels que les prix de détail, les nouvelles constructions,
les nouvelles commandes de biens durables, l’emploi dans certains secteurs de services;
liaison des comptes mensuels ou trimestriels avec les comptes annuels à l’aide de
modèles économétriques.

• estimation des données de prix/volume en prix constants : par exemple, correction des
valeurs à l’aide de la composante la plus comparable de l’IPC ou de l’IPP; extrapolation à
partir d’un indice de volume et réajustement en hausse sur la base d’indices de prix;
liaison des comptes mensuels ou trimestriels avec les comptes annuels à l’aide de
modèles économétriques.

Optique du revenu

• ajustement des données des recensements et enquêtes, ainsi que des statistiques
administratives en vue d’améliorer la couverture, le choix de la date d’enregistrement et
l’évaluation des données : par exemple, ajustements opérés pour tenir compte de la sous-
évaluation du revenu dans les enquêtes et les documents fiscaux, ou du revenu en nature.

• estimation des données aux prix courants : par exemple, enquêtes sur les bénéfices des
entreprises, la rémunération des salariés; impôts indirects recouvrés par les
administrations publiques; liaison des comptes mensuels ou trimestriels avec les comptes
annuels à l’aide de modèles économétriques.

Rapprochement

• rapprocher les diverses mesures du PIB : par exemple, utilisation des tableaux des
ressources et des emplois ou de la méthode des flux de produits pour réduire au minimum
les écarts entre les mesures par la production et par les dépenses; déterminer si les
données sur la consommation des ménages, des entreprises et des administrations
publiques concordent avec celles afférentes au revenu perçu.

• rapprocher les données annuelles et les estimations trimestrielles : par exemple,


répartition égale des écarts entre les trimestres (au prorata); lissage géométrique de
l’écart; utilisation d’autres méthodes mécaniques (Denton ou méthode BENCH);
méthode au jugé.
- 87 - APPENDICE IV

• rapprocher les comptes annuels du secteur non financier et ceux du secteur financier :
par exemple, imputation systématique des écarts entre ces comptes à l’aide des données
de flux des «Autres comptes à recevoir/à payer», ou absence de rapprochement avec
inclusion d’une rubrique «Écart», ou les deux à la fois.

Fréquence des révisions majeures : avec quelle fréquence la méthodologie ainsi que les
concepts et la classification utilisés sont-ils profondément révisés, quand la dernière révision
importante a-t-elle été effectuée, ou quand aura lieu la prochaine, quelle est la période de
temps pour laquelle une série chronologique homogène est disponible?

Année de base et cycle des mises à jour : année à laquelle se rapportent les séries en
volume/prix constants, et fréquence de leur mise à jour (par exemple tous les ans, tous les
5 ans, tous les 10 ans).

VI. Autres aspects

Préciser si des données ventilées sont disponibles pour des subdivisions géographiques, par
exemple, par région, État ou localité.

Indiquer les autres aspects des sources de données et méthodes de calcul que les utilisateurs
doivent connaître pour pouvoir analyser les statistiques de comptabilité nationale publiées.

VII. Projets d’amélioration et identification des besoins d’assistance technique


et d’autre nature

Indiquer les projets d’amélioration à court terme (dans l’année qui suit) et à moyen terme (2–
5 ans) dans tous les domaines où des déficiences sont observées. Ces projets d’amélioration
doivent être en rapport avec l’assistance technique et les autres concours nécessaires à leur
exécution.

B. Opérations de l’administration centrale

I. Cadre analytique, concepts, définitions et classifications

Cadre de référence, concepts et définitions :

Déterminer le cadre dans lequel sont organisées les données sur les opérations de
l’administration centrale. Définir les mesures du déficit qui sont produites et diffusées;
indiquer le traitement des prêts de l’État. Aligner, si possible, le cadre analytique et les
principaux agrégats utilisés sur les recommandations de l’édition de 1986 du Manuel de
statistiques de finances publiques du FMI. Voici quelques exemples de ces agrégats, tels
qu’ils sont définis dans ce manuel :

• Recettes : encaissements de fonds — hors dons — non assortis d’une obligation de


remboursement (par exemple les impôts et intérêts reçus, mais non le produit des
emprunts).
- 88 - APPENDICE IV

• Dons : transferts sans contrepartie, non remboursables et non obligatoires à une


administration publique de la part d’autres administrations publiques — internes ou
étrangères — ou d’organisations internationales.

• Dépenses : paiements non remboursables (ne donnant pas lieu à une réduction des passifs
ou à une augmentation des actifs financiers — par exemple, le paiement de salaires et
l’acquisition de biens de capital fixe, mais non les prêts ou le remboursement
d’emprunts).

• Prêts moins recouvrements : opérations sur créances financières effectuées à des fins de
politique générale.

• Financement : variations des engagements d’une administration qui donnent lieu à


remboursement et variations de ses avoirs liquides. (Par exemple, le déficit primaire
représente le besoin de financement global de l’administration centrale, qui est égal au
total des recettes, dons inclus, moins le total des dépenses, y compris les prêts moins
recouvrements; le financement recouvre les prêts de l’État à des fins de gestion des
liquidités. Le financement est subdivisé en financement intérieur et extérieur,
généralement selon la résidence du créancier.)

Complément d’information : si certaines des données budgétaires produites et diffusées


sortent du cadre analytique (par exemple dons en nature, passifs conditionnels et arriérés de
paiements), il y a lieu de le préciser.

Système de classification :

Décrire les systèmes utilisés pour le classement des composantes des principaux agrégats
budgétaires, par exemple Recettes : classification en recettes fiscales et non fiscales selon les
recommandations du Manuel de statistiques de finances publiques; Dépenses : classées par
catégorie économique et par fonction conformément à la classification des fonctions des
administrations publiques (CFAP) du SCN; et Financement : classification sur la base de la
résidence et selon l’instrument et le type de créancier.

II. Champ d’application des données

Couverture institutionnelle des données sur l’administration centrale : indiquer toutes les
unités institutionnelles de l’administration centrale sur lesquelles des données sont
actuellement produites et diffusées. Sont en principe inclus dans le champ couvert tous les
comptes budgétaires et extrabudgétaires, ainsi que ceux de la sécurité sociale. Classer
séparément les unités institutionnelles qui entrent en principe dans la composition de
l’administration centrale. (Les projets d’élargissement du champ d’application doivent être
indiqués à la section VII.)
Opérations couvertes : préciser si certaines catégories d’opérations ne sont pas prises en
compte (par exemple, comptes de la sécurité sociale, comptes extrabudgétaires).
- 89 - APPENDICE IV

Couverture géographique : précisions importantes (par exemple, inclusion ou exclusion des


régions ou territoires rattachés au pays — îles, régions autonomes ou zones de libre-échange,
etc.). Sinon «la totalité du territoire est couverte».

Activités non enregistrées (le cas échéant :)

Périodicité : préciser la fréquence d’établissement et de diffusion des données.

Délais de diffusion : indiquer le laps de temps entre la période/date de référence et la date de


diffusion des données.

III. Conventions comptables

Méthode comptable : préciser la méthode de comptabilisation des opérations de


l’administration centrale (par exemple, comptabilité de caisse, comptabilité sur la base des
droits constatés, ou comptabilité modifiée sur la base des droits constatés); indiquer si toutes
les opérations sont enregistrées sur la même base. Par exemple, les recettes sont enregistrées
sur une base caisse (chèques et numéraire reçus), tandis que les dépenses sont comptabilisées
sur la base des engagements ou des ordonnancements.

Évaluation : si l’évaluation des opérations présente des caractéristiques spéciales, il y a lieu


de les décrire, en particulier les méthodes utilisées pour la conversion des opérations en
devises.

IV. Nature des sources des données de base

Sources des données sur les opérations : indiquer la principale source des données sur les
opérations de l’administration centrale (par exemple, registres comptables de la Direction
comptable du Trésor). Préciser si les données sur certaines catégories d’opérations (par
exemple les dons extérieurs) proviennent d’autres sources.

V. Méthodes de calcul

Ajustement des données en fonction de la méthode de comptabilisation : indiquer les


ajustements importants apportés aux données communiquées (par exemple il se peut qu’il
soit nécessaire d’ajuster les données sur certaines opérations de l’administration centrale pour
pouvoir les comptabiliser sur une base de caisse).

Ajustement des données en fonction de la base d’enregistrement : indiquer quelles


opérations sont enregistrées sur une base brute et si des opérations sont comptabilisées sur
une base nette (par exemple, toutes les dépenses sont enregistrées sur une base brute, mais le
montant des recettes est net des remboursements d’impôts). En particulier, décrire le
traitement de la production marchande de l’administration centrale (c’est-à-dire identifier les
unités des administrations publiques qui produisent pour le marché et préciser si leurs
dépenses d’exploitation sont déduites du produit de leurs ventes).
- 90 - APPENDICE IV

Consolidation : indiquer s’il y a consolidation, totale ou partielle, des données, et décrire, le


cas échéant, les méthodes de consolidation (par exemple, conformément au Manuel de
statistiques de finances publiques, la consolidation consiste à regrouper les données
provenant de comptes et fonds distincts de l’administration centrale en vue d’établir les
statistiques pour l’ensemble de l’administration centrale, après élimination des opérations
entre les unités de cette administration).

VI. Autres aspects

Fournir le complément d’information dont les utilisateurs ont besoin pour comprendre les
données qui sont produites et diffusées.

VII. Projets d’amélioration et identification des besoins d’assistance technique


et d’autre nature

Décrire les projets d’amélioration à court terme (dans l’année à venir) et à moyen terme (2–
5 ans) dans tous les domaines où des déficiences sont observées. Ces projets d’amélioration
doivent être en rapport avec l’assistance technique et les autres concours nécessaires à leur
exécution.

Couverture des données sur l’administration centrale : lorsque la couverture des données
sur l’administration centrale n’est pas complète, indiquer les mesures qu’il est envisagé de
prendre pour l’élargir.

Amélioration de la périodicité et des délais de diffusion : quels plans ont été établis en vue
d’améliorer la fréquence (par exemple passage de données annuelles aux données
trimestrielles) et les délais de diffusion des données du cadre de référence sur les opérations
de l’administration centrale?

Autres améliorations : indiquer les projets d’amélioration de telles ou telles catégories de


données ainsi que le calendrier y afférent (par exemple, application de recommandations
spécifiques du Manuel de statistiques de finances publiques sur les concepts, définitions et
classifications, ou adoption du principe d’enregistrement sur la base des droits et obligations
dans l’évaluation et l’estimation des données).

C. Dette de l’administration centrale

I. Cadre analytique, concepts, définitions et classifications

Cadre de référence, concepts et définitions

Indiquer quelle définition de la dette de l’administration centrale est actuellement utilisée. Le


SGDD recommande d’y inclure tous les passifs, dont les titres, prêts et dépôts. S’il existe des
différences entre la définition de la dette intérieure et celle de la dette extérieure, donner des
précisions à ce sujet. Aligner la définition nationale sur les directives internationales (par
exemple, la dette est définie dans le Manuel de statistiques de finances publiques comme
- 91 - APPENDICE IV

suit : «Encours de la dette reconnue — engagements directs des administrations publiques


envers le reste de l’économie et du monde — résultant d’opérations passées et devant
s’éteindre à l’avenir du fait des administrations publiques, ou se transformer en dette
perpétuelle. Cette définition exclut la dette intra ou interadministrations du sous-secteur ou
du secteur des administrations publiques qu’on cherche à quantifier, les émissions de
monnaie fiduciaire et autres dettes des autorités monétaires, la dette dormante ou la dette
répudiée dont le service n’est pas effectué, ainsi que le montant des impayés»)1.

Système de classification : indiquer les systèmes de classification appliqués à la dette de


l’administration centrale. Le SGDD recommande d’adopter une ventilation adaptée à la
situation du pays. La subdivision par échéance est vivement recommandée (à court, à moyen
et à long terme, ou, au moins, à court et à long terme, selon l’échéance résiduelle (de
préférence) ou initiale). Les données peuvent aussi être ventilées par catégorie de créancier
(notamment résident et non-résident) et par instrument de la dette.

II. Champ d’application des données

Couverture institutionnelle des données sur la dette de l’administration centrale : indiquer


toutes les unités institutionnelles de l’administration centrale sur lesquelles des données sont
actuellement produites et diffusées. Classer séparément les autres unités institutionnelles qui
entrent dans la définition au sens large de l’administration centrale et ont actuellement des
dettes. (Les projets d’élargissement de la couverture doivent être décrits à la section VII.)

Opérations couvertes : sans objet.

Couverture géographique : précisions importantes (par exemple, inclusion ou exclusion des


régions ou territoires rattachés au pays — îles, régions autonomes ou zones de libre-échange,
etc.). Sinon «la totalité du territoire est couverte».

Activités non enregistrées (le cas échéant)

Périodicité : préciser la fréquence d’établissement et de diffusion des données.

Délais de diffusion : indiquer le laps de temps entre la période/date de référence et la date de


diffusion des données.

III. Conventions comptables


Évaluation : décrire les méthodes de réévaluation de la dette en devises (par exemple,
l’encours de la dette en devises est réévalué tous les trimestres aux taux de change en vigueur
en fin de période), ainsi que les pratiques utilisées pour évaluer les titres de créance qui sont

1
Compte tenu de la décision prise en mars 2000 par le Conseil d’administration du FMI, des
points de référence distincts sont fournis à l’appendice V pour les composantes spécifiques
de la dette extérieure et du service de celle-ci.
- 92 - APPENDICE IV

vendus avec une décote (par exemple sont-ils enregistrés à leur valeur nominale ou au prix
d’émission?). Préciser si les titres sont enregistrés à leur valeur nominale ou au prix du
marché.
IV. Nature des sources des données de base

Sources des données sur la dette : indiquer la source des données de base sur l’encours de la
dette. En particulier, préciser si les données sur la dette intérieure et extérieure sont tirées de
sources différentes.
V. Méthodes de calcul

Ajustement en fonction de la base d’enregistrement : indiquer quelles positions sont


enregistrées sur une base brute et si des positions sont comptabilisées sur une base nette.

Consolidation : indiquer si les données communiquées sur les titres de créance émis par une
unité de l’administration centrale et détenus par d’autres unités sont consolidées ou non (par
exemple, les titres de l’administration centrale qui sont détenus par les caisses de sécurité
sociale).
VI. Autres aspects

Fournir tout complément d’information dont les utilisateurs ont besoin pour comprendre les
données qui sont produites et diffusées.

VII. Projets d’amélioration et identification des besoins d’assistance technique


et d’autre nature

Décrire les projets d’amélioration à court terme (dans l’année à venir) et à moyen terme (2–
5 ans) dans tous les domaines où des déficiences sont observées. Ces plans doivent être en
rapport avec l’assistance technique et les autres concours nécessaires à leur exécution.

D. Situation des institutions de dépôt2

I. Cadre analytique, concepts, définitions et classifications

Cadre de référence, concepts et définitions

Décrire le cadre conceptuel adopté pour la situation des institutions de dépôt (comptes
analytiques du secteur bancaire). Le cadre analytique est-il une consolidation des comptes de
la banque centrale et des autres banques? L’approche utilisée est-elle celle des comptes de

2
Précédemment intitulée «situation monétaire au sens large». La nouvelle terminologie figure
dans le Manuel de statistiques monétaires et financières, et est reprise dans ce guide.
- 93 - APPENDICE IV

patrimoine intégrés, sous la forme, par exemple, d’une situation monétaire ou d’une situation
bancaire reliant la masse monétaire aux positions intérieures et extérieures, ou les
composantes sont-elles établies de façon indépendante? Si la monnaie d’un autre pays a
cours légal, décrire les méthode de collecte des statistiques monétaires. S’il n’y a pas de
banque centrale, y a-t-il une autorité monétaire? Est-ce que l’autorité monétaire, un
organisme public ou une entreprise fait office d’agent financier de l’État?

Agrégats monétaires : définir les principaux agrégats monétaires. Quels sont les instruments
qui sont inclus dans chacun de ces agrégats (par exemple, M1 comprend la monnaie en
circulation et les dépôts transférables, M2 se compose de M1 plus les dépôts d’épargne et à
terme, etc.)? Décrire, le cas échéant, le traitement des dépôts auprès des banques qui sont en
cours de liquidation (par exemple, sont-ils inclus dans les agrégats monétaires ou en sont-ils
exclus?). Si aucun agrégat monétaire spécifique n’est établi, décrire les informations
statistiques concernant le secteur bancaire qui son diffusées (actifs et passifs intérieurs et
extérieurs, portefeuilles de prêts par secteur, titres ventilés par secteur et par instrument, etc.)

Relations entre les pratiques nationales et les normes internationales ou régionales :


indiquer, s’il y a lieu, les différences de concept, définition et classification entre les comptes
monétaires et le Manuel de statistiques monétaires et financières ou les normes régionales
correspondantes.

Système de classification : décrire, en termes généraux, les critères utilisés pour sectoriser les
comptes monétaires, définir les institutions résidentes, classer les instruments financiers et
déterminer leur échéance. Si l’approche utilisée est celle des comptes de patrimoine intégrés,
comment les composantes sont-elles définies? Comment les positions extérieures sont-elles
distinguées des positions intérieures (par exemple, selon le principe de résidence ou selon la
monnaie de libellé)? Comment les positions des sous-secteurs intérieurs (administrations ou
secteur public ou secteur privé) sont-elles déterminées?

II. Champ d’application des données

Couverture institutionnelle :

• Banque centrale : décrire les unités institutionnelles qui composent la banque


centrale (par exemple banque centrale, caisse d’émission, fonds de stabilisation des
changes, organismes de contrôle, chambres de compensation, comptes de fiducie,
fonds et comptes administrés, opérations bancaires commerciales, caisses
d’amortissement, etc.) Y a-t-il des unités de la banque centrale qui sont exclues de la
situation des institutions de dépôt (par exemple les succursales de la banque
centrale)?

• Autres institutions de dépôt : indiquer quelles institutions financières sont incluses


dans la situation monétaire au sens large (par exemple banques commerciales,
institutions d’épargne, sociétés de financement, etc.) et si d’importantes unités en sont
exclues ou omises (par exemple unités offshore — unités effectuant la plupart de
leurs opérations avec des non-résidents, unités appartenant à des non-résidents, etc.).
- 94 - APPENDICE IV

Opérations couvertes : sans objet.

Couverture géographique : précisions importantes (par exemple, inclusion ou exclusion des


régions ou territoires rattachés au pays — îles, régions autonomes ou zones de libre-échange,
etc.). Sinon «la totalité du territoire est couverte».

Activités non enregistrées (le cas échéant)

Périodicité : préciser la fréquence d’établissement et de diffusion des données.

Délais de diffusion : indiquer le laps de temps entre la période/date de référence et la date de


diffusion des données.

III. Conventions comptables

Règles d’évaluation : décrire les règles appliquées pour évaluer les positions financières (par
exemple au coût historique, au prix en vigueur sur le marché, au coût ou au prix du marché,
selon le plus bas des deux, à la juste valeur, etc.).

Évaluation des instruments en devises : indiquer les taux de change ou de conversion


utilisés pour convertir en monnaie nationale les données sur les actifs et passifs libellés en
devises. Préciser la fréquence d’évaluation de ces actifs et passifs (par exemple évaluation
journalière, mensuelle, trimestrielle ou annuelle).

Provisions : décrire, en termes généraux, les règles régissant les provisions à caractère
général ou spécifique et la classification des crédits (par exemple les créances échues et non
réglées, celles qui sont improductives, en défaut de paiement, ou dans d’autres situations
spéciales). Si des informations sont diffusées sur les provisions, quelles sont celles qui
seraient propres à guider les utilisateurs ou leur seraient utiles dans leur évaluation de la
qualité des données?

IV. Nature des sources des données de base

Sources des données

• Banque centrale : indiquer les sources des données (par exemple bilan de la banque
centrale, liste des postes non portés à ce compte, etc.) Y a-t-il des composantes des
comptes analytiques de la banque centrale qui sont tirées de sources autres que la
banque centrale (par exemple émission de billets ou pièces par des administrations
publiques ou des banques, détention de devises par des administrations publiques).

• Autres institutions de dépôt : indiquer les sources des données sur les autres
institutions de dépôt (par exemple formulaires de communication des statistiques,
comptes de patrimoine, rapports de contrôle bancaire, grand livre ou liste des postes
hors bilan, etc.) Y a-t-il des composantes des comptes analytiques qui sont tirées de
- 95 - APPENDICE IV

sources autres que les institutions bancaires (par exemple, chèques de voyage émis
par des sociétés non bancaires)?

V. Méthodes de calcul

Méthodes d’estimation : indiquer si les comptes analytiques recouvrent toutes les unités de
l’univers statistique, sont établis sur la base d’échantillons, ou si leur couverture est sélective
ou partielle. Décrire, en termes généraux, les méthodes d’échantillonnage ou de sélection,
ainsi que celles qui sont utilisées pour étendre les valeurs de l’échantillon à l’ensemble de la
population, et indiquer comment elles peuvent varier selon la nature ou la taille des
institutions.

Révisions : décrire, en termes généraux, comment il est procédé pour réviser les données
tardivement communiquées (correction des erreurs, reclassement, enquêtes de référence, ou
autres ajustements statistiques). Indiquer si les révisions et ajustements des données sont
effectués à partir de la date à laquelle les révisions ou corrections sont reçues ou de celle à
laquelle se rapportent les ajustements en question.

Ajustements statistiques : décrire, le cas échéant, les importants ajustements apportés aux
données (par exemple, estimation des données manquantes, correction des variations
saisonnières).

Vérification des données : indiquer les principales méthodes utilisées pour déterminer ou
vérifier l’exactitude des données statistiques ou comptables (par exemple examen interne,
tests de confiance, audit interne ou externe, etc.)

VI. Autres aspects

Autres informations utiles : fournir ici tout complément d’information sur la méthodologie
dont le public doit disposer, à votre avis, pour comprendre les comptes analytiques du secteur
bancaire (par exemple, enregistrement et communication des positions conditionnelles
comme les garanties et les valeurs contractuelles des positions de change à terme).

VII. Projets d’amélioration et identification des besoins d’assistance technique


et d’autre nature

Décrire les projets d’amélioration à court terme (moins de deux ans) et à moyen terme (2–
5 ans) dans tous les domaines où des déficiences sont observées. Ces projets d’amélioration
doivent être en rapport avec l’assistance technique et les autres concours nécessaires à leur
exécution. Indiquer les plans et besoins dans les domaines ci-après :

• couverture des données sur les unités bancaires incluses dans la situation des
institutions de dépôt;

• amélioration de la périodicité et des délais de diffusion des données


- 96 - APPENDICE IV

• autres améliorations

E. Balance des paiements

I. Cadre analytique, concepts, définitions et classifications

Cadre de référence, concepts et définitions : organisation des données (par exemple,


onze grandes catégories de données placées sous trois principales rubriques, à savoir :

compte des transactions courantes :


importations et exportations de biens,
services,
revenus
transferts courants;
compte de capital :
transferts de capital
acquisitions/cessions d’actifs non financiers non produits;
compte d’opérations financières :
avoirs et engagements au titre des investissements directs,
investissements de portefeuille,
produits financiers dérivés,
autres investissements
avoirs de réserve internationaux,

(et erreurs et omissions).


Si l’organisation des données établies diffère de celle des données diffusées (par exemple,
si des données détaillées sont établies mais non diffusées), il y a lieu de le préciser.

Définition : brève description comme par exemple : «état statistique où sont résumées les
transactions économiques des résidents de [pays] avec le reste du monde au cours d’un
trimestre».

Système de classification : système utilisé pour le classement des transactions (par exemple,
la cinquième édition du Manuel de la balance des paiements (MBP5), la quatrième édition de
ce manuel (MBP4), etc.)

II. Champ d’application des données

Couverture institutionnelle : par exemple : «en principe, la balance des paiements retrace les
opérations de la totalité des ménages et des autres unités institutionnelles exerçant une
activité économique avec l’extérieur». Noter les écarts par rapport à la définition de la
résidence donnée dans le Manuel, 5e édition.

Couverture des données sur les transactions : transactions intentionnellement exclues ou


incluses (par exemple les transactions des institutions financières offshore qui exercent leurs
- 97 - APPENDICE IV

activités au sein de l’économie nationale sont considérées comme des transactions de non-
résidents et exclues; ou les transactions des travailleurs immigrés temporaires résidant dans le
pays pendant plus d’un an sont considérées comme des transactions de non-résidents).

Couverture géographique : précisions importantes (par exemple, inclusion ou exclusion des


régions ou territoires rattachés au pays — îles, régions autonomes ou zones de libre-échange,
etc.). Sinon «la totalité du territoire est couverte».

Activités non enregistrées (le cas échéant) : par exemple, des estimations sont-elles établies
pour les activités de contrebande? des estimations sont-elles établies pour le commerce-
navette?

Périodocité: préciser la fréquence d’établissement et de diffusion des données.

Délais de diffusion : indiquer le laps de temps entre la période/date de référence et la date de


diffusion des données.

III. Conventions comptables

Conversion en une unité de compte : principale(s) méthode(s) utilisée(s) (par exemple,


conversion en monnaie nationale des données communiquées en devises à l’aide d’un taux de
change égal à la moyenne de la période).

Évaluation : principes appliqués (par exemple transactions évaluées au prix du marché).

Chronologie des opérations : principales méthodes (par exemple, sur la base caisse, ou sur la
base de l’échéance ou des droits constatés, avec passation d’une contre-écriture au poste de
l’instrument sous-jacent au compte d’opérations financières).

IV. Nature des sources des données de base

Biens : principales sources des données sur les marchandises générales, les achats de biens
dans les ports, etc. (par exemple, déclarations en douane, enquêtes mensuelles auprès des
entreprises pour les données sur l’énergie électrique, déclarations de TVA, données
administratives sur les importations militaires et les importations par poste, données du
système de communication des transactions internationales (SCTI), relevés des opérations de
change, données des partenaires commerciaux, etc.).

Services : principales sources des données sur les transports, les voyages, les administrations
publiques, les services aux entreprises (par exemple, SCTI, relevés des opérations de change,
enquêtes trimestrielles auprès des sociétés de transport, enquêtes par sondage annuelles
auprès des autres entreprises, enquêtes mensuelles sur les dépenses des voyageurs,
documents administratifs (pour les écritures passées au débit du compte des administrations
publiques), données des partenaires commerciaux et enquêtes auprès des ambassades (pour
les écritures passées au crédit du compte des administrations publiques), etc.
- 98 - APPENDICE IV

Revenus : principales sources des données sur la rémunération des salariés et le revenu des
investissements (par exemple, SCTI, relevés des opérations de change, enquêtes par sondage
annuelles auprès des entreprises, documents administratifs, calcul par application des
rendements aux encours, données des partenaires commerciaux, etc.).

Transferts courants : principales sources des données (par exemple, SCTI, relevés des
opérations de change, déclarations en douane (pour les données sur les transactions sur
biens), documents administratifs, enquêtes par sondage auprès des organisations non
gouvernementales, données des partenaires commerciaux, etc.).

Compte de capital : principales sources des données (par exemple, SCTI, relevés des
opérations de change, données administratives, enquêtes annuelles auprès des fournisseurs
d’aide étrangers, déclarations en douane (pour les transactions sur biens de capital), etc.).

Investissements directs : principales sources des données (par exemple, SCTI, relevés des
opérations de change, enquêtes annuelles auprès des entreprises, documents administratifs,
données des partenaires commerciaux, etc.).

Investissements de portefeuille : principales sources des données (par exemple, SCTI,


relevés des opérations de change, enquêtes annuelles auprès des intermédiaires financiers,
enquêtes annuelles auprès des entreprises, documents administratifs, données des partenaires
commerciaux, etc.).

Produits financiers dérivés : principales sources des données (par exemple, SCTI, relevés
des opérations de change, enquêtes annuelles auprès des intermédiaires financiers, enquêtes
annuelles auprès des entreprises, documents administratifs, données des partenaires
commerciaux, etc.).

Autres investissements : principales sources des données (par exemple, SCTI, relevés des
opérations de change, enquêtes annuelles auprès des entreprises, calcul des flux financiers du
secteur bancaire à l’aide des données administratives sur les encours en fin de mois,
statistiques bancaires internationales, données des partenaires commerciaux, etc.).

Avoirs de réserve : principales sources des données (par exemple, données administratives
sur les encours en fin de mois pour les données sur les DTS, la position de réserve au FMI et
les avoirs en devises, informations administratives sur les estimations des transactions,
ajustées en fonction des variations du taux de change, etc.)

V. Méthodes de calcul

Biens : ajustements visant à améliorer la couverture, la classification, le choix de la date


d’enregistrement ou l’évaluation des données (par exemple, ajustements aux fins de
conversion des importations c.a.f. en importations f.à.b., ou d’amélioration de la couverture
(contrebande, etc.), ou encore de mise en conformité avec les concepts de la balance des
paiements).
- 99 - APPENDICE IV

Services : ajustements visant à améliorer la couverture, la classification, le choix de la date


d’enregistrement ou l’évaluation des données (par exemple, estimation des données sur les
opérateurs non inclus dans l’enquête par sondage trimestrielle pour la comptabilisation des
services aux entreprises). Méthodes de vérification et autres pratiques (par exemple, données
établies sur une base brute, avant retenue à la source, calcul des commissions sur les
transactions sur titres à l’aide des données sur les ventes ou achats bruts de titres).

Revenus : ajustements visant à améliorer la couverture, la classification, le choix de la date


d’enregistrement ou l’évaluation des données (par exemple, estimation des données sur les
opérateurs non inclus dans l’enquête par sondage trimestrielle pour la comptabilisation du
revenu des investissements, ajustement des données en vue de tenir compte des retenues à la
source). Méthodes de vérification et autres pratiques (par exemple vérification par
recoupement des revenus estimés et des données sur les encours).

Transferts courants : Méthodes de vérification et autres pratiques (par exemple,


rapprochement des données sur les apports d’aide publique sous forme de biens et de celles
des déclarations en douane).

Compte de capital : Méthodes de vérification et autres pratiques (par exemple,


rapprochement des données sur les apports d’aide publique sous forme de biens et de celles
des déclarations en douane).

Investissements directs : ajustements visant à améliorer la couverture, la classification, le


choix de la date d’enregistrement ou l’évaluation des données (par exemple, estimation des
données sur les opérateurs non inclus dans l’enquête trimestrielle par sondage). Méthodes de
vérification et autres pratiques (par exemple, comparaison des données des déclarations en
douane sur les importations de biens entrant dans le capital propre des entreprises avec les
données communiquées sur les investissements directs; comparaison des données fournies
sur les transactions avec les données sur les autorisations d’investir dont disposent les
autorités de contrôle).

Investissements de portefeuille : ajustements visant à améliorer la couverture, la


classification, le choix de la date d’enregistrement ou l’évaluation des données (par exemple,
comptabilisation sur une base brute du montant communiqué pour les transactions sur titres,
qui est net des frais et commissions). Méthodes de vérification et autres pratiques (par
exemple, rapprochement des estimations communiquées sur les transactions et des résultats
d’une enquête de référence annuelle sur la position d’encours des investissements de
portefeuille, assimilation des pensions à des prêts).

Dérivés financiers : méthodes de vérification et autres pratiques (par exemple,


enregistrement sur une base nette des règlements au titre des swaps de taux d’intérêt au poste
des dérivés financiers, conformément au Supplément à la cinquième édition du Manuel de la
balance des paiements sur les dérivés financiers, et non au poste «Revenu des
investissements» comme le recommande ledit Manuel).
- 100 - APPENDICE IV

Autres investissements : ajustements visant à améliorer la couverture, la classification, le


choix de la date d’enregistrement ou l’évaluation des données (par exemple, estimation des
données sur les opérateurs non inclus dans l’enquête par sondage trimestrielle; ajustement
des données sur les flux financiers du secteur bancaire pour en exclure les variations des
positions dues aux réévaluations). Méthodes de vérification et autres pratiques (par exemple,
calcul des données sur les transactions à court terme à l’aide des montants communiqués
pour les encours de fin de trimestre, avec pour résultat l’inclusion des variations des positions
dues aux réévaluations, comparaison entre les estimations des dépôts auprès des banques
étrangères et des opérations de prêt avec celles-ci et les statistiques bancaires internationales
établies par la Banque des règlements internationaux).

Avoirs de réserve : ajustements visant à améliorer la couverture, la classification, le choix de


la date d’enregistrement ou l’évaluation des données (par exemple ajustement des flux
calculés à l’aide des encours en fin de mois pour en exclure les variations des positions dues
aux réévaluations).
VI. Autres aspects

Correction des variations saisonnières : niveau auquel la correction est effectuée et


méthodologie utilisée.

Précisions géographiques : niveau de détail des données établies et diffusées (ventilation par
pays ou par zone géographique, par exemple). Si les données établies diffèrent des données
diffusées (par exemple parce que des données plus détaillées sont établies mais non
diffusées), il convient de le signaler.
Autres : unité monétaire dans laquelle les données sont exprimées; autres caractéristiques des
sources ou des méthodes d’établissement des données que les utilisateurs doivent connaître
pour pouvoir analyser les chiffres de la balance des paiements publiés.

VII. Projets d’amélioration et identification des besoins d’assistance technique


et d’autre nature

Décrire les projets d’amélioration à court terme (moins de deux ans) et à moyen terme (2–
5 ans) dans tous les domaines où des déficiences sont observées. Ces projets d’amélioration
doivent être en rapport avec l’assistance technique et les autres concours nécessaires à leur
exécution.
- 101 - APPENDICE V

DETTE EXTÉRIEURE ET ÉCHÉANCIER DU SERVICE DE LA DETTE — POINTS DE REPÈRE

Dans la description des caractéristiques des données sur la dette extérieure et le service de
cette dette, les points ci-après peuvent être pris en considération :

Champ d’application

Indiquer la définition retenue pour la dette extérieure publique et la dette extérieure


bénéficiant d’une garantie publique dans le cadre des statistiques produites et diffusées.

Dette extérieure publique

Plusieurs définitions peuvent être utilisées pour produire et diffuser des données sur la dette
extérieure publique. Les métadonnées doivent préciser quelle définition a été retenue par les
statisticiens nationaux. Voici, à titre d’exemple, quelques définitions :

• «Par dette extérieure, on entend l’encours des engagements envers des non-résidents
qui donnent lieu à une obligation future de paiement d’intérêts et/ou de
remboursement du principal. Le secteur public inclut le gouvernement national, les
subdivisions politiques (ou les entités relevant de celles-ci ou du gouvernement) et les
organismes publics autonomes» (définition utilisée dans Dette extérieure — Guide
pour les statisticiens et les utilisateurs).

• «La dette extérieure publique est l’encours brut des engagements directs reconnus du
secteur public d’un pays envers les résidents d’autres économies» (définition du
Manuel de statistiques de finances publiques).

• «La dette extérieure est égale au montant brut, à une date donnée, des engagements
contractuels en cours et ayant donné lieu à versement des résidents d’un pays vis-à-
vis de non-résidents, comportant obligation de remboursement du principal avec ou
sans paiement d’intérêts, ou de paiement d’intérêts avec ou sans remboursement du
principal» (définition utilisée dans Dette extérieure — Guide pour les statisticiens et
les utilisateurs).

• «La dette extérieure publique est une obligation envers un créancier non résident d’un
débiteur public, comme le gouvernement national, une subdivision politique (ou un
organisme dépendant de l’un ou de l’autre), ou des entités publiques autonomes telles
que les entreprises publiques» (définition utilisée dans Dette extérieure — Guide pour
les statisticiens et les utilisateurs).

Complément d’information sur la dette publique extérieure

• Qu’entend-on par «extérieure», si le pays de résidence du créancier n’est pas utilisé


comme critère de définition (par exemple, la monnaie de libellé de l’instrument de la
dette est-elle le critère retenu)?
- 102 - APPENDICE V

• Est-il tenu compte seulement de la dette donnant lieu à une obligation de


remboursement du principal à une date fixée, ou la définition recouvre-t-elle la dette
comportant obligation de paiement des intérêts, sans remboursement de principal (par
exemple la dette perpétuelle)?

• La dette se limite-t-elle aux montants qui ont été effectivement décaissés, ou


recouvre-t-elle les montants sur lesquels portent les accords signés mais qui n’ont pas
encore été tirés (décaissés)?

• La définition inclut-elle la totalité de la dette directement contractée par le secteur


public, ou exclut-elle certains engagements, tels que la dette contractée par
l’administration centrale destinée à être ultérieurement «rétrocédée» au secteur privé?

• Est-il tenu compte de la dette des entreprises ou institutions privées qui est prise en
charge par une entité du secteur public, ou bien la totalité de la dette de ces
entreprises ou institutions est-elle considérée comme une dette du secteur privé,
quelle que soit l’entité responsable du service et du remboursement de ladite dette?

• Quel est le critère utilisé pour déterminer si une entreprise ou institution est
«publique» dans l’évaluation de la «dette publique»? (Par exemple, est-ce une
participation de 50 % ou plus, ou une participation plus faible conjuguée au
«contrôle» de l’entreprise ou de l’institution? ou encore, suffit-il d’en détenir le
«contrôle»?)

Dette extérieure bénéficiant d’une garantie publique et échéancier du service y afférent

Comme dans le cas de la dette extérieure publique, plusieurs définitions peuvent être retenues
pour la production et la diffusion des données sur la dette extérieure bénéficiant d’une
garantie publique :

• «La dette extérieure bénéficiant d’une garantie publique est une obligation envers un
créancier non résident d’un débiteur privé dont le remboursement est garanti par une
entité publique du pays emprunteur» (définition utilisée dans Dette extérieure —
Guide pour les statisticiens et les utilisateurs).

• «La dette extérieure bénéficiant d’une garantie publique est la dette que des entités du
secteur public ont garantie, c’est-à-dire qu’elles sont parties à un accord
juridiquement contraignant en vertu duquel elles s’engagent à payer tout ou une partie
d’une somme due par l’emprunteur au titre d’un instrument de crédit en cas de
défaillance de ce dernier» (définition utilisée dans Dette extérieure — Guide pour les
statisticiens et les utilisateurs).

• «La dette extérieure bénéficiant d’une garantie publique est la dette pour laquelle les
administrations publiques ont garanti ou cautionné le service des intérêts et/ou le
remboursement de dettes contractées par des tiers envers d’autres prêteurs»
(définition du Manuel de statistiques de finances publiques).
- 103 - APPENDICE V

• «La dette extérieure bénéficiant d’une garantie publique est la dette privée ou
publique dont le service est garanti par une entité publique.» (définition utilisée dans
Dette extérieure — Guide pour les statisticiens et les utilisateurs).

Complément d’information sur la dette bénéficiant d’une garantie publique

• Est-il tenu compte uniquement des garanties spécifiées dans les accords
juridiquement contraignants, ou également des «garanties implicites» ne reposant pas
sur des accords officiels?

• S’agit-il seulement des garanties données par des entités du secteur public sur la dette
extérieure contractée par des tiers, ou la définition inclut-elle les garanties «intra-
secteur public» (par exemple, la garantie par l’administration centrale de la dette
extérieure des entreprises publiques)?

• La définition inclut-elle les garanties accordées par des entreprises ou institutions


privées lorsqu’elles faisaient partie du secteur public, ou toutes les garanties
accordées par des entreprises ou institutions maintenant privatisées sont-elles
considérées comme des garanties du secteur privé, que ces garanties aient été ou non
prises en charge par une entité du secteur public?

• La définition d’une entreprise ou institution «publique» utilisée pour l’évaluation de


la «dette bénéficiant d’une garantie publique» diffère-t-elle de celle qui sert à évaluer
la «dette publique»?

Systèmes de classification

Il s’agit des systèmes utilisés dans le pays pour classer tant la dette extérieure publique que la
dette extérieure bénéficiant d’une garantie publique (ils peuvent différer selon qu’ils
s’appliquent à l’un ou à l’autre cas). Voici les principales questions qui se posent à ce sujet :

• Qu’entend-on par dette «à court terme» et dette «à long terme»? Dans la cinquième
édition du Manuel de la balance des paiements (MBP5), une dette est normalement
considérée à court terme lorsqu’elle a une échéance maximale d’un an ou est exigible
à vue. La dette «à long terme» a une échéance initiale de plus d’un an.

• Que faut-il retenir comme base, l’échéance initiale ou l’échéance résiduelle? Par
«échéance initiale», on entend la durée de l’instrument de créance ou d’endettement
entre la date à laquelle la dette a été contractée et celle où elle est exigible.
L’«échéance résiduelle» correspond généralement au laps de temps restant à courir
entre la date de référence et la date d’exigibilité.

Couverture institutionnelle

Un grand nombre de pays utilisent le concept de «secteur public non financier», qui recouvre
généralement tous les niveaux d’administration (administration centrale, administrations
locales ou administrations d’États fédérés, selon le cas), ainsi que les entreprises publiques
- 104 - APPENDICE V

non financières. L’un de ces niveaux d’administration est-il exclu? Les données tiennent-
elles compte seulement de certaines entreprises publiques non financières? L’organisme
chargé de produire et de diffuser les données applique-t-il le concept de «secteur public
financier» (qui inclut les institutions financières publiques) dans le cadre de la couverture
institutionnelle des données?

Instruments couverts

Quels sont les instruments couverts par les données? (En principe, les données doivent
couvrir la dette sous toutes ses formes, y compris les titres de créance, les prêts, les dépôts et
les crédits commerciaux. Certains pays ne tiennent compte que des prêts et des titres
[obligations] à long terme et excluent les titres de créance à court terme, les facilités de
découvert, les crédits commerciaux, etc.)

Méthodes d’évaluation

Quelles sont les méthodes utilisées pour évaluer la dette extérieure publique et la dette
extérieure bénéficiant d’une garantie publique? (À noter que les méthodes peuvent varier
selon la composante du secteur public). Par exemple, les titres négociables de la dette
extérieure sont-ils comptabilisés à leur valeur nominale ou au prix du marché? À quelle
fréquence sont réévalués les titres négociables comptabilisés au prix du marché? Quelle est la
méthode d’évaluation utilisée pour les titres publics vendus aux non-résidents avec une
décote (par exemple sont-ils enregistrés à leur valeur nominale ou au prix d’émission
effectif)? Quelle est la méthode appliquée pour évaluer la dette libellée en devises, sur
laquelle sont diffusées des données exprimées en monnaie nationale (par exemple, évaluation
en fin de trimestre à l’aide des taux en vigueur à la clôture du marché le dernier jour du
trimestre)? Quelle est la méthode employée pour évaluer la dette en devises, sur laquelle sont
diffusées des données exprimées en une autre monnaie, telle que le dollar EU? Quelle est la
méthode utilisée pour évaluer et classer par monnaie les emprunts en monnaies étrangères
qui sont échangés contre des créances en monnaie nationale?

Sources de données

Quelles sont les sources et la documentation utilisés pour établir les données sur l’encours et
le service de la dette extérieure? Il y a lieu de noter qu’elles varieront probablement selon la
composante du secteur public. Ces sources peuvent comprendre, par exemple, le Système de
comptabilisation et de gestion de la dette du Secrétariat pour les pays du Commonwealth
(CS-DRS) tenu par l’Office de gestion de la dette; les registres comptables du Trésor pour les
données sur la dette extérieure de l’administration centrale et des administrations locales,
ceux de la banque centrale pour les données sur les opérations avec le FMI et les documents
comptables vérifiés des entreprises publiques non financières pour les données sur cette
composante du secteur public.

Quelles sont les sources et la documentation utilisées pour établir les données sur l’encours et
le service de la dette assortie d’une garantie publique? (elles peuvent varier selon la
composante du secteur public).
- 105 - APPENDICE V

Date et base d’enregistrement

Quelle est la date d’enregistrement de la dette extérieure (y compris la dette assortie d’une
garantie publique)? (Par exemple, est-elle comptabilisée à la date à laquelle le décaissement
est reçu par l’emprunteur, à celle où il est effectué par le créancier, ou encore à la date de
signature de l’accord de prêt, etc.?)

Quelle est la base utilisée pour la diffusion de données sur la dette extérieure — sont-elles
diffusées sur une base brute ou sur une base nette, tenant compte des créances externes
venant en déduction des engagements bruts extérieurs? (Les données diffusées doivent
toujours être comptabilisées sur une base brute. Si certaines des données sont exprimées sur
une base nette, il faut en préciser les raisons.)

Préparation d’un échéancier du service de la dette

Voici, à titre illustratif, un exemple montrant la préparation d’un échéancier du service de la


dette pour diffusion le 31 décembre 2000 et à supposer que les délais de diffusion sont de six
mois pour les données sur la dette extérieure et l’échéancier du service de la dette :

• Données de stock pour le deuxième trimestre 2000 (au 30 juin 2000) : total de la dette
publique et de la dette assortie d’une garantie publique : 120 millions de dollars.

• Ventilation par échéance (sur la base de l’échéance initiale) : court terme = néant;
long terme = 120 millions de dollars. Ventilation par échéance (sur la base de
l’échéance résiduelle) : court terme = 40 millions de dollars; long terme = 80 millions
de dollars.

• Échéancier du service de la dette pour les 4 trimestres et les 2 semestres à venir (en
millions de dollars EU) :
01/07/2000- 01/10/2000- 01/01/2001- 01/04/2001- 01/07/2001- 01/01/2002-
30/09/2000 31/12/2000 31/03/2001 30/06/2001 31/12/2001 30/06/2002

Intérêts 1,0 0,8 0,7 0,5 0,3 0,2


Amortissement du capital 15,0 10,0 10,0 5,0 Néant 2,0
Total des paiements au titre
du service de la dette 16,0 10,8 10,7 5,5 0,3 2,2

Dans l’exemple suivant, l’échéancier du service de la dette, correspondant aux données de


stock doit être diffusé le 30 juin 2001, à supposer, une fois encore, des délais de diffusion de
six mois à la fois pour les données sur la dette extérieure et l’échéancier du service de la
dette :

• Données de stock pour le quatrième trimestre 2000 (au 31 décembre 2000) : total de
la dette publique et de la dette assortie d’une garantie publique = 130 millions de
dollars.
- 106 - APPENDICE V

• Ventilation par échéance (sur la base de l’échéance initiale) : court terme = néant;
long terme = 130 millions de dollars. Ventilation par échéance (sur la base de
l’échéance résiduelle) : court terme = 45 millions de dollars; long terme = 85 millions
de dollars.

• Échéancier du service de la dette pour les 4 trimestres et les 2 semestres à venir (en
millions de dollars EU) :

01/01/2001- 01/04/2001- 01/07/2001- 01/10/2001- 01/01/2002- 01/07/2002-


31/03/2001 30/06/2001 30/09/2001 31/12/2001 30/06/2002 30/12/2002

Intérêts 0,8 0,8 1,5 1,0 0,5 0,5


Amortissement du capital 16,0 12,0 9,0 6,0 3,0 2,0
Total des paiements au titre
du service de la dette 16,8 12,8 10,5 7,0 3,5 2,5

Les échéanciers précédents ne doivent plus être diffusés.

Lorsqu’il n’y a pas diffusion d’un échéancier du service de la dette, une telle initiative
pourrait être incluse dans les «Projets d’amélioration».
- 107 - APPENDICE VI

STATISTIQUES SOCIO -DÉMOGRAPHIQUES : POINTS DE REPÈRE

Population et statistiques démographiques

Décrire les sources des données utilisées pour dénombrer la population du pays. Indiquer si
la population et l’habitat sont régulièrement recensés. Le cas échéant, faire référence aux
directives en vigueur à cet égard, comme les Principes et recommandations concernant les
recensements de la population et de l’habitat et les Indicateurs du développement durable
des Nations Unies. Les données à recueillir sont les suivantes :

• Quand le dernier recensement a-t-il eu lieu?

• Était-il complet? (Couvrait-il tout le territoire national? Comment les résidents et


non-résidents étaient-ils définis? Par résidents, entendait-on uniquement les citoyens,
ou toute personne habitant dans le pays? Les citoyens vivant à l’étranger étaient-ils
inclus? Les non-résidents travaillant temporairement dans le pays étaient-ils inclus?)

• Quelles sont les informations recueillies sur les caractéristiques de la population et de


l’habitat (par exemple, sexe, localités ou régions, zone urbaine/rurale, tribu/ethnie)?

• Existe-t-il des études détaillées d’éléments tels que la fécondité, l’emploi, les
migrations, etc.?

• Des vérifications par recoupements sont-elles opérées? Par exemple, une enquête est-
elle menée après le recensement ou les résultats de celui-ci sont-ils comparés avec des
données extraites des registres de l’état civil ou tirées d’autres enquêtes?

• Quand le prochain recensement sera-t-il effectué?

Décrire les méthodes utilisées pour estimer la population dans les intervalles entre les
recensements. Le cas échéant, faire référence aux directives en vigueur, comme le Manuel
des systèmes d’enregistrement des faits d’état civil et de statistiques de l’état civil des
Nations Unies. Les données à recueillir sont les suivantes :

• Qui/quel ministère est chargé de tenir à jour les estimations de la population?

• Comment sont établies les estimations courantes (par exemple, projections à partir
des taux de croissance entre les recensements? Mises à jour sur la base des
statistiques démographiques et des informations sur les migrations? )

• Au niveau des métadonnées :

• Qui tient les registres de l’état civil?

• Quels événements sont consignés? Les registres contiennent-ils des informations


sur les naissances et les décès par tranche d’âge et des données sur la pyramide
des âges?
- 108 - APPENDICE VI

• En ce qui concerne les migrations :

• Existe-t-il des estimations des migrations internes? Si ces statistiques sont


disponibles, comment sont-elles recueillies?

• Comment les données sur l’immigration et l’émigration sont-elles estimées?


(Souvent, le recensement est la source la plus récente des données sur les
migrations; les métadonnées doivent indiquer si d’autres sources d’information
sont disponibles).

• Comment les données sont-elles communiquées?

• Quand les informations les plus récentes sur la population ont-elles été publiées?

• Des enquêtes sont-elles effectuées auprès des ménages pour compléter les statistiques
démographiques? Ces enquêtes peuvent porter, par exemple, sur : 1) la population et
la santé; 2) la prévalence des contraceptifs; 3) la fécondité.

Santé

Décrire les sources des données utilisées pour produire les statistiques sanitaires. Indiquer si
des enquêtes sanitaires sont régulièrement menées. Le cas échéant, faire référence aux
recommandations, directives et systèmes de classification en vigueur, comme le Système des
comptes de la santé de l’OCDE, les Indicateurs du développement durable des Nations
Unies, le Suivi de la santé reproductive : choix d’indicateurs nationaux et mondiaux et la
Classification statistique internationale des maladies et des problèmes de santé connexes de
l’OMS. Les données à recueillir sont les suivantes :

• Qui/quel ministère est chargé de produire et de diffuser les données sanitaires?

• Les données couvrent-elles les dépenses publiques et privées?

• Les dépenses publiques sont-elles calculées à partir des montants inscrits au


budget ou s’agit-il de dépenses effectives?

• Quel est le niveau d’agrégation des données disponibles (régions,


programmes, types d’institutions, catégories fonctionnelles) et leur fréquence
de diffusion?

• Quelle est la source des données sur les dépenses privées?

• Quel est le niveau de désagrégation des données disponibles sur les dépenses
privées?

• Les données incluent-elles des informations sur les ressources matérielles? Dans
l’affirmative :
- 109 - APPENDICE VI

• Qui est chargé de communiquer ces informations (par exemple, prestataires de


services, autorités sanitaires régionales, prestataires publics ou privés, autres)?

• Quelles sont les informations communiquées (par exemple, nombre et


catégories de personnel, nombre d’établissements, de lits, etc.)?

• Quel est le niveau d’agrégation des données disponibles (régions,


programmes, types d’institutions, catégories fonctionnelles) et quelle est leur
fréquence de diffusion?

• Les données incluent-elles des informations sur les résultats des prestations de
services? Dans l’affirmative :

• Qui est chargé de communiquer ces informations?

• Quelles sont les informations communiquées (par exemple, nombre de


malades examinés, de traitements administrés, d’ordonnances remplies, etc.)?

• Existe-t-il des données distinctes sur les services d’hygiène génésique


(planification familiale)?

• Quel est le niveau de désagrégation des données disponibles (régions,


programmes, types d’institutions, catégories fonctionnelles) et quelle est leur
fréquence de diffusion?

• Les données incluent-elles des informations sur les résultats des prestations de
service? Dans l’affirmative :

• Qui est chargé de communiquer ces informations?

• Quelles sont les informations communiquées (par exemple, naissances, décès,


morbidité (maladies))?

• Les données communiquées sur les maladies et les causes de décès sont-elles
conformes à la Classification statistique internationale des maladies de
l’OMS?

• Des données distinctes sont-elles communiquées sur les infections VIH/sida?


À quelle fréquence?

• Des données distinctes sont-elles communiquées sur d’autres maladies


infectieuses? À quelle fréquence?

• Des données sur la mortalité maternelle sont-elles disponibles? (Comment la


mortalité maternelle est-elle définie? Sa définition correspond-elle à celle de
l’OMS?)
- 110 - APPENDICE VI

• Des informations sur la santé sont-elles obtenues à l’aide d’autres enquêtes (par
exemple, sur la population et la santé, la prévalence des contraceptifs ou la
fécondité)? Des comparaisons sont-elles faites entre les résultats de différentes
enquêtes afin de vérifier que les données sont raisonnablement fiables ou de procéder
à des recoupements?

• Le pays participe-t-il à des activités spéciales de diffusion des données, comme


l’initiative Santé pour tous en l’an 2000 de l’OMS? Dans l’affirmative, des
informations ont-elles été recueillies en dehors du système normal de
collecte/communication des données (par exemple, accès à l’eau potable et aux
services d’hygiène, utilisation de sels oraux réhydratants)?

Éducation

Décrire les sources des données utilisées pour établir les statistiques nationales de
l’éducation. Indiquer si l’éducation fait l’objet d’enquêtes régulières. Le cas échéant, faire
référence aux directives en vigueur dans le domaine des statistiques de l’éducation, comme la
Classification internationale type de l’éducation de l’UNESCO et son document intitulé
Analphabétisme chez les adultes : méthodes utilisées dans les estimations et projections, et
les Indicateurs du développement durable : structure générale et aspects méthodologiques
des Nations Unies. Les données à recueillir sont les suivantes :

• Qui/quel ministère est chargé de produire et de diffuser les statistiques de


l’éducation?

• Les données couvrent-elles les dépenses publiques et privées?

• Les dépenses publiques sont-elles calculées à partir des montants inscrits au


budget ou s’agit-il de dépenses effectives? Existe-t-il des données sur les
autres frais pris en charge par les parents ou les élèves (par exemple, livres,
uniformes, frais de scolarité, cours particuliers )?

• Les subventions à l’enseignement privé ou religieux sont-elles prises en


compte?

• Quelle est la source des données sur les dépenses privées?

• Quel est le niveau de désagrégation des données disponibles sur les dépenses
privées (par exemple, frais d’inscription, uniformes, livres, cours particuliers,
logement, frais de déplacement, etc.)?

• Existe-t-il des données sur le coût des études effectuées à l’étranger?

• Quel est le niveau d’agrégation des données disponibles (régions,


programmes, types d’institutions, catégories fonctionnelles) et quelle est leur
fréquence de diffusion?
- 111 - APPENDICE VI

• Les données incluent-elles des informations sur les ressources matérielles ou


humaines? Dans l’affirmative :

• Qui est chargé de communiquer ces informations (par exemple, prestataires de


services, autorités scolaires régionales, prestataires publics ou privés, autres)?

• Quelles sont les informations disponibles sur les équipements matériels (par
exemple, nombre d’écoles, de salles de classe, d’équipements spéciaux tels
que toilettes, W.C., réfectoires, etc.)?

• Existe-t-il des données sur le type et la quantité de matériel éducatif mis à la


disposition des élèves (livres, films, ordinateurs, etc.)?

• Quels sont les données qui peuvent être obtenues sur le nombre des personnes
travaillant dans l’enseignement? Les données sur le personnel enseignant et le
personnel non enseignant sont-elles communiquées séparément? Sont-elles
ventilées par niveau de qualification?

• Quel est le niveau d’agrégation des données disponibles (régions,


programmes, types d’institutions, catégories fonctionnelles) et quelle est leur
fréquence de diffusion?

• Les données incluent-elles des informations sur la scolarisation? Dans l’affirmative :

• Comment les données sur la scolarisation sont-elles recueillies (par exemple,


questionnaires envoyés aux écoles, au moyen d’un système d’information au
service de la gestion, etc.) et quand (début de l’année ou autre date)?

• Quelles sont les informations disponibles sur le degré d’exhaustivité des


données communiquées?

• Quelles sont les informations disponibles sur les caractéristiques des élèves
(par exemple, assiduité, nombre des redoublants, des abandons)?

• Les données déclarées sont-elles ventilées par classe, âge des élèves, sexe,
etc.?

• Les données incluent-elles des informations sur le niveau d’instruction atteint? Dans
l’affirmative :

• Existe-t-il des données sur le nombre des élèves ayant atteint avec succès
chaque niveau d’enseignement?

• Existe-t-il des tests normalisés permettant des comparaisons entre écoles?

• Le pays a-t-il participé à un programme international de contrôle des


connaissances comme la Trends in Math and Science Study (TIMSS ou
TIMSS-R)?
- 112 - APPENDICE VI

• Quel est le niveau d’agrégation des données disponibles (régions,


programmes, types d’institutions, catégories fonctionnelles) et quelle est leur
fréquence de diffusion?

• Quelles sont les autres informations disponibles sur le champ d’application des
données?

• Les données communiquées recouvrent-elles les écoles religieuses? Les


prytanées militaires? Les programmes d’alphabétisation des adultes? D’autres
programmes d’éducation des adultes? Les programmes d’enseignement
technique? L’enseignement non formel?

• Les données sur l’enseignement privé et l’enseignement religieux diffèrent-


elles par leur couverture, leurs délais de diffusion et leur degré de fiabilité?

• Des comparaisons sont-elles faites entre les résultats de différentes enquêtes


afin de vérifier que les données sont raisonnablement fiables, ou de procéder à
des recoupements?

Pauvreté

Décrire les sources des données utilisées pour mesurer la pauvreté dans le pays. Indiquer si
des enquêtes sont effectuées régulièrement. Le cas échéant, faire référence aux directives
applicables aux statistiques sur la pauvreté, comme le document de travail de la Banque
mondiale intitulé : Poverty Lines in Theory and Practice, volume 1 : Living Standards
Measurement Survey, l’étude établie sous l’égide du PNUD, Defining and Measuring
Poverty : Conceptual Issues et le document des Nations Unies intitulé Assessing the
Nutritional Status of Children. Les indicateurs de pauvreté sont en général établis sur la base
des résultats des recensements ou d’enquêtes effectués auprès des ménages. Les données à
recueillir sont les suivantes :

• Qui/quel ministère est chargé de produire et de diffuser les données sur les dépenses
des ménages?

• L’enquête recueille-t-elle des informations sur le revenu ou sur les dépenses


des ménages, ou sur les deux à la fois?

• Comment les données sont-elles recueillies (par exemple, enquêtes, notes


personnelles, entrevues) et dans quels délais doivent-elles communiquées?

• Quels sont la taille de l’échantillon et le cadre d’échantillonnage?

• Quelles sont les informations recueillies? Sur quelle période de temps?

• Existe-t-il des informations détaillées, par exemple sur les sources de revenu,
les types de dépenses, les articles consommés, etc.?
- 113 - APPENDICE VI

• Les informations sont-elles désagrégées par groupe socio-économique, lieu de


résidence, sexe ou âge?

• Quel genre de calcul la base de données obtenue permet-elle de faire (en


général, cette information est tirée du rapport publié contenant l’analyse
correspondante).

• Existe-t-il un seuil de pauvreté officiel pour le pays? Comment est-il calculé? Tient-il
compte des dépenses alimentaires et non alimentaires?

• Des seuils ou taux de pauvreté sont-ils estimés séparément pour les districts, régions
et administrations d’États fédérés?

• D’autres initiatives (autres que les quantifications) sont-elles systématiquement prises


pour recenser la population vivant dans la pauvreté (par exemple, enquêtes sanitaires
ou nutritionnelles, accès à l’eau potable et aux services d’hygiène, etc.)?

• À quelles enquêtes est-il procédé et qui/quel ministère est chargé de recueillir


les données?

• Quelles sont les données régulièrement communiquées sur la base des


informations tirées de ces enquêtes?

• Des données sur la pauvreté sont-elles établies sur la base des résultats d’enquêtes
privées conformément à une méthodologie conforme à celle qui s’applique aux
statistiques officielles? Dans l’affirmative, est-il possible de les utiliser pour vérifier,
par recoupements, les statistiques officielles?
- 114 - APPENDICE VII

INTÉGRITÉ ET ACCESSIBILITÉ DES DONNÉES — POINTS DE REPÈRE

Intégrité des données

Modalités de production et de diffusion des données

Indiquez les lois, chapitres, ou codes de conduite régissant la production et la diffusion des
données, ainsi que les procédures et démarches suivies pour préserver la confidentialité des
réponses individuelles, et précisez si les lois, chapitres, codes, etc., sont accessibles au public.

• La législation statistique autorise-t-elle [nom de l’organisme] à produire et à diffuser des


données sur [nom du secteur, par exemple secteur réel, des finances publiques, financier
ou socio-démographique]?

• Existe-t-il des dispositions statutaires prévoyant l’application par [nom de l’organisme]


de normes internationalement acceptées pour la production et la diffusion des données?
Dans l’affirmative, veuillez fournir des précisions sur ces dispositions.

• Les modalités de production et de diffusion des données de [nom de l’organisme] sont-


elles propres à garantir l’indépendance de son personnel?

• Le cadre juridique et les procédures opérationnelles incluent-ils des dispositions visant à


assurer le respect de la confidentialité des réponses individuelles et à prévenir la
divulgation de données sensibles?

• Si la législation statistique est portée à la connaissance du public, veuillez indiquer par


quel moyen (Internet, documents sur support papier, journal officiel, etc.). S’il y a lieu,
veuillez fournir l’adresse du site correspondant sur Internet, le nom du document officiel,
etc.

Identification des agents des administrations publiques qui ont accès aux données avant
leur diffusion

Donnez la liste des personnes ou des fonctionnaires titulaires de postes spécifiques au sein
des administrations publiques, mais hors de l’organisme chargé de la production des données,
qui ont accès aux données avant leur diffusion, en précisant quand ils y ont accès.

• Veuillez indiquer le titre des fonctionnaires en question de préférence à leur nom. Par
ailleurs, veuillez noter que la présente section du tableau C porte seulement sur les
données publiées et non sur les informations à usage interne.

• Si personne en dehors de [nom de l’organisme] n’a accès aux données avant leur
diffusion, veuillez l’indiquer dans la présente section. Une déclaration rédigée comme
suit suffira : «Personne en dehors de [nom de l’organisme] n’a accès aux données
[préciser la catégorie de données] avant leur diffusion». Si des exceptions s’appliquent à
telle ou telle catégorie, veuillez le noter.
- 115 - APPENDICE VII

Identification des commentaires ministériels lors de la publication des statistiques

Décrivez les procédures généralement applicables et, si des pratiques particulières sont
suivies pour telle ou telle catégorie de données, veuillez le préciser.

• Les données diffusées s’accompagnent-elles d’une déclaration sur la politique suivie ou


tout simplement d’une description des données? Si celles-ci sont publiées sans
commentaire ministériel, les métadonnées peuvent se borner à indiquer qu’«Aucun
commentaire ministériel n’accompagne les données publiées».

Communication de renseignements sur les révisions et annonce préalable des


changements majeurs apportés à la méthodologie

Décrivez la politique suivie en matière de révision des données et les procédures de


notification préalable des changements majeurs apportés à la méthodologie. S’il est envisagé
de modifier cette politique ou ces procédures, veuillez donner des précisions à cet égard.

• Quelle est la nature des données diffusées pour la première fois (données préliminaires,
provisoires, estimations, etc.)?

• Combien de fois les données sont-elles révisées et quand deviennent-elles définitives?


Quelles sont les conventions utilisées pour indiquer la nature des données diffusées (par
exemple “p” pour provisoires, etc.)?

• Le public est-il notifié au préalable des changements qui seront apportés à la


méthodologie? Dans l’affirmative, veuillez indiquer combien de temps à l’avance et
comment. Dans la négative, les changements sont-ils annoncés au moment où les données
sont publiées?

Accessibilité des données

Communication simultanée des données au public

Décrivez les procédures suivies pour assurer la communication simultanée des données au
public et indiquer si elles diffèrent selon la catégorie de données.

• Veuillez décrire comment les données (première diffusion) sont communiquées en même
temps au grand public. Si les données sont affichées sur Internet, veuillez fournir
l’adresse du site correspondant.

• Si les données sont diffusées pour la première fois par le biais d’une publication, veuillez
indiquer le nom officiel de cette publication, sa fréquence de tirage et comment le public
peut l’obtenir.
- 116 - APPENDICE VII

Annonce préalable du calendrier de diffusion

Précisez si le calendrier de diffusion fait l’objet d’annonces préalables. Dans l’affirmative,


indiquez où ces annonces paraissent, sur quelle période elles portent (par exemple, un
trimestre, une année), avec quelle fréquence elles sont mises à jour et dans quelle mesure les
dates de diffusion effectives coïncident avec les dates annoncées.

• Précisez comment les dates de diffusion sont exprimées : une seule et unique date, un
intervalle de temps, une date limite («le...au plus tard»), ou toute autre convention.

• Si des exceptions s’appliquent à telle ou telle catégorie de données, il y a lieu de le


mentionner.

VII. Projets d’amélioration et identification des besoins d’assistance technique


et d’autre nature

Décrire les projets d’améliorations à court terme (moins de deux ans) et à moyen terme (2–5
ans) concernant les pratiques se rapportant aux dimensions intégrité et accessibilité des
données du SGDD; décrire également les projets d’améliorations d’ordre institutionnel ou
législatif envisagés par l’organisme officiel. Ces projets d’amélioration doivent être en
rapport avec l’assistance technique et les autres concours nécessaires à leur exécution.
Veuillez préciser les projets et les besoins en ce qui concerne :

• les propositions de loi concernant des aspects du système statistique national;

• les initiatives visant à maintenir le public informé des futures diffusions de données et
des changements de méthodologie;

• les propositions affectant l’ensemble de l’organisme en vue d’adopter une nouvelle


méthode de diffusion des données ou de modifier les méthodes existantes (par
exemple mise en service d’un site Internet propre à l’organisme).
- 117 - APPENDICE VIII

SIGLES UTILISÉS DANS CE GUIDE

BIT Bureau international du travail

BRI Banque des règlements internationaux

EMDSN Ensemble minimum de données sociales nationales recommandé par le


Comité statistique des Nations Unies

FMI (ou Fonds) Fonds monétaire international

NSDD Norme spéciale de diffusion des données

NU Nations Unies

OCDE Organisation de coopération et de développement économiques

OCDE/CAD OCDE/Comité d'aide au développement

OMS Organisation mondiale de la santé

PCNUAD Plan cadre des Nations Unies pour l’assistance au développement

PEG Position extérieure globale

SCN Système de comptabilité nationale

SCTI Système de communication des transactions internationales

SEC Système européen de comptes

SGDD Système général de diffusion des données

TAND Tableau d’affichage des normes de diffusion

UNESCO Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture

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