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A. Définition de la famille
o « Parler de la famille c’est parler d’un objet si familier si commun à tous qu’il risque d’être
évident et donc ennuyeux à décrire. Qui de nous tous peut la décrire ? » SERGE VALLON
o Définition :
1. Stricte : implique que la famille soit composée exclusivement des parents et de leurs enfants
2. Large : ttes personnes liées entre elles par un lien de parenté, d’allience ou affectif
composeront la famille.
o Code Civil : pas de définition mais réglemente les liens entre ascendants, descendants,
collatéraux
o Deux approches de la famille :
1. Approche sociologique : prise en compte de l’affection (= permet d’attribuer une paternelle
grâce à la possession d’État), dépendance, cohabitation. Famille= tt groupe de personne
vivant sous le même toit.
2. Approche biologique : groupe de personne ayant un lien de sang et ce quel que soit le degré
de parenté. Couple marié : présomption de paternité= attribuer filiation paternelle entre
l’époux et l’enfant
EX : adoption : qualification d’adoption plénière : approche sociologique qui a été consacrée
par le législateur
o Pas de définition de droit de la famille en générale= mais une par branches de droit
o Doyen Carbonnier : famille, contrat propriété= 3 piliers du droit de la famille/ OR droit de la
famille seul pilier sans définition légale
o Famille= fonction politique (PORTALIS : famille se forme par le mariage + sont « la pépinière de
l’état »), économique (successions, héritages), solidaire (obligation civile : obligations
d’entretien : art. 371-2 CC : parents contribuent aux besoins de leurs enfants/ art. 205/206 CC :
enfants doivent des aliments à leurs ascendants et à leurs beaux-parents, grands- parents s’ils se
trouvent dans le besoin)
o Chaque famille= société particulière
CODE CIVIL :
o 1804=> model de la famille rigide + inégalitaire. Le modèle= chef de famille (père)= puissance
paternelle. Puissance retrouvait dans le couple (femme en quelques sortes sous la tutelle de leur
époux)
EX : année 50 : accord de l’époux pour que la femme travaille
o 3 catégories d’enfants : enfant légitime (né pdt le mariage), enfant naturel (hors mariage),
enfants adultérin (né d’un adultère)
EX : GPA et Affaire Mennesson : Est-ce qu’une filiation pouvait être établie à l’encontre de la mère
d’intention ? La CEDH était venue préciser qu’il était de l’intérêt de l’enfant de reconnaitre cette
filiation à l’encontre de la mère d’intention. La CEDH attache de l’importance aux liens affectifs
alors que le juge français refusait d’établir cette filiation.
o Évolution depuis 1938 : femme mariée est devenue capable/ accélération depuis les années 70 :
libéralisation des mœurs, vagues de réforme en profondeur en droit de la famille=>
établissement davantage de libertés et d’égalités en droit des femmes : droit de votes des
femmes (1947) + Loi Veil (1975)
Loi du 26 mai 2004 Réforme le divorce. L’objectif était de simplifier et pacifier les procédures
de divorce.
Ordonnance du 4 juillet 2005 Porte sur la filiation. L’objectif était de simplifier le droit de la filiation. On
a supprimé la distinction entre enfant naturels et légitimes et supprimer la
filiation adultérine. Il y a une égalité de l’enfant.
Loi du 4 avril 2006 Prévient les violences au sein du couple. On a voulu associer le droit pénal
au droit de la famille. On a reconnu les violences conjugales et il a fallu
comprendre le viol entre époux. Les violences sont reconnues quel que
soit la catégorie du couple
Loi du 23 juin 2006 Prévient les violences au sein du couple. On a voulu associer le droit pénal
au droit de la famille. On a reconnu les violences conjugales et il a fallu
comprendre le viol entre époux. Les violences sont reconnues quel que
soit la catégorie du couple
Loi du 9 juillet 2010 Relative aux violences faites aux femmes et aux incidences de ces
violences sur les enfants. C’est une ordonnance de protection instituée
par la loi qui va permettre au juge aux affaires familiales de prendre des
mesures urgentes quel que soit le couple
Loi bioéthique du 7 juillet 2011 / Ces lois sont les mêmes pour les couples (mais à cette époque couple
reforme sur Assistance médicale à la signifiait encore que les deux personnes sont de sexe opposé)
procréation (AMP)
Loi du 17 mai 2013 Réforme le mariage qui est désormais l’union de deux personnes de
même sexe ou de sexe opposé. Cette loi a permis l’adoption pour les
couples de même sexe
Loi justice 2021 / 18 novembre 2016 Déjudiciarisation du divorce par consentement mutuel. Lorsqu’un couple
marié se sépare, il peut procédé par un divorce de consentement mutuel
et cela va se faire en dehors de la justice. Désormais l’officier d’état civil
est compétent en matière d’enregistrement de la convention de pacs
Loi du 23 mars 2019 Entrée en vigueur en plusieurs étapes. D’abord au 1 er janvier 2020 pour
les juridictions. Depuis le 1er janvier 2020, on parle de tribunaux
judiciaires. Elle a permis de réformer le droit des majeurs protégés et le
divorce. Concernant le divorce et le droit des majeurs protégés, cette loi
est rentrée en vigueur au premier septembre 2020. Il fallait obtenir une
ordonnance de non-conciliation. Cela signifie que le juge pouvait refuser
un divorce
o Lacunes du CC=> statuer sur d’autres codes (filiation en réglementant l’accès à la PMA,
accouchement sous X)
o CC principale source du droit de la famille + le CSP + Code de l’action sociale et des familles
o Si une situation n’est pas réglementée dans un de ces codes=> le juge va intervenir
o CEDH : art. 8 : drt au respect de la vie pv/ art 14 : principe de non-discrimination/ art 12 : liberté
du mariage
o Loi du 15 novembre 1999 : couple de même sexe= PACS => satisfaction de l’art 14 CEDH
o Droit de l’EU : Charte des Droits Fondamentaux de l’UE, le droit à la non-discrimination, le droit
au respect de la vie privée et familiale… (impactes moins important que CESDH). Traité
d’Amsterdam (1997) : coopération judiciaire en matière civile particulièrement en droit de la
famille => dvp important aussi grâce à la Cour de justice de l’UE dans sa fonction d’interprétation
des textes (mais pas le même intérêt que celle rendue par la CEDH)
Décision du 20 décembre 2017 CJEU : précision que les règlements de Bruxelles 2bis et Rome3
sont exclusivement applicables à des divorces prononcés soit par une juridiction étatique soit par
une autorité publique sous son contrôle. Pour la CJEU, le divorce par consentement mutuel sans
juge est efficace= règlement Bruxelles 2bis que Rome3 précisent que le divorce peut être
prononcés soit par un juge soit par une autorité publique.
CJEU apporte une contribution majeure à la définition du mariage dans un arrêt rendu en grande
chambre du 5 juin 2018, juge qu’un état membre devait reconnaitre le mariage de l’un de ces
ressortissants régulièrement célébré par les juridictions d’un autre état membre.
LE DROIT INTERNATIONAL :