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GSR-Prépas

ECT21* et 22. ECG21/22* et 23


Thème : La Violence
M. SERHANI

Chapitre 5 : La sociologie de la violence


I. La sociologie du crime
Durkheim : le crime est normal
Lombroso (le criminel est-il inné ou occasionnel ?)
II. La socialité (l’atténuation de la violence)
Norbert Elias : l’humanisation
Eric Dunning : la « sportization »
III. La violence symbolique
Pierre Bourdieu : la « domination »
Introduction :
- Quelle est la place de la violence dans la société ?
- Existe-t-il des facteurs sociaux qui engendrent la crise, la dissolution du lien social (les
émeutes ou encore tout ce qui résulte des inégalités sociales).
- Il faut affirmer que la violence est un fait social.
Nous parlons donc d’une sociologie de la violence. La violence est liée à plusieurs facteurs et
indicateurs. Elle peut être relative à : ce qui est ethnique, c’est le cas de la violence à l’égard
des minorités raciales, au genre (le cas de la violence conjugale), ou liée à l’âge (la maltraitance
des enfants ou des mineurs), comme elle peut être liée au lieu (la violence des banlieues, la
violence des prisons)
Remarquons que la sociologie s’intéresse aux faits et se base sur des indicateurs comme elle
s’intéresse à la diversité des phénomènes, aux degrés d’intensité pour dire qu’il existe une
violence sociale.

I) La criminalité
Durkheim : la violence est un fait social relevant de la « norme »
Dans son ouvrage, Règles de la méthode sociologique (1895), on remarque l’influence de
Darwin sur la pensée de Durkheim qui a voulu penser les « espèces sociales » à l’instar des
espèces vivantes. En d’autres termes, si le zoologue repère ce qui fait la santé d’une espèce, le
sociologue détermine ce qui est normal pour toute société.
Le principe général chez Durkheim est : une société est normale (ordinaire), à condition qu’elle
produise des criminels. En effet, le sociologue s’éloigne donc des préjugés de valeur. C’est à la
morale et à la politique de remédier au dysfonctionnement.
Dans ce sens, Durkheim considère que le crime est un facteur de la santé publique. Loin de faire
l’apologie du crime (dans la mesure où il ne défend pas le crime), il montre que le crime est
normal car une société qui en serait exempte est tout à fait impossible, pour ne pas dire utopique.

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Même dans une société utopique, les moindres fautes seraient qualifiées de criminelles. On
arrive, de ce fait, au concept de « normalité du crime ».
En 1892, Durkheim a mené des statistiques consacrées au crime pour conclure que toute société
possède naturellement un taux de criminalité. Et ce taux servira de norme pour évaluer des
déviations et les dysfonctionnements que la politique est censée corriger.
Il faut dire que Durkheim dit que le crime n’est pas une « maladie sociale » puisqu’il est
remarqué dans toute société, ce qui relève de l’anormal, c’est son augmentation rapide, sa
disparition ou encore plus son absence. D’ailleurs, il va aller plus loin en affirmant que le crime
est pour lui non seulement nécessaire mais utile car il « participe à l’évolution normale de la
morale et du droit ».
Un crime disparu donnerait lieu à une société avec une morale figée, non évolutive (pas de
crime = pas de progrès social.) C’est ce que Bergson appellera « la morale close » et « la morale
ouverte ». La morale close condamne des fois des héros, des philosophes (Jésus, Socrate). C’est
pourquoi le sociologue Durkheim déduit que le criminel n’est pas « un élément parasitaire ou
un corps étranger et inassimilable », ou « un corps introduit au sein de la société ». Par contre,
il s’agit d’un « agent » régulier de la vie sociale.
Pour Durkheim le crime est certes répugnant mais il est nécessaire à la santé mentale d’une
société dans la mesure où transgresser la règle choque la conscience commune et permet malgré
tout cela de réaffirmer la nécessité de la loi ce qui renforce la cohésion sociale.
On peut conclure qu’il existe trois fonctions du crime chez Durkheim, à savoir :
1) La régulation sociale
2) L’intégration sociale
3) Le changement social

Lombroso : la criminalité est inscrite dans les gènes


En écrivant le livre, L’homme criminel (1876), C. Lombroso défend sa thèse sur le criminel
né qui est fondée sur des études craniologiques (étymologie de crâne, c’est le casque comme si
le criminel né portait un casque). Il la fonde également sur des études phrénologiques : une
théorie selon laquelle les bosses du crâne d’un être humain reflètent son caractère (théorie du
fondateur Joseph Gall). Gall à travers cette étude, il visait à relever les facultés et les penchants
des hommes par la passation des reliefs du crâne. Selon lui, la morphologie du crâne reflète le
caractère. Il va même essayer de détecter dans le cerveau l’endroit responsable de l’amour, de
l’amitié…
Quant au Lombroso, il a tenté de repérer les criminels en considérant qu’il s’agissait d’une
classe héréditaire qu’on pourrait distinguer bien avant tout par l’apparence physique. Il
considérait, dans ce sens, que les femmes étaient moins sujettes à la criminalité en raison de
leur moindre intelligence et de la nature plus inactive de leur vie.
On aboutit à la Notion de « homo délinquante » : c’est le caractère inné du crime qui stipule
que cette déviance n’est pas la conséquence du milieu social, etc. Il s’oppose ainsi au
sociologue Durkheim (la violence est un fait social).

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Lombroso a réalisé des études sur 35 crânes d’assassins guillotinés en observant la fréquence
(la récurrence) de certaines caractéristiques. Il va déduire à partir de ces caractéristiques uniques
et singulières (plus exactement crâniennes) des lois. En plus du crâne, il s’appuie sur d’autres
critères anatomiques (comme par exemple la longueur excessive des bras) qui rapprochent les
criminels des singes. Il observe également une denture anormale ou le fait par exemple d’avoir
des doigts de pied ou de main en trop. Il remarque aussi que le tatouage (réminiscence
involontaire des pratiques sauvages) est plus fréquent chez les prostituées, les pédophiles et les
criminels. Il invite pour ce faire à analyser le dessin qui porte souvent « l’empreinte
caractéristique du crime ».
En publiant un autre livre intitulé avec beaucoup d’audace La femme criminelle et la prostituée,
il fait de la prostitution l’équivalent féminin de la criminalité. Il a lié la criminalité féminine à
la menstruation, c’est-à-dire des premières menstrues jusqu’à la ménopause et compare la
femme à une nature inférieure à l’homme (on a critiqué Lombroso pour son penchant sexiste,
misogyne). Nous relevons qu’il donne à la femme une nature essentiellement mauvaise, un
germe qui pousse à la prostitution et la prostitution selon lui ne doit rien aux causes sociales. Et
donc la prostitution se développe sur le fond, universellement, mauvais de femme. Chez les
riches, la prostitution prend le visage de l’adultère.
Selon lui, chez les femmes, il existe une criminalité latente.
Un Autre point : il a lié le crime à la folie, au génie, comme des signes d’anormalité (il a fait
une étude sr 36 génies et il a constaté qu’il y a des preuves de folie chez les 36, même remarque
dans l’étude qu’il a menée sur Baudelaire, Newton…).
Le crime est génétique chez Lombroso et les comportements violents sont héréditaires. La
physionomie le confirme selon son premier livre notamment.
Le disciple de Lombroso : Enrico Ferri (livre : La sociologie criminelle) il développe une
conception de la criminalité et de la folie réunies ensemble et associées à leur origine, à savoir
l’anormalité héréditaire (anatomique). Il confirme que le crime a un facteur biologique. Le
milieu ne fait que donner une forme au crime qui est à la base naturel et biologique.
Nous remarquons que Lombroso a de la foi en ce qu’on appelle « l’homme normal » et la
« femme normale » par opposition au criminel né. Ainsi, le signe sur lequel insiste Lombroso
pour les criminels nés est l’asymétrie de la face, le strabisme (les yeux qui louchent). Chez la
femme, la physionomie virile, les poils exagérés, les oreilles à anse, les mâchoires
disproportionnées. Selon lui, une femme normale a une physionomie qui la rapproche de
l’enfant.
Il faut dire qu’il s’agit d’une théorie qui se veut médicale et scientifique qui fonde le crime sur
l’instinct animal, sur l’anatomie. C’est pour dire que l’homme a besoin de continence (l’homme
doit contenir cet aspect par le biais des contraintes et des lois).

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II) La socialité de la violence ( les procédés d’atténuation)
Norbert Elias et Eric Dunning : le sport se substitue à la violence
Le premier livre de Norbert sur lequel nous allons travailler a pour titre Processus de
civilisation, et met l’accent sur la thèse suivante : les codes de la bonne conduite d’une société
est régie, voire imposée par ceux qui détiennent l’autorité la plus haute. Il évoque l’influence
de l’Etat et de ses élites.
Sous cette influence, les pulsions des individus sont canalisées par des dispositifs normatifs qui
interdisent l’expression des émotions issues de l’animalité. On parle donc d’un thème crucial
en pensée juridique, à savoir l’empêchement de la violence. L’exemple de Louis XIV est
illustratif dans ce sens : la cour de Versailles imposait à ses membres par un processus de
« curialisation » (imitation du roi), un contrôle de soi extrême à partir du regard que chacun
portait sur son voisin dans un jeu d’imitation dont l’origine était le roi. Il s’agit d’un refoulement
du corps animal. Ce refoulement est une maîtrise croissante de la violence qui résulte du corps.
La cour imposait une pacification des mœurs (Louis XIV a interdit le duel en promulguant des
lois entre 1643 et 1711 avec des peines très sévères).
Elias considère qu’on ne peut empêcher la violence totalement. Elle est atténuée /
« euphémisée », notamment par le sport considéré comme un substitut de la guerre (remarquons
le vocabulaire militaire utilisé dans un match de foot). D’ailleurs, c’est grâce au sport que le
nationalisme se manifeste. En d’autres termes, le sport peut canaliser des passions destructrices.
Autre livre de Norbert Elias et Eric Dunning : Sport et civilisation : la violence maitrisée où
les deux auteurs affirment que le sport sert à faire évoluer le rapport de forces qui structure la
société : « le sport consiste toujours à livrer un combat contrôlé (il subit des normes, des règles
du jeu) sur un champ de bataille imaginaire » (la substitution de la violence que l’on aurait
aimée commettre). Il s’agit donc d’un autocontrôle qu’Elias nomme la « sportisation », un
néologisme qui désigne le fait d’adoucir les relations.
Cette pacification réside dans l’annulation des différences sociales au profit de l’égalité des
chances (on va favoriser les compétences sportives dans un espace dédié au sport (stade) et
selon une temporalité (championnat), une standardisation des règles (FIFA), une éthique de
loyauté (arbitrage)… Le droit d’exposer sa puissance dans un contexte donné et cette puissance
est vidé de toute portée violente. Selon Elias, le sport apporte une puissance sans dommage
(sans dégât).
Par conséquent, le sport est un vecteur de valeurs : le dépassement de soi, l’effort, le respect
des règles et des autres, c’est également l’évitement de toute forme de violence, physique ou
verbale. Il est même utilisé pour lutter contre la délinquance. Il permet aux jeunes de s’insérer
dans la société, c’est-à-dire de réussir l’intégration sociale. Pratiquer un sport collectif, c’est
émettre le souhait d’être avec les autres (ici, on parle de sociabilité). C’est aussi communiquer
sur les tactiques du jeu, les règles. Le sport permet de se défouler certes mais il est également
cadré par des règles. D’ailleurs, grâce au sport, on est capable de respecter les consignes, à
évoluer dans les limites définies et établies. Il est donc créateur de liens sociaux. Cette activité
a été utilisée politiquement pour pacifier les banlieues. Elle est vue comme l’école de la vie.
Néanmoins, on peut dire que le sport est une activité violente car génératrice de beaucoup de
contacts, de compétition, de recherche de performance comme elle peut être un outil de
socialisation. C’est pourquoi Elias nous explique que l’on peut tolérer un minimum de violence

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dans le sport mais qu’il faut refuser tout contact non réglementaire. Il ne nie pas le fait que la
violence soit présente.
Pour lui, si le sport est cadré, il devient un outil de civilisation. Tout de même, il faut prendre
en conscience que le sport développe « une culture partisane ». Principe : ce sont deux équipes,
des fois deux villes, deux cultures. C’est dire que le sentiment d’appartenance ravive les
oppositions ethniques et politiques (exemple des violences après match). Des fois, on peut
même parler des manifestations de la violence dans le sport qui peut être une violence physique,
verbale, psychologique. En plus des contacts parfois irrespectueux des règles, on peut
remarquer des débordements des joueurs (bagarres…) Dans cette optique, on peut citer
l’exemple de 2006 : le match entre l’Italie et la France où le joueur Materazzi émet des insultes
à l’encontre de Zidane et Zidane répond par un coup de tête. (Frédéric Hermel en parle dans
son livre éponyme : Zidane, paru en 2019).
Bernard Jeu : le sport nous fait dépasser la violence
Le livre de Bernard Jeu, Le sport, la mort et la violence, procède à une psychanalyse du sport
qui selon lui révèle l’élaboration symbolique de l’idée de mort qui est tout un rituel
spontanément vécu de la violence valorisée, contrôlée, dépassée. C’est dire que le sport se
présente comme l’anti tragédie. Le sport nous fait remplacer le destin par la liberté. Il se
présente une contre religion dans la mesure où l’on y sauve son âme en prenant celle de l’autre.
Il se présente également comme une contre société fondée sur un paradoxe : on se réunit pour
s’opposer. Autrement dit, le sport est une affaire d’Etat qui tente de récupérer la contre société
sportive pour l’encadrer.

III) La « violence symbolique » (expression de Pierre Bourdieu)


Pierre Bourdieu (sociologue marxiste) : la notion de domination
Une violence atténuée ne signifie pas une violence éradiquée ou encore disparue. La violence
perdure dans les sociétés modernes et peut même agir de manière plus intense sur l’individu.
Dans son livre : Raisons pratiques : sur la théorie de l’action, Bourdieu oppose la violence
symbolique à la violence physique car la violence symbolique est une violence cachée, une
violence douce. Elle tire sa force de sa dissimulation.
Il affirme que la violence symbolique est cette violence qui extorque les soumissions et le sang
même pas perçu comme tel en s’appuyant sur des attentes collectives, des croyances
socialement inculquées. C’est dire que la violence symbolique est « un pouvoir hypnotique »
(expression tirée de son livre La domination masculine). Ce pouvoir hypnotique repose sur un
double paradoxe : moins elle est perçue comme telle plus cette violence est efficace.
Et cette violence est d’autant plus efficace que c’est l’agent contraint qui contribue à son propre
asservissement, en se faisant complice (exemple : amour non réciproque). C’est pourquoi
Bourdieu dit : « tout pouvoir agit en tant que pouvoir symbolique » qui paradoxalement trouve
son principe dans une dénégation » (action de nier). (Expression dans son livre : La noblesse
d’Etat, grandes écoles et esprit de corps). La dénégation est un procédé de défense par lequel
par lequel un sujet formule un désir, un sentiment tout en niant qu’il lui appartienne.
De ce fait, cette dénégation émane ou provient des traditions, de l’éducation qui essayent de
faire passer pour naturel et nécessaire ce qui n’est en réalité qu’une norme sociale imposée

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arbitrairement par la hiérarchie sociale. C’est pourquoi Bourdieu que le travail de délégation ne
réussit que s’il est collectif.
Ainsi, le concept de « violence symbolique » est contraire à la violence physique d’autant plus
que la violence symbolique ne se donne pas à voir ni à entendre. Elle est donc subtile, invisible.
On peut même dire qu’elle s’exerce avec la complicité des victimes. Autrement dit, les
individus ont été socialisés et reconduits eux-mêmes une domination extérieure et arbitraire.
Pour illustrer ce type de violence et ses effets, Bourdieu prend à témoin le cas de la domination
masculine. C’est dire que l’inégalité des rapports de genre ne procède pas de la violence de la
coercition physique, mais d’un travail opéré sur les schèmes de pensée des agents sociaux.
Autrement dit, la violence symbolique nécessite et engendre la participation des dominés à leurs
propres soumissions (complicité en termes de violence). Il ne s’agit pas d’un acte conscient ou
encore moins délibéré. Il va aller jusqu’à dire qu’il s’agit d’un corps, c’est la dimension
somatique (= corporelle) de la violence symbolique (Métaphore pour intériorisation de la
violence). L’individu adapte son corps aux structures sociales auxquelles il appartient. C’est
ainsi que l’ordre social est imposé. Selon lui, la violence physique produit une obéissance
éphémère alors que la violence symbolique génère des effets durables.
On peut même dire qu’elle naturalise/légitime l’ordre social. En effet, l’Etat joue un rôle majeur
dans l’exercice de la violence symbolique. Bourdieu reprend Max Weber : selon lui, l’Etat
détient le monopole de la violence symbolique légitime dans la mesure où elle inculque des
structures : perception des gens, la mémoire des gens, leurs actions.
Dans ce sens, Bourdieu se réfère à l’éducation : par exemple, le système scolaire est la
reproduction de la domination. L’école légitime les rapports de force remarqués dans le corps
social. Par exemple : l’école parvient à convaincre que durablement l’accès inégal à la culture
représente une donnée naturelle. Elle va légitimer les inégalités et les discriminations sociales.
Le même système symbolique nous le retrouvons dans la religion : musulman au pèlerinage vs
musulman pauvre.
La solution que donne Bourdieu : la révolution symbolique ou les pratiques de contre-dressage.
On peut constater que la violence symbolique s’alimente de la méconnaissance de ceux qui la
subissent : l’exemple des femmes dominées par les hommes. Selon lui, les femmes «acceptent
inconsciemment cette domination sous la pression du conditionnement social ».
Cette soumission s’effectue selon 3 principes :
1) Les « fonctions convenables aux femmes » : les fonctions domestiques (la
cuisine,…) on va même les désigner comme des activités féminines qui obtiennent
« par magie » (ironie) le statut de noble une fois trafiqué par les hommes (chef
cuisiner pour les hommes). Une manière de dire que l’excellence est masculine.
2) Une femme ne peut avoir d’autorité sur des hommes. C’est pour dire que les femmes
se font plus souvent coupées la parole que les hommes. Une femme qui réagit est
considérée comme une personne hystérique : on l’accuse tout de suite. NB : en
France, les femmes préfèrent avoir un homme plus âgé et plus grand qu’elle pour
qu’il accepte car il est mature.
3) L’homme a le monopole du maniement des objets techniques et des machines. C’est
l’homme qui détient le pouvoir scientifique. Ici, on parle de métiers ou filières
masculines. Résultat : les positions sociales sont sexuées et sexuantes.

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Bourdieu affirme que quand un homme porte la valise d’une femme, il insinue qu’elle est trop
lourde pour elle. Idem pour le maquillage : la femme aime être perçue. Une femme qui met ses
pieds sur la table est perçue comme vulgaire. C’est pourquoi on parle de la domination
masculine qui exerce une pression sociale sans aucune légitimité rationnelle. La violence
exercée demeure malgré toutes les justifications fallacieuses aléatoire et arbitraire et devient
davantage cruelle quand les femmes se transforment en prosélytes de « soumission volontaire ».

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