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- Convention de Genève
- Protocole de 67
- Convention de l’OUA 1969
- Convention de l’Union Africaine sur la protection et l’Assistance aux personnes déplacées
internes en Afrique
- Conclusions de l’EXCOM sur la protection et l’assistance aux réfugiés
- Décisions et recommandations de l’UA /OUA sur les réfugiés, les rapatriés et les déplacés
internes
Les expulsions massives concernent souvent les demandeurs d’asile et les réfugiés, ils sont pris
comme bouc émissaire, et sont souvent concernés par les expulsions de masse.
Définition élargie :
Article 1 alinéa 2
« Le terme « réfugié » s’applique également à toute personne qui, du fait d’une agression, d’une
occupation extérieure, d’une domination étrangère ou d’évènements troublant gravement l’ordre
public dans une partie ou dans la totalité de son pays d’origine ou du pays dont elle a la nationalité,
est obligée de quitter sa résidence habituelle pour chercher refuge dans un autre endroit à l’extérieur
du pays d’origine ou du pays dont elle a la nationalité… ».
Le pays d’accueil peut estimer, suite à un afflux massif de réfugié, de ne pas passer par un examen
individuel en cas d’afflux massif et d’offrir une protection prima facie.
Autres particularités :
- Affirmation du caractère pacifique et humanitaire de l’octroi de l’asile Art II.2-> cela rassure
les autres Etats par rapport à la reconnaissance d’une protection. Certains pays accueillaient
des leaders de mouvements de libération et leur offrait la protection, donc il a fallu rassurer
les Etats par rapport au caractère humanitaire de l’asile. De même l’art.3 interdit toute
activité subversive= quand un groupe de libération était accueillait, il lui était interdit de
mener toute activité, c’était un moyen de rassurer. Certains groupes proposent qu’on
restreigne cette article puisque cela réduit le droit à la liberté d’expression.
- Affirmation du principe de la solidarité africaine et du partage de la charge des réfugiés, Art II
4.
Non Refoulement
Sources :
Les conventions sont générales, leur application est effectuée par la loi nationale, donc on retrouve
les modalités d’application des diverses conventions dans les législations nationales. En Afrique
souvent ce sont des commissions nationales d’éligibilité au statut de réfugié. Cela reste une question
de souveraineté nationale donc c’est à l’état de définir l’organe en charge de l’attribution au statut et
les modalités d’octroi.
Portée
Chaque membre d’un groupe est présumé éligible au statut de réfugié. On estime que toutes les
personnes qui arrivent ont la même histoire. Il y a reconnaissance, on estime que les personnes sont
de bonne foi. Par exemple après le génocide en 1994 ce n’était pas possible de procéder à des
examens individuels, la RDC a dû accueillir 2 millions de réfugiés.
La présomption ne peut être réfutée qu’en cas d’apparition d’informations jetant un doute sur
l’éligibilité de la personne au statut du réfugié.
La reconnaissance prima facie se fait par une déclaration officielle par le pays d’accueil (déclaration
ou décret ministériel). La confirmation ultérieure du statut n’est pas nécessaire.
La présomption du statut de réfugié ne s’applique pas aux combattants actifs. Alors le pays d’accueil
a l’obligation de désarmer les combattants qui arrivent. Puis la pratique fait qu’ils vont dans des
camps séparés, avant daller dans des camps de réfugiés.
Toutes les actions visant à garantir aux femmes, hommes, filles, garçons relevant de la compétence
du HCR, l’égalité d’accès aux droits et la jouissance de ces droits en application des branches
applicables du droit (notamment le droit international humanitaire, le droit des droits de l’homme et
le droit relatif aux réfugiés).
Dans les camps de réfugiés certains groupes ont tendance à dominer, il existe des rapports de force.
Cela peut être sur des bases ethniques, ou par rapport aux femmes…
Selon la convention de l’OUA les camps doivent être établis à une distance raisonnable.
Les défis de protection en situation d’afflux massif : maintien du caractère civil et humanitaire de
l’asile.
Les camps peuvent accueillir plus de 500 000 personnes, qui peuvent avoir des relations avec les
combattants ; donc quelques fois les combattants viennent voir leur famille dans les camps, mais
alors ils mettent en danger l’ensemble de la population. Or la famille reste civile, donc l’obligation du
DI est de protéger la famille. Pour les combattants il y a d’abord le désarmement, la démilitarisation,
puis la réhabilitation en civil.
Défis de protection
Il faut balancer entre la solidarité et la protection. Au niveau chaque sous groupe (Maghreb…) des
instruments sont mis en place.
Lorsqu’une personne n’est pas éligible au statut, que se passe t-il ? Convention contre la
torture, art.3 §1- quelle responsabilité pour quel état ?
La protection des catégories de personnes ayant des besoins spécifiques, notamment les
femmes, les enfants et les personnes âgées. Mais une seule agence ne peut pas toujours
répondre à tous les besoins, et donc le partenariat joue un rôle très important.
Protection et assistance des personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays
Responsabilités ?
Normes de traitement
Pour l’éducation, jusqu’en primaire c’est obligatoire mais pour le secondaire les textes prévoient que
les Etats doivent scolariser selon leur possibilité budgétaire donc souvent cet enseignement
secondaire n’est pas assuré.
Mais les Etats africains invoquent souvent le manque de moyen pour établir un standard de l’asile,
c’est là que le HCR intervient.
Manque 1 fiche
Migrations mixtes :
Mesures restrictives pour contrôler les migrations : visas / sanctions / criminalisation / interception
Si une personne a été reconnue prima facie et qu’elle a vécu dans un camp de réfugié, qu’elle n’a
jamais eu de détermination individuelle, puis qu’elle va en Europe, alors il faut faire une demande
dans le pays européen. Mais si la reconnaissance a été individuelle, un transfert pourra être fait.
Si une personne est réfugiée dans un pays africain et qu’il va dans un autre pays, si le HCR a reconnu
le statut, les états effectuent une continuité du statut. Par contre si le statut a été reconnu par une
commission d’éligibilité nationale, l’organe d’éligibilité de l’autre état revérifiera l’éligibilité au statut,
la détermination sera faite depuis le début. Or les critères peuvent être différents en fonction des
pays.
Vis-à-vis du pays d’origine il faut prendre en compte la crainte de persécution / vis-à-vis du pays
d’accueil c’est l’efficacité de la protection.
VI. PROTECTION DES CIVILS DANS LES SITUATIONS DE CONFLITS ARMES (FORCES DES NATIONS
UNIES ET / OU DE L’UNION AFRICAINE)- POC
Pour les Nations Unies le texte de référence est la Charte des Nations Unies
Le Chapitre 6 est relatif au maintien de la paix et en cas d’échec le chapitre 7 donne au conseil de
sécurité d’utiliser la force lorsque la paix et la sécurité sont menacés. Dans le chapitre 8 il y a les
arrangements régionaux, càd une délégation de pouvoir aux organisations régionales comme l’OUA
d’intervenir à la place du conseil de sécurité.
Tous les autres instruments de droits de l’homme, droit humanitaire et droit des réfugiés,
s’appliquent dans le contexte des opérations de maintien ou de renforcement de la paix.
- Le mandat de la mission
- Les règles d’engagement
- Les directives pour les troupes / militaires ainsi que les directives d’utilisation de force pour
la composante police
- Les lois du pays hôte (pour autant qu’elles ne soient pas contraires au droit et principes
internationaux).
Projet de directives depuis 2009, toutefois mises en application dans l’AMISOM et opération
régionales contre les LRA- le but est d’arriver à un maintien de la paix et d’éviter les conflits armés.
Lorsque ça n’a pas marché il y a déploiement de la mission et dans chaque mission il y a une
composante civile :
Manque 2
Phase 3 réponse : usage proportionnel de la force pour neutraliser ou rendre ineffective les activités
des assaillants
Différence NU/OUA : OUA rétablit la paix alors que les NU interviennent après un accord de paix.
L’union africaine :
Fondement juridique :
Vision et objectifs :
Un sommet spécial sur les réfugiés rapatriés et PDIs a été organisé à Kampala/Ouganda en octobre
2009 au cours duquel la convention de l’UA sur la protection et l’assistance aux PDIs en Afrique a été
adoptée.
L’UNHCR et autres partenaires ont activement contribué à cette réalisation dans tout le processus de
l’élaboration et l’adoption de la convention de Kampala.