Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Cette loi
entrera en vigueur six mois après sa publication au Journal officiel du Maroc.
La nouvelle loi contient des dispositions positives, telles que la définition des violences faites
aux femmes comme étant « tout acte basé sur la discrimination fondée sur le genre, qui soit
de nature à causer un dommage physique, psychologique, sexuel ou économique à une
femme ».
La loi contraint les autorités publiques à prendre des mesures préventives, y compris en
mettant en place des programmes visant à faire mieux prendre conscience du phénomène des
violences faites aux femmes. Elle prévoit également la création d'unités spécialisées chargées
de pourvoir aux besoins des femmes et des enfants au sein des tribunaux, des agences
gouvernementales et des forces de sécurité, ainsi que de comités locaux, régionaux et
nationaux chargés des questions concernant les femmes et les enfants. D'autres « mesures de
protection » qui « avertissent » la personne qu'elle ne doit pas commettre de violences ou
disposer à sa guise des fonds du ménage sont disponibles, mais la loi ne précise pas quelles
autorités sont habilitées à en décider. Les violations des injonctions restrictives ou des
« mesures de protection » sont passibles de peines de prison ou d'amendes.
Le Maroc devrait s'assurer que les victimes de violences conjugales puissent obtenir des
injonctions restrictives d'urgence ou de plus long terme par une procédure civile, a déclaré
Human Rights Watch.
Les violences conjugales sont interdites par la loi sous toutes leurs formes, qu’elles touchent
l’homme ou la femme.
Il s’agit des violences commises au sein des couples mariés, pacsés ou en union libre.
La victime de violences conjugales qui signale les faits peut bénéficier de nombreuses
mesures de protection de la part des institutions publiques et des associations :