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=13
c =13 ¨=13 =13 1 = 13a = 13
R = 13´= 13¯= 13

Pr.Sahar SAOUD Probablité & Statistique


Probablité & Statistique
Filière SMC-4

Pr.Sahar SAOUD

Faculté des Sciences Appliquées Université Ibn Zohr

Pr.Sahar SAOUD Probablité & Statistique


Objectifs du cours

Apprendre les principales techniques de la probabilité et de la


statistique.

Utilisation de méthodes statistiques multi-variées.

Etre capable de mettre en oeuvre ces techniques de manière


appropriée dans un contexte expérimental donné.

Pr.Sahar SAOUD Probablité & Statistique


Plan du cours

Introduction & Motivation;


Probablité:
Généralités sur les Probabilités,
Les Modèles Probabilistes Discrets,
Les Lois Probabilistes Continues.

Echantillonnage;
Statistique:
Statistique descriptive,
Régression linéaire,
Régression multiple.

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Rappel Mathématique

Théorie des ensembles

Un ensemble E est une collection d’objets. Un ensemble est


complètement défini par ses éléments.
On distingue trois types d’ensembles: des ensembles finis, des
ensembles dénombrables et des ensembles infinis.
Sans restreindre la généralité, nous nous intéressons ( dans le
cours) aux deux premiers types, c-à-d: les ensembles finis et
les ensembles dénombrables.

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Rappel Mathématique

Théorie des ensembles

Un ensemble E est une collection d’objets. Un ensemble est


complètement défini par ses éléments.
On distingue trois types d’ensembles: des ensembles finis, des
ensembles dénombrables et des ensembles infinis.
Sans restreindre la généralité, nous nous intéressons ( dans le
cours) aux deux premiers types, c-à-d: les ensembles finis et
les ensembles dénombrables.

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Rappel Mathématique

Théorie des ensembles

Un ensemble E est une collection d’objets. Un ensemble est


complètement défini par ses éléments.
On distingue trois types d’ensembles: des ensembles finis, des
ensembles dénombrables et des ensembles infinis.
Sans restreindre la généralité, nous nous intéressons ( dans le
cours) aux deux premiers types, c-à-d: les ensembles finis et
les ensembles dénombrables.

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Rappel Mathématique

Théorie des ensembles

Un ensemble E est une collection d’objets. Un ensemble est


complètement défini par ses éléments.
On distingue trois types d’ensembles: des ensembles finis, des
ensembles dénombrables et des ensembles infinis.
Sans restreindre la généralité, nous nous intéressons ( dans le
cours) aux deux premiers types, c-à-d: les ensembles finis et
les ensembles dénombrables.

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Rappel Mathématique

Théorie des ensembles

On dit qu’un ensemble E est fini s’il est vide (E = ∅ ;), ou s’il
existe un entier naturel n et une fonction bijective de
{1; 2; ...; n} dans E .
Lorsqu’un ensemble E est fini, on appelle le nombre de ses
éléments le cardinal de E et on le note Card(E ) ou encore
#E .
On dit qu’un ensemble E est dénombrable s’il existe une
fonction bijective de IN dans E .

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Rappel Mathématique

Théorie des ensembles

Soit E un ensemble fini. Si F est un ensemble tel qu’il existe


une fonction bijective de E dans F , alors F est aussi un
ensemble fini et on a : card(E ) = card(F ).
On appelle partie de E ( ou sous-ensemble de E ) tout
ensemble A inclu dans E , et on écrit A ⊂ B.
L’ensemble formé par les parties de E est nommé l’ensemble
des parties de E et on le note P(E ).
Si E est un ensemble fini de cardianl n, alors P(E ) est aussi
un ensemble fini et son cardinal est P(E ) = 2n .

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Rappel Mathématique

Théorie des ensembles


Soit E un ensemble fini et soient A, B et C des parties de E .
A ∩ B = B ∩ A , l’intersection est commutative.
A ∪ B = B ∪ A, la réunion est commutative.
(A ∩ B) ∩ C = A ∩ (B ∩ C ), l’intersection est associative.
A est le complémentaire de A dans E , c’est l’ensemble des
éléments de E qui n’appartiennent pas à A. On a :

A\B =A∩B

Loi de Morgan: A ∪ B = A ∩ B et A ∩ B = A ∪ B.

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Rappel Mathématique

Théorie des ensembles


Soit E un ensemble non vide et fini et A et B deux parties de E .
Toute partie A de E est finie et on a : Card(A) ≤ Card(E ).
A = E ⇐⇒ Card(A) = Card(E ).
Si A ∩ B = ∅, Card(A ∪ B) = Card(A) + Card(B).
Card(A) = Card(E ) − Card(A).
Card(A ∪ B) = Card(A) + Card(B) − Card(A ∩ B).

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Rappel Mathématique

Théorie des ensembles

Un couple (x, y ) est une liste ordonnée qui contient


respectivement x et y .
A noter que le couple (x, y ) est different du couple (y , x).
La liste ordonnée (x, y , z, t, ...) qui contient n éléments est
nommée un n− uplet.
La difference entre deux listes qui contiennent les mêmes
éléments est l’ordre de ces éléments.

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Rappel Mathématique

Théorie des ensembles

Rappelons que, si m est un entier naturel non nul, le factoriel


de m est donné par:

m! = m ∗ (m − 1) ∗ (m − 2)...3 ∗ 2 ∗ 1

Par convention :
0! = 1

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Analyse Combinatoire

En mathématiques, l’analyse combinatoire est l’étude des


différentes manières de ranger les éléments d’un ensemble
quelconque.

En effet, elle fournit des méthodes de dénombrement


particulièrement utiles en théorie des probabilités.

Dénombrer un ensemble E , c’est déterminer son cardinal.

Parler de l’analyse combinatoire, c’est aussi parler des


arrangements, des permutations, et des combinaisons.

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Analyse Combinatoire

En mathématiques, l’analyse combinatoire est l’étude des


différentes manières de ranger les éléments d’un ensemble
quelconque.

En effet, elle fournit des méthodes de dénombrement


particulièrement utiles en théorie des probabilités.

Dénombrer un ensemble E , c’est déterminer son cardinal.

Parler de l’analyse combinatoire, c’est aussi parler des


arrangements, des permutations, et des combinaisons.

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Analyse Combinatoire

En résumé

L’analyse combinatoire est un ensemble de techniques qui


permettent d’effectuer le comptage des cas de réalisation ou
de non réalisation d’un événement.

Elle fait essentiellement appel aux notions de tirages


exhaustifs (sans remise) et non exhaustifs (avec remise) ainsi
que de pertinence ou de non pertinence de l’ordre d’apparition
des événements.

Elle comprend l’étude des arrangements, des permutations et


des combinaisons.

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Analyse Combinatoire

En résumé

L’analyse combinatoire est un ensemble de techniques qui


permettent d’effectuer le comptage des cas de réalisation ou
de non réalisation d’un événement.

Elle fait essentiellement appel aux notions de tirages


exhaustifs (sans remise) et non exhaustifs (avec remise) ainsi
que de pertinence ou de non pertinence de l’ordre d’apparition
des événements.

Elle comprend l’étude des arrangements, des permutations et


des combinaisons.

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Analyse Combinatoire

Exemple introductif

Contexte : supposons que trois équipes A, B et C participent


à un tournoi dans lequel sont déterminées la première, la
deuxième et la troisième place.

Question : Quel est le nombre des manières différentes


permettant d’attribuer le classement de ces 3 équipes ?

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Analyse Combinatoire

Exemple introductif

Contexte : supposons que trois équipes A, B et C participent


à un tournoi dans lequel sont déterminées la première, la
deuxième et la troisième place.

Question : Quel est le nombre des manières différentes


permettant d’attribuer le classement de ces 3 équipes ?

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Analyse Combinatoire
Exemple introductif

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Analyse Combinatoire

Exemple introductif

On remarque que le nombre de possibilités de classement 6 est le


produit du:
Nombre de possibilités d’attribuer la première place : 3
possibilités.

Nombre de possibilités d’attribuer la deuxième place après que


la première place a été attribuée: 2 possibilités.

Nombre de possibilités d’attribuer la troisième place après que


les deux premières étant déjà fixées: 1 possibilité.

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Analyse Combinatoire
Principe général

Si une première opération peut être effectuée de n1 manières


différentes.
Puis une seconde opération peut être effectuée de n2 manières
différentes.
Puis une troisième opération peut être effectuée de n3
manières différentes.
...Et ainsi de suite jusqu’à une k ème opération qui peut être
effectuée de nk manières différentes.
Alors l’ensemble de toutes ces opérations peut être effectué
de:
n1 ∗ n2 ∗ ... ∗ nk
manières différentes.
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Analyse Combinatoire

Application

Vous achetez une valise à code de 4 chiffres. Combien de


possibilités avez-vous de choisir un code?

Réflichir: Une classe se compose de 12 filles et 9 garçons.


De combien de façons peuvent être choisis un président de
classe, un vice-président, un trésorier et un secrétaire, si le
trésorier doit être une fille, le secrétaire un garçon, et si un
étudiant ne peut exercer plus d’une charge?

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Analyse Combinatoire

Application

Vous achetez une valise à code de 4 chiffres. Combien de


possibilités avez-vous de choisir un code?

Réflichir: Une classe se compose de 12 filles et 9 garçons.


De combien de façons peuvent être choisis un président de
classe, un vice-président, un trésorier et un secrétaire, si le
trésorier doit être une fille, le secrétaire un garçon, et si un
étudiant ne peut exercer plus d’une charge?

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Permutations

Définition

Etant donné un ensemble E tel que card(E ) = n. Une


permutation d’éléments de E est une liste (ordonnée) de tous
les éléments de E ( donc de longueur n).

Autrement, une permutation est une disposition ordonnée de


tous les éléments de E .

Pour plus de précision, une permutation de n éléments


distincts e1 ; ... ; en est un réarrangement ordonné, sans
répétition de ces n éléments.

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Permutations

Théorème

Le nombre de permutations possibles sur les n éléments d’un


ensemble E , noté Pn , est n!:

Pn = n!

Démonstration. Par application du principe général:


1ère étape : n choix possibles.
2ème étape : n − 1 choix possibles.
...
nème étape : 1 choix possibles.

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Permutations

Exemples:

Soit E l’ensemble donné par: E = {a, b, c, d}.

Une permutation possible de E est {a, c, b, d}.

Le nombre total des permutations possibles est : 4! = 24.

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Permutations

Exemples:

Une maitresse de primaire doit placer 6 élèves sur une ligne.


Combien a-t-elle de possibilités?

Les quatre remplaçants d’une équipe de volley prennent place


sur le banc des remplaçants. De combien de manières
différentes peuvent-ils s’asseoir ?

On permute les lettres du mot BANC . Quel est le nombre des


mots possibles? Quel est le nombre de mots commençant par
B possibles?

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Arrangements

Défnition

Etant donné un ensemble E contenant n éléments


(card(E ) = n), on appelle arrangements de p éléments de E
toutes listes ordonnées de p éléments pris parmi les n
éléments.

Pour obtenir un arrangement de p éléments de E , il faut donc


choisir p éléments parmi les n éléments de E et les ordonner
en leur mettant par exemple un numéro de 1 à p.

Le nombre d’arrangements de p objets pris parmi n est noté


Apn .

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Arrangements

Exemples

Les arrangements de 2 éléments pris dans {a; b; c; d} sont :

(a, a), (a; b); (a; c); (a; d); (b, b); (b; a); (b; c); (b; d);

(c, c); (c; a); (c; b); (c; d); (d, d); (d; a); (d; b); (d; c)

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Arrangements
Faites attention!!!!

Arrangements sans répétitions: Lorsque chaque élément ne


peut être observé qu’une seule fois dans un arrangement, le
nombre d’arrangements sans répétition de p éléments pris
parmi n est alors :
n!
Apn =
(n − p)!
On parle de tirage sans remise.

Arrangements avec répétitions: Lorsqu’un élément peut


être observé plusieurs fois dans un arrangement, le nombre
d’arrangement avec répetition de p éléments pris parmi n, est
alors :
Apn = n ∗ n ∗ ... ∗ n = np
On parle de tirage avec remise.
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Arrangements

Exemples

Combien de mots de 3 lettres distinctes peuvent être formés


dans un alphabet de 26 lettres?

Combien de mots de 3 lettres peuvent être formés dans un


alphabet de 26 lettres?

La réponse est : A326 = 242526 = 15600.

La réponse est : A326 = 263 = 15576.

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Arrangements

Exemples

Combien de mots de 3 lettres distinctes peuvent être formés


dans un alphabet de 26 lettres?

Combien de mots de 3 lettres peuvent être formés dans un


alphabet de 26 lettres?

La réponse est : A326 = 242526 = 15600.

La réponse est : A326 = 263 = 15576.

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Arrangements

Exemples

Combien de mots de 3 lettres distinctes peuvent être formés


dans un alphabet de 26 lettres?

Combien de mots de 3 lettres peuvent être formés dans un


alphabet de 26 lettres?

La réponse est : A326 = 242526 = 15600.

La réponse est : A326 = 263 = 15576.

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Combinaisons

Définition

Etant donné un ensemble E de cardinal n, une combinaison


de p éléments de E est un sous ensemble de E de cardinal p.

La notion d’ordre ou de numération des éléments n’existe


plus. Il y a moins de combinaisons de p éléments que
d’arrangements à p éléments.

Le nombre de combinaisons de p éléments pris parmi n est :


n!
Cnp =
(n − p)!p!

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Combinaisons

Propriétés des combinaisons

Soient n et p deux entiers naturels


Cn0 = Cnn = 1
Cn1 = Cnn−1 = n
Symétrie: Cnn−p = Cnp
Formule de Pascal:Cnp = Cn−1
p p−1
+ Cn−1 ( A Montrer)
Formule de Newton: soient a et b deux réels alors:
k=n
X
(a + b)n = Cnk an−k b k
k=0

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Applications

Combien de menus différents peut-on composer si on a le


choix entre 3 entrées, 2 plats et 4 desserts ?
Un questionnaire à choix multiples, autorisant une seule
réponse par question, comprend 15 questions. Pour chaque
question, on propose 4 réponses possibles. De combien de
façons peut-on répondre à ce questionnaire ?
En informatique, on utilise le système binaire pour coder les
caractères. Un bit est un élément qui prend la valeur 0 ou la
valeur 1. Avec 8 chiffres binaires (un octet), combien de
caractères peut-on coder ?
A l’occasion d’une compétition sportive groupant 18 athlètes,
on attribue une médaille d’or, une d’argent, une de bronze.
Combien y-a-t-il de distributions possibles (avant la
compétition, bien sur) ?

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Probabilité

Définition: Expérience aléatoire

Une expérience aléatoire est une expérience dont on ne peut


pas prévoir le résultat de façon certaine.
Autrement-dit, lorsqu’on recommence l’expérience, le résultat
varie et semble dépendre du hasard.
On appelle l’ensemble des résultats possibles d’une expérience
aléatoire, noté Ω l’ensemble ou l’espace fondamental.
On ne s’intéresse qu’aux expériences aléatoires dont on peut
indiquer l’ensemble fondamental.

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Probabilité

Définition: Expérience aléatoire

Une expérience aléatoire est une expérience dont on ne peut


pas prévoir le résultat de façon certaine.
Autrement-dit, lorsqu’on recommence l’expérience, le résultat
varie et semble dépendre du hasard.
On appelle l’ensemble des résultats possibles d’une expérience
aléatoire, noté Ω l’ensemble ou l’espace fondamental.
On ne s’intéresse qu’aux expériences aléatoires dont on peut
indiquer l’ensemble fondamental.

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Probabilité

Définition: Expérience aléatoire

Une expérience aléatoire est une expérience dont on ne peut


pas prévoir le résultat de façon certaine.
Autrement-dit, lorsqu’on recommence l’expérience, le résultat
varie et semble dépendre du hasard.
On appelle l’ensemble des résultats possibles d’une expérience
aléatoire, noté Ω l’ensemble ou l’espace fondamental.
On ne s’intéresse qu’aux expériences aléatoires dont on peut
indiquer l’ensemble fondamental.

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Probabilité

Définition: Expérience aléatoire

Une expérience aléatoire est une expérience dont on ne peut


pas prévoir le résultat de façon certaine.
Autrement-dit, lorsqu’on recommence l’expérience, le résultat
varie et semble dépendre du hasard.
On appelle l’ensemble des résultats possibles d’une expérience
aléatoire, noté Ω l’ensemble ou l’espace fondamental.
On ne s’intéresse qu’aux expériences aléatoires dont on peut
indiquer l’ensemble fondamental.

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Probabilité

Exemples

Le jet d’un dé est une expérience aléatoire. L’espace


fondamental dans ce cas est Ω = {1; 2; 3; 4; 5; 6}.
On jette une pièce de monnaie deux fois de suite: c’est une
expérience aléatoire. L’espace fondamental est :
Ω = {PP, FF , PF , FP}.
On choisit au hasard un étudiant et on note sa taille; c’est une
expérience aléatoire.L’espace fondamental est : Ω = [a, b].
Le jet d’un dé dont toutes les faces sont les mêmes n’est pas
une expériance aléatoire car on est sûr du résultat de
l’expérience.

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Probabilité

Exemples

Le jet d’un dé est une expérience aléatoire. L’espace


fondamental dans ce cas est Ω = {1; 2; 3; 4; 5; 6}.
On jette une pièce de monnaie deux fois de suite: c’est une
expérience aléatoire. L’espace fondamental est :
Ω = {PP, FF , PF , FP}.
On choisit au hasard un étudiant et on note sa taille; c’est une
expérience aléatoire.L’espace fondamental est : Ω = [a, b].
Le jet d’un dé dont toutes les faces sont les mêmes n’est pas
une expériance aléatoire car on est sûr du résultat de
l’expérience.

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Probabilité

Exemples

Le jet d’un dé est une expérience aléatoire. L’espace


fondamental dans ce cas est Ω = {1; 2; 3; 4; 5; 6}.
On jette une pièce de monnaie deux fois de suite: c’est une
expérience aléatoire. L’espace fondamental est :
Ω = {PP, FF , PF , FP}.
On choisit au hasard un étudiant et on note sa taille; c’est une
expérience aléatoire.L’espace fondamental est : Ω = [a, b].
Le jet d’un dé dont toutes les faces sont les mêmes n’est pas
une expériance aléatoire car on est sûr du résultat de
l’expérience.

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Probabilité

Exemples

Le jet d’un dé est une expérience aléatoire. L’espace


fondamental dans ce cas est Ω = {1; 2; 3; 4; 5; 6}.
On jette une pièce de monnaie deux fois de suite: c’est une
expérience aléatoire. L’espace fondamental est :
Ω = {PP, FF , PF , FP}.
On choisit au hasard un étudiant et on note sa taille; c’est une
expérience aléatoire.L’espace fondamental est : Ω = [a, b].
Le jet d’un dé dont toutes les faces sont les mêmes n’est pas
une expériance aléatoire car on est sûr du résultat de
l’expérience.

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Probabilité

Exemples

Le jet d’un dé est une expérience aléatoire. L’espace


fondamental dans ce cas est Ω = {1; 2; 3; 4; 5; 6}.
On jette une pièce de monnaie deux fois de suite: c’est une
expérience aléatoire. L’espace fondamental est :
Ω = {PP, FF , PF , FP}.
On choisit au hasard un étudiant et on note sa taille; c’est une
expérience aléatoire.L’espace fondamental est : Ω = [a, b].
Le jet d’un dé dont toutes les faces sont les mêmes n’est pas
une expériance aléatoire car on est sûr du résultat de
l’expérience.

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Probabilité

Exemples

Le jet d’un dé est une expérience aléatoire. L’espace


fondamental dans ce cas est Ω = {1; 2; 3; 4; 5; 6}.
On jette une pièce de monnaie deux fois de suite: c’est une
expérience aléatoire. L’espace fondamental est :
Ω = {PP, FF , PF , FP}.
On choisit au hasard un étudiant et on note sa taille; c’est une
expérience aléatoire.L’espace fondamental est : Ω = [a, b].
Le jet d’un dé dont toutes les faces sont les mêmes n’est pas
une expériance aléatoire car on est sûr du résultat de
l’expérience.

Pr.Sahar SAOUD Probablité & Statistique


Probabilité

Exemples

Le jet d’un dé est une expérience aléatoire. L’espace


fondamental dans ce cas est Ω = {1; 2; 3; 4; 5; 6}.
On jette une pièce de monnaie deux fois de suite: c’est une
expérience aléatoire. L’espace fondamental est :
Ω = {PP, FF , PF , FP}.
On choisit au hasard un étudiant et on note sa taille; c’est une
expérience aléatoire.L’espace fondamental est : Ω = [a, b].
Le jet d’un dé dont toutes les faces sont les mêmes n’est pas
une expériance aléatoire car on est sûr du résultat de
l’expérience.

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Probabilité

Définition:Evénements

Un événement est un sous ensemble de l’ensemble


fondamental.
Soit Ω l’ensemble issu du jet d’un dé. Alors Ω = {1; 2; 3; 4; 5; 6}.

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Probabilité

Définition:Evénements

Un événement est un sous ensemble de l’ensemble


fondamental.
Soit Ω l’ensemble issu du jet d’un dé. Alors Ω = {1; 2; 3; 4; 5; 6}.

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Probabilité

Evénements particuliers

On appelle événement impossible l’événement qui ne contient


aucune issue favorable à Ω et on le note ∅.

On appelle événement certain l’événement qui se réalise pour


toute éventualité, c’est-à-dire Ω.
L’événement A est l’événement contraire de l’événement A.

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Probabilité

Evénements particuliers

Evénements Incompatibles: Deux événements A et B sont


incompatibles si la réalisation de l’un des événements exclue la
réalisation de l’autre. Autrement dit: A ∩ B = ∅.

Système Complet d’événements: A1 , A2 ,..., An forment un


système complet d’événements si les parties A1 , A2 ,..., An de
Ω constituent une partition de Ω tels que :
1 Ai ∩ Aj = ∅ ∀i 6= j.
2 Les Ai vérifient:
i=n
[
Ai = Ω
i=0

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Probabilité

Exemple

Dans une urne, on a des cubes et des boules rouges et verts. On


tire un de ces objects au hasard. Soeint les événements suivants:
A1 : ”L’objet tiré est un cube.” A2 :” L’objet tiré est une
boule”.

B1 :”L’objet tiré est rouge” et B2:”L’objet tiré est vert”.

C1 :” L’objet tiré est une boule rouge”,C2 : ” L’objet tiré est


un cube rouge”, et C3 : ” L’objet tiré est vert”.

Chercher les systèmes complets possibles.

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Probabilité

Exemple

Dans une urne, on a des cubes et des boules rouges et verts. On


tire un de ces objects au hasard. Soeint les événements suivants:
A1 : ”L’objet tiré est un cube.” A2 :” L’objet tiré est une
boule”.

B1 :”L’objet tiré est rouge” et B2:”L’objet tiré est vert”.

C1 :” L’objet tiré est une boule rouge”,C2 : ” L’objet tiré est


un cube rouge”, et C3 : ” L’objet tiré est vert”.

Chercher les systèmes complets possibles.

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Probabilité

Définition: Tribu

Soit P l’ensemble des parties d’un ensemble Ω, et soit C une partie


non vide de P.
On dit que C est une tribu de parties de Ω s’elle vérifie les
conditions suivantes:

∀A ∈ C, A ∈ C.

Si A1 , A2 ,..., An ,... sont des éléments de C, alors :


[
An ∈ C
n∈N

Ω ∈ C.

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Phénomène déterministe

Définition

On parle d’un phénomène déterministe si les résultats sont


connus sûrement au préalable.

Imaginons qu’on étudie le phénomène déterministe suivant: le


jet d’un dé qui a le numéro 6 sur toutes ses faces.

L’événement A = ”On tire un 6” se produit toujours, on lui


associe le nombre 1.

Par contre, l’événement B = ” On tire un 4” ne se produit


jamais , on lui associe une valeur 0.

Dans le cas déterministe, il n’y a que des événements qui


se produisent toujours ou qui ne se produisent jamais.
On associe uniquement des 0 ou bien des 1.

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Phénomène déterministe

Définition

On parle d’un phénomène déterministe si les résultats sont


connus sûrement au préalable.

Imaginons qu’on étudie le phénomène déterministe suivant: le


jet d’un dé qui a le numéro 6 sur toutes ses faces.

L’événement A = ”On tire un 6” se produit toujours, on lui


associe le nombre 1.

Par contre, l’événement B = ” On tire un 4” ne se produit


jamais , on lui associe une valeur 0.

Dans le cas déterministe, il n’y a que des événements qui


se produisent toujours ou qui ne se produisent jamais.
On associe uniquement des 0 ou bien des 1.

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Phénomène déterministe

Définition

On parle d’un phénomène déterministe si les résultats sont


connus sûrement au préalable.

Imaginons qu’on étudie le phénomène déterministe suivant: le


jet d’un dé qui a le numéro 6 sur toutes ses faces.

L’événement A = ”On tire un 6” se produit toujours, on lui


associe le nombre 1.

Par contre, l’événement B = ” On tire un 4” ne se produit


jamais , on lui associe une valeur 0.

Dans le cas déterministe, il n’y a que des événements qui


se produisent toujours ou qui ne se produisent jamais.
On associe uniquement des 0 ou bien des 1.

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Phénomène déterministe

Définition

On parle d’un phénomène déterministe si les résultats sont


connus sûrement au préalable.

Imaginons qu’on étudie le phénomène déterministe suivant: le


jet d’un dé qui a le numéro 6 sur toutes ses faces.

L’événement A = ”On tire un 6” se produit toujours, on lui


associe le nombre 1.

Par contre, l’événement B = ” On tire un 4” ne se produit


jamais , on lui associe une valeur 0.

Dans le cas déterministe, il n’y a que des événements qui


se produisent toujours ou qui ne se produisent jamais.
On associe uniquement des 0 ou bien des 1.

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Phénomène déterministe

Définition

On parle d’un phénomène déterministe si les résultats sont


connus sûrement au préalable.

Imaginons qu’on étudie le phénomène déterministe suivant: le


jet d’un dé qui a le numéro 6 sur toutes ses faces.

L’événement A = ”On tire un 6” se produit toujours, on lui


associe le nombre 1.

Par contre, l’événement B = ” On tire un 4” ne se produit


jamais , on lui associe une valeur 0.

Dans le cas déterministe, il n’y a que des événements qui


se produisent toujours ou qui ne se produisent jamais.
On associe uniquement des 0 ou bien des 1.

Pr.Sahar SAOUD Probablité & Statistique


Phénomène aléatoire

Définition

Intéressons-nous à des phénomènes aléatoires; c’est à dire qui


arrivent ” peut être”. Il s’agit, en fait, de quantifier ce ” peut
être”.

Prenons un dé non truqué. L’événement A n’est plus certain:


on ne peut plus lui associer un 1. Mais il n’est pas impossible
non plus, donc on ne peut pas lui associer la valeur 0.

Il est entre certain et impossible, on lui associe une valeur


entre 0 et 1.

Plus ce nombre est proche de 1, plus l’événement a des fortes


chances de se produire, plus ce nombre est près de 0, plus
l’événement est rare.

Pr.Sahar SAOUD Probablité & Statistique


Phénomène aléatoire

Définition

Intéressons-nous à des phénomènes aléatoires; c’est à dire qui


arrivent ” peut être”. Il s’agit, en fait, de quantifier ce ” peut
être”.

Prenons un dé non truqué. L’événement A n’est plus certain:


on ne peut plus lui associer un 1. Mais il n’est pas impossible
non plus, donc on ne peut pas lui associer la valeur 0.

Il est entre certain et impossible, on lui associe une valeur


entre 0 et 1.

Plus ce nombre est proche de 1, plus l’événement a des fortes


chances de se produire, plus ce nombre est près de 0, plus
l’événement est rare.

Pr.Sahar SAOUD Probablité & Statistique


Phénomène aléatoire

Définition

Intéressons-nous à des phénomènes aléatoires; c’est à dire qui


arrivent ” peut être”. Il s’agit, en fait, de quantifier ce ” peut
être”.

Prenons un dé non truqué. L’événement A n’est plus certain:


on ne peut plus lui associer un 1. Mais il n’est pas impossible
non plus, donc on ne peut pas lui associer la valeur 0.

Il est entre certain et impossible, on lui associe une valeur


entre 0 et 1.

Plus ce nombre est proche de 1, plus l’événement a des fortes


chances de se produire, plus ce nombre est près de 0, plus
l’événement est rare.

Pr.Sahar SAOUD Probablité & Statistique


Phénomène aléatoire

Définition

Intéressons-nous à des phénomènes aléatoires; c’est à dire qui


arrivent ” peut être”. Il s’agit, en fait, de quantifier ce ” peut
être”.

Prenons un dé non truqué. L’événement A n’est plus certain:


on ne peut plus lui associer un 1. Mais il n’est pas impossible
non plus, donc on ne peut pas lui associer la valeur 0.

Il est entre certain et impossible, on lui associe une valeur


entre 0 et 1.

Plus ce nombre est proche de 1, plus l’événement a des fortes


chances de se produire, plus ce nombre est près de 0, plus
l’événement est rare.

Pr.Sahar SAOUD Probablité & Statistique


Probabilité

Définition

Une probabilité est une application allant de l’ensemble des


événements Ω dans l’intervalle [0; 1]:

P : Ω −→ [0, 1]
A 7−→ P(A)
qui vérifie les trois critères suivants:
0 ≤ P(A) ≤ 1
P(Ω) = 1 et P(∅) = 0.

Si A ∩ B = ∅, alors:

P(A ∪ B) = P(A) + P(B)

Pr.Sahar SAOUD Probablité & Statistique


Probabilité

Définition

Une probabilité est une application allant de l’ensemble des


événements Ω dans l’intervalle [0; 1]:

P : Ω −→ [0, 1]
A 7−→ P(A)
qui vérifie les trois critères suivants:
0 ≤ P(A) ≤ 1
P(Ω) = 1 et P(∅) = 0.

Si A ∩ B = ∅, alors:

P(A ∪ B) = P(A) + P(B)

Pr.Sahar SAOUD Probablité & Statistique


Probabilité
Proposition

Si A ∩ B 6= ∅ alors,
P(A ∪ B) = P(A) + P(B) − P(A ∩ B)
Si on a A1 , A2 ,..., An des événements deux à deux disjoints ,
alors la probabilité P vérifie que:
i=n
[ i=n
X
P( Ai ) = P(Ai )
i=1 i=1
Si A est un événement, alors:
P(A) = 1 − P(A)
Si A et B sont deux événements tels que A ⊂ B alors:
P(A) ≤ P(B)
Pr.Sahar SAOUD Probablité & Statistique
Probabilité

Application 1

Prenons l’exemple du jet d’une pièce de monnaie.Ω = {P, F }.

Considérons les événements: A1 = ∅ ; A2 = {P}, A3 = {F },


et A4 = {P; F } = Ω.

Soit l’application P donnée par: P(A1 ) = 0, P(A2 ) = 1/3,


P(A3 ) = 2/3 et P(A4 ) = 1.

Montrer que P est une probabilité.

Pr.Sahar SAOUD Probablité & Statistique


Probabilité

Application 1

Prenons l’exemple du jet d’une pièce de monnaie.Ω = {P, F }.

Considérons les événements: A1 = ∅ ; A2 = {P}, A3 = {F },


et A4 = {P; F } = Ω.

Soit l’application P donnée par: P(A1 ) = 0, P(A2 ) = 1/3,


P(A3 ) = 2/3 et P(A4 ) = 1.

Montrer que P est une probabilité.

Pr.Sahar SAOUD Probablité & Statistique


Probabilité

Application 2

Soit A et B deux évènements aléatoires avec P(A) = 1/2 et


P(B) = 1/2. Déterminer P(A ∪ B) lorsque:
1 A et B sont incompatibles.
2 P(A ∩ B) = 1/2.

Une urne contient des boules vertes, rouges et jaunes. On tire


une boule de l’urne. On note: A : ”Tirer une boule verte”, B
: ”Tirer une boule ni verte ni jaune”, C : ”Tirer une boule
rouge ou une boule jaune ”.
1 A et B sont-ils incompatibles?
2 B et C sont -ils incompatibles?
3 Traduire par des phrases les négations de A et B.

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Equiprobablié

Définition Soient une expérience alétoire, un espace fondamental


et une probabilité. Supposons que l’ensemble fondamental Ω est
fini de cardinal n et s’écrit sous la forme:

Ω = {a1 , a2 , a3 , ..., an }

On suppose que chaque événement Ai = {ai } a la même


probabilité de réalisation p c’est à dire:

P(Ai ) = p pour tout i = 1, 2, .., n

Dans cette situation, on dit qu’on est dans le cas


d’équiprobablité.

Pr.Sahar SAOUD Probablité & Statistique


Equiprobablié

Nous avons :
Ω = ∪ni=1 Ai
Or, on sait que P(Ω) = 1, et comme les événements sont
disjoints deux à deux:

P(Ω) = 1 = P(∪ni=1 Ai )
et
P(∪ni=1 Ai ) = Σni=1 P(Ai ) = np
Ce qui donne que :
1
p=
n
Donc pour chaque événement Ai , nous avons:
1
P(Ai ) = =p
n
Pr.Sahar SAOUD Probablité & Statistique
Equiprobablié

Nous avons :
Ω = ∪ni=1 Ai
Or, on sait que P(Ω) = 1, et comme les événements sont
disjoints deux à deux:

P(Ω) = 1 = P(∪ni=1 Ai )
et
P(∪ni=1 Ai ) = Σni=1 P(Ai ) = np
Ce qui donne que :
1
p=
n
Donc pour chaque événement Ai , nous avons:
1
P(Ai ) = =p
n
Pr.Sahar SAOUD Probablité & Statistique
Equiprobablié
Nous pouvons remarquer que tout événement A est une
réunion d’événements élémentaires Ai .
Alors pour un certain sous ensemble d’indices J de l’ensemble
{1, 2, 3..., n}, on peut écrire A:
A = ∪i∈J
Or les Ai sont disjoints deux à deux:
P
X X1 Card(A)
P(A) = P(Ai ) = = i∈J =
n n Card(Ω)
i∈J i∈J
Donc pour le cas d’équiprobabilité:
Card(A)
P(A) =
Card(Ω)
Autrement,
nombre de cas favorables
P(A) =
nombre de cas possibles
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Equiprobablié
Nous pouvons remarquer que tout événement A est une
réunion d’événements élémentaires Ai .
Alors pour un certain sous ensemble d’indices J de l’ensemble
{1, 2, 3..., n}, on peut écrire A:
A = ∪i∈J
Or les Ai sont disjoints deux à deux:
P
X X1 Card(A)
P(A) = P(Ai ) = = i∈J =
n n Card(Ω)
i∈J i∈J
Donc pour le cas d’équiprobabilité:
Card(A)
P(A) =
Card(Ω)
Autrement,
nombre de cas favorables
P(A) =
nombre de cas possibles
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Equiprobabilité

Exemples:

Soit l’exemple du jet d’un dé non truqué. On s’intéresse à


calculer la probabilié d’avoir l’événement : ” On obtient un
chiffre supérieur ou égal à 5”.

On lance 2 dés non truqués. Chercher la probabilité de


l’événement : ” on obtient au moins un chiffre impair”.

Pr.Sahar SAOUD Probablité & Statistique


Probabilité conditionnelle

Définition

Etant donné une expérience aléatoire, un ensemble


fondamental et une probabilité P. Nous avons vu comment
calculer la probabilité d’un événement.

Nous nous intéressons toujours à calculer cette probabilité


mais sous la supposition de la possession d’une information
complémentaire étudiée.

Pr.Sahar SAOUD Probablité & Statistique


Probabilité conditionnelle

Définition

Si A et B sont des événements tels que P(A) 6= 0, la


probabilité conditionnelle de B sachant que A notée P(B/A)
est donnée par:
P(A ∩ B)
P(B/A) =
P(A)
Par convention si P(A) = 0, on pose P(B/A) = 0.

On jet un dé. Quelle est la probabilité de l’événement A:


”Obtenir 2 ”, sachant l’événement B: ” Le nombre obtenu est
pair”?

Pr.Sahar SAOUD Probablité & Statistique


Probabilité conditionnelle

Définition

Si A et B sont des événements tels que P(A) 6= 0, la


probabilité conditionnelle de B sachant que A notée P(B/A)
est donnée par:
P(A ∩ B)
P(B/A) =
P(A)
Par convention si P(A) = 0, on pose P(B/A) = 0.

On jet un dé. Quelle est la probabilité de l’événement A:


”Obtenir 2 ”, sachant l’événement B: ” Le nombre obtenu est
pair”?

Pr.Sahar SAOUD Probablité & Statistique


Probabilité conditionnelle

Formule de Bayes

Si A et B sont deux événements, alors :


P(A)P(B/A)
P(A/B) =
P(A)P(B/A) + P(A)P(B/A)

Avec A c’est l’événement contraire de A.

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Indépendance

On dit que les deux événements A et B sont indépendants si :

P(A ∩ B) = P(A)P(B)

Application: Le tableau suivant donne la répartition de 150


étudiants en fonction de la langue choisie et de la pratique
informatique choisie:

Word(W ) Excel(E ) PowerPoint(P)


Arabe(A) 45 18 27
Francais(F ) 33 9 18

Les événements ” étudier le Francais” et ” Pratiquer le Word”


sont-ils indépendants? Les événements ” Etudier l’Arabe” et ”
Pratiquer le Power Point” sont-ils indépendants?

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Indépendance

On dit que les deux événements A et B sont indépendants si :

P(A ∩ B) = P(A)P(B)

Application: Le tableau suivant donne la répartition de 150


étudiants en fonction de la langue choisie et de la pratique
informatique choisie:

Word(W ) Excel(E ) PowerPoint(P)


Arabe(A) 45 18 27
Francais(F ) 33 9 18

Les événements ” étudier le Francais” et ” Pratiquer le Word”


sont-ils indépendants? Les événements ” Etudier l’Arabe” et ”
Pratiquer le Power Point” sont-ils indépendants?

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Indépendance

Solution.

Il faut compléter le tableau en rajoutant la ligne et la colonne


total:

Word(W ) Excel(E ) PowerPoint(P) Total


Arabe(A) 45 18 27 90
Francais(F ) 33 9 18 60
Total 78 27 45 150

On sait que pour tout événement A:

Card(A)
P(A) =
Card(Ω)

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Indépendance

On calcule séparément:
78 33
P(F ∩ W ) = P(W ) ∗ P(F /W ) = ∗
150 78
60 78
P(F ) ∗ P(W ) = ∗
150 150
On remarque que les deux valeurs sont différentes. On peut
conclure que les deux événements F et W ne sont pas
indépendants.

T.A.F.

Pr.Sahar SAOUD Probablité & Statistique


Applications

Dans un magasin d’éléctroménager, on s’intéresse au


comportement d’un acheteur potentiel d’une machine à laver
et d’un lave-vaisselle. La probabilité pour qu’il achète une
machine à laver est de 0.6. La probabilité pour qu’il achète un
lave-vaisselle quand il a acheté une machine à laver est de 0.4.
La probabilité pour qu’il achète un lave-vaisselle quand il a
acheté de machine à laver est de 0.2.

Quelle est la probabilité pour qu’il achète une machine à laver


et un lave-vaisselle?

Quelle est la probabilité pour qu’il achète un lave-vaisselle ?

Le client achète un lave-vaisselle. Quelle est la probabilité


qu’il achète une machine à laver?

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Variable Aléatoire

Exemple introductif

On joue à une pièce de monnaie non truquée.


La régle du jeu ( gagner ou perdre ) est la suivante
Si on fait pile, on gagne 100 dh.
Sinon, on fait face, on perd 50dh.

Pr.Sahar SAOUD Probablité & Statistique


Variable Aléatoire
Exemple introductif
Cette situation peut être représentée à l’aide de la
modélisation probabiliste suivante:
L’expérience aléatoire est le jet de la pièce.
L’ensemble fondamental c’est Ω = {P; F }.
La probabilité est donnée par :

P(”Obtenir pile”) = P(”Obtenir face”) = 1/2

On définit la fonction du gain/perte notée X comme suit :

”R éaliser pile” −→ 100dh

”R éaliser face” −→ −50dh


X prend ses valeurs dans l’ensemble ΩX = {100, −50}.

X est une variable alétoire définie sur ΩX


Pr.Sahar SAOUD Probablité & Statistique
Variable Aléatoire
Exemple introductif
Cette situation peut être représentée à l’aide de la
modélisation probabiliste suivante:
L’expérience aléatoire est le jet de la pièce.
L’ensemble fondamental c’est Ω = {P; F }.
La probabilité est donnée par :

P(”Obtenir pile”) = P(”Obtenir face”) = 1/2

On définit la fonction du gain/perte notée X comme suit :

”R éaliser pile” −→ 100dh

”R éaliser face” −→ −50dh


X prend ses valeurs dans l’ensemble ΩX = {100, −50}.

X est une variable alétoire définie sur ΩX


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Variable Aléatoire

Définition
On se donne une expérience aléatoire, un espace fondamental Ω et
une probabilité P.

Une variable aléatoire X est une application de l’ensemble des


événements dans un ensemble de réels noté ΩX .

Si l’ensemble ΩX est fini ou dénombrable, on parle d’une


variable aléatoire discrète.

Si l’ensemble ΩX est un intervalle de IR, on parle d’une


variable aléatoire continue.

Pr.Sahar SAOUD Probablité & Statistique


Variable Aléatoire

Types des Variables aléatoires


Une variable aléatoire est dite discrète lorsque les valeurs
réelles qu’elle est susceptible de prendre sont en nombre fini
ou dénombrable. Exemples:
Nombre de ”face” apparaissant après 10 jets d’une pièce ;
Nombre de véhicules passant à un carrefour dans une journée;
Nombre de clients entrant dans un magasin le samedi.

Une variable aléatoire est dite continue si elle peut prendre


toutes les valeurs d’un intervalle. Exemples:
Intervalle de temps entre 2 passages de train;
Durée de vie en secondes d’une pièce mécanique.
Une variable alétaoire est complétement définie par sa loi de
probabilité.

Pr.Sahar SAOUD Probablité & Statistique


Variable Aléatoire

Types des Variables aléatoires


Une variable aléatoire est dite discrète lorsque les valeurs
réelles qu’elle est susceptible de prendre sont en nombre fini
ou dénombrable. Exemples:
Nombre de ”face” apparaissant après 10 jets d’une pièce ;
Nombre de véhicules passant à un carrefour dans une journée;
Nombre de clients entrant dans un magasin le samedi.

Une variable aléatoire est dite continue si elle peut prendre


toutes les valeurs d’un intervalle. Exemples:
Intervalle de temps entre 2 passages de train;
Durée de vie en secondes d’une pièce mécanique.
Une variable alétaoire est complétement définie par sa loi de
probabilité.

Pr.Sahar SAOUD Probablité & Statistique


Loi de Probabilité

Définition
Soit X une variable aléatoire et ΩX son ensemble d’arrivée.

La loi de probabilité de la variable aléatoire X est la fonction


f définie de ΩX vers [0; 1], qui à chaque valeur x de ΩX
associe la probabilité de réalisation de l’événement ”X = x”
correspondant. Autrement dit:

f : ΩX −→ [0, 1]

x 7−→ f (x) = P(X = x)

Pr.Sahar SAOUD Probablité & Statistique


Loi de Probabilité

Exemple
Reprenons l’exemple précédent.

La loi de probabilité f de la variable aléatoire X est la


fonction définie sur ΩX = {100, −50} vers [0, 1]

f : {100, −50} −→ [0, 1]

x 7−→ f (x) = P(X = x)


telle que:
f (100) = P(X = 100) = P(X = ”R éaliser pile”) = 1/2
f (−50) = P(X = −50) = P(X = ”R éaliser face”) = 1/2

Pr.Sahar SAOUD Probablité & Statistique


Loi de Probabilité

Remarques

1 Quand on demande la loi de probabilité de la variable aléatoire


X , on exige deux choses:
Déterminer l’ensemble ΩX des valeurs x prises par X .
Déterminer la fonction f : x −
7 → f (x) = P(X = x).

2 On établie un tableau de la forme: sur la première ligne, on


énumère les valeurs prises par X et sur la seconde ligne on
donne les probabilités correspondantes.

3 Pour l’exemple:

x −50 100
P(X = x) 1/2 1/2

Pr.Sahar SAOUD Probablité & Statistique


Loi de Probabilité

Remarques

1 Quand on demande la loi de probabilité de la variable aléatoire


X , on exige deux choses:
Déterminer l’ensemble ΩX des valeurs x prises par X .
Déterminer la fonction f : x −
7 → f (x) = P(X = x).

2 On établie un tableau de la forme: sur la première ligne, on


énumère les valeurs prises par X et sur la seconde ligne on
donne les probabilités correspondantes.

3 Pour l’exemple:

x −50 100
P(X = x) 1/2 1/2

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Loi de Probabilité

Remarques

Quand on donne une fonction f et qu’on demande de montrer


que cette f définit une loi de probabilité, on exige deux
choses:
1 Montrer que f prend des valeurs positives: ∀x, f (x) ≥ 0.
P
2 Montrer que la somme des probabilités fait 1: f (x) = 1.

Pr.Sahar SAOUD Probablité & Statistique


Loi de Probabilité

Remarques

Lorsque f est donnée par un tableau, il est très simple de


vérifier que tous les nombres de la seconde ligne sont positifs
et que la somme des nombres de cette seconde ligne est égale
à 1.

Il faut toujours penser que la variable aléatoire X est une


fonction : il est donc erroné d’écrire P(X ); par contre il faut
écrire P(X = x) qui a un sens puisque ”X = x” est un
événement.

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Variable Aléatoire Discrète

Dans un premier temps, on étudiera les variables aléatoires


discrètes, à savoir:

Fonction de répartition.

Caractéristique d’une V.A.D.

Lois Classiques.

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Variable Aléatoire Discrète

Définition et propriétés

La fonction de répartition de la variable aléatoire X est la


fonction, notée F , de IR dans [0; 1] définie par:

F : IR −→ [0, 1]

t 7→ F (t) = P(X < t)


La fonction de répartition F est une fonction croissante.

limt7→+∞ F (t) = 1; limtt7→−∞ F (t) = 0.

Si a < b alors, F (b) − F (a) = P(a ≤ X < b).

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Variable Aléatoire Discrète
Exemple

Reprenons l’exemple précédent: ΩX = {−50; 100} et que X a


pour loi de probabilité: P(X = −50) = 1/2 et
P(X = 100) = 1/2.
Cette loi se représente graphiquement en mettant en
abscisseles valeurs prises par X et en ordonnée les valeurs de
la probabilité de l’événement ”X = x”

Pr.Sahar SAOUD Probablité & Statistique


Variable Aléatoire Discrète

Exemple

Cherchons la fonction de répartition de X .


Il s’agit de déterminer P(X < t) pour t ∈ IR. Comme X
prend deux valeurs −50 et 100 il y a trois situation à
envisager:
1 Si t < −50, alors F (t) = P(X < t) = P(∅) = 0.
2 Si −50 < t ≤ 100, alors F (t) = P(X = −50) = 1/2.
3 Si 100 < t, alors:

F (t) = P(X < t) = P(X = −50 ou X = 100)

= P(X = −50) + P(X = 100) = 1

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Variable Aléatoire Discrète

Exemple

Graphiquement, le graphe de la fonction de répartition est ”en


escalier”, on vérifie que les propriétés de croissance de 0 à 1
sont remplises.

Le graphe est le suivant:

Pr.Sahar SAOUD Probablité & Statistique


Caractéristique d’une V.A.D

Définition
Soit X une v.a.d et soit f sa loi de probabilité.
On appelle espérence de X et on note E (X ) le nombre réel
(s’il existe): X
E (X ) = xi P(X = xi )
i

L’espérence de X représente une certaine mesure de la


moyenne de X .
Il faut bien comprendre que E (X ) est un nombre different de
X qui est une v.a. Par ailleurs, E (X ) est la valeur que l’on
espère avoir à partir de X .

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Caractéristique d’une V.A.D

Remarques
Soit X une v.a.d et soit f sa loi de probabilité.
Soit a ∈ IR. E (a) = a car a n’est pas aléatoire donc sa
probabilité est 1. En effet:
X
E (a) = ai P(a = ai ) = a ∗ 1 = a
i

Une v.a.d dont l’espérance est nulle est dite centrée.

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Caractéristique d’une V.A.D

Exemple
Soit le jet d’un dé non truqué. La variable aléatoire X est le
numéro obtenu.
Ω = {1; 2; 3; 4; 5; 6} et ΩX = {1; 2; 3; 4; 5; 6}
La loi de probabilité est donnée par:

P(X = 1) = P(X = 2) = P(X = 3) =

P(X = 4) = P(X = 5) = P(X = 6) = 1/6


L’espérence est :
X
E (X ) = xi P(X = xi ) = 1 ∗ P(X = 1) + 2 ∗ P(X = 2)
i

+3∗P(X = 3)+4∗P(X = 4)+5∗P(X = 5)+6∗P(X = 6) = 7/2

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Caractéristique d’une V.A.D

Définition
Soit m un entier naturel.
D’une façon générale, on appelle moment d’ordre m de X et
on note E (X m ) le nombre réel:
X
E (X m ) = (xi )m P(X = xi )
i

Pour l’exemple précédent :

E (X 2 ) = 91/6

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Caractéristique d’une V.A.D

Définition
Soit m un entier naturel.
D’une façon générale, on appelle moment d’ordre m de X et
on note E (X m ) le nombre réel:
X
E (X m ) = (xi )m P(X = xi )
i

Pour l’exemple précédent :

E (X 2 ) = 91/6

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Caractéristique d’une V.A.D
Définition

On appelle variance d’une variable aléatoire X et on


noteV (X ) , le nombre réel (s’il existe):

V (X ) = E (X − E (X ))2
ou encore
V (X ) = E (X 2 ) − (E (X ))2
La variance mesure la dispersion de X autour de sa valeur
centrale E (X ).

Une v.a pour laquelle la variance est égale à 1 est dite réduite.

On appelle écart type la racine carrée de la variance:


p
σX = V (X )

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Caractéristique d’une V.A.D

Application
On jette deux dés équilibrés. Soit X la variable aléatoire
représentant la somme des chiffres obtenus.
Déterminer la loi de probabilité f de X .

Calculer son espérence et sa variance.

Déterminer la fonction de répartition FX .

Repésenter graphiquement FX et f .

Calculer les probabilités des événements suivants:

”X ≥ 6”; ”X < 4”; ”2 ≤ X ≤ 8”

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Lois classiques

Il existe un certain nombre de lois de probabilités qui reviennent


très souvent dans les modélisations probablistes et qu’il convient
de bien connaitre ainsi que leurs caractéristiques.

Pr.Sahar SAOUD Probablité & Statistique


Loi de Bernouil B(p)

Cette loi est la plus simple, elle s’utilise lorsqu’on s’intéresse à


des variables aléatoires qui prennent uniquement deux valeurs:
on code le résultat de l’expérience par 0 si c’est un échec et 1
si c’est un succés.

Exemple: on veut savoir si une personne est fumeuse ou non


fumeuse. On codifie par ”1” la réponse ”oui” et par ”0” la
réponse ”non”.

Pr.Sahar SAOUD Probablité & Statistique


Loi de Bernouil B(p)

Cette loi est la plus simple, elle s’utilise lorsqu’on s’intéresse à


des variables aléatoires qui prennent uniquement deux valeurs:
on code le résultat de l’expérience par 0 si c’est un échec et 1
si c’est un succés.

Exemple: on veut savoir si une personne est fumeuse ou non


fumeuse. On codifie par ”1” la réponse ”oui” et par ”0” la
réponse ”non”.

Pr.Sahar SAOUD Probablité & Statistique


Loi de Bernouil B(p)

Définition
La variable aléatoire X suit une loi de Bernouilli de paramètre p
(0 ≤ p ≤ 1) si:

1 Elle prend deux valeurs

ΩX = {0; 1}

2 Sa loi est donnée par:

P(X = 1) = p, P(X = 0) = 1 − p

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Loi de Bernouil B(p)

Définition
La variable aléatoire X suit une loi de Bernouilli de paramètre p
(0 ≤ p ≤ 1) si:

1 Elle prend deux valeurs

ΩX = {0; 1}

2 Sa loi est donnée par:

P(X = 1) = p, P(X = 0) = 1 − p

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Loi de Bernouil B(p)

Exemple

1 On joue à pile ou face; la variable aléatoire X = ” résultat de


l’expérience” suit une loi de Bernouilli.

2 En effet, on a ΩX = {P; F } on codifie Pile par ”1” et Face


par ”0”. la loi de X est :

P(X = Pile) = p et P(X = Face) = 1 − p

3 Si la pièce n’est pas truquée:

p = 1/2

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Loi de Bernouil B(p)

Théorème
La loi de Bernouilli est une loi de probabilité.
En effet,

P(X = 1) = p ≥ 0 et P(X = 0) = 1 − p ≥ 0.

P(X = 1) + P(X = 0) = p + (1 − p) = 1

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Loi de Bernouil B(p)

Théorème
La loi de Bernouilli est une loi de probabilité.
En effet,

P(X = 1) = p ≥ 0 et P(X = 0) = 1 − p ≥ 0.

P(X = 1) + P(X = 0) = p + (1 − p) = 1

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Loi de Bernouil B(p)

Théorème
Si X suit une loi de Bernouilli de paramètre p, alors:

E (X ) = p;

E (X ) = 1 ∗ P(X = 1) + 0 ∗ P(X = 0) = p

V (X ) = p(1 − p);

V (X ) = E (X 2 )−(E (X ))2 = 12 ∗P(X = 1)+02 ∗P(X = 0)−p 2

V (X ) = p − p2 = p(1 − p)

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Loi de Bernouil B(p)

Théorème
Si X suit une loi de Bernouilli de paramètre p, alors:

E (X ) = p;

E (X ) = 1 ∗ P(X = 1) + 0 ∗ P(X = 0) = p

V (X ) = p(1 − p);

V (X ) = E (X 2 )−(E (X ))2 = 12 ∗P(X = 1)+02 ∗P(X = 0)−p 2

V (X ) = p − p2 = p(1 − p)

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Loi de Bernouil B(p)

Théorème
Si X suit une loi de Bernouilli de paramètre p, alors:

E (X ) = p;

E (X ) = 1 ∗ P(X = 1) + 0 ∗ P(X = 0) = p

V (X ) = p(1 − p);

V (X ) = E (X 2 )−(E (X ))2 = 12 ∗P(X = 1)+02 ∗P(X = 0)−p 2

V (X ) = p − p2 = p(1 − p)

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Loi de Bernouil B(p)

Théorème
Si X suit une loi de Bernouilli de paramètre p, alors:

E (X ) = p;

E (X ) = 1 ∗ P(X = 1) + 0 ∗ P(X = 0) = p

V (X ) = p(1 − p);

V (X ) = E (X 2 )−(E (X ))2 = 12 ∗P(X = 1)+02 ∗P(X = 0)−p 2

V (X ) = p − p2 = p(1 − p)

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Loi binomiale B(n; p)

Cette loi s’utilise lorsqu’on répète une même expérience aléatoire


plusieurs fois de suite et que l’on s’intéresse au nombre de succès
ou d’échecs obtenus.

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Loi binomiale B(n; p)

Définition
La variable aléatoire X suit une loi Binomiale notée B(n; p) de
paramètres n ∈ IN et p ∈ [0; 1] si:

1 Elle prend toutes les valeurs de 0 à n :

ΩX = {0; 1; :::; n}

2 Sa loi est donnée par:

∀k ∈ ΩX ; P(X = k) = Cnk p k (1 − p)n−k

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Loi binomiale B(n; p)
Exemple
On joue 10 fois à pile ou face avec une pièce telle que :
P(”Avoirpile”) = 1/3 P(”Avoirface”) = 2/3

La variable aléatoireX = ”Nombre de piles obtenus” suit une


loi Binomiale (10; 1/3).
En effet, on lance 10 fois ΩX = {0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10}.
Soit k compris entre 0 et 10. Cherchons P(X = k).
La probabilité de l’événement ” faire k piles de suite puis n-k
faces ” est donnée par :

(1/3)∗(1/3)∗...∗(1/3)∗(2/3)∗(2/3)∗...∗(2/3) = (1/3)k ∗(2 = 3)10−ı̈?‘


Maintenant, il s’agit de trouver le nombre de façons de placer
k .
k piles parmi 10 lances c’est C10
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Loi binomiale B(n; p)

Théorème

La loi binomiale est une loi de probabilité.

P(X = 0) = Cn0 p 0 (1 − p)n−0 = (1 − p)n ≥ 0


P(X = n) = Cnn p n (1 − p)n−n = ((p)n ≥ 0
et
Σnk=0 P(X = k) = P(X = 0) + ... + P(X = n)
= P(X = 0) = Cn0 p 0 (1 − p)n−0 + .. + Cnn p n (1 − p)n−n =
= (p + (1 − p))n = 1
E (X ) = np;

V (X ) = np(1 −ı̈?‘ 12 p).

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Loi uniforme Un

La loi uniforme s’utilise dès qu’il s’agit d’effectuer un tirage ;


lancer un dé non truqué, tirer au hasard un individu dans une
population...

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Loi uniforme Un

Définition
La variable aléatoire X suit une loi uniforme notée Un de
paramètre n si:
Elle prend toutes les valeurs de 1 à n

ΩX = {0; 1; ...; n}

Sa loi est donnée par:


1
∀k ∈ Ωk P(X = k) =
n

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Loi uniforme Un

Exemple

On lance un dé non truqué.

La variable X = ” nombre obtenu” suit une loi uniforme U6 .

En effet, comme le dé est non truqué:

P(X = 1) = P(X = 2) = ... = 1/6

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Loi uniforme Un

Théorème Si X suit une loi uniforme Un :

E (X ) = (n + 1)/2.

V (X ) = [(n + 1)(n − 1)]/12.

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Loi de Poisson P(λ)

Cette loi s’utilise pour modéliser des événements rares.


Définition La variable aléatoire X suit une loi de Poisson notée
P(λ) de paramètre λ si:
Elle prend toutes les valeurs de 1 à +∞ :ΩX = {1, 2, ...}.

Sa loi est donnée par:

λk −λ
∀k ∈ ΩX , P(X = k) = e
k!
E (X ) = λ et V (X ) = λ.

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Statistique vs Statistiques : la grande confusion!!!

Lorsqu’on entame le domaine statistique, pour une raison ou pour


une autre, le premier délire à franchir c’est de faire la distinction
entre :

La statistique: nom féminin singulier.

Les statistiques: au pluriel.

Question: Comment choisir le terme exacte pour la situation en


question?

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Statistique vs Statistiques : la grande confusion!!!

Lorsqu’on entame le domaine statistique, pour une raison ou pour


une autre, le premier délire à franchir c’est de faire la distinction
entre :

La statistique: nom féminin singulier.

Les statistiques: au pluriel.

Question: Comment choisir le terme exacte pour la situation en


question?

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Les statistiques

Les statistiques sont les données chiffrées sans faire la distinction


entre :

données brutes non encore organisées.

résultats d’une étude statistique.

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La statistique

La statistique se définie comme étant:

Méthode scientifique du traitement des données.

Etymologiquement : science de l’état.

La statistique s’applique à la plupart des disciplines :


démographie, économie, sociologie, linguistique, psychologie,
agronomie, biologie,

...

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La statistique

Scientifiquement, la statistique est l’ensemble des méthodes


rationnelles visant, pour un phénomène quelconque, à:

recenser: compter, dénombrer, énumérer, évaluer, inventorier.

organiser: arranger, combiner, coordonner, ordonnancer,


structurer.

présenter: disposer, donner, exposer.

résumer: abréger, récapituler, réduire, schématiser.

analyser: étudier, approfondir, explorer, méditer, potasser,


prospecter, s’initier.

Finalité: Aider à prendre une décision.

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La statistique

Scientifiquement, la statistique est l’ensemble des méthodes


rationnelles visant, pour un phénomène quelconque, à:

recenser: compter, dénombrer, énumérer, évaluer, inventorier.

organiser: arranger, combiner, coordonner, ordonnancer,


structurer.

présenter: disposer, donner, exposer.

résumer: abréger, récapituler, réduire, schématiser.

analyser: étudier, approfondir, explorer, méditer, potasser,


prospecter, s’initier.

Finalité: Aider à prendre une décision.

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Niveaux de la science statistique

La statistique en tant que méthode d’analyse comporte trois


niveaux:

Statistique Descriptive: c’est une étape de description qui


dégage l’essentiel de l’étude en question, tout en réalisant des
synthèses basées sur les caractéristiques et les graphiques. Il
s’agit d’un outil de l’analyse des données qui utilise des modes
de représentations graphiques, anisi que des caractéristiques
obtenues par des calculs algébriques telles que:
Indicateurs de valeur centrale: moyenne, médiane, mode;

Indicateurs de dispersion autour d’une valeur centrale:


variance, écart type...

...

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Niveaux de la science statistique

Statistique probabiliste : C’est l’étude et l’analyse


mathématique des mécanismes aléatoires liés au phénomène
en question.

Statistique inférentielle : Elle permet de prendre des


décisions pour le future à partir des informations recueillies
des mécanismes aussi bien aléatoires que certains.

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Le vocabulaire statistique
Identification:

Population : ou univers, c’est l’ensembles des unités étudiées


ou observée (personnes, objets â). On note N le nombre total
des éléments de la population.

Individu : ou unité statistique, c’est un élément de la


population. L’ensemble des individus constitue la population.

Caractère : ou variable statistique (notée X ), c’est l’aspect


particulier des individus de la population auquels on
s’intéresse. Il est à noter qu’un individu peut être décrit selon
un ou plusieurs caractères.

Modalités: on dit modalités d’une variable statistique et on


note xi , les différentes situations ou les valeurs prises par la
variable/ le caractère.
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Le vocabulaire statistique

Exemples:

Un individu qui vient de décrocher un poste peut être décrit


selon son numéro de somme, ou son année de naissance...

Le nombre d’enfants par famille. La valeur de la variable pour


une famille sera un nombre entier de l’ensemble {0, 1, 2, ...}.
Chaque élément de cet ensemble est une modalité de la
variable en question.

L’état matrimonial d’un individu : célibataire, marié, veuf,


divorcé.

La couleur des yeux : bleus, verts, marrons, noirs.

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Le vocabulaire statistique

Application 1: Dans le cadre d’une étude portant sur la couleur


préférée des modèles de voitures qu’il commercialise, un
concessionnaire X vous demande comment définir:
la population;
l’unité statistique;
le caractère et sa nature;
les modalités possibles.

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Le vocabulaire statistique

Application 2: Une franchise de restauration de renommée, vous


demande de réaliser une étude prospective pour la mise en place
d’un nouveau restaurant, aux environs d’un établissement scolaire
et d’une zone d’habitation (1000 personnes). Les résultats de ce
travail devront faire apparaitre: La population; l’unité statistique;
le caractère et sa nature et les modalités du caractère

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Le vocabulaire statistique

Typologie des variables:

Variable qualtitative: la variable est dite qualitative quand les


modalités sont des catégories. Dans ce cas, On distingue deux
types de variable catégorielle:

Variable qualitative nominale: la variable est dite qualitative


nominale quand les modalités ne peuvent pas être ordonnées.
En revanche, on peut assigner un nom. Ex: couleur des yeux

Variable qualitative ordinale: la variable est dite qualitative


ordinale quand les modalités peuvent être ordonnées.
Ex:qualité de vie.

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Le vocabulaire statistique

Remarque Importante:

Le fait de pouvoir ou non ordonner les modalités est parfois


discutable. Par exemple : dans les catégories
socioprofessionnelles, on admet d’ordonner les modalités :
”ouvriers”, ”employés, ”cadres”.

Si on ajoute les modalités ”sans profession”, ”enseignant”,


”artisan”, l’ordre devient beaucoup plus discutable.

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Le vocabulaire statistique

Typologie des variables:

Variable quantitative: Une variable est dite quantitative si


toute ses valeurs possibles sont numériques. On distingue
deux types:

Variable quantitative discrète: une variable est dite discrète, si


l’ensemble des valeurs possibles est dénombrable. Ex: Nombre
d’enfants par couple, nombre d’années d’études,..

Variable quantitative continue: une variable est dite continue,


si l’ensemble des valeurs possibles est continu. Ex: taille,
poids, âge, salaires..

Pr.Sahar SAOUD Probablité & Statistique


Le vocabulaire statistique
Effectifs & fréquences:
L’effectif total N ou n d’une population est le nombre
d’individus qui composent cette population.

On note ni l’effectif relatif à la modalité xi du caractère X .


En fait, l’effectif relatif ni représente le nombre d’individus de
la population qui présente la modalité xi . Si le caractère en
question présente p modalités, il vient que :
p
X
n = n1 + n2 + ... + np = ni
i=1

La fréquence relative fi d’une modalité xi est la proportion


d’individu de la population qui présente cette modalité. i-e:
ni
fi =
N
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Le vocabulaire statistique

Effectifs & fréquences:


Il est à noter qu’une fréquence relative fi est une valeur inférieure
ou égale à 1:
ni
0 ≤ fi = ≤1
N
et de plus :
p p
X X ni N
fi = f1 + f2 + .... + fp = = =1
N N
i=1 i=1

Pour des raisons de commodité les fréquences fi sont données en


pourcentage (%)
ni
fi = × 100%
N

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Représentation des données

Introduction:
La présentation des séries statistiques est l’étape préalable à tout
travail statistique. Elle peut prendre deux formes:

1 Tableau statistique.

2 Graphique.

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Représentation des données

Série statistique simple:


On appelle série statistique la suite des observations faites sur les
uinités statistiques lorsqu’on mesure une variable X ( qui peut être
qualitative ou quantitative).
Le nombre des observations est noté N c’est aussi l’effectif
total.

Les valeurs de la variable X sont notées :

o1 , o2 , ..., oN

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Représentation des données

Remarques:
? Une même valeur peut être observée plusieurs fois et doit de ce
fait être mentionnée autant de fois que le nombre de répétition.

? Pour toute exploitation des séries statistiques ( spécialement


pour les caractères quantitatifs), les observations doivent être
classées par ordre croissant. Cette phase préliminaire est appellée
le dépouillement.

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Représentation des données

Condensation des observations:


Afin de bien présenter les données de la distribution (série
statistique), il est nécessaire de porter les différentes modalités
ainsi que les effectifs correspondants dans un tableau statistique.

On distingue généralement deux catégories de tableaux statistiques


:

Un tableau spécifique pour les distributions non groupées :


cas des caractères qualitatifs et quantitatifs discrets.

Un tableau destiné pour les distributions groupées : cas des


caractères quantitatifs continues.

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Représentation des données

Condensation des observations:

Distributions non groupées: Elles correspondent à deux cas de


figures: cas d’un caractère qualitatif et cas d’un
caractère quantitatif discret. Et dans les deux
situations, le tableau prend la forme standard
suivante:

Modalité xi effectif relatif ni fréquence relative fi


x1 n1 f1
x2 n2 f2
. . .
. . .
Total N 1

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Représentation des données

Condensation des observations:

Distributions groupées: Elles ne concernent que les variables


quantitatives continues. Le recours au regroupement
des modalités n’est intéressant que si le nombre de
modalité (p) est assez important par rapport à
l’effectif total N. Dans ce cas, on regroupe les
observations faites en classes, et chaque classes est
caractérisée par :
1 Bornes : une classe contient deux bornes; une
inférieure Binf et l’autre supérieure Bsup . Pour
éviter le double comptage de l’une des deux
bornes dans deux classes adjacentes, on adapte
la convention francophone qui postule que la
borne inférieure appartient à la classe alors que
la borne supérieure ne l’est pas.

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Représentation des données
Condensation des observations:

Distributions groupées: 1 Amplitude : notée ai qui se définie


comme la différence entre la borne supérieure et
la borne inférieure:

ai = Bsup − Binf

Il est à noter que dans une série statistique pas


toutes les calsses admettent les mêmes
amplitudes.

2 Centre de la classe: on le note ci et on le calcule


via la formule suivante :
Binf + Bsup
ci =
2

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Représentation des données

Condensation des observations:


Ainsi, dans le cas d’un caractère quantitatif continu, le tableau
statistique prendra la forme suivante:

Classes xi effectif ni amplitude ai centre ci fréquence


[Binf 1 , Bsup1 [ n1 a1 c1 f1
[Binf 2 = Bsup1 , Bsup2 [ n2 a2 c2 f2
. . . . .
. . . . .
Total N − − 1

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Représentation des données

Effectifs cumulés:
Soit xi une des valeurs d’une série statistique. Pour cette valeur,
on calcule sur le tableau statistique:

L’effectif cumulé croissant noté (ECC) de la valeur xi , qui est


la somme des effectifs des valeurs inférieures ou égales à xi .

L’effectif cumulé décroissant noté (ECD) de la valeur xi , qui


est la somme des effectifs des valeurs supérieures ou égales à
xi .

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Représentation des données

fréquences cumulées:
Soit xi une des valeurs d’une série statistique. Pour cette valeur,
on calcule sur le tableau statistique:

La fréquence cumulée croissante notée (FCC) de la valeur xi ,


qui est la somme des fréquences des valeurs inférieures ou
égales à xi .

La fréquence cumulée décroissante notée (FCD) de la valeur


xi , qui est la somme des fréquences des valeurs supérieures ou
égales à xi .

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Représentation des données
Application NÂ◦ 1:
Des enfants sont classes d’après la durée écoulée entre la date du
mariage de leurs parents et la date de leur naissance. Les
observations faites sont consignées dans le tableau suivant :

Année Nombre d’enfants Année Nombre d’enfants


1 91 7 37
2 72 8 32
3 60 9 26
4 52 10 25
5 45 11 20
6 40

Ce tableau doit tre compris de la manière suivante : dans la


population étudiée 91 enfants sont nés pendant la première année
de mariage de leurs parents , 72 enfants sont nés pendant la
deuxième année de mariage , etcâ
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Représentation des données

Application NÂ◦ 1: Travail A faire

1 Déterminer la population, le caractère étudié et sa nature.

2 Dresser le tableau statistique correspondant.

3 Donner la signification du nombre écrit à l’intersection de : La


ligne ” année 5 ” et colonne ” fréquence fi ”.

4 Représenter graphiquement cette série statistique.s

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Représentation des données

Application NÂ◦ 2:
Soit le tableau suivant qui donne la répartition des naissances des
enfants suivant l’âge de la mère :

Age de la mère ( en années révolues) Nombres d’enfants


Moins de 20 ans 28600
20 à 24 227600
25 à 29 277100
30 à 34 172600
35 à 44 110900
45 ans et plus 2378

On note que les années sont données en années révolues. Par


conséquent, par exemple, la classe ” 20 à 24 ” signifie ” 20 à 25 ”,
etc â.

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Représentation des données

Application NÂ◦ 2: Travail A faire

1 Déterminer la population, le caractère étudié et sa nature.

2 Dresser le tableau o figureront les classes d’âge, les effectifs,


les fréquances, les effectifs cumulés croissants et décroissants
et les fréquences cumulées croissantes et décroissantes.

3 Donner la représentation graphique correspondante.

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Représentation des données

Représentations graphiques:
?Bien qu’un tableau statistique renferme toute l’information
concernant une série statistique, il est très utile de le traduire par
un graphique.

? En effet, les représentations graphiques ont l’avantage de


renseigner immédiatement sur l’allure générale de la distribution.
Ainsi, elles facilitent l’interprétation des données recueillies.

? Quelque soit la nature de la variable en étude, on distingue entre


deux types de représentations graphiques:
Diagrammes différentiels: dans lesquels on représente les
effectifs relatifs en fonction des modalités.
Diagrammes intégrales : dans lesquels on représente les
effectifs cumulatifs en fonction des modalités

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Représentation des données

variable qualitative:

Diagramme en tuyaux d’orgues: pour le construire, on


porte sur l’axe des abscisses les modalités xi et sur l’axe des
ordonnées les effectifs ni . Puis, on représente les modalités
par des rectangles dont la hauteur est proportionnelle à
l’effectif correspondant et dont la base est une constante sans
signification.
Exemple

Pr.Sahar SAOUD Probablité & Statistique


Représentation des données
variable qualitative:

Le diagramme circulaire : l’élaboration de ce diagramme


consiste à répartir un angle de 360Â◦ entre les différentes
modalités selon le poids de chacun dans l’ensemble de la
population.
Pour obtenir le secteur correspondant à chaque modalité, on
va se baser sur la règle de trois :

N −→ 360Â◦

ni −→ αi
pour obtenir :
ni
αi = 360. = 360fi
N
Exemple

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Représentation des données

Variable quantitaive discrète : diagrammes différentiels


Pour représenter graphiquement un caractère quantitatif discret,
on fait appel au diagramme en bâtons ou à un polygône des
fréquences simple à savoir:

Le diagramme en bâtons : qui consiste à représenter chaque


modalité xi du caractère X par un bâton dont la hauteur est
proportionnelle à l’effectif correspondant ni ou à la fréquence
fi .

Le polygône des fréquences : qui est construit en joignant par


une ligne brisée les sommets des bâtons formants le
diagramme en bâtons.

Exemple

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Représentation des données
Variable quantitaive discrète : diagrammes intégrals
On appelle diagramme intégral ou bien polygône des fréquences
cummulés la courbe de l’une des deux fonctions en escaliers
suivantes:


 0, pour X inférieur strictement à x




 N1 = n 1 , pour x1 ≤ X < x2 ;



 N2 = N1 + n2 , pour x2 ≤ X < x3 ;
N3 = N2 + n3 , pour x3 ≤ X < x4 ;



% N(X ) = ., ;
., ;




., ;




xk−1 ≤ X < xk ;



 Nk−1 = Nk−2 + nk−1 , pour

Nk = Nk−1 + nk = N, pour X ≥ xk .

Exemple
Pr.Sahar SAOUD Probablité & Statistique
Représentation des données

Variable quantitaive discrète :diagrammes intégrals


La deuxième fonction est:

X ≤ x1 ;

 N1 = N, pour




 N2 = N1 − n1 , pour x1 < X ≤ x2 ;



 N3 = N2 − n2 , pour x2 < X ≤ x3 ;
N4 = N3 − n3 , pour x3 < X ≤ x4 ;



& N(X ) = ., ;
., ;




., ;




Nk = Nk−1 − nk−1 , xk−1 < X ≤ xk ;



 pour

0, pour X suprérieur strictement à x

Exemple

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Variable quantitaive continue : diagrammes différentiels
De la même manière qu’une variable quantitative discrète, on
représente un caractère quantitatif continu soit par un
histogramme ou bien un polygône des fréquences simple ( tout les
deux sont des représentations différentielles) :
Un hisogramme se compose de rectangles dont les bases sont
égales aux amplitudes des classes ai , et les hauteurs sont
proportionnelles :
aux effectifs ni si toutes les amplitudes sont égales.
aux effectifs dits corrigés nicorrig é ou bien aux densités di tels
que :
aN ni
nicorrig é = ni et di =
ai ai
si les classes n’ont pas toutes les mêmes amplitudes.
aN étant l’amplitude normale qui se répète le plus parmis
toutes les amplitudes.
Exemple
Représentation des données

Variable quantitaive continue : diagrammes différentiels


Pour ce type de variable, le pôlygone des fréquences simple joint
les points:

de coordonnées (ci , nicorrig é ) pour les classes ayant des amplitudes


ai inférieures ou égales à l’amplitude normale aN (ai ≤ aN ).

de coordonnées (Binfi + a2N , nicor ) et (Bsupi − a2N , nicor ) pour les


classes ayant des amplitudes ai supérieures strictement à
l’amplitude normale aN (ai > aN ).
Représentation des données

Variable quantitaive continue :diagrammes différentiels


Remarque : Le polygône des fréquences simple pour une variable
quatitative continue doit être toujours fermé avec l’axe des
abscisses en prenant deux points aux deux extrémités de
l’Histogramme .
Ces deux points sont :
aN
(Binf 1 − , 0)
2
et
aN
(Bsupk + , 0)
2
Exemple
Représentation des données

Variable quantitaive continue : diagrammes intégrals

Le polygône des fréquences cumulées croissantes est la courbe


d’une fonction continue qui joint les points de coordonnées
(Bsupi , % Ni )

Le polygône des fréquences cumulées décroissantes est la courbe


d’une fonction continue qui joint les points de coordonnées
(Binfi , & Ni )

Il est à noter que dans les deux cas, on peut remplacer les effectifs
cumulés Ni par les fréquences cumulées Fi .

Exemple
Représentation des données

Autres représentations graphiques: Diagramme en barres

Il présente des longueuers qui dépendent des effectifs relatifs.

La représentation nous donne une suite de rectangles qui pourront


être soit adjacentes soit distants d’une valeurs sans signification.

La base des rectangles n’a pas une signification réelle.

Le principe consiste à ramener en pourcentage l’ensemble des


effectifs se rapportants aux phénomènes étudiés.

Exemple:
Représentation des données
Autres représentations graphiques: Coordonnées polaires

Dans un repère orthonormé, chaque point M est reperé par ses


coordonnées cartésiennes (x, y ).
Si on trace la demi-droite (Ox) dont l’origine O est nommé pôle,
on trouve que le même point M sera également reperé par la
connaissance de θ l’ongle limité par (Ox) et (OM) et la longueur ρ
ou r .
r et θ étant les coordonnées polaires de M.

Sans titre.jpg
Représentation des données

Autres représentations graphiques: Coordonnées polaires

Cette représentation est intéressante lorsque les observations


statistiques sont faites à intervalles réguliers dans le temps (
horraires, mensuelles,..), et lorsque l’évolution du phénomène
observé se fait toujours dans le même sens.

Pour la représentation graphique du diagramme en coordonnées


polaires, on trace à partir d’un pole O les demi-droites formant
entre elles des ongles de degrés 360
k , et sur chaque demi-droite on
porte les effectifs correspondants. A la fin, on joint ensuite dans
l’ordre les points obtenus.

Exemple:
Réduction des données

La réduction des données vise à mettre en évidence un certain


nombre de paramètres qui permettent de caractériser de façon
simple la série statistique étudiée.

Il est à noter que la réduction des données ne concerne que les


variables quantitatives.

la réduction des données consiste à calculer:

Les paramètres de la tendance centrale nommés aussi


caractéristiques de position.

Les paramètres de dispersion.


Réduction des données

Paramètres de position : La moyenne


I La Moyenne arithmétique: c’est l ’indicateur le plus
fréquement utilisé. Elle est égale à la somme des valeurs prises par
la variable étudiée dévisée par le nombre d’observations.
k
1 X
X̄ = ni x i
N
i=1
Réduction des données

Paramètres de position :
ce qui donne encore :

k
X
X̄ = fi xi
i=1

A noter que lorsque la variable est continue, il faut remplacer xi


par le centre ci .
Réduction des données

Paramètres de position :
ce qui donne encore :

k
X
X̄ = fi xi
i=1

A noter que lorsque la variable est continue, il faut remplacer xi


par le centre ci .
Réduction des données

Paramètres de position : Le mode

I Le Mode: noté Mo c’est la valeur xi du caractère X qui


correspond à l’effectif ni le plus important ou à la fréquence la plus
élevée.
I Si on se présente avec une variable continue, on parle de toute
une calsse modale, et le mode on peut le prendre n’importe quelle
valeur dans cette classe. La convention c’est de considérer le
centre de cette classe comme étant le mode de la série statistique.

I Le mode présente l’avantage d’être déterminé facilement sur le


graphique, surtout lorsque l’effectif correspondant est nettement
supérieur aux autres effectifs. Par ailleurs, il ne doit pas être
retenu que s’il est unique.
Réduction des données

Paramètres de position : La médiane

I La médiane: notée Me c’est la valeur du caractère qui sépare


l’effectif total en deux parties égales. Ainsi, il s’agit de la valeur du
caractère pour laquelle la fréquence cumulée Fi est égale à 0,5 ou
bien pour laquelle l’effectif cumulé croissant est égal à N2 .

I Pour déterminer la médiane, on fait la distinction entre le cas


quantitatif discret et le quantitatif continu.
Réduction des données

La Médiane : Cas quantitatif discret

Après avoir dépouiller la série statistique, deux cas de figures se


présentent:

Si le nombre d’observations N est impaire, i-e N = 2t + 1 donc la


médiane est l’observation numéro t + 1:

Me = ot+1

Si le nombre d’observations N est paire, i-e N = 2t, on aurait


toute une classe médiane qui sera la classe [ot , ot+1 ] est on prend
comme valeur médiane le centre :
ot + ot+1
Me =
2
Réduction des données

La Médiane : Cas quantitatif continu

Pour déterminer la médiane dans ce cas, on fait appel soit à la


méthode analytique ou la méthode graphique.

Méthode analytique: on cherche la classe médiane, c-à-d la


première classe dont l’effectif cumulé croissant est supérieur ou
égal à N2 . Soit i l’indice de la classe médiane, alors la valeur de la
médiane est calculée par la formule:
N
2 − Ni−1
Me = Binfi + ai
ni

Graphiquement, la médiane c’est l’intersection entre les deux


polygônes des fréquences cumulées croissantes et décroissantes.
Réduction des données

Application N Â◦ 1

Soit la série suivante: 2, 6, 0, 4, 4, 4, 1, 3, 6, 4, 7

1 Présenter la série en tableau.

2 Donner les caractéristiques de la tendance centrale.


Réduction des données
Application N Â◦ 2

Soit le tableau statistique suivant donnant la répartition des


enfants à charge dans une population quelconque:
xi ni
[0,1[ 12
[1,2[ 10
[2,4[ 5
[4,5[ 4
[5,6[ 2
plus que 6 1
Total 34

1 Compléter le tableau.
2 Calculer les paramètres de la tendance centrale.
Réduction des données

Problèmatique : Supposons que deux séries statistiques


totalement différentes aient les mêmes paramètres de la tendance
centrale. Comment peut-on les différencier?

F Il est alors nécessaire de définir un certain nombre de valeurs


caractéristiques qui assureront une comparaison plus fine des
séries.

F Ces valeurs se trouvent généralement dispersés autour des


valeurs centrales, d’o l’appellation de caractéristiques de dispersion.
Réduction des données

L’étendue est la différence entre la plus grande et la plus petite


observation:
Et = xmax − xmin

L’étendue est une mesure simple à calculer, mais il ne dépond dans


son calcul que des deux valeurs extrêmes et non pas l’ensemble des
observations.
Réduction des données

Les quartiles Q1, Q2 et Q3 sont par définition les quantiles


25%,50% et 75%, càd des nombres présentant en-dessous d’eux
respectivement, 25%, 50% et 75% des données.

Les formules pour calculer ces quartiles sont:


N
4 − Ni−1
Q1 = Binfi + ai
ni
N
2 − Ni−1
Q2 = Binfi + ai = Me
ni
3N
4 − Ni−1
Q3 = Binfi + ai
ni
O i est l’indice de la classe dont l’effectif cumulé croissant est
inférieur ou égal, respectivement, à N4 , N2 et 3N
4
Réduction des données

L’intervalle interquartile : I .I .Q = [Q1 , Q3 ] contient 50% des


observations. Il est à noter que tant que l’amplitude de cet
intervalle est petite tant que la dispersion est faible et inversement.

L’écart inter-quartile donné comme étant : E .I .Q = Q3 − Q1


s’interprète de la même façon que l’étendue.

L’écart inter-quartile présente le désavantage d’être insensible à la


présence de valeurs extrêmes.
Réduction des données

La définition des divers déciles vient immédiatement à l’esprit si


l’on a en mémoire la définition des quartiles .

Le premier décile D1 est la valeur de la variable telle que 10% des


effectifs observés correspondent à des valeurs de la variable qui lui
soient inférieures et 90% des effectifs à des valeurs qui lui soient
supérieures.

Le second décile D2 est la valeur de la variable telle que 20% des


valeurs observées lui soient inférieures et 80% supérieures.Et ainsi
de suite.

Le cinquième décile se confond avec la médiane.

L’intervalle interdécile D9 − D1 contient 80% des observations.


Réduction des données

La variance, notée V (X ) est la moyenne arithmétique des écarts


par rapport à la moyenne. Sa formule est :
k
1 X
V (X ) = ni (xi − X̄ )2
N
i=1

Sa formule la plus utilisée se présente comme :


k
1 X
V (X ) = ni xi2 − (X̄ )2
N
i=1

L’écart type σX c’est la racine carrée de la variance:


v
p
u
u1 X k
σX = V (X ) = t ni (xi − X̄ )2
N
i=1
Réduction des données

Le coefficient de variation C .V se définie par:


σX
C .V =

Cette mesure est souvent utilisée car elle est dépourvue d’unité et
insensible aux changements d’échelle.

Le C .V s’interprète de la manière suivante : tant que cette mesure


tend vers 0 tant la dispersion est faible et inversement.
Analyse de la concentration

La notion de la concentartion a été présentée par le statistien


italien Corrado Gini en 1912, pour mesurer les inégalités dans le
distribution des revenus et des fortunes.

D’une façon plus générale, elle peut s’appliquer à des unités


statistiques pour mesurer les inégalités dans la répartition.

L’étude de la concentration concerne une variable quantitative


continue.

Pour analyser la concentration, on intoduit : la courbe de la


concentration, l’indice de Gini et la médiale.
La courbe de la concentration

Lorsqu’on traite la concentration d’une distribution statistique, on


n’étudie pas les valeurs xi et leurs positions, mais on analyse les
quantités globales que l’on nomme les masses des valeurs :
si = ni ci o ni l’effectif relatif et ci le centre de la classe.

La courbe de la concentration dite aussi Courbe de Lorenz consiste


à tracer une courbe telle que sur l’axe des abscisses on porte les
fréquences cumulées croissantes % Fi , et sur l’axe des ordonnées
les fréquences cumulées de la masse des valeurs Qi o:
h=i
X
% Fi = fh
h=1

h=i
X ni ci
Qi = qh avec qi = Pk=i
h=1 i=1 ni ci
.
La courbe de la concentration

Pus la Courbe de Lorenz est proche de l’axe des abscisses plus la


concentration est forte et plus elle est proche de la première
bissectrice plus la concentration est faible

Image2.jpg
L’Indice de Gini

La surface entre la Courbe de Lorenz et la première bissectrice est


l’aire de concentration.

L’indice de concentration de Gini :

k
X
Indice de Gini = 1 − fi (Qi + Qi−1 )
i=1
La médiale

Un autre moyen pour mesurer la concentration est l’indice de la


concentration défini par:
Ml − Me
Ic =
Etendu
Ml étant la médiale. C’est la valeur de la variable qui partage en
deux parties égales la masse totale.

Le calcul de la médiale repose sur le même principe que celui utilisé


pour déterminer la médiane en travaillant sur les Qi .

Si i est la classe médiale ( i-e dont Qi est la première valeur


supérieure à 0,5), par interpolation linéaire:

0, 5 − Qi−1
Ml = Binfi + ai
qi

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