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1.

LA MISE EN DANGER D’AUTRUIT

Un individu prenant un risque en violant de façon délibérée une obligation de sécurité


sans qu'aucun dommage ne se réalise n'encourait jusqu’à présent qu'une simple contravention.
Dans un souci de prévention particulière des accidents de la route, du travail et
d’activités sportives, le nouveau code pénal entré en vigueur le 1er mars 1994 est venu sanctionner
plus lourdement ce type de comportement.
Pour que le délit de mise en danger délibérée de la vie d'autrui soit constitué, le ministère
public doit apporter quatre types de preuves cumulatives :

- existence d'une obligation particulière de sécurité ou de prudence imposée par la loi ou le


règlement ;

- violation manifestement délibérée de cette obligation ;

- exposition directe d'autrui ;

- existence pour autrui d'un risque immédiat de blessure ou de mort.

2. ATTEINTE AUX INTERETS DE LA NATION

2.1.   Attentat

Constitue un attentat le fait de commettre un ou plusieurs actes de violence de nature à


mettre en péril les institutions de la République ou à porter atteinte à l'intégrité du territoire national.

    L'attentat est puni de trente ans de détention criminelle et de 450000 euros d'amende. Les


peines sont portées à la détention criminelle à perpétuité et à 750000 euros d'amende lorsque
l'attentat est commis par une personne dépositaire de l'autorité publique.

2.2.   Complot

    Constitue un complot la résolution arrêtée entre plusieurs personnes de commettre un


attentat lorsque cette résolution est concrétisée par un ou plusieurs actes matériels.

   Le complot est puni de dix ans d'emprisonnement et de 150000 euros d'amende.


 Les peines sont portées à vingt ans de détention criminelle et à 300000 euros d'amende lorsque
l'infraction est commise par une personne dépositaire de l'autorité publique.
2.3.   Mouvement insurrectionnel

    Constitue un mouvement insurrectionnel toute violence collective de nature à mettre en péril
les institutions de la République ou à porter atteinte à l'intégrité du territoire national. Les
contrevenants encourent de graves peines de prison et des amendes très lourdes
3.  ATTEINTE A LA LIBERTE ET A L’INTEGRITE PHYSIQUE

3.1.   Atteinte à l’intégrité physique

Le Code Pénal distingue les violences volontaires, les violences involontaires et les
agressions sexuelles. Dans chaque catégorie, le Code Pénal définit des "circonstances aggravantes",
c'est-à-dire des circonstances qui alourdissent la peine encourue, à gravité de blessures égale.

Les circonstances aggravantes sont définies :

- par la vulnérabilité de la victime : mineur de quinze ans, personne qui, du fait d'une altération
due à l'âge, la maladie, une infirmité, une déficience physique ou psychique, ou d'un état de
grossesse, ne peut se défendre.

- par la qualité de la victime : personne dépositaire de l'autorité publique (magistrat, policier…),


témoin, partie civile.

- par le lien entre la victime et l'agresseur : les violences entre époux, d'ascendant sur mineur,
d'employeur sur employé, sont sanctionnées plus sévèrement.

- enfin lorsque l'auteur n'est pas unique, c'est-à-dire lorsqu'il y a plusieurs agresseurs pour une
seule victime, il s'agit également d'une circonstance aggravante.

3.2.   Atteinte à la liberté d’aller et venir

La liberté d'aller et venir est protégée par les articles 2 et 4 de la Déclaration des droits de
l'homme et du citoyen de 1789.

La loi reconnaît deux types de liberté d'aller et venir:

- la liberté de mouvement à l'intérieur d'un même État


- la liberté de mouvement d'un État à un autre État.

Que prévoit la liberté de mouvement à l'intérieur d'un État ?

Comme l'indiquent les textes internationaux, quiconque se trouve régulièrement sur le


territoire d'un État a le droit d'y circuler librement'.
Toutefois, cette liberté est soumise au droit interne de chaque État. C'est-à-dire que même si,
en principe, cette liberté d'aller et venir ne tolère aucune restriction et ne nécessite aucun document
particulier, la loi prévoit que cette liberté doit être compatible avec les impératifs de sécurité nationale,
d'ordre public, de santé et de moralité publiques.
Par ailleurs, la loi impose à toute personne se trouvant sur le territoire national d'accepter de
se soumettre à un contrôle d'identité.
En France, quelles sont les règles qui peuvent limiter la liberté de mouvement ?
La liberté d'aller et venir peut être limitée par des peines privatives de liberté
(l'emprisonnement) ou restrictives de liberté (l'interdiction de séjour par exemple).

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