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DES CIVILASTIONS

La civilisation est l’ensemble des caractères propres à la vie


intellectuelle, artistique, morale, sociale et matérielle d'un pays
ou d'une société Le but de civilation, c’est la culture et le but,
une fois ce but atteint, la civilisation se gâte et décline, suivant
en cela l'exemple des êtres vivants.
Cependant, Il y a plusieurs civilastions comme la
mesopotamienne, la grecque, la chinoise, La Rome antique,
l’égyptienne ……
LA CIVILASTION MESOOTAMIENNE
La Mésopotamie littéralement le pays « entre les fleuves ») est
une région historique du Moyen-Orient située entre le Tigre et
l'Euphrate. Elle correspond pour sa plus grande part à l'Irak
actuel. Elle correspond pour sa plus grande part à l'Irak actuel.
Elle comprend deux régions topographiques distinctes :
d'une part au nord (nord-est de la Syrie et nord de l'Irak actuel),
une région de plateaux, zone de cultures pluviales,d'autre part
au sud, une région de plaines où se pratique une agriculture
reposant exclusivement sur l'irrigation.
LA PERIODE HISTORIQUE
La période historique commence en Mésopotamie quand
l'écriture est mise au point (vers 3400 av. J.-C. - 3200 av. J.-C.).
Elle est divisée en plusieurs périodes successives :
Période d'Uruk récent (3400 av. J.-C. - 2900 av. J.-C.) : l'écriture
se développe, mais les textes écrits à cette époque sont encore
difficiles à interpréter,
Période des Dynasties archaïques (2900 av. J.-C. - 2340 av. J.-C.)
:. C'est la période des cités-États de Basse Mésopotamie.
Période d'Akkad (2340 av. J.-C. - 2180 av. J.-C.) : Sargon d'Akkad
met fin à la période des cités-États en les incluant dans le
premier état territorial, qui se mue vite en véritable empire,
notamment grâce à l'action de son petit-fils Naram-Sin.
Période néo-sumérienne (2180 av. J.-C. - 2004 av. J.-C.) :
l'Empire d'Akkad s'effondre à cause de révoltes et d'attaques de
peuples « barbares ». Les cités-États sumériennes reprennent
leur indépendance, avant d'être unifiées par les rois fondateurs
de la Troisième dynastie d'Ur, Ur-Nammu et son fils Shulgi, qui
établissent un nouvel empire dominant la Mésopotamie.
Période paléo-babylonienne (ou amorrite) (2004 av. J.-C. - 1595
av. J.-C.) : le royaume d'Ur s'effondre vers 2000 av. J.-C. sous les
coups des Élamites et des Amorrites
Période « médio-babylonienne » (1595 av. J.-C. - c. 1080 av. J.-
C.) et période « médio-assyrienne » (v. 1400 - 1000 av. J.-C.) :
les Kassites fondent une nouvelle dynastie qui domine
Babylone pendant plus de quatre siècles. Au nord, le Mittani
exerce sa domination avant de se faire supplanter par le
royaume médio-assyrien.
Période néo-assyrienne (911 av. J.-C. - 609 av. J.-C.) : les
Assyriens rétablissent leur puissance dans le courant du ixe
siècle av. J.-C., et établissent un empire dominant tout le
Proche-Orient
Période néo-babylonienne (625 av. J.-C. - 539 av. J.-C.) : les
Babyloniens reprennent à leur profit une partie de l'empire
néo-assyrien, notamment grâce à l'action de Nabuchodonosor
II. Ce royaume connaît cependant un déclin rapide.
Période achéménide (539 av. J.-C. - 331 av. J.-C.) : Babylone
succombe à son tour (539 av. J.-C.) sous les coups de Cyrus qui
incorpore la Mésopotamie à son Empire. Elle tombe sous la
domination des Perses, mais cela ne l'empêche pas de
connaître une période de grande prospérité.
Période séleucide (331 av. J.-C. - 140 av. J.-C.) : l'empire perse
achéménide tombe sous les coups d'Alexandre le Grand, et
après la mort de ce dernier et les luttes qui s'ensuivent, la
Mésopotamie est dominée par les Séleucides
Période parthe (140 av. J.-C. - 224 apr. J.-C.) : les Parthes
chassent finalement les Séleucides de Mésopotamie dans le
courant du IIe siècle av. J.-C. C'est sous leur règne que disparaît
définitivement l'antique culture mésopotamienne, qui
subsistait jusqu'alors dans le milieu des temples de Babylonie.
La royauté mésopotamienne
Les États mésopotamiens sont des monarchies : ils ont à leur tête
un roi, qui suivant l'idéologie politique est le représentant terrestre
des grands dieux, notamment la divinité tutélaire de son royaume,
qui lui a octroyé la charge de diriger les populations de son
territoire. La royauté est vue comme un don du monde divin à
celui des humains, « descendue du Ciel » aux origines de
l'histoire, selon l'expression de la Liste royale sumérienne. Cette
chronique historique développe la vision cyclique courante de
l'historiographie mésopotamienne, qui veut que se succèdent
plusieurs dynasties bénéficiant chacune à leur tour des faveurs
divines, et chutant lorsqu'elles les perdent.
Croyances et pratiques funéraires
Les Anciens Mésopotamiens croyaient qu'une personne devient à
sa mort un « spectre » se dirigeant vers les Enfers, un monde
souterrain, alors que son cadavre se décompose. Il convient de
lui fournir une sépulture adéquate afin qu'elle puisse accomplir ce
voyage. Les découvertes archéologiques funéraires indiquent que
les Mésopotamiens pratiquent l'inhumation.Dans sa tombe, il peut
être accompagné par des objets lui ayant appartenu. Les tombes
des rois sont très peu attestées. Les plus spectaculaires sont les
tombes royales d'Ur, qui ont livré un matériel funéraire
impressionnant (parures, bijoux et vaisselle en or,), et dans
laquelle les défunts principaux sont accompagnés dans leurs
morts par plusieurs de leurs serviteurs, pratique de sacrifice
humain qui ne se retrouve pas ailleurs en Mésopotamie. Des
tombes royales ont également été fouillées dans des palais
assyriens, les tombes des reines de Nimroud ayant livré un riche
matériel funéraire151.
INVENTIONS ET DECOUVERTES
Nos ancêtres les Mésopotamiens ont inventé de différentes
sciences et, grâce à elles, ils ont jeté un nouveau regard sur
l'univers autour d'eux, une mise au point avec une nouvelle
manière de penser, d’analyser, d’ordonner, comme ne l'aurait
jamais permis la simple tradition orale qui constitue tout ce qui est
repris, approfondi et systématisé par les Grecs, ce qui est devenu
notre rationalité, la véritable armature de notre Science.

À la recherche des dernières raisons d'être de cet univers et de


l'ultime sens de notre existence d'hommes, ils ont édifié toute une
somptueuse et savante découverte scientifique , qui annonce
déjà

la métrologie,
l'arithmétique
des puissances,
racines carrées et cubiques
ainsi que les équations du premier degré, à une et deux
inconnues),
la géométrie
l'astronomie
calculs de mécanique céleste, prévisions des équinoxes,
constellations,
dénomination des astres
La médecine a un statut particulier ; elle est la première science
« pratique », héritée d'un savoir-faire tâtonnant

Découverte intellectuelle de la Mésopotamie :


-Invention de l’écriture par pictogrammes : (VERS 3 300 AVANT
J.-C.)
L’augmentation de la production agricole et le développement
des échanges commerciaux en Mésopotamie, oblige les
sumériens à garder le contrôle sur leur environnement
matériel. C’est pourquoi ils ont mis au point un système de
signes pour noter les quantités et la nature des marchandises.
Celui-ci se résume dans un premier temps à des pictogrammes
gravés sur des tablettes d’argile, chacun signifiant un mot : Par
exemple, l’étoile signifie le “ciel” et 2 lignes ondulées signifient
l'”eau”. Les pictogrammes sont aussi combinés pour exprimer
une idée, d’où le terme “idéogramme” : Par exemple, une
bouche dessinée à côté de 2 lignes ondulées signifie “boire”.
-Invention de l’écriture cunéiforme phonétique : (VERS 3 100
AVANT J.
C.)
Les pictogrammes évoluent vers l’écriture cunéiforme qui
signifie “en forme de coin”, car les signes sont réalisés avec des
tiges de roseaux. Ils ne désignent plus un objet ou un mot mais
une valeur syllabique. Mis bout à bout ils forment une sorte de
rébus et permettent d’exprimer tout ce qui peut être décrit
dans la langue parlée. L’écriture permet ainsi de noter et de
comptabiliser les marchandises débarquées et les impôts
récoltés ... Elle permet également de noter ses pensées, de
communiquer plus précisément, de décrire des mythes et des
récits, de transcrire des ordres de chefs militaires … Les
tablettes retrouvées de part et d’autre sont de riches
documents “historiques”. La plus célèbre est l’Épopée de
Gilgamesh, un roi qui aurait probablement régné à Uruk vers
2650 avant J-C.
- Les scribes :
La maitrise de l’écriture est limitée d’abord aux temples et aux
palais. Les scribes deviennent ainsi indispensables à
l’administration des cités et sont les intermédiaires obligés
entre les dieux et les hommes.
L’écriture devient au profit de la religion :
Des tablettes dictées par les prêtres, énumèrent les choses que
les dieux préfèrent et que les hommes doivent leur fournir
comme des bœufs, chèvres, pigeons, poulets, dattes …

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