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Question 1

La "panique morale" tel que théorisé par le sociologue britannique Stanley Cohen dans
les années 1970 désigne un phénomène social dans lequel une société entre en état de
panique face à un problème ou un phénomène anecdotique perçue comme une menace
pour les mœurs ou l’ordre social. Cette panique est souvent boostée par les grands
médias, qui donnent plus d'importance au problème et créer plus de peur. Pour Cohen, les
paniques morales sont reconnaissables à l’exagération des faits, la simplification des
causes et des solutions, ainsi qu’à la stigmatisation des groupes indexées comme à
l’origine du problème. Une panique morale peut porter sur différents sujets tels que la
drogue, les mouvements sociaux etc. Ce concept permet d’étudier comment s’articule la
création et la résolution de problèmes sociaux autour des politiques, des médias, et de la
société en général. Il montre aussi comment l'opinion publique peut être influencer par
des émotions tel que la peur.

Question 2
Étant donné que l’internet est un domaine virtuel, c’est-à-dire non saisissable, il est
d’autant plus difficile de mettre en place des lois pour protéger ses utilisateurs contre le
vol de leur données personnelles et la désinformation. A cet effet, il existe plusieurs
entraves. Premièrement, les constantes avancées technologiques rendent le suivie difficile
pour les législateurs car le processus de mise en place des lois est lent. Deuxièmement,
les intérêts financiers de certaines entreprises entrent également en jeu, car ces derniers
font souvent usage de leur pouvoir d’influence politique et économique comme moyen de
pression sur l’état. Troisièmement, les enjeux lies aux dangers de l’internet sont multiples
et alambiqué. Quatrièmement et pour finir, l’on peut aussi souligner l’inculture du public
sur les dangers encourus et les différences culturelles et juridiques de chaque territoire
qui rendent difficile l’harmonisation des forces.

Question 3
Les théories féministes et antiracistes critiquent l'incapacité des États démocratiques
modernes à mettre en place des politiques visant à contrer les inégalités sociales auquel
font face historiquement les femmes et les personnes de couleur.
D’une part, les théories antiracistes remettent en question la capacité de l'État
démocratique moderne à lutter contre les inégalités raciales. Elles soulignent comment
l'État a non seulement justifié historiquement la domination des personnes de couleur,
notamment à travers l’esclavage, la colonisation et de la discrimination raciale
systémique mais à également renforcer les inégalités en dédommageant financièrement
dans certains cas la partie coloniale, laissant les personnes de couleurs abusées avec un
retard économique générationnelle toujours ignorés. Les théories antiracistes critiquent
aussi les pratiques policières discriminatoires, l'incarcération de masse et les politiques
d'immigration restrictives qui ont un impact disproportionné sur les personnes de couleur.
D’autre part, les féministes remettent en cause le sexisme structurel de l'État
démocratique moderne, et ces pratiques qui favorisent les hommes et perpétuent les
inégalités de genre. Elles critiquent également la justice et les forces de l'ordre pour leur
tendance à minimisé les violence domestique, et les agressions sexuelles faite aux
femmes. En outre, elles dénoncent l’impact que la conception traditionnelle de la famille
a sur les femmes, notamment le partage inégale des tâches ménagères et le soin des
enfants, mais également l’impact de la conception patriarcale du leadership politique qui
codifie les représentations des femmes politiquement engagées.

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