Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Texte, hypertexte: la réalisation des brochures de présentation d’un certain produit, la choix,
l'étude du style le plus approprié pour ce produit: police, taille, couleur, choix du texte pour
présentation de la brochure.
[ http://www.kreao.com/pao.php
http://www.blog-web-creatif.net/categorie-10618903.html ]
Voici la première version proposée, le concept : un travail graphique sur une transition du
dessin vers le métal comme pour retranscrire du dessin industriel à la pièce usinée...
Le gros souci : la cliente n'en veut pas parce que le copeau fait référence aux machines
conventionnelles (vieille technologie), alors qu'ils viennent de s'équiper en commandes
numériques.
Evidemment je ne pouvais pas savoir... Logo refusé certes, mais logo travaillé quand même,
alors je vous le présente!
Validé !
1
Guide méthodologique de conceptualisation de logo - I
La création d’un logo est un exercice plus difficile qu’il n’y paraît : il demande un important
travail de simplification, voire d’abstraction. Tâche ardue car on a tous tendance à chercher la
perfection, et donc les complications... Retenez bien que seule la simplicité est mémorisable.
Réussir un logo passe donc par un long processus créatif qui comporte plusieurs étapes
distinctes. Voici donc, pour vous y aider, un guide méthodologique basé sur mes expériences
propres et quelques témoignages recueillis sur des forums et des blogs.
Un logo ou logotype (racines grecques : logos pour le discours et typos pour la lettre) est un
dessin qui identifie de manière unique une marque, une entreprise, une organisation, une
association… Cette identification visuelle doit se différencier de la concurrence.
Le logo a trois rôles : représentation, identification, appartenance.
• Ne pas ressembler à un logo déjà existant (attention aux accusations de plagiat !), être
unique.
• Être facilement identifiable.
• Être mémorisable
• Accepter les variantes, outre la couleur : bichromie et niveaux de gris.
• Avoir un même impact quelque soient les tailles d’affichage.
• Représenter la marque, ses valeurs, son secteur d’activité.
• Etre en accord avec les règles du design et de l’esthétisme.
Choisir une famille de logos peut déjà aider le créatif, en ce sens qu’il aura moins de pistes à
explorer et donc moins de risques de s’écarter du droit chemin !
2
1 - Les logos typographiques (wordmark logo)
Ces logos sont composés uniquement du nom de la marque, sans artifice majeur. Certains éléments
peuvent être graphiques (soulignement, encadrement), mais la partie typographique reste largement
dominante.
Evitez cette famille si le nom de votre société est trop peu évocateur ou trop classique : un
logo wordmark aurait alors du mal à marquer les esprits.
La représentation graphique est basée sur une déformation d’une ou de plusieurs lettres de la police
utilisée.
Ces logos sont basés sur les initiales du nom ou de la marque, très souvent
complétées tout de même par le nom en toutes lettres. Certains privilégiés, qui ont atteint la célébrité,
peuvent se permettre d’afficher seules leurs initiales… ce procédé est très prisé par le secteur de la
mode : Coco Chanel, Yves St Laurent, Louis Vuitton...
3
Dans le guide méthodologique III, j'aborderai les 2 dernières familles de logo :
"symbols & combination logos"
Dans cette catégorie, on retrouve les logos formés d’un symbole ou d’une icône. La forme peut être
abstraite ou représentative d’une activité. Le meilleur exemple est celui de Nike : une virgule qui n’a
pas besoin de texte pour être reconnue. Simple et donc efficace !
La dernière catégorie mêle les solutions précédentes. Le nom de la marque, ou son monogramme est
accompagné d’un important travail graphique. Un nombre incalculable de logos se trouvent dans cette
catégorie. Elle est vraiment la plus prisée.
C’est la solution idéale qui mêle reconnaissance visuelle (par le symbole) et identification (par le
nom typographique).
I - Nouveaux messages
- Les logo versions début des années 2000 gagne en stylisation et en simplification
(parfois à l'extrême comme le logo de la région des Pays de la Loire).
- Les formes géométriques et très figuratives disparaissent laissant place à des formes plus
rondes, tout comme les typographies qui vont laisser de côté les capitales.
4
Fini les formes carrées, les polices mécanes (voir article typographie) : place aux arrondis, il
ne faut plus provoquer le client, il faut le convaincre avec délicatesse.
- Les valeurs à faire passer sont désormais celles de la proximité et du caractère humain
des institutions qu'ils représentent.
- Des couleurs plus vives et chaudes (jaune, orange, rouge) sont plus largement utilisées
ainsi donnant place au dynamisme, à la modernité, comme par exemple les logos de GDF,
SNCF, etc... Ainsi que beaucoup de collectivités, notamment au changement de majorité.
Peu d'institutions font le choix d'une évolution en douceur ou dans la lignée de leur ancien
logo, à l'instar de Breizh Mobile ou de SFR.
Les logos créés à la fin des années 2000 joue la carte du « web 2.0 », c'est-à-dire avec des
effet de transparences et de reflets, mais la simplification est toujours au rendez-vous.
- Le volume en 3D est très présent dans les identités actuelles : les graphismes suggèrent
des volumes en jouant sur les ombres et lumières via les dégradés, les ombres portées, les
gloss et les reflets (comme réfléchissant sur une surface en peinture laquée).
- Certains logos, anciennement contenus dans un cercle ou une ellipse se sont vus «
modernisés » par un effet bulle, d’autres ont eu leur pictogramme enfermé dans une bulle en
volume : la Poste en est un flagrant exemple.
- La transparence est une autre nouveauté graphique, peut-être permise d’ailleurs par les
nouvelles versions logicielles. Modernité, ouverture, transparence (au sens honnêteté)
peuvent être des valeurs portées par cet effet.
- Nouveau temps, nouvelles couleurs : le rose (Club internet), le fuchsia (SNCF), le
chocolat, le vert anis et le turquoise sont les nouvelles couleurs à la mode. On aurait même
tendance à trop les retrouver partout !!
5
III - Evolution de logos en image
Cette article peut sembler s'adresser en priorité aux graphistes et concepteurs de logos.
Pourtant, ceux que j'appelle "les clients" peuvent en apprendre tout autant sur la manière de
procéder des infographistes, pour mieux préparer encore leur contact avec un professionnel
de la communication.
6
I - Le client n’est pas un aliène
Les jeunes graphistes, qui n’ont pas encore trop l’expérience du contact client, présentent
souvent les mêmes défauts : ils créent pour se faire plaisir, font des montages avec des
photos personnelles, dessinent des héros de manga, des symboles tribaux… Lorsque l’on
« tombe » sur leur book, on ne voit rien d’utile en terme de stratégie de communication.
Son objectif à lui est d’être satisfait : il n’a que faire de comment on va créer son logo, seul
le résultat compte. A vous donc de vous adapter, de bien comprendre qui il est, ce qu’il
veut. Au passage, n’oubliez pas le « traducteur » pour parler en mots simples et accessibles.
II - L’écoute du client
Votre première mission : aller à la rencontre de votre client pour en apprendre plus sur ses
besoins. Si vous pensez gagner du temps en omettant cette phase, vous passerez à coup
sûr à côté du sujet !
1° Ne pensez pas non plus vous débarrasser de cette étape en envoyant un questionnaire
par email : le client est un être humain. S’il a fait appel à vous, c’est parce qu’il a besoin de
parler à une personne, d’être écouté et sécurisé. Confiance est alors le maître-mot.
2° Le client peut lui aussi ne pas vouloir prendre du temps pour réfléchir à ce qu’il veut, il
vous dira alors – d’un ton satisfait – « vous avez carte blanche ! ».
Aïe ! Piège à l’horizon ! L’idée d’une totale créativité peut vous combler sur le moment, mais
vous désenchanterez vite !
De même, si le client ne vous a donné aucune information sur ses désirs, il lui sera facile de
tout critiquer, et ne rien accepter de vos propositions. L’irrationnel prendra le dessus
puisque vous n’aurez aucun argument à lui opposer.
Cet article est la suite logique de la réflexion que l'on doit mener en amont d'un projet de
logotype.
7
- Graphiste : voici un questionnaire type pour vous aider à poser les bonnes questions
- Clients : ces question pourront vous permettre de réflèchir et de mieux préparer l'échange
avec votre graphiste
I - Le questionnaire
- Essayez d’en apprendre autant sur votre client que sur ses clients à lui. Votre logo devra
plaire à votre client, et marquer l’esprit des gens qui le verront sur les publicités, autrement dit
les clients de votre client.
- Ne vous focalisez pas sur la communication existante, ne cherchez pas à critiquer ce
qui a été fait et encore moins qui l’a fait ! Jouer à ce jeu est très dangereux : critiquer les
choix de votre client reviendrait à le dévaloriser en tant que personne. Evitez aussi de juger
le créateur de l’ancien logo : qui vous dit que ce n’est pas un membre de sa famille ou un bon
ami ?
- Le client peut parfois vous poser la question piégeuse : « que pensez-vous de notre
ancien logo ? ». Attention, marchez sur des œufs ! Formulez une réponse logique et
rationnelle. « Il porte son âge : à cette époque on avait pas les moyens techniques
d’aujourd’hui… »
Cet article est dédié aux créatifs qui "buguent" devant la feuille blanche : c'est le lot de tous, on n'est
pas toujours inspiré. J'espère que ces quelques conseils vont vous aider à y voir plus clair en vous-
même.
Allez quérir la Déesse Inspiration, et sa très célèbre soeur : la Déesse Créativité...
8
I - L’importance du brouillon : passage obligé
Surtout, ne prenez pas déjà votre souris ! Le bon vieux papier / crayon est le meilleur outil pour croquer
quelques idées. A la manière d’un Brainstorming, énumérez dans un premier temps sous forme de mots
toutes les idées qui vous viennent, sans censure ni autocritique !
Dès qu’une idée vous vient à l’esprit, croquez-la sur votre cahier :
II - Stimuler sa créativité
De tout temps, les artistes se sont inspirés de l’œuvre de leurs prédécesseurs ou d’une culture différente
: PICASSO s’est inspiré des masques africains lorsqu’il a peint les « Demoiselles d’Avignons».
Il est naturel d’avoir besoin de nourrir son imagination en allant voir ce qui se fait ailleurs : croquis,
illustration, magazines, flyers, affiches, publicités, emballages, PLV…
9
Vous pouvez réunir vos trouvailles et les disposer côte à côte…
La déesse Inspiration finira par frapper : canalisez simplement votre fureur de créer en jetant un coup
d’œil aux prérogatives du cahier des charges, ou du rapport de votre brief client.
La encore, c’est une phase créative : utilisez votre pouvoir de création, votre mental, pas votre
ordinateur!
Il ne s’agit pas ici d’exécuter (ça c’est facile !) mais de réfléchir, de penser, de conceptualiser.
Ne pensez pas vous arrêter déjà sur 2-3 bonnes idées, laissez décanter quelques jours (si vos délais vous
le permettent) : vous verrez que vous serez bien plus neutre et lucide sur vos propres créations.
II – le brouillon
1° Mon premier travail a été de faire un Brainstorming, les mots qui me sont apparus :
femme, serpent, cheveux, médiévale, légende, féminin, moderne, chic… (de mémoire)
10
Mais oui c’est ça : alors je dessine, je dessine, je dessine
- Un visage de profil
- Des cheveux qui ondulent comme un serpent
- La couleur or pour le chic, et le violet pour garder la féminité
11
III – Au final : logo à réadapter
12
Je dessine à nouveau et finis par occulter les bras, et cacher une partie de sa poitrine
13
Guide méthodologique de création de logo VII : rappel du créatif au brouillon
L'aventure du logo au brouillon n'est pas facile, pourtant, savoir lâcher l'ordinateur fait partie
du métier de concepteur...
Ces derniers conseils et rappels vous seront utiles. Après, promis, je vous parle des
logiciels !!
14
- Utiliser des formes.
Les formes ont une symbolique. Une forme n’est pas figée, elle se déforme.
( >> Bientôt un article sur la symbolique des formes )
Vous avez noirci votre bloc note de croquis et vous avez exploré plusieurs pistes ??
Il va falloir maintenant faire le tri. Retenez les idées les plus créatives qui répondent le mieux
à votre cahier des charges.
Les meilleures idées se dégagent généralement du lot naturellement. C’est maintenant sur 2
ou 3 concepts que vous allez travailler.
15