Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
C23 - Conversions Continu - Continu
C23 - Conversions Continu - Continu
E’
NB1 : α < 1 ⇒ E' < E ⇒ le hacheur série est encore appelé "hacheur abaisseur de tension"
NB2 : comme pour un pont redresseur sur charge inductive (cf §C22), la valeur moyenne de la
tension aux bornes de l'inductance est nulle en régime permanent, car :
di
En moyenne et en régime permanent, on a : u = E ′ + R.i + L L’inductance
dt (supposée très
T T grande) est
Or,
L di
T ∫0 dt
L L L
[ ]
dt = ∫ di = i(t ) 0 = i(T ) − i(0) = 0
T0 T
T
T
[ ]
indispensable au
fonctionnement du
hacheur pour
car, par définition du régime permanent, i(T) ≡ i(0) : le courant
stocker l’énergie
en fin de période doit être le même que le courant en début de période. pendant la phase u
Donc : u = E ′ + Ri = 0, mais n’apparaît
pas dans le résultat
final, en valeur
• Caractéristique statique de sortie :
moyenne.
E’ NB : si l'inductance
du moteur est
αE M
insuffisante, on
ajoute en série une
inductance de
Ω "lissage", pour
assurer la continuité
du courant.
0 i
Ondulation de courant :
D'après l'équation (1), le courant, qui a atteint la valeur Imax à l'instant t = αT , est égal à :
i = I max
ET (1 − α)α
en t = αT (1 − α)E ⇒ ∆i = I max − Imin =
i = αT + Imin L
L
1ère conclusion : l'ondulation dépend du rapport cyclique, et :
d∆i ET 1
=0⇔ (1 − 2α) = 0 ⇔ α =
dα L 2
ET
L'ondulation de courant est maximale pour un rapport cyclique égal à 1/2 et vaut ∆imax =
4L
2ème conclusion : pour réduire l'ondulation de courant il faut :
- réduire T , donc augmenter la fréquence de hachage. Mais on est limité par les temps de
commutation des transistors (cf §C21). En règle générale, on choisit une fréquence de hachage
supérieure à 20 kHz (donc inaudible, ce qui permet d'éviter des sifflements parasites
désagréables), et n'excédant pas une centaine de kHz (pour éviter des temps et des pertes de
commutation excessifs).
- augmenter L. Mais on est limité par le coût et l'encombrement d'une bobine trop
importante. Quelques µH ou mH suffisent en général.
i1 i E
E u
i1 i
E u
(1) (2) (1) (2)
t t
0 αT T 0 αT T
1T 1 αT 1T 1 αT 1 αT
Pa = ∫ E.i1(t ).dt = E ∫ i1(t ).dt Pu = ∫ u(t ).i(t).dt = ∫ E.i(t ).dt = E ∫ i1(t ).dt
T 0 T 0 T 0 T 0 T 0
(car i1 = 0 pour αT < t < T) (car i = i1 pour 0 < t < αT et E = 0 pour αT < t < T)
P
⇒ Pa = Pu = E.i1 ⇒ rendement : η = u = 100%
Pa
NB : dans ce montage, la charge est génératrice (fournit l'énergie), la source est réceptrice
(reçoit l'énergie). La source E doit donc être nécessairement une alimentation réversible (exemple :
pont à thyristor fonctionnant en onduleur assisté – cf §C22 – ou batterie d'accumulateurs ou
condensateur).
0 (1–α)T T t T
1
u=
T
∫ udt = αE
⇒ E ′ = + Ri + αE
0
u = E ′ − Ri
E′
NB : E = et α < 1 ⇒ E > E' ⇒ le hacheur parallèle est encore appelé "hacheur élévateur
α
de tension"
Caractéristique de sortie :
E’ G
αE
0 i
E’
i
0
0 iB iB
u
T4 D4
commande T1 T4
conduction T1 D4
u
E
moteur
0 αT T t
T1 T4 commande
G M D1 T1 D4 T4 conduction
u
E
Ω t
0 αT T
i
commande T1 T4
conduction D1 T4
Exemple :
moteur / frein avec sens de rotation constant
(ex.: traction) frein 0 αT T t
T1 D2
E T3
u
D4
T1, T3 D2, D4
1 T
u u=
T 0
∫ udt = (2α −1)E
E ′ ≈ (2α −1)E
E
u = E ′ + Ri ≈ E′
0 αT T t
Ω
1/2 ≤ α ≤ 1 : u > 0 => moteur
0 ≤ α ≤ 1/2 : u < 0 => génératrice
arrêt (α = 1/2)
Exemple :
K1 K2
i
E E i
u K4 K3
T4 D4 T3 D3 u
G M
i
Ω
M G
Exemple de fonctionnement :
u
+E
i
K1 K1 K1 K1 K1 K1 K1 K1 K1 K1 K1 K1 K1
K3 K3 K3 K3 K3 K3 K3 K3 K3 K3 K3 K3 K3
T T T D D D D D D D T T T t
0
K2 K2 K2 K2 K2 K2 K2 K2 K2 K2 K2 K2
K4 K4 K4 K4 K4 K4 K4 K4 K4 K4 K4 K4
D D D T T T T T T T D D
–E
u > 0; i > 0 ;Ω ↑ u > 0; i < 0 ;Ω ↑ u < 0; i < 0 ;Ω ↓ u < 0; i > 0 ;Ω ↓
condensateur
(lissage de la tension)
E U
E U
Pu U
η= = < 100% η = 100%
Pa E
• Types
phase phase
Signal de commande du transistor (sauf push-pull) → I II
0 αT T
E
Step-up Hacheur parallèle U=
1− α
élévateur de tension E U
α
Invert Hacheur inductif U=− E
1− α
inverseur de tension E U
n2 α E n1 n2 U
Flyback U= E
n1 1− α
L'énergie est emmagasinée par le primaire dans le circuit magnétique pendant la phase I ; puis
restituée par le secondaire pendant la phase II
Inconvénient : ce principe de fonctionnement, qui suppose que l'énergie est stockée
transitoirement dans le circuit magnétique entre chaque phase de fonctionnement, limite la
puissance de ces alimentations à une ou deux centaines de watts.
n2
Forward U= αE
n1
E n1 n2 U
(1)
commandes décalées des
bases des paires NPN/PNP → 0 T/2 T
(2)
0 αT
tension alternative en créneaux (3)
fournie au transformateur → 0 αT
0 αT T/2
(1) (2)
E U
n1 n2
5
P (W)
10 100 1000
i1 i2 i
E v1 n1 n2 v2 U
C R
Le transformateur est contitué de deux enroulements, placés sur un même circuit magnétique,
d'inductances L1 = λ.n12 et L2 = λ.n22 (où λ est un coefficient dépendant de la géométrie du bobinage
et des caractéristiques du matériau magnétique – cf §C31).
Le sens de bobinage relatif de ces deux enroulements est inversé, de sorte que les courants i1 et i2
ont des effets magnétiques équivalents lorsqu'ils sont de même sens (cf §C24). On a donc :
dϕ dϕ n
v1 = n1 et v 2 = −n2 ⇔ v 2 = − 2 v1 .
dt dt n1
Le circuit magnétique comporte un entrefer suffisant pour n'être jamais saturé : les inductances de
fuite des deux bobines sont négligeables (cf §C24). On néglige de même leurs résistances.
Enfin, la diode D et le transistor T sont supposés parfaits. Le condensateur C est de valeur
suffisante pour maintenir aux bornes de la charge R une tension U constante et positive.
i1 i
di1 E
E = L1 ⇒ i1 = t + I1min
dt L1
E v1 n1 U
n
v 2 = − 2 E < 0 ⇒ D bloquée
n1
- Tension de sortie :
n2 α
Des équations (1), (2), (3) et (4) on déduit la valeur de la tension de sortie : U = E
n1 1− α
i1 I1max U
v2
I1min I2max
E i2 I2min
0 αT T t 0 αT T t
n1 v1 n2
− U − E
n2 n1
* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * COMPLEMENTS * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *
v2
i1 I1max U
E i2 I2max
0 αT T t 0 αT T t
v1 θ
n1 n2
− U − E
n2 n1
Si l'on admet l'absence de pertes, la puissance délivrée à la charge est la même que la puissance fournie par la
source. Cela permet de calculer la tension de sortie :
αT
1 E t 2
αT
1 E 2 α 2T U2 RT
Pa =
T ∫ 1
E.i (t ).dt =
T
E
L1 2
=
2L1
= Pu =
R
⇒ U = αE
2L1
0 0
n2 2L1
Ce qui permet de préciser la condition limite de non interruption : α < 1−
n1 RT