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CM SCIENCE POLITIQUE

Clemence.guimont@univ-paris1.fr

Clé d’accès à l’EPI « science politique sans TD » groupe 2 : sociopo2022

Conclusion générale à la fin de la dissertation. Ne pas exprimer ses opinions politiques dans une
copie.

Qu’est-ce que la famille ?

Peut-on dire que la notion de famille a évolué au cours de ces derniers année ?

Que regroupe la notion de famille ?

En quoi peut ont parlé d’une évolution contemporaine de la notion de la famille ?

Peut-on penser qu’il existe une définition unique de la famille ? Et si oui, qu’est ce qui les unit ?

I- Il n’existe pas une mais des familles


A) Des familles plus ou moins solidaires
B) Un éclatement de modèles entre monoparentalité et familles recomposées

II- Pourtant malgré cette pluralité de modèles, la famille représente la transmission de


valeurs
A) La socialisation familiale : des valeurs morales et politiques
B) Une filiation, un héritage.

Les objectifs pédagogiques de cette séance :

Qu’est-ce que la science politique ?

Savoir expliquer en quoi la sociologie est une science empirique

Savoir expliquer en quoi elle rompt avec le sens commun et les prénotions

Savoir expliquer ce qu’est le raisonnement sociologique et donner des exemples

Connaitre les grandes thématiques que l’on va étudier ce semestre et leur articulation

Questionner le gouvernement des sociétés humaines, ce que on entend par gouvernement c’est la
définition et l’imposition des règles qui définisse la société.

La sociologie politique = une des branches de la science politique. L’intérêt de la sociologie politique
ne nous dit pas ce qu’il faut faire, elle donne la priorité à l’étude empirique (elle se pose la question
de savoir comment ça se passe). La sociologie politique c’est L’analyse sociologique du
gouvernement des sociétés humaines, elle va se demander quels types de normes organise notre
fonctionnement social et qui produise ces normes. Elle peut aussi bien s’intéresser aux Etats ainsi
que à ceux sans Etats. C’est aussi bien l’analyse du fonctionnement du président de la République,
communautaire, l’analyse du pouvoir politique, toutes les activités qui contestent le gouvernement.
Et tout ce qui oriente le programme politique. Les acteurs qui intéressent la sociologie politique : les
collectifs (parti politique, syndicat), des individus (les élus). Il faut étudier le rapport différencier des
individus à la politique. Etudier comment fonctionne les différentes organisations politiques dans la
société.

Qu’est-ce que la démarche sociologique ?

I – Qu’est-ce que la sociologie ? / La démarche sociologique

A) La démarche sociologique consiste à expliquer les faits sociaux comme des choses

Cela, vient de Emile Durkheim est l’un des fondateurs de la sociologie et il a fait plusieurs enquêtes
sociologiques et l’une de cette enquête fondatrice est celle sur le suicide, elle permet de comprendre
comment elle a contextualisé et mise au point la démarche sociologique. Il a expliqué ce qu’est un
fait social : un type de conduite ou de pensée qui est extérieur à l’individu mais qui est doué de
puissance interactive et coercitive. Le fait social a 2 caractères :

1) Le fait social est extérieur aux individus = il relève d’un collectif, c’est propre à un groupe et
c’est différent d’un fait psychologique qui lui est individuel.
2) Il est contraignant c’est-à-dire qu’il s’impose aux individus.

Emile Durkheim va essayer d’écrire des méthodes, il va construire une méthode de pensée qu’il va
appliquer sur son enquête sur le suicide.

Emile Durkheim considère que le suicide dépasse l’acte individuel. L’individu n’est plus uniquement
la source de ses actes car d’après Emile Durkheim l’individu est un être socialisé donc il agit sous une
forme de pression permanente. Il va établir un certain nombre d’hypothèses : le suicide répond à
plusieurs facteurs sociaux. Il va établir une méthode statistique. Il va évaluer les variations, formes de
suicide, tout ce qui peut permettre de caractériser les facteurs sociaux qui explique le suicide. Il va
travailler à partir des statistiques Européennes et il va s’intéresser au taux de suicide dans plusieurs
pays. Il s’aperçoit qu’au 19ème siècle on se suicide davantage en ville que dans les campagnes, et on
suicide plus qu’on est un homme ou une femme, qu’on est célibataire, veuf, on se suicide en temps
de paix et non pas de guerre, et les protestants se suicident d’avantages plus que les catholiques et
donc il montre que le taux de suicide d’une société est lié aux taux de cohésion de la société, moins
la cohésion sociale est forte et plus le taux de suicide est élevé. Il va aboutir à une typologie des
suicides, il dégage 3 voire 4 types de suicides :

 Le suicide égoïste : le fait d’individus qui vont privilégier le moi individuelle par rapport aux
groupes d’appartenance.
 Le suicide altruiste : Lorsque cela résulte d’un excès d’intégration social
 Le suicide anomique : qui résulte d’un dérèglement social, les individus sont comme arraché
à la société.

Tout cela lui permet de donner une définition scientifique du suicide, et cela permet d’expliquer
l’augmentation du suicide constater tout au long du 19 ème siècle. Le suicide est l’indice d’une
misère sociale. La société influence nos comportements et on va décider de dégager des grandes
théories du fonctionnement de l’individu à travers des enquêtes empirique.
B) Déconstruire les catégories sociales

Un des grands principes de la sociologie est de rompre avec le sens commun et d’aller au-delà des
prénotions, les préjugés de tout ce qui nous sembleraient des évidences mais qui ne sont pas fondés
sur le plan empirique. Ce qui impliquerai de déconstruire les catégories sociales.

Exemple : Etats Unis à l’époque de la ségrégation 1877-1964 dispositive juridique qui sépare les
personnes en fonction de leurs couleurs de peau. C’est l’affaire Sweatt VS Painter. Sweatt c’est un
facteur afro américain à Huston et Painter c’est le président de l’université du Texas dans les années
1940. Ce postier a déposé un dossier à la fac de droit alors qu’ ………….. Son inscription est totalement
rejetée en raison de la ségrégation. Selon une doctrine séparer c’est égal. Sweatt décide selon les
conseils de l’association de la promotion des gens de couleurs de poursuivre l’université, en
s’appuyant sur le 14ème amendement qui dit : « Aucun Etat ne pourra dans sa juridiction ne pourra
dénier à une personne une protection identique à celle inscrite dans les lois  ». Cette affaire est
portée devant le tribunal, au tribunal c’est l’occasion pour cette association de faire appel à des
théoriciens de la science social qui intervient dans la ségrégation sociale. A la barre intervient Robert
REDFIELD c’est un sociologue de l’université de Chicago, il dit que : « en situation d’apprentissage
similaire un étudiant noir tend … ». Il explique pourquoi il justifie, il explique que les données
empiriques disponible qui porte notamment sur les taux de réussite scolaire comparé entre les noirs
et les blancs infirme l’idée de différence racial innée. La ségrégation est illégitime, car elle ne repose
sur rien d’empiriquement attesté. On parle de classification arbitraire et déraisonnable. Cette
classification a des influences néfastes sur les individus, société des Etats Unis. Ces classifications elle
crée des divisions raciales qu’elle imagine se trouvé à leur fondement, ces classifications sont la
cause et non la conséquence d’inégalité qui existe. Ces classifications créent, provoque la division. Il
montre que la classification d’une personne dans une catégorie dévalorisé va peser sur cette
personne et sur les rapports sociaux dans lesquelles elle est impliqué. Cela va avoir des effets sur
cette personne, comme un complexe d’infériorité. Déconstruire ça veut dire aller regarder d’un point
de vue empirique ce qu’il se passe pour discuter l’arbitraire des catégories sociales. Cela va
permettre de démêler ce qui ressort de la croyance, de la conviction de ce qui peut se vérifier.

C. Construire un raisonnement sociologique : l’exemple de l’endométriose.

On part d’un cas : une femme qui souffre chaque mois au moins de ses règles elle doit quitter le
travail, et aucun des médicaments n’atténue sa douleur. Elle va voir plusieurs médecins mais aucun
ne parvient à savoir ce qu’il se passe. Au bout de 7 ans elle va chez un gynécologue qui va avoir l’idée
de lui faire passer une IRM, cette IRM va révéler qu’elle souffre de l’endométriose ; Il va lui donner
des médicaments pour apaiser ses douleurs. Or cette situation, souffrance est également vécue par
plusieurs autres femmes ont peut poser l’hypothèse que l’endométriose est une maladie mal
diagnostiquée pour des raisons sociales et politiques ... On va mener une enquête auprès des
femmes, et on constate que plusieurs femmes ne sont pas au courant de cette maladie.

Il y’a un manque de visibilité de la maladie dans la société.

On enquête auprès des médecins et on s’aperçoit que peu de médecin savent identifier la maladie. Il
faut en moyenne 7ans avant d’identifier la maladie. Il y’a donc un manque de connaissance de la part
des médecins concernant cette maladie. On va également s’intéresser à ce qui se passe au sein des
laboratoires ; et on remarque que les traitements proposés sont orientés vers la lutte de l’infertilité,
mais beaucoup moins de recherche, médicaments sont fait pour lutter contre ces douleurs.
L’endométriose est un problème social lié à un manque de visibilité alors qu’elle concerne une
femme sur 10. Elle est un problème social

2ème hypothèse : Le manque de visibilité de la maladie est lié à une indifférence politique 

Il faudra attendre en 2009, Mais la semaine dernière l’endométriose a été déclaré par le
gouvernement comme une maladie d’affection de longue durée. Un ensemble d’acteurs de la santé,
association de femmes ont appelé à une réponse politique parmi lesquels le collège national des
gynécologues de France ; Une prise en charge collectif participe à rendre visible cette maladie et en à
améliorer la prise en charge.

Construire un raisonnement sociologique : c’est essayer de comprendre en quoi des situations


individuelles peuvent relever des problèmes collectifs de société et déconstruire les idées reçus.

Il faut trouver des méthodes sociologiques.

2. Quelques exemples d’enquêtes sociologiques contemporaines

A) Expliquer les dysfonctionnements d’un parti : l’enquête de Manuel Cervera Marzal

C’est politiste spécialiste des partis gauche, il a publié un ouvrage récent « le populiste de gauche »,
et pour cet ouvrage il a mené des enquêtes empiriques. Il se pose une question : comment expliquer
l’effondrement électoral de la France insoumise depuis 2018 après le score de presque 20% aux
élections présidentielles de 2017 ?

Sur un temps rapide on observe qu’il y’a une perte du nombre d’électorats.

Durant en virons 2ans et demi il va immerger au sein des insoumis, aller dans des réunions (meeting),
et il va essayer de rencontrer ceux ou celles qui ont quitté la France insoumise. Il va réaliser de
nombreux entretiens. Il va également faire des analyses de document.

Qu’est-ce qui distingue son enquête d’une enquête journaliste ?

 D’abord le temps
 Construction d’un protocole, il a des hypothèses, il s’appuie sur des résultats déjà produit.
 Le sociologue ne produit jamais seul un résultat car il les soumet toujours au ‘’ père’’.

Il va mener d’abord un travail de contextualisation, il va montrer que dans l’Europe des années
10………………

Il va Interroger les militants, et il remarque que les militants ne savent pas comment se réaliser et se
prennent les décisions. Une Assemblée représentative va être mise en place pour améliorer la prise
de décision, cette Assemblée ne siège qu’une seul fois. Il constate que la parole de Jean Luc
Mélenchon est plus importante que celle de tous les autres. Il s’aperçoit en travaillant sur le groupe
parlementaire que les relations entre les élus et les collaborateurs parlementaire sont mal. Fracture
entre les collaborateurs et la France insoumise. Il va également faire un travail sur les militants et il se
rend compte qu’ils ne sont pas en très bonne relation avec les dirigeants de la France insoumise.

A partir de tout le travail mener, il va contextualiser et produire certains résultats. Pour lui il va
montrer que cet effondrement électoral est directement lié à un fonctionnement qu’il qualifie de
populiste.

Caractérisation du populisme de gauche : il s’agit de forces politiques (parti, mouvement, candidat)


qui :

1. Adoptent une idéologie hostile au néolibéralisme, au productivisme et aux différentes


formes de discrimination.
2. Assument leur appartenance à la gauche tout en priorisant une rhétorique centrée autour du
clivage peuple/oligarchie.
3. Visent la conquête électorale du pouvoir d’Etat afin de convertir les revendications des
mouvements sociaux en politiques publiques.
4. Sont dirigées par un leader charismatique à même d’incarner les aspirations des classes
populaires et d’opérer une jonction avec les classes moyennes préoccupées par leur
déclassement social et le changement climatique.
5. Insufflent en politique une dose supplémentaire d’affects, en particulier de joie, d’espoir et
de révolte.
6. Se réapproprient des thèmes traditionnellement accaparés par la droite (la patrie, l’ordre, la
souveraineté). Un groupe restreint occupe le pouvoir.

La France insoumise accorde très peu de pouvoir au militant et aux collaborateurs et donc ces
derniers vont avoir tendance a quitté rapidement l’organisation car ils se sentent frustré et
dépossédé.

En identifiant le profil sociologique de cet électorat il constate qu’il est plutôt jeune, urbain, de
catégorie moyenne. C’est un électorat volatile car leur vote ne sont pas fidèles à un parti et ce sont
les électeurs qui ne se rendent pas toujours dans les urnes. Ce qui pourrait aussi expliquer un
effondrement électoral.

Limite : on a pas trop de recul sur ces abstentions donc on arrive pas encore à les identifier.

B – Enquêter les archives : l’enquête de Michel Offerlé et Julien Fretel.

 Hypothèse : le courrier adressé par les Français à l’Elysée permet de la même manière
d’interroger l’institution présidentielle donc la représentation du pouvoir et les formes de
son incarnation.

Il est intéressant d’observer les difficultés d’accès au terrain. En effet ils ont mis plus de 1ans pour
accéder aux archives. Il y’a toujours dans les enquêtes sociologiques : des enjeux éthiques et
déontologique.

Il constate en lisant tous les courriers que les personnes écrivent avec un ton assez familier, qu’ils
écrivent pour demander des faveurs au Président, certains pour exprimer leur désaccord.
Il montre qu’il y’a 2 types de clientélisme dans ces lettres :

- Clientélisme populaire : qui est souvent lié à un acte désespérer, une aide sociale, un
sentiment d’impasse.
- Clientélisme mondain : ceux qui connaissent le Président de la République, c’est lié à
l’obtention de palme de la légion d’honneurs.

Le Président de la République est interpellé sur tous les sujets, on lui demande aussi bien de se
préoccuper de la vie quotidienne que des affaires politiques.

3- Etudier la vie politique : les grandes questions du semestre

Séance 2 : La Construction politique de la représentation par le vote.


Définition de la démocratie :………

Pas si citoyen que ça car son exclu certaines catégories d’individu. Les grands principes de la
démocratie athénienne : démocratie directe, et tirage au sort.

Au Moyen Age apparition du système féodal, le prince est considéré comme le garant du bien
commun. La notion de citoyenneté n’est plus présente mais la religion joue un rôle important.

Aujourd’hui notre démocratie est une démocratie indirecte, aujourd’hui il n’y a pas de tirage au sort
on vote pour nos représentants. On a un suffrage universel c’est-à-dire que la casi totalité de la
population est considéré comme citoyen. Ceux qui ne disposent pas du droit de voter sont les
mineurs, les étrangers, et les personnes condamnés.

Comment notre démocratie s’est construite par la représentation et par le vote, alors que d’autres
systèmes étaient envisageables.

Objectifs pédagogiques :

- Connaitre les différentes étapes historiques qui marquent l’histoire de la citoyenneté


politique en France.
- Connaitre les concepts de citoyenneté capacitaire de suffrage censitaire.
- Connaitre les théories politiques justifiant la citoyenneté des animaux et de la représentation
politique des entités naturelles et des générations futures
- Savoir expliquer en quoi la citoyenneté est un construit politique
- Savoir expliquer comment le vote s’est substitué au pouvoir de la rue au 19 ème siècle.
- Savoir expliquer comment s’est établie la démocratie représentative.

1. La construction de la citoyenneté politique

A) L’émergence de la citoyenneté politique en France.


La construction du concept politique. A l’époque de la Révolution française va revenir l’idée qui date
de Grèce que les hommes sont des citoyens. On reconnait à ces citoyens une appartenance à la
nation c’est-à-dire des droits et des devoirs. La DDHC de 1789 pointe cette dimension politique de la
citoyenneté dans certains articles.

Ex : « Les citoyens ont le droit de concourir, participer à l’élaboration de la loi », « le citoyen ne peut
etre inquiéter pour ses opinions ».

La Constitution de 1793 elle énonce : « toute hommes née et domicilié en France qui a 21 ans ou
bien toute étranger qui a 21 ans, qui vit en France depuis une année, qui travail ou alors qui a acquis
une propriété ou alors épouser une française, ou alors qui nourrit un vieillard est admis à l’exercice
des droits des citoyens français ». C’est à cette époque de la Révolution française que l’on commence
à concevoir les droits et les devoirs des citoyens. Pierre Rosanvallon propose le sacre du citoyen ( =
c’est la reconnaissance historique d’un droit individuel à la participation politique) c’est-à-dire que
l’on reconnait à cette époque que les hommes sont des citoyens politiques. Toutefois on reconnait
des droits et des devoirs mais pour autant on ne considère pas à l’époque de la Révolution française
que tous les citoyens soient capable de prendre des décisions politiques, et qu’ils aient la capacité de
représenter tous les citoyens.

B) Une Conception capacitaire de la citoyenneté.

Au moment de la Révolution française l’abée Sieyès, le droit de suffrage est restreint au plus
riches = on a la disponibilité de l’esprit et une certaine sagesse que l’on n’a pas lorsqu’on n’a pas
d’argent. Pour lui le peuple n’est pas capable de prendre les décisions qui le concerne. Le
capacitaire correspond à du temps et de l’argent. Il fait une distinction entre les citoyens : il
distingue les citoyens passives et les citoyens actifs. Les citoyens passifs ont le droit d’etre
protégé, le droit à la protection de leur propriété. Les citoyens actifs c’est ceux qui doivent payer
le cens.

La conception capacitaire de la citoyenneté est assimilée à cette aisance de la richesse. Mais on


entend toujours cela après une aisance financière elle peut s’entendre par d’autres critères. La
conception capacitaire de la citoyenneté va évoluer au cours du temps, elle va parfois s’élargir ou
se restreindre. Exemple : En 1848 en France se met en place le suffrage masculin.

La représentation est souvent critiquée car elle peut etre considéré comme non démocratique
car elle passe par une forme d’abdication de la souveraineté au sens ou les affaires publics vont
etre confiée à des représentants et cela va déposséder les autres citoyens de leur droit de
participer aux affaires publiques.

C) La citoyenneté est conditionnée par la nationalité

On va lier le droit suffrage et le droit d’éligibilité à un critère de nationalité. Ce concept de la


citoyenneté s’est imposé en France et un peu partout sauf dans quelques exceptions. On pourrait
concevoir de ne pas associer la citoyenneté à la nationalité il s’agit d’un choix politique.

En France à cette époque de la révolution fin 18 ème, on défend une idée capacitaire de la
citoyenneté. Mais on va mettre en place progressivement une démocratie représentative.

Février 1848 : on passe à la seconde république, Louis Napoléon Bonaparte va etre élu. La
constitution indique que on ne peut pas se représenter 2 fois. Napoléon Bonaparte réalise un
coup d’état et en 1870 va avoir lieu l’instauration du second Empire. Le suffrage universel
masculin a lieu en 1848.
2. L’acculturation au vote

A) Les premiers défis de la mise en place du vote.

a) Des problèmes organisationnels : on ne sait pas combien de temps doit durer le scrutin
car les services du ministère de l’intérieur ne savent pas calculer l’écoulement des
électeurs, on n’a pas de liste électorale bien établie donc on fait des approximations
concernant le nombre de votant. Un autre problème est qu’on n’arrive pas à évaluer le
temps qu’on va mettre pour dépouiller les bulletins de votes. On décode donc de
prolonger le scrutin jusqu’à trois jours. Mais il y’a un autre problème on ne sait pas
comment organiser, construire les bulletins de votes. Autres problèmes : on ne sait pas
combien de bulletin de votes on aura et si les urnes auront assez de capacité.

b) Deuxième problème : il faut savoir voter c’est-à-dire etre en capacité de lire et écrire.
Dans de nombreux bureaux de votes les élections vont etre invalidé par ce que certains
électeurs devront demander l’aide aux autres électeurs pour écrire ce qui va poser
beaucoup de problème.

B) Faire du vote un rite social

C’est-à-dire la stratégie politique des républicains est de faire du vote un moment de rite
social, le sacralisé pour légitimer les représentants et pour assurer la stabilité du régime.
Tous les hommes ne sont pas encore acculturés à l’esprit républicains et à cette nouvelle
définition. Faire voter : minimiser les couts d’acculturation de vote = savoir ou placer les
bureaux de vote. Les Républicains craignent que la France ne soit pas vraiment rurale, que
dans les campagnes on rejette la république ainsi il souhaiterait que l’on place les bureaux de
votes chez les cantons.

On remarque que le taux de participations aux premières élections est très faible ce qui veut
donc dire que des débats vont s’engager au sein des républicains. Il va y avoir des grosses
tensions politiques entre le maire et les républicains.

Il s’agit d’empêcher les violences aux moments des élections, à l’époque la violence physique
est associé à tous types d’élections politiques. A cette époque l’institution électoral n’est pas
du tout dissociée de toutes formes d’actions politiques.

A l’époque ces faits de violences sont minimisés. Régulièrement les maires doivent
demander le renfort des agents. Les campagnes électorales sont également d’une grande
violence. Il faut également faire du vote un moment sacré, crée « une structure narrative
dramatique ». La République à été mise en place suite à une émeute, révolution mais une
fois que l’on instaure la République il y’a un enjeu pour ses gouvernants.

C) Quand les représentants veulent substituer le vote au pouvoir de la rue.

La rue n’est plus lieu de la démocratie, l’urne doit devenir le lieu de vote. L’enjeu pour les
républicains est de faire que le vote devient le summum de participation légitime. Samuel Hayat a
étudié les différents dispositifs de délégitimatisation de la rue. L’idée est de faire croire : « une
adéquation entre la pratique républicain et la volonté du peuple tout entier ». On considère que c’est
l’urne qui est « le moyen de production de la volonté général ». L’urne va etre sacralisé dans le
discours de tous les citoyens ». C’est pour opposer le pouvoir totalement légitime des opposants.

Avant c’était la rue la seule porteuse de la légitimité démocratique mais depuis cette époque-là on la
considère comme illégitime. Ce pourquoi on va renforcer le rituel électoral. Pour légitimer les
représentants on va mobiliser les symboles, la mairie et l’école. Pour Emile Durkheim : « Ni toucher,
ni boire une nation que représenter sous une forme symbolique ». L’idée est de montrer que le vote
relie tous les citoyens même si on n’a pas la même orientation politique. Ce moment du vote va
devenir comme un « rite d’affirmation identitaire » (= on vote tous ce même jour, on n’a le sentiment
d’appartenir à une même communauté nationale, c’est une façon de représenter la nation. Tout le
processus de L’acculturation du vote : participe à l’institutionnalisation de la démocratie
représentatif cependant la catégorie des citoyens apte à participer aux votes et à représenter les
citoyens ne va pas cesser d’évoluer tout au long du 18 ème et 19ème siècle.

3. Les exclues de la démocratie représentative

A) Le lent élargissement du suffrage universel

La proclamation du suffrage universel ne va mettre fin au processus d’élargissement. Au 19 ème siècle


le droit de vote est très limité en France il exclut tous les peuples colonisés, les hommes de plus de
21 ans et on se rend compte que les revendications d’extension du suffrage on des temporalités très
variables et ne sont entendus et prise en compte. En France il n’ya quelques catégories d’indigènes
qui vont obtenir le droit de votes, les femmes obtiennent le droit de vote en 1944 et le militaire en
1945. En 1974 : majorité électorale à 18 ans par Valérie giscargésin. On se rend compte que
l’élargissement politique est un combat politique.

« Bien entendu personne de sensé ne réclame pour les indigènes l’égalité des droits politiques »
Messimy le 27 janvier de 1914.

« L’indigène n’est séparé de nous que par le recul de quelques

En 1848 ont abolie l’esclavage définitivement et le gouvernement républicain provisoire décide que
nul ne peut etre exposer à l’esclavage dans les colonies. Tout au long du 19 ème siècle L’Empire français
va s’agrandir et la question de la citoyenneté va se poser mais l’abolition de l’esclavage ne va en
aucun cas signifier l’accès à la citoyenneté politique. En fonction des contextes et des situations
politiques des colonies on va avoir des méthodes différentes il n’y a aucune universalité. Par
exemple : Au Maroc en 1912 on décide que la citoyenneté française n’appartient aux citoyens
français or tous sujets de la France ne sont pas français et tous sujets de la France n’est pas citoyen
c’est -à-dire que l’on considère que les indigènes sont des sujets de la France mais qu’ils ont sont
exclu. A cette époque, on va dissocier l’obtention de la nationalité et le droit de vote. Il y’a une
hétérogénéité en ce qui concerne les territoires colonisés. On peut etre à l’époque français majeur et
disposer de la capacité électorale, on peut aussi etre française et majeur et ne pas disposer de la
capaciter électoral. Il peut arriver dans certaines colonies qu’il est un droit de vote censitaire.

En Algérie le décret de 1870 donne accès à la citoyenneté française au juifs et ce décret sera abrogé
au 20ème siècle et donc certaines catégories de populations peut avoir le droit de vote et cela peut
etre retiré plus tard. Il y’a des critères censitaires, méritocratiques. Il y’a des endroits où on va
demander de maitriser la langue française pour pouvoir voter. Cette grande diversité de situations
elle n’empêche pas une philosophie politique commune aux républicains qui justifient pour eux le
refus à l’accès au droit de votes pour certaines colonies. Ces arguments politiques avancé par les élus
républicains sont liés à un refus de la part des républicains de l’assimilation. La politique de
l’assimilation = c’est l’application des lois françaises aux colonies dans l’idée que les colonisés vont
progressivement devenir des citoyens à part entière. Ce serai grave à la mission civilisatrice qui serai
à même de faire des colonisés des citoyens qui partagent les codes culturels et sociales de la France.

Sous la 3ème République, l’élite républicaine va refuser cette mission civilisatrice car ce sont des êtres
intérieurs. Au 20ème siècle Les communistes défendent le droit de vote à l’ensemble de la population
masculine. Mais les choses vont évoluer au moment de la 1 er guerre mondiale car certaine population
des colonies n’ayant pas droits vont participer à la guerre et défendre le territoire. Ainsi Le 4 février
1919 : la loi Jonnart : elle porte le nom du gouverneur et cette loi elle entrouvre la possibilité d’etre
naturalisé d’une part et établit un statut électoral pour les indigènes qui ne seront pas citoyens
français. Le but est d’améliorer la représentation politique. L’élargissement ou la restriction de la
citoyenneté dans les colonies dépend du racisme de la citoyenneté qui le structure durant toute la
décolonisation.

b)Les femmes

Les gouvernants républicains se glorifie d’etre les premiers à accorder le suffrage universel masculin,
et la France est l’un des derniers pays à donner le suffrage / droit de vote aux femmes.

Les arguments qui empêchaient les femmes d’accéder aux votes :

 Assignation de genre = en 1914 c’était les ramenés à leur rôles domestiques au fait que
c’était elles qui devaient gérer le foyer familial et qu’elles ne devaient pas gérer les affaires
publiques. Mais cela va évoluer avec la 1 er Guerre mondiale car le rôle des Françaises
pendant la guerre évolue et donc on met en place la création d’un corps électoral de
compensation.

 Les femmes ne seraient pas en capacité de réfléchir elles-mêmes et voteraient comme le


curée or on n’ait dans un contexte de séparation de l’église et de l’état. En 1936 3 femmes
ministres sont nommés alors que les femmes n’ont pas le droit au vote. La Seconde guerre
mondiale va permettre aux femmes en 1944 d’obtenir le droit de vote.

La citoyenneté pourrait etre élargit à d’autres catégories.

Actuellement plusieurs mouvements de pensée portent l’élargissement de la citoyenneté et qui


porte l’élargissement de la représentation politique au vivant non humain et aux entités naturels.

B) La citoyenneté aux animaux et aux entités naturelles ?


a) La citoyenneté aux animaux.

Depuis une dizaine d’années le mouvement végan prend de l’ampleur et certains acteurs pensent
qu’il faudrait les intégrés à la communauté politique. 2 philosophes : S. Donaldson et W. Kymlicka. Il
y’a une théorie qui repose sur le postulat : tous les animaux sont capables de ressentir la souffrance
et le bonheur. A partir du moment ou l’on considère cela il leur donne des lois inviolables
notamment celui de ne pas souffrir. Ils vont plus que ça : ils disent qu’il y’a derrière l’animal une
subjectivité pour eux il y’a donc « quelqu’un ». Pour eux ça signifie qu’il faut installer l’universalité
des droits des animaux et pour cela il propose la notion de citoyenneté des animaux. On va installer
le droit négatif ; le droit de ne pas souffrir, le droit de ne pas etre mise à mort et des droits
relationnels = des droits relatifs à l’appartenance d’un territoire. Et un ensemble de droit qui repose
sur l’idée d’agentivité des animaux (= les animaux sont des agents avec qui ont entretient des
relations, forme de réciprocité, interaction avec les animaux).

Donaldson et Kymlicka vont appliquer cette théorie aux animaux domestiques : ils vont affirmer que
les animaux ont le droit de résidence, il faut les intégrées aux peuples souverains leurs intérêts
doivent être prise en compte. La participation politique des animaux domestiques est facilitée par les
humains qui entretiennent des relations avec eux. Ils veulent criminaliser les pratiques de
souffrances que l’on implique aux animaux. On considère que la reproduction animale doit etre
autonome et non contraint. On travail aussi sur le régime alimentaire.

Développement de la pensée écologique.

b) Représenter les entités naturelles et les générations futures.

On constate que les démocraties d’aujourd’hui dégrade la nature, menace la biodiversité et que les
décisions politiques affectent la nature et les générations futures. La représentation politique de ces
catégories permettrait une meilleure représentation. Andrew Dobson est le premier à établir la
réflexion, à se poser la question de la représentation des non humains. Pour lui les grands principes
fondateur de la démocratie notamment l’idée de citoyenneté sont bouleversés par la crise
écologique car les problèmes écologiques ne connaissent pas de frontière. De nouvelles catégories
de terriens sont directement affectés par nos choix. Brian Doherty et Marius de Geus estime qu’il
faut faire évoluer le statut du citoyen en homologicus car on aurait une obligation moral imposé par
la situation. Cette citoyenneté nous obligerait à penser à l’intérêt des non humains et des
générations futures. Andrew Dobson, la citoyenneté ne devrait pas etre uniquement accordé aux
citoyens car les décisions politiques ont trop d’impact sur les non humains pour que l’on continue à
les exclure de la communauté politique, système politique. Il se demande comment hiérarchiser la
prise en compte des non humains, Andrew Dobson va proposer qu’un certains nombres de sièges
parlementaires soient réservés qu’aux députés représentant les non humains et les générations
futures.

Comment imaginer que des représentants élus par tous les citoyens défendent les intérêts des
générations futures et des non humains ? Comment évaluer le nombre de représentants ?

Aujourd’hui certains pays essaient d’accorder une personnalité juridique aux fleuves mais aucun pays
n’a encore trouvé de solution pour…… …

Conclusion : La démocratie représentative par le peuple c’est le fruit d’un construit politique marqué
par des étapes historiques dont la révolution et la conception capacitaire de la citoyenneté, la mise
en place du suffrage masculin censitaire en 44 ….

Séance 3 : Elites, Professionnalisation politique et représentative.

1. La professionnalisation politique
A) L’indemnisation financière de l’activité politique

Elle désigne la structuration d’un espace politique spécifique au sein duquel ont progressivement été
mise en forme des activités et des rôles hiérarchisés. Elle est le produit d’une construction de longue
durée et politique. Il y’a 3 processus historiques qui expliquent comment on est arrivé à cette
professionnalisation. Le 1er processus c’est : l’indemnisation financière de l’activité politique. Au
départ si on décide de rémunérer les activités politiques c’est parce qu’on a un idéal politique. L’idée
est de lutter contre la ploutocratie. Au départ le but est de ne pas laisser le monopole à ce qui n’ont
pas les moyens. En 1789 émerge cette idée. Au 19 ème siècle la démocratie est en partie censitaire
ainsi les élus sont des fortunés élu par les gens de leur classe. A cette époque cette indemnité est très
critiquée par l’aristocratie. Ils disent que la rémunération va attirer des individus intéressés par
l’argent alors qu’eux les aristocrates seraient pures car ils ne seraient pas intéressés par le gain
économique. Le montant de cette indemnité parlementaire va évoluer au fil du temps. On va par la
suite crée d’autres catégories d’élus pour les élus locaux. Indemnité parlementaire différent du
salaire, il s’agit d’une indemnité de fonction. Cette rémunération facilite l’accès à la politique pour
d’autres catégories de populations mais le révère de la médaille c’est que cela alimente une autre
dynamique, cette rémunération se présente comme une incitation pour conserver et entrer dans une
logique de carrière. Marx Weber : « Cette rémunération à un effet pervers non souhaité, conduit à
une monopolisation de l’activité politique par un groupe de personne qui vit de la politique. Il
déplore cette situation. Ce qui n’était qu’une condition devient une finalité ».

B) Le rôle des partis politiques

Avant l’élargissement du suffrage on assiste au développement des rôles des partis politiques car
elles permettent à des individus de bénéficier d’un soutien dans leur campagne et cela leur permet
d’être identifié. Plus ces organisations vont gagner de la place sur la scène politique et plus il va
falloir s’investir au sein des partis. Certains individus vont spécialiser d’avantages dans a politique car
pour faire fonctionner ces grandes parties du personnel doit s’investir, les partis politiques vont
financer des permanents, il va y avoir des salariés au sein des partis. Ensuite, ces partis vont avoir des
leaders qui vont être reconduit souvent notamment parce qu’il maitrise le jeu politique.

C) La complexification des activités politiques

La complexification renvoie à 2 processus différents :

 La mise en place de plusieurs techniques de communications pour toucher les électeurs (ex :
la radio, la télévision, internet, réseaux sociaux). Il y aura de personnes de plus en plus
spécialisées dans le travail de la communication.

 La politique agit de plus en plus sur le peuple, l’état agit sur un grand nombre d’enjeux
souvent technique.

Tous les collaborateurs des élus, ils aident à la prise de décision et de l’organisation de l’agenda
politique. EX : note de synthèse, rendez-vous avec des partenaires politiques. Cela va concentrer les
fonctions politiques dans les mains de quelques personnes. Assez paradoxalement ces processus
avaient pour objectif d’ouvrir la politique mais ça va avoir pour effet de plutôt la fermer. Ça induit la
formation d’une élite politique.

2. La formation d’une élite politique

Luc Rouban : « l’élite politique désigne un groupe social qui dispose de ressources diverses, des
ressources économiques, culturelles plus importantes et plus durables que celle d’autres groupes
sociaux, et ça lui permet d’imposer un ordre institutionnel et la doctrine qui lui correspond. La
professionnalisation politique crée une élite qui a beaucoup de similitudes sur le plan sociologique, et
qui se maintient.

A) De la démocratisation des élites sous la III ème République à leur fermeture sous la Vème
République
On constate sous la IIIème république que l’extension du suffrage va ouvrir la voie à un nouveau
profil d’élus. Les élites politiques ont une origine sociale, la petite et moyenne bourgeoise va avoir
plus de place. Au cours de la IV République on va voir aussi une évolution du personnel politique,
plus de protection libérale. Après la Première guerre mondial on va avoir des catégories populaires
plus représentés. Sous la Vème République ça va s’inverse la part des ouvriers et des employés va
diminuer au sien de l’Assemblée national et cela va être la même chose au niveau local. Cela aura
comme conséquence de produire une élite homogène sur le plan social.

B) Des élites politico-administratives : l’énarchie.

Au 19ème siècle et au 20 ème siècle on va institutionnaliser la fonction publique, mettre en place un


certain nombre de concours. Les postes dans l’administration sont permis par le mérite. Lorsqu’on
crée l’ENA présenté par Michelle Debré c’est un moyen d’ouvrir l’accès aux services de l’Etat, ouvert
à tous. Mais dans les faits ce que l’on observe c’est une très forte intégration entre l’élite politique et
l’élite administrative. Cela s’observe notamment dans la fréquence des passages d’un type de porte à
l’autre/ d’une fonction administrative à une fonction politique se nomme ; La fonctionnarisation du
personnel politique c’est le fait que els grands élus sont généralement des hauts fonctionnaires. (Ex :
le premier ministre Jean Castex il est diplômé de sciences po paris et de l’ENA, il est maire, il a
plusieurs mandats locaux, quand il sort de l’ENA il va rejoindre la Cour des comptes et il va occuper
d’autres postes administratives, et il est directeur du cabinet, ensuite il va devenir à un moment
adjoint de la présidence de la présidence de la Vème république. L’ENA apparait comme un canal
privilégié pour accéder à l’élite politique. L’élite politique et l’élite administrative ont une formation
et une socialisation professionnel très proche.

Pierre Bourdieu : « Noblesse d’Etat ». La noblesse d’Etat d’après Pierre Bourdieu il va contre le
principe de méritocratie. Les grandes écoles assurent la transmission du pouvoir aux enfants qui ont
déjà le pouvoir. Les grandes écoles ce sont les lieux de formation à laquelle on accède après à un
concours. EX : Sciences Po paris, HEC, L’ENS.

Qui se retrouve dans ces écoles ?

Souvent des étudiants issus de classe supérieur et qui dispose donc de fort capitaux économiques et
culturel.

Au sein de ces écoles se joue des stratégies de reproduction. Ces grandes écoles forment des élites
qui sont déjà des enfants issues de grandes élites.

Un effet d’exclusion des classes moins élevés : les personnes issues des classes plus défavorisées ne
peuvent pas prendre le risque de s’investir dans te tel école car elles sont couteuses. Il y’a un
sentiment d’illégitimité. Il y’a une prédisposition des classes supérieurs.

Les procédures de recrutement font que ce sont souvent des étudiants déjà doté des dispositions
attendues, qui sont déjà en capaciter d’obtenir le concours ; Pour Pierre Bourdieu La reproduction
social est masquée par l’argument méritocratique on laisse penser que l’accès à ces grandes écoles,
sont accessibles à tous mais cela est faux.

C) Des caractéristiques sociologiques communes aux élus politiques

Les différentes caractéristiques des grands élus :

 Ils sont majoritairement de sexe masculin, jusqu’en 1981 la proportion des femmes à
l’Assemblée n’atteignait même pas 4% en 1997 la proportion a augmenté en devenant 11%.
En 2014 les femmes représentent 52% de la population : dont 25% des élues à l’Assemblée
nationale.

 Les élus sont majoritairement d’âge mur, l’âge moyen à l’Assemblée de 2012 était de 54,6% ;

 Ils appartiennent généralement à la bourgeoisie élevée et quel que ce soit l’indicateur


retenu. Les agriculteurs et les ouvriers sont systématiquement absents.

 En 1981 les ouvriers ne représentent même pas 2% du total.

 Les classes privilégiées sont surreprésenté au parlement

 Le niveau de diplôme. En 2012 76% des députés ont au moins un BAC +2.

D) Vers un renouvellement du personnel politique avec l’ère Macron ?

L’évolution de l’Assemblée entre 2012 et 2017 : Les chiffres montrent qu’il y’a un pourcentage de
femmes plus importants, un rajeunissement de l’âge des députés, il y’a moins de députés
fonctionnaires et plus de députés issus du monde de l’entreprise. Le renouvellement des dédupés se
note par un renouvellement de l’élite économique. Les employés et les ouvriers sont toujours sou
représenté alors que les catégories sociales les plus favorisé sont encore plus surreprésenté parce
qu’il y’a une entrée significative. 64ù des députés proviennent du secteur privé.

On passe des néo députés de 234 en 2012 à 430 en 2017. Statiquement les députés élus en 2017
dans leur ensemble ont passé 2fois moins de temps en mandat local avant d’accéder à la fonction de
député que de ceux de 2012. La part d’ancien collaborateur politique qui devient députés baisse.
33% en 2012 et cela devient 24% en 2017. Toutefois il faut nuancer cette idée si le renouvellement
de l’Assemblé national est bien lié à la république en marche tous les députés de la république en
marche ne sont pas des novices. Parmi les députés de la république en marche il y’en a qui n’ont à
l’aucun n’ont eu de travail dans le monde de la politique.

12% avait travaillé dans le monde de la politique. Les élites politiques forment un tout à peu près
homogène malgré quelques différentes concernant leur sphère professionnelle. Ces élites possèdent
tous les ressources pour accéder aux fonctions électives et de pouvoir.

Si cette élite monopolise le pouvoir est ce que cela veut dire que la politique devient un travail ?

Fonction élective = accéder aux rôles d’élus politique

Fonction des pouvoirs = être collaborateur, conseiller.

3) La politique : un métier ?

Un métier par définition c’est à la fois une profession mais ça fait aussi référence à un groupe social
qui fonctionnent selon certaines règles précise. C’est aussi un ensemble de compétences.

Le métier politique désigne diverses choses de ce fait elle est moins claires. Elle peut parfois désigner
le fait de détenir une position rémunération dans le champ. C’est un terme assez flou qui masque
une diversité de situation.

A) Les carrières politiques


L’idée de progression, de hiérarchie dans l’obtention du poste. Cela ne veut pas dire qu’il y’a qu’un
seul type de carrière. Tous les élus ne vivent pas et de la politique. On peut distinguer plusieurs
idéotypes de carrière : plusieurs idéotypes de carrière politique.

 La carrière local, ascendante, c’est un profil assez classiques liée à la théorisation des partis
politiques. Après un premier état, l’Elu
 La carrière inversé ou descendante : Lieu de pouvoir au niveau national.
 La filière partisane : Les ressources accumulés par ces personnes vient du parti politique, qui
vont acquérir un certain nombre de capitaux qui vont leur permettre d’accéder aux fonctions
politiques. EX : Jean Luc Mélenchon.

La famille peut jouer un rôle dans la construction du parti politique. On peut aussi bénéficier parfois
du capital relationnel de notre famille. L’hérédité peut multiplier nos chances d’être choisit comme
collaborateur. La famille c’est une espèce de socialisation. Il y’a des personnes qui vont hériter de ces
ressources politiques. Cela participe à l’existence d’une famille politique (ex : famille Le Pen ; La
famille Debré).

B) L’apprentissage du métier politique

Complexification de l’activité politique qui amène à des compétences techniques qui deviennent
essentiel pour pouvoir exercer ces fonctions politiques. Cette idée vient de l’énarchie. La crise
économique notamment de celle de 2008, crise sanitaire renforce cette idée de technisation du
savoir politique. Il faut acquérir des savoirs faires médiatiques. Pour autant la politique c’est
beaucoup une affaire de bricolage, cette expression de bricolage vient de l’idée de Christian Le Bart.
Il avance l’idée qu’il n’y a pas une bonne manière de faire de la politique, il nous dit que els savoirs
faires politiques varient selon le mandat, selon le territoire sur lequel évolue l’élu. Pour lui c’est
ensemble de savoir hétérogène qui doivent être maitrisé. D’après lui « la politique c’est un métier qui
ne s’apprend pas ou en acte ». Les hommes politiques bricolent car ils vont chercher les moins
mauvaises solutions. Il définit 4 types de bricolage :

 Bricolage identitaire ; L’homme politique entrepreneur d’identité car il cherche à se crée sa


propre identité et à incarner l’identité des groupes qu’ils représentent.
 La Rhétorique : il doit mettre en sens le réel, il faut qu’il justifie les choix politiques.
 Le bricolage décisionnel.
 Le bricolage idéologique : se référer à des traditions de pensée mais ne pas trop s’y
enfermé dedans.

Le métier politique doit apprendre à gérer tous ces registres, faire preuve de beaucoup de
capacité d’adaptation.

Être politique ce n’est pas un métier en soit mais ça tend à être un métier d’une part parce que
les élus ont des savoirs faires, des savoirs êtres spécifiques. Les élus possèdent certaines
ressources spécifiques. Il n’y a pas de diplôme pour devenir politique mais il y’a un dispositif den
sélection…….

Est-ce que Cette élite qui représente une minorité sociale doit être représentative de la diversité
social pour prendre les bonnes décisions ou est ce que sont statut d’élite lui permet à elle seul de
prendre les bonnes décisions ?

4- La représentativité des élues en question.

A) La loi sur la parité et ses effets sur la représentation


Jusqu’à la loi de la parité le paradigme dominant sur la scène politique c’est le paradigme libéral
universaliste = on considère une égalité politique entre les citoyens à partir d’un présupposé qui es le
suivant : « on place en dehors de la sphère publique les caractéristiques social et les appartenances
des individus ». On dissocie notre profil social de nos convictions. Sur le plan de la représentation
politique on fait une division très stricte entre l’acte de représenté et les caractéristiques sociales des
représentés. D’après cette théorie universaliste, la qualité de la représentation politique ne dépend
pas du degré de ressemblance entre le corps des représentants et celui des représentants. Le modèle
d’une représentation miroir est totalement déconsidéré. L’exclusion politique des femmes et de tout
l’autre groupe discriminé n’est pas un problème démocratique en soit puisque ce qui importe c’est
d’agir pour mais non pas de ressembler au représenté. La loi sur la parité va modifier la vision
politique. C’est une loi qui tend à favoriser l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats
électorales et aux postes d’élus. Cette loi contraint les parties politiques à présenter un nombre égal
d’hommes et de femmes pour toutes les élections sauf législatives. Les partis qui n’appliquent pas
cette loi se voit appliquer une retenue financière. L’idée défendu est que la société française étant
composé d’hommes et de femmes à part quasi égal. (Catherine Achin, Sandrine Leveque, Laure
Béréni). Cette loi est fondée sur plusieurs arguments :

- Principe de justice et d’égalité entre les individus qui est une justification de la mise en place
de cette politique de discrimination positive justifier par l’existence d’une inégalité réelle.
- Intérêts particuliers du groupe dominés. On justifie la présence de femmes dans les lieux de
pouvoir par la nécessité de prendre en compte les intérêts spéciaux du groupe exclu.
- La représentation démocratique. Représentation miroir, il faut que le corps des
représentants symboliquement le corps des représentés.
- L’apport de la différence féminine. Le fait de faire entrer les femmes en politique va
revitaliser la démocratie en tant que femme. Ces ressources sont complémentaires à celles
des hommes et sont imposer pour la démocratie.
B) Quelle représentativité ? Les enjeux et les obstacles à la représentation miroir

Martina Avanza

A l’image de la sous-représentation des femmes par les élus, de la sou représentation des autres
minorités est perçu comme le signe d’un dysfonctionnement. Il y’a plus en plus de voie qui s’élève
pour dénoncer une classe politique qui est composés très majoritairement d’hommes vieux blancs et
urbains. Sur la scène aujourd’hui toutes les parties disent qu’ils souhaitent mieux représenter la
diversité de la société française. Eux même parle de l’idée du particularisme.

Cela pose de nombreux défis pratique car dans le cadre de la parité on sait qu’il s’agit d’hommes et
de femmes. Tandis que la diversité sociale est beaucoup plus floue, moins définis. Si on parle de
diversité qu’entend -on par-là ?

Dès lors que l’on retient l’idée de représentation miroir cela veut dire que la légitimité des
représentants dépend pour l’existence de chaque électeur de son reflet dans l’Assemblée c’est-à-dire
que si l’une des identités d’un individu n’est pas incarné par un élu il est susceptible de considérer
cette Assemblée comme illégitime. Le citoyen ne se sent plus représenté que par celui qui lui
ressemble. Les nombreuses questions soulevées mettent en avant le sentiment de décalage entre les
problèmes, sentiments vécus par les minorités et la capacité des élus à y répondre. Le choix de la
représentation miroir ce sont des choix politiques qui dépendent de croyances, de convictions. La
France aujourd’hui au niveau de sons système législatif se situe entre les deux. La représentation
miroir ne fait pas l’unanimité en ce qui concerne la diversité sociale et ethnique.
Conclusion générale : La professionnalisation politique à conduit à un monopole des affaires
politiques par une élite politico-administrative relativement homogène . Cette élite n’est pas
représentative sur le plan social de la société française et ce manque de représentation sociale est
sujet de débat politique pour savoir si c’est une faille de la démocratie ou non et ca interroge quand
à l’accès de tous els citoyens quand aux fonctions
Séance 5. La désaffection électorale
L’adhésion au vote s’effrite durant ces dernières années et on peut donc parler de désaffection
électorale ou de désaffiliation électorale. Les taux d’abstention sont en constante augmentation. En
1965 au 1er tour de l’élection présidentielle ont un taux de 15,2%, puis en 2017 de 22,25%. Ces taux
d’abstention interrogent la viabilité du système démocratique représentative. Quelles légitimités ont
des élus quand ils ont été élus par une petite minorité d’électeurs.

Comment expliquer la désaffiliation électorale, qui se manifeste entre autres par la montée de
l’abstention ?

Objectifs pédagogiques :

 Connaitre la différence entre les logiques sociales et les logiques politiques de non-
participation électorale
 Connaitre les notions de cens caché de désaffiliation électorale, d’abstentionnisme
sociologique et d’inégalités électorales.
 Connaitre les caractéristiques et les raisons de l’abstentionnisme intermittent du
renouvellement générationnel et du climat politique pouvant expliquer l’abstention.

I- Les logiques sociales de non-participation électorale

La participation et la non-participation au vote obéissent à des déterminations sociaux (= notre


niveau de diplôme, tout ce qui a un lien avec notre trajectoire social va influencer notre la
participation ou non-participation électorale.

A) L’abstentionnisme sociologique

L’abstentionnisme sociologique désigne un abstentionnisme qui repose sur des facteurs sociaux,
certaines catégories d’individus sont plus susceptibles de s’abstenir que d’autres. Dans les années
1970 Alain Lancelot dit : « l’abstentionnisme doit être considéré comme une norme culturel
conditionné par des facteurs sociaux » « l’abstentionnisme est lié au degré d’intégration de la
collectivité ». D’après lui l’abstention est plus fréquente dans les grandes agglomérations et non dans
les zones rurales parce que le contrôle social est plus fort. Il montre aussi que l’abstention est plus
grande chez les jeunes. Il montre aussi l’abstention toute près d’un quart des Français ayant obtenu
la nationalité française parce qu’il faut un temps pour se sentir appartenir au pays. Il montre que
l’abstention est très élevée chez les personnes culturellement et socialement défavorisé. C’est une
analyse qui converge avec d’autres travaux de l’époque comme Daniel Gaxie qui publie un ouvrage
en 1978 Le Cens caché. Daniel Gaxie constate comme Alain qu’il y’a une faible participation aux
élections. Daniel Gaxie va essayer de comprendre les raisons qui conduisent à cette abstention. Pour
lui cela est lié à des inégalités. Le Cens caché signifie que s’il n’y a plus cet impôt au sens légal il y’en a
un social. Ce Cens social exclue les personnes els moins favorisés. Ceux qui participent le plus aux
élections ce sont ceux qui ont un fort capital économique et culturel. Daniel Gaxie dit pour participer
il faut se sentir politiquement compétent. Si on se sent incompétent on va se détourner des urnes.
Pour lui le Cens caché c’est expliqué que la démocratie représentative met à distance les individus
qui ont moins de capital économique et culturel. En 2012 c’est 32% des ouvriers qui n’ont pas de
diplôme c’est 28 points de moins qu’en 1987 ; En 1987 et 2012 la part de bachelier a été multiplié
par 5. Camille Peugny va se demander si ce Cens caché est toujours valable et est ce que la
massification scolaire a permis pour les employés de saisir les avantages du vote ?

Camille Peugny montre que le Cens caché est toujours d’actualité. Pour mener son enquête
sociologique il va s’appuyer sur plusieurs études de l’INSEE. La non-participation électorale est le fait
d’un électeur ou d’une électrice sur 5 (résultat des élections présidentielles). Mais on voit que chez
les personnes qui ne sont pas diplômé de même chez les chômeurs cela dépasse les 30% ; plus de
25% chez les ouvrières non qualifiées alors que chez les professeurs c’est de 10%. Camille Peugny
démontre qu’il y’a plusieurs variables qui explique ces chiffres, et il va établir un questionnaire
structuré autour de 3 questions : Quel est votre intérêt politique ? Est-ce qu’il vous arrive de penser
que la politique est si compliqué que vous ne pouvez pas comprendre ce qui se passe ? Trouvez vous
difficile ou facile de vous faire une opinion sur les problèmes politiques ? Les personnes notent cette
question de 1 à 5. Dans les réponses ont voit qu’il y’a une forte exclusion des personnes de classe
populaires. 2 points séparent les ouvriers qui ont fréquenté des études supérieures contrairement
aux ouvriers qui ont eu le brevet. Plus les employés sont diplômés et moins ils vont s’exclure du vote.
On voit un effet massif du niveau de diplôme. On voit que les femmes qui sont employés ou
ouvrières s’auto exclu plus que les hommes qui ont les mêmes professions. Il y’a également un effet
de la nationalité. Les ouvriers et les employés étrangers s’auto exclu plus que les Français. Le fait
d’être français n’est pas une variable explicative. Plus ont a un revenu élevé et moins on s’auto exclu.
En somme, on s’aperçoit grâce à cette enquête qu’il y’a toujours un lien étroit entre tous les capitaux
qu’on a et le degré de politisation. De plus le statut social économique lie directement la
participation au niveau d’étude et au statut social. Ceux les plus favorisé ce sont eux qui ont le plus
de ressources et le plus des compétences. Ce sont les catégories favorisées qui ont acquis durant la
socialisation à la fois des capacités et des dispositions psychologiques (= sentiment de compétence,
d’efficacité) qui facilitent le passage aux votes. La capacité = la compétence différente de capacité
intellectuel.

B) Les non-inscrits, reflet des inégalités sociales de participation électorale.

La population électoral potentiel ça concerne les électeurs qui ont la nationalité française qui sont
majeurs et qui disposent de tous leurs droits civils et politiques (article 3 de la Constitution). Ne
peuvent pas donc être électeurs des étrangers sauf les citoyens européens, les personnes de moins
de 18 ans, ou encore les personnes placées sous tutelle, et les personnes privées de leur droit civil à
la suite d’une condamnation. Depuis 1997 les Français qui obtiennent la majorité sont inscrit d’office
sur les listes électorales à la condition de s’être fait recenser. Si ont n’a pas effectué des
recensements, les retardataires ont jusqu’à 25 ans pour le faire sauf qu’ils devront eux-mêmes
accomplir la démarche d’inscription. On peut s’inscrire dans une commune pas loin de son domicile
soit dans une commune ou on réside depuis au moins 6 mois, ou soit dans une commune ou on est
assujetti aux impôts locaux depuis aux moins 5ans. 7% des Français en métropole en âge de voter
sont absent des listes électorales ce qui fait plus de 3 millions de citoyens. Ces trois millions de
personnes ce sont les personnes naturalisés, 35% des Français né en France ou non sont non inscrit
en 2012 contre 6% des personnes née en France. Cela est lié notamment aux difficultés pour mener
des démarches administratives, de plus ils ne sont pas socialisés aux votes. Les personnes issues des
classes populaires sont d’avantages non inscrit que les catégories supérieures. La non-inscription
concerne 6% des employés. On se rend compte que les écarts sont très importants entre les ouvriers
qualifiés et les ouvriers non qualifiés. On constate aussi qu’il y’ a un effet du contrat de travail, les
titulaires d’un CDI sont plus inscrits que les titulaires d’un CDD ; Et le diplôme exerce aussi des
influences très forts. Un sentiment d’illégitimité, une auto-exclusion, une non-connaissance. Pour
pallier cette non-inscription des lois ont été mise en place comme la loi de 1997 mais cette loi à des
limites car comme le dit Céline Braconnier une partie de la jeunesse notamment dans les zones
sensibles ne sont pas en mesure d’effectuer ce recensement. Les jeunes ne sont pas disposés à
affichés un signe d’attachement à la collectivité. Généralement ce n’est qu’à 18 ans qui décide d’aller
faire le recensement. La loi de 1997 à régler que de moitié le problème. A partir de 2019 les
personnes qui acquièrent la nationalité française vont être inscrit d’office sur les listes. La loi crée un
registre électoral national unique pour lutter contre la non-inscription. Avant il fallait se rendre avant
le 30 décembre 2021 pour une élection se déroulant en 2022, mais de nouvelles mesures ont été
mise en place car maintenant jusqu’au 6 -ème vendredi qui précède le scrutin.

C) Les logiques sociales spécifiques des mal-inscrits

Les personnes les plus touchés par la mal inscription ce ne sont pas des catégories les plus
défavorisés.

La mal inscription concerne en 2012 15,1% des inscrits sur la liste électorale. La mal inscription
désigne des citoyens inscrits sur une liste électorale mais à une autre adresse que leur résidence
principale. Cela concerne les individus qui ne vont pas se réinscrire à la suite d’un
déménagement et vont demeurer mal inscrit. C’est un phénomène de grande ampleur qui
représente le double de personnes qui ne sont pas inscrite et les deux cumulés en tout fait plus
d’un citoyen sur 5 qui étaient en impossibilité de voter. Il y’a une fraction des mal inscrit qu’on
arrive difficilement à identifier par exemple : les enfants qui ont déménagé de chez leurs parents
mais qui continuent à recevoir le courrier électoral chez leurs parents. On peut être mal inscrit
volontairement. Il y’a des individus qui préfèrent rester ou ils habitent et non pas ou ils étudient.

La mal inscription est d’abord un phénomène urbain. La mal inscription touche les trentenaires.
Les électeurs les mieux inscrit ont en moyenne 77 ans. En revanche les individus de 18 ans font
partis des enfants les mieux inscrit mais passé 20 ans il y’a le plus de mal inscrit. L’âge est un
facteur déterminant de la qualité d’inscriptions. La mal inscription concerne les personnes les
plus diplômés. On voit une distinction entre la sociologie des non-inscrits et la sociologie des mal
inscrits. Ce sont les agriculteurs qui sont les mieux inscrits, les retraités sont ceux les mieux
inscrits et ce sont les cadres supérieurs qui ont des taux de mal inscriptions. Il n’y a pas de
relation linéaire entre le capital culturelle, le niveau de politisation et la qualité d’élection.
L’entourage familiale réduit les chances de mal inscriptions, il y’a une relation directe entre le
mode de vie, de cohabitation des individus avec les chances d’être bien inscrits. Les personnes
vivant seul il y’a 20, 60% de mal inscrits autrement dit les adultes en couples sont mieux inscrits
que les adultes d’un couple monoparentale. Il y’ a un effet d’entrainement au sein de la famille,
du couple. La mobilité résidentielle renforce la mal inscription. « La mal inscription reste
prédictive d’un abstentionnisme constant ». Les facteurs sociaux influence autant la mal
inscriptions que la non-inscription.

La montée de l’abstention c’est un révélateur de l’augmentation de l’accélération des inégalités


électorales, on entend par là le fait qu’une fracture s’accentue entre plusieurs franges de la
population. Une qui est politisé et l’autre qui en est exclu.

D) L’augmentation des inégalités électorales explicable par la montée d’abstention

Les élections de 2017 se caractérisait par le taux élevé d’abstention. Il y’a plus d’abstentionnisme que
de votant aux législatifs. Les auteurs se demandent comment expliquer cette généralisation et cette
augmentation de l’abstention et si les facteurs traditionnels de l’abstention notamment l’âge, le
niveau d’étude, les catégories socio professionnelles expliquent l’augmentation du taux d’abstention
aux dernières élections législatifs. La réponse est oui. On observe toujours de fortes inégalités
sociales. Malgré le fait qui est un fort taux d’abstention il y’a des différences encore plus grandes
selon l’âge, le diplôme. Ce sont les personnes très âgées qui sont les plus abstentionnistes puis entre
les 25-29 ans ; A l’inverse entre les 40 et 70 on s’abstient moins car on va toujours voter. Le taux
d’abstention en fonction du niveau d’études persiste. Les personnes avec un BAC +5 ont un taux
d’abstention de 11, 4% tandis que les personnes qui ont arrêté leur étude est de 36%. Plus le niveau
de vie est élevé et plus le risque d’abstentionnisme diminue. La famille fait voter : ce principe est
toujours renforcé et vérifier ce qui montre bien que le vote n’est pas un acte individuel. Les électeurs
vont voter plus souvent lorsqu’ils sont en couple. Les veufs en 2017 sont la catégorie la plus
abstentionnisme cela montre une perte de l’entrainement familial d’aller voter. Les moins
abstentionnistes ce sont les personnes PACSE. Les facteurs démographiques socio contextuel
exercent une influence sur les chances de participation électorales. Le poids des variables lourdes
augmente avec la hausse de l’abstention. Tous les résultats montrent que la chute de la participation
électorale n’est pas porteuse d’un processus d’égalité des citoyens devant le vote. Plus il y’a une
faible participation aux élections et plus cela renforce le poids des variables lourdes. C’est la
démobilisation des catégories les plus défavorisés qui explique la progression de l’abstention. S’il y’ a
progression de l’abstention cela veut qu’il y’a une augmentation des inégalités électorale. L’exclusion
des personnes qui participent moins à la vie politique n’a fait que s’accentuer.

II- Les logiques politiques de la non -participation électorale

Les niveaux d’abstention tels qu’on les observent ces dernières années s’inscrivent dans une
longue durée des comportements électoraux. En 2017 ces individus qui participent à tous les
tours de scrutins représente 34% des électeurs. On peut donc dire que le comportement
intermittent devient majoritaire. Ce comportement intermittent correspond à un autre profil
d’électeurs qui s’absente pour des raisons politiques.

A) L’influence du » climat politique » sur l’abstention (Anne-Cécile Douillet)

Selon le type d’élections le comportement électoral va varier. Les élections européennes dès 1979 le
taux d’abstention atteint près de 40%. Toutes les élections n’ont pas la même valeur chez les
électeurs. L’intérêt que l’on porte sur tel ou tel élection correspond à des représentations sociales
partagées. On considère que les élections nationales sont politiques. La norme de vote s’articule avec
d’autres représentation sur le vote. On constate qu’il y’a des effets de la temporalité des élections.
On voit bien des effets du calendrier électoral sur le vote, une succession d’élections va favoriser le
taux d’abstention, on observe cela en 1988. Les élections cantonales (anciennes élections
départementales) sont très peu mobilisées puisqu’ils ont le sentiment de s’être déjà prononcer dans
les urnes. Cela explique pourquoi certaines élections étaient repoussé. Le choix d’organiser les
élections législatives après les élections présidentiels ont favoriser le taux d’abstention aux
législatives. Les scrutins les plus mobilisateurs sont ceux les plus médiatisé.

B) Une abstention par intermittence « dans le jeu « politique Anne Muxel

Une abstention plus masculine, et rassemble d’avantages d’électeurs titulaires du Baccalauréat et


des électeurs relativement politisés. Mais qui entretienne une défiance à l’égard du système
politique. Ils sont assez bien réservés sur le principe de la démocratie et assez dubitatif à l’égard des
changements que peut entrainer les élections. Plus de la moitié des abstentionnistes par
intermittence se place entre la gauche et la droite. L’alternance entre le vote et le non-vote est
révélateur d’un ressort politique, de nouveaux usages de la citoyenneté considéré comme une forme
d’expression politique. Anne Muxel mène une enquête qui démontre que les électeurs de gauche
représentent une part plus importante d’abstentionnistes intermittent. Il existe une différence de
mobilisation selon le positionnement politique. Le choix électoral est une réponse circonstanciée
selon le contexte. Les électeurs de gauche ont été un peu moins mobilisé que les électeurs de droite.
Les électeurs qui se situent plutôt aux centres se sont moins abstenu plutôt en 2017 qu’en 2012. En
analysant plus précisément l’abstention en fonction des 2 tours ont comprend mieux le taux
d’abstentionnisme intermittent des électeurs de gauche. L’offre politique des partis traditionnels du
gouvernement a été fortement perturbé par la dynamique nouvelle d’Emmanuelle Macron. Un quart
des électeurs de François Fillon et de Benois Amon s’abstiennent au second tour. Le plus marquants
ce sont les électeurs de Jean Luc Mélenchon. Marine Le Pen : son électorat de les premières tours
n’ont pas été voté pour elle au second tour. L’abstentionnisme intermittent de 2017 est d’avantage
un signe….

C) Le renouvellement générationnel comme accélérateur de l’abstentionnisme dans le jeu.

Vincent Tiberi montre que les nouvelles générations arrivent comme accélérateur de
l’abstentionnisme dans le jeu. Vincent Tiberj a essayé de faire une typologie pour synthétiser les
manières dont les citoyens participent à la vie politique. Il a essayé de prendre à la fois le lien qu’ont
les citoyens ont aux votes et aux mobilisations sociales. Il aboutit à 4 groupes différents :

 Les non-participations ce qui ne votent pas systématiquement et qui n’ont jamais participer à
une contestation
 Les électeurs : les personnes qui n’ont jamais protesté mais qui votent systématiquement.
 Les protestataires : personnes ayant déjà manifesté ou pétition et qui vote de manière
intermittente
 Les multi participants : moyens protestaires et votent systématiquement.

Cette citoyenneté de déférence contenu du vieillissement de la population pour Vincent Tiberj va se


marginaliser, le déclin du nombre d’électeurs montre que ce rapport vertical du vote est destiné à
disparaitre car dans les nouvelles générations ou dans les générations les moins âgées les électeurs
sont de moins en moins nombreux. Les multi participants sont plus nombreux qu’en 1968. On ne
peut pas les considérer comme acidiques. Ils mobilisent des moyens qui ne sont pas considérés
comme non- conventionnel. Les personnes nées avant la guerre, le vote est un droit civique alors que
pour les nouvelles générations c’est un moyen de participer autant que tous els autres. Les non
participants pourraient signifier une rupture avec la politique. Il y’a une très forte participation de
non-votant. Il y’a une dualisation du rapport à la participation politique. On considère plusieurs
facteurs politiques explicatifs de l’abstentionnisme. Un manque d’identification à l’offre politique de
la part des électeurs de gauche majoritairement et parfois un effet de conjecture défavorable à la
participation.

D) Les jeunes abstentionnistes intermittents

L’abstentionnisme générationnel se vérifie en 2017 et il est encore plus marqué qu’avant. Les jeunes
s’affirment comme un électeur intermittent. Ces jeunes électeurs, abstentionnisme intermittent vont
être de moins en moins assidus aux urnes. Il y’a un risque que le taux d’abstentionnisme soit
majoritaire. Voter ne suffit plus et l’intermittence de la participation est de plus en plus compenser.
Cet démocratie représentative et l’institution électorale qui lui est associé se trouve sous pression en
termes de légitimé et de capacité d’élections. Ils deviennent encore plus exigeants et encore plus
connectés.

CONCLUSION : Il existe deux grandes variables explicatives de la désaffiliation électorale, la première


est liée à des logiques sociales et elle relève des lourdes inégalités sociales, certaines catégories de la
population dont les classes populaires, sont moins intégré à la cohésion sociale et s’auto exclu de la
vie politique. Par conséquent ces catégories sont les plus susceptible de s’abstenir et de ne pas être
inscrite sur les listes électorales. Et l’abstention de ces dernières années constitue une préoccupation
forte car elle révèle une augmentation électorale. C’est également dû à l’institutionnalisation d’un
abstentionnisme intermittent de la part des personnes politisé qui ont un rapport de plus en plus
distancé à la fois à l’acte du vote et à l’offre politique lié au renouvellement générationnel. Cette
désaffiliation électorale interroge les 2 fondements de la démocratie actuelle. Et cela interroge
l’égalité entre les citoyens car les voix portées aux urnes sont de moins représentative de l’opinion
citoyenne.

PARTIE 3 : Les organisations partisanes

SEANCE 6 : Les partis politiques, des entreprises partisanes

Les 4 fonctions des partis politiques :

 Une structuration de l’offre électoral 


 Les partis produisent des programmes politiques : les programmes peuvent être comparé à
des biens politiques. Les électeurs associent les candidats à un programme politique.
 Les partis politiques sélectionnent les candidats : les partis politiques sont des organisations
permettant de former les élites politiques. C’est un lieu d’apprentissage
 Une fonction d’intégration social : les partis politiques reposent sur des militants et les partis
politiques forme en ce sens une communauté sociale. Ce sont des réseaux de sociabilité.

EX : les partis de gauche au 20ème siècle ont participé à l’intégration des ….
Les écoles du communisme forme les militants en leur transmettant des éléments de culture
général. Le front national a permit aux populations marginalisé de retrouver une
communauté d’appartenance.

Quel rôle joue les parties politiques dans la vie actuelle ?

Les partis politiques remplissent de moins en moins leurs fonctions.

Objectifs pédagogiques :

- Connaitre les 4 fonctions des partis politiques


- Savoir expliquer en quoi les partis politiques ne remplissent plus trois fonctions sur quatre
- Connaitre et savoir expliquer les facteurs d’affaiblissement idéologique et programmatique
des partis
- Savoir expliquer en quoi le clivage gauche/ droite est contextuel et savoir expliquer en quoi il
s’est affaibli aujourd’hui
- Connaitre les facteurs qui expliquent en quoi les partis deviennent des machines électorales
qui ne remplissent plus la fonction d’intégration sociale
- Connaitre les facteurs qui expliquent la fuite des militants populaires au sein des partis
politiques.

1) L’affaiblissement idéologiques et programmatique comme dynamique


d’affaiblissement des partis politiques

Les partis politiques sont le fruit de clivage sociaux et entretient des oppositions or il s’avère que les
clivages se sont affaiblit et les idées ce sont devenus homogènes.

A) L’affaiblissement de clivages sociopolitiques

Rémi Lefebvre : les grands récits idéologiques que faisaient vivre les partis politiques ont perdu leur
force. Cela est dû au fait que le clivage gauche et droit s’est affaibli.

A partir des années 1990 il n’y a plus d’alternative à l’économie de marché, ce qui fait que l’ensemble
des partis socialistes européens ont adopté l’économie de marché, ont révisé leur doctrine dans les
années 1990. Le parti travailliste équivalant du parti socialiste en grande bretagne a adopté
l’économie de marché. L’Etat de providence n’organise plus la solidarité car un accroissement des
couts budgétaire qui semble inenvisageable. Tony blair dit qu’il faut faire appel aux organisations et
institutions privées. Cette troisième voie elle assume un tournant idéologique en revanche elle
s’éloigne de certaines revendications. Les partis gauches sont moins attractifs et cela va brouiller
leurs identités idéologiques. Le clivage gauche droite c’est une construction politique qui a évolué au
cours de notre histoire, il est le produit d’un contexte social.

Philippe Reynaud parle d’un centrisme implicite

Le clivage droit est né en 1789. En 1789 une Assemblée constituante se réunit et les débutés
formant ces assemblées ne sont pas d’accord sur le fait d’accorder au roi un droit de véto dans la
nouvelle constitution. Les partisans des vétos royales se mettent à la droite du président. C’est à
l’époque de la révolution francaise qu’il y’ aune division du champ politique. Ce clivage de droite
possède une grande plasticité c’est-à-dire au fur à mesure le clivage gauche droite est réinvesti
différemment par les acteurs. La disparition des grands récits idéologiques : Julian Mischi il explique
que le parti communisme a participé à la désouvriérarisation = partis communisme a évolué devrait
représenter les partis des gens. Il y’a ensuite une mutation du partis politiques qui dilue cette partie
ouvrière.

Cette disparition des grands récits idéologiques participent à l’affaiblissement des clivages gauches-
droite .

L’absorption des partis politiques expliquent également l’affaiblissement des clivages.


1er stratégie : essayer d’exclure du champs politiques les nouveaux arrivant sauf que de fait les
problèmes environnementaux s’aggrave et les grandes partis du gouvernement n’ont pas d’autres
choix que d’intégrer dans leur discours politiques des résolutions, ou l’intégrations des problèmes
climatiques ce qui affaiblit les clivages. Les idéologies traditionnelles d’aujourd’hui s’accorde sur
l’idée qu’il faut produire plus.

B) L’évidement programmatique des partis

Les partis politiques ont un rapport différent à un programme politique, il y’a une forme de
distanciation qui se crée entre les dirigeants des partis et les programmes. Plusieurs raisons
expliquent cela, cela est liée aux coalitions partisanes. Les enjeux portent d’avantages sur la
distribution des postes.

Les candidats doivent être agile et réactif dans le programme d’adaptation stratégique. EX : François
hollande en 2012 a fait une centaine de propositions qui n’est pas dans un programme.

Rafael Cos explique que le programme politique sont des biens fuyants = les projets des partis vont
être diluer. En plus d’être des biens fuyants ce sont des biens de cycle court. Il y’a des luttes au sein
du partis et différents programmes sont constitués par différent candidats ce qui conduit à
l’écurialisation des programmes. De plus si on ajoute les primaires ouvertes cela complexifie et
alonge le temps des campagnes. Cette temporalité élargit de la campagne fait que ces élections
subissent une inflexion. Rafael cos vas plus loin dans son analyse en démontrant de manière générale
que les partis on désinvestit le travail des programmes, il y’a une forme d’externalisation du travail.
Les partis politiques ne sont plus des lieux d’autoformation. Les partis politiques n’ont plus vraiment
d’autonomie idéologique et le travail intellectuel qui était mené au sein des partis va être de moins
en moins valorisé.

Le fait que les partis politiques désinvestis la dimension écologique a pour effet que les programmes
écologiques sont d’avantages construit autour d’une dimension idéologique.

CONCLUSION : Les partis politiques participent moins à la vie politique des idées et cet
affaiblissement idéologique et programmatique des partis contribue à diminuer leur rôle auprès des
électeurs et des électrices. Pour autant les partis politiques n’ont pas qu’un rôle idéologique mais
aussi des organisations et un mode de fonctionnement propre avec les militants, salariés ….et qui
poursuivent des objets électoraux.

2- Des partis d’élus, des machines électorales ?

A) La diminution de l’ancrage social des partis

La fonction d’intégration sociale s’est considérablement affaiblit, jusqu’en 20aine années les partis
politiques avait des groupes sociaux privilégié. Cette intégration des classes populaires au sein des
partis gauche est en crise. EX : à partir des années 1980 on observe le déclin des partis communiste,
en 2009 il y’avait 200 000 adhérents au partis communiste en 2010 on est à 80 mille ce qui démontre
une chute de l’humanité aujourd’hui inférieur à 50 mille exemplaires des années 30= 350
exemplaires. De plus il y’a beaucoup de corporation professionnelle qui sont démantelés (ex :
mineurs, ouvriers) ce qui participent aussi à affaiblir le parti communisme, mais il nourrit aussi le
processus de désouvriarisation. La production de ce discours misérabiliste crée une fracture entre les
fractions militantes issus du monde ouvrier et les élites du monde communiste. En 2002 quand on
analyse la direction du parti communisme il n’y a plus que 2% ;

Le parti socialiste : les enseignants, les fonctionnaires sont de moins en moins nombreux aux fils des
années et là aussi on observe un vieillissement des militants. Déclin du polyengagemnt conduit à
affaiblir l’encrage du parti politique. Les effectifs militants ont beaucoup baissé. Le rôle des militants
est de moins en valoriser par les élites des partis politiques, les élites ont tendance à penser que ce
sont les médias qui font les élections.

B) La fuite des militants des classes populaires.

Raphael Challier fait un ouvrage intitulé « simple militant ».

Généralement les ressources sont les mêmes, il faut une certaine aisance politique et savoir fait qui
sont importants. Concernant les ressources économiques et les titres scolaire cela est un frein pour
les classes populaires. Les dispositifs partisans reproduisent une sensibilité (intellectuel) ;

Les militants issus des classes populaires ont un rapport plus pratique et ont une préférence pour le
terrain des moyennes classes.

Il y’a une fracture entre les militants issue des classes populaires et les limitants détenant des
capitaux. Les partis politiques vont de moins en moins incarner une fonction intégraliste.

C) La rationalisation et la managéralisation des partis politiques

Il y’a différents éléments qui donne l’idée que les partis politiques sont des entreprises qui sont
maintenant dédié à faire élire et former les élites. Les partis politiques sont largement fiancés sur des
fonds publics. Ils réunissent des agents intéressés pour obtenir des postes. Angelo Panebianco
analyse le parti électoral professionnelle cela veut dire que les partis sont constitués essentiellement
de professionnel de la politique, de gestionnaires locaux et d’aspirants.

Les écologistes pratiquent la politique du tourniquet.

On s’aperçoit que ces règles de non-cumuls sont progressivement abandonné. Ces partis sont
structurés autour de l’enjeu présidentiel. Par ailleurs il y’a deux dynamiques : la rationalisation et la
managéralisation. Les élections sont aussi devenues un enjeu économique. Derrière cette idée de
rationalisation économique émerge l’idée d’une tendance à la managéralisation ex : (les écologistes
vont multiplier des audits externes pour optimiser leur fonctionnement). Phillipe Aldin enquête sur
les permanents, les salariés au siège des partis socialistes et observe comment le parti évolue. Il
remarque que ces permanents évoluent. Le profil va évoluer vers une recherche de diplôme
d’expérience notamment. On va également modifier le mode de recrutement. De plus Philippe Aldin,
affirme que le travail va être externalisé vers les cabinets en raison d’une technisation. En 2004
Manuel Vals il a été nommé secrétaire nationale (il était responsable de mieux organiser le parti
politique). La managériarisation va imposer à ses salariés un objectif, une culture. Une autre façon de
saisir la professionnalisation des organisations politiques est d’essayer de voir la place des politiques,
élus locaux au sein des partis politiques. Au sein du parti socialiste entre 1993 et 2003 10% n’ont pas
été élu, on constate que les dirigeants des partis sont majoritairement des élus.
TRANSITION : Le fait que les partis politiques ne remplissent plus la totalité de leurs fonctions, leur
perte d’influence et le nombre d’adhérents les conduits a mené des opérations de réforme pour
regagner en légitimité

3 – Quelques tentatives contemporaines de réforme des partis

A) L’échec des primaires ouvertes

Les primaires ouvertes se distingue des primaires………

Les primaires ouvertes ouvrent à des partisans politiques de choisir le candidat pour les élections.
Pour Rémy Lefèbvre, les primaires ouvertes apparaissent déjà comme une réponse à cette crise de
légitimité. Les partis politiques vont essayer de donner plus de pouvoir aux militants puis élargir le
droit des désignations jusqu’au sympathisant. Ce mode de désignation peut être analysé comme
stratégie de relégitimation mais aussi comme produit de l’affaiblissement des partis populaire il s’agit
aussi de pré mobiliser les électeurs. Toutes les partis ne ce sont pas convertit aux primaires ouvertes.
L’adoption des primaires ouvertes par les partis socialistes est liée à un contexte de crise des partis
populaires en 2017. La défaite produit la vacance du leader ship ce qui produit des grosses tensions
en externe. Du coter des républicains la conversion au régime primaire ouverte est plutôt compliqué
car cela va à l’encontre de leurs idées et dirigeants. Jean Christophe Cambadélis décide de faire voter
une primaire mais qui va être un échec notamment du fait du retrait de François Hollande dès lors les
primaires perdent tous leur souffle. Finalement alors que ses primaires avaient comme projet de
répondre à la crise des partis, finalement les primaires ont amplifier cette crise car au sein du parti
socialiste il n’y a pas eu de réunification du parti, à droite un candidat a été nommé mais n’a pas
gagné les élections. On arrive aujourd’hui au désenchantement des primaires. Les primaires tendent
à transformer les partis et à affaiblir la fonction idéologique des partis. La primaire contribue aussi à
réduire l’importance le militantisme de base

B) Les partis mouvement

Ses partis sont apparus à la suite de la campagne de 2017 : la république en marche et la France
insoumise. Les deux mouvements (la République en marche et la France insoumise) passe par une
adhésion minimale. L’adhésion devient volatile, les adhérents de la République en marche ne sont
pas très nombreux à voter en 2017. Internet va jouer un rôle très important pour ses deux parties, la
France insoumise n’a pas officiellement de statut. Dans la république en marche la culture
managériale est importante. Après l’élection présidentiel des rapports d’activité individualisé sont
envoyés à tous les adhérents de la République en marche. Dans la France insoumise les dirigeants
veulent se détacher au contraire de ces élections qui tourne autour ………………

CONLUSION : De fait les partis se cantonnent à un rôle de sélection et de formation des candidats, on
peut même dire qu’ils sont désencastrer sur le plan social, mais il faut reconnaitre que la forme
partisane est liée à la démocratie partisane , et d’ailleurs les difficultés des organisateurs de la
primaire populaire illustre l’impossibilité d’exister sur la scène public en dehors des activités
partisane.
PARTIE 4 : Les contestations de l’ordre politique.

« Ce n’est pas la rue qui gouverne »

Deux formes de participation : participation conventionnelle (= désigne le vote, en lien avec le


processus électoral) et participation non conventionnelle (= un ensemble de pratique protestataire) .

Ce sont les gouvernants qui décident de celui qui est légitime ou non.

En quoi les mobilisations sociales sont primordiales pour la démocratie ?

SEANCE 9 : Qui se mobilise ? Comment ?


Pourquoi on ne se mobilise pas ? Qu’est ce qui va faire que à un moment donné on va se mobiliser ?

Objectif pédagogique :

 Connaitre les notions de « paradoxe de l’action collective », de « rétributions du


militantisme » , de « carrière militante » , de « choc moral », de « répertoire d’action
collective » , et de « mobilisation ».

 Connaitre les conditions sociales de l’engagement, les approches utilitaristes de


l’engagement, comprendre pourquoi on parle de « carrière militante », connaitre le concept
du militantisme post-it et savoir le relativiser.

 Comprendre la mobilisation des ressources, l’organisation des structures politiques.

 Savoir expliquer en quoi les mobilisations peuvent être autant une arme des élites que des
dominés, savoir expliquer ce qui influence le choix des répertoires d’action collective

PARTIE 1 : Les ressorts de l’engagement


1) Les ressorts de l’engagement

Les mécanismes sociaux participent à entretenir nos croyances et à transformer en motifs


d’engagement

A) Les conditions sociales de l’engagement

L’engagement est favorisé par la socialisation des individus et de fait par leur entourage et certains
attributs sociaux, cela nous amène à formuler une critique quant à l’analyse marxiste.
Si on suit Karl Marx, la lutte des classes c’est le produit d’une situation objective. C’est la
conséquence de la contradiction entre les rapports de production et le développement des forces
productives, en somme des inégalités émergent. C’est parce que à un moment donné il y’a une
contradiction entre le développement des forces productives et que quelques-uns possèdent des
moyens de production qu’il y’a une lutte qui émerge. Pour Karl Marx la lutte des classes c’est la
manifestation de cette contradiction et c’est un moyen de dépasser les rapports de production
capitalistes. La fin du capitalisme apparait comme inévitable. Il va se produire vers un processus de
contensialisation

Le mouvement ouvrier = ensemble de luttes menés par les ouvriers pour améliorer leur condition.

Lutte ouvrière = elles sont généralisées et organisé et peut passer par le syndicalisme et les parties
politiques ou d’autres formes d’action.

Cette analyse marxiste ne résiste pas les preuves empiriques, on se rend compte que a chaque
processus de mécontentement, domination il n’y a pas forcément de mobilisation. C’est le groupe de
l’appartenance qui est le fondement de l’engagement, autrement dit la socialisation primaire au sein
de la famille mais aussi tous les espaces de socialisation peuvent construire des dispositions à
l’engagement. L’entourage va être un soutien pour l’engagement.

Doug MC Adam étudie le Mississipi Freedom Summer, il se produit en 1988, il y’a un groupe de
volontaire blancs qui vont s’engager dans une élection des individus noirs. Le Mississipi est un Etat
particulièrement raciste, pour ces militants blancs cette mobilisation représente un engagement
assez risqué on appelle cela un dépourvu de processus de gain. Mc Adam va essayer de comprendre
ce qui va les pousser à se mobiliser. Ces participants sont influencés par leur entourage, ils sont très
proches sur le plan social et politiques. Doug Mc Adam constate que, plus un individu est aux
contacts de personnes engagée et plus ces projets militants vont être soutenu par leurs proches. Le
militantisme ne repose pas sur l’idéalisme. La situation sociale d’un individu est plutôt favorable à un
engagement, les volontaires du Freedom Summer sont jeunes, célibataires, pas d’enfants et ont des
ressources matérielles. Ils échappent aux contraintes familiales, professionnels. Les couts de
l’engagement sont moins pesants pour eux : il y’a une disponibilité biographique.

Le capital scolaire et sociale constitue aussi un ressort de l’engagement. L’engagement est moins
fréquent chez les personnes socialement et culturellement défavorisé. Il y’a certaines compétences
dont disposent les personnes qui bénéficient de capitaux ce qui crée un sentiment de légitimité et
facilite l’engagement. Les militants des parties politiques on un capital supérieur aux restes de la
population. Des entreprises de mouvement sociales jouent leur rôle.

Au début des années 1990 en France on voit un certain nombre de mouvements à faible ressources
qui se mobilisent et notamment les chômeurs, un mouvement de sans papier et un mouvement de
mal logé. Ces mobilisations sont portées par des associations et des syndicats. Durant l’hiver 1994-
1995, l’association droit au logement va occuper un immeuble vacant dans la Rue du Dragon à Paris,
le centre Gorges Pompidou va être aussi occupé, et les sans papier à l’été 1996 vont occuper l’église
Saint Bernard.

En octobre 2021, 300 personnes sans papier ont entamer une grève pour que les employeurs
fournissent des documents permettant de les régulariser. La mobilisation de la part de personnes qui
dispose de moins de capitaux politiques est possible mais moins fréquente en raison du cout que cela
implique : exemple perdre son travail, se faire expulser. Et la nécessité d’être soutenu par les
entreprises de mouvements sociales.

B) Un intérêt à l’engagement ?

Les approches utilitaristes.

Mancur Olson (1965) nous dit : un individu ne s’engage que s’il en tire des bénéfices supérieurs au
cout, un engagement de l’individu ne peut pas être uniquement motivé par l’amélioration d’un
intérêt collectif même si cela peut améliorer ses conditions. D’où il en vient à développer le paradoxe
de l’action collective. Cette théorie à des limites. Mancur Olson appelle les passagers clandestins, les
personnes qui bénéficient des couts de la lutte, ce raisonnement est valable pour les groupes de
grandes tailles. L’idée du paradoxe de l’action politique : c’est que les grandes causes devraient être
celle qui mobilise le moins.

Les incitations sélectives elles sont proposés par les entrepreneurs de mobilisation, elles vont crées
un engagement à la participation car ces incitations vont baisser ces couts non seulement par la
proposition de bien matériel. Les incitations politiques peuvent être aussi symbolique et subjectif
c’est pourquoi Daniel Gaxie a proposé la notion de rétributions de militantisme il veut montrer les
théories de de Mancur olson.

Perdre ces rétributions engage au cout de sorti.

C) La dynamique de l’engagement : les « carrières militantes »

Le militantisme peut s’envisager comme une carrière au sens ou on va vivre un ensemble de


processus qui vont nous conduire à s’engager et potentiellement à militer, a être désengager. L’idée
de carrière n’est pas la même qu’une carrière professionnelle c’est notion de carrière lorsqu’on parle
de trajectoire, de continuité. Howard Becker parle de carrière de personnes qui fume de la
marijuana. On reprend cette idée de carrière pour l’adapter au militantisme. L’idée est de
comprendre que chaque séquence nous permet d’acquérir des éléments qui vont nous influencer sur
la séquence suivante. Le poste de carrière militant concerne tous les militants possible, une carrière
militante est faite de commencement, de continuation et d’abandon. Cette notion de carrière
permet aussi d’expliquer le passage à l’acte. Le passage à l’acte tient souvent à des éléments
particuliers qui vont activer des dispositions et crée des motifs d’engagement. Christophe Broqua et
Olivier Fillieule étudie les luttes contre le sida. Ce qui les pousse au passage à l’acte c’est la
séropositivité de l’un de leur entourage ou la mort de l’un des personnes de leur entourage. L’entrée
dans l’engagement c’est lié à un choc personnel mais aussi par un choc moral idée développé par M  ;
Jasper.

Un choc moral est une expérience morale que l’on va vivre qui est caractérisé par 4 éléments :

 C’est lié à un événement inattendu et plutôt brusque


 Une réaction viscérale, physique cela peut aller jusqu’à l’écœurement, le dégout
 Lorsqu’on vit ce choque cela nous oblige à revoir l’ordre du monde
 Ça crée de la peur, de la colère et une idée de réaction directe.

Christophe Traini à travailler sur les partisans anti-corrida pour la cause animale

D’autres exemple de choc moraux : Deborah Gould : désigne comment en 1986 des couples
homosexuels réagissent à une décision de la Cour qui valide une loi homophobe de l’Etat de Géorgie.
Cela va provoquer un choc moral ; Deborah Gould va étudier les effets de ce choc moral. Cette
décision va mettre fin à leurs sentiments de culpabilité d’être homosexuelle et potentiellement
d’avoir le sida. Cela va les conduire à crée’’ des gai praide’’ et à politiser leur discours et à se
radicaliser dans leur revendication.

Mais cela peut aussi venir d’évènements publics qui va justifier notre engagement. Florence Johsua
va montrer qu’en 2002 suite à l’arrive de Marine Le Pen il va y avoir un certain nombre de militants.

L’entrée aussi dans le militantisme est un facteur de justification dans une carrière politique. Le fait
d’être membre d’une organisation ou de participer à un mouvement ça nous conduit à intégrer des
croyances collectives, et on peut avoir des rétributions, c’est une explication du maintien du
militantisme.

Il y’a rarement une sortie définitive du militantisme.

Il y’a des militants associatifs qui vont poursuivre leur carrière dans des associations : ex Emmanuelle
Cost. Les engagements sont de plus en plus fort.

Les adhérents d’un parti politique ou d’un syndicat ne sont a proprement parlé des militants.

Jacques Ion observe une transformation du militantisme au cours de ces dernières décennies pour lui
il y’ a un déclin du militantisme traditionnel et il se demande même si on n’assiste pas à la fin des
militants.

Il parle d’engagement Post-it. Pour lui ce militantisme pos-it est lié à la société individuelle dans
lequel on vit. Sa thèse est très critiquée. Pour Rémi Lefèvre Jacques Ion s’est un peu emballé, car ce
qui pense n’a vraiment jamais exister. Aujourd’hui il coexiste deux profils de militants selon Jacques
Lefèvre. L’organisation partisane encourage un militantisme moins actif.

2 . Comment se mobilise-t-on ?


Les mobilisations collectives ont plusieurs caractéristiques :

 Ils mobilisent des groupes de citoyens


 Ces mobilisations sont revendicatives
 Elles sont directes : elles mettent face à face les citoyens et les détenteurs de pouvoirs
 Les mobilisations sont autonomes elles échappent à un cadre juridique et institutionnel
 Des actions contre le pouvoir en place ou la politique mené
 Une mobilisation interrompt la cour normale des choses
 Les mobilisations sont des actions publiques.

A) La mobilisation des ressources

John McCarthy et Mayer Zald ont proposé dans les années 1960 une théorie pour expliquer les
phénomènes protestataires, appelé la mobilisation des ressources. Les sociologues notent que le
mécontentement est entretenu par un travail de mobilisation des entrepreneurs de mobilisations
sociale. Il y’a des syndicalistes et des militants qui vont traduire en mots d’ordres des motifs de
mécontentement qui vont faire que les militants vont réussir à s’approprier et à construire un
mouvement protestataire. Cette théorie des mobilisations est intéressante car elle permet de
comprendre comment se construit la révolte que de la question de pourquoi on se révolte. Celles et
ceux qui parviennent à créer cette mobilisation ce sont ceux qui s’organisent.
B) L’organisation politique des mobilisations

Tout mouvement sociale qui veut s’inscrire dans la durée va se heurter à son organisation. Dans les
années 1970 William Gamson va démontrer qu’il faut s’organiser pour atteindre ces objectifs. Plus les
mouvements sociaux sont bureaucratisés et plus il permette d’aboutir à une partie de leur
revendication. Plus un mouvement est centralisé, organisé plus sera efficace selon William Gamson.

On se mobilise en s’organisant, se structurant et se bureaucratisant.

C) La structure des opportunités politiques

Doug Mc Adam a essayé d’appliquer cette théorie de la structure des opportunités politiques (=
l’idée qu’il faut étudier l’environnement auxquels est liée les conflits, les idées sociaux) à son
mouvement noir. Indépendamment de la capacité du groupe le destin d’une action protestataire
est lié à l’Etat et au système politique. Pour Doug Mc Adam les déterminants de la structure des
opportunités politiques ne sont pas vraiment prévisibles car n’importe quel évènement peut
intervenir et engendrer des opportunités mais aussi conduire à des modifications.

Une action collective engagé différemment va conduire à des idées diverses , la logique tactique
et relationnel dans les différentes sections des mobilisations. L’idée est de comprendre que les
mobilisations sont des dynamismes, sans compter que les mouvements sociaux peuvent être
créer par des groupes politiques.

D) Le répertoire d’action collective

Le répertoire d’action collective désigne l’ensemble des moyens de protestations auxquels recours
les groupes sociaux à un moment donné on doit cette idée à Charles Tilly, il le définit comme un
ensemble de routine apprise, partagés. Comment au cours de l’histoire on assiste à une modification
des répertoires d’action notamment en France. Charles Tilly montre qu’entre le 17 ème et le 18ème
siècle certains répertoires d’actions sont très pratiqués. Le charivari consiste lorsqu’on dénoncer le
comportement d’un notable aller sous ses fenêtres pour faire un maximum de bruit. A partir du 18 ème
et 19ème siècle on va pratiquer la guerre et la manifestation = nouveau mode d’action politique. Ce
qui explique cela c’est l’émergence de l’Etat nation, mais aussi du capitalisme. L’ancien répertoire
d’action est un répertoire local. Au 19 ème siècle on va passer à un répertoire national et autonome.
Les évolutions sont liées à des facteurs macro.

Erik Neveu lui voit actuellement une transformation du répertoire d’action collective…….

Pour lui la mondialisation conduit à un nouveau répertoire d’action qui vise à des enjeux très
techniques et qui laisse place à l’expertise juridique comme environnementale.

Tilly essaie de comprendre les choix tactiques d’une organisation ou d’un mouvement particulier. Il
y’a 3 facteurs internes aux associations.

Cela dépend du niveau d’organisation, des cadres culturels et des pouvoirs structurels des
participants. D’autres études montrent que les organisations très décentralisées vont privilégier des
modes d’actions directe.

Les cadres culturels c’est l’idéologie ou l’identité du mouvement social ce qui va jouer un rôle dans le
choix des modes d’actions.

La position structurelle des participants dans la société = le degré d’intégration va influencer le choix
du répertoire d’action politique.
La constitution d’une mobilisation son déroulé et sont issue sont liées autant aux structures
mobilisées, leur capacité de créer de la cohésion.

3. Les mobilisations : l’arme des dominés ?

Est-ce qu’il faut considérer que les mouvements sociaux sont l’arme des plus vulnérables faute d’être
pouvoir entendu par les institutions ?

La réponse est non, les élites aussi sont capable de se mobiliser.

A) La mobilisation des élites

L’action des élites étaient considérés comme hors sujets. Même si la mobilisation des élites à pour
ambition de maintenir des rapports de domination cela reste une action menée à des fins
revendicatives. Les groupes dominants n’agisse pas toujours pour leur propre intérêt.

Si des groupes doivent recourir à des éléments non conventionnels, les élites elles bénéficient d’un
accès privilégier par aux rapports aux autorités. Il y’a une asymétrie de fait qui explique les
spécificités du répertoire d’action choisit par les classes supérieures, il y’a trois types de ressources :

 Le capital social = le carnet d’adresse qui permet de s’adresser aux décideurs politiques, aux
réseaux d’interconnaissance
 La capacité à mobiliser des savoirs externes notamment via l’expertise juridiques
 L’expertise scientifique
 Le capital économique est indispensable.

Robert Proctor veut démontrer les effets toxiques du tabac, de la cigarette.

Les élites ne se mobilisent pas toujours pour leur intérêt elles peuvent se mobiliser pour des
groupements progressistes. Certaines fondations ont joué des rôles importants de façon
international dans les luttes des droits de l’homme.

Les fondations vont parfois se mobiliser contre l’Etat ce qui leur permette de participer dans les
régulations des fonctions ….

Les élites politiques peuvent agir en dehors du contrôle des institutions politiques.

Cette étude nous amène à revoir notre approche de la domination car si on adopte une conception
essentialiste de la domination on aboutit à des simplifications dans les analyses de forces cela
voudrait dire qu’il y aura des groupes assignés aux statuts de dominés. Bien sûr qu’il y’a des groupes
comme des ouvriers qui subissent un cumul de domination, mais les formes de la domination
n’existent que dans la relation. On peut également être dominant à un endroit et dominé à un autre.

B) La mobilisation des plus vulnérables

Les personnes moins favorisées disposent de moins de ressources pour se mobiliser, mais elles vont
développés ce que James Scott appelle l’art de de la résistance. Les dominés ne vont pas toujours
rentrer dans la confrontation directe mais ils vont résister en les contournant. On parle de
théâtralisation de la vie sociale car elle parait normale mais dans les faits il ne s’agit pas tout à fait de
ça, il s’agit d’un rôle joué d’où la théâtralisation.

Les salariés du secteur d’aide à domicile des personnes âgées disposent de peu de ressources et on
pourrait imaginer que cela n’est pas favorable à leur engagement, il y’ a plusieurs raisons qui peuvent
laisser comprendre cela : elles n’ont pas de diplôme, elles ont un statut économique et politique très
précaire elles sont souvent à temps partielles. Elles disposent de très peu de soutient syndicale. Elles
n’ont aucune forme de protection juridique, (rex : l’inspection du travail ne peut pas intervenir dans
des domiciles).

Pour autant il y’a une mobilisation locale des personnes d’aide à domicile au début des années 2000,
il y’a une mobilisation car chaque aide à domicile est soumis à un système de pointage téléphonique.
La directrice affirme que l’idée est de contrôler les salariés, ainsi ce système de pointage ne convient
pas aux aides à domiciles. Les aides à domiciles s’opposent donc à cette idée de pointage et elles
vont a=demandé aux délégués du personnel d’intervenir. Une consultation va être réalisé, mais la
directrice va refuser de communiquer le résultat du vote ce qui va mettre en colère les aides à
domiciles et les conduire à réaliser une opération diffuse. Ils vont faire signer une pétition à toutes
les personnes âgées contre l’idée du pointage téléphonique. Ensuite, ils vont mobilise le conseil
d’administration et ils vont signaler qu’il y a eu une consultation mais que les résultats n’ont pas été
dévoilé ce qui va délégitimer la directrice.

Tout cela va faire que la directrice va démissionner et que le système de pointage va etre abandonné,
on remarque donc que malgré leurs petites sources, avec une mobilisation diffuse elles vont finir par
aboutir à leur fin.

CONCLUSION : Chaque notions présentés permet de comprendre les ressorts individuels de


l’engagement, et de mieux comprendre le dérouler des mobilisations.

(COURS A RATTRAPER)

2. Des revendications sociales communes à Nuit Debout et aux gilets jaunes

3.Des revendications politiques communes

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