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Le courant socioculturel traduit les liens étroits qui unissent certains aspects du

développement : le développement social qui tend à répartir plus équitablement le bien-être


et à améliorer les rapports humains et le développement culturel qui permet à l’homme de
mieux maîtriser les œuvres de civilisation et de mieux se situer dans l’univers. Les deux
formes de développement tendant à promouvoir aussi bien l’homme personnel que
l’homme collectif.

L'École de Chicago est un courant de pensée sociologique américain apparu au début


du XXe siècle dans le département de sociologie de l'université de Chicago. Ce département,
créé en 1892 par Albion Small, est souvent présenté comme le premier département de
sociologie au sein d'une université aux États-Unis, alors qu'en réalité c'est celui de
l'Université du Kansas, créé en 18891.

SECTION I : Etude de la criminalité et les apport de l’école de Chicago.

1-L’étude de la criminalité et des déviances

Chicago dans les années 1930 est également le premier bastion du crime organisé aux États-
Unis, c’est donc tout naturellement que l’étude de la criminalité, de la délinquance et des
déviances fut un autre thème central des recherches menées par les sociologues de Chicago.
La thèse principale de ces études est l’idée que le crime organisé, représenté par les gangs,
est une réponse à la désorganisation sociale. Les gangs sont alors décrits comme un type à
part entière d’organisation sociale. Malgré tout, en raison de la violence exprimée et des
changements incessants des personnes au pouvoir, ce type d’organisation n’est pas stable et
ne peut pas prétendre à instaurer un ordre social. Tout un pan de la recherche est alors
consacré à comprendre comment un citoyen peut évoluer lorsqu’il a le choix entre la
désorganisation sociale et l’organisation criminelle.
Du dernier constat va alors découler toute une série de travaux sur la délinquance juvénile.
En effet, certains chercheurs comme Clifford Shaw ou Ernest Burgess vont s’atteler à
montrer que la délinquance juvénile ne vient pas de nulle part, mais bien plus certainement
du climat d’extrême pauvreté et de tension lié à la désorganisation sociale. C’est alors que
vont se succéder des travaux sur les différents problèmes sociaux qu’engendre l’urbanisation
à grande échelle: délinquance, toxicomanie, pauvreté, folie, etc. L’étude de ces « marges »
est devenue centrale pour l’école de Chicago pour la simple et bonne raison que ce qu’on
appelle la « marge » devenait, au fil du temps, plus visible que la norme.

2-Les apports de l’école de Chicago à la criminalité :


Après plusieurs recherches menées par différents professeurs et étudiants des apports à la

criminologie ont été reconnus à l’écolde de chicago on site :

-La désorganisation sociale a été reconnue par Shaw et McKay au milieu du 20 e siècle, c’est

un principe selon le quel les quartiers sont diffèrent l’un à l’autre par rapport aux différentes

dispositions de la délinquance.

- Cette théorie ne prend pas en considération l’individu mais la façon dont le milieu social

l’influence, car elle reprend les trois axes principaux qui sont :

*La composition de la population. (Représenté par le chef de famille)

*Le statut économique. (Représenté relativement à l’assistance sociale par rapport à la

famille, le prix du logement et la proportion de prioritaires.

*La mobilité résidentielle (L’augmentation ou la diminution de la population); ces études ont

prouvé que chaque zone de la ville de Chicago ou il y a une augmentation de la proportion

de chefs de famille immigrants ou une augmentation de la proportion de familles sur

l’assistance sociale pousse à une augmentation de la délinquance.

En conclusion de meurs recherches Shaw et McKay ont prouvé qu’il n’y a pas de lien de

causalité entre l’ethnicité et la criminalité car même si l’ethnicité change ; le taux de

criminalité reste le même.

SECTION II les influenceurs de l’école de Chicago et les critiques de ce courant.


1- Les auteurs qui ont influencés le courent socioculturel.

-Gabriel Tarde (1843-1904), contemporain de Durkheim, a l'origine juriste, il fut l'un

des fondateur de la psychologie-sociale et de la criminologie. Il a contribuer

largement a se que les sciences sociales sortent du déterminisme biologique. Il a

montré l'importance du psychisme et du sociale, l'importance des grands

groupes/masse. Selon lui L'explication biologique a son importance, mais elle ne doit

pas être faites au détriment de ce qui relève du psychisme de la psychologie et du

sociale. Il essai de concilier a la fois un déterminisme biologique / un psychologique /

et un sociale.
- Gustave Lebon dans sa psychologie des foules : avait l’idée de réfléchir sur ce qui

représente la masse, les foules, est dans l'air du temps (c’est l’époque de ces

question). Ce qui domine dans cette période 1875-1895 c'est l’inquiétude qui

concerne la montée des classe « laborieuse et dangereuse »

2- Les critique du courent socioculturel

Le choix rationnel :

- Si La désorganisation sociale prend en compte l’environnement et l’écologie en

question pour expliquer les variables de la criminalité, celle du choix rationnel

considère l’aspect humain.

- Cette théorie de Clake et Cornish(1985) réfute l’environnement comme élément

déterminant du comportement criminel mais c’est le choix conscient de l’individu à

commettre un crime.

- Pour un être humain normal, c’est difficile de concevoir le crime comme acte

rationnel, pour le criminel c’est un acte qui trouve sa logique et sa rationalité par

exemple (un drogué qui dans une situation de besoin commet un crime « vole » pour

subvenir à ses besoins).

- Cette théorie présente quatre modèles pour expliquer le processus décisionnel des

délinquants :

• L’engagement initial : C’est le processus menant à la décision

• La commission : C’est le passage à l’acte.

• La fréquence : C’est la continuité dans l’activité.

• Le désistement : la personne peut choisir d’arrêter et faire une activité

légitime.

- Cette théorie est plus utilisée pour la prévention de la criminalité situationnelle

(réduire les opportunités criminelles)

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