CHAPITRE:
FONCTIONS REELLES D’UNE VARIABLE
REELLE
41 G
ralités
Définition 4.1.1 On appelle fonction numérique de variable réelle toute application J
1 +R, od Test un sous-ensemble de R. On notera souvent I = D(f), appelé domaine de
définition de f. Si AC D(f), on appellera image de A par ensemble {x € R|Se € A,
J (2)}, et on appellera la restriction de f a A la fonction notée fia: A R égale a f sur
D.
Par exemple, on notera
ri De
ot
J: R—9R telle que f(x) =2x
Ja fonction qui a un réel x associe 2 fois ce réel
4.1.1 Fonctions remarquable:
Définition 4.1.2 La fonetion f : Dif) >
x € D(f) et si¥ 2 € D(f); f(-2) = fla);
2, impaire si¥ 2 € D(f); —2 € D(f) et si x € D(f) f(-2) = -f(@);
est dite
L. paire si ¥ x € D(f);
3. périodique (de période T € R*) siV.x € D(f);x+T € D(f) et sic € DUS); fla) =
f(x +7). (Il pout exister plusieurs périodes.);
4, croissante si ¥ (,y) € DJ) x DUS); x S(a) < Sly)
6. décroissante si V (x;y) € D(f) x D(f); x > y > f(z) < fy) Généralités 32
7. strictement décroissante si ¥ (x;y) € D(f) x D(f); 2 f(z) > fly);
8. monotone si elle est eroissante ou décroissante ;
9. strictement monotone si elle est strictement croissante ou strictement décroissante,
Définition 4.1.31. On appelle majorant de f : D(f) + R tout réel M tel que
Vae Dif); f(z) m.
3. On dit que f est majorée (resp. minorée) s'il existe un majorant (resp. un minorant)
de f.
4, On dit que f est bornée s'il existe un majorant et un minorant de f.
Remarque 4.1.1 ‘Toute ces définitions s'étendent ainsi : si D est une partie de D(f), on
Gira que f est majorée (resp. minorée) sur D si fp est majorée (resp. minorée).
Définition 4.1.4 Si
E une partie de R. La fonction f : D(f) — R est dite =
1. injective si V (zsu) € D(J) x DD (a) = fly) > 2 = 9:
2. est surjective si Vy € E; Jr € D(f); y= f(x);
3. bijective si elle est injective et surjective. Dans ce cas, on peut définir une nouvelle
fonetion f-? : E+ D(f) par Vy € E; f-*(y) = 2, oi est le seul élément de D(f)
tel que f(
4.1.2 Opérations sur les fonctions
Remarque 4.1.2 On rappelle que la composée de deux fonctions monotones de meme
nature est eroissante et que la composée de deux fonctions monotones de nature différente
est décroissante, Enfin, on rappelle alors que si f : D(f) + E et g : EB > D sont
deux bijections, alors fog : E+ E et gof : D ~ D sont des bijections, et que
(feg)*=gt ef et (ge fy?
og?
Définition 4.1.5 Soient f: D > E et g : E > R deux fonctions définies sur deux
parties D, E de R. On définit la composée f par g, notée go f par go f(z) = 9(f(x))
Proposition 4.1.1 Les propriétés suivantes sont vérifiées
1. La composée de deux fonctions monotones de méme nature est croissante et que la
composée de deux fonctions monotones de nature différente est décroissante, limites 33
2. La composée de deux fonctions injectiv.
est injective
3. La composée de deux fonctions surjectives est surjective.
4. La composée de deux fonctions bijectives est bijective. En particulier, la fonction
réciproque est donnée par (fog)! = go f
4.2 limites
Définition 4.2.1 Soient D(f) un sous-ensemble non vide de R et 7 un point adhérent
& D(f). On dit que la fonetion f : D(f) + R admet pour limite le réel 1 en ato si
Ve>0,39>0, re D(f), (lx — xl Sy = [f(e)-| Se)
Exercice 4.2.1 Soit D(f) un sous-ensemble de R et y un point adhérent & D(f). Montrer
que f admet pour limite 0 en zr si seulement si [f| admet pour limite 0 en zr, autrement
dit montrer que
Que peut-on dire si f admet une limite non nulle en 9,
Proposition 4.2.1 Soient I un sous-ensemble de R et zy un point adhérent a 1. Si la
fonction f de I dans R admet une limite en rq alors cette limite est unique.
Preuve 28 Raisonnons par Vabsurde. Supposons que la fonction admette deur réels dis
tinctes l; et la pour limite en 1» et considérons le réel strictement positif © lh - hl
Diune part,
Sm>0, Yee! |e~ al Sm) [f@)—h) se,
et d'autre part
3m>0, Vee! |x — 20 <1) => f(x) —h| R admette le réel | pour limite en ap. Par
definition on a,
Ve>0, 37 >0¥ 2 D(J), (le — 0] f(z) -l <2)
Prenons ©
+ il existe un réet strictement positif n tel que pour tout « € I,
|x 20] 03 >0 ¥rEl (f(x) I 0d n>0Vrel (0/f(z)~!| <2).
Proposition 4.2.7 On considére deux fonctions J.g : I — R et a,b € BR. On
suppose que : Ve € I, f(2) < g() sur un voisinage de zy et
lim f(x) =hset tim g(x) =b.
Alors ly
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