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I/ La double protection de l’étranger

Il s’agira de mettre l’accent sur la protection au niveau etati (A) mais aussi sur la protection au niveau
international (B)

A- La protection étatique

L’origine de la protection diplomatique remonte très loin dans l’histoire du, droit international. En 1758,
le juriste suisse Emmerich de Vattel en énonce l’idée maitresse « Quiconque maltraite un citoyen
offense indirectement l’État, qui doit protéger ce citoyen » E. Vattel, sur le Droit des gens ou Principes
de la loi naturelle appliqués à la conduite et aux affaires des nations et des souverains la protection des
personnes étrangers peut englober toute action protectrice exercée en faveur d’intérêt étrangers
auprès d’un État. La protection des personnes étrangères sur un territoire national est un enjeu
important pour garantir le respect des droits fondamentaux et assurée une société juste et équitable.

Les personnes étrangères peuvent être vulnérables et confrontées à des difficultés particulières en
raison de leur statut notamment en matière d’accès au droit sociaux a la santé ou à l’éducation. Dans
nombreux pays, la protection des personnes étrangères est encadrée par des lois et des politiques
spécifiques qui visent à garantir leur droit et leur dignité, à la sécurité et à la non-discrimination. Ces lois
et politiques peuvent concerner l’asile, immigration, et la protection sociale, la lutte contre le racisme et
la discrimination entre autre.

Le principe selon lequel l’État a le droit de protéger ses ressortissants lésés à l’étranger s’impose dans la
charte africaine de droit de l’homme, la charte garantie une large gamme de droit de l’homme,
notamment les droit civile et politiques. La Tunisie, par exemple a ratifié la convention de 1951 relative
au statut des réfugiés et sont protocole de 1967. Elle est également adoptée par la loi de 2011, les
protections des personnes sont garanties par la constitution et les lois nationales. Les mesures principale
de protection des personnes sont : liberté d’expression et de la presse : la Tunisie est régulièrement
citée comme un exemple de liberté de la presse dans la région, les droit de l’homme sont protéger par la
Constitution Tunisienne, qui garantit l’égalité devant la loi, la liberté de croyance et l’interdiction de la
torture et des traitements inhumains ou dégradants. La Tunisie est un pays majoritairement musulman,
mais la Constitution garanti la liberté de religion pour tous les citoyens. Les minorités religieuses sont
protégées par la loi.

Il convient de noter que malgré ces protections, la Tunisie est confrontée à des défis en matière de droit
de l’homme, notamment en ce qui concerne les libertés civiles et la situation des migrants et des
réfugies i De nos jours, la protection diplomatique n’est donc plus la seule voie de recours ouverte en
droit international à l’individu dont les droits patrimoniaux ou personnels sont illégalement violés à
l’étranger par un État dont il n’est pas le ressortissant. Les traités d’investissement bilatéraux
garantissent la protection des investissements étrangers, les instruments de défense des droits de
l’homme organisant des recours en cas de violations des droits de la personne. La protection
diplomatique demeure toutefois un mécanisme de droit international auquel l’État continue de recourir
pour veiller à ce que ses ressortissants à l’étranger soient traités de façon équitable
i
Source :
Convention pour le règlement des différends relatif aux investissements entre États et ressortissant d’autre
État.
Voir. Vattel E., le droit des gens au principe de la loi naturelle appliquée à la conduite et aux affaires des
nations et des souverains, Livre2 Chap. VI, P.309 (Carmegie institution) of washingtons,1916).
Charte africaine de droit de l’homme, Convention de 1951 relative au statut des réfugiés et sont protocole de
1967.

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