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EST- NIAMEY
4- L'EXPLORATION............................................................................................................................... 8
5- LA QUESTION DE DÉPART............................................................................................................ 8
5-1- La recherche documentaire.................................................................................................. 9
5-2- Disposer d'une théorie, d'un cadre conceptuel.................................................................9
5-3- Les entretiens exploratoires................................................................................................ 10
5-4- L'observation exploratoire.................................................................................................... 10
6- LE PROJET DE RECHERCHE...................................................................................................... 10
6-1- Le recueil de l'information.................................................................................................... 10
6-2- La problématique................................................................................................................... 11
6-3- Les hypothèses...................................................................................................................... 13
6-4- Les objectifs............................................................................................................................ 14
7- LA DÉMARCHE MÉTHODOLOGIQUE.......................................................................................14
7-1- L'analyse................................................................................................................................. 14
7-2- La recherche des explications............................................................................................ 14
7-3- La construction de modèles................................................................................................ 15
8- L'APPROCHE MÉTHODOLOGIQUE........................................................................................... 15
8-1- La méthode qualitative......................................................................................................... 15
8-2- La méthode quantitative....................................................................................................... 16
8-3- La méthode hybride.............................................................................................................. 16
9- LE TABLEAU STRATÉGIQUE...................................................................................................... 16
9-1 A partir de la question principale de recherche................................................................16
9-2 A partir des objectifs de recherche.....................................................................................16
13- LA SOUTENANCE......................................................................................................................... 28
13-1- Préparation et support pour la soutenance...................................................................28
13-2- La soutenance..................................................................................................................... 28
13-3- L'évaluation du mémoire.................................................................................................... 29
13-4- L’après soutenance............................................................................................................ 30
Un problème: c'est une série de difficultés résultant d'un écart entre une situation ou
un résultat actuel et une situation ou résultat attendu ou souhaiter. L'analyse
préliminaire d’un problème révèle pratiquement toujours une série d'autres problèmes
ou de sous problèmes reliés les uns aux autres (Scherrer, 1984).
Une donnée : c'est une pièce d'information quantitative, ou qui peut être quantifiée en
tout cas, et qui est recueille en vue de l'étude d'un phénomène (Bertrand, 1986).
Les hypothèses : Sont des réponses aux questions posées dans la problématique.
Ce sont des affirmations que la méthodologie aide à vérifier, elles sont un point de vue,
une idée guide pour la recherche. Exprimez-les en des phrases simples, claires et
concises et limitez leur nombre à deux ou trois.
La revue de la littérature
La revue de la littérature ou l’état de la question fait souvent partie du mémoire. Elle
offre un survol ainsi qu’une évaluation critique d’un ensemble d’ouvrages liés à un sujet
ou problème de recherche. Elle analyse les ouvrages choisis par catégories. Elle ne
discute pas simplement des ouvrages individuels l’un après l’autre, mais présente la
recherche et les idées de la discipline plutôt que les ouvrages ou auteurs isolés.
Le but de la revue de littérature est de situer le sujet traité par rapport aux recherches
antérieures et fournir un créneau unique pour votre recherche. Elle rempli ainsi plusieurs
objectifs :
Fournir de l’information de fond pour le sujet en utilisant des recherches antérieures ;
Montrer que vous connaissez la recherche antérieure pertinente à votre sujet;
Evaluer la profondeur de la recherche en ce qui concerne votre sujet;
Identifier des questions ou des aspects de votre sujet qui exigent plus de recherche;
Définir les concepts de base pour montrer que vous maîtriser tous les aspects du
sujet.
Problématique Outils Suggestions
Définition des concepts Résultats Recommandations
Méthodologie Discussion Population
Bibliographie Echantillon
D'une manière générale, l'étudiant devra être particulièrement vigilant sur les trois (3)
points suivants :
Si l'étude est faite dans le cadre d'une institution qui soutient votre travail (un projet de
développement, une ONG, un service, une banque, etc.), vous devez veiller à ne pas
faire son apologie car l’étude doit absolument avoir un intérêt scientifique.
Une fois le sujet choisi, identifiez les mots clés du sujet, cherchez leurs définitions à
travers des ouvrages généraux (dictionnaires Larousse, Robert, juridique, économique,
sociologique, encyclopédies, Wikipédia, etc.). Pour chaque mot, essayez d'avoir trois à
quatre définitions et comparez-les. Après cette opération, songer à choisir votre
encadreur.
a) Choix du titre
Le titre est vecteur d’une information nouvelle. Le choix (du titre) est très important en ce
sens :
Que c'est la partie du mémoire qui circule le plus (sommaires, revues des
sommaires, bases de données bibliographiques, références citées, etc.) ;
Qu’il incite le lecteur à lire le mémoire ;
Qu’il diffuse l’information contenue dans le mémoire.
b) Contenu du titre
Le titre contient l'information principale du mémoire exprimée par des mots dont les plus
informatifs. Sur la base de son contenu, le titre peut être : descriptif (son contenu décrit
l'information, mais, il est informatif (son contenu est l’information elle-même. Il contient
le plus souvent aussi un verbe).
c) Indépendance du titre
Le titre doit être indépendant du contenu du mémoire car, il ne se promène pas toujours
avec le corps de l'article. Il doit être compris sans se référer au mémoire. Pour cela :
il ne doit pas y avoir d'abréviations non standardisées,
les noms latins des espèces végétales et animales doivent toujours être
mentionnés.
a Son Intérêt : pour vous bien entendu mais aussi pour votre directeur de mémoire ou
tuteur. Cela peut être un sujet d’actualité ou une question non résolue dans une
discipline.
b Sa faisabilité : Assurez vous que votre sujet peut être traité dans le temps imparti
(sujet ni trop large, ni trop limité) et que vous pourrez disposer d’une documentation
assez abondante et accessible (Internet, sources personnelles ou bibliothèques).
c Sa disponibilité : savoir si l'enseignant est disponible pour les étudiants qui
travaillent sous sa direction ;
d Votre compétence pour le traiter : Assurez-vous que ce que l’on vous demande de
faire correspond à vos compétences ou à celles que vous pouvez acquérir (ex : si vous
n’avez jamais acquis de connaissances en statistiques, ne pas se lancer dans une
étude économétrique).
Le choix du sujet est très important et doit être discuté de manière approfondie très
rapidement avec votre encadrant. Il est recommandé de le formuler de façon
interrogative, ce qui facilitera l’élaboration d’une problématique (ensemble de sous-
questions dont l’enchaînement vous permettra d’aboutir et de répondre à la question
initiale).
Les types de questions à se poser pour trouver un sujet de recherche à partir d'un
thème :
- Quand le phénomène se produit-il?
- Où se produit-il?
- Combien de fois se produit-il?
- Comment se produit-il?
- Qui est concerné par ce phénomène?
- Quels en sont les divers aspects?
- Pourquoi ce phénomène se produit-il?
- Quelles en sont les causes?
- Quels en sont les effets?
- Quelle en est la fonction?
- Quelles sont les conséquences de ce phénomène?
4- L'exploration
Elle consiste à faire:
une recherche documentaire en vue d'élaborer la revue de la littérature;
des entretiens exploratoires avec des spécialistes, des experts, des témoins et
des leaders d'opinion;
une observation du terrain.
5- La question de départ
"Celui qui ignore vers quel port il se dirige ne trouve jamais de vent favorable."
Sénèque
Avant de se précipiter sur Internet, vers les banques de données ou les fichiers des
bibliothèques, il faut se poser la question de départ qui est :
La question de départ doit présenter certaines caractéristiques. Elle doit être précise,
claire. Il faut utiliser des mots simples pour la formuler. Elle doit être courte. Une
question de départ exprimée par une phrase trop longue risque de devenir confuse. Elle
ne doit pas contenir la réponse à ce que l'on est censé vouloir savoir. Elle doit être
réaliste. Une recherche ne vise pas à révolutionner le monde. En outre, le chercheur
doit être conscient de ses propres capacités et des moyens limités dont il disposera
pour mener à bien son travail. Il faut aussi éviter ce qui est trop abstrait car une question
de départ - et la recherche tout entière - doit être portée par une intention, une volonté
de compréhension, d'élucidation du réel. Exemples de question de départ :
Songez à dresser votre bibliographie sur des fiches au fur et à mesure de vos lectures
selon les normes de présentation en vigueur. Commencez par lire les ouvrages
généraux puis les ouvrages spécifiques.
La recherche documentaire impose donc de savoir lire un document.
Il est plus économique de retrouver ce qui existe déjà plutôt de chercher à tout
reconstruire. Quel que soit le thème il est presque certain que des informations
existent.
Pour retrouver ces informations on peut tout d'abord procéder de manière directe. Les
bibliothèques recèlent de trésors et de nombreuses revues spécialisées existent. On
peut y accéder directement en recherchant par mots-clés les thèmes centraux de la
problématique. On peut également obtenir des informations en exploitant les concepts
périphériques à l'objet d'étude. De telles investigations offrent souvent un complément
très utile qui peut donner de la substance au travail, ou introduire un aspect original qui
n'a été que peu étudié.
6- Le projet de recherche
Le projet de recherche comprend la problématique, les hypothèses, les objectifs, la
méthodologie (démarche, méthodes et techniques d'analyse).
pour aborder cette phase dite d’«exploration», on peut avoir recours à des dictionnaires,
à des encyclopédies, dont les articles sont accompagnés d’une bibliographie succincte,
et aux index des ouvrages conseillés. Des entretiens avec des spécialistes du thème de
la recherche peuvent être très utiles.
Deux ou trois questions doivent, entre autres, leur être posées à ce stade :
Quels sont les deux ou trois ouvrages que je dois avoir lus et analysés afin
de progresser dans ma recherche ?
Quels sont les deux ou trois ouvrages qu'un jury ne me pardonnerait pas
d'avoir ignorés ?
Quels sont les ouvrages cultes de mon domaine ?
Cette même question peut être posée à propos d'articles dans des revues spécialisées.
Les entretiens avec des experts ou des acteurs servent aussi à recueillir des
informations concernant l'objet de la recherche.
L'élaboration préalable d'un questionnaire est nécessaire. Afin que le questionnaire soit
opératoire, il convient de connaître la typologie des questions. Pour commencer un
entretien, il est recommandé de poser des questions « ouvertes ».
Exemple de la question ouverte type : « Qu'en pensez-vous ? ». Au fur et à mesure que
l'entretien avance et afin d'obtenir des réponses plus précises, on peut passer à des
questions «fermées» qui induisent une réponse binaire : «oui» ou «non» : «Le
totalitarisme relève t-il du passé ?» On est parfois amené à poser des questions
orientées, c'est-à-dire des questions qui indiquent une «piste» sinon un engagement : «
Pensez-vous que le totalitarisme nazi et le totalitarisme stalinien soient équivalents ?»
La question «orientée» n'est pas neutre. Mais pour autant, il ne faut pas
systématiquement l'écarter lorsqu'elle permet à l'interlocuteur d'aller le plus loin possible
dans sa réflexion. Encore faut-il être conscient du type de question que l'on pose et que
certaines questions peuvent ressortir à des techniques de manipulation. Les
journalistes, par exemple, ne posent jamais de questions ouvertes. Toutes leurs
questions sont «orientées» ou «orientées-fermées», ces dernières comportent la
réponse que le journaliste veut obtenir de celui qu'il questionne : «Pourquoi vous
présentez-vous aux élections ? Êtes vous animé uniquement par une ambition
personnelle démesurée ?»…
Une fois ce travail de recherche documentaire accompli, on aborde la troisième étape
de la démarche de recherche qui consiste à choisir une problématique.
6-2- La problématique
Toute recherche doit aboutir à une réponse précise,
suscitée par une question précise
Selon Schwartz (1969), "la définition du problème est le stade le plus important, le plus
délicat et le plus méconnu. L'organisation de l'expérience ou de l'enquête, l'analyse et
l'interprétation des données, n'ont de sens que si le problème a été correctement défini".
Le problème naît de l'observation et / ou d'un processus de questionnement auquel le
chercheur se soumet et cela grâce à ses connaissances et à ses préoccupations. Le
problème s'énonce souvent sous forme de question permettant à priori "la possibilité
La problématique est un ensemble structuré de questions que l'on pose sur une réalité.
C'est l'approche théorique qu'on décide d'adopter pour traiter le problème posé. Elle est
composée de :
l'approche exploratoire
Les problématiques exploratoires interrogent un fait de consommation (un produit, un
usage, une pratique d'achat...) sans disposer a priori d'hypothèses préalables. La
compréhension a priori du phénomène est relativement floue, et l'ambition du chargé
d'études est de mieux délimiter le phénomène. Une problématique de type exploratoire
sert souvent de préalable à une autre problématique mieux spécifiée.
Exemples:
inventaire des critères de choix d'un produit ou d'une marque et regroupement
des critères liés ;
regroupement et structure des motivations d'achat d'un produit ;
inventaire et spécificités des acteurs de la filière achat
l'approche descriptive
l'approche causale
Les problématiques explicatives sont caractérisées par la formulation de relations de
causes à effets. A la différence des études descriptives qui peuvent décrire des
correspondances, les études explicatives ou causales sont caractérisées par des
causes que l'on manipule pour estimer leurs effets sur des variables comportementales
ou perceptuelles.
Exemples:
- test de la couleur de différents emballages sur le volume des ventes ;
- effet du taux de sucre d'une préparation culinaire sur la qualité perçue ;
- l'effet de la présence d'un personnage sur la mémorisation d'un support
publicitaire.
Les hypothèses correspondent, en partie, à une intuition. Elles sont des propositions de
réponse aux questions que le chercheur se pose. Les hypothèses sont forcément
provisoires. Elles guident le travail du chercheur. Mais au final, soit le chercheur est en
mesure de les valider par des faits et elles deviennent définitives, soit elles ne peuvent
pas être validées et, dans ce cas, elles doivent être abandonnées.
Après avoir choisi une problématique - Le taux de suicide est un fait social (Durkheim a
donc défini ce qu'est un « suicide », et ce qui est un taux de suicide) - le sociologue
pose une hypothèse : « Le taux de suicide d'une société est lié au degré de cohésion de
cette société». Il s'agit d'une hypothèse car elle constitue une proposition de réponse à
la question des causes sociales du suicide.
A l'inverse, un psychiatre, après avoir posé comme problématique : «Le suicide est un
phénomène individuel», pourrait émettre l'hypothèse suivante : «Le suicide d'une
personne est lié au degré de souffrance psychique de l'individu».
Si l'on reprend la question du "voile" à l'école, la problématique étant : «Le port du voile
à l'école correspond, chez les filles qui le portent, à une crise liée à l'adolescence», une
hypothèse pourrait être : «Les adolescentes qui portent le "voile" vivent une crise
d'identité due à une double appartenance culturelle».
Les hypothèses sont des réponses aux questions posées dans la problématique.
Ce sont des affirmations que la méthodologie aide à vérifier, elles sont un point de
vue, une idée guide pour la recherche. Exprimez-les en des phrases simples,
claires et concises
EST- et limitez2020/SAYABOU
Niamey leur nombre à deux ou trois. Tamabri
Mahamadou
Cours : Méthodologie de recherche, Rédaction de mémoire 14
On distingue :
l'objectif principal qui est déterminé par la question principale, par exemple si la
question de départ est: "Quel est l'impact des migrations sur la croissance
urbaine à Niamey?", l'objectif principal pourrait être: "montrer que les migrations
ont un impact important sur la croissance urbaine à Niamey.
les objectifs spécifiques qui renvoient à un point essentiel à développer dans
une partie ou un chapitre du plan de rédaction.
7- La démarche méthodologique
La démarche méthodologique s'articule autour des méthodes et techniques d'analyse.
Mais auparavant, il est nécessaire de présenter le champ d'investigation (espace
d'étude, population cibles, acteurs concernés, etc.).
Les choix techniques dépendent évidemment de la nature des objectifs. Pour les
objectifs exploratoires il est possible de faire appel à des techniques qualitatives
(entretiens individuels, groupe d'expression, travail sur documents ou traces, etc.) mais
aussi sur la base de questionnaires. Pour les études descriptives, il est généralement
fait appel à la technique du questionnaire, mais il peut également s'agir de travailler sur
des bases de données ou des relevés d'observations comportementales. Les objectifs
explicatifs font appel à des manipulations expérimentales et des questionnaires ou des
relevés comportementaux. Les choix en matière d'échantillonnage dépendent
évidemment de la nature de l'étude et de la validité que l'on souhaite lui apporter .
7-1- L'analyse
L'analyse est démonstration et raisonnement plus que description énumérative des
caractères spécifiques des phénomènes géographiques. Toute analyse s'appuie,
nécessairement, sur des concepts généraux. Dans un sujet portant sur l'armature
urbaine du Niger l'analyse sera construite à partir des concepts de centre et de
périphérie, de semi des villes, de localisation des activités économiques, de hiérarchie
urbaine, de tertiaire supérieur, de pouvoir de commandement territorial des villes. Cette
liste de concepts n'est pas exhaustive. L'analyse doit prendre en compte des échelles
différentes: la petite échelle (le Niger: elle permet d'étudier la répartition ou le semi des
villes, d'identifier les villes ayant un rôle national voire international) la moyenne échelle
(les régions du Niger se différencient par le taux de population urbaine, la densité des
villes) la grande échelle (l'organisme urbain, comme Niamey: analyse de l'organisation
des tissus urbains, localisations des activités industrielles ou tertiaires, l'impact des
politiques d'aménagement urbain). Enfin toute analyse a une dimension historique et
évolutive.
8- L'approche méthodologique
L'approche méthodologique comprend :
Les méthodes et techniques d'analyse : sont un ensemble de techniques
qualitatives ou quantitatives permettant la collecte, la saisie, le traitement et
l'analyse des informations recueillies.
Les outils de collecte des données: les questionnaires, les guides d'entretien, les
grilles d'observation (constats visuels)
La recherche de données qualitatives et quantitatives basée sur:
des documents statistiques existants (RGP, EDS, etc.)
documents spécialisés
Internet (Google, wikipédia),
le choix de la méthode de recueil des données est très important.
Tout dépend des hypothèses et des objectifs de 'la recherche. En
effet, toute vérification scientifique passe nécessairement par
l'épreuve des faits, c'est-à-dire par la collecte des données.
9- Le tableau stratégique
Il s’agit en fait de la matrice du cadre conceptuel de l’étude. Elle se présente sous forme
de tableau ayant pour entrée les questions ou les objectifs de recherche.
La collecte des données constitue une phase importante et doit être sérieusement
planifiée pour la qualité des conclusions de recherche. Elle consiste à s'assurer que les
conditions, mises en place lors de l'élaboration du plan de recherche seront respectées
par ceux ou celles qui travaillent à rassembler les données.
C'est ce qui explique la nécessité du protocole expérimentale ou protocole de recherche
avant le démarrage de toute étude scientifique. L'analyse statistique est utilisée pour
EST- Niamey 2020/SAYABOU Mahamadou Tamabri
Cours : Méthodologie de recherche, Rédaction de mémoire 17
a) Par Enquête
L'enquête est l'ensemble des opérations qui ont pour but de collecter de façon
organisée d informations relatives à un groupe d'individus ou d'éléments.
On distingue :
l'enquête complète (exhaustive ou recensement): toutes les unités de la
population sont observées ;
l’enquête partielle ou par échantillonnage: une partie des unités de la population
est observée en raison de l'importance du travail de collecte des données et du
budget disponible. La définition de l'unité de base, celle des observations à
réaliser et le choix d'une méthode de collecte des données sont les problèmes
essentiels qui doivent être résolus lors de toute enquête, quelle soit complète ou
partielle.
c) Par Expérimentation
Contrairement à l'enquête, l'expérimentation est la réalisation d'une ou de plusieurs
expériences (essais). Elle suppose donc que l'apparition des faits qu'on désire étudier
est volontairement provoquée dans des conditions qu'on maîtrise au moins
partiellement. Comme, l'enquête, l'expérimentation doit faire l'objet d'une préparation ou
d'une Planification minutieuse. Les définitions du but de l'expérience, et des conditions
de l'expérience, des observations à réaliser, des facteurs et du dispositif expérimental
doivent être examinées. Elles constituent ce qu'on appelle le plan d'expérience ou le
protocole expérimental.
La plupart des études de recherche impliquent l’observation d’un échantillon issu d’une
population définie. Les conclusions tirées de l’étude se fondent souvent sur la
généralisation des résultats observés dans l’échantillon, à la population totale d’où à
un extrait l’échantillon. En conséquence, l’exactitude des conclusions dépendra de la
qualité de la constitution de l’échantillon, et plus spécialement de la représentativité de
cet échantillon vis-à-vis de la population.
11-2- La triangulation
La triangulation est le principe de base de toute enquête. Qu'elle soit policière ou
ethnographique, il faut recouper les informations ! Toute information émanant d'une
seule personne est à vérifier : c'est vrai pour un alibi comme pour une représentation
rituelle. Ceci semble relever du bon sens, et les historiens ont mis en oeuvre ce principe
depuis longtemps. Mais une certaine tradition ethnologique va parfois contre le bon
sens, en faisant d'un individu le dépositaire du savoir de toute une société. Par la
triangulation simple le chercheur croise les informateurs, afin de ne pas être prisonnier
d’une seule source. Mais on pourrait parler de triangulation complexe, dès lors qu'on
tente de raisonner le choix de ces informateurs multiples.
Resumé :
Décrire, interpréter et commenter les informations issues du traitement des
données ;
calculer des moyennes, produire des indicateurs à partir des tableaux ;
mesurer les relations entre les variables ;
construire des modèles: schémas, cartes, tableaux, graphiques ;
comparer les résultats attendus et les résultats obtenus;
rechercher la signification des écarts ;
interpréter et commenter les observations ;
organisez les informations, selon le plan de rédaction ;
vérifier les hypothèses.
Remerciements
En début du mémoire, il est normal de remercier tous ceux qui vous ont aidé directement ou
indirectement dans vos recherches.
1 page
Soyez sobre, concis, sans emphase ni circonvolution.
La planification du travail est d’une utilité permanente, elle accompagne toutes les
phases de l’élaboration du mémoire. Elle se matérialise par la construction de plusieurs
instruments de travail qui constituent des guides pour votre activité, qui vous permettent
d’ordonner les informations recueillies et qui sont en quelque sorte les garants de l’unité
de votre mémoire, comme de la place respective affectée aux différents éléments qui le
constituent.
Le plan n’est pas un élément rigide, il est appelé à être révisé, modifié, transformé.
Il est utile de distinguer trois types de plans (ou trois moments de l’évolution du plan du
mémoire) :
le plan indicatif ;
le plan opérationnel détaillé ;
le plan de rédaction.
Le plan indicatif
C’est celui que l’on construit dès le début du travail, après avoir défini l’objet d’étude; il
découle d’ailleurs directement de cette définition; en fait, il matérialise et visualise les
principales dimensions du mémoire. Par définition, il est indicatif, donc relativement bref.
Il est appelé à être complété, transformé et affiné. Il permet de présenter une première
image du travail à accomplir et il constitue l’une des bases des entretiens que vous
aurez avec vos conseillers ; en outre, il vous permettra d’organiser la recherche
bibliographique et de planifier les étapes de la réalisation de votre travail.
Le plan de rédaction
Lorsque le travail est bien avancé, quand les documents ont été rassemblés, vient le
temps de la rédaction. Il importe d’abord de relire attentivement l’ensemble des dossiers
que vous allez constituer (le ou les classeurs) et de produire le plan de rédaction. Celui-
Relevons deux de ses caractéristiques : il est explicite, il est détaillé (le plus proche
possible de ce qui sera effectivement écrit). Pour ma part, je m’efforce d’atteindre ces
deux objectifs par trois moyens :
dans la mesure du possible, je tente de planifier chaque paragraphe (avec un
sous-titre qui pourra « tomber » dans le texte final);
je formule tous les titres de manière très explicite afin de savoir exactement ce
qu’il conviendra de rédiger;
j’attribue à chaque chapitre, voire à chaque section de chapitre, un nombre de
pages. Et je fais l’addition. On tient la plume de manière tout à fait différente
lorsqu’il faut rédiger dix lignes ou dix pages. D’ailleurs, ce n’est qu’un
engagement provisoire, il est toujours possible de rectifier en cas de nécessité ou
de découverte importante.
Tout cela est particulièrement important pour ceux qui ne peuvent pas travailler de
manière continue.
Au cours de ses lectures, l'étudiant devra donc être attentif aux définitions, autant
conceptuelles qu'opérationnelles, utilisées par les chercheurs et les théoriciens. Les
diverses définitions d'un même concept sont souvent à la source de problèmes
spécifiques de recherche.
12-4- Le manuscrit
La rédaction du manuscrit consiste à améliorer et à articuler les différents textes jusque-
là élaborés séparément; vous pouvez commencer par rédiger la partie qui vous semble
la plus facile. Puis, vous corrigerez le manuscrit en reliant entre eux certains
Vous pouvez ainsi aisément procéder à la saisie du texte ou éventuellement louer les
services d'une tierce personne. Vous pouvez également faire la saisie au fur et à
mesure depuis le début de la recherche en ayant des fiches électroniques (Word pour le
texte, Excel pour les graphiques, etc.) concernant telle ou telle partie, ou tel aspect de la
recherche. Après, vous n'auriez qu'à les rassembler et à les articuler pour avoir un tout
cohérent.
Lorsqu'on cite plusieurs ouvrages du même auteur parus la même année, la référence
bibliographique comporte alors le nom de famille de l'auteur, l'année de publication et la
lettre a, b, c, etc.
On peut également utiliser, à la place, la locution op.cit., p. qui signifie opére citado,
page (la page dans l'œuvre citée). Exemple: WAZIRI MATO M., op.cit, p.30.
La numérotation des renvois en note de bas de page doit se faire en continue dans tout
le document. C'est l'option la plus simple.
Dans le courant du texte, vous pouvez renvoyer à des annexes si vous jugez utile de
présenter un document plus long, expliquant plus en détail une situation
Tous les documents publiés que vous avez cités dans votre mémoire (références
bibliographiques) ;
Des études non citées par vous qui concernent, directement une dimension de
votre mémoire ;
Des études d’intérêt général qui ont marqué la réflexion dans votre champ
d’analyse ; mais, attention, n’exagérez pas. N’indiquez pas tous les classiques.
Ne retenez que les travaux que vous avez lus ou au moins feuilletés ou
consultés.
• Pour un ouvrage
NOM Prénom, Titre de l’ouvrage, Éditeur, Lieu de publication, Année de publication.
13- La soutenance
13-2- La soutenance
Il s’agit de l’ultime étape !!!
Elle dure de 15 à 20 minutes. Votre jury comprend de 2 à 4 personnes.
Gardez en tête que la soutenance n’est pas l’élément déterminant de votre résultat.
Un mauvais mémoire avec une bonne soutenance ne donne pas une bonne note. Mais
une mauvaise soutenance avec un bon mémoire peut vous faire baisser de plusieurs
points !!!!
En entrant, dites bonjour au Jury et installez vous (vidéo projecteur + portable prêts).
Lorsque l’on vous le demande, présentez votre travail (en général pendant 15
minutes). Parlez calmement et distinctement. N’essayez pas de dire tout ce qui est dans
votre mémoire, votre jury l’a lu. Insistez sur les éléments importants et essayez de
corriger à l’oral les éléments qui vous paraissent un peu faibles dans votre travail.
Respectez votre temps de parole.
Les membres du jury vont ensuite faire un bref commentaire sur ce qu’ils pensent de
votre travail puis vont vous poser des questions.
Assoyez-vous et notez les questions. Répondez à ces questions de la plus facile à la
plus difficile (cela vous donne le temps de réfléchir au contenu de la plus difficile. Ne
soyez pas agressif (ve). Si vous ne connaissez pas la réponse à une question, dites-le
simplement.
Les questions sont de 4 types :
Précisions : Le jury vous demande un peu plus de détail, par curiosité ou parce
qu’un élément lui a échappé à la lecture de votre travail. Facile.
Contestation : Le jury n’est pas d’accord sur un des aspects de votre travail et le
conteste (ex : choix méthodologique ; qualité de la bibliographie, de la
présentation ....). Difficile.
Culture générale : Le jury veut évaluer si vous maîtrisez votre sujet et si c’est
votre travail. Il vous pose une question assez large pour votre si votre culture du
sujet tient la route. Parfois difficile.
Élargissement : Le jury vous demande pourquoi vous n’avez pas traité un autre
aspect du problème. Assez facile !
Répondez à toutes ces questions calmement. Si vous sentez que la qualité
intrinsèque de votre travail est remise en cause, trouvez des éléments objectifs de
justification (ex littérature très abondante, données statistiques difficiles à recueillir ....).
Patience : la séance de torture ne dure que 15 à 20 minutes au plus !!!!
A la fin de la soutenance, remerciez le jury et ramassez vos affaires. C’est fini !!
Il vous reste à attendre vos résultats !!!
L'écrit La soutenance
L'évaluation de l'écrit tient principalement L'évaluation de la soutenance porte
compte des éléments suivants : principalement sur :