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Electromagnet I Que 6
Electromagnet I Que 6
Ondes électromagnétiques
Table des matières
1. Equations de Maxwell – Equation d'onde 2
1.1 Eq. de Maxwell dans le vide en dehors des charges et courants 2
1.2 Equations de propagation 3
1.3 Les potentiels 4
1.4 Solutions de l'équation d'onde 5
1.5 Ondes planes et sphériques 6
1.6 Propriétés des ondes planes progressives (OPPEM) 8
2. Ondes planes monochromatiques 9
2.1 Définitions 9
2.2 Période et fréquence 10
2.3 Polarisations des ondes planes monochromatiques 13
2.4 Représentation complexe des ondes monochromatiques 17
3. Energie électromagnétique 20
3.1 Considération qualitative 20
3.2 Puissance cédée par un champ EM à des porteurs de charge 21
3.3 Identité de Poynting 22
3.4 Densité et flux d'énergie électromagnétique 23
3.5 Vecteur de poynting 24
3.6 Application aux OPPM 25
4. Réflexion d'une onde plane sur un conducteur parfait Ondes stationnaires 27
4.1 Introduction qualitative – Rappels 27
4.2 Réflexion d'une OPPEM monochr. sur un conducteur parfait 28
4.3 Structure de l'onde stationnaire 29
4.4 Aspect énergétique 31
4.5 Notions de modes propres d'une cavité 32
5. Notion sur la propagation guidée 33
5.1 Préambule 33
5.2 Cas d'un guide rectangulaire 34
5.3 Modes de propagation 36
5.4 Mode TE du guide d'onde rectangulaire 37
6. Lignes de transmission 40
6.1 Modélisation électrique 40
6.2 Equations des télégraphistes 41
6.3 Impédance caractéristique 43
6.4 Coefficients de réflexion : définition 45
6.5 Adaptation d'impédance 46
7. ANNEXE1 48
8. Onde dans un guide d'onde : cas général 49
2
En dehors des charges et des courants : ρ = 0 et J =0
∂B
divE = 0 rotE = −
∂t
∂E
divB = 0 rotB = µ 0ε 0
∂t
Les sources du champ E.M. n’apparaissent pas dans les équations de Maxwell.
3
∂B ∂² E
• Champ électrique : rotE = − ⇒ ∆E − µ 0ε 0 =0
∂t ∂t ²
∂E ∂² B
• Champ magnétique : rotB = µ 0ε 0 ⇒ ∆B − µ 0ε 0 =0
∂t ∂t ²
• Les Potentiels :
1 ∂V 1 ∂V 1 ∂² A
divA + =0 ⇒ ∆V − =0 et ∆A − =0
c ² ∂t c ² ∂t c ² ∂t ²
(jauge de Lorentz)
1
c= (= 299 792 458 m / s )
µ 0ε 0
• potentiel scalaire:
∂A
E = − gradV − ∂
∂t ⇒ ∆V + divA = 0
∂t
∂
divE = − div( gradV ) − divA = 0
∂t
• potentiel vecteur
B = rotA ⇒ rotB = rot (rotA) = graddivA − ∆A
1 ∂E 1 ∂V 1 ∂ ² A
or rotB = = − grad −
c ² ∂t c ² ∂t c ² ∂t ²
1 ∂ ² A 1 ∂V
⇒ ∆A − = grad divA +
c ² ∂t ² c ² ∂t
1 ∂V
jauge de Lorentz : on impose : divA + =0
c ² ∂t
1 ∂V 1 ∂² A
on obtient : ∆V − =0 et ∆A − =0
c ² ∂t c ² ∂t ²
Signification : 2 couples (r1, t1) et (r2, t2) donneront la même solution ssi :
r1 - ct1 = r2 - ct2 r2 − r1
⇒ c=±
r1 + ct1 = r2 + ct2 t2 − t1
Σ
Soit un point M repéré par :
y M
r = xex + yey + zez
O
eu H u
Si H est la proj. de M suivant eu on note :
u = OH = eu .r = α x + β y + γ z
x
Lorsque le champ ( E , B ) ne dépend que de u l'onde est dite plane.
En effet, le champ ( E , B ) a la même valeur en tout point du plan Σ
E ( M , t ) = E (u , t ) et B( M , t ) = B (u , t )
Σ, plan perpendiculaire à la direction Ou, est appelé plan d'onde
Une onde est dite "sphérique" si les composantes du champ en tout point de
l'espace ne dépendent que de la distance r de ce point à la source
1 ∂² F
L'équation d'onde s'écrit : ∆F − =0
c ² ∂t ²
1 ∂² 1 ∂ ∂Ψ 1 ∂ ²Ψ
En coordonnées sphériques : ∆Ψ = (r. Ψ ) + (sin θ )+
r ∂ ²r r ² sin θ ∂θ ∂θ r ² sin ²θ ∂ ²ϕ
1 ∂ ²(r.F ) 1 ∂ ² F
⇒ + =0
r ∂ ²r c² ∂ t ²
∂ ²(r.F ) 1 ∂ ²(r.F )
⇒ + =0
∂ ²r c² ∂ t ²
⇒ solution de la forme : rF = f (t − r ) + g (t + r )
c c
1 1
⇒ et donc : F = f (t − r ) + g (t + r )
r c r c
Dans le cas général, pour une propagation suivant un vecteur unitaire n cette
relation devient :
n ∧ E
B=
c
et porte le nom de relation de structure de l'onde plane progressive
• Troisième propriété
E
Le calcul précédent nous montre que : B =
c
Remarquons que B << E
9
r
F = Fm cos( ω ( t − ) + ϕ ) ou F = Fm cos( ω t − kr ) + ϕ )
c
où Fm : est l'amplitude du champ de coordonées Fx Fy Fz
ω : est la pulsation (rds/s)
k : est le vecteur d'onde de coordonnées : k x k y k z ;
ω
notons : k = (en m-1) et k // r ( direction de propagation)
c
r : donne la position du pt où est calculé le champ
et la direction de propagation (coordonnées x, y et z)
ϕ : est la phase à l'origine des temps et de l'espace
On appelle Φ( r ,t ) = ω t − kr + ϕ la phase de l'onde en r à l'instant t
E x = Emx cos( ω t − kz + ϕ1 )
E( z,t ) : E y = Emy cos( ω t − kz + ϕ 2 )
Ez = 0
L' onde plane progressive monochromatique n'a pas de sens physique réel.
Son intérêt vient du fait que la superposition de telles ondes correspond à des
solutions réalistes.
10
2.2.1 Périodicité
2π
2 – période spatiale : λ = longueur d'onde
k
état de l'espace à un instant donné (photographie)
2.2.2 Fréquences
1 ω
• fréquence temporelle : f ou ν = =
T 2π
1 k
• fréquence spatiale ou nombre d'onde : σ = =
λ 2π
NOM f λ Franchissement
d'obstacles
Pénétration
d'obstacles
Pénétration
dans l'eau
Réflexion
en surface
Réflexion
ionosphérique
VERY LOW 3 kHz 100 km
VLF -
FREQUENCIES 30 kHz 10 km
LOW 30 kHz 10 km
LF - -
FREQUENCIES 300 kHz 1 km
MEDIUM 300 kHz 1 km
MF - -
FREQUENCIES 3000 kHz 100 m
HIGHT 3 MHz 100 m
HF - -
FREQUENCIES 30 MHz 10 m
VERY HIGHT 30 MHz 10 m
VHF - - - -
FREQUENCIES 300 MHz 1m
ULTRA HIGHT 300 MHz 100 cm
UHF - - - -
FREQUENCIES 3000 Mhz 10 cm
SUPER HIGHT 3000 MHz 10 cm
SHF - - - -
FREQUENCIES 30 GHz 1 cm
EXTREMELY 30 GHz 10 mm
EHF - - - -
HIGHT FREQ. 300 GHz 1 mm
12
b) Calculer leur norme dans le cas d’un laser à Argon (λ = 488nm) qui émet en
continu un faisceau cylindrique de section 1 mm² et de puissance moyenne 1W.
13
E x = Emx cos( ω t − kz − ϕ1 ) y
E
E( z,t ) : E y = Emy cos( ω t − kz − ϕ 2 ) Ey
Ez = 0 x Ex
0 z
M
− Emy
Bx = cos( ω t − kz − ϕ1 )
c
e ∧E E
et B= z : By = mx cos( ω t − kz − ϕ 2 )
c c
Bz = 0
a) 1er cas : ϕ2 - ϕ1 = 0 ou π
Ex Emx
les composantes oscillent en phase ⇒ =
E y Emy
le champ garde une direction fixe ⇒ polarisation rectiligne
Oy
E
Emy
Ox
Emx
² ²
Ex E y E Ey
+ − 2 x cos( ϕ ) = sin²( ϕ )
Emx Emy Emx Emy
Emx
Emy Ox
E
elliptique elliptique
droite gauche
15
c) Remarques
Oy circulaire
droite
E
circulaire gauche
Emy
Emx Ox
• sens de rotation :
∂E y
àt=0 → Ey est max et = Emy sin( ϕ )
∂t t =0
2.3.2 Exercice
Ex = 0 E y = E0 y cos(kx − ω t ) E z = E0 z cos(kx − ω t + ϕ )
a) E0 y = 0
b) E0 z = 0
a) ϕ = 0
b) ϕ = π
c) E0 y = E0 z et ϕ = π/2
d) E0 y = E0 z et ϕ = π/2
elliptique gauche
ϕ=0 0<ϕ<π ϕ = π/2 π/2 < ϕ < π
E x = E0 x cos( kz − ω t + ϕ1 )
E( z,t ) : E y = E0 y cos( kz − ω t + ϕ 2 )
Ez = 0
{ }
E0 = { E0 x eiϕ1 .ex + E0 y eiϕ2 .e y }
ou encore : E = Re E0ei ( kz −ωt ) avec
En résumé, E est la partie réelle d'un vecteur complexe E
{}
E = Re E avec E = E0ei ( kz −ω t )
∂E ∂E
on va plutôt choisir : = −iω E et = ik x E
∂t ∂x
Et pour les opérateurs : divE = ik .E; rotE = ik ∧ E ; ∆E = −k ² E
E
k .E = ω .B ⇒ B = k.
ω
ω
et donc B.k = ωµ 0ε 0 E ⇒ k ² = ω ² µ 0ε 0 ⇒ k =±
c
n ∧ E = cB
2.4.4 Exercices
Ex = 0 E y = E0 y cos(kx − ω t ) E z = E0 z cos(kx − ω t + ϕ )
3. Energie électromagnétique
3.1 Considération qualitative
• On a vu :
ε E²
- une région où règne un champ E → stockage d’énergie électrique 0
2
B²
- une région où règne un champ B → stockage d’énergie magnétique :
2µ0
- les charges en mvt d'une antenne radio engendre un champ EM qui peut
mettre en mvt les charges d'une antenne réceptrice
ct
Laser vvvvv récepteur
Soit une charge q animée d'une vitesse v (dans le réf.) ds l'espace où se propage
un champ EM.
elle subit la force : f = q( E + v ∧ B)
dont le travail pendant dt vaut : ∂W = f .d ℓ = f .v .dt ⇒ ∂W = qE.vdt
et la puissance : P1 = qE.v
dEc
= ∫∫∫ J .E.dτ
dt V
22
1 ∂ 1
(1 ) → (3 ) E.rotB = J .E + ε 0 ( E ²)
µ0 ∂t 2
1 1 ∂ 1
(2 ) → (4 ) B.rotE = − ( B ²)
µ0 µ0 ∂ t 2
1 ∂ ε E ² B²
et (3) - (4) ⇒ E.rotB − B.rotE = J .E + +
µ0 ∂t 2 2µ0
∂ ε E ² B²
E^B
⇒ + + J .E + div =0
∂t 2 2µ0 µ
0
Voilà une équation tirée des Eq. de Maxwell sans aucune restriction ou
condition
∂ ε 0 E ² B² E^B
∫∫∫V ∂t 2 + 2µ0 dτ + ∫∫∫V J .E.dτ + ∫∫∫V div µ0 .dτ = 0
(bilan de puissance)
∂ ε 0 E ² B² d ε 0 E ² B ² duem
• ∫∫∫ + dτ = ∫∫∫ + dτ =
V ∂t
2 2 µ 0 dt
V
2 2 µ 0 dt
d
• ∫∫∫ J .E.dτ = ( Ec )
V dt
E^B E^B
• ∫∫∫ div .dτ = ∫∫ dS
V µ
0
S µ
0
Le 3ème peut s'écrire sous la forme d'un flux.
Théorème de Pointing
REMARQUES :
ε E ² B² E^B
• les expressions + et ne sont pas linéaires
2 2µ0 µ0
∂u
divR = − EM
∂t
∂ρ
équivalent au principe de conservation de la charge : divJ =
∂t
25
n ∧ E
• Dans l'OPPM, les champs E et B sont liés par : B=
c
ε0E² B² ε0 E ² E²
- La densité d'énergie s'écrit : u EM = + = +
2 2 µ0 2 2 µ0c ²
B²
et avec : µ0ε 0c ² = 1 → u EM = ε 0 E ² =
µ0
(REM : E = E et B = B )
E ∧ B E ² cB ²
- Le vecteur de Poynting s'écrit : R= = n = n
µ0 µ c
0 µ
0
E²
Le flux ΦR de R à travers S vaut : Φ R = R.S = S
µ0c
• Eclairement
E x = Emx cos( ω t − kz + ϕ1 )
E( z,t ) : E y = Emy cos( ω t − kz + ϕ 2 )
Ez = 0
n ∧ E
Avec la relation : B = on obtient l'expression de R suivante :
c
1
R= E02x cos ²(kz − ω t + ϕ x ) + E02y cos ²(kz − ω t + ϕ y ) ez
cµ0
Si on considère une surface S _|_ à Oz à l'abscisse z0 le flux de R s'écrit :
S
Φ R = Sez .R = E02x cos ²(kz − ω t + ϕ x ) + E02y cos ²(kz − ω t + ϕ y )
cµ0
1
ΦR = E02x + E02y .S
2cµ0
σ n12
E2 − E1 = n12 B2 − B1 = µ 0 . js ∧ n12 avec 2
ε0 1
vide n
Ici, milieu 1 = métal js σ
métal E = 0 et B = 0
E =σ
σ
ε0 n ⇒ E_|_ = et E// = 0 ⇒ E est _|_ au plan
ε0
B = µ0 jS ∧ n ⇒ B// = µ0 jS et B_|_ = 0 ⇒ B est dans le plan
REM :
1 - E et B sont les champs au voisinage très proche, dans le métal ils sont nuls.
2- En fait, lors de sa propagation, le champ EM de l'onde ne s'annule pas
brutalement dans le métal mais avec une profondeur de pénétration δ :
δ = 2 µ γω
0
et ( −x
E = E0e δ ei ( kx−ωt ) )
ω : pulsation de l'OPPM
Position du problème
une OPPM de pulsation ω se propage en direction d'un conducteur plan
→ on la désigne par l'onde incidente : ( Ei , Bi , ni ...)
Cette onde agit sur les charges du métal qui engendrent alors des courants de
même pulsation ω et qui, à leur tour, émettent une onde.
→ on la désigne par l'onde réfléchie : ( Er , Br , nr ...)
Le champ EM total au niveau du plan sera : E = Ei + Er ; B = Bi + Br
28
ω ω
La solution k'= + ⇒ E = 0 sur tout le plan ⇒ k'=− = −k
c c
i ∧ Ei −i ∧ Er
D'autre part : Bi = et Br =
c c
On obtient finalement:
Ex = 0 Ey = 0 Ez = E0e − iω t ei ( kx ) − ei ( − kx )
E0 − iωt i ( kx ) i ( − kx )
Bx = 0 By = − e e + e Bz = 0
c
Ou en notation réelle :
Ex = 0 Ey = 0 Ez = 2 E0 sin(kx)sin(ω t )
E0
Bx = 0 By = − cos(kx)cos(ω t ) Bz = 0
c
Les champs E et B sont de la forme : K . f(x).g(t) ⇒ onde stationnaire
ε0E²
B²
En notation réelle on peut calculer : - la densité d'énergie : u EM = +
2 2µ
0
E∧B
- le vecteur de Poynting : R =
µ0
avec ε0 µ0 c² = 1 on obtient :
REMARQUES
:
• R s'annule au niveau des plans nodaux de E et B
4π λ
sin(2kx) = 0 ⇒ 2kx = x = n.π ⇒ x = n.
λ 4
u EM t
= ε 0 E02 ⇒ la valeur moy. de la densité d'énergie est indép. de x
R =0 ⇒ le flux moyen d'énergie à travers un plan _|_ à Ox est nul
t
32
Tn = 2ℓ ou encore c = 2ℓ
nc nT
k =ω
d² f
L'équation d'onde donne : + k² f = 0 avec
dx ² c
f ( x = 0) = 0 ⇒ A1 = 0
f ( x = ℓ) = 0 ⇒ A2 sin(k ℓ) = 0 ⇒ k ℓ = n.π
λ
c'est-à-dire ⇒ ℓ=n
2
33
5.1 Préambule
- 1 kHz < f <1 GHz, les fils se comportent comme des antennes qui rayonnent
avec une puissance P ≈ f 4
→ on utilise alors des câbles coaxiaux
→ pour les connexions téléphoniques on utilise simplement des fils torsadés
- f > 1 GHz, les OEM peuvent se propager dans un tube métallique creux
→ guide d'onde
• Un guide d'onde est une "canalisation" métallique cylindrique soit vide soit
remplie d'un diélectrique, où peuvent se propager des OEM
• La propagation des OEM ds le guide d'onde est soumise à certaines conditions
et elle diffère alors de la propagation des OEM libres
• Pour un guide d'onde de géométrie donnée, propagation si ω > ωc
→ pulsation de coupure
→ la vitesse dépend alors de la pulsation
→ phénomène de dispersion (v≠c=ω/k)
y y
x E
z a x
Rappelons les conditions aux limites des 2 champs : Etangentiel = 0 Borthogonal = 0
πx i ( k g z −ωt )
E : Ex = 0 E y = E0 sin( Ez = 0
).e
a
Onde polarisée suivant Oy, se propageant suivant Oz et E s'annule en x = 0 et a
D'autre part notons les composantes en y = 0 et y = b sont nulles également
Equations de Maxwell :
• divE = 0 → vérifiée
k g E0 π x i ( kg z −ω t )
Bx = − sin e
ω a
rotE = − ∂B ⇒ rotE = iω B ⇒ By = 0
• ∂t
iπ E0 π x i ( kg z −ωt )
B = − cos e
aω
z
a
• divB = 0 → vérifiée
ω² π
2
1 ∂E k = − ω²
• rotB =
2
conduit à : g (on n'a plus : k g2 = )
c ² ∂t c² a c²
35
Conclusions :
1 - On voit bien que :
o Bx s'annule en x = 0 et a
o By étant toujours nulle,
⇒ les conditions aux limites sont respectées
ω² π ω²
2
πc
d'autre part l'OEM ne peut se propager que si : ω > ωg =
a
3 - B a une composante suivant Oz → l'onde n'est pas transverse.
∂ ² E0 z ∂ ² E0 z ω ²
+ + − k g2 E0 z = 0 et
∂x ² ∂y ² c ²
∂ ² B0 z ∂ ² B0 z ω ²
+ + − k g2 B0 z = 0
∂x ² ∂y ² c ²
36
ω²
k g2 =
c²
→ pas de dispersion
ω²
Pour la seconde on pose : B0 z = f ( x ).g ( y ) et α² = − k g2
c²
d ² f ( x) d ² g ( y)
On obtient : g ( y ) + f ( x) + α ² f ( x) g ( y ) = 0
dx ² dy ²
1 d ² f ( x) 1 d ² g ( y)
Ou encore : =− −α²
f ( x) dx ² g ( y ) dy ²
1 d ² f ( x) 1 d ² g ( y)
Ce qui impose : = A et = −( A + α ²)
f ( x) dx ² g ( y ) dy ²
d ² f ( x) d ² g ( y)
ce qui conduit à : = −k12 f ( x) et = −k22 g ( y )
dx ² dy ²
ω² 2
avec k1 + k2 = α ² = − kg
2 2
c²
ω ² m² n²
k g2 = − + π ²
c ² a ² b²
relation de dispersion
38
π ω² π
2
→ k1 = et k2 = 0 ⇒ k =
2
g −
a c² a
πc
avec ω > ω0 =
a
Les champs E et B s'expriment alors par :
iω π x
E0 x = 0; E0 y = aB0 sin ; E0 z = 0;
π a
a πx πx
B0 x = −ik g B0 sin ; B0 y = 0; B0 z = B0 cos ;
π a a
Ainsi ,une OEM de fréquence 9 GHz, suel le mode TE1,0 est excité
39
iω π x i ( k z −ωt )
E = aB0 sin e g ey
π a
iπ x iπ x
π x 1 a − a
or i sin = e −e
a 2
On peut donc écrire : E = E1 + E2 avec
π π
K1 = ex + k g ez et K 2 = − ex + k g ez
a a
ω²
se propageant dans le vide puisque : K1 = K 2 =
2 2
c²
a
K1
θ
θ
K2
y z
6. Lignes de transmission
LLdz RLdz
u(z, t) CLdz GLdz u(z+dz, t)
a
a
a
b
b b
2πε 0 πε 0 ε 0a
CL = CL = CL =
ln(b / a ) ln(b / a ) b
µ µ µb
LL = 0 ln(b / a ) LL = 0 ln(b / a ) LL = 0
2π π a
Câble coaxial ligne bifilaire ligne à rubans
41
∂i ∂u
⇒ = − CL + GLu (2)
∂t ∂t
∂ ²u ∂ ²i ∂i
∂z ² = − LL ∂z∂t + RL ∂z (3)
∂ ²u = − L ∂ ²i + R ∂i (4)
∂z∂t L
∂t ² ∂t
L
∂ ²i ∂ ²u ∂u
∂z ² = − CL ∂z∂t + GL ∂z (5)
∂ ²i = − C ∂ ²u + G ∂u (6)
∂z∂t L
∂t ² ∂t
L
42
∂ ²u ∂ ²u ∂u ∂u
= − − LL CL + GL − RL CL + GLu
∂z ² ∂t ² ∂t ∂t
∂ ²u ∂ ²u ∂u
⇒ − LLCL = − ( RLCL + LLGL ) + RLGLu (7)
∂z ² ∂t ² ∂t
∂ ²i ∂ ²i ∂i ∂i
= − CL LL + RL + GL LL + RLi
∂z ² ∂t ² ∂t ∂t
∂ ²i ∂ ²i ∂i
⇒ − CL LL = ( RLCL + GL LL ) + RLGLi (8)
∂z ² ∂t ² ∂t
∂ ²u ∂ ²u
− LLCL =0
∂z ² ∂t ²
∂ ²i ∂ ²i
− CL LL =0
∂z ² ∂t ²
• Conclusion : dans une ligne sans perte, un signal électrique se propage sous la
forme d'une onde à la vitesse c
Considérons :
- une ligne sans perte
- un signal de fréquence f (notation complexe):
d ²U
− ( jω )²CL LLU = 0
dz ²
ω
équation caractéristique : r ² − ( jω )²CL LL = 0 ⇒ r = ± jω CL LL = ± j
v
ω ω
−j z +j z
qui aboutit à la solution : U ( z, t ) = U ie v
+ U re v
ω ω
j (ωt − z) j (ωt + z)
u( z, t ) = U ie + U re
v v
et finalement :
jω j (ωt − v z ) jω j (ωt + v z )
ω ω
u( z, t ) = U i − e + U r e = − LL ( jω ) I ( z )e jω t
v v
ω ω
1 j (ωt − z ) j (ωt + z )
⇒ i( z, t ) = − U re
v v
U ie
LL v
ω ω
CL j (ωt − z ) j (ωt + z )
i( z, t ) = −
v v
⇒ U
i e U r e
LL
LL
Zc =
CL
Notons que pour l'onde réfléchie on : u = - Zi car le courant se propage dans le
sens des z négatifs
44
2πε 0ε r
CL = ≈ 87.4 pF / m
ln( D / d )
⇒
µ
LL = 0 ln( D / d ) ≈ 0.471µH / m
2π
LL ln( D / d ) µ0
Zc = = ≈ 73.4Ω
CL 2π ε 0ε r
c
v= ≈ 1.56.108 m / s ≈ c / 2
εr
45
u(z0,t)= Z i(z0,t) Z
u(z0,t)
u ( z , t ) = ui ( z , t ) + ur ( z , t ) j (ω t − kz )
ui ( z , t ) = U i e
1 avec :
i ( z , t ) = Z [ui ( z , t ) − ur ( z , t )]
j (ω t + kz )
ur ( z , t ) = U r e
c
u r ( z0 , t ) ir ( z0 , t )
ρu = et ρi = = − ρu
ui ( z0 , t ) ii ( z0 , t )
Z
ui ( z0 , t ) + ur ( z0 , t ) = [ui ( z0 , t ) − ur ( z0 , t )]
Zc
u (z ,t) u (z ,t)
⇒ Z c 1 + r 0 = Z 1 − r 0
ui ( z0 , t ) ui ( z0 , t )
u r ( z0 , t ) Z − Z c ir ( z0 , t ) −ur ( z0 , t ) / Z c
⇒ ρu = = et ρi = = = − ρu
ui ( z0 , t ) Z + Z c ii ( z0 , t ) ui ( z0 , t ) / Z c
Z − Zc
Finalement : ρu = = − ρi
Z + Zc
46
ρu = ρi = 0
ρu = 1 et ρi = -1
ρu = -1 et ρi = 1
Exemple 1 :
GBF
25m
U
Z = oo
t
oscilloscope
Z=0
0.32 µs
Exemple 2 : Soit une ligne de transmission (Zc = 75Ω) fermée sur une
impédance Z = 50Ω sur laquelle se propage des ondes électriques sinusoïdales
de la forme :
i(x,t) = Ii ej(ω t - kx) + Ir ej(ω t + kx)
<P> = ½ Re{u.i*}
1 * 1
< Pi >= Re Z c I i e j (ωt −kx ) . I i e j (ω t −kx ) = Z c I i
2
ondes incidente :
2 2
1 * 1
< Pr >= Re − Z c I r e j (ωt + kx ) . I r e j (ωt + kx ) = Z c I r
2
onde réfléchie :
2 2
2 2
< Pr > I r Z −Z
R= = = ρI = c = 0.04
2
⇒
< Pi > I i Zc + Z
7. ANNEXE1
Franchissement d'obstacles :
Cette propriété définit la capacité d'une onde à pouvoir passer par dessus un obstacle naturel
de type montagneux. En utilisation courante, seule la HF a cette propriété. La VHF et l'UHF n'en
sont pas capables.
Pénétration d'obstacles :
Cette propriété définit la capacité d'une onde à pénétrer un obstacle (immeubles, tunnels, zones
urbaines denses, ...). En utilisation courante, c'est l'UHF qui est recommandée pour cela. La VHF
est un peu moins bonne et la HF en est incapable.
Réflexion en surface :
Cette propriété définit la capacité d'une onde à se propager en direct à la surface de la Terre
et ce, sans utiliser les couches ionosphériques. Le déplacement des ondes se fait en ligne droite.
Leur portée est donc limitée par la courbure de la terre et les obstacles qu'elles rencontrent. La
réflexion en surface peut atteindre 80 à 100 Km.
La puissance d'émission, les phénomènes de diffraction (déviation des ondes lorsqu'elles
rencontrent un obstacle) et de réflexion, dus à la traversée de l'humidité de l'air peuvent, sous
certaines conditions précises mais aléatoires, porter ces distances à 500 Km. Plus la fréquence
est élevées, plus la portée des ondes en surface diminue. Une onde HF parcourra une
distance directe (c'est à dire sans utiliser la réflexion ionosphérique) bien supérieure à la même
onde émise sur une fréquence UHF.
Réflexion ionosphériques :
Cette propriété définit la capacité d'une onde à se réfléchir sur les couches ionosphériques (de
70 à 375 Km de la Terre). Cette réflexion sur ces couches hautes ou basses augmente
notablement la porté des ondes. De plus, dès que les ondes ont quitté l'atmosphère proche de
la Terre (jusqu'à 8 Km) qui les freine, elles se déplacent dans un vide relatif. Elles ne subiront un
nouveau frein qu'à leur retour dans l'atmosphère. Cette aptitude permet de faire le tour de la
Terre avec quelques dizaines de watts de puissance. En utilisation courante, seule la HF
bénéficie de cette possibilité de réflexion ionosphérique.
49
Equations de Maxwell :
En introduisant ces 4 relations dans les équations (1), (2), (5) et (8), on obtient:
∂ ² E0 z ∂ ² E0 z ω ²
+ + − k g2 E0 z = 0
∂x ² ∂y ² c ²
∂ ² B0 z ∂ ² B0 z ω ²
et + + − k g2 B0 z = 0
∂x ² ∂y ² c ²