Vous êtes sur la page 1sur 27

RESUME COURS DE CRIMINOLOGIE

PARTIE I/ DEFINITION ET NOTIONS FONDAMENTALES


DEFINITION
En général, la criminalité : nombre variable d’actes commis en violation de la loi.
2 concepts de définition : extinctive et étroite

 Extinctive [ FERRI] : la criminologie est la somme de toutes les sciences criminelles y


compris le droit pénal
[DURKEIM] : Science dont l’objet est l’étude du crime qui est un acte sanctionne
pénalement par la loi.

 ETROITE : il faut distinguer entre la criminologie et le droit pénal, la criminologie est une
science empirique et expérimentale tandis que le droit pénal est une science normative
et juridique.
[CUSHE, STEPHANIE, LEVASSEUR] = science qui explore les causes et les facteurs du
phénomène criminel et le processus de son développement.
[CUSSON]  la criminologie est une science qui étudie les caractéristiques, les raisons
et les causes du phénomène criminel.

EN RESUME : la criminologie est une science pluridisciplinaire fonde sur un objet


commun : le phénomène criminel, son auteur, ses motivations, ses victimes et ses
conséquences individuelles et sociales
Aussi, c’est une science qui grâce à une triple démarche : clinique, préventive et
critique ; tente d’appliquer les connaissances ainsi collectées à la lutte contre le crime
afin de le contenir ou le réduire.

II/ BRANCHES DE LA CRIMINOLOGIE= 2


CRIMINO. THEORIQUE :  général : intéresse l’aspect général du phénomène [causes,
conséquences].
Spécial : étude d’une infraction particulière d’un groupe d’infractions
spécial.

CRIMINO.APPLIQUEE : Appliquer concrètement les données acquises par la criminologie


théorique, elle a 3 divisions :

1
1. Crimino clinque : - par l’observation individuel sur un délinquant, - diagnostic de son état
dangereux, - un pronostic de son évolution et éventuellement un traitement pour permettre sa
réhabilitation et éviter la récidive.
2. Crimino préventive : c’est prévenir le crime par l’intimidation par la menace d’une peine et
chercher d’autres moyens pour contenir le comportement délictuel.
3. Crimino critique : critiquer les institutions du droit positif a la lumière des enseignements de la
criminologie théorique, et proposer de nouvelles constructions juridiques.

III/ CONTENU DE LA CRIMINOLOGIE : 3 aspects


1. ASPECT BIOLOGIQUE/PHYSIQUE= BIOLOGIE CRIMINELLE :
-Auteur= LOMBROSO, son ouvrage ‘’ l’Homme criminel’’ 1876

Le criminel présente des stigmates physiques qui le distingue du non criminel

 Il y a une relation étroite entre le crime et le physique du criminel surtout le visage


 P.q. devient on criminel ? la réponse = par le physique.

2. ASPECT PSYCHOLOGIQUE= PSYCHOLOGIE CRIMINELLE :


-Auteur= PINEL ET ESQUIRIOL ont basé sur l’aspect psychiatrique des malades mentaux.

FREUD ajoute l’approche psychologique qui s’intéresse à la personnalité du criminel afin de


comprendre ses sentiments, ses mobiles et les motifs le conduisant au crime.

3. ASPECT SOCIOLOGIQUE= SOCIOLOGIE CRIMINELLE :

-Auteur : QUETELET ET GUERI  ont fondé l’école cartographique et géographique, en disant que :

- les crimes contre les personnes prédominent dans le sud pendant les saisons chaudes.

- les cimes contre les biens prédominent dans le nord pendant les saisons froides.

FERRI a accorde une place importante au facteur social a cote des facteurs biologique et
psychologique.

IV/ OBJET DE LA CRIMINOLOGIE : Etude du crime et du criminel


1. CRIME = 2 concepts :
 Juridique : le crime se définit par référence a la loi= Infraction est tout acte ou omission
interdit par la loi sous la menace d’une peine.
 Non juridique : a 2 courants :

A-fait référence à la morale : 2 groupes ; GAROFALO le crime est réputée dans toutes les sociétés et
dans tout le temps car il viole deux principes, la confiance et la pitié [crime naturel] ex : vol

2
AUTRES le crime est variable dans le temps et l’espace, il n’est pas limite à quelques principes.

B-FAIT REFERENCE AUX VALEURS SOCIALES :

Le crime est tout comportement non conforme aux normes sociales en vigueur

Il donne des réactions diverses= contrôle sociale

Le crime englobe les infractions prévues par la loi et les comportements déviants non incrimines par la
loi.

2. Le criminel :

En optant sur la définition juridique= LE criminel est l’auteur ou complice de l’infraction et qui est
condamne par un jugement ayant une force de la chose jugée.

V/DISTINCTION ENTRE LA CRIMINOLOGIE ET LES AUTRES SCIENCES CRIMINELLES :


Voir tableau

PARTIE II : HISTOIRE DE LA CRIMINOLOGIE


Dans l’histoire de la criminologie, on distingue 3 grandes périodes :

I-PERIODE ANTERIEURE A L’ECOLE POSITIVISTE :


Avant LOMBROSO, on a vécu la période préscientifique, le crime est du soit à des esprits maléfiques soit
à des ordres des dieux, et la sanction est de faire souffrir le criminel jusqu’ a sa libération de ces esprits.

PLATON : -le crime a une perspective morale

- La morale est le fondement des lois.


- Faire distinction entre le juste et l’injuste.
- Concrétiser le juste dans la vie sociale par l’entrainement a l’instruction et l’éducation et
l’homme qui a échoué est anormal, et considère le criminel comme un malade

ARISTOTE : contre Platon

-le criminel n est pas un malade, par contre il a l’intelligence et la volonté,

-l’acte criminel est engendre par des désirs et appétits.

3
ENTRE 15 ET 16 -ème SIECLE : siècle caractérise par la renaissance.

Thomas MORES, constate la croissance du crime même si les sanctions sont sévères.

- Il faut chercher les causes du crime avant de proposer les sanctions.


- Le phénomène criminel est du a la situation des gens démunis : démunis

AU 17 EME SIECLE : DELLA PORTA  la criminalité a des caractéristiques individuelles qui dévoilent des
malformations physiques du visage [physique].

-autres philosophes ont l’appuyé = le crime est comme une maladie ou une malformation du cerveau.

AU 18EME SIECLE : -marque par le développement de la science de criminologie avec la révolution


française par la philosophie des lumières qui a dénoncé la torture, contre l’arbitraire, contre l’injustice.

BETHAM  pour lutter contre le crime, l’état doit garantir les moyens de subsistance des gens démunis
et leur permettre une vie loyale au sein de la société.

AU 19 EME SIECLE : est marque par les études scientifiques de la criminalité par les statistiques et les
processus médico-psychologique, juridique et pénitentiaire.

GUERRY le 1 er qui a commenté le rapport français des statistiques de la criminalité

-il a remarque que le comportement humain n’est pas un phénomène accidentel.

- il essaie de chercher à établir une relation avec la pauvreté et autres facteurs ; pauvreté du commerce
et de l’industrie.

QUETELET un mathématicien et staticien, son ouvrage est ‘’la physique sociale’’

-la formulation de la carte cartographique géographique du crime [crimes contres les personnes dans le
sud pendant les saisons chaudes, les crimes contre les biens dans le nord pendant les saisons froides].

-l’étude statistique a démontré le rôle des facteurs sociaux et individuels de la criminalité.

-le crime peut être influence soit par le degré de moralité de l’individu, soit par les tentations et les
occasions offertes pour commettre l’acte délictuel.

II/L ECOLE POSITIVISTE :


La criminologie est une discipline scientifique autonome fonde par 3 Italiens : LOMBROSO qui a étudié à
cote du crime, l’homme délinquant ; FERRI qui conduit le facteur social de la délinquance et GAROFALO
qui a fait la somme des 2 orientations pour élaborer son ouvrage intitulé ‘’la criminologie ‘’.

La criminologie est née d’une révolte.

Pour les positivistes, la peine doit d’abord protéger la société.

A-L’APPORT DE LOMBROSO : médecin militaire légiste qui a étudié les cranes des criminels

4
-Son ouvrage de ‘’l’homme criminel ‘’1876

-Pour lui, le criminel présente des stigmates de criminalité qui permettent de le reconnaitre et le vouent
au crime.

-il s’intéresse à étudier la morphologie du criminel et à catégoriser les stigmates selon le type
d’infraction.

B-L’APPORT DE FERRI : professeur de droit et sociologue et aussi avocat, son ouvrage ‘’la
sociologie criminelle ‘’1881.
-sa question relevé pourquoi les individus soumis aux mêmes conditions peuvent être
criminels ?
-selon lui, le délit= fait complexe a plusieurs origines biologiques psychologiques géographiques
et sociologiques.
-l’infraction a plusieurs facteurs : bio. Psycho…socio.
Ces facteurs se combinent de manière différente selon les cas, qui a donne des classifications
du criminel [criminel ne ; criminel d’habitude ; criminel d’occasion ; criminel de passion ;
criminel aliène].

C-L’APPORT DE GAROFALO : magistrat, son ouvrage ‘’la criminologie’’ 1885.


-pour lui : le crime est un acte nuisible qui viole deux sentiments : pitié et probité
-ainsi, le criminel est toute personne chez qui il y a absence, Eclipse de l’un ou de l’Aure de ces
sentiments.
-il fait distinction entre le crime naturel et le crime conventionnel :
Crime naturel existe indépendamment du lieu et de l’époque ou de la volonté du législateur
Crime conventionnel délit juridique crée par l’ordre publique selon chaque état.

III/ DE LA CRIMINOLOGIE TRADITIONNELLE VERS LA CRIMINOLOGIE


CONTEMPORAINE :
A- LA CRIMINOLOGIE TRADITIONNELLE ETIOLOGIQUE
-ETIOLOGIE : étude des causes / en criminel= l’étude des causes du crime ou l’étude des facteurs qui
interviennent dans le processus criminel.

5
-pour répondre à la question : PQ devient on délinquant ? 3 réponses se découlent dont 2 étiologiques
et 3 Emme est moderne.

 THEORIE BIO-PSYCHOLOGIQUE

Plusieurs théories se découlent : - T. d inadaptation biologique [1989]

-T. constitution de la délinquance [1951]

-T. Du passage à l’acte [1937]

-T.de la personnalité du criminel [1960] PINATEL

L’objectif de cette théorie est d’expliquer la délinquance à partir de la personnalité du délinquant.

 THEORIE PSYCHO-SOCIALE

L’objectif est de trouver l’explication de la criminalité dans l’environnement social, c.-à-d. les conditions
de vie du délinquant.

5 théories :

- Théorie marxiste lanistecrime est une expression de la lutte des classes [déséquilibre des
richesses]
- Théorie écologique circonstances sociales d’une zone géographique déterminée influence le
taux de délinquance.
- Théorie de l’association différentielle comportement criminel est appris au contact d’autres
individus par la communication.
- Théorie de l’anomie perte d’influence des normes sociales.
- Théorie de conflits culture et sous cultures des délinquants crime résulte du choc qui se
produit dans une même société entre les normes de cultures différentes [expo : fils d immigre].
-

B-LA CRIMINOLGIE CONTEMPORAINE :


Veut scruter à cote de l’acte criminel, la réaction sociale marquée par 2 théories :

 THEORIE DYNAMIQUE CRIMINELLE :


- Mettre l’accent sur la personnalité au moment de l’acte, et de la situation précriminelle et le
rôle de la victime.
- C’est le passage du crime statique crime dynamique.
DE GREEF découvrir les étapes que le délinquant de point de vue psycho-sociologique et le
parcourt pour aller jusqu’ a son acte, ou encore les étapes qu’il doit franchir pour prévenir à sa
réinsertion ou encore qui marqueront sa carrière délinquante si c’est un criminel d’habitude.

 THEORIE DE LA REACTION SOCIALE :


- Le crime n’existe au si la société a créé la déviante en édictant des règles constitutives [ex :
l’excès de vitesse n est une infraction que si la loi l a juge de limite de vitesse a 60km/h].

6
- Personne n’est déviant que s’il est étiqueté comme telle par les mécanismes policiers et
judiciaires.
- 3 tendances peuvent être présentées dans ce courant ;
Tendance organisationnelle étudie la justice pénale dans son sens large.
Tendance interactionniste justice sociale est étudiée comme une agence de la
stigmatisation sociale.
Tendance à tendance gauchiste  met l’accent sur le fait que les mécanismes policiers
et judiciaires jouent au détriment des classes sociales défavorisées,

La théorie de la réaction sociale postule que le crime est un produit de la réaction sociale.

PARTIE III : LES METHODES DE LA CRIMINOLOGIE


Les méthodes de criminologie sont les moyens utilisés par les criminologues dans l’étude du crime et du
criminel dans les deux pôles : théoriques et cliniques.

En se limitant sur la criminologie théorique, il y a deux aspects : collectif et individuel

I/PROCEDES D’APPREHENSION DU PHENOMENE CRIMINEL [ASPECT COLLECTIF DE


LA CRIMINALITE] :
-Etudier la criminalité dans sa globalité : traits généraux, ses facteurs, ses effets, son évolution.

-ces techniques sont souvent quantitatives : c.-à-d. approcher la criminalité comme étant l’ensemble
d’infractions commises dans une période déterminée dans une zone déterminée.

-ce sont des procèdes de mesure de criminalité divise en 2 : classique et contemporains.

A/PROCEDES CLASSIQUES :
Documents historiques : chercher les étapes du phénomène délinquant : son
apparition, ses causes et son évolution.
Ces données historiques sont les archives policières, judiciaires et pénitentiaires.
Ces données peuvent être écrites ou non écrites [vidéos].
Les étapes suivies par le chercheur au nombre de 4 :
1-determination de sujet de la recherche.
2-la collecte des données.
3-le triage des documents et conserver les documents pertinents.
4-exposer des résultats et présenter les conclusions du phénomène, objet de l’étude.
Documents statistiques :
Les statistiques en criminologie visent à collecter les informations relatives au crime et les traduire en
chiffres.

7
Elles permettent d’étudier le mouvement de la criminalité, ses liens, avec différents facteurs et sa
constance dans le lieu et le temps.

Selon les statistiques, il y a trois types de criminalité :

1-criminalite légale : condamnation prononce par les tribunaux et les cours [statistiques judiciaires]

2-criminalite apparente : ensemble des faits de criminalité portes à la connaissance des autorités
[statistiques policières].

3-criminalite réelle : ensemble infractions effectivement commises.

Les statistiques criminelles mesurent que la criminalité légale et la criminalité apparente.

Ainsi, les statistiques peuvent être internationales ou nationales :

1-statistiques internationales : mesurer selon un certain nombre de pays selon des différents époques
le nombre d’affaires portées à la connaissance de la police et les actes relevés pat celle-ci.

Critique-notion du criminel n’a pas la même définition dans tous les pays

- Certaines phases de procédures n existent pas dans certains pays [ex-phase d’instruction
préparatoire n’a pas lieu au Maroc].

2-statistiques nationales : statistiques statistiques et pénitentiaires.

-au Maroc : les statistiques sont insuffisantes>> pas de publication.

-en France : statistiques policières : criminalité apparente. ==>infraction portée à la connaissance de la


police [infractions constates et infractions dénoncées]

Statistiques judiciaires : criminalité légale nombre des affaires dans les instances judiciaires juges.

Statistiques pénitentiaires : le rapport annuel du ministère de la justice qui informe sur aspects
quantitatifs, qualitatifs et évolutifs des effectifs dans les établissements pénitentiaires.

Intérêt des statistiques :

1- Rendre compte au niveau de la criminalité, ses causes ses manifestations et fréquences selon le
temps et le lieu.
2- Tirer des conclusions nécessaires a la prévention
3- Permettre de prévoir la politique criminelle susceptible d’endiguer le phénomène criminel.

Critiques :

1-la technique statistique ne mesure pas correctement la criminalité, il y a un chiffre noir qui sépare la
criminalité réelle de la criminalité apparente.

2- les statistiques sont très limitées et peu précises dans le temps [jugement qu’après des années de
l’infraction commise] ; et dans l’espace [faits portes dans un pays que par les condamnations, en
négligent les acquittements et les classements sans suite].

8
Les statistiques criminelles sont insuffisantes pour approcher la criminalité réelle ; les criminologues ont
ajouté des nouvelles techniques tels que l’autoconfession, la victimation, le sondage sur le sentiment
d’insécurité. Or, ces techniques sont subjectives et ne permettent pas une approche objective au niveau
de l’évolution de la criminalité.

B/PROCEDES CONTEMPORAINS : AUTOCONFESSION ET VICTIMATION.


ENQUETES D AUTOCONFESSION :

Utilisées depuis les années 60

PRINCIPE interroger un groupe de personnes sur leurs délinquances cachées [demander si elles ont
commis des infractions]. Il repose sur les aveux des délinquants.

OBJECTIFapprocher le chiffre noir de la délinquance.

AVANTAGE -mesurer correctement la délinquance cachée

- Avoir meilleure connaissance du phénomène criminel.

INCONVENIENT -Doute dans la véracité des propos des délinquants

- Technique inconcevable pour les crimes en col blanc [criminalité d’affaire].

ENQUETE DE VICTIMATION :

Apparue dans les années 70

PRINCIPE interroger un échantillon représentatif de la population et demander quelles sont les


infractions dont ils ont été victimes.

OBJECTIF approcher le chiffre noir [le percer].

AVANTAGE- connaitre avec précision le nombre d’infractions commises dans un pays a un moment
donne.

- Expliquer la raison de non renoncement de certaines infractions.


- Comprendre la psychologie des victimes et appréhender le sentiment d’insécurité chez la
population.
- Contribuer à améliorer la politique criminelle pour prévenir certaines infractions et mieux
indemniser les victimes.

II/PROCEDES D’APPREHENSION DU COMPORTEMENT DELINQUANT [ASPECT


INDIVIDUEL DE LA CRIMINALITE]
Le phénomène individuel est de nature qualitative, il implique la connaissance de la personnalité du
délinquant, ses motivations, du processus de passage à l’acte.

Les criminologues choisissent 2 approches : transversale et longitudinale.

 Approche transversale : technique fondée sur la comparaison a un moment T entre le


délinquant et non délinquant, ou entre un groupe de délinquants entre eux.

9
Ces méthodes sont : les statistiques relatives au criminel, l’observation du délinquant, l’étude d
autoconfession et de victimation.

 Statistiques relatives aux criminels :

C’est l’étude de l’aspect particulier d’un phénomène sur un groupe limite des délinquants

-elles permettent de dégager les données mise en évidence et extraire le pourcentage et la corrélation.

- elles reposent sur l’élaboration d’une fiche criminologique :

 Choisir un échantillon de délinquants


 Etudier les aspects de leur personnalité et le milieu social.
 Généraliser les résultats obtenus à l’ensemble des criminels de même type.

OBJECTIF découvrir les facteurs de la délinquance individuelles.


Il faut comparer les groupes des délinquants étudies à des personnes non délinquantes ou autre
des délinquants d’autres groupes.

 Observation systématique des délinquants :

Il s’agit de recourir à l’examen clinique des délinquants : examen médical, anatomique, pathologique,
physique, psychologique, etc.

OBJECTIF les chercheurs comparent les délinquants pour identifier ce qui les caractérisent et les
distinguent des non délinquants.

AVANTAGE Mieux connaitre la personnalité des personnes détenues.

Aide a la construction des données criminologiques.

INCONVENIENT Technique ne peut être pratiquée que sur les détenus.

 Approche longitudinale : permet de suivre un délinquant ou un groupe de délinquants à


différentes époques de leur vie.

 Procède de recherche prédictive :

Les chercheurs tentent à prévoir à partir des constatations faites chez les délinquants les risques de
récidive.

Les chercheurs établissent les schémas de pronostic et une table de prédiction.

Les statistiques de pronostic permettent d’évaluer les chances de délinquance ou de récidive d’un sujet
détermine, contrairement aux statistiques relatifs aux criminels, qui se contentent de récapitulations
des déterminants du comportement délinquant.

 Etudes individuelles de cas :

PRINCIPE Collecter toutes les informations relatives au délinquant.

10
Faire une biographie [éducation, souvenirs, condition sociale économique et culturel], pour
comprendre le rôle de ces facteurs individuels et sociaux.

Aussi, faire un FOLLOW-UP STUDIES, c.-à-d. étude de suivi de cas [vérifier ce que sont
devenus les sujets examines].

OBJECTIF savoir l’efficacité de la réaction sociale.

PARTIE 4 : LES GRANDES THEORIES EN CRIMINOLOGIE


CHAP I/THEORIE BIOLOGIQUE-ANTHROPOLOGIQUE :
SEC I : THEORIE ANTHROPOLOGIQUE CLASSIQUES [LOMBROSO] :
Cesare LOMBROSO = n’en Italie, était un médecin légiste spécialise en psychiatrie. En 1859, il s’engage
comme un médecin militaire et publie son doctorat sur le crétinise.

-spécificité : étudier les cranes des criminels italiens et les comparer avec les délinquants vivants.

-sa théorie : ‘’ l’homme criminel’ ’atavisme’’

-idée : existence Dun type criminel caractérise par des traits bien définis qui expliquent une anomalie
atavique d’une part et anomalie pathologique comme l’épilepsie d’autre part.

-LOMBROSO décrit des stigmates spécifiques selon chaque type d’infraction [viol= caractérise par la
longueur des oreilles, l’écrasement du crane, yeux obliques très rapproches, nez épate] [voleur=
mobilité du visage et des mains, yeux petits, sourcils épais, tjrs en mouvement].

-aux yeux de LOMBROSO, le crime est héréditaire [criminel est ne criminel], il est voué au crime car son
état de régression biologique et psychique par rapport à l’homme normal.

Les traits caractéristiques selon LOMBROSO étaient des stigmates anatomiques, physiologiques et
fonctionnels.

-cette théorie est critique par l’étudiant FERRI, LOMBROSO a modifié ses conclusions en attribuant les
traits psychologiques.

- LOMBROSO fait partie de l’école positiviste /déterminisme, est considère l’un des premiers à chercher
des explications scientifiques a la criminalité.

-3 critiques à la théorie lombrésienne :

 Les criminologues préfèrent la théorie de dégénérescence que la théorie de l’atavisme


[LACASSAGNE, disait qu’il Ya des individus qui sont esclaves de fatales dispositions
organiques qui proviennent soit de l’hérédité soit du milieu social].
 La théorie de LOMBROSO n’a pas pris l’ensemble de délinquance, il a base sur des
criminels condamnes.
 Il n’est pas exact qu’il existe des traits spécifiques qui caractérise le criminel.
 Durkheim ajoute le phénomène social dans l’étude du crime.

11
SEC II : l’école anthropologique contemporaine :
-afin d’éviter les critiques de LOMBROSO, d’autres criminologues ont suivi le chemin de l’atavisme et du
déterminisme  OLAF KINBERG

-suédois OLAF KINBERG = a ajoute une importance dans l’étude la psychologie et a la personnalité du
criminel. Sa théorie : inadaptation biologique 1959.

-DI TULLIO : italien, professeur de psychologie, sa théorie= Theo de la constitution Theo.

Il estime qu’il existe 2 explications au phénomène criminel :

 L’évolution affective de la personne en raison de circonstances internes relatives à son


incapacité a accepté les valeurs sociales en vigueur.
 Relatives aux défauts héréditaires ou dus a un disfonctionnement des organes ou
hormones.

Ces 2 facteurs contribue a créé une personnalité psychopathe incapable à s’adapter aux valeurs sociales.

CHAP II : LES THEORIES PSYCHO-SOCIALES :


SEC I : THEORIE DE L’ANALYSE PSYCHOLOGIQUE DE FREUD
-FREUD considère que la personnalité est une organisation dynamique qu’elle résulte de la lutte des 3
instances :

Çareprésente par les forces irrationnels et inconscients [le mal dans la personnalité]

Moi exprime les forces dérivées de l’apprentissage [cote rationnelle]

Surmoi rend aux forces d’ordre autopunitif et expiatoire [cote idéal/principes et valeurs]

FREUD estime que le comportement humain est fondu sur la relation entre ces 3 instances, si le ça est
fortement présent au-dessus et le moi n’arrive pas à les maitriser par le surmoi, la personne sera faible
et peut commettre des infractions.

SEC II : THEORIE DE PASSAGE A L’ACTE [DE GREFF]


DE GREFF= un psychiatre belge qui appuie la conception de FREUD.

-DE GREFF par d’abord de la constitution organique qui est considère comme un rôle important dans le
comportement criminel avant de s’intéresser à la constitution psychologique.

-il s’intéresse à l’étude de la mentalité du délinquant et ses traits qui les caractérise du non délinquant.

-DE GREFF considère que le psychisme humain est commandé par 2 instincts pouvant engendrer le
comportement criminel :

1. Instincts de défense= contribuent à la conservation du moi et s’expriment par la fuite ou


l’agression.

12
2. Instincts de sympathie= fonctionnent dans l’abondant du soi sans défense et de l’acceptation
totale de l’autrui, l’absence de sympathie se caractérise par l’indifférence affective et morale,
qui mené au crime.

-Dans une perspective de criminologie dynamique, DE GREEF a décrit le processus criminogène en


s’intéressant à la personnalité u délinquant au moment de lacté.

-pour lui, il apparait qu’il existe des modes élémentaires de réaction psychique tel le sentiment de
l’injustice chez le délinquant.

SEC III : THEORIE DU NOYAU CENTRAL DE LA PERSONNALITE DU CRIMINEL :


-PINATEL= attache à l’instar de GREEF, à étudier la structure de la mentalité criminelle, de sa formation
et les traits qui la caractérisent.

-selon PINATEL= la personnalité du délinquant joue un rôle essentiel dans le passage à l’acte délictueux
et l qu’il existe une personnalité criminelle.

- la personnalité du délinquant est domine par des traits qui engagent son comportement criminel, et la
différence entre le non criminel résulte de degré de ces traits psychologiques qui forment le noyau
central de la personnalité criminelle.

Ces traits sont :

 L’égocentrisme [tendance à tout rapporter à soi-même]


 La labilité [instabilité du comportement]
 L’agressivité [éliminer les difficultés qui barrent la route aux actes humains]
 L indifference affective [ absence d emotions]

Pinatel considère que ces traits se trouvent chez tous les individus, mais à la différence du délinquant, c
l’un ou l’autre des traits qui domine tout le comportement.

PINATEL a fait la différence entre le noyau central de la personnalité criminelle et les variants
secondaires qui ne sont pas associées au principe même de passage à l’acte, la différence est selon les
moyens utilisés par le criminel dans la réalisation de l’acte.

PINATEL considère que chaque trait exerce une certaine influence et remplit une fonction déterminée :

 Egocentrisme neutralise le jugement défavorable da la société sur l’acte criminel projeté


 Labilitéécarte l’inhibition recherchée par la menace de la peine
 Agressivité résout les difficultés d’exécution du crime
 Indifférence affective suspend au moment de l’acte la répugnance émotionnelle que pourrait
susciter l’accomplissement de celui-ci.

13
CHAP III : THEORIES SOCIOLOGIQUE :
SEC I : THEORIE MULTIFACTORIELLE D’ENRICO FERRI [1856-1928] :
Ferri= un disciple de LOMBROSO qui croit aussi au déterminisme, mais Ferri est conscient de la
multiplicité des facteurs en jeu dans le phénomène criminel.

-dans la théorie de Ferri. Il n’y a pas de place pour le libre arbitre, le caractère de l’homme, son
tempérament, les forces physiques et sociales déterminent son comportement.

-Ferri a cherché de savoir pourquoi tous les individus qui sont soumis aux mêmes conditions exogènes c
est tel individu et non tel autre qui devient criminel. Sa réponse est fondue sur 3 facteurs selon
lesquelles le délit est un phénomène complexe :

1. Facteurs anthropologiques : facteurs endogènes inhérents à la personne [la constitution


organique du criminel, sa construction psychique, et ses caractéristiques personnelles].
2. Facteurs du milieu physique : facteur exogène [climat, nature du sol, production agricole,].
3. Facteurs du milieu sociale : densité de la population religion, opinion politique, famille.

-selon Ferri, ces facteurs se combinent de manière différente, tantôt vont prédominer les facteurs
sociaux, tantôt vont prédominer les facteurs anthropologiques, cette constatation débouche sur une
classification des délinquants en 5 catégories, 2 ou prédominent les facteurs anthropologiques et 3 chez
qui l’emportent les facteurs du milieu sociale :

 Criminels nés : qui ont les caractéristiques du type criminel [LOMBROSO], mais Ferri pense que
le criminel ne n est pas voue au crime, on peut prévenir l’acte criminel par une meilleure prise
en charge sociale.
 Criminels aliènes : qui agissent en raison d’une anomalie mentale très grave, mais Ferri expose
que parmi ces individus atteints de la même affection mentale, tous ne deviennent pas criminels
s il Ya une prise en charge sociale favorable.
 Criminels d’habitude : sont les récidivistes endurcis [professionnel en crime et inadaptés
sociaux], le crime s’explique par la combinaison de facteurs sociaux et facteurs
anthropologiques.
 Criminels d’occasion : en raison de insensibilité morale et une certaine légèreté dans le
comportement, l’acte criminel s’explique par la conjugaison du milieu social défavorable et
d’une personnalité très fragile.
 Criminels passionnels : personnes sensibles nerveuses et violentes qui agissent sans
préméditation, sans réflexion, elles avouent immédiatement et tentent de se suicider.

-Ferri a mis l’accent sur l’histoire de la criminalité et qu’il l’accorde des causes et facteurs multiples.

Ainsi, il a mis l’accents sur la nécessite de considérer la peine comme moyen de défense sociale contre le
crime et non comme le prix paye par le délinquant. Également pour une individualisation de la peine ct
par l’entrée des mesures de sureté.

14
Sec II : L’ECOLE CARTOGRAPHIQUE OU LA PHYSIQUE SOCIALE :
GUERRY ET QUETELET : travaillent sur les premières statistiques françaises de la criminalité pour année
1826-1830, ils ont fondu l’étude cartographique du crime et la li thermique de la criminalité.

-Quételet : le penchant au crime [grande possibilité de commettre un crime], est influence non
seulement par la moralité de l’individu, mais aussi par les tentations et les occasions de commettre
l’acte délictueux.

SEC III : THEORIE DU MILIEU SOCIAL :


PARAG 1/ THEORIE DE LACASSAGNE :
-Lacassagne= professeur de médecine légale, selon lui, le milieu social prend une notion extensive, car il
en englobe l’ensemble des influences extérieures climatiques et physiques comme les influences
relatives à l’éducation et à l’entourage.

-il croyait au déterminisme biologique aussi fort que LOMBROSO, sauf que selon Lacassagne les
stigmates ne sont pas une manifestation de l’atavisme, mais un produit des influences du milieu, de
l’alimentation et l’alcoolisme.

-Lacassagne classe les criminels en 3 catégories :

1. Criminels de sentiment ou d instincts les vrais criminels


2. Criminels d’actes la plus fréquentée [criminels d’occasion ou par passion]
3. Criminels de pensée criminels aliènes [leur état est du sois par l’hérédité ou disposition
acquise].
- Le mérite de Lacassagne est de s’être oppose aux causes biologiques de LOMBROSO,
- Ses phrases connues dans l’école positivistes :
- ‘’les sociétés n ont que les criminels qu’elles méritent’’
- ‘’le milieu social est le bouillon de culture de la criminalité.

PARAG 2/THEORIE D EMILE DURKEIM :


Durkheim [école sociologique], sa théorie et que la criminalité provient non pas de causes
exceptionnelles mais de la structure même de la culture à laquelle elle appartient.

-selon lui= le crime est un fait social normal général parce qu’il est fréquent dans notre société.

-pour comprendre les causes du crime, il faut chercher dans le milieu social et non dans l’homme.

- définition sociologique du crime : ‘’ tout acte qui détermine de la part de la société une réaction
particulier Eque l’on nomme la peine’’.

-la thèse du Durkheim a fait une classification des faits sociaux :

Normaux faits généraux [crime fait partie]

Morbides ou pathologique exception dans le temps et l’espace.

-pour lui : la sanction est un symbole de la réaction sociale, outil de cohésion sociale, cette cohésion
tend à disparaitre avec l’évolution des sociétés, notamment une tendance à la désintégration sociale.

15
SEC IV : THEORIE DE L’ECOLE SOCIALISTE :
-L’école socialiste marxiste étudie les rapports de la criminalité avec le milieu économique.

-K. MARX/F.ANGELS : ont développé la théorie selon laquelle la criminalité est fonction des conditions
économiques : c’est l’inégalité économique surtout le régime capitaliste qui produit la criminalité.

-la criminalité est une réaction de l’injustice sociale du monde capitaliste.

-au contraire du pays socialiste, il n’y a___20 plus de criminalité, on trouve des criminalités a cause de
maladies mentales.

SEC V : L’ECOLE AMERICAINE DE SOCIOLOGIE :


PARAG 1 : THEORIE DE L’ASSOCIATION DIFFERENTIELLE [SUTHERLAND]
-SUTHERLAND= fait partie de l’école de transmission culturelle qui met l’accent sur la notion de
processus d’apprentissage culturel.

-cette école considère que la motivation du comportement délinquant s’explique par la connaissance et
l’apprentissage des attitudes dans son milieu social.

-sa théorie [l’association différentielle]  le comportement criminel n est pas héréditaire mais il est
appris au contact des autres individus par la communication.

-l’association différentielle = chacun d’entre nous se trouve au contact avec sois des interprétations
favorables sois défavorables, et c’est le rapport de l’une a l’autre qui est décisif [bruler feu rouge].

-principaux reproche de cette théorie : - escamoter les problèmes de personnalité

- oublier les problèmes lies à la structure sociale.

PARAG 2 : THEORIE ECOLOGIQUE DE SHAW ET Mc KAY :


-Cette théorie fait partie des théories psycho-sociales effectuée à Chicago.

-SHAW ET Mc KAY s’intéresse à la délinquance juvénile, en expliquant qu’il y a des zones déterminées
[densité populaire, niveau économique], ou le taux de la délinquance juvénile est plus élevé, et ceci du
par les transmissions influençant les contacts personnels et groupes.

- Cette théorie a conduit à la formation du concept ‘’délinquance area’’ c-à-dire zones urbaines de
détérioration morale.

PARAG 3 : THEORIE DES CONFLITS DE CULTURE DE SELLIN :

-SELLIN part avec le courant de SUTHERLAND en disant que le comportement délinquant est acquis.

-SELLIN : dans son ouvrage ‘’conflits de culture et criminalité’’ le rôle des conflits de culture dans la
genèse de la criminalité.

-pour lui = le crime résulte du choc qui se produit dans une même société entre des normes de conduite
différentes.

16
-l’hypothèse selon laquelle SELLIN constate que le fils d immigre se trouve confronte à la divergence de
culture entre son milieu d’origine et son nouveau milieu [d ou les tensions et frictions qui provoquent
des actes délictueux].

-les conflits de culture peuvent se produire par 3 types de situations :

1. Quand les codes culturels différents se heurtent à la frontière de zones de culture


avoisinantes.
2. Quand la loi d’un groupe culturel est étendue pour couvrir le territoire d’un autre
groupe culturel.
3. Quand les membres d’un groupe culturel émigrent dans un autre groupe culturel.

-SELLIN rejoint l’idée de la transmission culturelle = l’association différentielle de SUTHERLAND apparait


ainsi comme une spécification des conflits secondaire de culture.

CHAP IV : THEORIE CONTEMPORAINE DE LA REACTION SOCIALE :


-L’idée est qu’on devient criminel a cause de la réaction sociale qui est [ensemble de moyens,
institutions pénales que la société va se donner et mettre en œuvre pour réagir face au crime].

En matière pénale, la réaction sociale se manifeste par la poursuite et la répression du délinquant.

3 tendances peuvent être distinguées :

1. Tendance organisationnelle = étudie la justice pénale dans son sens large [organisation
et fonctionnement.
2. Tendance interactionniste = s’intéresse aux mécanismes de la réaction sociale qui crée
la condition sociale du délinquante concept d’interaction d’interaction implique une
action relationnelle entre le délinquant et les autorités charges d’élaborer et d’appliquer
la loi pénale.
3. Tendance gauchiste = met l’accent sur le fait que les mécanismes policiers et judiciaires
jouent au détriment des classes socialement défavorisées.

-BECKER = théorie de l’étiquetage, la déviance a une signification particulière, il considère que les
groupes sociaux créent la déviance en instituant des normes dont la transgression constitue la déviance,
en appliquant ces normes à certains individus et en les étiquetant comme déviants.

Bref, la norme et son application créent la déviance [supprimer le code pénal et il n’y a___20 plus de
délinquants].

-le passage par la justice pénale constitue le délinquant comme diffèrent en le traitant de façon
discriminatoire et stigmatisante, qui favorisera le rôle du délinquant durable.

17
PARTIE V : LES FACTEURS DE LA CRIMINALITE
Au nombre de 2 : facteurs externes et facteurs internes

I/FACTEURS EXTERNES :
C’est ensemble des éléments extérieurs à l’individu qui influencent la constitution de sa personnalité et
oriente son comportement.

Ces facteurs se différèrent selon la relation entre l’individu et les conditions externes et le degré de leur
influence.

La relativité des facteurs extérieurs se fait sur 2 plans : structurel et culturel

-facteurs structurels : extérieurs, et politiques.

-facteurs culturels : éducation, familles, culture.

A/FACTEURS STRUCTURELS :
1-FACTEURS GEOGRAPHIQUES : Facteurs du milieu physique.

Facteurs écologiques.

Facteurs du milieu physique :

La situation géographique et le climat ont-ils une influence sur la criminalité ?

Réponse l’étude géographique de guerre et Quételet : la variation de la criminalité dans le temps et


l’espace, et la variation selon la météorologie.

-variation dans le temps : variation selon les saisons [été vs hiver]

-variation dans l’espace : la loi thermique selon Quételet [sud vs nord].

Pour guerre et Quételet  y a une relation directe entre le climat et la criminalité.

Contrairement à d’autres criminologues y a une relation indirecte, elle dépend aussi de la perception
subjective de ces conditions par chaque individu [pour passer à l’acte, il faut une constitution psychique
et sociologique].

Facteurs écologiques :

-étudier la criminalité dans milieu rural et urbain.

18
-l’idée banale= la criminalité est plus élevée dans les villes que dans les compagnes.

La criminalité urbaine a une orientation différente a celle de la criminalité rurale.

1ere explication famille rurale= unis, contrôle par chacun

Famille urbaine= criminalité non surveilles.

2eme explication selon la théorie des aires de délinquances, Mc Kay et Shaw = existence des zones de
détérioration matérielle et socio-morale qui constituent des réservoirs remplis de délinquants.

3eme explication la densité de la population qui rendrait les individus plus agressifs pks ils ne
disposent pas des espaces pour leur épanouissement.

-La variation entre la criminalité urbaine et rurale est qualitative et quantitative :

 Qualitativement= le model de la criminalité selon le milieu :


-rurale prédominance des délits sexuels, délits volontaires [criminalité violente et musclée].
-urbain délinquance acquisitive et astucieuses.

Ajour hui, cette opposition entre la criminalité rurale et urbaine devient de plus en plus inexacte vue la
transformation des conditions de vie dans le milieu rurale.

 Quantitativement= la criminalité urbaine est plus importante que la criminalité rurale.


-la gravite de certaines infractions s’accroit avec la taille des villes.
-l’écart entre les grandes et moyennes villes se creuse considérablement.
-selon Szabo : la relation entre la criminalité rurale et urbaine est ajour hui limitée aux pays en
voie de développement ou il y a un écart entre la ville et la compagne.

2-FACEURS ECONOMIQUES :

L’influence des facteurs économiques serait variable selon la constance et les fluctuations économiques

Constance de l’évolution économique et la criminalité :


- Niveau de vie s améliore la délinquance contre les biens augmente.

Constat appuyé par la théorie de Pollet= le développement économique conduit non seulement à la
croissance de niveaux de vie des citoyens, mais également a la multiplication des rapports d’intérêts et
de situations conflictuelles entre euxcréation de la criminalité.

La croissance économique engendre : une criminalité spécifique et aggravation de la criminalité banale.

 La criminalité spécifique : ex la criminalité d’affaires ou du col blanc consiste d’une part a une
criminalité ordinaire d’astuce [escroquerie, abus de confiance, émission de chèques sans
provision], et d’autre part, la criminalité économique [infraction à la règlementation de la libre
concurrence], et la criminalité sociale [violation aux règles qui assurent la liberté la sécurité et la
dignité des travailleurs].
 La criminalité banale : le développement de niveau de vie multiplie les occasions de la
délinquance [résidences inoccupées pendant la journée, stationnement des voitures dans les
rues].

19
Fluctuations économiques et la criminalité :

Le balancement économique peut se traduire selon 2 phases :

-phase de prospérité= peut déboucher la délinquance d’affaires.

-phase de crise= caractérisée par : chute de la production, des prix, de l’emploi, ce qui accentue la
délinquance.

Des études effectuées en 1929 en Europe la crise stimule la délinquance comme le vol.

Ferri dit le contraire  la crise conduit à la diminution du taux de la criminalité.

Autres études en France poursuivent Ferri la crise conduit à la diminution des infractions contre les
biens [les infractions contre les personnes sont hors sujet].

Actuellement, les recherches constatent sur 2 niveaux : -relation entre la crise et la criminalité =0

-relation entre le chômage et la délinquance=0

3-FACTEURS DEMOGRAPHIQUES :

2 observations ont faite pour étudier la relation entre les variations démographiques et la criminalité :

 1ere observation : remarque que la plus grande activité de délinquance est entre 18 et 30 ans,
ceci est dû au Baby-Boom après la guerre. Et la diminution de la délinquance fait référence au
vieillissement de la population dans une période ultérieure,
 2eme observation : le rapport entre l’immigration et la criminalité ?
-USA peu de différence entre la délinquance des immigres définitifs et les autochtones
Y a des différences entre les immigrants tempérais et les natifs.
-France selon les statistiques judiciaires [Szabo], la délinquance des immigrants est supérieure
à la délinquance des natifs.
Critique= Ya pas de différence car les étrangers sont soumis à des influences non négligeables,
ils sont contrôles par la police.

Il est vrai que certaines délinquances sont liées au phénomène migratoire en général et non au nombre
des étrangers dans un pays car il est source de difficulté de socialisation.

4-FACTEURS POLITIQUES :

Les facteurs politiques influencent : - la politique externe et interne : ex=guerre ; Int=révolution

- La politique de prévention social et pénal

 Politique externe= guerre et criminalité ?

Selon Ferri : la criminalité son taux de saturation et passe par 3 phases :

1-debut des hostilités pas d’augmentation, y a un abaissement de tu [sentiment de solidarité, offres


d’emploi avec salaires élevés]. Cela a 2 explications : - il s’agit d’un phénomène véritable,

- Désorganisation de la police judicaire et les tribunaux ne donne pas les statistiques réelles.

20
2- au moment de la guère croissance de la criminalité soi au moment de la guerre ou a la fin de celle-
ci.

3-fin de la guerre 2 situations : - pays victorieux=surmonter la criminalité

-pays perdu= difficile à surmonter.

Ainsi, la guerre influence la criminalité non seulement dans l’aspect quantitatif mais aussi
qualitativement [délinquance militaire ; insoumission, abondant du poste, mutilation volontaire].

 Politique interne : révolution et criminalité ?

Révolutionrecrudescence de la criminalité en raison de la désorganisation sociale [étude cas de


France en 18 et 19 -ème siècle].

La révolution traditionnelle conclue une croissance de la criminalité mais non enregistre dans les
statistiques à temps à cause de la désorganisation des tribunaux.

C’est qu’après le succès ou l’échec de la révolution que la courbe atteint le max.

Remarque : la structure de la criminalité diffère ; on est face à des délits politiques et délits de presse et
actes de violence contre les fonctionnaires de l’ordre public.

Aussi, on trouve la délinquance juvénile plus accentuée sas la délinquance féminine qui caractérise la
guerre.

 Politique criminelle et criminalité :

La politique criminelle : ensemble des procèdes employés par l’état pour lutter contre la délinquance,
elle peut recourir au mode répressif comme au mode préventif.

1-la politique préventive et la criminalité : Mieux vaut prévenir que guérir.

Elle se fait à la base de 2 mesures :

-mesures ordinaires : toute mesure d’ordre général qui a pour but d’améliorer le milieu social des
citoyens [politique de logement, de loisirs, de sécurité sociale].

 L’évaluation de cette influence est très difficile et compliquée.

-mesures secondaires directes : des actions de préventions, qui donne aux autorités de police de sureté,
la main de la surveillance [contrôle désarmes à feu, prohibition du trafic des stupéfiants, prostitution des
mineurs,].

 L’évaluation de l’influence de ces mesures reste aussi très difficile.

2-la politique répressive :

Le cadre de la répression ou de la réaction sociale à l’égard de la criminalité comprend les incriminations


la sanction et le procès.

En ce qui concerne l’incrimination : l’extension de la criminalisation conduit à l’augmentation du taux


des infractions commises. Ceci est dû au développement technologique économique et social.

21
En ce qui concerne la décriminalisation : conduit à l’affaiblissement de certaines valeurs socio-morales.

La relation entre ces deux mouvements [criminalisation et décriminalisation] et la criminalité se fait sur
2 plans :

 Quantitatif l’augmentation du taux de criminalité en parallèle a la multiplication des


interdictions parallèle comme effet un désordre moral des citoyens caractérise par l’anomie
[affaiblissement de l’effet régulateur de la loi].
 Qualitatif les criminalisations injustes et les décriminalisations injustifiées entrainent une
perte du sens de gravite morale des comportements [citoyens perdus] l Example de l’émission
de chèques sans provision en droit français.

Système de justice pénale et criminalité :

La justice pénale= les règles et institutions qu’elles régissent [police, les juridictions, les administrations
d’exécution des peines et des mesures de sureté].

La relation entre la justice pénale et la criminalité se fait selon 2 observations :

1-du point de vue de la criminologie classique : en 19 -ème siècle, le système judicaire était capable, en
20 -ème siècle, elle devient inefficace d’endiguer le phénomène criminel.

2-du point de vue de la sociologie pénale : expliquer la conduite délinquante par l’action nocive des
instances répressives. Cela fait que les criminologues ont établi le fait criminogène des prisons.

Sanctions pénales et la criminalité :

Les sanctions pénales ont l’image de la réaction sociale, l’exemple de la peine de mort qui été abolit en
France en 1981 et remplace par l’emprisonnement doubles des mesures de sureté.

Le rôle de la politique criminelle en matière de réaction sociale dépend de degré de sévérité ou du


laxisme dans le choix des sanctions et leur impact dans la lutte contre la criminalité .la question de cet
impact se pose surtout pour les peines de mort et d’emprisonnement a courte durée.

Example de la peine de mort abolit en 1981, les 3 ans qui suivent cette loi, on a observé l’augmentation
d’homicide volontaire ; et les 3 ans ultérieurs, une diminution d’homicide, certains auteurs estime la
raison de cette relation a la diminution générale de la criminalité dans cette période

Résultat il est difficile de conclure que la durée ou la sévérité des peines a un effet sur le taux de
criminalité [Ferri, Garofalo].

Actuellement, les méthodes moderne de réaction sociale pour la resocialisation des citoyens par les
substituts des peines [corriger amender le coupable afin à l’il ne retombe pas dans sa faute en
l’améliorant socialement]

Résultat les chercheurs ont conclut que ces méthodes modernes sont inefficaces. Elles ne permettent
pas d’éviter le crime= effet zéro de traitement pénal moderne.

Autres concluent à des effets différentiels selon les méthodes appliquées.

22
B/FACTEURS CULTURELS :
1-FACTEUR EDUCATIF ET CRIMINALITE : 19 -ème siècle

- Victor Hugo : l’analphabétisme est un facteur important de criminalité ‘’ouvrez une école vous
fermerez une prison ‘’
- Lombroso : les homicides diminuent avec l’accroissement des écoliers et les vols suivent une
marche inverse. L’instruction favorise le passage d’une criminalité violente a une criminalité
rusée et intellectuelle.

Le développement de l’instruction a des effets qualitatives et non quantitatives.

Le milieu scolaire demeure un facteur de violence entre les élevés ou contre les enseignants et
personnels de services.

2-FACTEUR FAMILIAL :

-La famille joue un rôle important dans la constitution de la personnalité de l’individu.

-la dissociation familiale ou le mauvais traitement des parents à l’égard des enfants joue un rôle dans
l’étiologie de la délinquance juvénile.

-la relation entre l’affaiblissement de la famille et la criminalité s’explique par l’échec de la famille dans
l’éducation et la construction d’une personnalité correcte de l’enfant.

-L’influence de la famille sur la criminalité est plutôt une influence indirecte, il n’est pas sûr qu’on puisse
en déduire une relation causale.

3-FACTEUR MEDIATIQUE :

-Les médias sont l’ensemble des techniques qui permet la diffusion à grande échelle d’informations,
d’opinions de messages etc. ces médias peuvent être traditionnels [presse, radio, être] que
modernes[internet].

-LOMBROSO était contre les médias, puisqu’ ils ont un objet de gain et qu’ils font transmettre des faux
messages malsains.

-ce courant vise que les médias sont responsables dans le développement de la criminalité a travers des
messages de violence et des contenus érotiques [ex= la télévision qui passe des émissions policières sur
la criminalité qui augmente le sentiment d’insécurité chez les téléspectateurs, et améliore les modes
d’exécution de certains crimes].

- cet effet est encore plus important chez les jeunes en raison de la moindre résistance psychologique
qui sont plus réceptifs et surtout plus imitateurs.

23
-certains auteurs comme LOMBROSO accordent aux médias une influence sur la délinquance surtout les
médias qui font une représentation et une description de la violence, d’autres considèrent que cette
influence reste limitée et tout dépendra du récepteur.

-selon PINATEL, les médias forment une source de stimuli criminogène supplémentaires qui jouent le
rôle de catalyseurs auprès de certains sujets fragiles et notamment des mineurs.

4-LA RELIGION ET LA CRIMINALITE :

-En termes de religion catholique, l’église est un instrument de la propagation de la morale dans
l’humanité et que le crime consiste souvent dans la violation de certaines normes morales.

-la déchristianisation et l’absence d’éducation religieuse qui en résulte constitue un facteur lourd de la
criminalité occidentale.

-La religion n’est pas forcément un obstacle à l’évolution de la criminalité d’autant plus qu’elle peut être
considérer comme un facteur criminogène.

II/FACTEURS INTERNES :
Les facteurs internes ou endogènes sont relatifs à l’individu du point de vue de sa construction
biologique suivant son Age, son sexe ainsi que certaines données héréditaires

1-L AGE ET LA CRIMINALITE :

-la criminalité et sa nature varie selon l’Age.

-les statistiques montrent que la criminalité juvénile est plus importante que la criminalité en fin de vie.

-il est difficile de connaitre l’Age du commencement de la délinquance parce que l’on évite de saisir la
justice pour les infractions commises par les jeunes enfants.

-on trouve des variations dans les statistiques de criminalité selon la tranche d Age : adolescents plus
que les adultes. Faible chez les personnes âgées.

-Ainsi des variations selon la structure des infractions :

1’’delinqaunce juvénile vol a 70%

2’’delinquance de jeune adultehomicide [20-25]. Vol [25-30]. Délits sexuels [40-45]

3’’delinquance des sujets âges viols d’enfants.

-sur le plan quantitatif la délinquance s’accroit à partir de 10-12 ans, reste élevé jusqu’ a 30 ans, elle
connue une baisse à partir de 40 ans. [Cette observation ne concerne que la délinquance ordinaire et
non la délinquance d’affaires].

24
-sur le plan qualitatifhomicide est en max entre 25 a 3o ans/ vol entre 20-25ans/délits sexuels entre
40et45ans.

-pour expliquer ces variations, les auteurs ont recours au facteur biologique et sociologique en
considérant que l’homme atteint le maximum de vitalité physique vers 25ans, tandis que la pleine
maturité intellectuelle et morale est atteinte que tardivement. Cependant, il est constaté une variation
dans la structure de la criminalité en considération de l’évolution sociale puisque de nouvelles formes de
délinquance apparaissent [cybercriminalité, usage de drogues.].

2-LE SEXE ET LA CRIMINALITE :

-la relation entre le sexe et la criminalité a vu son intérêt qu’après les années 6o avec le mouvement de
libération de la femme.

-il convient de faire une différence importante entre la délinquance masculine et féminine sur 2 plans :

Plan quantitatif les femmes sont beaucoup moins criminelles que les hommes

Il s’agit aussi des variations de taux de la délinquance féminine selon l’Age de la femme, de même, La
criminalité féminine pendant la guerre augmente.

Plan qualitatif Guerry a mis en lumière la spécificité de la criminalité des femmes :

Crimes contre les personnes [empoisonnement/infanticide/avortement]

Crimes contre les biens [vol à l’étalage dans les magasins/recel]

Crimes contre les mœurs [abondant d’enfant/ débauche des mineurs].

-des auteurs considèrent ces variations étant réelles[ crime féminine est moins au cela de l’homme], les
explications= le facteur biopsychique peut être l’origine de ces variations[la structure biologique de la
femme favorise son adaptation aux difficultés de la vie et écarte la violence./ la condition physique de la
femme limite son activité donc sa délinquance ,/ les variations physiologiques comme les menstruations,
la grossesse, l’accouchement, influencent son état et constituent un obstacle à la criminalite.la condition
sociale de la femme et son rôle social limite son activité[ occupation des enfants et organisation du foyer
l’expose moins a des situation conflictuelles].

-critiques : la criminalité des femmes est moins apparente, les explications= criminalité féminine a
caractère astucieux qui se dissimule. / certains actes ne sont pas incriminés à savoir la prostitution / la
femme peut être instigatrice dans certaines infractions, alors elle reste dans l’ombre et échappe de
poursuites.

3-L HERIDITE ET LA CRIMINALTE :

Lombroso et ses disciplines avaient conclu à l’existence d’une disposition héréditaire a l’héréditaire
supports de cette transmission héréditaire sont les gènes, éléments du chromosome disposes en série
linéaire sur toute la longueur de celui-ci. Il y aurait ainsi une transmission e certains comportements
délictueux d’une génération à autre.

25
-cette théorie de l’atavisme était abandonné par d’autres auteurs qui parlent d’une fragilité de terrain
résultant des antécédents héréditaires ou personnels innés ou acquis, ces antécédents ne sont pas
considérés comme des facteurs criminogènes directs, mais seulement comme des facteurs qui
contribuent à altérer l’équilibre psychologique du sujet et à fragiliser le terrain de sorte que l’action des
autres facteurs deviendra plus marquante.

4-LE TYPE ETHNIQUE ET LA CRIMINALITE : EN Relation avec le racisme

Des recherches ont porte sur la criminalité différentielle des noirs aux USA, 2 observations qui
découlent :

 Sur le plan quantitatif en usa, des statistiques résultent que les noirs les indiens et les chinois
étaient arrêtes plus que les blancs.
 Sur le plan qualitatif en France, les Nords africains commettent plus d’homicides et coups et
blessures, et les noirs américains se caractérisent par les agressions, vols et viol.
- Pour certains auteurs, le facteur racial n est pas un facteur criminogène, c’est le milieu social et
culturel qui définit la délinquance, pour mieux comprendre le facteur racial, il faut réunir
l’ensemble des races et les étudie dans des conditions politiques, économiques et sociales
identiques.
- Il est difficile de faire des études sur le volet ethnique qui semble considérer cette démarche
comme une démarche raciste.

5-LES PRODUITS TOXIQUES ET CRIMINALITE : ALCOOL /STUPEFIANTS :

-ALCOOL :

L’alcool n’est pas une infraction dans toutes les législations.

-thèse de Szabo : comparer le taux de délinquance avec l’alcoolisme, 2 observations :

1 l’alcoolisme aurait un rapport négatif mais non significatif

2 il ne faut pas minimiser le rôle de l’alcoolisme comme un facteur l’alcoolisme les régions
productrices de l’alcool sont des régions rurales [moins de rapports sociaux=moins de crimes].

-Ferri : Relevé une criminalité spécifique liée à l’alcool [homicide, coups et blessures, délits sexuels,
violence conjugale].

 Adversaires= pays d’Europe par exemple consomment l’alcool et pourtant ont moins de ces
délits.
 Partisantes [OLAF]= a trouvé que les homicides et coups et blessures en Suède ,80% de ces délits
ont été commis sous influence de l’alcool.

Résume si l’alcoolisme est un facteur d’une criminalité spécifique, il n’est pas certain qu’i soit un
facteur d’une criminalité générale.

Durant ces dernières années les études en Europe ont montre que la consommation d’alcool a diminué
sans pour autant qu’elle entraine une régression de la criminalité.

STUPEFIANTS :

26
-interdits par la majorité des lois.

-la relation entre la drogue et la criminalité est inévitable, elle est incontestable à 2 niveaux :

1la consommation et la vente des drogues sont des comportements incrimines, de ce fait, ils
conduisent à une augmentation de la criminalité

2l’état de toxicomanie pousse à faire des infractions particulières liées aux moyens pour se les
procurer [fabrication de fausses ordonnances, vols pour achat, cambriolage de pharmacie].

27

Vous aimerez peut-être aussi