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UNIVERSITE BADJI MOKHTAR – ANNABA

FACULTE DES SCIENCES DE L’INGENIORAT

DEPARTEMENT DE GENIE CIVIL

LICENCE - SEMESTRE 06
TRAVAUX DIRIGES M.D.S.2.

PERMEABILITE
ENONCES D’EXERCICES

LICENCE GENIE CIVIL 2021-2022


PERMEABILITE - RAPPELS

1. DIFFERENTS ETATS DE L’EAU DANS LE SOL

L’eau dans le sol peut se présenter sous trois formes différentes :

 L’eau de constitution qui rentre dans la composition chimique des grains.

 L’eau liée ou eau adsorbée qui constitue un film autour de chaque grain. Elle n’est
pas mobile et ne s’évacue qu’à des températures très élevées (< 300° C).

 L’eau Interstitielle qui peut être soit l’eau libre soit l’eau capillaire. L’eau libre a la faculté
de circuler librement entre les grains ; l’eau capillaire est une partie de l’eau libre qui remonte
par capillarité entre les grains. L’eau interstitielle s’évapore complètement si l’échantillon de sol est
porté à une température supérieure à 100° C.

Différents états de l’eau dans le sol

A. Saouane et T. Keffaf - Sources : G. Sanglerat - 2Ie – Internet - Notes personnelles


1
Lorsque le sol est humide et non saturé, l’eau libre est en général concentrée aux points de
contact entre les grains. Elle est retenue à ces endroits par des forces de capillarité qui créent
entre les grains des forces d’attraction.

2. DEFINITIONS
2.1. Vitesse de l’eau dans le sol

Soit Q le débit s’écoulant à travers une section s, la vitesse apparente 𝑣 de l’eau est par
𝑄
définition : 𝑣 = 𝑠 . Cette définition bien que la plus utilisée, donne une vitesse fictive car en réalité
l’eau ne circule que dans les pores de surface 𝑛. 𝑠 (𝑛 étant la porosité du sol, d’une part et d’autre
part, les trajectoires sont vraisemblablement tortueuses). On définit la vitesse moyenne 𝑣’ par le
𝑄
rapport : 𝑣′ = 𝑛.𝑠
𝑄 𝑄 𝑣. 𝑠 𝑣
𝑣= ==> 𝑄 = 𝑣. 𝑠 𝑒𝑡 𝑣 ′ = 𝑑𝑒𝑣𝑖𝑒𝑛𝑡 ∶ 𝑣 ′ = =
𝑠 𝑛. 𝑠 𝑛. 𝑠 𝑛

2.2. Charge hydraulique


Tous les sols sont plus ou moins perméables. L’eau passe à travers l’argile comme à travers le
gravier, mais ce phénomène se manifeste avec des intensités différentes.

Les roches dures telles que le granit par exemple, ne sont pas absolument imperméables et se
laissent traverser par l’eau et, si leurs surfaces sont souvent sèches, c’est que les phénomènes
d’évaporation éliminent plus d’eau que la perméabilité de la roche n’en laisse passer.

Les études portent en général sur les écoulements qui correspondent à des régimes
permanents où les particules fluides suivent des trajectoires invariables au cours du temps : les filets
liquides appelés aussi lignes de courant. Le long d’un filet liquide, la pression et la vitesse de l’eau
varient suivant certaines lois.

Les écoulements permanents sont supposés être des écoulements incompressibles,


irrotationnels d’un fluide parfait c’est-à-dire où les effets visqueux sont négligeables ainsi que les
pertes de charges.

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2
La charge hydraulique est mesurée à un point par l’altitude du
niveau atteint par l’eau dans un tube piézométrique placé au point
considéré par rapport au plan de référence.

Dans les sols les vitesses d’écoulement sont si faibles (10


cm/s grand maxi) que l’on peut négliger la quantité V2/2g. La charge
hydraulique en un point quelconque M du tube de courant s’écrit alors
:

Piézomètre

2.3. Perte de charge

Entre deux points 1 et 2, ∆h représente la variation de la charge hydraulique subie par l’eau lors
de son mouvement de 1 vers 2. C’est une perte d’énergie appelée perte de charge : ∆h = h1 – h2.

2.4. Gradient hydraulique

On définit le gradient hydraulique i entre


deux points 1 et 2 par le rapport :

Si Le point 1 est très voisin du point 2,

3. LOI DE DARCY
L’écoulement en milieux poreux a été étudié par
l’ingénieur français Henry Darcy (1803 - 1858) dans ses
recherches pour améliorer la qualité de l’eau distribuée aux
fontaines de la ville de Dijon.
Ces expériences ont permis de déterminer l’écoulement
dans un milieu saturé à charge constante comme celui illustré
par la figure ci-contre.
Elles ont consisté à faire varier la charge hydraulique
(Δh), appliquée sur un filtre de sable propre et à mesurer le
volume d’eau écoulé pendant un temps donné afin de
calculer le débit moyen, Q. Darcy a conclu que le débit est
directement proportionnel à la section transversale A et à la
différence de charge hydraulique, et qu’il est inversement
proportionnel à la longueur de l’échantillon, L.

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3
La relation entre la charge hydraulique, la géométrie de l’échantillon et le débit a
permis de formuler la loi de Darcy qui est la loi fondamentale de l’hydraulique des sols. C’est
une loi expérimentale. Elle s’exprime par l’expression :

Dans cette équation :

 K, représente le coefficient de perméabilité ou la constante de proportionnalité


qui est aussi souvent appelée conductivité hydraulique. Il s’exprime en m.s-1,

 A, représente la section transversale de l’échantillon en m²,

 Δh, la charge hydraulique (en m) qui est la différence de charge mesurée sur la
longueur de l’échantillon L (en m),

 Q, représente le débit qui traverse la masse de sol (m3).

Comme défini précédemment, le rapport entre Δh et la longueur de l’échantillon L est


appelé gradient hydraulique i, d’où i =Δ h/L.

Cette formulation permet de voir que la vitesse et le débit sont fortement liés. Si la
vitesse d’écoulement est v = Q/A, la loi de Darcy peut être exprimée de la manière suivante :

La loi de Darcy est valide pour les écoulements laminaires.

Comme on l’a déjà vu, la conductivité hydraulique est influencée par la dimension des
grains, leur forme, leur arrangement ainsi que par l’indice des vides ou la porosité, la forme
des vides et la tortuosité des cheminements d’écoulement. Cette influence se reflète dans
l’ordre de grandeur du coefficient de perméabilité.

Conclusion

L’eau stockée dans la porosité d’un sol est susceptible de se déplacer et la capacité d’un
sol de stocker et de transmettre un fluide constitue ses propriétés hydrauliques. La loi
empirique gouvernant les écoulements souterrains est, comme nous l’avons vu
précédemment, la loi de Darcy, formulée en 1856.

Cette loi est fondamentale pour les eaux souterraines, elle détermine que le flux qui
pourra traverser un sol (pour une surface donnée) est fonction des propriétés intrinsèques du
matériau composant le sol (sa perméabilité) et de la pression que l’eau exerce par gravité (le
gradient hydraulique, défini comme une pente par le rapport hauteur-longueur).

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4. MESURE DE LA PERMEABILITE AU LABORATOIRE

4.1. Principe de la méthode

L’essai consiste à soumettre au laboratoire, des éprouvettes de sols saturés à un


écoulement d'eau. L’échantillon de sol est soumis à une charge hydraulique connue,
constante ou variable. On mesure alors la différence de hauteur d’eau qui traverse
l’échantillon pendant un temps donné.

Les résultats obtenus servent à calculer le coefficient de perméabilité k ou coefficient


de Darcy qui peut se déterminer suivant deux méthodes : à charge constante ou à charge
variable décroissante.

4.2. Matériel nécessaire

 Un perméamétrie de compactage avec accessoires ;


 Un panneau de tubes piézométriques à différents diamètres (3, 4 et 6 mm) ;
 Un réservoir d’eau ;
 Une éprouvette graduée ;
 Un chronomètre ;
 Matériel pour essai ProctorProctor (éventuellement CBR) ;
 Bacs d’homogénéisation pour préparation du matériau ;
 Tamis 5 et 20 mm (contrôle et écrêtage le cas échéant de l’échantillon) ;
 Balance de portée 20 kg avec une précision de ± 5 g ;
 Balance de précision de portée 200 g avec une précision de ± 0,1 g ;
 Etuve 105°C ± 5° C.

Panneau de tubes piezomètriques

Tamis Perméamètre

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Le perméamétre peut être du type moule Proctor ou moule CBR. Son fond et son
couvercle (amovibles) sont munis chacun, d’une pierre poreuse et d’un ajutage. L’ajutage du
fond permet l’arrivée de l’eau et celui du couvercle, la sortie.

4.3. Mode opératoire

Préparation de l’échantillon

L’essai se déroule sur un échantillon de sol à l’état naturel (non remanié). Au


laboratoire, les matériaux étant rarement dans cet état, il se réalise sur un matériau
compacté.

Le compactage devant être fait dans les conditions de l’essai Proctor normal ou modifié,
il faut réaliser au préalable l’essai Proctor pour pouvoir connaître la teneur en eau optimale
et la densité apparente sèche maximale (voir Essai Proctor).

Connaissant donc la teneur en eau de l’Optimum Proctor op, on prépare le matériau


de la manière suivante :

1. Le matériau est séché et pulvérisé en brisant les mottes, mais en prenant soin de ne
pas briser les pierres et graviers éventuels. Un écrêtage est effectué pour enlever les grains
supérieurs à 5 mm (tamisage) ;

2. On ajoute la quantité d’eau nécessaire pour obtenir un matériau à une teneur en


eau égale à op, on malaxe le matériau humidifié de manière à le rendre homogène et on
le met dans le tube du perméamètre monté sur une base et prolongé à sa partie supérieure
par une hausse

COMPACTAGE ARASAGE

3. Après compactage et arasage du matériau dans les conditions de l’essai Proctor


(normal ou modifié suivant le cas), la base et la hausse sont remplacées par un fond et un
couvercle munis chacun, d’une pierre poreuse et d’un ajutage. Le fond et le couvercle sont
fixés au tube au moyen de deux écrous à oreilles et l’étanchéité entre ces trois parties est
réalisée à l’aide de deux joints toriques.

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Perméamètre à charge variable

Le fond du perméamètre est raccordé à un tube gradué (tube piézométrique de 1 m de


hauteur et de section variable suivant le sol à essayer : (20 cm² pour les sols très perméables,
5 mm² pour les argiles) et à un réservoir d’eau, placé à un mètre au-dessus du bord extérieur
du perméamètre. La circulation de l’eau s’effectue de bas en haut et les retenues d’air dans le
circuit sont ainsi évitées.
On commence l’essai après avoir saturé l’échantillon ; cette opération dure de quelques
minutes pour les sables, à plusieurs jours pour les argiles. On ouvre les vannes 1 et 3, la vanne
2 étant fermée, on laisse s’écouler l’eau jusqu’à ce qu’elle sorte par l’ajutage du couvercle,
puis on arrête l’écoulement (fermeture de la vanne 3). L’échantillon est alors saturé.

La vanne 3 maintenue fermée, on ouvre la vanne 2 et on remplit le tube piézométrique


jusqu’à une hauteur h1 voisine de l’extrémité supérieure du tube et l’on ferme la vanne 1.

L’essai commence par l’ouverture de la vanne 3 (la vanne 2 restée ouverte et la vanne
1, fermée). On constate alors que le niveau de l’eau baisse lentement dans le tube
piézométrique. On mesure le temps t nécessaire pour que le niveau de l’eau descende du
niveau h1 au niveau h2, voisin de l’ajutage de sortie du perméamètre.

Schéma du peméamètre à charge variable

On supposera que l’on peut appliquer la loi de Darcy à chaque intervalle de temps (t,
t+dt). Si D est le diamètre du moule et d, le diamètre du tube piézométrique, la section
droite de l’échantillon est A = D²/4 et celle du tube, a = d²/4.

L étant la hauteur de l’échantillon, le coefficient de perméabilité ou coefficient de


Darcy est donné par l’expression :

𝒂. 𝑳 𝒉𝟏 𝒅𝟐 . 𝑳 𝒉𝟏
𝒌 = 𝟐, 𝟑 × × 𝒍𝒐𝒈𝟏𝟎 Et : 𝒌 = 𝟐, 𝟑 × 𝟐 × 𝒍𝒐𝒈𝟏𝟎
𝑨. 𝒕 𝒉𝟐 𝑫 .𝒕 𝒉𝟐

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Perméamètre à charge constante

Généralement employé pour les matériaux assez perméable (k > 10-3 cms-1) (ex : sable).
Le perméamètre à charge variable peut être utilisé, il suffit seulement de déconnecter le tube
piézométrique et de maintenir constant le niveau de l’eau dans le réservoir (alimentation

permanente du réservoir muni d’un trop plein). Le gradient hydraulique 𝑖 = 𝐿 est constant. Le
coefficient de perméabilité k est obtenu par l’expression suivante :
A = section droite de l’échantillon ;
𝒒×𝑳
𝒌= L = hauteur (ou longueur) de l’échantillon ;
𝑨×𝑻×𝒉
Q = volume d’eau ayant traversé l’échantillon en un temps T

Schéma du peméamètre à charge constante

1. Interprétation des résultats

Remarques
1. Pour avoir un ordre de grandeur facile à retenir : 10-8 m/s, représente une vitesse de 30 cm par
an environ.
2. Les roches non fissurées ont des perméabilités variant de 10-12 à 10-10 m/s.
3. Dans le cas d’un sable à granulométrie serrée (Cu < 2), on peut obtenir une
𝑘 = 𝐷10 2
estimation ducoefficient de perméabilité à l’aide de la relation empirique de Hazen

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PERMEABILITE - ENONCES D’EXERCICES
EXERCICE 01
Déterminer le coefficient de perméabilité k, en cms-1 , pour un sol ayant fait l’objet d’un essai de
perméabilité à charge constante, ayant donné les résultats suivants :
 Longueur de l'échantillon : L = 30 cm ;
 Section de l'échantillon : A = 177 cm² ;
 Différence de charge constante : h = 50 cm ;
 Quantité d’eau collectée en un temps T = 5 min : Q = 350 cm3

EXERCICE 02
Un essai de perméabilité à charge variable réalisé sur un sol, a donné les valeurs suivantes :
 Longueur de l'échantillon : L = 20,32 cm ;
 Surface de l'échantillon de sol dans le perméamètre (de diamètre D) : A = 0,32 cm² ;
 Surface du tube piézométrique (de diamètre d) : a = 0,387 cm² ;
 Hauteur d’eau dans le tube au temps t1 = 0 s : h1 = 50,8 cm ;
 Hauteur d’eau dans le tube au temps t2 = 180 s : h2 = 30,48 cm ;
Déterminez le coefficient de perméabilité du sol en cms-1.

EXERCICE 03
Pour un essai de perméabilité à charge constante en laboratoire sur un sable fin, les valeurs
suivantes sont données :
 Longueur de l'éprouvette : L = 250 mm ;
 Diamètre de l'éprouvette : D = 64 mm ;
 Hauteur de la charge constante : h = 460 mm ;
 Eau collectée en 2 mn : Q = 0,51 cm3.
Si l’indice des vides de l'échantillon du sol est de 0,46, déterminer :
 Le coefficient de perméabilité du sol : k en cm/mn ;
 La vitesse de décharge : v en cm/mn ;
 La vitesse de l’écoulement : vs en cm/mn.

EXERCICE 04
Pour un essai de perméabilité à charge constante, les valeurs suivantes sont données :
 Longueur de l’échantillon : L = 300 mm ;
 Section de l’échantillon : A = 32 cm2 ;
 Coefficient de perméabilité : k = 0.0244 cms-1.
La différence de charge a été lentement changée par étapes à 800, 700, 600, 500 et 400 mm.
Calculer les débits correspondants à ces différences de charge et tracer la courbe de débit q à
travers l’échantillon en fonction de la différence de charge : q = f (h).

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EXERCICE 05
Une couche de sol perméable d’épaisseur H = 3 m, inclinée par rapport à la surface horizontale
du sol d’un angle  = 5°, surmonte une couche imperméable, comme le montre la figure ci-
après. Calculer le débit à travers cette couche perméable en m3/h par mètre de largeur. Le
coefficient de perméabilité de la couche perméable est : k = 4,8.10-3 cms-1.

Surface du sol

Niveau de la nappe (nappe libre)

Sens de L’écoulement

Couche perméable

Couche Imperméable

EXERCICE 06
Une importante hypothèse de la loi de Darcy est que l’écoulement à travers le milieu poreux
résulte d’une différence de potentiel. Ce potentiel peut être décrit par l’équation de Bernoulli.
Supposons un tube incliné, rempli d’une colonne de sable, muni vers le haut de deux tubes
manométriques A et B, à travers lequel circule un courant d’eau. Calculer la différence de charge
responsable de l’écoulement à travers la section de sol. On donne : hA = 2 m, hB = 1.3 m, PA = 7 kPa
et PB = 10 kPa.

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EXERCICE 07

Un sol composé de trois couches est illustré par la figure ci-contre.


Données :
 H1 = 1,50 m, avec k1 = 10-4 cms-1
 H2 = 3,00 m, avec k2 = 3,20 x 10-2 cms-1
 H3 = 2,00 m, avec k3 = 4,10 x 10-5 cms-1
Estimer le rapport de perméabilité hydraulique équivalente.
𝑘𝐻 (é𝑞)
𝑘é𝑞𝑢𝑖𝑣𝑎𝑙𝑒𝑛𝑡 = 𝑘𝑉(é𝑞)

EXERCICE 08

La figure ci-dessous montre trois couches de sol dans un tube de (100 mm x 100 mm) de section
transversale. L'eau est fournie pour maintenir une différence de hauteur constante de 300 mm.
Les coefficients de perméabilité des sols dans le sens de l'écoulement sont donnés dans le
tableau suivant :

SOL K (CMS-1)
A 10-2
B 3 x 10-3
C 4.9 x 10-4

Approvisionnement en eau

Charge constanteh=300mm

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EXERCICE 09
Une couche de sable de 4 m d’épaisseur ayant une pente de 1/15 est située entre deux couches
d’argile pratiquement imperméable. Deux tubes piézométriques sont insérés en deux points A et
B, distants de 21 m l’un de l’autre. Les hauteurs piézométriques sont indiquées sur la figure ci-
dessous. Si le débit observé pour 1 m de largeur de la couche de sable est 5 litres par heure,
calculer le coefficient de perméabilité du sable.

EXERCICE 10
Dans un perméamètre a charge variable, l’échantillon a une hauteur de 18 cm et une section de
22 cm². Calculer le temps nécessaire à un abaissement du niveau d’eau dans la colonne
montante de section de 2 cm² de 25 à 10 cm, l’échantillon de sol est hétérogène et possède les
caractéristiques indiquées sur la figure ci-dessous. On suppose que l’écoulement se produit
verticalement.

EXERCICE 11
Dans un sol ayant une perméabilité k = 4.10-2 cms-1, on considère un tube de courant de diamètre
D = 10 cm, dans lequel l’eau coule d’un point A vers un point B avec une pente d’angle  = 30 °. La
longueur du tube étant L = 2 m :

a/ Calculer le gradient hydraulique entre A et B. A v


L
b/ Calculer la vitesse et le débit d’écoulement.
hAB
B 
B
EXERCICE 12
Un échantillon de sable grossier a 15 cm de hauteur et 5,5 cm de diamètre. Il est placé dans un
perméamétre à niveau constant. L’eau percole à travers l’échantillon avec une charge de 40 cm. En
6 secondes, on recueille 40 g d’eau, quelle est la valeur du coefficient de perméabilité k ?

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EXERCICE 13
A. Perméamétre à charge constante
En appliquant la loi de Darcy, calculer le coefficient de perméabilité pour un échantillon de sable
soumis à un essai à charge constante ayant donné les résultats suivants :
 Diamètre du perméamétre : D = 75 mm ;
 Charge restant constante sur une longueur L = 200 mm : h = 83,20 mm ;
 Quantité d’eau recueillie en un temps t = 1 mn : Q = 68,80 ml.

B. Perméamétre à charge variable


En appliquant la loi de Darcy, calculer le coefficient de perméabilité pour un échantillon de sable
soumis à un essai à charge variable ayant donné les résultats suivants :
 Diamètre du perméamétre : D = 75 mm ;
 Longueur de l’échantillon : L = 150 mm ;
 Diamètre de la colonne montante : d = 15 mm ;
 Charge hydraulique avant l’essai : h1 = 1 300 mm ;
 Charge hydraulique après l’essai : h2 = 800 mm ;
 Temps d’essai : t = 135 secondes.

EXERCICE 14
Un échantillon d’argile a 2,5 cm de hauteur et 6,5 cm de diamètre. Il est placé dans un œdomètre
fonctionnant en perméamétre en charge variable. On observe l’écoulement de l’eau dans un tube
de 1,7 mm de diamètre ; ce tube porte une graduation en centimètres de haut vers le bas, le zéro
de la graduation est à 35 cm au-dessus de la base de l’œdomètre, le trop-plein de l’œdomètre est
à 3 cm au-dessus de sa base. Au début de l’expérience, le niveau de l’eau dans le tube gradué est à
la division 0 : six minutes et trente-cinq secondes plus tard, le niveau de l’eau est descendu à la
division 2. On demande le coefficient de perméabilité k de l’argile.

EXERCICE 15
Un échantillon de sable à granulométrie étalée et à grains arrondis a un indice des vides de 0,62 et
un coefficient de perméabilité de 2,5.10-2 cms-1. Estimer la valeur du coefficient de perméabilité de
ce matériau pour un indice des vides = 0,73 en utilisant les formules de Casagrande et de Terzaghi.

EXERCICE 16
Un bac de sable comprend trois couches
horizontales d’égale épaisseur. Le coefficient
de perméabilité des deux couches extrêmes
est de 10-3 cms-1. Celui de la couche
intermédiaire est de 10-2 cms-1. Calculer le
coefficient de perméabilité horizontale de ce
banc, son coefficient de perméabilité verticale
et le rapport de ces deux coefficients.

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SCHEMA DU PERMEAMETRE A CHARGE CONSTANTE

SCHEMA DU PERMEAMETRE A CHARGE VARIABLE

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