Vous êtes sur la page 1sur 4

TRUCHET Clarisse DE CESF

Etudes de textes

Texte 1 : Mensuel Sciences humaines N°247 – avril 2013


Violence : les paradoxes d’un monde pacifié

Questions relatives au texte :


1- Comment expliquer le recul de l’usage de la violence dans la société actuelle ?

Tout d’abord la violence est utilisée au singulier et englobe des faits répressibles comme la
violence physique, sexuelle et verbale. Depuis quelques années la violence diminue alors qu’on
en parle de plus en plus dans les médias. Cela s’explique par le fait que tout acte de violence
ou de comportement à caractère violent est signalé et répréhensible donc la population
s’abstient de commettre des actes de ce type. Cette modification d’utilisation de la violence
verbale et sexuelle est due à l’accroissement de la sécurité dans les zones rurales ou urbaine
défavorisées. De plus, des lois et des sanctions ont été mises en place.

2- Quels sont les changements en matière de répression des actes de la violence ?


La société « ne supporte plus la violence, de lui accorde plus de légitimité, ne lui reconnait
plus de sens. » La volonté de la société depuis les années 50 est de diminuer davantage la
violence sur le territoire en créant de nouvelles règles de sanction. Par exemple, au sein du
contrôle pénal des niveaux supérieurs ont été établis afin de pouvoir mieux classer les
différentes formes de violences et ainsi avoir une sanction adaptée à chaque acte et à chaque
personne. La personne peut aussi avoir des poursuites plus importantes, au niveau de la
juridiction criminelle mais également dans la juridiction correctionnelle. De nouveaux
contrôles sont apparus (contrôles routiers) cela incite les personnes à être plus vigilantes.
Enfin, la justice couvre l’ensemble des litiges, conflits, comportements, violence.

3- Quels sont les territoires les plus touchés par la violence ?


Les zones urbaines sensibles (ZUS), les banlieues sont des lieux où la précarité
socioéconomique est présente et cela favorise la présence de violence. Cette présence de
violence plus importante sur ces territoires s’explique par le monde de vie des habitants.
Beaucoup travaillent à l’extérieur de leur zone géographique d’habitation donc ils sont
détachés de leur identité matérielle mais aussi individuelle. Les personnes sont anonymes on
ne sait pas qui elles sont, où est-ce qu’elles habitent donc les « voleurs » sont plus tentés et
leur acte est plus facile à réaliser car personne ne se connait donc personne ne peut les
retrouver. Cet éloignement brise aussi le contact entre les personnes. Deux personnes
habitants proche, voisines, sont souvent inconnues l’une pour l’autre.

4- Quels sont les facteurs favorisant la violence intrafamiliale ?


La violence intrafamiliale se caractérise comme une violence au sein du logement, les
relations entre les personnes sont des relations de proximité. La violence intrafamiliale est
favorisée par la situation précaire des ménages, qui engendre sur un mal-être psychique et/ou
physique, des maladies psychiques (dépression), rupture de parcours ou accidents de la vie
qui impacte donc les relations entre les personnes. L’homicide conjugal est le premier des

1
TRUCHET Clarisse DE CESF
Etudes de textes

homicides cela témoigne des difficultés rencontrées par les personnes au sein de leur
logement et amplifié par les problèmes économiques et sociaux rencontrés par le ménage.

Texte 2 : Mensuel Sciences humaines N°176 – Novembre 2006


Quelles sont les « causes » de la délinquance ?

Questions relatives au texte :


1- Quelles sont les origines de la délinquance selon Laurent Mucchielli ?
La délinquance est caractérisée comme l’ensemble des délits, des infractions ou des crimes
considérés sur le plan social, statistique ou pénal. Pour les adolescents il existe plusieurs types
de délinquance juvénile comme la délinquance initiatique (liée à l’adolescence), pathologique
(liée à des difficultés rencontrées dans la famille), d’exclusion (liée à une situation de précarité
économique). Laurent Mucchielli détermine lui deux origines de la délinquance. La première
est due à la crise économique et sociale, qui impacte les personnes à avoir des situations
précaires au niveau économique mais aussi sociale. Les personnes s’isolent lorsqu’elles
rencontrent des difficultés sociales. Leurs moyens ne sont pas assez importants pour les
besoins qu’ils demandent (se nourrir, nourrir sa famille, avoir un logement adapté et
l’entretenir). La deuxième origine est celle des représentations politiques. Laurent
Mucchielli donne son explication, la société est déterministe, mot utilisé par les sociologues
pour dire que la « société est responsable » de ses actes et dans le cas de la délinquance elle
est génératrice de ce mouvement. L’Etat est détaché des causes sociales de son pays ce qui
crée un sentiment de solitude chez les citoyens les menant vers la délinquance.

2- Que signifie l’explication des problèmes de délinquance par le présentisme avancée


par Maurice Cusson ?
Pour répondre à cette je question je vais d’abord définir le terme de présentisme : c’est
une attitude qui consiste à ne considérer que le moment présent.
A partir de là, la délinquance est fondée sur cette façon de pensée et d’agir. Les personnes
délinquantes agissent dans l’instant présent, c’est comme ça que beaucoup d’entre elles ont
commis des crimes sans penser au futur, aux conséquences car pour elles l’après n’existe pas.
Les personnes qui sont amenées à être délinquantes et commettre un crime ou autres actes
de délinquance sont des personnes qui sont dans le milieu de la délinquance depuis un certain
temps et qui les mènent vers le chômage et le retrait de l’exercice d’une activité d’un métier.
Les personnes délinquantes se coupent de la vie en société.

3- En quoi la société individualiste expliquerait la délinquance actuelle ?


La délinquance actuelle est insufflée par l’individualisme de la société c’est-à-dire que les
modes de vie changent et les groupes familiaux sont plus éloignés, ils ne sont plus autour des
individus pour apporter un système de solidarité mais plutôt comme une personne inconnue
avec laquelle le citoyen va trouver un intérêt afin de réaliser quelque chose dans sa vie. Donc
la délinquance est un moyen de trouver un entourage, une façon de penser et si l’on reprend
la théorie de Maurice Cusson sur le présentisme, la société individualiste se rapproche du
présentisme qui veut une façon de penser dans l’instant présent et seulement pour soi sans

2
TRUCHET Clarisse DE CESF
Etudes de textes

imaginer les répercussions pour autrui. Les personnes délinquantes choisissent ce mode de
fonctionnement comme elles auraient pu en choisir un autre.

Texte 3 : Mensuel Sciences humaines N°176 – Novembre 2006


Comment devient-on délinquant ? Régis Meyrand

Questions relatives au texte :


1- Quels sont les différents types de délinquance ?
Il existe trois types de délinquance :
• La délinquance juvénile : actions réalisées seul ou en petits groupes lorsque les
jeunes sont encore mineurs pour des actes définit comme déviants et asociaux
d’après les normes juridiques ou sociales et qui sont le résultat d’un enseignement.
• Les violences urbaines : ce type de délinquance est surtout retrouvé aux Etats Unis
et ce sont les personnes qui font des actes de délinquance en gang.
• Le crime organisé : ce sont les maffias appartenant à chaque pays. C’est lorsque le
crime est organisé.

2- Pourquoi parle-t-on d’unité de l’action criminelle ?


Il existe plusieurs infractions de délinquance, mais le délinquant est « généraliste » en
commettant des actes différents. Donc l’action d’ « une unité de l’action criminelle » détermine
l’ensemble des actions qui peuvent être réalisées par le délinquant. Et l’aspect criminel ne
définit pas que les crimes, car une étude faite au Canada démontre que les « violeurs »
commentent « plus de trois plus de crimes violents non sexuels et cinq fois plus de délits contre
la propriété. » les typologie de criminels sont alors à ce moment là remis en question. Qu’est-
ce qu’un criminel et quel est son mode d’action ? Est-il toujours le même à chaque crime
commit ?

Texte 4 : Mensuel N°247 – avril 2013


Violence : les paradoxes d’un monde pacifié

Questions relatives au texte :


1- La justice a mis un certain temps avant de condamner les violences sexuelles.
Pourquoi ?
Avant de reconnaitre que les violences sexuelles constituaient un crime pour ensuite les
condamner il a fallu plusieurs années voire plusieurs siècles. Les raisons de cette lente avancée
est due au fait qu’au départ, la femme appartenait à l’homme, « c’est le père ou l’époux de la
victime déshonorée qui portait plainte et s’estimait lésé. » Les mariages arrangés étaient
courants donc même si l’un des deux conjoints était contre le mariage se faisait malgré tout
donc il n’y avait pas place à la discussion sur le sentiment d’être forcé à faire quelque chose.
Les juges inculpaient plus facilement les délinquants qui avaient violé des personnes de la
classe inférieure. La justice a mis longtemps car il a fallu changer le regard porter sur l’acte
sexuel et les modes de vie.

3
TRUCHET Clarisse DE CESF
Etudes de textes

2- Pourquoi les victimes ont du mal à dénoncer les violences subies ?


Les victimes ont du mal à se livrer, se confier afin de dénoncer les violences subies car
souvent le viol est commis par un membre de l’entourage (80%) connu de toute la famille. Il
est difficile de se faire entendre et croire, l’entourage peut être dans le déni et ne pas être à
l’écoute de la personne victime. C’est aussi une honte de la part des victimes elles n’osent pas
en parler. Enfin, pour que l’agresseur soit condamné il est nécessaire que la victime témoigne
ce qu’elle a subi et cela demande de vivre à nouveau le traumatisme, c’est une étape difficile
qui demande du courage et de la ressource de la part de la personne violée ou agressée.
Dénoncer la violence demande d’aller au commissariat de gendarmerie ou de police il faut
être en confiance avec la personne qui nous reçoit pour pouvoir parler. En général, la victime
n’a pas de preuve de cette agression, elle se sent donc illégitime de porter plainte.

3- Quelles sont les actions mises en place pour libérer la parole ?


Pour que la prise de parole des victimes soit facilité des actions sont mises en place :
• Programme de prévention : afin de prévenir les violences et si elles arrivent
comment elles peuvent être pris en charge et pour toutes les personnes (hommes,
femmes, enfants, adolescents,…)
• Les institutions et les associations se battent pour lutter contre les violences (crimes
sexuels)
• Mise à disposition de psychologues et qui expliquent les ravages que cela procure
chez les personnes.
• Relayage par les médias en masse de ces informations
• Les livres sont aussi un moyen de sensibiliser et d’accompagner les victimes.

Vous aimerez peut-être aussi