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Fractions rationnelles dans R et C

1. Généralités et définitions
1.1. Corps des fractions rationnelles

Dans ce chapitre K d´esigne soit le corps des nombres réels R soit le


corps des nombres complexes C, c’est `a dire que K = R ou K = C.
P
Une fraction rationnelle F est une expression du type F = Q
avec
P, Q ∈ K[X] et Q 6= 0.
PR P
Si R est un polynôme quelconque non nul, alors on a aussi F = QR =Q .
C’est pour cela qu’on choisit la fraction F tel que pgcd(P, Q) = 1, dans
ce cas PQest appel´ee la forme irréductible ou la forme r´eduite de F.

Le polynôme P s’appelle le numérateur de F et Q son dénominateur.


L’ensemble des fractions rationnelles est noté K(X).
P
K(X) = {F = , P, Q ∈ K[X]etQ 6= 0}.
Q
1.1.2 Opérations sur les fractions

Soient
P1 P2
, ∈ K(X),
Q1 Q2
on définit:
P1 P2 P1 Q2 + Q1 P2
+ = .
Q1 Q2 Q1 Q2

P1 P2 P1 P2
. = .
Q1 Q2 Q1 Q2

Rappelons que l’ensemble des polynômes (K[X], +, .) est un anneau


commutatif et unitaire. Dans le thérème suivant on va énoncer la
structure de l’ensemble des fractions rationnelles qu’on note K(X).

Théorème 1. L’ensemble des fractions rationnelles (K(X), +, ×)


est un corps commutatif.

Preuve. a) De la même manière que pour (K[X], +, ×), on vérifie


que l’ensemble des fractions rationnelles (K(X), +, ×) est un anneau
commutattif et unitaire.
L’élément neutre pour la multiplication est le polynôme constant P = 1
qui est en fait une fraction rationnelle puisque P = 1 = 11 .
1
2

P
b) Toute fraction rationnelle non nulle F = Q
, c’est à dire P 6= 0 et
Q 6= 0 admet un inverse dans (K[X], +, ×).
P
En effet, l’inverse de F = Q
, est la fraction rationnelle
1 Q
F −1 = = .
P/Q P

Remarques.

• On a l’inclusion suivante : K[X] ⊂ K(X), car pour tout P ∈ K[X]


on a P = P1 ∈ K(X). On dit que K(X) est le corps des fractions de
l’anneau K[X].

• L’ensemble des nombres rationnels Q est le corps des fractions de


l’anneau des nombres entiers relatifs Z.

1.1.3 Définitions de degré et pôle d’une fraction


P
Soit F = Q
∈ K(X).

(i) On appelle degré de F l’entier relatif (appartenant à Z) défini par


degF = degP − degQ.

(ii) Soient F = QP
avec pgcd (P, Q) = 1, k ∈ N∗ , on appelle pôle
d’ordre k de F toute racine d’ordre k du polynôme P.

Exemples.
X+1
• deg X 3 −3X
= 1 − 3 = (−2).
X 4 +X+7
• deg X 2 +1
= 4 − 2 = 2.

X +2 X +2 1
F = 2 2
= 2 2
=
(X − 4) (X − 2) (X + 2) (X − 2)2 (X + 2)
(−2) est un pôle simple de F et 2 est un pôle double de F.

1.1.4 Partie entière d’une fraction


A
Soit F = B une fraction rationnelle, la division euclidienne de A par B
implique qu’il existe deux polynômes uniques Q et R tels que

A = BQ + R avec deg R < degB.


Donc la fraction F devient
R
F =Q+ avec deg R < degB.
B
3

Le polynˆome Q d´efini ci-dessus s’appelle la partie enti`ere de F = A


. Elle Best unique et on la note aussi E `a la place de Q.

Remarque.
A A
Si F = B
avec deg A < deg B, alors la partie entière de B
est nulle,
E = 0.

Exemple. Soit

X4 + X3 + 1
F = ,
X2 − 1
On a deg F = 2 > 0, donc il faut faire la division euclidienne de
A = X 4 + X 3 + 1 par B = X 2 − 1.

On a X 4 + X 3 + 1 = (X 2 − 1)(X 2 + X + 1) + (X + 2), par suite,

X +2
F = X2 + X + 1 + .
X2 − 1
X+2
Donc E = X 2 + X + 1, F1 = X 2 −1
et on a bien deg F1 = (−1) < 0.

2. Décomposition d’une fraction rationnelle

2.1 Existence de la décomposition


Proposition.
A
Soit F = B = B1AB2 avec pgcd (B1 , B2 ) = 1 alors il existe des polynômes
E, A1 et A2 ∈ K[X] tels que

A1 A2


 F =E+ +
B1 B2


degA1 < degB1 et deg A2 < degB2 .

Preuve. On utilise la division euclidienne et la définition de pgcd


des polynômes B1 et B2 . Comme pgcd (B1 , B2 ) = 1, alors il exite deux
polynômes U, V ∈ K[X] tels que 1 = B1 U + B2 V. Or,

A.1 A(B1 U + B2 V )
F = =
B1 B2 B1 B2
AU AV
= + .
B2 B1
La division euclidienne de AU par B2 et celle de AV par B1 donnent

AU = B2 Q2 + A2 avec deg A2 < deg B2 et


4

AV = B1 Q1 + A1 avec deg A1 < deg B1 .

Par conséquent,
A1 A2
F = (Q1 + Q2 ) + + .
B1 B2
A1 A2
avec deg B1
< 0 et deg B2
<0

L’unicité provient de celle de la division euclidienne.

Exemple. On considère la fraction F = X(X12 +1) , on a E = 0,


B1 = X et B2 = X 2 + 1. Cherchons les polynòmes A1 et A2 sachant
que deg A1 < deg B1 = 1 et deg A2 < deg B2 = 2.

Donc, A1 = λ ∈ K et A2 = aX + b, il s’en suit que

1 λ aX + b
F = 2
= + 2
X(X + 1) X X +1
2
λ(X + 1) + X(aX + b)
=
X(X 2 + 1)
En identifiant les numérateurs, on obtient

 λ=1
b=0
 a = −1
et
1 X
F = − 2 .
X X +1

2.2 Eléments simples dans R(X) et C(X)


Les éléments simples de C[X] Ce sont les fractions rationnelles de
b ∗
la forme : F = (X−a)n où a, b ∈ C et n ∈ N .

Les éléments simples de R[X] sont de deux types :


b
i) Une fraction rationnelle de la forme : F = (X−a)m où a, b ∈ R et

m ∈ N∗ .
dX+e
ii) Ou une fraction rationnelle de la forme : F = (aX 2 +bX+c)n
où
a, b, c, d, e ∈ R et n ∈ N∗ avec ∆ = b2 − 4ac < 0.

Les éléments de i) sont appelés bf éléments de première espèce tandis


que ceux de ii) sont appelés éléments de deuxième espèce.
5

Théorème 2 : Cas général.

Soit K = R ou C, une fraction rationnelle de K(X) s’écrit de manière


unique comme la somme d’un polynôme qui est sa partie entière et
d’éléments simples de K(X).
Ainsi,si F = B n1AB n2 , avec n1 , n2 ∈ N∗ , alors on a
1 2
   
R1,1 R1,2 R1,n1 R2,1 R2,2 R2,n2
F =E+ + 2 + ... + n1 + + 2 + ... + n2 ,
B1 B1 B1 B2 B2 B2
avec Ri,j ∈ K(X), deg Ri,j < deg Bj , pour 1 ≤ i ≤ 2 et 1 ≤ j ≤ ni .

Cette écriture s’appelle la décomposition en éléments simples de la frac-


R
tion rationnelle. Les Bi,j
ni sont les élèments simples de la fraction.
i

La quantité
R1,1 R1,2 R1,n
+ 2 + ... + n11
B1 B1 B1
s’appelle la partie polaire relative au facteur irréductible B1 .

Preuve. Si F = B A
, soit B = B1n1 B2n2 ...Bsns la décomposition du
polynôme B en produit de polynômes irréductibles dans K[X]. Pour
faciliter l écritures, on se limite au cas où B = B1n1 B2n2 . Le raisonnement
serait le même dans le cas où on aurait plus de deux polynômes dans
la décomposition du polynôme B.

B1 et B2 sont irréductibles, alors F se décompse en éléments simples


sous la forme :
   
R1,1 R1,2 R1,n R2,1 R2,2 R2,n
F =E+ + 2 + ... + n11 + + 2 + ... + n22 ,
B1 B1 B1 B2 B2 B2
avec deg Ri,j < deg Bj , pour 1 ≤ i ≤ 2 et 1 ≤ j ≤ ni .

D’où le résultat.

Exemple. Dans R(X), décompser la fraction rationnelle F en


éléments simples.
X +1
F = .
(X 2
− 1)(X − 2)2 (X 2 − X + 1)2
Le polynôme X 2 − X + 1 est irréductible dans R[X] car ∆ = −3 < 0.
Par conséquent F se décompose sous la forme.

λ1 λ2 λ3 λ4 a1 X + b 1 a2 X + b 2
F = + + + + 2 + 2 ,
X − 1 X + 1 X − 2 (X − 2) X − X + 1 (X − X + 1)2
2

où λj ∈ R et a1 , b1 , a2 , b2 ∈ R.
6

3. Méthodes de détermination des éléments sim-


ples
3.1 Pôle d’ordre k.

La fraction F se présente sous la forme, (k ∈ N∗ .)

A
F = ,
(X − a)k Q
avec deg F < 0 et Q(a) 6= 0.

La fraction F se décompose sous la forme

λ1 λ2 λk R
F = + 2
+ .. + k
+ ,
X − a (X − a) (X − a) Q
avec deg R < deg Q.

Méthode de division selon les puissances croissantes

Pour déterminer les coeficients λj , 1 ≤ j ≤ k, On pose alors Y = X − 1


et F devient

A(Y + a) A1
F = F (Y ) = = .
Y k Q(Y + a) Y k Q1
Ensuite, on fait la division selon les puissances croissantes du polynôme
A1 par le polynôme Q1 jusqu’à l’ordre (k − 1).

Exemple.

Décomposer en él’ements simples dans R(X) la fraction


1
F = ,
(X − 1)3 (X 2 + 1)
F s’écrit sous la forme

λ1 λ2 λ3 aX + b
F = + 2
+ 3 + ,
X − 1 (X − 1) (X − 1) X2 + 1

En prenant Y = X − 1 ce qui implique que X = Y + 1, F devient


1
F (Y ) = .
Y 3 (Y 2 + 2Y + 2)
La division selon les puissances croissantes du polynôme 1 par le polynôme
2 + 2Y + Y 2 jusqu’à l’ordre 2 nous donne

1 = (2 + 2Y + Y 2 )(1/2 − 1/2Y + 1/4Y 2 ) + Y 3 (−1/4 − Y ).


7

Par conséquent

1/4Y 2 − 1/2Y + 1/2 (−1/4)Y


F = 3
+ 2
Y Y + 2Y + 2
1/4 1/2 1/2 (−1/4)Y
= − 2 + 3 + 2 .
Y Y Y Y + 2Y + 2
D’où

1/4 1/2 1/2 (−1/4)X + 1/4


F = − + + .
(X − 1) (X − 1)2 (X − 1)3 X2 + 1

3.2 Cas d’un pôle simple


A
La fraction F = B
où B = (X − a)Q avec Q(a) 6= 0 et deg F < 0. Dans
ce cas, on aura
A λ R
F = = + .
(X − a)Q X −a Q
En multipliant les deux membres de l’égalité pa (X − a), on obtient
A R
= λ + (X − a) .
Q Q
Ensuite, on prend X = a ce qui implique que

A(a)
λ= .
Q(a)

Remarque. On peut calculer λ d’une autre manière plus simple


en utilisant ce qui suit.
Puisque B = (X − a)Q, on dérive les deux membres de l’égalité pour
trouver B 0 = Q + (X − a)Q0 , ensuite on prend X = a. Ce qui donne
B 0 (a) = Q(a), par conséquent,

A(a)
λ= .
B 0 (a)

Exemple
Décomposer dans C(X), la fraction rationnelle
1
F = .
(X 3
− 1)
On sait qu X 3 − 1 = (X − 1)(X − j)(X − j) où j = ei2π/3 . Donc,
α1 α2 α3
F = + + .
X −1 X −j X −j
8

Le polynôme B = X 3 − 1 ce qui implique que B 0 = 3X 2 donc α1 =


A(1)
B 0 (1)
= 1/3,

A(j) A(j)
α2 == B 0 (j)
= j/3 et α3 = B 0 (j)
== j/3.

3.3. Propriétés particulières de F

i) Décomposition de F ∈ R(X) dans C(X)

Le fait que F ∈ R(X) veut dire que ses coefficients sont réels, mais on
cherche sa décomposition en éléments smples de C(X).

A
F =B ∈ R(X) implique que F = F où F désigne le conjugué de F.
Par conséquent, si a ∈ C est un pôle complexe d’ordre k de F alors son
conjugué a est aussi un pôle complexe d’ordre k de F.

Donc, B = (X − a)k (X − a)k Q et la décomposition de F en éléments


smples de C(X) est alors

λ1 λ2 λk λ1 λ2 λk R
F = + 2
+..+ k
+ + 2
+..+ k
+ ,
X − a (X − a) (X − a) X − a (X − a) (X − a) Q
avec deg R < deg Q.

Exemple.

4
F = .
(X 2 + 1)2
Tout d’abord, on décompose Q = (X 2 + 1)2 en produit de polynômes
irréductibles de C[X], on a (X 2 + 1)2 = (X − i)2 (X − i)2 .

L’ćriture de la décomposition de F en éléments smples de C(X) est

λ1 λ2 λ1 λ2
F = + 2
+ + .
X − i (X − i) X − i (X − i)2

Pour déterminer les coefficients, effectuons en premier lieu le change-


ment de variable Y = X − i, la fraction F devient

4
F = F1 (Y ) = 2 (Y
.
Y + 2i)2
On a 4 = (−1 − iY )(2i + Y ) + Y 2 (−3 + iY ), ce qui donne
2
9

−1 −i −3 + iY
F1 (Y ) = 2
+ +
Y Y (Y + 2i)2
−1 i i(Y + 3i)
= 2
− +
Y Y (Y + 2i)2
−1 −i i −1
= 2
+ +
Y Y Y + 2i (Y + 2i)2

D’où

−i −1 i −1
F = F (X) = F = + 2
+ + .
X − i (X − i) X + i (X + i)2

ii) Cas d’une fonction paire ou impaire

On écrit la forme de la décomposition de F en éléments simples et en


utilisant le fait que F (−X) = F (X) si F est paire ou bien F (−X) =
−F (X) si F est impaire et l’unicité de la décomposition, on obtient des
relations entre les coefficients de la décomposition. Ceci va réduire le
nombre d’inconnus qu’il faut déterminer.

iii) Décomposition dans R(X) à partir de celle de C(X)

Si F ∈ R(X), on considère seulement les coefficients des pôles simples


de F.

on cherche à déduire la décomposition dans R(X) à partir de celle de


C(X). Cela suppose que celle de F dans C(X) n’est pas très compliquée.

D’après ce qui précède, puisque F est à coefficients réels, alors on


F (X) = F (X).
D’après l’unicité de la décomposition d’une fraction rationnelle en
éléments simple, les pôles d’ordre k et les pôles conjugués d’ordre k
correspondants de F auront des coefficients conjugués.

Effectuons ceci sous forme d’un exemple, reprenons une fraction déja
traitée.

Exemple.

Décomposer la fraction F suivante dans R(X).


4
F = .
(X 2
+ 1)2
D’après ce qui précède, puisque F est à coefficients réels, alors on a
F (X) = F (X).
10

Tout d’abord, on écrit

4 λ1 λ2 λ3 λ4
F (X) = = + + + ,
(X 2 + 1)2 X − i (X − i)2 X + i (X + i)2
de plus, on a

4 λ1 λ2 λ3 λ4
F (X) = = + + + .
(X 2+ 1) 2 X + i (X + i) 2 X − i (X − i)2
D’après l’unicité la décomposition de F en éléments simples, on aura

λ3 = λ1 et λ4 = λ2 . Ce qui implique que

λ1 λ2 λ1 λ2
F = + 2
+ +
X − i (X − i) X + i (X + i)2
   
λ1 λ1 λ2 λ2
= + + +
X −i X +i (X − i)2 (X + i)2
2Re(λ1 )X − 2Im(λ1 ) aX + b
= 2
+ .
X +1 (X 2 + 1)2

3.4) Cas des éléments simples de second espèce

On va dt́erminer la d‘’ecomposition de F dans R(X) lorsque F est da


la forme.
A
F = ,
(X 2
+ pX + q)k Q
avec ∆ = p2 − 4q < 0 et X 2 + pX + q ne divise pas Q.

Pour l’écriture, on a

A α1 X + β1 α2 X + β2 αk X + βk R
F = = 2 + 2 +..+ 2 + .
(X 2 k
+ pX + q) Q X + pX + q (X + pX + q)2 k
(X + pX + q) Q

On cherche tout d’abord les coefficients αk et βk en utilisant la méthode


suivante.

Multiplions les deux membres de l’égalité ci-dessus par le polynôme


X 2 + pX + q, on obtient

A
(X 2 + pX + q)k F = = αk X + βk + (X 2 + pX + q)Gk−1 ,
Q
où Gk−1 est une fraction rationnelle qu’il faut décomposer par la
suite.
11

Ensuite, on prend X = une racine complexe du polynôme X 2 + pX + q.


Ceci nous donnera les valeurs de αk et de βk .
Exemple 1. Décomposer dans R(X) la fraction
X +1
F = .
(X 2 + 1)2 (X − 1)2
On écrit tout d’abord F sous la forme :

X +1
(0.1) F =
(X 2+ 1)2 (X − 1)2
α 2 X + β2 A1
(0.2) = 2 2
+ .
(X + 1) (X + 1)(X − 1)2
2

Ensuite, pour X = i, on obtient


i+1 −i + 1
α2 i + β2 = 2
= ,
(i − 1) 2
Donc α = 1/2 et β = −1/2. Après, on décompose la fraction rationnelle
A1
(X 2 +1)(X−1)2
.

Exemple 2. Décomposer F en éléments simples dans R(X)

X5 + 2
F = .
(X 2 + X + 1)3
X2+X +1 est irréductible dans R(X] car son discriinant ∆ = −3 > .
Alors, on aura
aX + b cX + d eX + f
F (X) = 2 3
+ 2 2
+ 2
.
(X + X + 1) (X + X + 1) (X + X + 1)
La division euclidienne de X5 + 2 par X2 + X + 1 donne X5 + 2 = (X2 +
X + 1(X3 − X2 + 1) − x + 1, par cons´equent
−X + 1 X3 − X2 + 1
F (X) = + .
(X 2 + X + 1)3 (X 2 + X + 1)2
X3 − X2 + 1
Ensuite, on fait la même chose pour la fraction .
(X 2 + X + 1)2
On obtient X 3 − X 2 + 1 = (X 2 + X + 1)(X − 2) + X + 3, ce qui donne
−X + 1 X +3 X −2
F (X) = 2 3
+ 2 2
+ 2
.
(X + X + 1) (X + X + 1) (X + X + 1)

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