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Livret d’informations juridiques

Violences et
Protection
des personnes vulnérables I
Janvier 2009

Ministère de la justice RADI


LES VIOLENCES ET LA
PROTECTION DES
PERSONNES VULNERABLES (1)

LE DROIT A LA PORTEE DE TOUS

C ette brochure fait partie d’une série de documents juridiques,


élaborés et simplifiés par les Centres d’Informations Juridiques du
RADI, en collaboration avec le Ministère de la Justice et la Coopération
française.

Débarrassés du vocabulaire très ésotérique de juristes, ils constituent


des outils de vulgarisation que nous espérons accessibles à un très
grand public.

À travers ces écrits, nous nous engageons à donner à une large majorité
de sénégalais les moyens de comprendre, de s’approprier leurs droits
et d’en exiger le respect.

Le RADI, fidèle à sa mission qui consiste à aider les populations à


compter sur leurs propres forces pour apporter des solutions à leurs
problèmes à travers la promotion d’un développement durable, intégré
et participatif, attend vos critiques et suggestions pour améliorer
l’œuvre entreprise.
LES VIOLENCES ET LA PROTECTION DES PERSONNES VULNERABLES (1)
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Définition générale de la violence

Définition générale de la violence

Qu’est-ce que la violence ?

Selon le dictionnaire Larousse, la violence est« toute contrainte qui s’exerce sur une personne
par la force ou l’intimidation  », ou encore «  tout acte qui implique des tourments ou des
souffrances mentales ou sexuelles ».
La violence suppose donc un rapport de force entre celui qui l’exerce et la personne qui la subit.

Quelles sont les différentes formes de violences ?

Elle peut revêtir plusieurs formes. On peut citer celles d’ordre :


Psychologiques et morales (insultes, chantages, menaces…) ;
Physiques (les coups et blessures, le meurtre…) ;
Sexuelles (viol, inceste, pédophilie…) ;
Economiques (privation des moyens ou de biens essentiels, abandon de famille…).

Quelles sont les principales victimes de violences ?

Elle s’exerce plus particulièrement sur les personnes vulnérables en particulier les femmes,
les handicapés, les personnes âgées et les enfants.

Quels sont les principaux auteurs des violences ?

Les auteurs sont des personnes des deux sexes (homme, femme) de toutes les catégories
sociales. Les enfants, ou adolescents, sont aussi de plus en plus auteurs de violences.

Quels sont les principaux endroits où s’exercent les violences ?

N’importe où. On trouve des scènes de violence dans les sphères privées (exemple  : à la
maison) ou publiques (exemples : dans la rue, au stade, au marché…)

Pourquoi faut-il lutter contre les violences ?

Parce que c’est une violation de l’intégrité physique et morale de la personne humaine.
A l’échelle mondiale, on estime qu’au moins une femme sur cinq a subi, au cours de sa vie,
des sévices corporels ou sexuels perpétrés par un ou plusieurs hommes.
Au Sénégal, il ne se passe par un jour sans qu’un quotidien ou une radio ne révèle un cas de
violence.
LES VIOLENCES ET LA PROTECTION DES PERSONNES VULNERABLES (1)
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Les violences morales et psychologiques

Les violences morales et psychologiques

Qu’appelle-t-on violences morales et psychologiques ?

Les violences morales et psychologiques se définissent comme « tout acte qui implique
des tourments et des souffrances d’ordre psychique à la personne  ». Elles se manifestent
sous diverses formes. Certaines portent atteinte à l’honneur et à la dignité (exemple  : les
injures).
La nouvelle constitution du 07 janvier 2001, en son article 18, a prévu que le mariage forcé
soit une violation de la liberté individuelle, interdite et punie dans des conditions qui seront
fixées par la loi.
Les violences morales et psychologiques constituent les formes de violences les plus
sournoises et les plus fréquentes.

Qu’est-ce que l’injure? 

Elle est définie comme « toute expression outrageante, tout terme de mépris, relatif ou non,
à l’origine d’une personne, toute invective qui ne renferme l’imputation d’aucun fait. » (Article
258 in fine du Code pénal)
D’autres formes de violences morales et psychologiques par contre, touchent à la sécurité
même de l’individu. (Exemples : menaces, intimidations.)

Quelles sont les conséquences des violences morales et psychologiques ?

Les violences morales et psychologiques peuvent avoir des conséquences psychiques graves
chez la victime : choc émotionnel, dépression, démence, tendances suicidaires…

Qu’est-ce qui caractérise ces types de violences ?

Ils se caractérisent par le fait qu’ils sont difficiles à prouver et, par voie de conséquence, à
sanctionner. Parmi les violences morales et psychologiques que le Code pénal réprime on peut
citer l’injure, les menaces, la diffamation…
LES VIOLENCES ET LA PROTECTION DES PERSONNES VULNERABLES (1)
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Les violences morales et psychologiques

Quelles sont les sanctions prévues contre les violences morales et


psychologiques ?

Sanctions pénales :
L’injure est sanctionnée par un emprisonnement de 2 mois au maximum et d’une amende
de 20 000 FCFA à 100 000 FCFA, ou de l’une de ces deux peines seulement (article 262, alinéa
2 du Code pénal).

Selon la gravité, les menaces sont réprimées d’un emprisonnement de 6 jours à 5 ans et
d’une amende de 20 000 FCFA à 200 000 FCFA (articles 290 et suivants du Code pénal).

Le coupable pourra, en outre, être privé des droits mentionnés à l’article 34 du Code pénal
pendant cinq ans au moins et dix ans au plus à compter du jour où il aura été condamné.

Selon les cas, la peine d’interdiction de séjour pourra être prononcée contre le coupable.

Article 34 du Code pénal : « les tribunaux jugeant correctionnellement pourront dans certains
cas interdire, en tout ou partie, l’exercice des droits civiques, civils et de famille suivants : de
vote, d’éligibilité, d’être appelé ou nommé aux fonctions de juré ou autres fonctions publiques,
ou aux emplois de l’administration ou d’exercer ces fonctions ou emplois, du port de détention
d’armes, de vote et de suffrage dans les délibérations de famille, d’être tuteur, subrogé- tuteur
ou curateur, d’être expert ou témoin sauf pour donner en justice de simples renseignements.

Lorsque la peine d’emprisonnement encourue sera supérieure à 5 ans, les tribunaux


pourront, pour une durée de 10 ans de plus, interdire totalement ou partiellement l’exercice
des droits énumérés ci-dessus.

Sanctions civiles : des dommages et intérêts peuvent être alloués à la victime.

Conduite à tenir
Chercher si possible des témoins ;
Garder des écrits, enregistrements, etc. ;
Porter plainte à la police, gendarmerie ou au tribunal en y joignant des
éléments de preuves si vous en avez ;
Prendre contact avec les associations de défense des droits de la
personne ;
Orienter aussi les victimes vers des centres médico-sociaux appropriés
(service psychiatrique, assistance psychologique, médecin, etc.).
LES VIOLENCES ET LA PROTECTION DES PERSONNES VULNERABLES (1)
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Les violences économiques

Les violences économiques

Qu’appelle-t-on violence économique ?

C’est le fait de délaisser une personne, un bien ou une activité au mépris d’un devoir.

Quelles sont les différentes formes de violences économiques ?

Il s’agit entre autres de :


L’abandon de famille qui intervient lorsque le conjoint abandonne sans motif grave, pendant
plus de deux (2) mois, la résidence familiale et se soustrait à tout ou partie des obligations
d’ordre moral ou d’ordre matériel résultant du mariage ainsi que de la puissance paternelle ;
le délai de deux (2) mois ne pourra être interrompu que par un retour impliquant la volonté
de reprendre définitivement la vie familiale ;
L’abandon d’une femme enceinte par le mari sans motif grave pendant plus de 2 mois alors
qu’il est au courant de l’état de grossesse ;
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Les violences économiques

Le refus par une personne de payer la pension alimentaire au mépris d’un acte exécutoire ou
d’une décision de justice l’ayant condamné à verser une pension alimentaire à son conjoint,
à ses ascendants (père et mère), ou à ses descendants (enfants), et qui sera volontairement
demeurée plus de 2 mois sans fournir la totalité de la somme d’argent fixée par le jugement,
ni acquitté le montant intégral de la pension. Le défaut de paiement sera présumé volontaire
sauf preuve contraire. L’insolvabilité qui résulte de l’inconduite habituelle, de la paresse ou de
l’ivrognerie, ne sera en aucun cas un motif d’excuse valable pour le débiteur.
L’abandon moral : le père ou la mère, (que la déchéance de la puissance paternelle ait été ou
non prononcée à son encontre) qui compromet gravement, par des mauvais traitements, par des
actes pernicieux d’ivrognerie habituelle ou d’inconduite notoire, par un défaut de soins, ou par un
abandon matériel, soit la santé, soit la sécurité, soit la moralité d’un ou plusieurs de leurs enfants.

Quelles sont les conséquences des violences économiques ?

Ces types de violences ont la particularité de provoquer le dénuement total de la famille,


l’absence de soutien moral, la perturbation psychologique, etc.

Quelles sont les sanctions ?

Aux termes de l’article 350 du Code pénal, les personnes coupables de telles infractions seront
punies d’un emprisonnement de 3 mois à 1 an et d’une amende 20 000 FCFA à 250 000 FCFA.
Il faut ajouter qu’en plus, l’article 34 du Code pénal pourra être appliqué (cf. ci-dessus).

Conduite à tenir
Faire constater l’abandon par un officier de police judiciaire ou un huissier. Un
délai de 15 jours sera accordé au conjoint poursuivi pour exécuter ses obligations.
Si la personne poursuivie est en fuite ou si elle n’a pas de résidence connue,
l’interpellation est remplacée par l’envoi d’une lettre recommandée au dernier
domicile connu, ou par avis donné au chef de village ou au délégué de quartier de
son dernier domicile.
Saisir le tribunal du domicile ou de la résidence de la personne qui doit recevoir
la pension alimentaire ou bénéficier de l’aide manquante (subsides).

Nota Bene :
Pendant le mariage, les poursuites ne seront exercées que sur plainte de l’époux resté
au foyer qui a la possibilité d’arrêter la procédure ou l’effet de la condamnation. Ce qui
veut dire que l’époux plaignant peut pardonner son conjoint.
LES VIOLENCES ET LA PROTECTION DES PERSONNES VULNERABLES (1)
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Les violences physiques

Les violences physiques

Qu’appelle-t-on violences physiques ?

Ce sont des atteintes à l’intégrité physique occasionnant des dommages corporels visibles
ou non. Ce sont les formes de violences les plus fréquentes et les plus connues.

Quelles sont les différentes formes de violences physiques?

Elles peuvent revêtir plusieurs formes  : coups, blessures, meurtres, assassinats, excision,
empoisonnement, acte de torture et de barbarie…

Les coups et blessures sont constitués par une action violente subie par une personne
entraînant une lésion corporelle ou un préjudice corporel.

Le meurtre est l’action de tuer volontairement un être humain (article 280 du code pénal).

L’assassinat est le fait de tuer une personne avec préméditation ou guet-apens. La


préméditation consiste dans le projet formé avant l’action de tuer quelqu’un (exemple : faire
un plan, bien réfléchir sur le projet de tuer une personne (article 281 du code pénal).

Le guet-apens consiste à attendre plus ou moins de temps, dans un ou divers lieux, un


individu soit pour lui donner la mort, soit pour exercer sur lui des actes de violences.

Quelles sont les conséquences des violences physiques ?

Les violences physiques peuvent avoir pour conséquence des douleurs atroces, des
hémorragies, l’infirmité, la peur et l’angoisse, la survenance d’un choc émotionnel, l’atteinte à
la dignité, la dévalorisation, la diminution des revenus (avec les frais médicaux auxquels il faut
faire face), une possible dépression nerveuse, de l’anxiété, des troubles psychosomatiques…
et même la mort.
LES VIOLENCES ET LA PROTECTION DES PERSONNES VULNERABLES (1)
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Les violences physiques

Quelles sont les sanctions prévues par la loi contre les violences physiques ?

Sanctions pénales :

Pour les coups et blessures, les sanctions prévues sont l’emprisonnement d’1 an à 5 ans et
une amende de 20 000 FCFA à 250 000 FCFA s’il en résulte une incapacité de travail de plus de
20 jours établie sur la base d’un certificat médical (articles 280 à 308 du Code pénal).

Le coupable pourra en outre être privé de ses droits civils, civiques et de famille (article 34
du Code pénal, cf. ci-dessus).
LES VIOLENCES ET LA PROTECTION DES PERSONNES VULNERABLES (1)
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Les violences physiques

En cas de mort, mutilations, amputation ou privation de l’usage d’un membre, cécité, perte
d’un œil ou d’autres infirmités permanentes, le coupable sera puni de peine de travaux forcés
de 10 à 20 ans.

Le coupable de meurtre ou d’assassinat sera condamné aux travaux forcés à perpétuité.

Lorsqu’il y a eu préméditation ou guet-apens et que les violences ont eu pour conséquences


la mutilation, l’amputation ou la privation de l’usage d’un membre, la cécité, la perte d’un œil
ou d’autres infirmités permanentes, la sanction sera les travaux forcés de 10 à 20 ans.

L’article 294 du Code pénal, modifié par la loi du 29 janvier 99, introduit une aggravation
de la pénalité encourue lorsque la victime est une personne de sexe féminin, ou fait partie de
la catégorie des personnes particulièrement vulnérables, en raison de son âge, d’une infirmité
(handicap), d’une déficience physique ou psychique, ou d’un état de grossesse.

Sanctions civiles : Les victimes de violences physiques peuvent demander des dommages et
intérêts, introduire une requête en divorce pour cause de violences.

Conduite à tenir

La victime de violences physiques devra :

Chercher rapidement un médecin pour obtenir un certificat médical ;


Se faire photographier ;
Chercher des témoins si possible ;
Porter plainte à la police, à la gendarmerie ou au tribunal en y joignant
les éléments de preuves ;
Pour certains cas, contacter un psychologue pour le suivi ;
Saisir les organisations de défense des droits de la personne.
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Les violences conjugales

Les violences conjugales

Qu’appelle-t-on violences conjugales ?

Ce sont des violences qui s’exercent entre époux dans le cadre du ménage.

Pourquoi les violences conjugales sont-elles désormais spécifiquement


sanctionnées ?

Parce qu’il fallait assurer une protection spécifique, une meilleure protection des catégories
les plus faibles. Il existait, avant la loi du 29 janvier 1999, des dispositions pénales permettant
de protéger des coups et blessures, meurtre… mais cette protection n’était pas spécifique aux
époux.
LES VIOLENCES ET LA PROTECTION DES PERSONNES VULNERABLES (1)
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Les violences conjugales

Quelles sont les différentes formes que peuvent revêtir les violences conjugales ?

Elles peuvent revêtir plusieurs formes : physiques, morales, psychologiques et économiques.


Pour ces types de violences, la qualité d’époux est une circonstance aggravante.
L’article 297 bis de la loi du 29 janvier 1999 parle de coups et blessures commis ou de toute
violence ou voie de fait à son conjoint (l’homme ou la femme).

Quelles sont les conséquences des violences conjugales ?

Elles peuvent entraîner des infirmités (handicaps), la mutilation, la mort, la perte des
revenus (les frais médicaux auxquels il faut faire face), les affections psychiques et mentales, la
démence, la dépression, voire même le divorce…
Les enfants aussi sont perturbés sur le plan psychologique et cela peut se répercuter sur leurs
résultats scolaires.

Quelles sont les sanctions ?

L’article 297 bis du Code pénal prévoit que :


Si les violences ont eu pour conséquences une maladie ou une incapacité totale de travail de
plus de 20 jours, le conjoint coupable est puni d’une peine d’emprisonnement d’1 an à 5 ans et
d’une amende de 50 000 FCFA à 500 000 FCFA ;
Lorsque les blessures, les coups, d’autres violences ou voies de fait n’auront pas occasionné
une maladie ou une incapacité totale de travail d’une durée de 20 jours, le coupable sera puni
d’une peine d’emprisonnement d’1 an à 5 ans et d’une amende de 30 000 à 150 000 FCFA ;
S’il en est résulté la mutilation, l’amputation ou la privation de l’usage d’un membre, la
cécité ou la perte d’un œil ou autre infirmité permanente, la peine sera celle des travaux forcés
de 10 à 20 ans ;
Si les coups ou violences,
Conduite à tenir habituellement pratiqués,
ont entraîné la mort sans
intention de la donner, la
Chercher des témoins si possible ; peine des travaux forcés à
Porter plainte ; perpétuité sera toujours
prononcée ;
Prendre des photos ; Si les coups ou
Prendre contact avec des psychologues ; violences habituellement
Se faire établir un certificat médical ; pratiqués ont entraîné la
Saisir les organisations de défense des droits de mort, les auteurs seront
la personne. punis comme coupables
d’assassinat.
LES VIOLENCES ET LA PROTECTION DES PERSONNES VULNERABLES (1)
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Adresses

Adresses des COB/RADI


• Dakar, Colobane – Parc à Mazout, B.P. 12085,
Tél. : 33 825 75 33 - Fax : 33 825 75 36 - Email : radi@orange.sn;
• Thiès, Villa N° 140 Quartier 10eme (à coté de la Manufacture des Arts Décoratifs), B.P. 653 Annexe,
Tél. : 33 951 69 84 - Email : cijradith@orange.sn;
• Kaolack, rue Galliéni, face Alliance Franco-Sénégalaise, B.P. 365,
Tél. : 33 941 32 95 - Email : radikaolack@orange.sn;
• Saint-Louis, rue Macodou NDIAYE, face Domicile Me Ousmane NGOM, B.P. 5097,
Tel. : 33 961 34 30 - Email : cijradi@orange.sn.
Site internet : www.radi-afrique.net

Adresses des strutures étatiques


Maisons de Justice :
• Maison de Justice des HLM, ancien centre social HLM 2, BP 10 897 Dakar HLM,
Tél. : 33 864 69 05 - E-mail : mjusticehlm@yahoo.fr;
• Maison de Justice des Parcelles Assainies, unité 17, rue Mame Abdou Aziz Sy Dabakh, immeuble
JAPPO FM,
Tél. : 33 835 29 15 - E-mail : maisonjusticeparcellesassainies@hotmail.fr;
• Maison de Justice de Diamaguène Sicap Mbao (immeuble ancienne mairie), BP 34 294 Thiaroye,
Tél. : 33 872 13 17 - E-mail : maisondejusticedsm@yahoo.fr;
• Maison de Justice de Rufisque, Keury Kao, 36 rue Pierre Verger x Démozy, BP 484 Rufisque,
Tél. : 33 836 74 51 - E-mail : maisonjusticerufisque@yahoo.fr;
• Maison de Justice de Mbour, quartier Santessou/EFCAN, rue 24 (proche de l’agence Senelec),
Tél. : 33 957 43 67 - E-mail : maisonjusticembour@yahoo.fr;
• Maison de Justice de Ziguinchor, quartier Castor, route du village enfants SOS,
Tél. : 33 991 73 55 ;
• Maison de Justice de Tivaouane, quartier Keur Mass (face à l’agence Sonatel/Orange),
Tél. : 33 955 29 29 - E-mail : maisonjustice.tivaouane@yahoo.fr;
• Maison de Justice de Mbacké, Mbacké Khewar, quartier Leyene,
Tél. : 33 976 07 04, E-mail : maijus09mbk@yahoo.fr;
• Maison de Justice de Kaolack, quartier Ndorong, lot numéro 743 (face au lycée commercial El Hadj
Ibrahima Niasse),
Tél. : 33 942 28 28 - E-mail : maisondejusticekl@yahoo.fr.

Bureau d’information du justiciable :


• Université Cheikh Anta Diop de Dakar, bâtiment de la faculté de droit, Dakar, Fann,
Tél. : 33 825 43 75 ;
• Université Gaston Berger de Saint-Louis, Tél. : 77 552 13 53 ;
• Université de Ziguinchor, BP 523 Diabir, Tél. : 77 650 33 65 ;
• Université de Thiès, cité Malick Sy, villa 52, Tél. : 33 939 76 00.

Sites Internet : www.justice.gouv.sn et www.demarches.gouv.sn.


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BP 12382 Dakar Colobane, Dakar, Sénégal
Tél. : (+221) 33 825 75 33 – (+221) 33 824 28 57 / Fax: (+221) 33 824 28 58
E-mail : contact@radi-afrique.net Site : www.radi-afrique.net

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