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de diffusion
des données
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Le présent Guide a pour but d’expliquer la nature et les objectifs du Système général de
diffusion des données (SGDD, aussi appelé «le système»), de décrire ses caractéristiques de
fonctionnement et de donner des conseils pratiques aux pays membres qui envisagent d’y
participer.
Le SGDD continue à avoir pour objectif d’aider les pays membres à développer leur système
statistique dans un contexte qui exige de plus en plus les statistiques pertinentes, complètes et
précises qui sont nécessaires pour conduire et analyser la politique économique. Le FMI
s'associe à ces efforts en apportant son assistance technique et en catalysant l'aide provenant
d'autres sources.
J'encourage vivement les pays membres qui souhaitent participer au système, et ceux qui se
préparent activement à y participer, à consulter la section SGDD du tableau d’affichage des
normes de diffusion (http://dsbb.imf.org/gddsindex.htm), qui donne de plus en plus de
renseignements sur les pratiques statistiques et les plans de développement statistique des
pays participants au SGDD.
Carol S. Carson
Directrice
Département des statistiques
Fonds monétaire international
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Appendices
I. Principes fondamentaux de la statistique officielle ...........................................................69
II. Normes internationales pour les grandes catégories de données......................................71
III. Union des séries d’indicateurs clés ....................................................................................74
IV. Cadres de référence — points de repère ............................................................................80
V. Dette extérieure et échéancier du service de la dette — points de repère......................101
VI. Statistiques socio-démographiques : points de repère ....................................................107
VII. Intégrité et accessibilité des données — points de repère...............................................114
VIII. Sigles utilisés dans ce Guide.............................................................................................117
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A. Historique
• En janvier 1998 a été publiée la première version d’un document intitulé Système
général de diffusion des données (ci-après appelé «le document SGDD»), source
d’information principale pour ceux qui souhaitent savoir ce qu’est le SGDD et
comment on doit l’appliquer.
• Le 6 février 1998, le Directeur général du FMI a invité les pays membres qui
n'avaient pas encore adhéré au système à nommer un coordonnateur national qui
serait l'interlocuteur des services du FMI pour toutes les questions relatives au SGDD.
• En juin 1998, la version préliminaire du présent guide a été remise aux pays
membres.
2. La rapidité avec laquelle ont évolué les besoins des utilisateurs de statistiques, depuis
quelques années, associée aux incertitudes concernant la direction, le mode et la vitesse
d’évolution de ces besoins à l’avenir, pose des difficultés particulières pour l’élaboration de
systèmes statistiques, en particulier en période de strictes contraintes de ressources. Les
dispositifs de coopération internationaux, bien qu’ils soient effectifs, s’attachent souvent à
des domaines statistiques particuliers (comptabilité nationale et balance des paiements, par
exemple) plutôt qu’au développement de systèmes statistiques globaux. La communauté des
utilisateurs voyant ses pratiques analytiques modelées toujours davantage par la
mondialisation des économies de la planète, ceux qui ont la responsabilité des systèmes
statistiques doivent à leur tour innover pour accomplir leur mission et répondre aux besoins
des utilisateurs. C’est dans ce contexte que le SGDD a été établi, afin d’aider les pays à situer
le développement de l’ensemble de leurs systèmes statistiques dans le contexte plus large des
tendances en cours d’apparition dans la communauté statistique internationale, et à échanger
leurs expériences avec d’autres pays intéressés ainsi qu’avec la communauté internationale
des utilisateurs.
B. Nature du SGDD
3. Le SGDD est un processus structuré par lequel les pays membres du FMI s’engagent
volontairement à améliorer à terme la qualité des données produites et diffusées par leur
système statistique aux fins de l’analyse macroéconomique. Les pays membres participant au
système définissent eux-mêmes leurs priorités dans un ensemble de plans de développement
statistique qui décrit les étapes de la réalisation progressive de la totalité des objectifs du
SGDD ainsi que la prise en compte des contraintes de ressources et autres qui déterminent le
rythme de la progression. Le FMI soutient ces efforts en apportant son assistance technique
dans les domaines qui lui sont familiers ainsi qu’en catalysant la fourniture d’assistance par
d’autres sources.
4. Le SGDD tient compte du fait que les pays participants diffèrent par leur niveau de
développement statistique et par leur capacité à améliorer à terme leurs systèmes. Par
conséquent le système, privilégiant le développement à long terme des systèmes statistiques,
n’a pas un caractère prescriptif, et autorise une certaine souplesse dans le rythme de sa mise
en oeuvre dans chaque pays et d’un pays à l’autre.
C. Objet du SGDD
7. Le SGDD, en tant que processus structuré, répond aux besoins statistiques qu’a créés
la mondialisation des économies. L’intégration croissante de l’activité économique et
financière a intensifié la demande d’une vaste gamme de données, notamment économiques,
destinées à étayer la conduite de la politique économique, elle-même devenue beaucoup plus
complexe avec le temps.
8. Le SGDD couvre donc trois domaines clés : la qualité des données; les plans de
développement des systèmes statistiques; et la diffusion des données. Ensemble, ces trois
domaines prioritaires offrent une base solide pour la formulation des politiques à long terme
de développement statistique.
1
Les Principes fondamentaux des statistiques officielles peuvent être consultés sur le site
Web (http://www.un.org/Depts/unsd/statcom/1994docs/e1994.htm) de la division de
statistique des Nations Unies. Ce document est reproduit à l’appendice I. La division de
statistique a aussi créé un site web (http://esa.un.org/unsd/goodprac/bpabout.asp) consacré
aux bonnes pratiques dans le domaine des statistiques officielles. On y trouvera des données
de référence sur les Principes fondamentaux des statistiques officielles. Ce site précise les
éléments essentiels sur lesquels s’appuie chacun de ces principes et donne des exemples des
politiques et des pratiques observées dans divers pays pour ce qui est de la mise en oeuvre
des divers éléments (avec indication le cas échéant des liens hypertextes avec les sites Web
des services statistiques concernés).
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différents dans des contextes différents. Il est toutefois possible, pour un ensemble
spécifique de données, de développer des indicateurs de leur qualité et de suivre son
évolution chronologique, et le Département des statistiques a entrepris de créer un
cadre qui permettrait de déterminer la qualité des données macroéconomiques. On
pourra s'informer sur ce projet, qui progresse de manière itérative et par voie de
consultative, en consultant le site ici de référence de la qualité des données
http://dsbb.imf.org/dqrs work.htm du tableau d’affichage. L’objectif premier du
SGDD est de faire en sorte que les systèmes statistiques soient développés et
maintenus d’une manière qui permette de produire et de diffuser les statistiques selon
des principes et des pratiques propres à garantir leur excellence. Le SGDD repose
donc sur l’application de principes méthodologiques sains, l’adoption de pratiques
d’établissement rigoureuses, et l’utilisation de procédures propres à assurer le
professionnalisme et l’objectivité des statistiques, ainsi que l’équité de leur diffusion.
Le SGDD n’est pas destiné au traitement de cas où les délais de diffusion des données
sont essentiels : il s’attache surtout à renforcer la capacité de diffuser des statistiques
de la plus grande qualité, ce qui est un but à long terme approprié de tout système
statistique. En outre, la réalisation de cet objectif devrait garantir qu’à l’avenir, même
lorsque les délais de diffusion des données sont la considération première, celles-ci
seront bien plus utiles qu’elles ne l’auraient été autrement. La seconde acception du
mot «qualité» dans le cadre du SGDD se réfère à l’une des dimensions du système,
qui est exposée dans la section II.
• Les projets de développement du SGDD reposent sur une vision d’ensemble des
systèmes statistiques. Il est ainsi plus facile d’établir des priorités, et l’allocation des
ressources en est rendue plus efficiente. Les plans de développement du SGDD
portent sur : a) un diagnostic de la situation courante et la formulation d’une vision
stratégique des orientations futures; b) l’élaboration d’un plan d’action détaillé
recensant les ressources requises pour la réalisation des objectifs voulus; c) le suivi du
déroulement desdits plans.
D. Rôle du SGDD
9. Le SGDD a pour rôle de faciliter le développement des systèmes statistiques des pays
membres du FMI. Il accomplit cela entre autres en offrant un cadre pour les prestations
optimales d’assistance technique, de manière à compléter les initiatives prises au niveau
national. En associant autour de tâches précises les ressources et les connaissances
techniques de la communauté statistique internationale avec celles qui existent au niveau
local, on peut accélérer le rythme du développement statistique et identifier et modifier
correctement les priorités.
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10. Le SGDD pourrait aussi faciliter le développement des systèmes statistiques par un
autre moyen — la diffusion sur le tableau d'affichage de renseignements («métadonnées»)
relatifs aux pratiques statistiques et aux plans de développement des statistiques des pays
participants. Grâce à ces renseignements, que les usagers pourraient difficilement obtenir par
d'autres canaux, les pays qui envisagent d’aménager leur système statistique pourraient tirer
la leçon de l’expérience déjà documentée par d’autres pays en des situations similaires.
11. En outre, le SGDD contribue à établir des liens plus étroits et à renforcer la
coordination entre les divers services d’un pays participant qui ont des activités statistiques.
12. La présente section introduit le Document SGDD et décrit les quatre dimensions du
système : données, qualité, intégrité, accès du public. La question de la qualité des données,
l’un des objets principaux du SGDD, est abordée. Les aspects du système qui touchent à la
production et à la diffusion des données sont passés en revue. Les caractéristiques
essentielles du fonctionnement du système, notamment le rôle du coordonnateur national,
sont résumées.
A. le Document SGDD
13. Le 6 février 1998, le Directeur général du FMI a invité les pays membres qui
n’avaient pas souscrit à la NSDD à désigner un coordonnateur national qui puisse servir
d’interlocuteur aux services du FMI pour toutes les questions relatives au SGDD. Peu après,
les pays membres ont reçu un document intitulé Système général de diffusion des données
qui représente le système tel qu'il a été approuvé par le Conseil d’administration du FMI. Ce
«document SGDD» a été mis à jour par la suite en fonction des décisions prises par le
Conseil d’administration en mars 2000 pour ce qui est des données relatives à la dette
extérieure, et de l'examen effectué par le Conseil en juillet 2001. Ce document, que l’on peut
consulter sur le tableau d'affichage, constitue la source première d’informations sur le SGDD
et sur la manière dont il doit être mis en oeuvre.
• Comme il est capital que les usagers aient confiance dans les données produites par
les systèmes statistiques, la troisième dimension couvre l’intégrité des données.
L’objectivité et le professionnalisme de l’organisme producteur de statistiques, tels
qu’en témoigne la transparence de ses pratiques et de ses procédures, sont des
déterminants clés de la confiance des usagers. Le SGDD identifie quatre éléments
principaux de cette dimension : a) diffusion des conditions et des modalités de la
production des statistiques officielles; b) identification de l’accès interne de
l’administration aux données antérieurement à leur publication; c) identification des
commentaires ministériels au moment de la publication des statistiques; et
d) diffusion d’informations sur les révisions et sur l’annonce préalable des
modifications de méthode importantes.
• Le caractère de bien public des statistiques officielles suppose leur diffusion auprès
des usagers d’une manière qui en rende l’accès aisé et équitable, et pour ce motif la
quatrième dimension du SGDD concerne l’accès du public. Le Système s’attache plus
particulièrement à deux aspects de cet accès: a) communication préalable du
calendrier des diffusions, et b) diffusion simultanée de toutes les données à tous les
intéressés.
B. La participation au SGDD
15. Les pays membres du FMI participent au SGDD à titre volontaire. La participation
implique l’engagement par le pays de prendre trois mesures relatives au système, et elle est
subordonnée à leur accomplissement. Ces mesures sont :
17. Les pays membres qui souhaitent participer au système doivent faire connaître leur
intention par écrit au Directeur du Département des Statistiques du FMI. La communication
doit émaner d’un fonctionnaire habilité à prendre l’engagement que le pays adoptera les
mesures requises pour participer.
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2. Qualité C Il faut accorder une grande priorité à la qualité des données. Les utilisateurs des données doivent
recevoir les informations nécessaires pour juger de la qualité de ces données et des améliorations qui y sont
apportées. Le SGDD recommande:
• La diffusion de documents sur les méthodes et les sources utilisées pour établir les statistiques.
• La diffusion du détail des composantes, rapprochement avec les données comparables et emploi de cadres
statistiques se prêtant aux vérifications croisées et garantissant la vraisemblance des informations
communiquées.
3. Intégrité C Pour atteindre l’objectif d’information du public, les statistiques officielles doivent inspirer confiance
aux utilisateurs. Il s’agit en dernière analyse d’une question de confiance dans l’objectivité et le professionnalisme
de l’organisme producteur de statistiques. La transparence de ses pratiques et procédures est déterminante à cet
égard. Par conséquent, le SGDD recommande :
• La diffusion des conditions régissant l’établissement des statistiques officielles, notamment en ce qui
concerne la confidentialité des informations individuelles nominative.
• L’identification des administrations publiques qui ont accès aux données avant leur publication.
• La fourniture d’informations sur les révisions et la notification préalable des changements majeurs de
méthodes.
4. Accès du public C La diffusion des statistiques officielles est un élément essentiel qui fait des statistiques un bien
public. Il est en particulier indispensable que le public puisse y accéder aisément et dans des conditions d’égalité.
Le SGDD recommande :
18. Le SGDD a pour but principal d’améliorer la qualité des données. Dans le cadre du
SGDD, le terme qualité revêt deux acceptions distinctes. La première réfère à un attribut des
données, et dans ce cas l’expression employée est celle de qualité des données. La seconde
acception réfère à une dimension du système, et dans ce cas c’est le mot qualité qui sera
employé.
19. En tant qu’attribut des données, la qualité présente plusieurs significations. On peut,
par exemple, la considérer comme une fonction de la fidélité avec laquelle les données
rendent compte des stocks, flux ou autres concepts pertinents. Dans cette acception de la
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qualité, la précision de la mesure revêt une grande importance et on peut dans certains cas
obtenir des estimations directes de la précision des données, telles que l’estimation de la
couverture de données de recensement, ou l’erreur d’échantillonnage de données obtenues
par sondage. D’autres aspects de la qualité des données peuvent concerner la comparabilité
des données d’une période ou d’un secteur à l’autre et, dans certains de ces cas, il est possible
d’élaborer des mesures quantitatives de la qualité. Cependant la qualité des données est en
général considérée pour l’essentiel comme la propriété d’une observation ou d’une série
statistique particulière. Dans ce contexte, il sera normalement possible d’élaborer des
variables de substitution qui, bien que non mesurables quantitativement, peuvent servir
d’indicateurs de la qualité à un moment donné2. Considérée comme une dimension du
SGDD, la signification de la qualité est unique et univoque. Cette seconde acception
concerne l’information connexe communiquée aux usagers sur les données et les pratiques en
vigueur quant à leur production et à leur diffusion. Dans ce contexte, il est utile pour les
usagers d’avoir accès à la documentation sur les méthodes, d’être informés des pratiques
visant à assurer la qualité, des politiques de diffusion et des projets d’amélioration. Plus
précisément, le SGDD a pour objectif spécifique la diffusion de la documentation sur les
sources et les méthodes de préparation des statistiques, le détail des composantes, les cadres
statistiques, et les comparaisons et rapprochements sur lesquels reposent les recoupements
statistiques. Les métadonnées préparées dans le cadre du système servent de véhicule au suivi
des améliorations de la qualité.
21. Il convient de noter que le terme diffusion englobe la totalité des moyens par lesquels
les statistiques sont mises à la disposition du public, et notamment :
2
Le Département des statistiques prépare, en consultation avec d’autres organisations
nationales ou internationales intéressées, un cadre permettant d’évaluer la qualité des
données des statistiques macroéconomiques couvertes par les normes de diffusion du FMI.
Ce projet est décrit sur le Data Quality Reference Site du tableau d’affichage. Le site contient
aussi une étude intitulée What is Data Quality? A Distillation of Experience, qui cherche à
définir le concept de qualité des données.
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• la diffusion de statistiques par des moyens informatiques tels que disquettes, bandes,
CD-ROM, ou Internet;
22. Chacun de ces moyens peut avoir un rôle à jouer dans un système de diffusion de
données capable de répondre aux besoins des utilisateurs, qu’il s’agisse de présentations
résumées d’indicateurs et de données récents, ou d’ensembles complets de données. Il serait
bon que les plans de développement statistique garantissent l’adaptation continuelle des
moyens de diffusion, tant aux besoins toujours plus élaborés des usagers qu’aux possibilités
nouvelles offertes par l’innovation technologique.
23. L’adhésion d’un pays au SGDD, comme il a été indiqué précédemment, se fait à titre
volontaire. Les pays membres qui décident de participer au système peuvent le faire à tout
moment et ils doivent lancer le processus en faisant connaître leur intention par une
communication adressée au directeur du Département des statistiques. Les pays membres qui
envisagent d’adhérer sont encouragés à s’adresser aux services du FMI, qui leur fourniront
renseignements et conseils.
25. Étant donné l'importance du rôle joué par le coordonnateur national, celui ci devra
être choisi avec soin. Si les facteurs qui devront être pris en considération pour le choisir
dépendront de la situation propre à chaque pays, il sera indispensable que le coordonnateur
dispose de suffisamment de temps pour s'acquitter effectivement de ses fonctions, en
particulier aux premiers stades du processus, lorsque le pays se familiarise avec le système.
En outre, le coordonnateur devra être un cadre d'un service officiel bien placé pour jouer ce
rôle. S’il est commode d’attribuer ce rôle à une personne, l’objet de sa nomination consiste, il
est essentiel de s’en souvenir, à garantir l’accomplissement efficace des fonctions de
coordination requises. Il est ainsi concevable que la personne désignée comme coordinateur,
éventuellement un fonctionnaire de haut rang, s’assure simplement de la bonne exécution des
fonctions de coordination, et qu’il n’y participe pas en personne.
27. Les pays participants ont complète liberté quant au choix de l’organisme et du haut
fonctionnaire à qui il reviendra d’assurer la coordination. Chaque pays devra prendre ces
décisions en fonction de ses particularités propres et des relations entre organismes
statistiques. Le choix du rôle du coordinateur — soit chargé d’accomplir en substance les
tâches relatives à la participation au SGDD, soit simplement chargé de la liaison entre le pays
et le FMI — constituera une décision fondamentale. Les considérations suivantes sont
susceptibles d’éclairer le choix d’un coordinateur :
• Une des tâches principales du coordinateur est d’être l’interlocuteur principal des
services du FMI pour toutes les questions relatives à la participation au SGDD et à sa
mise en oeuvre. Au stade initial de celle-ci, le coordinateur pourra être appelé à
assurer l’organisation effective de la participation du pays au système. Cela pourrait
impliquer, entre autres tâches, de faciliter la communication avec les services du FMI.
28. Après que les métadonnées auront été finalisées et portées au tableau d’affichage des
normes de données, le coordinateur sera chargé d’aviser les services du FMI de toute
modification éventuelle, afin que les mises à jour nécessaires puissent y être affichées. Ces
notifications devraient inclure, en particulier, les informations relatives à l’avancement des
projets d’amélioration. Il serait bon également que le coordinateur veille à ce qu’une révision
intégrale des métadonnées soit entreprise au moins une fois par an.
29. La présente section expose la nomenclature du SGDD, décrit les quatre dimensions et
aborde ensuite les pratiques optimales à observer pour chaque dimension.
A. La nomenclature du SGDD
• les dimensions réfèrent à l’une des quatre dimensions du système : données, qualité,
intégrité et accès du public. Chaque dimension fournit un aperçu de l’efficacité avec
laquelle un système statistique remplit sa mission. Dans le SGDD, la dimension
données, a trait aux produits statistiques, tandis que les trois autres ont trait aux
conditions dans lesquelles ces produits sont réalisés et diffusés, du point de vue de
l’utilisateur. Le concept des dimensions du SGDD repose sur l’identification de
pratiques susceptibles d’assurer la grande qualité des données produites. Entre deux et
quatre de ces pratiques sont spécifiées pour chaque dimension (voir l’encadré 1). Les
dimensions servent donc de véhicules au regroupement de pratiques particulièrement
utiles à l’obtention de données de meilleure qualité, ce qui est le but dernier du
SGDD. Les pratiques particulières retenues pour chaque secteur ont fait l’objet d’un
jugement de valeur et elles se référent aux Principes fondamentaux de la statistique
officielle.
• Le cadre de référence3 est une approche statistique intégrée qui présente des
quantifications généralement reconnues de l’évolution d’un secteur
macroéconomique. Chaque cadre de référence comprend un cadre principal, et deux
d’entre eux comportent des extensions recommandées. Ces dernières doivent être
considérées comme moins pressantes si les services statistiques se heurtent à des
contraintes de ressources.
3
Il n’y a pas de cadre de référence pour les données socio-démographiques.
- 15 -
B. La dimension données
31. Une structure hiérarchique est utilisée pour élaborer la dimension données du SGDD.
Cependant, au premier stade, une distinction est établie entre les quatre secteurs macro
économiques et les données socio-démographiques. Ensuite, les données économiques et
financières sont réparties entre les quatre secteurs macroéconomiques (réel, finances
publiques, financier et extérieur) et les données socio-démographiques sont ventilées en
quatre catégories (population, santé, éducation et pauvreté), des composantes de base étant
identifiées pour chaque catégorie, et les extensions encouragées sont indiquées dans certains
cas. Au stade suivant, une distinction est établie pour les données de chaque secteur
macroéconomique entre les cadres de référence et les indicateurs et catégories
statistiques. Un cadre principal est ensuite précisé pour chaque cadre de référence et, pour
deux des secteurs macroéconomiques, une extension encouragée est également précisée.
Ensuite, les catégories statistiques sont précisées à l'intérieur de chaque secteur
macroéconomique et les indicateurs principaux sont identifiés pour chacun d’eux — pour
certaines de ces catégories statistiques, des extensions encouragées sont également
précisées. Au stade final, les données sont considérées sous trois angles — la couverture, la
périodicité et les délais de diffusion.
32. Les spécifications pour la dimension données du SGDD, qui sont indiquées au
tableau 1, ne sont ni des exigences ni des prescriptions dont le respect serait requis afin de
participer au système. Il s’agit plutôt d’objectifs de pratiques optimales dont il convient de se
rapprocher à terme. Il serait bon que les pays participants indiquent dans leurs métadonnées
leurs plans à court et à plus long terme en ce qui concerne la réalisation de ces objectifs. Les
cadres principaux et les indicateurs principaux sont recommandés à titre de priorités
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immédiates de ces plans, tandis que les extensions encouragées indiquées au tableau 1 sont
recommandées comme priorités de second rang. Le tableau 1 désigne également certaines
catégories à diffuser le cas échéant.
Couverture
33. En ce qui concerne la couverture des ensembles de données, le SGDD s’attache aux
données considérées comme les plus importantes pour l’évaluation des résultats et de la
politique en vigueur dans quatre secteurs macroéconomiques — réel, finances publiques,
financier et extérieur — ainsi qu’aux données socio-démographiques complémentaires qui
éclairent le développement économique et les mutations structurelles. Le SGDD aborde le
développement et la diffusion d’une gamme entière de données: 1) en présentant des
objectifs pour le développement et la diffusion de cadres de référence dans chacun des quatre
secteurs macroéconomiques; et 2) en recommandant le développement et la diffusion
d’indicateurs pour ces quatre secteurs et de composantes de base dans le domaine des
données socio-démographiques, avec la périodicité et les délais de diffusion appropriés à la
situation de chaque pays participant.
34. Si, pour la majorité des pays, il convenait de privilégier la production de données de
bonne qualité dans les domaines principaux avant de consacrer des ressources substantielles
au développement des domaines encouragés, certains pays souhaiteraient peut-être s’attacher
en priorité au développement de domaines encouragés qui revêtent une importance
particulière pour l’analyse ou l’élaboration de la politique économique.
36. La section B. du tableau 1 précise les catégories de données pour chacun des quatre
secteurs macroéconomiques et identifie pour chaque secteur les indicateurs principaux
suivants a) des indicateurs des cadres de référence — PIB nominal et PIB réel pour la
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37. La section B du tableau 1 présente également les quatre catégories de données socio-
démographiques. Les composantes de base sont précisées pour chaque catégorie et pour
chaque catégorie sont indiquées les extensions encouragées.
38. Bien que la plupart des données qui devraient figurer dans le SGDD soient produites
par les organismes officiels nationaux, le Système prévoit l’inclusion de certaines catégories
de données produites par des organismes privés (au moins dans certains pays), lorsque ces
données font l’objet d’une rediffusion officielle. L’inclusion de données établies dans le
privé se justifie dans le but d’obtenir une image plus complète de l’économie et une
couverture plus homogène d’un pays à l’autre. Toutefois, leur inclusion exige l’adaptation
des responsabilités que le service officiel (de diffusion) doit assumer eu égard à certains
aspects de l’accès par le public, de l’intégrité et de la qualité des données.
Périodicité
40. La périodicité est généralement exprimée selon les divisions du calendrier. Les
données de flux établies à des intervalles d’environ 30 jours, par exemple, représentent
habituellement un mois du calendrier. Les données de stock sont établies à une date donnée,
souvent à la fin d’une semaine, d’un mois, d’un trimestre ou d’une année.
41. Dans le cas de la périodicité, les recommandations du tableau 1 pour les données de
flux ont trait au plus long intervalle pouvant être représenté par une observation statistique
unique, et, pour les données de stock, au plus long intervalle entre observations. La
périodicité recommandée pour les cadres de référence est annuelle sauf dans le cas de la
situation des institutions de dépôts où la pratique optimale existante pour un grand nombre de
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pays est la périodicité mensuelle. Pour les catégories statistiques et les indicateurs, il est
recommandé que les périodicités se conforment aux pratiques optimales existantes. Pour les
agrégats de la comptabilité nationale et la dette de l=administration centrale, la périodicité
annuelle est recommandée, mais une périodicité trimestrielle est encouragée; pour les
agrégats de la balance des paiements, la périodicité annuelle est recommandée mais une
périodicité trimestrielle est fortement encouragée.
Délais de diffusion
43. Les délais de diffusion sont le laps de temps entre la date de référence (ou de fin de la
période de référence) et la date de diffusion des données. Cet intervalle est le produit de
nombreux facteurs, dont certains notamment sont liés aux dispositions institutionnelles, tels
que la préparation des commentaires d=accompagnement, et aux délais d=impression.
44. Eu égard à la diversité des pays couverts par le Système, les objectifs de délais de
diffusion qui sont présentés au tableau 1 ont été définis sous forme de fourchettes. Le délai le
plus court de la fourchette de diffusion correspond généralement aux normes de délais de
diffusion de la NSDD pour un ensemble de données tandis que le plus long a trait aux
pratiques acceptées dans un large groupe de pays. L=extrémité courte de la fourchette
représente également les pratiques optimales courantes, et celles-ci constituent des objectifs
appropriés pour les pays qui souhaitent utiliser le SGDD comme un tremplin vers la
souscription à la NSDD, mais ces normes de délais de diffusion peuvent ne pas convenir à
tous les pays, en particulier à court terme. Quoi qu=il en soit, le principe du système est qu=il
ne faut pas tenter de raccourcir fortement les délais de diffusion des données si leur qualité
doit sensiblement en souffrir. L=objectif doit être de chercher à améliorer graduellement sur la
durée les délais de diffusion des données, sans compromettre le maintien et le renforcement
de leur qualité.
45. Il peut arriver que pour certains ensembles de données, les objectifs de délais de
diffusion soient difficiles à atteindre. Pour les données qui reposent sur les pièces comptables
des administrations publiques et des entreprises, le mois ou le trimestre où s=achève l=exercice
budgétaire peut présenter des difficultés particulières. De ce fait, les données pour ces
périodes peuvent ne pas être disponibles aussi rapidement que pour les autres périodes. Les
écarts dans le nombre de jours (et de jours ouvrés) des différents mois et l=incidence des
vacances (qui diffèrent d=une année à l=autre dans de nombreux pays) comptent parmi les
facteurs susceptibles d=affecter les délais de diffusion des données.
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48. Quelques pays seulement établissent à heure actuelle des ensembles complets de
comptes nationaux tels que ceux décrits dans le SCN 1993. L=ensemble complet de comptes
comprend non seulement les principaux agrégats de l=économie totale (PIB, Revenu national
brut C anciennement PNB C Revenu disponible brut, Épargne, Capacité/Besoin de
financement) mais aussi les comptes d=opérations complets par secteur institutionnel et les
comptes de patrimoine de l=économie, et des secteurs institutionnels. Pour de nombreux pays,
des comptes aussi complets excèdent les besoins actuels d=analyse et d=élaboration des
politiques et /ou ils ne disposent pas des ressources nécessaires pour les établir. Le cadre de
référence que recommande le SGDD n=implique donc pas l=élaboration d=ensembles complets
de comptes nationaux, mais recommande plutôt aux pays de déterminer ce que seront leurs
besoins spécifiques à plus long terme en matière de comptabilité nationale et d’élaborer des
projets réalistes pour la mise en oeuvre de la série complète de compte qui sont appropriés.
Pour de nombreux pays, aux premiers stades du développement de la comptabilité nationale,
on peut attribuer la priorité à moyen terme au développement des principaux agrégats de
l=ensemble de l=économie et à l=amélioration de leur qualité. Les objectifs à plus long terme
pourraient comprendre le développement de comptes pour les secteurs particulièrement
importants. Les pays qui se trouvent à un stade plus avancé du développement de la
comptabilité nationale et font face à des besoins statistiques plus complexes pourront
accorder la priorité à moyen terme au développement de comptes de flux et de comptes de
patrimoine sectoriels.
49. Le SGDD recommande que les données annuelles relatives au cadre principal de
comptabilité nationale soient établies et diffusées dans un délai de dix à quatorze mois.
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A. Cadres de référence
Principal cadre
Cadre Couverture, classification et cadre analytique Extension(s) Périodicité Délais de
encouragée(s) diffusion
Secteur réel
Comptabilité Établir et diffuser tous les agrégats et soldes Annuelle 10-14 mois
nationale comptables des comptes nationaux en valeur
nominale et en valeur réelle, de façon à obtenir le
produit intérieur brut, le revenu national brut, le
revenu disponible brut, la consommation,
l'épargne, la formation de capital et
capacité/besoin de financement. Établir et diffuser
les comptes sectoriels et les bilans nationaux et
sectoriels, le cas échéant
Secteur des finances publiques
Opérations de Établir et diffuser des données complètes sur les L'établissement des Annuelle 6B9 mois
l'administration transactions et la dette, en privilégiant : 1) la données relatives aux
centrale. couverture de toutes les unités de l=administration opérations de
centrale; 2) l=utilisation d=un cadre d=analyse l=ensemble des
approprié; 3) la mise au point d=un ensemble administrations
complet de classifications détaillées (recettes publiques ou du
fiscales et non fiscales, dépenses courantes et secteur public est
d=équipement, financement intérieur et extérieur), fortement recommandé
avec le cas échéant ventilation des postes par lorsque les opérations
créancier, instrument, monnaie des administrations
publiques locales ou
régionales ou des
entreprises publiques
sont importantes pour
l=analyse ou la
politique économique
Secteur financier
Situation des Établir et diffuser des données complètes en Mensuelle 2B3 mois
institutions de privilégiant : 1) la couverture de toutes les
dépôts institutions de dépôts (institutions bancaires);
2) l=utilisation d=un cadre d=analyse approprié;
3) l=établissement d=une classification des avoirs
et engagements extérieurs, du crédit intérieur par
secteur et des composantes des passifs monétaires
(liquidités) et non monétaires
Secteur extérieur
Balance des Établir et diffuser des données complètes sur les Position extérieure Annuelle 6-9 mois
paiements principaux agrégats et soldes comptables de la globale (PEG)
balance des paiements, notamment les
importations et exportations de biens et services,
la balance commerciale, les revenus et les
transferts, le solde des transactions courantes, les
réserves et autres opérations financières, et la
balance globale, avec ventilation appropriée par
composante
- 21 -
1/ Ex situation monétaire au sens large. La nouvelle appellation est conforme à la nouvelle terminologie du Manuel de
statistiques monétaires et financières.
2/ Dans le cas des données socio-démographiques, les indicateurs principaux sont appelés composantes de base.
3/ Les recommandations de périodicité et de délais de diffusion des indicateurs du marché du travail ont fait l'objet d'une
consultation auprès du Bureau des statistiques de l’Organisation internationale du travail.
4/ Diffusion au titre d’une publication à périodicité rapprochée, mensuelle par exemple.
50. Le cadre de référence du secteur des finances publiques se compose des opérations
de l==administration centrale et d’une extension recommandée relative aux opérations de
l== ensemble des administrations publiques ou du secteur public.
52. Des tableaux distincts devraient être inclus dans le cadre de référence pour les
opérations de l=administration centrale et la dette. Toutes les unités de l=administration
centrale devraient être couvertes. Ces unités consistent en a) la totalité des ministères,
organismes et autres unités dont les opérations sont couvertes par le budget de
l=administration centrale; b) toutes les unités disposant de leurs ressources propres ou de
sources directes de financement (unités extrabudgétaires) dont l=ampleur est significative,
relativement à la taille du budget; et c) les caisses de sécurité sociale fonctionnant au niveau
national. L=identification des unités de l=administration centrale peut être fondée sur les
définitions du secteur public fournies par le SCN 1993 ou le Manuel de statistiques de
- 25 -
53. Le SGDD recommande l=utilisation d=un cadre analytique approprié pour définir et
présenter les données sur les opérations de l==administration centrale, mais ne prescrit aucun
cadre particulier. N=importe quelle définition nationale explicite d=agrégats de recettes, de
dépenses et de soldes, comme le déficit du compte courant et le déficit global, peut être
utilisée. Le cadre et les définitions du Manuel de finances publiques sont recommandés. En
cas d=utilisation d=un autre cadre analytique, il serait utile d=indiquer dans les métadonnées en
quoi les principaux agrégats et les soldes diffèrent de ceux présentés dans le Manuel de
finances publiques. En outre, les projets d=amélioration du cadre analytique peuvent être
fondés sur les recommandations du Manuel de finances publiques5. Ces projets doivent être
décrits dans les métadonnées.
54. Les données diffusées devraient comporter les classifications détaillées des
principaux agrégats du cadre analytique. Sont spécifiquement recommandées les ventilations
suivantes : a) recettes fiscales et non fiscales; b) dépenses par fonction (c=est-à-dire par
objet); c) dépense par catégorie économique, avec identification distincte des principales
composantes de la dépense courante et de la dépense en capital; d) financement. Il convient
4
Manuel de statistiques de finances publiques (Washington, D.C. : FMI, 1986).
5
Une version révisée intitulée Government Finance Statistics Manual 2001 peut être
consultée (en anglais seulement) sur le site du FMI
(http://www.imf.org/external/pubs/ft/gfs/manual/index.htm) et sera disponible sur papier en
2001. L’utilisation de la comptabilité des droits et obligations et l’introduction de comptes de
patrimoine intégralement rapprochés font partie des modifications envisagées. Le cadre du
nouveau manuel est destiné à permettre le traitement de trois grands aspects de l’analyse
budgétaire : a) l’incidence du secteur public sur le reste de l’économie; b) l’incidence des
politiques publiques sur la position financière de l’administration; et c) la viabilité des
politiques publiques sur plusieurs périodes. On s’attend que les pays adopteront
progressivement les recommandations du nouveau manuel, et pour faciliter une transition
ordonnée, celui-ci inclut des directives pour organiser la migration vers le nouveau cadre.
Les pays seront encouragés à accomplir le parcours de cette migration à un rythme
compatible avec l’état de développement de leurs systèmes statistiques et avec les ressources
dont ils disposent.
- 26 -
que les données du financement distinguent, chaque fois que possible, le financement
intérieur du financement extérieur sur la base de la résidence — les données du financement
intérieur doivent distinguer le financement du système bancaire de celui provenant d=autres
sources. Les données sur le financement doivent en fonction des besoins être complétées par
des ventilations par instrument financier et/ou monnaie d=émission. La classification par
résidence est analytiquement utile et favorise la cohérence des données du budget avec celles
de la balance des paiements. Dans les pays où les opérations de finances publiques
comprennent l=émission de titres, la ventilation par résidence peut être malaisée à établir.
Dans ces cas, la ventilation primaire du financement peut s=effectuer par monnaie d=émission
ou par type de titre de créance, mais il convient de continuer de s=efforcer d=établir une
ventilation par résidence. Les métadonnées devront décrire les classifications actuellement
produites et diffusées, et les projets pour les améliorer.
55. Il convient que les données sur la dette de l== administration centrale soient
exhaustives, et incluent les engagements de toutes les unités institutionnelles qui font partie
de l=administration centrale. Tous les engagements sous forme de titres, emprunts et dépôts
doivent être inclus. La dette des autres unités garantie par l=administration centrale doit
également être établie et diffusée lorsque les montants concernés sont significatifs.
Le SGDD recommande que les données sur la dette soient ventilées par composantes
extérieures et intérieures en fonction de la résidence. Il recommande aussi la ventilation par
type de créancier et par type d’instruments.
58. Le secteur des administrations publiques couvre toutes les unités de l=administration
(notamment les régimes de sécurité sociale), qu=elles opèrent au niveau central, au niveau de
l=état, de la province ou de la région, ou au niveau local. Le secteur public peut être défini de
6
Guide des statistiques de la dette extérieure (Washington, D.C. : équipe spéciale
interinstitutions chargées des statistiques des finances, 2001).
- 27 -
diverses manières. Il peut comprendre l=ensemble des administrations publiques, plus celui
des entreprises publiques non financières (le secteur public non financier) ou bien il peut
aussi inclure certaines institutions financières publiques C par exemple les banques de
développement. Le secteur public non financier représente le champ d=application de
préférence. Dans les pays où le secteur public (quelle qu=en soit la définition) est le principal
objet de l=analyse et de l=élaboration des politiques, les opérations du secteur public devraient
constituer l=objet de cette extension encouragée; dans d=autres pays, l=ensemble des
administrations publiques peut être plus approprié.
59. Le cadre analytique et les classifications applicables aux données de l=ensemble des
administrations publiques devraient être les mêmes que pour l=administration centrale,
quoiqu=il soit admis que les données des états (dans les pays à structure fédérale) et des
collectivités locales puissent ne pas être disponibles avec le même degré de détail que pour
l=administration centrale. Les données sur les entreprises publiques devraient comprendre
leurs besoin global de financement et les détails du financement.
61. Le cadre de référence du secteur financier est le cadre principal relatif à la situation
des institutions de dépôts. L=objectif de ce cadre principal est de produire et de diffuser des
données complètes en privilégiant : a) la couverture de toutes les institutions de dépôts
(institutions bancaires); b) le recours à un cadre analytique approprié; c) le développement de
classifications des actifs et passifs extérieurs, du crédit intérieur par secteur, et des
composantes des passifs monétaires (liquidité) et non monétaires.
62. Pour le SGDD, le champ d=application approprié est constitué par le groupe
d=institutions dont les passifs représentent l=agrégat monétaire le plus fréquemment utilisé
pour l=analyse monétaire. Les institutions de dépôts sont définies dans le SCN 1993 comme
comprenant toutes les institutions financières qui encourent des passifs sous forme de dépôts
et/ou d=instruments constituant de proches substituts des dépôts, lorsque ces dépôts ou
substituts font partie des agrégats nationaux de la monnaie au sens large. Le champ
d=application est par conséquent construit, non seulement autour d=un groupe d=institutions,
mais aussi d=un agrégat monétaire spécifique à un pays donné. Cette couverture porte sur la
banque centrale et toutes les autres sociétés de dépôt et, pour la plupart des pays, elle
correspond aux institutions dont les passifs sont inclus dans un agrégat de la monnaie au sens
large tel que M3. Cet agrégat inclut normalement les dépôts transférables; les dépôts à terme
et d=épargne; et les titres à court terme, tels que les certificats de dépôt négociables, qui ont
des caractéristiques similaires aux dépôts. Dans les pays qui établissent plusieurs agrégats
monétaires, le champ d=application du SGDD devrait inclure les institutions couvertes par
l=agrégat le plus large. Dans les pays qui utilisent principalement un agrégat monétaire au
sens étroit (monnaie et dépôts transférables), la banque centrale et les émetteurs de dépôts
transférables, tels que les banques commerciales, constitueront le champ d=application
approprié. Dans ces pays, il serait également utile de préciser dans les métadonnées s=il existe
- 28 -
d=autres institutions financières encourant des passifs sous forme de dépôts non-transférables
ou de proches substituts de ces dépôts. Les pays qui recourent à des agrégats de liquidité qui
comprennent des passifs (par exemple bons du Trésor, billets à ordre) de secteurs non
financiers peuvent décrire ces agrégats et leur couverture institutionnelle dans leurs
métadonnées.
64. La situation des institutions de dépôts devrait être produite et diffusée mensuellement,
car cette périodicité correspond à la pratique acceptée actuellement dans un large éventail de
pays. La situation devrait être diffusée dans les 2 à 3 mois suivant la fin du mois de référence.
65. Le cadre de référence du secteur extérieur se compose d’un cadre principal relatif à la
balance des paiements et d’une extension encouragée portant sur la position extérieure
globale (PEG). L=objectif du cadre principal est de produire et de diffuser des données
complètes sur les principaux agrégats et soldes de la balance des paiements, par exemple
importations et exportations de biens et de services, balance commerciale, revenu et
transferts, solde des transactions courantes, réserves et autres opérations financières, et
balance globale, avec les composantes détaillées appropriées.
66. L=usage de la cinquième édition du Manuel de la balance des paiements (MBP5)8 est
recommandé pour l’établissement des données.
opérations en capital et les opérations financières. Les composantes dont la diffusion est
encouragée comprennent a) les importations et exportations de biens et de services, b) les
opérations sur les revenus, c=est-à-dire les recettes et paiements de revenus, qu=il s=agisse de
la rémunération de salariés ou de revenus d=investissement, ces derniers comprenant le
revenu des investissements directs, des investissements de portefeuille, et des autres
investissements; c) les recettes et paiements afférents aux transferts courants. La ventilation
des titres de créance et des emprunts, dans les investissements de portefeuille et les autres
investissements, respectivement, par monnaie d=émission et par échéance originelle (court
terme, moyen et long terme, sur la base des classifications par instrument) serait
extrêmement souhaitable afin d=offrir une vue globale de la dette extérieure. Le compte de
capital devrait couvrir les transferts de capital, en fonction des besoins. Le compte financier
devrait identifier distinctement les opérations afférentes à l=investissement direct, à
l=investissement de portefeuille, aux autres investissements et aux réserves.
68. Les métadonnées pour la balance des paiements devraient décrire les pratiques
actuelles d’établissement et de diffusion de données ainsi que les projets de mise en oeuvre
du cadre analytique et des classifications du MBP5. Dans les pays qui n=utilisent pas le
MBP5, les métadonnées devraient décrire les méthodes actuelles et les projets d’alignement
sur le MBP5.
70. Les données pour le cadre principal de la balance des paiements et pour la PEG
devraient être diffusées annuellement et de 6 à 9 mois après la fin de l=année de référence
(exercice budgétaire ou année civile).
Secteur réel
71. La catégorie statistique correspondant au cadre de référence pour le secteur réel est
représentée par les agrégats de la comptabilité nationale. Les indicateurs principaux des
9
L’inclusion des dérivés financiers dans cette liste résulte de la publication en l’an 2000
d’un supplément du MBP5 relatif à ces produits.
- 30 -
72. Le SGDD ne recommande pas les composantes spécifiques des comptes nationaux
qui devraient être établies et diffusées, mais la ventilation du PIB par principales catégories
de dépenses, par secteur productif (par branche d=activité) ou les deux est encouragée. Il
convient que les ventilations des composantes par poste soient celles en usage dans le pays
concerné.
Indice(s) de production
Indices de prix
76. Le SGDD recommande qu’un indice de prix à la consommation soit établi chaque
mois et diffusé un à deux mois après la fin du mois de référence. Le Système encourage la
production et la diffusion d’un indice de prix de gros, avec la même périodicité et les mêmes
délais de diffusion que les indices de prix à la consommation.
- 31 -
Prix à la consommation
78. Un indice des prix à la consommation (IPC), qui peut également être appelé indice
des prix au détail, exprime la partie de la variation dans le temps d’un agrégat de dépenses
des ménages qui peut être attribuée aux variations des prix. L’agrégat de dépenses se
compose des dépenses de biens et de services que les ménages acquièrent, payent ou utilisent
à des fins de consommation. L’IPC est le plus souvent exprimé par un indice de Laspeyres
des prix des prix d’un ensemble fixe de biens et de services, souvent qualifié de panier fixe,
ayant pour coefficients de pondération les parts des articles dans l’agrégat de dépenses d’une
période rétrospective, déterminée, généralement une année. Les pays peuvent préparer
plusieurs indices, qui diffèrent par exemple du point de vue de la couverture géographique
(zones rurales et zones urbaines, par exemple), de la population de référence (population
totale ou catégorie de population, comme les ouvriers d=industrie par exemple), et des articles
couverts. Pour le SGDD, les métadonnées devraient décrire les caractéristiques de l=indice le
plus largement utilisé dans le pays, mais elles peuvent aussi noter d=autres indices existants
de prix à la consommation.
79. Le SGDD ne recommande pas la diffusion des détails des composantes ou sous-
indices. Toutefois, les directives du Bureau international du Travail (BIT) suggèrent des
sous-indices pour les grands groupes de dépenses, comme l=alimentation, l=habillement et les
chaussures, le logement, etc 11. Le BIT suggère des indices et sous-indices qui permettent
l=agrégation conformément à la classification des postes correspondants du SCN 1993. À cet
égard ainsi qu=à d=autres, les directives du BIT peuvent servir comme point de référence dans
la préparation des états de métadonnées du SGDD. Les directives régionales, comme par
exemple les directives de l=Union européenne pour son indice de prix à la consommation
harmonisé, peuvent également être utilisées à cet effet.
80. Un indice des prix à la production (IPP) mesure la variation dans le temps d’un
agrégat de la production des entreprises qui est attribuable aux variations des prix des biens
et services produits. Plus la portée de l’agrégat est large, c’est-à-dire plus il englobe une large
portion de la production de l’économie, valorisée aux prix reçus par les producteurs, plus
10
Consumer Price Index Manual (Genève: Intersecretariat Working Group on Price
Statistics, à paraître en 2002) et Producer Price Index Manual (Washington D.C.:
Intersecretariat Working Group on Price Statistics, à paraître en 2002).
11
Classifications of Expenditure According to Purpose, Statistical Papers, Series M, n° 84
(New York: United Nations, 1999). Cette classification, ainsi que d’autres, peut être
consultée sur le site des Nations Unies (http://esa.un.org/unsd/cr/registry/regrt.asp
- 32 -
Marché du travail
12
Recommandations internationales en vigueur sur les statistiques du travail (Genève : OIT,
1985). Voir également Surveys of Economically Active Population, Employment,
Unemployment and Underemployment (Genève : OIT, 1990).
- 33 -
Emploi
84. Certains pays établissent plusieurs indicateurs de l’emploi, qui peuvent reposer sur
des enquêtes par sondage des ménages ou des personnes, sur des enquêtes d’établissement,
ou sur les fichiers des assurances sociales. Il conviendrait que l’indicateur identifié pour le
SGDD soit celui d’usage le plus répandu dans le pays.
85. Le SGDD recommande que les statistiques de l’emploi soient établies selon leur
pertinence. Cette approche sera probablement utile lorsque, en regard de la couverture de
l’économie, les fichiers administratifs ou les enquêtes qui sous-tendent la couverture de la
population sont incomplets (les données de base étant par exemple limitées à la population
non-agricole).
Chômage
86. Certains pays préparent plusieurs indicateurs du chômage — fondés par exemple sur
les enquêtes par sondage auprès des ménages ou des personnes, les fichiers des assurances
sociales, ou les statistiques des services de l’emploi. Pour le SGDD, il conviendrait que
l’indicateur identifié soit celui d’usage le plus répandu dans le pays considéré. Le nombre des
personnes, en pourcentage de la population active, disposant d’un emploi ou en recherchant
un pourra également être indiqué.
87. Le SGDD recommande que les données sur le chômage soient produites et diffusées
selon leur pertinence. Dans de nombreux pays, le marché du travail se caractérise moins par
une dichotomie emploi/chômage que par un spectre continu à une extrémité duquel les gens
sont employés à plein temps tandis qu’à l’autre ils ne sont pas employés du tout, une grande
part de la population active se situant entre ces deux extrêmes. Les gens peuvent par exemple
vivre d’une agriculture de subsistance fortement saisonnière, ou de ventes occasionnelles de
produits alimentaires ou autres de fabrication artisanale. Dans les situations de ce type, le
chômage défini sur la base des pratiques en vigueur dans les pays industrialisés peut n’avoir
qu’une signification limitée. Un pays participant pourra donc lui substituer un indicateur du
chômage correspondant mieux à la situation, en recourant au concept de sous-emploi ou en
limitant la définition du chômage au segment de la population active pour lequel il présente
un sens particulier, par exemple pour les travailleurs de l’industrie manufacturière.
Salaires/Gains
88. Dans le contexte des statistiques du travail, les données sur les salaires comprennent
les salaires et gains directement payés au prorata du temps travaillé ou du travail exécuté,
tandis que les données sur les rémunérations (en espèces et en nature) ont une assise plus
large, couvrant de surcroît la rémunération du temps chômé, les bonus, primes et indemnités
de logement ou allocations familiales payées par l’employeur à l’employé. La série identifiée
pour le SGDD pourra être la rémunération moyenne ou le taux du salaire horaire —
- 34 -
accompagné de préférence des données concomitantes sur les heures travaillées. Le champ
couvert par la série peut différer d’un pays à l’autre, et il conviendra de retenir celui d’usage
le plus répandu dans le pays intéressé.
91. Le SGDD recommande comme indicateurs les recettes, les dépenses, un solde, et la
ventilation du financement. Il convient que le solde (excédent/déficit) désigné aux fins du
SGDD soit le concept en usage dans le pays intéressé. Les déterminants incluront
normalement les recettes et dépenses et excluront toutes les opérations qui augmentent ou
diminuent les passifs de l’administration centrale. Le financement total doit être diffusé, et la
classification des composantes intérieure et extérieure pourra s’aligner sur celle décrite dans
le cadre de référence des opérations de l’administration centrale; c’est à dire qu’il convient de
présenter, dans la mesure du possible, les opérations de financement intérieur et extérieur,
telles que déterminées par la résidence. Le financement intérieur pourra être subdivisé entre
le financement en provenance du système bancaire et les autres sources intérieures. Les
opérations de financement peuvent être présentées par type d’instrument, monnaie
d’émission, ou autres caractéristiques pertinentes.
93. La diffusion de données sur les charges d’intérêt, en tant que composante des
dépenses, est encouragée, particulièrement dans le cas des pays très endettés.
- 35 -
Secteur financier
• les agrégats monétaires (monnaie au sens étroit ou M1 si cet agrégat est utilisé dans le
pays, et les principaux agrégats monétaires au sens large — M2 et M3 — en usage
dans le pays intéressé);
- 36 -
• la position extérieure du secteur bancaire, qui peut être présentée sous forme d’actifs
extérieurs bruts et de passifs extérieurs bruts, ou de position extérieure nette.
99. Le SGDD recommande que les statistiques des agrégats du crédit et de la monnaie au
sens large soient produites mensuellement et diffusées de un à trois mois après la fin du mois
en référence.
100. Le SGDD recommande que des statistiques sur les agrégats de la banque centrale
soient produites mensuellement et qu’elles soient diffusées un à deux mois après la fin du
mois en référence. Le seul indicateur spécifiquement recommandé est la base monétaire. Il
existe diverses définitions de la base monétaire; il convient d’utiliser le concept national le
plus approprié au pays considéré. Il est recommandé de suivre les directives du MSFM pour
produire les agrégats de la banque centrale.
Taux d’intérêt
101. Le SGDD recommande la diffusion des taux d’intérêt à court et à long terme sur les
titres d’État. Les taux les plus représentatifs varient d’un pays à l’autre — un taux sur bons
du Trésor à trois ou six mois et un taux sur obligations d’État à dix ans constituent des
exemples courants de taux représentatifs. Dans certaines circonstances, telles qu’une
situation de déficit budgétaire persistant, il peut n’y avoir aucune émission de titres d’État.
Dans d’autres circonstances, telles qu’une situation de forte inflation, il peut ne pas y avoir
d’émissions de titres d’État à long terme. Ces faits doivent être indiqués dans les
métadonnées. Le SGDD recommande également la diffusion d’un taux variable directeur,
tel que le taux prêteur de la banque centrale ou le taux d’escompte. Le rôle de ce taux doit
être décrit dans les métadonnées, ou bien il peut être indiqué que les taux d’intérêt ne sont
pas utilisés dans la formulation de la politique monétaire.
103. Le SGDD recommande que les taux d’intérêt soient publiés mensuellement. Comme
les statistiques de taux d’intérêt sont largement diffusées par des sources privées et que leur
diffusion par des producteurs officiels ne présente aucun caractère d’urgence, aucun délai de
diffusion n’est recommandé pour la publication des taux d’intérêt.
Marché boursier
devraient être diffusées mensuellement. Le Système tient compte du fait que les indices
boursiers sont largement diffusés par des sources privées et que leur diffusion par des
producteurs officiels de statistiques n’a de ce fait aucun caractère d’urgence; par conséquent,
aucun délai de diffusion n’est recommandé pour ces indices. Le SGDD recommande
néanmoins que les organismes officiels rediffusent les informations concernant les indices
des prix des actions. Dans les pays où il n’existe pas de marché boursier significatif, il
convient de noter le fait dans les métadonnées.
Secteur extérieur
105. La catégorie statistique qui correspond au cadre de référence pour le secteur extérieur
est représentée par les agrégats de la balance des paiements.
108. Le SGDD recommande que les indicateurs de la balance des paiements soient
produits annuellement et diffusés dans les six mois qui suivent la fin de l’année de référence.
Le Système encourage vivement la production et la diffusion trimestrielle d’indicateurs de la
balance des paiements.
111. Il est recommandé que les données sur la dette extérieure et les échéanciers du service
y afférent soient établies conformément aux directives de Statistiques de la dette extérieure :
Guide pour les statisticiens et les utilisateurs, ou aux directives régionales.
- 38 -
Réserves internationales
112. Les réserves internationales servent de catégorie de suivi, et offrent un indicateur plus
fréquent et plus actuel des évolutions du secteur extérieur que les agrégats de la balance des
paiements. Le SGDD recommande que les statistiques des réserves internationales soient
produites mensuellement et diffusées dans un délai de 1 à 4 semaines après la fin du mois en
référence.
113. Le SGDD recommande la diffusion de données, libellées en dollars EU, sur les
réserves officielles brutes, définies conformément aux instructions de la cinquième édition du
Manuel de la Balance des paiements du FMI. Les pays sont encouragés à diffuser des
données sur les engagements liés aux réserves. Les engagements liés aux réserves incluent
habituellement les engagements à court terme des autorités monétaires, mais il est possible de
diffuser des agrégats particuliers au pays intéressé.
Commerce extérieur
114. Les données sur le commerce extérieur servent de catégorie de suivi, et offrent un
indicateur plus fréquent et plus actuel des évolutions du solde extérieur courant de la balance
des paiements. Le SGDD recommande que des statistiques du commerce extérieur soient
produites mensuellement et diffusées dans un délai de 8 semaines à 3 mois après la fin du
mois de référence.
115. Le SGDD recommande que les statistiques des importations totales et des
exportations totales soient diffusées dans les délais indiqués; la diffusion de la ventilation
des importations et exportations par catégories principales de produits, avec des délais de
diffusion légèrement plus longs, est encouragée. Il convient d’indiquer dans les métadonnées
si les importations et exportations sont évaluées c.a.f. ou f.à.b. Dans les pays où les
statistiques des importations totales et des exportations totales diffusées excluent certains
postes (par exemple les échanges avec certains partenaires, ou certaines classes de produits),
il convient d’indiquer les postes exclus dans les métadonnées. Une classification conforme
aux directives données dans Statistiques du commerce international : concepts et
définitions13 est également encouragée.
Taux de change
116. Le SGDD recommande que les données sur les taux de change au comptant soient
diffusées chaque jour. S’il est possible de consulter facilement ces taux dans les médias ou à
l’aide de systèmes d’information en ligne, les organismes officiels peuvent se contenter de
rediffuser chaque mois, ou, de préférence, chaque semaine les taux moyens de la période.
13
Statistiques du commerce international : concepts et définitions, Série M, n° 52, rév. 2 (New York :
Nations Unies, 1998).
- 39 -
Données socio-démographiques
119. Le SGDD ne recommande pas aux pays participants de produire ou de diffuser tel ou
tel indicateur socio-démographique. Il convient que les pays produisent les indicateurs qui,
selon les pratiques statistiques optimales, répondent à leurs besoins nationaux. De
nombreuses listes d’indicateurs ont été proposées pour aider les pays à formuler des
stratégies de développement et à suivre les progrès accomplis dans la réalisation des objectifs
fixés par diverses conférences internationales. Une liste unifiée d’indicateurs recommandés
par plusieurs organismes internationaux figure à l’appendice III. En outre, certaines
organisations internationales demandent que leur soient communiquées régulièrement les
données relevant de leur domaine de compétence. À la rubrique des métadonnées intitulée
«Projets d’amélioration» sont indiquées les mesures qu’il est envisagé de prendre pour
étendre les statistiques produites à l’établissement des indicateurs recommandés ou pour
répondre aux demandes de communication statistique émises par les organisations
internationales.
- 40 -
120. Les composantes de base des données socio-démographiques qui sont présentées dans
la partie B du tableau 1 comprennent des informations sur la consommation de ressources
(humaines aussi bien que financières) du secteur social, car elles peuvent offrir un lien utile
avec les politiques de dépenses publiques. Cette fonctionnalité du SGDD est particulièrement
bienvenue puisqu’il est destiné à servir de cadre global à tout un ensemble de domaines
interdépendants de l’action publique, à la fois dans le domaine social et dans le domaine
économique.
Population
124. La plupart des pays jugent utile d’établir des données sur la taille de la population
désagrégées par âge, sexe et lieu de résidence; le nombre des naissances (par sexe), des décès
(par âge et par sexe) et des immigrations et émigrations (par âge et par sexe). Il est souvent
nécessaire d’estimer la population aux niveaux infranationaux. Parmi les indicateurs dérivés
qui sont d’une grande importance pour l’analyse des tendances démographiques et la
prévision des évolutions démographiques futures figurent les taux de mortalité spécifiques
par âge et l’indice synthétique de fécondité.
125. Les recensements produisent souvent des renseignements additionnels. Par exemple,
des données sur le parc de logements, le niveau d’instruction et la situation professionnelle
communiqués par les répondants, ou l’accès à l’eau potable et au tout-à-l’égout peuvent aussi
être enregistrées. Ces données peuvent servir à compléter et vérifier par recoupement les
informations provenant d’autres sources.
- 41 -
Éducation
126. Dans le domaine de l’éducation, les statistiques sont en général produites et diffusées
par les organismes qui supervisent l’enseignement public — ceux notamment qui
homologuent les établissements d’enseignement, forment ou diplôment les enseignants —
ainsi que par les écoles, facultés ou universités qui assurent l’enseignement. La responsabilité
de la collecte et de la communication des données peut être centralisée en un organisme
unique ou répartie entre plusieurs organismes. En pratique, les données proviennent
essentiellement des systèmes d’enregistrement administratif des services de l’enseignement,
mais des états statistiques peuvent être établis et diffusés par un autre organisme, comme
l’office national de la statistique. Les métadonnées doivent consigner les travaux des
organismes responsables de la production primaire des statistiques sur l’éducation et de leur
première diffusion auprès du public. Le processus interne de collecte des données
administratives n’intéresse pas le SGDD, sauf dans la mesure où il influe sur la couverture, la
qualité ou l’intégrité des statistiques finales.
127. Dans la partie B du tableau 1, les données sont réparties entre trois sous-catégories :
les inputs, qui mesurent les ressources matérielles et financières affectées à l’éducation; les
processus, qui retracent le parcours des élèves dans le système éducatif, et les résultats, qui
font apparaître les performances scolaires et les connaissances acquises.
Santé
129. Les statistiques sanitaires sont en général produites par les organismes qui supervisent
les services de santé publique, notamment ceux qui homologuent les établissements de soins,
forment et diplôment le personnel médico-sanitaire, ainsi que ceux qui assurent la prestation
des soins de santé primaire. Les fonctions de collecte et de communication des données
peuvent être centralisées ou réparties entre plusieurs organismes. Comme dans le cas de
l’éducation, les données sont réparties entre trois sous-catégories dans la partie B du
tableau 1 : inputs, processus et résultats. Les opérations se subdivisent en soins préventifs et
- 42 -
soins curatifs. Ces distinctions sont utiles à l’analyse mais ne correspondent pas toujours à la
structure d’enregistrement effectivement en usage dans le pays.
130. Les inputs recouvrent à la fois les ressources financières utilisées par le système de
santé public, le nombre et la capacité des établissements et le personnel assurant la prestation
des services. Pour être complet, le système de comptabilisation des services de santé devrait
aussi enregistrer les dépenses privées, mais celles-ci sont difficiles à connaître dans la
pratique. Cependant, on devrait pouvoir disposer de données sur le nombre et la capacité des
établissements ainsi que sur les effectifs des personnels qualifiés dans le secteur privé. Des
informations sur les comportements personnels ayant une incidence sur la santé, comme
l’emploi de préservatifs ou la consommation de tabac ou d’alcool, peuvent être obtenues par
enquêtes ou estimées indirectement à partir des données agrégées de la consommation.
131. Les indicateurs des services fournis (processus) devraient indiquer le type de
prestation assurée, ainsi que les caractéristiques de la population bénéficiaire. Les catégories
de services préventifs les plus importantes sont les vaccinations, la protection maternelle et
infantile ambulatoire et les services de santé de la reproduction. D’autres services, comme
l’assainissement, la gestion des déchets solides, l’approvisionnement en eau et la protection
sanitaire des denrées alimentaires, ne sont pas toujours considérés comme faisant partie du
système de santé mais ont tous des effets sensibles sur la santé publique. Il est important
d’avoir des informations sur le volume de ces services et l’étendue de leurs prestations,
notamment leur facilité d’accès, pour diagnostiquer l’origine des maladies et repérer les
besoins non satisfaits. Les services curatifs ont pour objet de traiter des maladies données.
Les systèmes d’enregistrement statistique doivent retracer les taux d’hospitalisation et le
nombre des consultations externes assurées par les prestataires de services de santé. Il est
également utile de suivre la dimension non sanitaire de la prestation des services, par
exemple, les délais d’attente, la qualité des établissements et celle des services telle qu’elle
est perçue par le client.
132. Les résultats rendent compte de l’incidence des maladies et des causes des décès. La
ventilation par âge, sexe et lieu de résidence et le calcul des taux de mortalité par cause de
décès en fonction de l’âge sont fortement encouragés. Les données sur les maladies
contagieuses, qui peuvent être utilisées pour en détecter et isoler les éruptions et pour orienter
les programmes de traitement, doivent être établies plus souvent et diffusées dans des délais
plus courts que les statistiques administratives courantes. L’OMS met actuellement au point
des indicateurs qui permettront d’évaluer l’impact de la maladie, c’est-à-dire ses effets sur la
productivité et la qualité de la vie d’une personne répartis sur sa vie entière.
Pauvreté
133. La pauvreté est un phénomène complexe et ne peut être mesurée par une seule
dimension. Des méthodes de quantification de la pauvreté à partir du revenu ou de la
consommation des ménages ou des particuliers sont généralement utilisées pour établir un
«seuil de pauvreté» et calculer le nombre de pauvres et le degré de pauvreté. Cependant,
nombre de statistiques relevant d’autres catégories, comme le niveau d’instruction, l’état de
santé et la situation professionnelle sont utiles pour diagnostiquer la pauvreté, surtout
- 43 -
135. Le seuil de pauvreté est la ligne de démarcation type entre les pauvres et les non-
démunis. Il repose en général sur une estimation du seuil de revenu ou de consommation
nécessaire pour assurer le niveau minimal de subsistance acceptable. Si le seuil de pauvreté
repose en partie sur des normes objectives, comme le coût d’une ration calorique minimum,
il n’est en général pas possible de comparer les seuils de pauvreté entre les pays parce que le
coût de la vie n’est pas le même et que la façon dont la pauvreté est perçue varie selon la
culture.
136. Au cours des enquêtes sur les revenus et les dépenses des ménages, il conviendrait de
recueillir des informations sur la taille et la structure des ménages, leurs avoirs, les sources de
leur revenu et la nature de leurs dépenses de consommation, ainsi que, éventuellement, sur
les caractéristiques de leurs membres. Les données recueillies présentent d’autant plus
d’intérêt pour recenser les pauvres, déceler les causes de la pauvreté et concevoir des
programmes d’éradication qu’elles sont détaillées et mesurent avec précision les ressources
et les dépenses des individus. Cependant, les enquêtes sur les ménages sont coûteuses, de
même que l’analyse de séries de données vastes et complexes.
137. Des indicateurs d’accès aux services publics importants, qui montrent dans quelle
mesure ceux-ci sont disponibles et utilisés, peuvent être produits à partir des résultats
d’enquêtes sur les ménages ou des documents administratifs des prestataires de ces services.
Ils sont des plus utiles lorsqu’ils sont enregistrés à une échelle suffisamment petite pour
renseigner sur la distribution et l’utilisation de ces services. Les systèmes de cartographie et
d'information géographique, qui mesurent la distance entre les individus et les établissements
prestataires de services, se sont révélés un moyen utile de relever les données sur l’accès aux
services publics.
139. L’évaluation de la qualité est prise en compte dans le SGDD de deux manières.
Premièrement, les métadonnées relatives aux cadres de référence renseignent de façon
détaillée sur les définitions, classifications, sources des données, méthodes d’établissement et
conformité aux directives internationales. Bien que le SGDD n’exige pas une évaluation
spécifique de la qualité des données dans les métadonnées, les renseignements demandés
permettront aux usagers de tirer leurs propres conclusions concernant divers aspects de la
qualité des données. Deuxièmement, en ce qui concerne les catégories et les indicateurs
statistiques, la dimension qualité fournit les deux moyens de remplacement suivants d’une
évaluation spécifique :
140. L’accès à une documentation sur la méthodologie et les sources sur lesquelles
reposent les statistiques est capital pour que l’utilisateur puisse percevoir les points forts et
les points faibles des données. La documentation peut prendre plusieurs formes, notamment
celles de notes méthodologiques accompagnant les statistiques publiées, de publications
distinctes ou de documents disponibles sur demande auprès des producteurs. Les pays
participant au SGDD sont encouragés à inclure et souligner les énoncés et déclarations
concernant les caractéristiques importantes de la qualité. Il pourra y être indiqué les types
d’erreur auxquelles les données sont sujettes, les causes de non-comparabilité temporelle, la
mesure de la couverture pour les données de recensement, ou l’erreur d’échantillonnage pour
les données obtenues par sondage14.
(b) Diffusion du détail des composantes, rapprochements avec les données connexes,
et cadres statistiques permettant les recoupements statistiques et fournissant une garantie de
vraisemblance
142. Afin de faciliter et d’encourager l’évaluation de la qualité des données par les
utilisateurs, le Système recommande la diffusion de données sur les composantes des séries
d’agrégats, la diffusion dans un cadre analytique et/ou la diffusion de comparaisons et de
rapprochements avec des données connexes.
143. La diffusion du détail des composantes doit naturellement s’effectuer à un niveau qui
soit compatible avec les autres caractéristiques recherchées, comme la fiabilité statistique et
la confidentialité des informations personnelles identifiables. (Le détail des composantes,
14
L’envergure des révisions passées, qui fait souvent partie de la liste des aspects de la
qualité, est comprise dans l’élément relatif à l’intégrité, en raison de son rôle d’indicateur de
la transparence des conditions dans lesquelles les statistiques sont produites.
- 45 -
bien que destiné dans ce contexte à faciliter les recoupements, est également utile en lui-
même pour l’analyse et la recherche en profondeur). La publication d’une quantité suffisante
de renseignements sur le détail des composantes au-dessous du niveau de l’agrégat (ou de
l’indicateur), en particulier quand elle est accompagnée de la documentation, met mieux
l’utilisateur en mesure de juger de la vraisemblance des données. Par exemple, les détails
publiés permettent de comparer les taux de variation des composantes d’une série temporelle,
de calculer l’écart par rapport à la tendance des composantes d’une série temporelle, et de
calculer une composition en pourcentage.
147. Pour les métadonnées du SGDD, les pays membres participants décriront le détail des
composantes, le cadre et les comparaisons et rapprochements qui sont diffusés. Lorsqu’il est
effectivement procédé à des rapprochements et comparaisons, le Système recommande qu’ils
soient communiqués au public. On indiquera donc dans les métadonnées si des comparaisons
et rapprochements sont communiqués au public.
- 46 -
Intégrité
149. Afin que les statistiques officielles remplissent leur mission d’information du public,
elles doivent disposer de la confiance des usagers. La confiance dans les statistiques est elle-
même, en dernière analyse, confiance dans l’objectivité et le professionnalisme de
l’organisme qui les produit. La transparence de ses pratiques et procédures est un facteur
déterminant de l’instauration de cette confiance. En conséquence, la dimension intégrité du
SGDD comporte quatre pratiques qui sont représentatives de la transparence des pratiques et
procédures de l’organisme producteur. Trois d’entre elles concernent les pratiques et
procédures administratives; la quatrième traite des révisions et des modifications de la
méthodologie.
(a) Diffusion des clauses et conditions régissant la production des statistiques officielles,
notamment celles ayant trait à la confidentialité des informations personnelles identifiables
150. Si la pratique recommandée, telle qu’elle est exprimée dans les Principes
fondamentaux de la statistique officielle, est indirecte, elle n’en est pas moins essentielle pour
donner au public l’assurance que les statistiques sont préparées avec objectivité et
professionnalisme.
151. Les modalités qui régissent le fonctionnement des organismes statistiques peuvent
prendre des formes variées, notamment de textes de loi(s), de conventions, et de codes de
conduite sur la statistique. Dans de nombreux pays, ces textes sont inexistants ou périmés. La
mise en place des lois, conventions ou codes en question constitue donc une première étape
vers l’objectif visé. Les modalités contenues dans ces textes peuvent porter sur des domaines
tels que la relation entre l’organisme statistique et le ministère ou organisme plus vaste dont
- 47 -
il fait partie. Elles peuvent par exemple préciser les domaines dans lesquels l’organisme
statistique est subordonné à une autorité extérieure (les questions de personnel et de budget,
par exemple), et ceux où il est indépendant — la méthodologie statistique et la décision de
publier des résultats statistiques, par exemple. Ces modalités peuvent aussi porter obligation
pour l’organisme statistique de publier les données qu’il collecte — le protégeant ainsi
d’éventuelles pressions visant à empêcher le public de prendre connaissance de certaines
conclusions; préciser les qualifications et le mandat du chef/directeur de la statistique; et
prescrire l’examen des programmes statistiques par un groupe d’experts indépendants.
Toutes ces mesures visent à assurer le professionnalisme et l’objectivité de l’organisme
producteur, mais naturellement elles ne garantissent en rien ces qualités.
153. La diffusion des modalités en vigueur peut prendre diverses formes. Par exemple, le
rapport annuel de l’organisme statistique peut comporter une section sur les mesures prises
afin d’assurer la confidentialité des réponses individuelles, informant le public sur les
obligations légales de confidentialité des employés de l’organisme, la sécurité des systèmes
informatiques et des locaux de l’organisme intéressé, ainsi que sur les procédures statistiques
destinées à éviter la divulgation des informations confidentielles. D’autres publications et
sites Internet peuvent décrire les buts des activités de collecte et de diffusion de statistiques
d’un organisme donné et ses pratiques, comme dans l’exemple ci-dessous :
154. Les questionnaires et les lettres de transmission peuvent comporter des déclarations
ou des citations des passages pertinents de la législation ou du code relatifs à la
confidentialité des réponses et assurant que les réponses ne seront utilisées qu’à des fins
- 48 -
155. Les producteurs pourront trouver commode d’indiquer aux utilisateurs, par des logos
et autres emblèmes, les modalités qui régissent la production de leurs données. Par exemple
les séries officielles d’un pays pourraient se composer de la totalité des séries préparées
conformément aux prescriptions de la législation statistique, et qui sont désignées comme
telles. Dans un autre pays, les publications du service statistique public, préparées
conformément à son code de conduite, pourraient être frappées de son bandeau et de son
logo.
156. Dans les métadonnées du SGDD, les pays participants résumeront les modalités
applicables à chaque organisme producteur de données couvertes par le Système, et
indiqueront où le public peut consulter les lois, conventions, codes, etc. Les modalités
pourront varier d’une catégorie statistique à une autre, en particulier dans les pays dont les
systèmes statistiques sont décentralisés.
157. La diffusion des informations sur les modalités décrites ci-dessus s’applique aux
statistiques officielles. Si une organisation privée productrice de données quelconques
couvertes par le SGDD ne diffuse pas ces informations, les pays participants sont incités à
promouvoir la transparence quant aux conditions dans lesquelles les statistiques principales
sont préparées et diffusées. Les pays peuvent s’ils le souhaitent fournir dans leurs
métadonnées les informations nécessaires sur les modalités qui régissent la production privée
des données décrites dans les métadonnées, accompagnées des observations appropriées
quant à la source de l’information. Par exemple, ces métadonnées pourraient indiquer, selon
le cas, le statut à but non lucratif de l’organisme, sa nature non partisane ou son affiliation
universitaire, etc.
(b) Indication d’un accès interne de l’administration aux données avant publication
158. Dans le but de protéger les données de toute influence indue avant leur publication, le
SGDD recommande d’établir la liste des personnes ou fonctionnaires titulaires de fonctions
internes à l’administration, mais extérieures à l’organisme producteur de statistiques, qui sont
habilités à accéder aux données antérieurement à leur publication, et de diffuser le schéma
chronologique régissant cet accès. La pratique recommandée est destinée à permettre, dans la
mesure que les autorités jugent souhaitable, l’accès de l’administration aux données avant
leur publication tout en rendant cette pratique pleinement transparente. Les pratiques
nationales diffèrent à cet égard. Certains pays maintiennent un embargo strict sur les données
avant leur publication, même au sein de l’administration, tandis que d’autres voient dans de
telles procédures une contrainte excessive préjudiciable à la rapidité et à l’efficacité des
réactions de l’administration. Ainsi, plutôt que de recommander un ensemble de pratiques
spécifique et uniforme, le SGDD met l’accent sur les moyens qui permettront d’assurer le
degré de transparence nécessaire.
contenue dans de brefs avis au public et/ou dans les rapports annuels de l’organisme
statistique. Une notice brève pourrait être rédigée de la façon suivante :
Le Chef du gouvernement
le Gouverneur de la banque centrale
le Ministre des finances
…..
…..
160. Cet exemple souligne que l’objectif est ici d’éviter toute influence indue — et
politiquement orientée — ou exploitation tendancieuse. La démarche n’a pas pour but
d’inclure dans la liste tous les statisticiens et autres employés de l’organisme producteur, qui
par nécessité ont souvent connaissance des données, ou d’une partie des données, aux
premiers stades de leur traitement15.
161. Les commentaires ministériels ne sont pas nécessairement censés présenter le même
degré d’objectivité ou d’impartialité politique que l’on est en droit d’attendre de la rigueur
professionnelle d’un producteur de statistiques officielles. Par conséquent, la pratique
proposée dans le SGDD consiste à identifier ce type de commentaire afin que son origine soit
transparente pour le public.
15
La déclaration «qui sait quoi et quand» diffère donc par son objet des registres qu’un
organisme peut tenir à titre de mesure de protection de la sécurité/confidentialité des
données.
- 50 -
dans une diffusion contenant à la fois le commentaire ministériel et les données. Les
documents de l’organisme statistique peuvent comporter les données, un texte explicatif (par
exemple sur un événement inhabituel ayant eu un impact sur les données), et une analyse
objective; l’identification des données comme provenant de l’organisme statistique peut se
faire de diverses manières, notamment par l’utilisation de lignes indiquant l’origine des
données dans les tableaux ainsi que par les logos et emblèmes du producteur.
163. Les pays participants décriront dans les métadonnées les procédures applicables à
chaque organisme et signaleront toutes les variantes applicables à tel ou tel ensemble de
données.
164. Bien que les utilisateurs soient intéressés à plusieurs titres aux révisions des
statistiques officielles, l’accent est mis dans le SGDD sur les pratiques relatives aux révisions
qui améliorent la transparence des pratiques des producteurs. Les pratiques recommandées
par le Système sont destinées à donner aux producteurs de statistiques officielles plusieurs
moyens d’informer le public sur les révisions et de permettre ainsi un arbitrage entre les
préoccupations des utilisateurs en matière de révisions et le coût en ressources que représente
pour les producteurs la fourniture de ces informations.
165. Les informations concernant les révisions dues à des changements dans les données
sous-jacentes peuvent inclure des déclarations sur les principes appliqués et une
quantification de l’envergure des révisions passées. On procède aussi à des révisions afin
d’incorporer les améliorations ou autres modifications touchant à un quelconque aspect de la
méthodologie — cadres statistiques; concepts, définitions et classifications; conventions
comptables; données source; et méthodes d’établissement. Les principes de révision peuvent
selon le cas se référer à tout ou partie de ces aspects. Par exemple, il peut exister une règle
établissant comment doivent être incorporés les définitions, classifications et concepts
nouveaux — par exemple tous les cinq ans seulement. Quant à l’incorporation de données
sources supplémentaires, la règle peut viser la période au cours de laquelle de nouvelles
sources sont introduites — par exemple de façon continue (les données étant révisées
mensuellement jusqu’à ce qu’une étude annuelle plus complète soit disponible), ou bien
consister à exclure toute révision systématique. Les données sur l’envergure des révisions
passées peuvent se référer à des estimations telles que la dispersion et l’erreur systématique.
Ces informations peuvent être résumées dans des communiqués d’information, par exemple,
et être présentés de manière plus complète dans des rapports plus approfondis ou des
évaluations périodiques distinctes.
166. La notification préalable des modifications de la méthodologie doit porter sur les
modifications majeures de la méthodologie, telles que définies ci-dessus — par exemple
changement d’année de base, expansions importantes de la taille de l’échantillon,
introduction d’autres sources de données, introduction de nouveaux systèmes de pondération
des indices, introduction de méthodes de correction des variations saisonnières, ou leur
modification, et reclassements d’opérations ou d’industries. Les notifications peuvent
- 51 -
prendre diverses formes, de la brève déclaration diffusée par communiqué de presse aux
communications et études présentées dans des enceintes publiques. Les pays participants sont
encouragés, également, à procurer un accès aisé à l’information sur les modifications de la
méthodologie au moment où elles se produisent (en organisant l’accès par téléphone,
télécopie ou Internet à une personne capable de répondre avec compétence aux demandes de
renseignements portant sur les révisions).
167. Pour les métadonnées, chaque organisme diffuseur de données décrira les principes
en vigueur pour les révisions, et indiquera pour chaque catégorie statistique, s’il y a lieu, la
taille des révisions passées (au moins pour les principaux agrégats), ou autres informations
appropriées sur les révisions (telles que les sources de révision et/ou les composantes qui
présentent les révisions les plus importantes). Les procédures, s’il en existe, d’annonce
préalable des modifications majeures de la méthodologie doivent être décrites. Il convient
également de décrire dans les métadonnées, le cas échéant, les projets d’application des
recommandations du SGDD concernant la révision des données et la notification préalable
des modifications de la méthodologie.
Accès du public
168. La diffusion des statistiques officielles est un élément essentiel des statistiques en tant
que bien public. Il est en particulier indispensable que le public, notamment les participants
au marché, puisse y accéder aisément et dans des conditions d’égalité.
169. La dimension accès du public du SGDD repose sur deux pratiques – la diffusion
préalable du calendrier des publications et la diffusion simultanée à toutes les parties
intéressées — qui facilitent un accès aisé et égal pour tous. On ajoute souvent «dans de bons
délais» à «aisé et égal pour tous» au nombre des qualités qui doivent caractériser cet accès.
Le délai écoulé entre la date en référence (ou la fin de la période en référence) et la diffusion
des données représente les délais de diffusion de la dimension données, qui englobent à la
fois le temps nécessaire au traitement statistique, ou établissement des données, et le temps
nécessaire à préparer la diffusion (délais d’impression, par exemple). En conséquence, les
deux pratiques suivantes recommandées pour l’accès du public supposent que les objectifs de
délais de diffusion ont déjà été atteints.
171. Le SGDD tient compte du fait que de nombreux pays n’ont pas l’expérience de
l’annonce préalable des calendriers de diffusion. Les limitations des ressources dont
disposent les organismes statistiques et les insuffisances des enquêtes et autres mécanismes
de collecte des données peuvent rendre difficile de fixer à l’avance une date précise de
publication. En outre, dans les pays qui ne participent pas aux marchés financiers
internationaux ou qui ne disposent pas de marchés financiers locaux bien développés, les
besoins des utilisateurs de statistiques peuvent n’être pas très urgents. Le SGDD
recommande par conséquent les pratiques suivantes en matière d’annonce des calendriers de
diffusion :
• Pour les cadres de référence et les indicateurs pour lesquels une périodicité annuelle
est recommandée, préciser les dates limites auxquelles les données seront au plus tard
diffusées. La désignation des dates limites de publication pourra être fondée sur les
résultats des années précédentes.
• Pour les autres ensembles de données, indiquer des intervalles, de 3 à 5 jours par
exemple, au cours duquel les données devraient être publiées.
172. Les calendriers devraient couvrir l’année à venir et être diffusés dans la publication
de l’organisme statistique dont la parution est la plus fréquente, par voie de presse, et si
possible également au moyen des médias informatiques. Les pays participants sont
encouragés à désigner un service ou un responsable susceptible de fournir les informations
les plus récentes au sujet de la date probable de publication, notamment pour les statistiques
dont la périodicité et les délais de diffusion sont irréguliers et pour les données nouvellement
publiées16.
173. Les calendriers de diffusion peuvent comporter un avertissement précisant que les
dates indiquées sont des prévisions des objectifs, etc. Les participants sont encouragés à
afficher leurs calendriers anticipés de diffusion au Tableau d’affichage des normes de
diffusion (TAND) accompagnés d’avis informant des événements, tels que pannes
informatiques, qui seraient susceptibles de rendre impossible l’observation des dates de
diffusion précédemment indiquées. Cela est destiné à réduire le risque que les efforts
accomplis pour respecter la date de diffusion n’aient des retentissements néfastes sur la
qualité des données.
16
Le document «La norme spéciale de diffusion des données : Note d’accompagnement sur
l’annonce préalable des calendriers de diffusion (février 1998)» fournit quelques exemples de
sources d’information additionnelles sur l’annonce préalable des calendriers de diffusion.
Cette information sera utile à tous les pays, mais particulièrement aux participants au SGDD
qui voient dans leur participation un premier pas vers la NSDD.
- 53 -
174. Le SGDD recommande que les données soient communiquées à toutes les parties au
même moment. Ceci ne concerne pas l’accès des ministères et organismes d’État; ce type
d’accès préalable est régi par les conditions énoncées dans la description ci-dessus de
l’intégrité des données.
176. Par publication on entend la première communication des données au public. Elle
peut être centrée sur un format particulier de diffusion, par exemple un communiqué de
presse ou l’affichage sur Internet de données résumées. Dès que possible, les données
doivent être mises à disposition dans d’autres formats (disquettes, accès à des bases de
données informatisées par exemple), accompagnées de détails et/ou explications.
177. La définition de «simultanée» varie avec les situations particulières; certains pays
définissent la diffusion «simultanée» avec une rigueur de plus en plus grande pour les
données les plus importantes. Pour le SGDD, l’objectif, en matière de diffusion simultanée,
peut être atteint par la désignation d’au moins un endroit public et facilement accessible, où
les données sont communiquées à tous sur un pied d’égalité lors de la première diffusion.
178. Les pays sont encouragés à procéder aux diffusions sous autant de formats que
possible, en particulier de formats informatiques, correspondant à l’étendue de l’intérêt du
public pour les données considérées. Les formats informatiques augmentent de beaucoup le
nombre des parties et des emplacements géographiques qui peuvent bénéficier d’un accès
simultané.
179. Il convient que les pays participants décrivent dans les métadonnées du SGDD les
procédures par lesquelles chaque organisme diffuseur de données assure une diffusion
simultanée; il convient d’indiquer les variations entre catégories statistiques. Ces procédures
peuvent varier en fonction du caractère sensible des données, et d’autres caractéristiques. Par
exemple, les procédures applicables aux données les plus importantes peuvent être plus
strictes que pour les autres, et il convient, lorsque sont publiées des données qui exigent des
explications techniques extensives, que le personnel technique de l’organisme producteur soit
disponible pour répondre aux questions du public.
- 54 -
A. Introduction
180. Les métadonnées des pays participant au SGDD sont affichées (en anglais) au TAND,
qui est géré par le FMI à l’intention des pays membres. Le TAND offre un accès large et aisé
aux descriptions détaillées des pratiques nationales et facilite le suivi des améliorations
effectuées par les pays participants dans chacune des quatre dimensions du SGDD.
181. Les services du FMI sont à la disposition des pays participants pour la préparation et
la finalisation des métadonnées, que ce soit par courrier électronique, par des visites de
missions des services dans des groupes de pays ou, dans certains cas, dans des pays donnés.
Les pays sont aussi vivement encouragés à prendre connaissance des métadonnées déjà
affichées sur le TAND pour guider leurs premiers efforts dans la préparation de leurs propres
métadonnées.
182. La gestion des métadonnées par les pays participants s’exerce en permanence. En
outre, afin d’assurer la crédibilité des renseignements affichés sur le TAND, les pays
participants doivent examiner avec soin et réviser si besoin est les métadonnées au moins une
fois par an. Chaque fois que les pratiques statistiques sont modifiées, ou qu’un projet
d’amélioration est mis en application ou modifié, l’information correspondante doit être
communiquée au service SGDD du FMI pour affichage au TAND.
183. Un ensemble de trois tableaux a été élaboré pour aider à la préparation des
métadonnées17. Deux de ces tableaux ont trait aux dimensions données et qualité du Système
tandis que le troisième s’attache aux dimensions accès du public et intégrité. Le premier
tableau (tableau A) concerne les cadres de référence, le deuxième (tableau B) les catégories
et indicateurs statistiques, et le troisième (tableau C) l’intégrité des données et l’accès du
public. L’objet de ces tableaux est d’assurer une certaine homogénéité des démarches dans la
préparation des métadonnées, au niveau national comme international.
17
Un ensemble de tableaux similaires n’a pas encore été développé pour les données socio-
démographiques (voir paragraphes 122–124).
- 55 -
185. Il convient de développer des métadonnées pour les quatre cadres de référence
principaux couverts par le SGDD. Dans le cas des opérations de l’administration centrale,
cadre de référence principal du secteur budgétaire, des métadonnées distinctes doivent être
préparées pour les opérations et pour la dette puisque les bases sur lesquelles reposent ces
ensembles de données diffèrent souvent fortement.
186. Un emplacement est prévu en haut du tableau pour l’identification du pays concerné
par les métadonnées, le secteur considéré, le cadre principal correspondant, et certains
renseignements concernant la personne à contacter. Pour chaque cadre de référence principal,
les métadonnées doivent couvrir les sept aspects suivants : I) cadre analytique, concepts,
définitions et classifications; II) champ d’application des données; III) conventions
comptables; IV) nature des sources statistiques; V) pratiques d’établissement des données;
VI) autres aspects; et VII) projets d’amélioration.
187. Les pays participants peuvent, à leur choix, fournir des métadonnées distinctes pour
les extensions recommandées (concernant les opérations de l’ensemble des administrations
publiques ou du secteur public et la PEG) ou d’intégrer ces métadonnées dans celles du cadre
de référence principal correspondant.
- 56 -
<PAYS>
Tableau A : Cadre de référence
<Secteur>
CADRE PRINCIPAL :
Intitulé national (en cas de différence, préciser) :
PERSONNE(S) À CONTACTER:
Nom :
Titre :
Organisme :
Adresse :
Téléphone :
Télécopie :
Courrier électronique :
Nom :
Titre :
Organisme :
Adresse :
Téléphone :
Télécopie :
Courrier électronique :
Décrivez le cadre analytique utilisé, en précisant les principales composantes publiées; les systèmes
de classification utilisés; et toute disparité éventuelle (de champ d’application ou de procédure, par
exemple) entre données de périodicités différentes. S’il est fait usage des directives statistiques
internationales (ou régionales), veuillez préciser les points sur lesquels le cadre est conforme à la
directive, et ceux sur lesquels des modifications nationales ont été apportées. Il convient de signaler
les modifications les plus importantes.
Système de classification :
Précisez les unités institutionnelles, les opérations et les zones géographiques que couvrent les données
publiées. Indiquez toute différence importante par rapport aux directives internationales (par
exemple : la comptabilité nationale exclut les unités engagées dans des activités informelles; les
opérations de l’administration centrale excluent les caisses de sécurité sociale...). Précisez la
périodicité et les délais de diffusion des données.
Unités couvertes :
Opérations couvertes :
Couverture géographique :
Périodicité :
Indiquez la fréquence d’établissement et de diffusion des données (par ex. mensuelle, trimestrielle,
annuelle).
Délais de diffusion :
Précisez le laps de temps entre la date de référence (ou la fin de la période de référence) et la date
diffusion des données.
Pour les principales composantes diffusées, indiquez si les données sont établies à partir de documents
administratifs, d’enquêtes par sondage, de recensements ou de combinaisons des méthodes ci-dessus.
Décrivez brièvement les moyens utilisés pour la collecte des données; s’il est fait appel au sondage, il
convient de décrire brièvement les méthodes de sondage utilisées.
Décrivez tous les ajustements apportés aux sources statistiques (recensements, enquêtes ou documents
administratifs). Ajoutez s’il y a lieu une description des procédures d’estimation des valeurs
manquantes, de calcul de la taille brute des échantillons, de consolidation des données, de
recoupement des sources de données, et de rapprochement avec d’autres estimations. Pour les
agrégats ajustés en fonction des prix, décrivez le principe de base utilisé.
- 59 -
Décrivez brièvement tous autres aspects éventuellement considérés comme importants, tels que la
correction des variations saisonnières, les années de base, les années de référence, et les procédures
de protection de la confidentialité.
Décrivez les projets à court terme (à un an) et à moyen terme (de deux à cinq ans) des améliorations
prévues du cadre de référence et indiquez les améliorations auxquelles il a été procédé au cours des
deux années précédentes. Il convient également de préciser, s’il y a lieu, les prestations d’assistance
technique ou autre nécessaires à la réalisation de ces projets. S’il a été déterminé qu’il n’existe aucune
déficience à corriger, cette conclusion doit être précisée explicitement.
Améliorations récentes :
À court terme :
À moyen terme :
- 60 -
188. Les métadonnées relatives aux principaux indicateurs doivent être préparées
conformément aux formats suggérés au tableau B. Les informations demandées dans le
tableau B concernent les quatre domaines suivants : I) caractéristiques des données (champ
d’application, périodicité et délais de diffusion); II) qualité (documentation de la
méthodologie et des données permettant les recoupements et les vérifications de
vraisemblance); III) projets d’amélioration, y-compris les besoins en prestations d’assistance
technique ou autre et IV) formats de diffusion. Pour chaque domaine le tableau propose des
suggestions sur les types d’information dont l’inclusion dans les métadonnées est considérée
utile.
189. Pour les extensions encouragées, les pays peuvent choisir soit de préparer des
métadonnées distinctes, soit de les intégrer dans les métadonnées des indicateurs principaux
respectifs.
- 61 -
<PAYS>
Tableau B : Catégories et indicateurs statistiques
<Secteur>
CATÉGORIE STATISTIQUE :
Intitulé national (en cas de différence, préciser) :
INDICATEURS PRINCIPAUX :
PERSONNE(S) À CONTACTER:
Nom :
Titre :
Organisme :
Adresse :
Téléphone :
Télécopie :
Courrier électronique :
Nom :
Titre :
Organisme :
Adresse :
Téléphone :
Télécopie :
Courrier électronique :
Champ d’application
Décrivez brièvement les principales caractéristiques des données, c’est-à-dire celles qu’un utilisateur
doit connaître pour pouvoir en faire usage correctement. Il s’agit des unités utilisées, de la couverture
(par exemple géographique, institutionnelle ou par produit) des caractéristiques statistiques (par
exemple correction des variations saisonnières, année de base de l’indice), des sources statistiques et
des conventions comptables.
Périodicité :
Précisez la fréquence d’établissement et de diffusion des données (mensuelle, trimestrielle, annuelle).
Délais de diffusion :
Précisez le laps de temps entre la date de référence (ou la fin de la période de référence) et la date
diffusion des données.
Documentation de la méthodologie
Indiquez tout texte méthodologique accessible au public décrivant la méthode d’établissement et les
sources des données.
Décrivez les projets à court terme (à un an) et à moyen terme (de deux à cinq ans) des améliorations
prévues de la catégorie statistique et indiquez toutes les améliorations auxquelles il a été procédé au
cours des deux années précédentes. Il convient également de préciser, s’il y a lieu, les prestations
d’assistance technique ou autre nécessaires à la réalisation de ces projets. S’il a été déterminé qu’il
n’existe aucune déficience à corriger, cette conclusion doit faire l’objet d’une déclaration explicite.
Améliorations récentes :
À court terme :
À moyen terme :
Support papier
Communiqué de presse
Publication
Hebdomadaire
Mensuelle
Trimestrielle
Annuelle
Autre
Supports informatiques
Internet
Autre procédé télématique
CD-ROM
Disquette
Autres (préciser)
Aucun
- 64 -
190. Le tableau C a été conçu spécifiquement pour la préparation des métadonnées des
dimensions intégrité des données et accès du public du SGDD. Un tableau distinct doit être
préparé pour chaque organisme diffuseur de données couvertes par le Système. Dans la
plupart des cas, des tableaux distincts seront probablement demandés pour la banque
centrale, le ministère des finances et l’office national de la statistique. Il peut toutefois exister
d’autres organismes — parfois nombreux — qui diffusent des statistiques. Dans les systèmes
fortement décentralisés, il est recommandé de combiner les métadonnées, le cas échéant,
lorsque plusieurs organismes diffusent des données appartenant à la même catégorie du
SGDD (par ex. lorsqu’un ministère de l’enseignement supérieur et un ministère de
l’enseignement technique diffusent tous les deux des données sur l’enseignement). Il n’est
pas recommandé de préparer le tableau C pour les organismes qui produisent certaines
données dans le cours de leurs fonctions ordinaires, mais ne les diffusent pas au public. Par
exemple, les services des douanes doivent normalement établir des tableaux résumant les
statistiques du commerce international des marchandises. Ces statistiques peuvent être
ensuite transmises, en fonction de l’organisme responsable, soit à l’office national de la
statistique pour diffusion et inclusion dans les comptes nationaux, ou à la banque centrale
pour diffusion et inclusion dans la balance des paiements. Dans les situations de ce genre, il
n’est pas nécessaire pour les services des douanes de remplir un tableau C, puisque la
diffusion des données du commerce international des marchandises sera assurée soit par
l’office national de la statistique ou par la banque centrale.
191. Le tableau C traite les quatre domaines suivants : I) données produites et diffusées
(par cadre de référence et par catégorie statistique); II) intégrité des données diffusées
(modalités applicables à la production et à la diffusion des données, indication de l’accès
interne de l’administration aux données avant leur diffusion, identification des commentaires
ministériels émis à l’occasion de la diffusion des données, et information du public sur les
révisions des données et annonce préalable des modifications importantes de la
méthodologie); III) accès du public aux données (communication simultanée au public et
annonce préalable des calendriers de diffusion) et IV) projets d’amélioration, précisant les
besoins d’assistance technique et financière. L’appendice VII présente des points de repère
pour faciliter la préparation de ce tableau.
- 65 -
<PAYS>
Tableau C : Intégrité des données et accès du public
<Organisme>
Le présent tableau doit être préparé, s’il y a lieu, pour chaque organisme diffusant des statistiques
couvertes par le SGDD:
PERSONNE(S) À CONTACTER:
Nom :
Titre :
Organisme :
Adresse :
Téléphone :
Télécopie :
Courrier électronique:
Nom :
Titre :
Organisme :
Adresse :
Téléphone :
Télécopie :
Courrier électronique:
a. Cadres de référence :
L’organisme est responsable de la production et de la diffusion des cadres de référence dans les
domaines suivants
(cocher les cases appropriées) :
b. Catégories statistiques :
L’organisme est responsable de la production et de la diffusion des catégories statistiques suivantes :
(cocher les cases appropriées) :
Améliorations récentes :
À court terme :
À moyen terme :
- 69 - APPENDICE I
La Commission de statistique
Considérant que l’information statistique officielle est une base indispensable pour le
développement dans les domaines économique, démographique, social et de l’environnement
ainsi que pour la connaissance mutuelle et les échanges entre les États et les peuples du
monde,
Ayant estimé que la résolution C (47), adoptée par la Commission économique pour
l’Europe le 15 avril 1992, revêt une importance universelle,
Notant qu’à sa huitième session, tenue à Bangkok en novembre 1993, le Groupe d’experts
des statistiques, chargé par le Comité de statistique de la Commission économique et sociale
pour l’Asie et le Pacifique (CESAP) d’examiner les principes fondamentaux, avait accepté en
principe la version de la CEE et fait valoir que ces principes étaient applicables à tous les
pays,
1
Conseil économique et social des Nations Unies, 1994. Compte-rendu de la session spéciale
de la Commission de statistique (New York, 11B14 avril 1994), E/1994/29.
- 70 - APPENDICE I
Comptabilité Système de comptabilité nationale 1993 (New York : publication de la Commission des
nationale Communautés européennes, du Fonds monétaire international, de l’Organisation pour la
coopération et le développement économiques, des Nations Unies et de la Banque
mondiale, 1993)
Les recommandations de l’OIT peuvent être consultées sur son site Internet à l’adresse
suivante : (http://ilolex.ilo.ch:1567/public/english/docs/recdisp.htm)
Indices des prix Classification des dépenses par objet (New York : Nations Unies, 1999)
Les classifications des Nations Unies peuvent être consultées sur leur site Internet à
l’adresse suivante : (http://esa.un.org/unsd/cr/registry/regrt.asp)
Manuel sur les indices des prix à la production des produits industriels (New York :
Nations Unies, 1979)
Opérations de Manuel de statistiques de finances publiques (Washington, FMI, 1986). Une nouvelle
l’administration édition de ce manuel, le Manuel de statistiques de finances publiques 2001, paraîtra en
centrale 2001. Le texte anglais de l’édition révisée se trouve sur le site du FMI à l’adresse
suivante : (http://www.imf.org/external/pubs/ft/gfs/manual/index.htm).
Dette de Statistiques de la dette extérieure : Guide pour les statisticiens et les utilisateurs
l’administration (Washington : FMI, 2001)
centrale
- 72 - APPENDICE II
Balance des Manuel de la balance des paiements, 5 e édition (Washington : FMI, 1993)
paiements et
positions Guide pour l’établissement des statistiques de la balance des paiements (Washington :
extérieure FMI, 1995)
globale
Précis de la balance des paiements (Washington : FMI, 1996)
Projet de Manuel sur le commerce des services, révision en date du 17 novembre 2000,
consultable sur le site Internet de l’ OCDE (http://www.oecd.org/sta/serv(2000)1.pdf); un
résumé (en anglais) est disponible sur le site du FMI
(http://www.imf.org/external/np/sta/itserv/methdev.htm).
Dette extérieure Statistiques de la dette extérieure : Guide pour les statisticiens et les utilisateurs
(Washington : FMI, 2001)
International Projet de Manuel sur le commerce des services, révision en date de novembre 2000,
services Commission européenne/FMI/OCDE/NU/CNUCED/OMC, consultable sur le site
Internet de l’ OCDE
(http://www.oecd.org/STD/TIS_Dec2000_Meeting/DOCS/SERV2000_2e.pdf); un
résumé (en anglais) est disponible sur le site du FMI
(http://www.imf.org/external/np/sta/itserv/methdev.htm)
Manuel sur les systèmes d’enregistrement des déclarations de l’état civil et les systèmes
de statistiques de l’état civil (New York : Nations Unies, 1998)
Pauvreté Ravallion, Martin : Poverty Lines in Theory and Practice Vol. 1. Living Standards
Measurement Survey Working Paper (Washington : Banque mondiale, 1999)
Lipton, M. Defining and Measuring Poverty: Conceptual Issues (New York : PNUD,
1996)
Shorr, Irwin J. How to Weigh and Measure Children: Assessing the Nutritional Status of
Young Children in Household Surveys, National Household Survey Capability
Programme (New York : Nations Unies, 1986)
UNION DES SÉRIES D’INDICATEURS CLÉS
- 74 -
Taux d’incidence du VIH chez les adultes X
8
Taux d’incidence du VIH chez les femmes enceintes de 15 à 24 ans X X
Mortalité et morbidité dues à des maladies spécifiques X
1
Ensemble minimum de données sociales nationales, référence : document E/CN.3/1999/14
2
Indicateurs pour les objectifs internationaux de développement OCDE-CAD – NU–Banque mondiale : http://www.oecd.org/dac/indicators/htm/list.htm.
3
Groupe de développement des Nations Unies, «Guidelines, Common Country Assessment,» projet final, 31 mars 1999, Annexe A encadré A (Indicateurs de
la conférence) et encadré C (Indicateurs contextuels). Le cadre comprend des indicateurs qualitatifs sur la gouvernance et les droits civils et politiques.
4
Indicateurs des services sociaux de base pour tous; groupe d’études des services sociaux de base du CAC.
5
Indicateurs du développement durable proposés par la Commission du développement durable; cet ensemble d’indicateur est en cours de révision et sera
entériné sous sa forme finale à la neuvième session de la CDD en 2001
APPENDICE III
6
EDMSN : le cas échéant et si possible, ventilation par groupe ethnique.
7
PCNUAD : ventilation par âge pour identifier les groupes cibles.
8
OCDE : taux chez les adultes si les données ne sont pas disponibles; PCNUAD : prévalence du VIH chez les femmes enceintes de moins de 25 ans recevant
des soins prénatals dans les capitales et les principaux centres urbains.
DOMAINES/ INDICATEURS EMDSN1 OCDE-- PCNUAD/ SSBT4 CDD5
NU-BM2 CAC3
3. Santé reproductive
Taux de mortalité liée à la maternité (pour 100.000 enfants nés vivants) X X X X
Taux d’incidence de la contraception X X X X X
Pourcentage de naissances assistées par du personnel soignant/du personnel qualifié X X
4. Sécurité alimentaire et nutrition
Pourcentage du revenu des ménages consacré à l’alimentation X
Pourcentage de la population en dessous du niveau minimum de consommation X
d’énergie diététique
Pourcentage/incidence de l’insuffisance pondérale chez les enfants 9 X X X X
5. Éducation
Taux d’alphabétisation des adultes X X X X
Ratio de scolarisation primaire net X X
- 75 -
Pourcentage des élèves atteignant la septième/ayant terminé la huitième X X
Durée moyenne de la scolarité 10 X X
Taux d’alphabétisation des 15-24 ans 11 X X
6. Égalité des sexes et promotion de la femme
Pourcentage de sièges détenus par des femmes, y compris au Parlement X
Pourcentage de salariés de sexe féminin X
Ratio filles/garçons dans l’enseignement primaire et l’enseignement secondaire X X X
combinés 12
Ratio salaire féminin/salaire masculin X
APPENDICE III
9
PCNUAD : enfants de moins de cinq ans souffrant d’insuffisance pondérale, de raschitisme et de dépérissement; CDD: état nutritionnel des enfants.
10
EMDSN : ventilation par zone urbaine/rurale et, si possible, par tranche de revenu; CDD : taux d’achèvement de la scolarité secondaire ou primaire.
11
OCDE : en outre, rapport entre les taux d’alphabétisation des filles et des garçons.
12
PCNUAD : enseignement secondaire seulement.
DOMAINES/ INDICATEURS EMDSN1 OCDE-- PCNUAD/ SSBT4 CDD5
NU-BM2 CAC3
7. Santé et bien-être des enfants
Pourcentage des enfants de un an vaccinés contre la rougeole13 X X
Pourcentage des enfants de moins de 15 ans vivant hors du foyer familial X
Pourcentage des enfants de10 à 14 ans qui travaillent X
8. Emploi
Taux de chômage X X X
Emploi dans le secteur informel en pourcentage de l’emploi total X
14
Ratio emploi-population X X
9. Revenu et pauvreté
Revenu par habitant des ménages (niveau et répartition) X
Taux d’incidence de la pauvreté (pourcentage de la population X X
au-dessous du seuil de pauvreté)
Taux d’incidence de la pauvreté (pourcentage des revenus inférieurs à 1 $ par jour X X
Coefficient d’écart de pauvreté X X
- 76 -
15
Valeur monétaire du panier alimentaire minimum X
Part de la consommation nationale attribuable aux 20 % de la population X X
les plus pauvres
Indice de disparité des revenus de Gini X
10. Logement et confort de vie élémentaire des ménages
Pourcentage de la population vivant dans des conditions d’hygiène acceptables 16 X X X X
Pourcentage de la population ayant accès à de l’eau potable X X X X X
17
Nombre de personnes par pièce (salle de bains non comprise) X X X X
APPENDICE III
13
CDD : vaccination contre les maladies infectieuses infantiles.
14
EMDSN : le cas échéant, ventilation par secteur formel et informel.
15
EMDSN : ration alimentaire subvenant aux besoins nutritionnels minimum.
16
CDD : pourcentage de la population disposant d’un système d’épuration acceptable.
17
PCNUAD : si ces chiffres ne sont pas disponibles, superficie au sol par personne.
DOMAINES/ INDICATEURS EMDSN1 OCDE-- PCNUAD/ SSBT4 CDD5
NU-BM2 CAC3
11. Environnement
Superficie arable par habitant 18 X X
Variation en pourcentage de la superficie boisée sur les 10 dernières années X
Pourcentage de la population utilisant des combustibles traditionnels comme source X
d’énergie
Pays ayant une stratégie nationale de développement durable X X
Intensité de l’utilisation d’eau douce X
Biodiversité : superficie protégée X X X
Efficience énergétique : PIB par unité d’énergie utilisée 19 X X X
Émissions de gaz carbonique (par habitant) X X
X X
Superficie boisée en % de la superficie totale
Superficie marécageuse X
X
- 77 -
Pollution de l’air dans les villes X
X
Intensité de l’utilisation de matériaux
X
Consommation énergétique annuelle par habitant
X
Part de la consommation de ressources d’énergie renouvelable
X
Production de déchets solides par l’industrie et par les municipalités
X
Production de déchets dangereux
X
Production de déchets radioactifs
X
Recyclage et réutilisation des déchets
X
Distance parcourue par habitant par mode de transport
APPENDICE III
X
Émissions de gaz à effets de serre
18
CDD : superficie arable et sous culture en permanence
19
CDD : intensité de l’utilisation de l’énergie.
DOMAINES/ INDICATEURS EMDSN1 OCDE-- PCNUAD/ SSBT4 CDD5
NU-BM2 CAC3
X
Consommation de substances attaquant la couche d’ozone
X
Utilisation d’engrais
X
Utilisation de pesticides agricoles
X
Intensité des coupes forestières
X
Superficie touchée par la désertification
X
Superficie des établissements urbains formels et informels
X
Concentration d’algues dans les zones côtières
X
Population totale des zones côtières
X
Prises annuelles de poisson par espèces principales
Absorption annuelle d’eau de source et de surface en pourcentage des ressources X
hydrauliques totales
X
Demande d’oxygène des cours d’eau
- 78 -
X
Concentration de coliforme fécal dans l’eau douce
X
Superficie des écosystèmes clés
X
Abondance des espèces clés
12. Lutte contre le trafic de drogue et la délinquance
APPENDICE III
20
CDD : nombre de délits déclarés pour 1.000 habitants.
DOMAINES/ INDICATEURS EMDSN1 OCDE-- PCNUAD/ SSBT4 CDD5
NU-BM2 CAC3
13. Activité économique
PNB total X
21
PNB ou PIB par habitant X X X X
Dette extérieure ($EU) en pourcentage du PNB X X X
Taux de croissance du PNB par habitant ($EU) sur dix ans X
Épargne intérieure brute en pourcentage du PIB X
Investissement en pourcentage du PIB X X
22
Commerce extérieur en pourcentage du PIB X X
Aide extérieure en pourcentage du PIB X X
Part de l’investissement direct étranger (IDE) dans le PIB X
Pourcentage des dépenses publiques consacré aux services sociaux X
X
- 79 -
Balance commerciale (biens et services)
14. Capacités institutionnelles
Application des accords mondiaux ratifiés X
Nombre de radios ou de raccordements à l’Internet pour 1.000 habitants X
Lignes téléphoniques ou téléphones mobiles pour 1.000 habitants X
Dépenses de recherche et développement en % du PIB X
Pertes économiques et humaines dues à des catastrophes naturelles X
* Plusieurs indicateurs supposent une ventilation par sexe. Dans la mesure du possible, il convient d’indiquer cette ventilation pour tous les indicateurs.
APPENDICE III
21
PCNUAD : dollars EU et PPP.
22
PCNUAD : exportations en pourcentage du PIB.
- 80 - APPENDICE IV
A. Comptabilité nationale
Organisation générale des données (par exemple structure globale conforme au SCN 1993,
1968, 1953 ou au SEC 1995, 1979)
Estimations annuelles : décrire en détail les comptes annuels établis, par exemple :
• Estimations du PIB aux prix courants, par origine de la production (activité économique),
type de dépense (emploi), catégorie de revenu
Estimations trimestrielles : décrire en détail les comptes trimestriels établis, par exemple :
• Estimations du PIB aux prix courants par : type de dépense, catégorie de revenu, secteur
institutionnel
• informations détaillées publiées tous les ans mais non tous les trimestres.
- 81 - APPENDICE IV
Définitions
Systèmes de classification
Fournir des informations sur les systèmes utilisés pour classer les opérations économiques
(par exemple, par secteur institutionnel sur la base du SCN 1993, par industrie suivant la
CITI, la NACE ou la version locale correspondante, par produits et services selon la CPC, la
CPA ou la version locale correspondante, la CCIF ou la version locale correspondante, la
Classification des fonctions des administrations publiques pour la consommation publique
par fonction, et par opération internationale sur la base de la CTCI ou du Code harmonisé,
etc.)
Unités couvertes : par exemple, toutes les entités résidentes ayant des activités ou effectuant
des transactions économiques. Cependant, les entités offshore (banques et fiducies) et les
entités résidentes non soumises à un contrôle des douanes (qui devraient aussi être incluses)
sont exclues pour des raisons pratiques.
Opérations couvertes : par exemple, toutes les opérations du marché sont couvertes en
principe, de même que la production destinée à l’autoconsommation. Les activités illégales
ne sont pas répertoriées.
Activités non enregistrées : par exemple, des estimations sont-elles établies pour les activités
illégales ou dans certains cas de sous-évaluation?
Date d’enregistrement : principales méthodes comptables utilisées (par exemple, sur la base
des droits constatés pour la plupart des opérations mais sur base caisse pour certains achats
publics).
Évaluation : principe appliqué (par exemple, évaluation à divers prix de marché selon
l’emploi — consommation finale au prix d’achat; consommation intermédiaire et stocks au
prix de base; formation brute de capital fixe aux prix à la production plus coûts
d’établissement; logements occupés par leur propriétaire à une valeur locative comparable, et
services non marchands à leur coût).
Période comptable : période d’évaluation (par exemple année civile, exercice commençant le
[jour et mois]).
• Agriculture : par exemple, recensements agricoles ou enquêtes auprès des exploitants sur
la production totale, la consommation intermédiaire, la production destinée à
l’autoconsommation, la formation de capital fixe, avec une couverture de 75 % de
l’activité et un taux de réponse de 70 %; données administratives du Ministère de
l’agriculture sur les subventions; extrapolation à partir des tendances passées.
• Autres services : par exemple, recensements ou enquêtes auprès des entreprises sur leurs
ventes, la consommation intermédiaire, la production destinée à l’autoconsommation, la
formation de capital fixe; documents administratifs des administrations fiscales ou des
autorités de contrôle; extrapolation à partir des données sur les quantités et les prix,
l’emploi et les revenus, ou des tendances passées.
• Consommation des ménages : par exemple recensement de la population, enquêtes sur les
ventes finales, avec une couverture de 90 % de l’activité et un taux de réponse de 75 %;
enquêtes sur le budget des ménages pour les données sur la production destinée à
l’autoconsommation, avec une couverture de 90 % de l’activité et un taux de réponse de
70 %; estimations faites à l’aide de la méthode des flux de produits; calcul de la
consommation des ménages par déduction de la somme des autres dépenses du PIB
estimé sous l’angle de la production.
• Formation de capital fixe : par exemple, recensements ou enquêtes auprès des entreprises
sur la formation brute de capital fixe et les stocks, avec une couverture de 95 % de
l’activité et un taux de réponse de 65 %.
- 84 - APPENDICE IV
• Variations des stocks : par exemple, recensements ou enquêtes auprès des entreprises;
extrapolation à partir des tendances récentes; calcul par déduction de la somme des autres
dépenses du PIB estimé sous l’angle de la production.
• Revenu mixte : par exemple, recensement de la population ou enquêtes sur le budget des
ménages pour le revenu mixte et les loyers, avec une couverture de 90 % de l’activité et
un taux de réponse de 60 %; extrapolation à partir des données sur le revenu des
entreprises non constituées en sociétés, les revenus agricoles et les loyers.
• Impôts moins subventions sur la production et les importations : par exemple documents
des administrations fiscales (TVA et droits d’accise) et douanières.
Comptes des secteurs institutionnels : données de base utilisées pour chaque secteur et pour
le compte du reste du monde.
• Sociétés non financières : comptes individuels des sociétés publiques, enquêtes auprès
des entreprises privées.
• Sociétés financières : données sur les comptes individuels procurées par le contrôle
prudentiel.
• Ménages : enquêtes sur les dépenses des ménages, micro-recensements, données de base
provenant d’autres secteurs.
- 85 - APPENDICE IV
• Institutions sans but lucratif : enquêtes auprès des principales institutions caritatives,
données de base provenant d’autres secteurs; reste du monde : statistiques détaillées de
balance des paiements.
• entre les mesures par la production, les dépenses et le revenu : par exemple, pas d’écart
du fait que l’une des composantes est obtenue par déduction des estimations de dépenses
du montant estimé de la production; écarts proportionnellement répartis entre les
mesures, écart absolu d’environ xx % du PIB sur les cinq dernières années; écart publié
avec analyse périodique de sa cause, écart absolu d’environ xx % du PIB sur les
cinq dernières années.
• entre les données des comptes des secteurs institutionnels : par exemple, écarts entre les
comptes du secteur non financier et ceux du secteur financier, ou entre les comptes
d’accumulation et les comptes de patrimoine.
V. Méthodes de calcul
Optique de la production
• ajustement des données des recensements et enquêtes ainsi que des statistiques
administratives en vue d’améliorer la couverture, le choix de la date d’enregistrement et
l’évaluation des données annuelles : par exemple, ajustement de la production
industrielle pour tenir compte des opérations informelles des ménages, estimation des
activités illégales.
• estimation des données aux prix courants : par exemple, extrapolation à partir des
données sur les variations de valeur ou de volume obtenues des enquêtes industrielles,
réajustement en hausse à l’aide des indices de prix, ratio intrants/extrants; liaison des
comptes mensuels ou trimestriels avec les comptes annuels à l’aide de modèles
économétriques.
• ajustement des données des recensements et enquêtes ainsi que des statistiques
administratives en vue d’améliorer la couverture, le choix de la date d’enregistrement et
- 86 - APPENDICE IV
l’évaluation des données : par exemple, ajustements effectués pour tenir compte de la
sous-évaluation des achats d’alcool, de tabac et de drogues illégales; évaluation des
stocks et des actifs en capital à leurs coûts de remplacement; remplacement de l’exercice
par l’année civile dans l’établissement des données de finances publiques et passage de la
base encaissements-décaissements à celle des droits constatés; enregistrement sur une
base c.a.f des importations par partenaire commercial comptabilisées f.à.b.
• estimation des données aux prix courants : par exemple, extrapolation à partir des
indicateurs de valeur et de volume tels que les prix de détail, les nouvelles constructions,
les nouvelles commandes de biens durables, l’emploi dans certains secteurs de services;
liaison des comptes mensuels ou trimestriels avec les comptes annuels à l’aide de
modèles économétriques.
• estimation des données de prix/volume en prix constants : par exemple, correction des
valeurs à l’aide de la composante la plus comparable de l’IPC ou de l’IPP; extrapolation à
partir d’un indice de volume et réajustement en hausse sur la base d’indices de prix;
liaison des comptes mensuels ou trimestriels avec les comptes annuels à l’aide de
modèles économétriques.
Optique du revenu
• ajustement des données des recensements et enquêtes, ainsi que des statistiques
administratives en vue d’améliorer la couverture, le choix de la date d’enregistrement et
l’évaluation des données : par exemple, ajustements opérés pour tenir compte de la sous-
évaluation du revenu dans les enquêtes et les documents fiscaux, ou du revenu en nature.
• estimation des données aux prix courants : par exemple, enquêtes sur les bénéfices des
entreprises, la rémunération des salariés; impôts indirects recouvrés par les
administrations publiques; liaison des comptes mensuels ou trimestriels avec les comptes
annuels à l’aide de modèles économétriques.
Rapprochement
• rapprocher les diverses mesures du PIB : par exemple, utilisation des tableaux des
ressources et des emplois ou de la méthode des flux de produits pour réduire au minimum
les écarts entre les mesures par la production et par les dépenses; déterminer si les
données sur la consommation des ménages, des entreprises et des administrations
publiques concordent avec celles afférentes au revenu perçu.
• rapprocher les comptes annuels du secteur non financier et ceux du secteur financier :
par exemple, imputation systématique des écarts entre ces comptes à l’aide des données
de flux des «Autres comptes à recevoir/à payer», ou absence de rapprochement avec
inclusion d’une rubrique «Écart», ou les deux à la fois.
Fréquence des révisions majeures : avec quelle fréquence la méthodologie ainsi que les
concepts et la classification utilisés sont-ils profondément révisés, quand la dernière révision
importante a-t-elle été effectuée, ou quand aura lieu la prochaine, quelle est la période de
temps pour laquelle une série chronologique homogène est disponible?
Année de base et cycle des mises à jour : année à laquelle se rapportent les séries en
volume/prix constants, et fréquence de leur mise à jour (par exemple tous les ans, tous les
5 ans, tous les 10 ans).
Préciser si des données ventilées sont disponibles pour des subdivisions géographiques, par
exemple, par région, État ou localité.
Indiquer les autres aspects des sources de données et méthodes de calcul que les utilisateurs
doivent connaître pour pouvoir analyser les statistiques de comptabilité nationale publiées.
Indiquer les projets d’amélioration à court terme (dans l’année qui suit) et à moyen terme (2–
5 ans) dans tous les domaines où des déficiences sont observées. Ces projets d’amélioration
doivent être en rapport avec l’assistance technique et les autres concours nécessaires à leur
exécution.
Déterminer le cadre dans lequel sont organisées les données sur les opérations de
l’administration centrale. Définir les mesures du déficit qui sont produites et diffusées;
indiquer le traitement des prêts de l’État. Aligner, si possible, le cadre analytique et les
principaux agrégats utilisés sur les recommandations de l’édition de 1986 du Manuel de
statistiques de finances publiques du FMI. Voici quelques exemples de ces agrégats, tels
qu’ils sont définis dans ce manuel :
• Dépenses : paiements non remboursables (ne donnant pas lieu à une réduction des passifs
ou à une augmentation des actifs financiers — par exemple, le paiement de salaires et
l’acquisition de biens de capital fixe, mais non les prêts ou le remboursement
d’emprunts).
• Prêts moins recouvrements : opérations sur créances financières effectuées à des fins de
politique générale.
Système de classification :
Décrire les systèmes utilisés pour le classement des composantes des principaux agrégats
budgétaires, par exemple Recettes : classification en recettes fiscales et non fiscales selon les
recommandations du Manuel de statistiques de finances publiques; Dépenses : classées par
catégorie économique et par fonction conformément à la classification des fonctions des
administrations publiques (CFAP) du SCN; et Financement : classification sur la base de la
résidence et selon l’instrument et le type de créancier.
Couverture institutionnelle des données sur l’administration centrale : indiquer toutes les
unités institutionnelles de l’administration centrale sur lesquelles des données sont
actuellement produites et diffusées. Sont en principe inclus dans le champ couvert tous les
comptes budgétaires et extrabudgétaires, ainsi que ceux de la sécurité sociale. Classer
séparément les unités institutionnelles qui entrent en principe dans la composition de
l’administration centrale. (Les projets d’élargissement du champ d’application doivent être
indiqués à la section VII.)
Opérations couvertes : préciser si certaines catégories d’opérations ne sont pas prises en
compte (par exemple, comptes de la sécurité sociale, comptes extrabudgétaires).
- 89 - APPENDICE IV
Sources des données sur les opérations : indiquer la principale source des données sur les
opérations de l’administration centrale (par exemple, registres comptables de la Direction
comptable du Trésor). Préciser si les données sur certaines catégories d’opérations (par
exemple les dons extérieurs) proviennent d’autres sources.
V. Méthodes de calcul
Fournir le complément d’information dont les utilisateurs ont besoin pour comprendre les
données qui sont produites et diffusées.
Décrire les projets d’amélioration à court terme (dans l’année à venir) et à moyen terme (2–
5 ans) dans tous les domaines où des déficiences sont observées. Ces projets d’amélioration
doivent être en rapport avec l’assistance technique et les autres concours nécessaires à leur
exécution.
Couverture des données sur l’administration centrale : lorsque la couverture des données
sur l’administration centrale n’est pas complète, indiquer les mesures qu’il est envisagé de
prendre pour l’élargir.
Amélioration de la périodicité et des délais de diffusion : quels plans ont été établis en vue
d’améliorer la fréquence (par exemple passage de données annuelles aux données
trimestrielles) et les délais de diffusion des données du cadre de référence sur les opérations
de l’administration centrale?
1
Compte tenu de la décision prise en mars 2000 par le Conseil d’administration du FMI, des
points de référence distincts sont fournis à l’appendice V pour les composantes spécifiques
de la dette extérieure et du service de celle-ci.
- 92 - APPENDICE IV
vendus avec une décote (par exemple sont-ils enregistrés à leur valeur nominale ou au prix
d’émission?). Préciser si les titres sont enregistrés à leur valeur nominale ou au prix du
marché.
IV. Nature des sources des données de base
Sources des données sur la dette : indiquer la source des données de base sur l’encours de la
dette. En particulier, préciser si les données sur la dette intérieure et extérieure sont tirées de
sources différentes.
V. Méthodes de calcul
Consolidation : indiquer si les données communiquées sur les titres de créance émis par une
unité de l’administration centrale et détenus par d’autres unités sont consolidées ou non (par
exemple, les titres de l’administration centrale qui sont détenus par les caisses de sécurité
sociale).
VI. Autres aspects
Fournir tout complément d’information dont les utilisateurs ont besoin pour comprendre les
données qui sont produites et diffusées.
Décrire les projets d’amélioration à court terme (dans l’année à venir) et à moyen terme (2–
5 ans) dans tous les domaines où des déficiences sont observées. Ces plans doivent être en
rapport avec l’assistance technique et les autres concours nécessaires à leur exécution.
Décrire le cadre conceptuel adopté pour la situation des institutions de dépôt (comptes
analytiques du secteur bancaire). Le cadre analytique est-il une consolidation des comptes de
la banque centrale et des autres banques? L’approche utilisée est-elle celle des comptes de
2
Précédemment intitulée «situation monétaire au sens large». La nouvelle terminologie figure
dans le Manuel de statistiques monétaires et financières, et est reprise dans ce guide.
- 93 - APPENDICE IV
patrimoine intégrés, sous la forme, par exemple, d’une situation monétaire ou d’une situation
bancaire reliant la masse monétaire aux positions intérieures et extérieures, ou les
composantes sont-elles établies de façon indépendante? Si la monnaie d’un autre pays a
cours légal, décrire les méthode de collecte des statistiques monétaires. S’il n’y a pas de
banque centrale, y a-t-il une autorité monétaire? Est-ce que l’autorité monétaire, un
organisme public ou une entreprise fait office d’agent financier de l’État?
Agrégats monétaires : définir les principaux agrégats monétaires. Quels sont les instruments
qui sont inclus dans chacun de ces agrégats (par exemple, M1 comprend la monnaie en
circulation et les dépôts transférables, M2 se compose de M1 plus les dépôts d’épargne et à
terme, etc.)? Décrire, le cas échéant, le traitement des dépôts auprès des banques qui sont en
cours de liquidation (par exemple, sont-ils inclus dans les agrégats monétaires ou en sont-ils
exclus?). Si aucun agrégat monétaire spécifique n’est établi, décrire les informations
statistiques concernant le secteur bancaire qui son diffusées (actifs et passifs intérieurs et
extérieurs, portefeuilles de prêts par secteur, titres ventilés par secteur et par instrument, etc.)
Système de classification : décrire, en termes généraux, les critères utilisés pour sectoriser les
comptes monétaires, définir les institutions résidentes, classer les instruments financiers et
déterminer leur échéance. Si l’approche utilisée est celle des comptes de patrimoine intégrés,
comment les composantes sont-elles définies? Comment les positions extérieures sont-elles
distinguées des positions intérieures (par exemple, selon le principe de résidence ou selon la
monnaie de libellé)? Comment les positions des sous-secteurs intérieurs (administrations ou
secteur public ou secteur privé) sont-elles déterminées?
Couverture institutionnelle :
Règles d’évaluation : décrire les règles appliquées pour évaluer les positions financières (par
exemple au coût historique, au prix en vigueur sur le marché, au coût ou au prix du marché,
selon le plus bas des deux, à la juste valeur, etc.).
Provisions : décrire, en termes généraux, les règles régissant les provisions à caractère
général ou spécifique et la classification des crédits (par exemple les créances échues et non
réglées, celles qui sont improductives, en défaut de paiement, ou dans d’autres situations
spéciales). Si des informations sont diffusées sur les provisions, quelles sont celles qui
seraient propres à guider les utilisateurs ou leur seraient utiles dans leur évaluation de la
qualité des données?
• Banque centrale : indiquer les sources des données (par exemple bilan de la banque
centrale, liste des postes non portés à ce compte, etc.) Y a-t-il des composantes des
comptes analytiques de la banque centrale qui sont tirées de sources autres que la
banque centrale (par exemple émission de billets ou pièces par des administrations
publiques ou des banques, détention de devises par des administrations publiques).
• Autres institutions de dépôt : indiquer les sources des données sur les autres
institutions de dépôt (par exemple formulaires de communication des statistiques,
comptes de patrimoine, rapports de contrôle bancaire, grand livre ou liste des postes
hors bilan, etc.) Y a-t-il des composantes des comptes analytiques qui sont tirées de
- 95 - APPENDICE IV
sources autres que les institutions bancaires (par exemple, chèques de voyage émis
par des sociétés non bancaires)?
V. Méthodes de calcul
Méthodes d’estimation : indiquer si les comptes analytiques recouvrent toutes les unités de
l’univers statistique, sont établis sur la base d’échantillons, ou si leur couverture est sélective
ou partielle. Décrire, en termes généraux, les méthodes d’échantillonnage ou de sélection,
ainsi que celles qui sont utilisées pour étendre les valeurs de l’échantillon à l’ensemble de la
population, et indiquer comment elles peuvent varier selon la nature ou la taille des
institutions.
Révisions : décrire, en termes généraux, comment il est procédé pour réviser les données
tardivement communiquées (correction des erreurs, reclassement, enquêtes de référence, ou
autres ajustements statistiques). Indiquer si les révisions et ajustements des données sont
effectués à partir de la date à laquelle les révisions ou corrections sont reçues ou de celle à
laquelle se rapportent les ajustements en question.
Ajustements statistiques : décrire, le cas échéant, les importants ajustements apportés aux
données (par exemple, estimation des données manquantes, correction des variations
saisonnières).
Vérification des données : indiquer les principales méthodes utilisées pour déterminer ou
vérifier l’exactitude des données statistiques ou comptables (par exemple examen interne,
tests de confiance, audit interne ou externe, etc.)
Autres informations utiles : fournir ici tout complément d’information sur la méthodologie
dont le public doit disposer, à votre avis, pour comprendre les comptes analytiques du secteur
bancaire (par exemple, enregistrement et communication des positions conditionnelles
comme les garanties et les valeurs contractuelles des positions de change à terme).
Décrire les projets d’amélioration à court terme (moins de deux ans) et à moyen terme (2–
5 ans) dans tous les domaines où des déficiences sont observées. Ces projets d’amélioration
doivent être en rapport avec l’assistance technique et les autres concours nécessaires à leur
exécution. Indiquer les plans et besoins dans les domaines ci-après :
• couverture des données sur les unités bancaires incluses dans la situation des
institutions de dépôt;
• autres améliorations
Définition : brève description comme par exemple : «état statistique où sont résumées les
transactions économiques des résidents de [pays] avec le reste du monde au cours d’un
trimestre».
Système de classification : système utilisé pour le classement des transactions (par exemple,
la cinquième édition du Manuel de la balance des paiements (MBP5), la quatrième édition de
ce manuel (MBP4), etc.)
Couverture institutionnelle : par exemple : «en principe, la balance des paiements retrace les
opérations de la totalité des ménages et des autres unités institutionnelles exerçant une
activité économique avec l’extérieur». Noter les écarts par rapport à la définition de la
résidence donnée dans le Manuel, 5e édition.
activités au sein de l’économie nationale sont considérées comme des transactions de non-
résidents et exclues; ou les transactions des travailleurs immigrés temporaires résidant dans le
pays pendant plus d’un an sont considérées comme des transactions de non-résidents).
Activités non enregistrées (le cas échéant) : par exemple, des estimations sont-elles établies
pour les activités de contrebande? des estimations sont-elles établies pour le commerce-
navette?
Chronologie des opérations : principales méthodes (par exemple, sur la base caisse, ou sur la
base de l’échéance ou des droits constatés, avec passation d’une contre-écriture au poste de
l’instrument sous-jacent au compte d’opérations financières).
Biens : principales sources des données sur les marchandises générales, les achats de biens
dans les ports, etc. (par exemple, déclarations en douane, enquêtes mensuelles auprès des
entreprises pour les données sur l’énergie électrique, déclarations de TVA, données
administratives sur les importations militaires et les importations par poste, données du
système de communication des transactions internationales (SCTI), relevés des opérations de
change, données des partenaires commerciaux, etc.).
Services : principales sources des données sur les transports, les voyages, les administrations
publiques, les services aux entreprises (par exemple, SCTI, relevés des opérations de change,
enquêtes trimestrielles auprès des sociétés de transport, enquêtes par sondage annuelles
auprès des autres entreprises, enquêtes mensuelles sur les dépenses des voyageurs,
documents administratifs (pour les écritures passées au débit du compte des administrations
publiques), données des partenaires commerciaux et enquêtes auprès des ambassades (pour
les écritures passées au crédit du compte des administrations publiques), etc.
- 98 - APPENDICE IV
Revenus : principales sources des données sur la rémunération des salariés et le revenu des
investissements (par exemple, SCTI, relevés des opérations de change, enquêtes par sondage
annuelles auprès des entreprises, documents administratifs, calcul par application des
rendements aux encours, données des partenaires commerciaux, etc.).
Transferts courants : principales sources des données (par exemple, SCTI, relevés des
opérations de change, déclarations en douane (pour les données sur les transactions sur
biens), documents administratifs, enquêtes par sondage auprès des organisations non
gouvernementales, données des partenaires commerciaux, etc.).
Compte de capital : principales sources des données (par exemple, SCTI, relevés des
opérations de change, données administratives, enquêtes annuelles auprès des fournisseurs
d’aide étrangers, déclarations en douane (pour les transactions sur biens de capital), etc.).
Investissements directs : principales sources des données (par exemple, SCTI, relevés des
opérations de change, enquêtes annuelles auprès des entreprises, documents administratifs,
données des partenaires commerciaux, etc.).
Produits financiers dérivés : principales sources des données (par exemple, SCTI, relevés
des opérations de change, enquêtes annuelles auprès des intermédiaires financiers, enquêtes
annuelles auprès des entreprises, documents administratifs, données des partenaires
commerciaux, etc.).
Autres investissements : principales sources des données (par exemple, SCTI, relevés des
opérations de change, enquêtes annuelles auprès des entreprises, calcul des flux financiers du
secteur bancaire à l’aide des données administratives sur les encours en fin de mois,
statistiques bancaires internationales, données des partenaires commerciaux, etc.).
Avoirs de réserve : principales sources des données (par exemple, données administratives
sur les encours en fin de mois pour les données sur les DTS, la position de réserve au FMI et
les avoirs en devises, informations administratives sur les estimations des transactions,
ajustées en fonction des variations du taux de change, etc.)
V. Méthodes de calcul
Précisions géographiques : niveau de détail des données établies et diffusées (ventilation par
pays ou par zone géographique, par exemple). Si les données établies diffèrent des données
diffusées (par exemple parce que des données plus détaillées sont établies mais non
diffusées), il convient de le signaler.
Autres : unité monétaire dans laquelle les données sont exprimées; autres caractéristiques des
sources ou des méthodes d’établissement des données que les utilisateurs doivent connaître
pour pouvoir analyser les chiffres de la balance des paiements publiés.
Décrire les projets d’amélioration à court terme (moins de deux ans) et à moyen terme (2–
5 ans) dans tous les domaines où des déficiences sont observées. Ces projets d’amélioration
doivent être en rapport avec l’assistance technique et les autres concours nécessaires à leur
exécution.
- 101 - APPENDICE V
Dans la description des caractéristiques des données sur la dette extérieure et le service de
cette dette, les points ci-après peuvent être pris en considération :
Champ d’application
Plusieurs définitions peuvent être utilisées pour produire et diffuser des données sur la dette
extérieure publique. Les métadonnées doivent préciser quelle définition a été retenue par les
statisticiens nationaux. Voici, à titre d’exemple, quelques définitions :
• «Par dette extérieure, on entend l’encours des engagements envers des non-résidents
qui donnent lieu à une obligation future de paiement d’intérêts et/ou de
remboursement du principal. Le secteur public inclut le gouvernement national, les
subdivisions politiques (ou les entités relevant de celles-ci ou du gouvernement) et les
organismes publics autonomes» (définition utilisée dans Dette extérieure — Guide
pour les statisticiens et les utilisateurs).
• «La dette extérieure publique est l’encours brut des engagements directs reconnus du
secteur public d’un pays envers les résidents d’autres économies» (définition du
Manuel de statistiques de finances publiques).
• «La dette extérieure est égale au montant brut, à une date donnée, des engagements
contractuels en cours et ayant donné lieu à versement des résidents d’un pays vis-à-
vis de non-résidents, comportant obligation de remboursement du principal avec ou
sans paiement d’intérêts, ou de paiement d’intérêts avec ou sans remboursement du
principal» (définition utilisée dans Dette extérieure — Guide pour les statisticiens et
les utilisateurs).
• «La dette extérieure publique est une obligation envers un créancier non résident d’un
débiteur public, comme le gouvernement national, une subdivision politique (ou un
organisme dépendant de l’un ou de l’autre), ou des entités publiques autonomes telles
que les entreprises publiques» (définition utilisée dans Dette extérieure — Guide pour
les statisticiens et les utilisateurs).
• Est-il tenu compte de la dette des entreprises ou institutions privées qui est prise en
charge par une entité du secteur public, ou bien la totalité de la dette de ces
entreprises ou institutions est-elle considérée comme une dette du secteur privé,
quelle que soit l’entité responsable du service et du remboursement de ladite dette?
• Quel est le critère utilisé pour déterminer si une entreprise ou institution est
«publique» dans l’évaluation de la «dette publique»? (Par exemple, est-ce une
participation de 50 % ou plus, ou une participation plus faible conjuguée au
«contrôle» de l’entreprise ou de l’institution? ou encore, suffit-il d’en détenir le
«contrôle»?)
Comme dans le cas de la dette extérieure publique, plusieurs définitions peuvent être retenues
pour la production et la diffusion des données sur la dette extérieure bénéficiant d’une
garantie publique :
• «La dette extérieure bénéficiant d’une garantie publique est une obligation envers un
créancier non résident d’un débiteur privé dont le remboursement est garanti par une
entité publique du pays emprunteur» (définition utilisée dans Dette extérieure —
Guide pour les statisticiens et les utilisateurs).
• «La dette extérieure bénéficiant d’une garantie publique est la dette que des entités du
secteur public ont garantie, c’est-à-dire qu’elles sont parties à un accord
juridiquement contraignant en vertu duquel elles s’engagent à payer tout ou une partie
d’une somme due par l’emprunteur au titre d’un instrument de crédit en cas de
défaillance de ce dernier» (définition utilisée dans Dette extérieure — Guide pour les
statisticiens et les utilisateurs).
• «La dette extérieure bénéficiant d’une garantie publique est la dette pour laquelle les
administrations publiques ont garanti ou cautionné le service des intérêts et/ou le
remboursement de dettes contractées par des tiers envers d’autres prêteurs»
(définition du Manuel de statistiques de finances publiques).
- 103 - APPENDICE V
• «La dette extérieure bénéficiant d’une garantie publique est la dette privée ou
publique dont le service est garanti par une entité publique.» (définition utilisée dans
Dette extérieure — Guide pour les statisticiens et les utilisateurs).
• Est-il tenu compte uniquement des garanties spécifiées dans les accords
juridiquement contraignants, ou également des «garanties implicites» ne reposant pas
sur des accords officiels?
• S’agit-il seulement des garanties données par des entités du secteur public sur la dette
extérieure contractée par des tiers, ou la définition inclut-elle les garanties «intra-
secteur public» (par exemple, la garantie par l’administration centrale de la dette
extérieure des entreprises publiques)?
Systèmes de classification
Il s’agit des systèmes utilisés dans le pays pour classer tant la dette extérieure publique que la
dette extérieure bénéficiant d’une garantie publique (ils peuvent différer selon qu’ils
s’appliquent à l’un ou à l’autre cas). Voici les principales questions qui se posent à ce sujet :
• Qu’entend-on par dette «à court terme» et dette «à long terme»? Dans la cinquième
édition du Manuel de la balance des paiements (MBP5), une dette est normalement
considérée à court terme lorsqu’elle a une échéance maximale d’un an ou est exigible
à vue. La dette «à long terme» a une échéance initiale de plus d’un an.
• Que faut-il retenir comme base, l’échéance initiale ou l’échéance résiduelle? Par
«échéance initiale», on entend la durée de l’instrument de créance ou d’endettement
entre la date à laquelle la dette a été contractée et celle où elle est exigible.
L’«échéance résiduelle» correspond généralement au laps de temps restant à courir
entre la date de référence et la date d’exigibilité.
Couverture institutionnelle
Un grand nombre de pays utilisent le concept de «secteur public non financier», qui recouvre
généralement tous les niveaux d’administration (administration centrale, administrations
locales ou administrations d’États fédérés, selon le cas), ainsi que les entreprises publiques
- 104 - APPENDICE V
non financières. L’un de ces niveaux d’administration est-il exclu? Les données tiennent-
elles compte seulement de certaines entreprises publiques non financières? L’organisme
chargé de produire et de diffuser les données applique-t-il le concept de «secteur public
financier» (qui inclut les institutions financières publiques) dans le cadre de la couverture
institutionnelle des données?
Instruments couverts
Quels sont les instruments couverts par les données? (En principe, les données doivent
couvrir la dette sous toutes ses formes, y compris les titres de créance, les prêts, les dépôts et
les crédits commerciaux. Certains pays ne tiennent compte que des prêts et des titres
[obligations] à long terme et excluent les titres de créance à court terme, les facilités de
découvert, les crédits commerciaux, etc.)
Méthodes d’évaluation
Quelles sont les méthodes utilisées pour évaluer la dette extérieure publique et la dette
extérieure bénéficiant d’une garantie publique? (À noter que les méthodes peuvent varier
selon la composante du secteur public). Par exemple, les titres négociables de la dette
extérieure sont-ils comptabilisés à leur valeur nominale ou au prix du marché? À quelle
fréquence sont réévalués les titres négociables comptabilisés au prix du marché? Quelle est la
méthode d’évaluation utilisée pour les titres publics vendus aux non-résidents avec une
décote (par exemple sont-ils enregistrés à leur valeur nominale ou au prix d’émission
effectif)? Quelle est la méthode appliquée pour évaluer la dette libellée en devises, sur
laquelle sont diffusées des données exprimées en monnaie nationale (par exemple, évaluation
en fin de trimestre à l’aide des taux en vigueur à la clôture du marché le dernier jour du
trimestre)? Quelle est la méthode employée pour évaluer la dette en devises, sur laquelle sont
diffusées des données exprimées en une autre monnaie, telle que le dollar EU? Quelle est la
méthode utilisée pour évaluer et classer par monnaie les emprunts en monnaies étrangères
qui sont échangés contre des créances en monnaie nationale?
Sources de données
Quelles sont les sources et la documentation utilisés pour établir les données sur l’encours et
le service de la dette extérieure? Il y a lieu de noter qu’elles varieront probablement selon la
composante du secteur public. Ces sources peuvent comprendre, par exemple, le Système de
comptabilisation et de gestion de la dette du Secrétariat pour les pays du Commonwealth
(CS-DRS) tenu par l’Office de gestion de la dette; les registres comptables du Trésor pour les
données sur la dette extérieure de l’administration centrale et des administrations locales,
ceux de la banque centrale pour les données sur les opérations avec le FMI et les documents
comptables vérifiés des entreprises publiques non financières pour les données sur cette
composante du secteur public.
Quelles sont les sources et la documentation utilisées pour établir les données sur l’encours et
le service de la dette assortie d’une garantie publique? (elles peuvent varier selon la
composante du secteur public).
- 105 - APPENDICE V
Quelle est la date d’enregistrement de la dette extérieure (y compris la dette assortie d’une
garantie publique)? (Par exemple, est-elle comptabilisée à la date à laquelle le décaissement
est reçu par l’emprunteur, à celle où il est effectué par le créancier, ou encore à la date de
signature de l’accord de prêt, etc.?)
Quelle est la base utilisée pour la diffusion de données sur la dette extérieure — sont-elles
diffusées sur une base brute ou sur une base nette, tenant compte des créances externes
venant en déduction des engagements bruts extérieurs? (Les données diffusées doivent
toujours être comptabilisées sur une base brute. Si certaines des données sont exprimées sur
une base nette, il faut en préciser les raisons.)
• Données de stock pour le deuxième trimestre 2000 (au 30 juin 2000) : total de la dette
publique et de la dette assortie d’une garantie publique : 120 millions de dollars.
• Ventilation par échéance (sur la base de l’échéance initiale) : court terme = néant;
long terme = 120 millions de dollars. Ventilation par échéance (sur la base de
l’échéance résiduelle) : court terme = 40 millions de dollars; long terme = 80 millions
de dollars.
• Échéancier du service de la dette pour les 4 trimestres et les 2 semestres à venir (en
millions de dollars EU) :
01/07/2000- 01/10/2000- 01/01/2001- 01/04/2001- 01/07/2001- 01/01/2002-
30/09/2000 31/12/2000 31/03/2001 30/06/2001 31/12/2001 30/06/2002
• Données de stock pour le quatrième trimestre 2000 (au 31 décembre 2000) : total de
la dette publique et de la dette assortie d’une garantie publique = 130 millions de
dollars.
- 106 - APPENDICE V
• Ventilation par échéance (sur la base de l’échéance initiale) : court terme = néant;
long terme = 130 millions de dollars. Ventilation par échéance (sur la base de
l’échéance résiduelle) : court terme = 45 millions de dollars; long terme = 85 millions
de dollars.
• Échéancier du service de la dette pour les 4 trimestres et les 2 semestres à venir (en
millions de dollars EU) :
Lorsqu’il n’y a pas diffusion d’un échéancier du service de la dette, une telle initiative
pourrait être incluse dans les «Projets d’amélioration».
- 107 - APPENDICE VI
Décrire les sources des données utilisées pour dénombrer la population du pays. Indiquer si
la population et l’habitat sont régulièrement recensés. Le cas échéant, faire référence aux
directives en vigueur à cet égard, comme les Principes et recommandations concernant les
recensements de la population et de l’habitat et les Indicateurs du développement durable
des Nations Unies. Les données à recueillir sont les suivantes :
• Existe-t-il des études détaillées d’éléments tels que la fécondité, l’emploi, les
migrations, etc.?
• Des vérifications par recoupements sont-elles opérées? Par exemple, une enquête est-
elle menée après le recensement ou les résultats de celui-ci sont-ils comparés avec des
données extraites des registres de l’état civil ou tirées d’autres enquêtes?
Décrire les méthodes utilisées pour estimer la population dans les intervalles entre les
recensements. Le cas échéant, faire référence aux directives en vigueur, comme le Manuel
des systèmes d’enregistrement des faits d’état civil et de statistiques de l’état civil des
Nations Unies. Les données à recueillir sont les suivantes :
• Comment sont établies les estimations courantes (par exemple, projections à partir
des taux de croissance entre les recensements? Mises à jour sur la base des
statistiques démographiques et des informations sur les migrations? )
• Quand les informations les plus récentes sur la population ont-elles été publiées?
• Des enquêtes sont-elles effectuées auprès des ménages pour compléter les statistiques
démographiques? Ces enquêtes peuvent porter, par exemple, sur : 1) la population et
la santé; 2) la prévalence des contraceptifs; 3) la fécondité.
Santé
Décrire les sources des données utilisées pour produire les statistiques sanitaires. Indiquer si
des enquêtes sanitaires sont régulièrement menées. Le cas échéant, faire référence aux
recommandations, directives et systèmes de classification en vigueur, comme le Système des
comptes de la santé de l’OCDE, les Indicateurs du développement durable des Nations
Unies, le Suivi de la santé reproductive : choix d’indicateurs nationaux et mondiaux et la
Classification statistique internationale des maladies et des problèmes de santé connexes de
l’OMS. Les données à recueillir sont les suivantes :
• Quel est le niveau de désagrégation des données disponibles sur les dépenses
privées?
• Les données incluent-elles des informations sur les ressources matérielles? Dans
l’affirmative :
- 109 - APPENDICE VI
• Les données incluent-elles des informations sur les résultats des prestations de
services? Dans l’affirmative :
• Les données incluent-elles des informations sur les résultats des prestations de
service? Dans l’affirmative :
• Les données communiquées sur les maladies et les causes de décès sont-elles
conformes à la Classification statistique internationale des maladies de
l’OMS?
• Des informations sur la santé sont-elles obtenues à l’aide d’autres enquêtes (par
exemple, sur la population et la santé, la prévalence des contraceptifs ou la
fécondité)? Des comparaisons sont-elles faites entre les résultats de différentes
enquêtes afin de vérifier que les données sont raisonnablement fiables ou de procéder
à des recoupements?
Éducation
Décrire les sources des données utilisées pour établir les statistiques nationales de
l’éducation. Indiquer si l’éducation fait l’objet d’enquêtes régulières. Le cas échéant, faire
référence aux directives en vigueur dans le domaine des statistiques de l’éducation, comme la
Classification internationale type de l’éducation de l’UNESCO et son document intitulé
Analphabétisme chez les adultes : méthodes utilisées dans les estimations et projections, et
les Indicateurs du développement durable : structure générale et aspects méthodologiques
des Nations Unies. Les données à recueillir sont les suivantes :
• Quel est le niveau de désagrégation des données disponibles sur les dépenses
privées (par exemple, frais d’inscription, uniformes, livres, cours particuliers,
logement, frais de déplacement, etc.)?
• Quelles sont les informations disponibles sur les équipements matériels (par
exemple, nombre d’écoles, de salles de classe, d’équipements spéciaux tels
que toilettes, W.C., réfectoires, etc.)?
• Quels sont les données qui peuvent être obtenues sur le nombre des personnes
travaillant dans l’enseignement? Les données sur le personnel enseignant et le
personnel non enseignant sont-elles communiquées séparément? Sont-elles
ventilées par niveau de qualification?
• Quelles sont les informations disponibles sur les caractéristiques des élèves
(par exemple, assiduité, nombre des redoublants, des abandons)?
• Les données déclarées sont-elles ventilées par classe, âge des élèves, sexe,
etc.?
• Les données incluent-elles des informations sur le niveau d’instruction atteint? Dans
l’affirmative :
• Existe-t-il des données sur le nombre des élèves ayant atteint avec succès
chaque niveau d’enseignement?
• Quelles sont les autres informations disponibles sur le champ d’application des
données?
Pauvreté
Décrire les sources des données utilisées pour mesurer la pauvreté dans le pays. Indiquer si
des enquêtes sont effectuées régulièrement. Le cas échéant, faire référence aux directives
applicables aux statistiques sur la pauvreté, comme le document de travail de la Banque
mondiale intitulé : Poverty Lines in Theory and Practice, volume 1 : Living Standards
Measurement Survey, l’étude établie sous l’égide du PNUD, Defining and Measuring
Poverty : Conceptual Issues et le document des Nations Unies intitulé Assessing the
Nutritional Status of Children. Les indicateurs de pauvreté sont en général établis sur la base
des résultats des recensements ou d’enquêtes effectués auprès des ménages. Les données à
recueillir sont les suivantes :
• Qui/quel ministère est chargé de produire et de diffuser les données sur les dépenses
des ménages?
• Existe-t-il des informations détaillées, par exemple sur les sources de revenu,
les types de dépenses, les articles consommés, etc.?
- 113 - APPENDICE VI
• Existe-t-il un seuil de pauvreté officiel pour le pays? Comment est-il calculé? Tient-il
compte des dépenses alimentaires et non alimentaires?
• Des seuils ou taux de pauvreté sont-ils estimés séparément pour les districts, régions
et administrations d’États fédérés?
• Des données sur la pauvreté sont-elles établies sur la base des résultats d’enquêtes
privées conformément à une méthodologie conforme à celle qui s’applique aux
statistiques officielles? Dans l’affirmative, est-il possible de les utiliser pour vérifier,
par recoupements, les statistiques officielles?
- 114 - APPENDICE VII
Indiquez les lois, chapitres, ou codes de conduite régissant la production et la diffusion des
données, ainsi que les procédures et démarches suivies pour préserver la confidentialité des
réponses individuelles, et précisez si les lois, chapitres, codes, etc., sont accessibles au public.
Identification des agents des administrations publiques qui ont accès aux données avant
leur diffusion
Donnez la liste des personnes ou des fonctionnaires titulaires de postes spécifiques au sein
des administrations publiques, mais hors de l’organisme chargé de la production des données,
qui ont accès aux données avant leur diffusion, en précisant quand ils y ont accès.
• Veuillez indiquer le titre des fonctionnaires en question de préférence à leur nom. Par
ailleurs, veuillez noter que la présente section du tableau C porte seulement sur les
données publiées et non sur les informations à usage interne.
• Si personne en dehors de [nom de l’organisme] n’a accès aux données avant leur
diffusion, veuillez l’indiquer dans la présente section. Une déclaration rédigée comme
suit suffira : «Personne en dehors de [nom de l’organisme] n’a accès aux données
[préciser la catégorie de données] avant leur diffusion». Si des exceptions s’appliquent à
telle ou telle catégorie, veuillez le noter.
- 115 - APPENDICE VII
Décrivez les procédures généralement applicables et, si des pratiques particulières sont
suivies pour telle ou telle catégorie de données, veuillez le préciser.
• Quelle est la nature des données diffusées pour la première fois (données préliminaires,
provisoires, estimations, etc.)?
Décrivez les procédures suivies pour assurer la communication simultanée des données au
public et indiquer si elles diffèrent selon la catégorie de données.
• Veuillez décrire comment les données (première diffusion) sont communiquées en même
temps au grand public. Si les données sont affichées sur Internet, veuillez fournir
l’adresse du site correspondant.
• Si les données sont diffusées pour la première fois par le biais d’une publication, veuillez
indiquer le nom officiel de cette publication, sa fréquence de tirage et comment le public
peut l’obtenir.
- 116 - APPENDICE VII
• Précisez comment les dates de diffusion sont exprimées : une seule et unique date, un
intervalle de temps, une date limite («le...au plus tard»), ou toute autre convention.
Décrire les projets d’améliorations à court terme (moins de deux ans) et à moyen terme (2–5
ans) concernant les pratiques se rapportant aux dimensions intégrité et accessibilité des
données du SGDD; décrire également les projets d’améliorations d’ordre institutionnel ou
législatif envisagés par l’organisme officiel. Ces projets d’amélioration doivent être en
rapport avec l’assistance technique et les autres concours nécessaires à leur exécution.
Veuillez préciser les projets et les besoins en ce qui concerne :
• les initiatives visant à maintenir le public informé des futures diffusions de données et
des changements de méthodologie;
NU Nations Unies