Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Eléments de cours
Fabien Lagier
Augustin Parret-Fréaud
Paris, janvier 2006
B.T.S. bâtiment - Classe de 1ère année Les murs en maçonnerie
4 Effet de site 27
4.1 Définition de la hauteur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
4.2 Définition de l’exposition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
4.3 Définition des sites . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
4.3.1 Site a . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
4.3.2 Site b . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
4.3.3 Site c . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
4.3.4 Site d . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
4.4 Typologie des maçonneries . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
St Lambert 1 FL-APF
B.T.S. bâtiment - Classe de 1ère année Les murs en maçonnerie
4.4.1 Type I . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
4.4.2 Type II . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
4.4.3 Type III . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
4.4.4 Type IV . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
4.5 Choix conceptuel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
Bibliographie 35
St Lambert 2 FL-APF
B.T.S. bâtiment - Classe de 1ère année Les murs en maçonnerie
Introduction
On appelle maçonnerie un ouvrage composé de matériaux (blocs béton, briques, pierres,
etc.) unis par un liant (mortier, ciment, plâtre, etc.), le plus souvent dans le but de construire
un mur.
Les murs en maçonnerie doivent répondre à un certain nombre de règles, d’exigences que
l’on retrouve dans le Document Technique Unifié DTU 20.1 ” Ouvrages en maçon-
nerie de petits éléments - Parois et murs ”. Il se décompose en 3 parties :
– Partie 1 : Cahier des clauses techniques ;
– Partie 2 : Règles de calcul et dispositions constructives minimales ;
– Partie 3 : Guide pour le choix des types de murs de façades en fonction du
site ;
Bien que les matériaux employés possèdent des caractéristiques technologiques différentes,
les principes généraux d’empilage restent identiques. Ces principes peuvent être résumés
comme suit :
– Les matériaux doivent être posés de manière à recevoir les forces qu’ils supportent
perpendiculairement au lit de leur structure.
St Lambert 3 FL-APF
B.T.S. bâtiment - Classe de 1ère année Les murs en maçonnerie
– Les joints disposés dans le plan des forces doivent être décalés d’assise en assise, afin
d’assurer une parfaite cohésion de mur et de permettre la répartition et la transmission
des charges.
De plus la qualité des produits doit garantir leur durabilité et l’absence d’entretien durant
le vie de l’ouvrage.
Les ouvrages courants de maçonnerie traditionnelle peuvent être classés suivant leur rôle
dans l’ouvrage :
– maçonneries porteuses ;
– maçonneries de remplissage ;
– maçonneries de façade non porteuse ou en doublage ;
– maçonneries de cloison.
St Lambert 4 FL-APF
B.T.S. bâtiment - Classe de 1ère année Les murs en maçonnerie
– murs simples dont la paroi est constituée, dans le sens de l’épaisseur, par un seul
matériau principal.
– murs composites dont la paroi est constituée, dans le sens de l’épaisseur, par plusieurs
matériaux principaux (enduits non compris), solidarisés de façon continue par du mortier
ou du béton (fig. 3) ;
Murs à double paroi
Ils comportent deux parois distinctes qui peuvent être :
St Lambert 5 FL-APF
B.T.S. bâtiment - Classe de 1ère année Les murs en maçonnerie
des murs de maçonnerie (7 murs en maçonnerie sur 10 sont construits en blocs béton), ce qui
représente 13 millions de tonnes consommés chaque année.
Les agglomérés de béton sont appelés communément dans certaine région, agglos, par-
paings, moellons, ou plots de béton. Son choix dépendra d’une étude approfondie des divers
facteurs :
– exigés vis-à-vis de ses caractéristiques énoncées au paragraphe 1.2..
– économique. (voir Annexe : Document 1 chiffrage rapide de maçonnerie)
St Lambert 6 FL-APF
B.T.S. bâtiment - Classe de 1ère année Les murs en maçonnerie
– les blocs non traditionnels (qui relèvent le plus souvent de la procédure d’avis technique).
Les blocs en béton non traditionnels se différencient des blocs traditionnels lorsque
la conformité du produit (ou du procédé) ne peut être appréciée par référence aux
documents normatifs existants (normes, DTU). L’avis technique précise si le produit ou
le procédé permet de satisfaire les exigences de la réglementation et des règles de l’art. Il
porte un jugement sur la durabilité et donne des informations sur l’aptitude à l’emploi
dont l’utilisateur peut avoir besoin pour choisir, concevoir et réaliser son ouvrage.
La maçonnerie d’agglomérés est particulièrement employée pour l’exécution des murs
de façades, ainsi que pour les murs de refend. Les agglomérés pleins lourds, sont utilisés
pour la construction des murs intérieurs devant offrir une certaine résistance méca-
nique et phonique, tandis que les agglomérés creux seront de préférence utilisés pour
les murs de façades (meilleure isolation thermique).Le cloisonnement exigeant des qua-
lités d’isolation phonique, peut être réalisé par des agglomérés pleins de faible épaisseur.
St Lambert 7 FL-APF
B.T.S. bâtiment - Classe de 1ère année Les murs en maçonnerie
– béton de granulats courants (masse volumique réelle du béton constitutif > 1700
kg/m3)
– béton de granulats légers (masse volumique réelle du béton constitutif < 1700 kg/m3)
– béton cellulaire autoclavé (400 kg/m3 < masse volumique réelle < 800 kg/m3). Ce
matériau est composé de chaux, ciment, sable et de poudre d’aluminium, qui au
contact de la chaux, produit des petites bulles d’hydrogène. On le trouve sous les
appellations Ytong, Thermopierre, Siporex,... C’est le bloc de construction maçonnée
qui offre la meilleure résistance thermique. (voir Annexe Documentation 2 : Ytong
Siporex, le monomur)
– blocs pleins ;
St Lambert 8 FL-APF
B.T.S. bâtiment - Classe de 1ère année Les murs en maçonnerie
– blocs à enduire ;
– blocs apparents dont le béton constitutif doit assurer par lui-même l’étanchéité du
mur ;
– pour les blocs à maçonner : pose avec joints épais (joints de mortier traditionnel) ;
– pour les blocs à coller : pose avec joints minces (joints de mortier-colle avec blocs
calibrés ou usinés sur leurs faces de pose) ;
– pour les blocs à emboı̂tement : pose sans joint vertical.
St Lambert 9 FL-APF
B.T.S. bâtiment - Classe de 1ère année Les murs en maçonnerie
Les produits les plus fréquemment disponibles sont fournis en annexe (document 5) :
– Profils, dimensions et domaines d’utilisations des blocs standard creux en béton de
granulats courants.
– Profils, dimensions et domaines d’utilisations des blocs standard pleins et perforés en
béton de granulats courants.
Classe de résistance
Les blocs, qui par définition servent à construire des murs, doivent assurer une fonction de
portance. Il en résulte que l’une de leurs propriétés essentielles est la résistance à l’écrasement.
Les maçonneries d’un même type se distinguent par leur classe de résistance. Celle-ci est
déterminée par la valeur garantie de leur résistance à l’écrasement. Cette classification est
basée sur la résistance caractéristique R, exprimé en MPa, rapportée à la section brute de
l’élément.
St Lambert 10 FL-APF
B.T.S. bâtiment - Classe de 1ère année Les murs en maçonnerie
Les classes de résistance nominale des blocs destinés à être enduits et de ceux destinés à
rester apparents sont indiquées dans le tableau ci-dessous :
St Lambert 11 FL-APF
B.T.S. bâtiment - Classe de 1ère année Les murs en maçonnerie
St Lambert 12 FL-APF
B.T.S. bâtiment - Classe de 1ère année Les murs en maçonnerie
portent des cloisonnements intérieurs longitudinaux continus sur toute la longueur. En re-
vanche, leur résistance à la compression est très faible. Cette maçonnerie reçoit généralement
un enduit ou crépissage et trouve son utilisation principalement dans les maisons individuelles
ou en remplissage pour les séparations intérieures de bâtiments. On distingues deux désigna-
tions de brique creuse :
– C : briques à faces de pose continues, montées à joints de mortier horizontaux continus
– RJ : briques à rupture de joint, afin d’améliorer le comportement thermique du mur.
St Lambert 13 FL-APF
B.T.S. bâtiment - Classe de 1ère année Les murs en maçonnerie
St Lambert 14 FL-APF
B.T.S. bâtiment - Classe de 1ère année Les murs en maçonnerie
St Lambert 15 FL-APF
B.T.S. bâtiment - Classe de 1ère année Les murs en maçonnerie
Il n’est pas tenu compte des efforts résultant des retraits et dilatations.
De plus respecter les dispositions constructives minimales (fractionnement des murs par des
joints de dilatation et de retrait nécessaires dans les maçonneries de grande surface) permet
de négliger les effets du retrait et de la dilatation.
Le supplément local de contrainte dû à la réaction d’appui d’un linteau est évalué en sup-
posant que la longueur d’appui du linteau est au plus égale à sa hauteur, et que la répartition
des contraintes correspondantes est triangulaire sur une longueur limitée à une fois la hauteur
du linteau.
St Lambert 16 FL-APF
B.T.S. bâtiment - Classe de 1ère année Les murs en maçonnerie
De même, les contraintes supplémentaires dues aux charges réparties apportées par une
dalle ou poutre, sont évaluées en supposant que la largeur d’appui de la dalle est limitée à son
épaisseur et que la distribution des contraintes correspondantes est triangulaire ou trapézoı̈dale
suivant les épaisseurs relatives de la paroi et de la dalle.
St Lambert 17 FL-APF
B.T.S. bâtiment - Classe de 1ère année Les murs en maçonnerie
St Lambert 18 FL-APF
B.T.S. bâtiment - Classe de 1ère année Les murs en maçonnerie
St Lambert 19 FL-APF
B.T.S. bâtiment - Classe de 1ère année Les murs en maçonnerie
Joints de dilatation
Maçonnerie
Planchers
max 20 ou 35 m
St Lambert 20 FL-APF
B.T.S. bâtiment - Classe de 1ère année Les murs en maçonnerie
Mur
S
A Plancher
Chainage
Planelle
3
Rôle des planelles
Fig. 13 – Planelle
Les chaı̂nages, de par leur matériau constitutif principal (le béton), introduisent des dis-
continuités dans un mur en éléments de maçonnerie, discontinuités qui peuvent être préjudi-
ciables à l’esthétique des facades enduites (apparition de fissures de l’enduit au voisinage du
chaı̂nage). La planelle, en se plaçant devant le chaı̂nage (cf. fig. 12) permet d’assurer cette
continuité des matériaux en offrant à l’enduit une surface uniforme dans la zone chaı̂née, et
donc sur l’ensemble de la facade.
3
Les planelles (cf. fig. 13) sont des petits éléments de maçonnerie, d’épaisseur beaucoup moins importante
que les blocs traditionnels, qui ne jouent aucun rôle mécanique mais permettent (cela est expliqué par la suite)
d’homogénéiser les surfaces des facades avant pose de l’enduit
St Lambert 21 FL-APF
B.T.S. bâtiment - Classe de 1ère année Les murs en maçonnerie
– Etage courant :
S
A > 1, 5 cm2 ou A > 0, 4
100
avec :
– A : aire des armatures longitudinales.
– S : aire de la section grisée (cf. fig. 12).
– Planchers terrasse :
Généralement, les planchers terrasse sont plus exposés que les planchers courants (pré-
sence, notamment, de phénomènes de dilatation) : souvent en béton armé, il comportent
plusieurs dispositifs (notamment d’étanchéité) les alourdissant. Il faut donc prévoir des
chaı̂nages en conséquence. On retiendra :
A > 3, 08 cm2
Comme nous l’avons évoqué précédemment, il est très important d’assurer une bonne
continuité des chaı̂nages horizontaux, notamment dans les angles, où les concentrations de
contraintes sont les plus importantes. La figure 14 ci-dessous nous renseigne sur la solution
constructive à adopter de façon à respecter cette condition.
Nous pouvons en effet constater que sur la figure de gauche, les armatures ne se recouvrent
pas : il n’y a pas transmission d’efforts entre celles-ci.
St Lambert 22 FL-APF
B.T.S. bâtiment - Classe de 1ère année Les murs en maçonnerie
MAUVAIS !
Chainages horizontaux
Mur de
refend Mur de
façade
Chainages verticaux
St Lambert 23 FL-APF
B.T.S. bâtiment - Classe de 1ère année Les murs en maçonnerie
Plancher terrasse
Chainages
verticaux
Plafond
Plancher béton suspendu
Les chainages
Chainages verticaux ne
verticaux sont pas
obligatoires
Chainages
verticaux Chainages
horizontaux
St Lambert 24 FL-APF
B.T.S. bâtiment - Classe de 1ère année Les murs en maçonnerie
Il faut donc :
– d’une part protéger la structure des murs maçonnés contre les remontés d’eau : c’est le
rôle des coupures de capillarité ;
– d’autre part protéger les locaux abrités des infiltrations, de manière à préserver leur
confort d’utilisation : c’est le rôle des enduits.
Ce chaı̂nage doit être nu, en béton armé, et disposé au niveau du plancher bas ou du dal-
lage du rez-de-chaussée sur toute l’épaisseur des murs de soubassement. Il doit d’autre part
être placé à 5 cm minimum au dessus du sol extérieur fini. Il assure alors à lui seul la coupure
de capillarité sans nécéssité de dispositions supplémentaires.
Cette coupure doit être située à 15 cm minimum au dessus du niveau le plus haut du sol
définitif extérieur, au dessous du plancher bas ou au dessus du chaı̂nage le cas échéant, et
recouvrir l’ensemble des murs de soubassement. Elle peut être exécutée soit :
– à l’aide d’une bande de feutre bitumée ou d’une feuille de polyéthylène ;
– à l’aide d’une chape de mortier de 2 cm d’épaisseur additionnée d’ hydrofuge.
4
Le phénomène de capillarité est à l’origine des infiltrations d’eau. Il est observable dans les milieux poreux
(les murs en font partie !) où les forces de cohésion intermoléculaires sont à l’origine d’une remontée progressive
des molécules d’eau au au sein de la structure
St Lambert 25 FL-APF
B.T.S. bâtiment - Classe de 1ère année Les murs en maçonnerie
5 cm mini
Coupure de
15 cm mini capillarité
St Lambert 26 FL-APF
B.T.S. bâtiment - Classe de 1ère année Les murs en maçonnerie
3.3.2 Enduits
En plus de la remontée capillaire dans les murs en élévation, il faut également protéger
les locaux abrités par les murs de soubassement contre les infiltrations. Pour cela il peut être
nécéssaire de recourir à la pose d’un enduit en face extérieure (voir fig. 20).
Selon l’utilisation des locaux qu’ils abritent, les murs de soubassement peuvent être séparés
en trois catégories :
– catégorie 1 : murs de locaux habitables en sous-sol (pas de trace d’humidité admise) :
un enduit extérieur, drainé ou non selon la nature et l’humidité du sol, est obligatoire,
d’autre part, les épaisseurs minimales de ces murs varient entre 0,20 m (blocs de béton)
et 0,30 m (blocs de terre cuite).
– catégorie 2 : murs de locaux de service (chaufferie, garage, ...) ou des infiltrations
limitées peuvent être admises : l’enduit n’est pas obligatoire, il doit être ajouté suivant
l’utilisation du local, les épaisseurs minimales sont les même que précedemment ;
– catégorie 3 : mur de vide sanitaire ou terre plein : dans ce cas là, il n’y a aucun enduit
à rajouter, seule la résistance mécanique conditionne l’épaisseur minimale de la paroi.
Revetement
d’imperméabilisation
4 Effet de site
L’une des fonctions principale d’un mur est de protéger l’habitat qu’il abrite contre les effets
de l’humidité. Ainsi, les ceux-ci se doivent d’être des barrages les plus efficaces possible contre
toute forme d’infiltration d’eau pouvant provenir de pluies, de phénomènes de condensation
ou bien de remontées d’humidité du sol (ce cas particulier a déjà été traité précédemment).
Si le béton fournit déjà de lui-même une solution efficace contre ces problèmes d’humidité, il
St Lambert 27 FL-APF
B.T.S. bâtiment - Classe de 1ère année Les murs en maçonnerie
peut être nécéssaire d’améliorer les effets de celle-ci dans certaines situations où les facteurs
environnementaux sont plus spécifiques (présence d’un fort vent dominant, milieu maritime
...).
Ainsi, la conception des murs va donc dépendre à la fois des caractéristiques principales du
milieux environnant et de la hauteur de l’ouvrage. Afin d’apporter des solutions constructives
adaptées, il est nécéssaire :
– tout d’abord de définir la hauteur d’un mur (cela correspond en fait à des classes de
hauteur).
– ensuite, de définir la notion d’ exposition des murs ;
– puis de définir les différents sites d’exposition ;
– enfin, de définir les différents types de maçonnerie ;
– : moins de 6 m ;
– : entre 6 et 18 m ;
– : entre 18 et 28 m ;
– : entre 28 et 50 m ;
– : entre 50 et 100 m.
Dans le cas d’une maison isolée, la facade non abritée est la facade exposée aux vents
dominants. Les autres facades sont considérées comme abritées (fig. 21).
Dans le cas de constructions en continuité, une facade exposée aux vents dominants pourra
être considéré comme abritée si la distance entre celle-ci et le bâtiment lui faisant face est
inférieure à 30m (fig. 22).
Dans le cas de constructions protégées par un relief naturel, une facade (ou partie de
facade) exposée aux vents dominants pourra être considéré comme abritée si la distance entre
celle-ci et le relief lui faisant face est inférieure à 30m (fig. 23).
St Lambert 28 FL-APF
B.T.S. bâtiment - Classe de 1ère année Les murs en maçonnerie
Vent chargé
de pluie
Facade Facade
abritée non abritée
Facade
non abritée
> 30 m < 30 m
4.3.1 Site a
Ce site regroupe l’ensemble des constructions situées à l’intérieur de grands centres urbains,
où la moitié au moins des bâtiments atteignent une hauteur minimale de 4 niveaux (fig. 24).
4.3.2 Site b
Ce site concerne les construction situées soit dans les villes de petites taille ou de taille
moyenne soit à la périphérie des grands centres urbains (fig. 25).
4.3.3 Site c
Ce site regroupe l’ensemble des construction situées en rase campagne (fig. 26).
St Lambert 29 FL-APF
B.T.S. bâtiment - Classe de 1ère année Les murs en maçonnerie
Facade
abritée
Partie de 30 m
facade abritée
Fig. 24 – Site a
4.3.4 Site d
Sont ici concernées les constructions située dans les villes côtières ou bien isolées en bord
de mer (fig. 27), lorsque ces constructions sont à une distance du littoral inférieur à une limite
(fonction des conditions climatiques locales et de la hauteur du bâtiment étudié).
Il est à noter que la dite limite doit être dans les meilleures conditions au moins égale à
quinze fois la hauteur réelle de l’édifice au dessus du sol, et peut atteindre 5 à 10 km dans
certaines zones particulièrement exposées.
4.4.1 Type I
Un mur de type I ne contient :
– ni revêtement étanche sur son parement extérieur ;
– ni coupure de capillarité dans son épaisseur.
St Lambert 30 FL-APF
B.T.S. bâtiment - Classe de 1ère année Les murs en maçonnerie
Fig. 25 – Site b
Fig. 26 – Site c
4.4.2 Type II
Un mur de type II ne contient aucun revêtement étanche sur son parement extérieur,
mais contrairement à son homologue du type I, il possède dans son épaisseur une coupure de
capillarité continue qui peut être réalisée soit :
– à l’aide de panneaux isolants non hydrophiles (murs de type IIa) ;
– à l’aide d’une lame d’air continue (murs de type IIb).
4.4.4 Type IV
Les murs de ce type voient leur étanchéité à la pluie assurée par un revêtement (bardages,
revêtement à base de liants plastiques ...) situé en avant de la paroi de maçonnerie.
St Lambert 31 FL-APF
B.T.S. bâtiment - Classe de 1ère année Les murs en maçonnerie
Fig. 27 – Site d
– Les blocs d’angles : permettent la réalisation des chaı̂nages verticaux (angle droit
uniquement), et offrent ainsi aux enduits un support homogène.
St Lambert 32 FL-APF
B.T.S. bâtiment - Classe de 1ère année Les murs en maçonnerie
St Lambert 33 FL-APF
B.T.S. bâtiment - Classe de 1ère année Les murs en maçonnerie
– Les blocs d’about : facilitent la réalisation des ouvertures ou des angles, lorsque les
chaı̂nages verticaux ne sont pas indispensables. Ils offrent une meilleure finition de la
maçonnerie et une application simplifiée des enduits (pas de rechargement).
St Lambert 34 FL-APF
B.T.S. bâtiment - Classe de 1ère année Les murs en maçonnerie
– Les bloc linteaux : Ils simplifient la réalisation des linteaux sur chantier. Constituant
un coffrage perdu, ils permettent de respecter l’homogénéité d’aspect et de structure de
la façade. Il évite ainsi la fissuration de l’enduit à la jonction de la maçonnerie et du
linteau. Il existe des blocs adaptés aux différentes hauteurs de linteaux (20 - 25 voire 30
cm).
Bibliographie
Références
[1] DESTRAC, J.-M., LEFAIVRE D., MALDENT, Y., VILA, S., Memotech Genie Civil,
Editions Casteilla, 2003
[2] LE BRAZIDEC, M., DIDIER, D. THIESSET, J., NATAF, M., Précis de bâtiment, Edi-
tions Nathan, 2002
[3] www.blocalians.org
St Lambert 35 FL-APF