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Jonathan Renou et Stevens Chemise

REVITPOUR LE

BIM
INITIATION GÉNÉRALE &
PERFECTIONNEMENT STRUCTURE
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REVIT pour le BIM

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Après 15 années passées en bureau d’études

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structure, Jonathan Renou a rejoint la société

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Atlancad, intégrateur des solutions Autodesk,

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en tant que BIM manager. Pilotant Atlanbim,
Initiation générale & la division BIM d’Atlancad, il accompagne de
nombreuses entreprises sur Revit et le BIM
perfectionnement structure (formations, consulting, BIM management...).
En outre, il étudie et supervise la création
d’extensions ou d’applications métier
répondant aux besoins des utilisateurs.
Maîtriser Revit et le BIM
Logiciel de modélisation 3D dédié au secteur du bâtiment,
Revit regroupe les domaines d’activité de l’architecture, des
fluides et de la structure. Fer de lance de l’éditeur Autodesk,
il intègre les concepts du BIM (Building Information Modeling), Ingénieur ESTP de formation,
qui permet de capitaliser toutes les données du cycle de vie Stevens Chemise s’est d’abord forgé
d’une construction. une solide expérience de la pratique CAO
Portant plus particulièrement sur la partie structure de Revit, chez différents éditeurs avant de s’intéresser
cet ouvrage s’adresse à tous ceux qui souhaitent découvrir très vite à la maquette numérique.
et maîtriser ce logiciel par la pratique. Tous les concepts Aujourd’hui, au sein de Graitec, éditeur
fondamentaux y sont expliqués et illustrés par une multitude international de solutions BIM et partenaire
d’exemples visuels facilitant l’apprentissage du lecteur, qui Autodesk, il est rattaché à l’équipe Recherche &
pourra ainsi s’imprégner de la philosophie de Revit. Fourmillant Développement où sa mission
de conseils et d’astuces issus de la grande expérience des est double : transposer les besoins clients
auteurs, la cinquième édition de ce livre a été mise à jour avec aux solutions Graitec et promouvoir
la dernière version 2019 de Revit, et les chapitres sur les aspects l’écosystème BIM.
collaboratifs du logiciel ont été étoffés.

À qui s’adresse ce livre ?


Aux dessinateurs projeteurs, métreurs, bureaux d'études,
ingénieurs, architectes…

Au sommaire
Revit et le BIM. Présentation du BIM • Présentation de Revit •
La modélisation. Le gabarit • Les matériaux • Les imports •
Les familles • Le modèle • Les vues du modèle • Groupes, éléments
et assemblages • Les annotations. Les éléments de détail •
La cotation • Les étiquettes • Les nomenclatures • Plans et diffusion.
Feuilles, cartouches et légendes • Mise en page • Diffusion •
L’analyse structurelle. Le modèle analytique • Exports et extensions •
Collaborer avec Revit • Collaborer sur un fichier Revit • Les solu-
tions BIM 360.
Revit pour le BIM
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CHEZ LE MÊME ÉDITEUR

J. GUÉZO ET P. NAVARRA. – Revit pour les architectes (2e édition) – Bonnes pratiques BIM.
N°67576, 2018, 516 pages.
V. BLEYENHEUFT. – Les familles de Revit pour le BIM (2e édition). À paraître.
N°67709, 2018, 360 pages.
O. LEHMANN, S. VARANO ET J.-P. WETZEL. – SketchUp pour les architectes.
N°12758, 2014, 234 pages.
S. K. LEVAN ET P. D’AUDIFFRET. – Les managers du BIM – Guide impertinent et constructif.
N°67591, 2018, 136 pages.
N. BOUTROS ET R. TEULIER. – À la pointe du BIM – Ingénierie et architecture, enseignement
et recherche.
N°67675, 2018, 144 pages.
A. DE MAESTRI. – Premiers pas en BIM – L’essentiel en 100 pages.
N°67372, 2017, 104 pages.
S. RISS, A. TALON ET R. TEULIER. – Le BIM éclairé par la recherche – Modélisation,
collaboration & ingénierie.
N°67471, 2017, 170 pages.
C. LHEUREUX. – BIM pour le maître d’ouvrage – Comment passer à l’action.
N°67468, 2017, 84 pages.
S. K. LEVAN. – Management et collaboration BIM.
N°14446, 2016, 180 pages.
A.-M. BELLENGER ET A. BLANDIN. – Le BIM sous l’angle du droit – Pratiques contrac-
tuelles et responsabilités.
N°14381, 2016, 192 pages.
O. CELNIK, E. LEBEGUE ET J. A. CUBA SEGURA. – Construire un projet de construction à
l’aide du BIM.
N°14268, 2016, 84 pages.
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Jonathan Renou

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Stevens Chemise

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Préface de Patrick Robert

Revit pour le BIM


5e édition
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ÉDITIONS EYROLLES

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61, bd Saint-Germain

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75240 Paris Cedex 05
www.editions-eyrolles.com

En application de la loi du 11 mars 1957, il est interdit de reproduire intégralement ou partiellement le présent ouvrage,
sur quelque support que ce soit, sans l’autorisation de l’Éditeur ou du Centre Français d’exploitation du droit de copie,
20, rue des Grands Augustins, 75006 Paris.
© Groupe Eyrolles, 2014, 2015, 2017
© Éditions Eyrolles, 2019, pour la présente édition, ISBN : 978-2-212-67710-2
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Préface

Le BIM : une mode ? un besoin ? En vérité, il s’agit d’une suite de processus et de méthodes
de travail utilisés tout au long de la conception, de la construction et de l’utilisation d’un bâti-
ment, qui définissent le rôle de chacun, comment et à quel moment il doit intervenir. Tout le
monde en est conscient, mais voilà, il faut mettre en place cette organisation et former les
équipes sur les points suivants (car l’ensemble de la filière du bâtiment est concernée et doit
intégrer ces procédures) :
• le chantier avec ses complexités techniques et environnementales ;
• les différents intervenants (le charpentier, les bureaux d’études structure, mais aussi
l’entreprise gros œuvre, le géomètre, l’électricien…) avec leurs besoins spécifiques comme
la bibliothèque des profilés métalliques, les types de grues, les coordonnées géographiques
du chantier, etc.
Revit, accompagné d’une maquette numérique bien structurée, garantit une meilleure colla-
boration entre tous les acteurs du projet. Il se positionne pleinement entre les processus exis-
tants, les nouvelles chaînes de travail et autres modes de collaboration offerts par le BIM, per-
mettant ainsi d’isoler les plans de coffrage par rapport à la maquette d’origine de l’architecte,
mais aussi des quantitatifs, des plans de charges, sans oublier le modèle analytique. Les ingé-
nieurs peuvent alors analyser directement les faisabilités et extraire de manière fiable les don-
nées de la structure porteuse.
Dans cet ouvrage, Jonathan Renou et Stevens Chemise sont les chefs d’orchestre, maniant à
merveille et en mesure la baguette, afin de coordonner les musiciens (techniciens, projeteurs)
et de leur donner le tempo de leur instrument, tout au long d’une partition dont les notes
défilent sur un rythme soutenu.
Tous les sujets sont traités, avec des exemples précis, concrets, nous permettant de déterminer
les solutions répondant à nos besoins. Ainsi, que l’on soit débutant ou expérimenté, nous
butons tous à un moment ou un autre sur un problème de paramètre – et comme vous le
savez, Revit en est très friand –, mais nos auteurs savent trouver les mots justes pour nous
éviter de tomber dans l’incapacité d’exécuter une tâche. C’est l’un des points noirs de ce logi-
ciel, mais il est vite oublié grâce à cet ouvrage.
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Revit pour le BIM
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Revit se découpe en plusieurs étapes, de la maquette architecte aux vues en plan de coffrage

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qui en émanent, aux coupes, aux élévations, aux détails, afin d’illustrer le projet pour que le

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constructeur puisse le réaliser sans encombre et dans les délais impartis. Mais aussi les plans
(livrables) pour le chantier, les notes de calculs illustrées par des graphiques ou plans de
charges, le tout découlant de cette même maquette destinée aux bureaux de contrôle et tech-
niciens des autres lots avec leurs exigences propres. À chacun de maîtriser ses outils et la mise
en place de la bonne pratique du BIM et de ses processus au sein de sa société, mais égale-
ment au cœur du projet afin de partager la bonne information.
Jonathan Renou et Stevens Chemise nous offrent un contenu complet et bien illustré sur les
nouveautés de Revit, comme la collaboration entre plates-formes qui ouvre le champ des pos-
sibles, sans la perte de temps des mises à jour sur une même maquette. Ils proposent en outre
des tutoriels en ligne sur des sujets qui vous sembleront complexes, mais qui en réalité, vu la
générosité de nos deux initiateurs, seront à la portée de tous et ouvriront les portes à toutes
vos envies.
À chacun sa lutte, les chemins s’ouvrent aux curieux !
Patrick Robert
BIM Manager (Bureau d’études Structure) CTE
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Avant-propos

Le monde du bâtiment est plus que jamais au cœur des enjeux de la révolution numérique.
Parmi les innovations motrices de cette dynamique, le BIM se place en pole position. La
France, avec un taux d’adoption du BIM en importante progression, a confirmé une place de
choix au classement des pays européens engagés dans cette démarche. Les entreprises se met-
tant en marge font de plus en plus exception devant la demande croissante des clients et les
contraintes de plus en plus exigeantes des projets. Les cas d’usages et retours d’expérience se
multiplient, effaçant ainsi certaines idées reçues sur l’application du BIM comme sa non-utilité
pour les projets de petite taille, ou sa valeur ajoutée limitée pour le client final. En effet, les plans
traditionnels demeurent une finalité pour un grand nombre d’acteurs dans la profession.
Cette transformation du paysage s’inscrit dans un contexte beaucoup plus global où l’on voit
apparaître un nombre impressionnant d’innovations et, naturellement, de nouveaux modes
d’usages tels que l’impression 3D, la réalité virtuelle/augmentée, l’Internet des objets
connectés… pour ne citer que certains d’entre eux. Nous pouvons utiliser des drones pour
relever des ouvrages existants, dans les zones difficiles d’accès, et il existe des technologies
proposant de superposer les modèles virtuels aux modèles réels. Nous parlions de numérisa-
tion il y a quelques années, mais l’enjeu, c’est bien la digitalisation de toute une profession, de
l’esquisse d’un projet jusqu’à son exécution sur le chantier. Le BIM se place ainsi dans la
lignée des révolutions numériques qu’ont connues les industries aéronautique et automobile.
Appréhender ces technologies ne peut se faire sans la création d’une nouvelle interface pour
les maîtriser. Les frontières entre les professions deviennent parfois poreuses, de même que
les périmètres métier, amenant parfois à la création de nouvelles professions pour gérer la
naissance des processus inhérents à l’ensemble de ces changements... Qui ne s’est pas heurté à
la difficulté d’élaborer la fiche de poste d’un BIM manager ? Le passage au BIM est claire-
ment l’une des premières portes à franchir pour accéder à ce nouvel univers des possibles.
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Revit pour le BIM
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Quelle est l’approche du livre ?

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Cet ouvrage porte sur l’apprentissage de Revit, en adoptant un point de vue utilisateur et
métier. Il ne s’agit pas d’une réécriture de l’aide fournie par Autodesk, ni d’une compilation
d’articles et de tutoriels glanés ici et là, mais bel et bien d’un livre issu de l’expérience de ses
auteurs. Vous y trouverez donc beaucoup d’astuces et de conseils pratiques ; les qualités du
logiciel seront mises en avant, mais ses limites seront également abordées sans détour.
L’un des points forts de Revit est de regrouper les domaines de l’architecture, de la structure
et des fluides. De par notre expérience, cet ouvrage est donc inévitablement orienté un peu
« structure ». Mais il demeure avant tout un livre pédagogique, qui explique de manière claire
et simple toutes les notions fondamentales de ce logiciel et qui vous permettra d’en saisir
toute la philosophie. Un peu à l’image d’un dictionnaire dans lequel vous chercheriez la signi-
fication d’un terme précis, vous retrouverez dans cet ouvrage des définitions sur les fonctions
clés du logiciel Revit. Il est en effet fréquent que les utilisateurs, pris dans un projet des mois
durant, soient contraints à utiliser un nombre réduit d’outils pour répondre uniquement aux
besoins techniques de celui-ci, laissant ainsi en sommeil un grand nombre de commandes.
Cet ouvrage leur permettra alors de retrouver les principes et usages des autres fonctionnalités
non moins importantes présentes dans le logiciel.
Ce livre se veut aussi résolument pratique, ne serait-ce que par ses très nombreuses captures
d’écran qui illustrent et complètent le propos. Il est en outre émaillé d’une multitude
d’exemples, dont les fichiers sources sont disponibles sur l’extension web de l’ouvrage sur
www.editions-eyrolles.com/dl/0067710. Vous retrouverez également sur cette extension une série
de pas à pas détaillés qui vous expliqueront comment reproduire certaines opérations simples
dans Revit.

Comment est-il structuré ?


Ce livre a été rédigé selon un cheminement adapté, qui correspond au déroulement d’un projet.
• La première partie rappelle le processus du BIM et détaille l’interface de Revit.
• La deuxième partie est consacrée à la modélisation : gabarit, imports, modèle, vues…
• L’annotation des vues (repérage des éléments, cotations, etc.) est expliquée dans la troi-
sième partie.
• La création et la diffusion des plans sont développées dans la quatrième partie : mise en
page, impression, export…
• La cinquième partie dédiée à l’analyse structurelle s’adresse aux ingénieurs et calculateurs.
• Enfin, la dernière partie de l’ouvrage aborde les aspects collaboratifs, autour d’un fichier
Revit ou via les nouvelles solutions cloud proposées par Autodesk.
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Avant-propos
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À qui s’adresse-t-il ?

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Cet ouvrage s’adresse tout d’abord aux bureaux d’études structures (dessinateurs, projeteurs,
ingénieurs…), mais il convient également aux cabinets d’architecture et bureaux d’études
fluides : le travail collaboratif étant la pierre angulaire du BIM, aborder Revit du côté struc-
turel les aidera certainement à comprendre et intégrer les besoins de la partie structure, et
donc à mettre en place une méthode de travail adaptée et cohérente pour faciliter les échanges
pluridisciplinaires.
Les bureaux des méthodes trouveront également toutes les bases nécessaires pour travailler
efficacement avec leurs partenaires et optimiser ainsi leurs chantiers.
Revit ayant tous les atouts pour s’imposer comme LE logiciel BIM incontournable des pro-
chaines années, les enseignants et les étudiants bénéficieront de tout l’accompagnement
nécessaire pour le découvrir grâce à ce livre, et ce d’autant plus qu’ils pourront bénéficier du
programme Education d’Autodesk.
Enfin, la littérature technique française consacrée à Revit étant encore limitée, cet ouvrage aura
au moins le mérite d’offrir aux anglophobes, et ce quel que soit leur métier, une bonne approche
de ce logiciel. Toutefois, plusieurs ouvrages sur la maquette numérique et plus généralement le
BIM sont parus, notamment aux éditions Eyrolles.
Pour conclure, nous espérons que ce livre vous permettra d’appréhender efficacement Revit,
et sans efforts. Nous en profitons pour remercier Malak Dallah et Aman Rawat, tous deux
ingénieurs d’application BIM, pour leur contribution à la réalisation de cet ouvrage. Nous
souhaitons également remercier notre éditeur, qui nous a fait confiance dans cette aventure.
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Table des matières

PARTIE 1
Revit et le BIM .................................................... 1
CHAPITRE 1
Présentation du BIM...................................................................... 3
Définition et enjeux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
Les composantes du BIM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
Les dimensions du BIM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
Les niveaux de BIM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
Niveau 1 : la maquette numérique isolée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
Niveau 2 : la maquette numérique collaborative . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
Niveau 3 : la maquette numérique intégrée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
Les LOD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
Les formats d’échange . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
IFC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
COBie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
gbXML . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
BCF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
Le BIM sous différents angles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15

CHAPITRE 2
Présentation de Revit.................................................................. 17
Les concepts fondamentaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
Un logiciel paramétrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
La classification des éléments . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
Différences avec AutoCAD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
L’environnement de travail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
Extensions des fichiers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
Ouverture du logiciel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
Le menu principal et les options . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
Le menu principal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
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Revit pour le BIM
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Les options . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24

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Fonctionnalités d’aide à la saisie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29

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L’interface . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
Le ruban . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
La fenêtre des propriétés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
L’arborescence du projet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
La barre d’état . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
Les autres barres d’outils . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42

PARTIE 2
La modélisation ................................................47
CHAPITRE 3
Le gabarit ..................................................................................... 49
Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
Les options générales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
Les unités du projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
Les propriétés du projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
Informations sur le projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
Paramètres du projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
Paramètres partagés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
Paramètres globaux. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
Les cotes temporaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
Les lignes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
Les motifs de ligne. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
Les épaisseurs de ligne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
Les styles de lignes et d’objets . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
Les éléments d’annotation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
Les textes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
Les cotes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65
Les motifs de remplissage. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66
La révision et la revue des feuilles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67
Les familles à charger . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68
Niveaux et quadrillages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69
Les niveaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69
Définition. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69
Point de topographie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71
Création d’un niveau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72
Les quadrillages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73
Les plans de référence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75
Commandes communes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76
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Table des matières
XIII

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Zone de définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76

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Propager les étendues . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78

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Les vues en plan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79
La plage de vue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81
Les zones de plan de coupe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82
Les autres vues . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82
Les coupes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82
Les repères . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83
Les élévations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84
Les perspectives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84
Visibilité/Graphismes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85
Remplacements par filtres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88
Remplacements par sélection . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89
Les gabarits de vue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92
Purger les éléments inutiles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96
Transférer les normes du projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97
Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98

CHAPITRE 4
Les matériaux .............................................................................. 99
Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99
Le navigateur de matériaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100
Les matériaux du projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100
Les bibliothèques de matériaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101
Le navigateur de ressources . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101
L’éditeur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 102
Identité. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103
Graphiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 104
Apparence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105
Physique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 106
Thermique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 107
L’éditeur de ressources . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 108
Scinder la face et peindre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109

CHAPITRE 5
Les imports ................................................................................ 111
L’onglet Insérer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111
Les formats courants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 113
La liaison et l’import . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 113
La manipulation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114
Les annotations DWF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116
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NP
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Revit pour le BIM
XIV

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Les nuages de points . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117

s
iv.
Le format RVT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120

un
Lier un fichier Revit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120
La commande Copier/Contrôler . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121
L’outil Options . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121
L’outil Copier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124
L’outil Contrôle. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126
Les problèmes rencontrés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127
Le format IFC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129
Ouvrir un fichier IFC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129
Lier un fichier IFC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131
Modèle de coordination . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132
La gestion des liens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133

CHAPITRE 6
Les familles ................................................................................ 135
Les différentes familles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135
Les familles système . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135
Les familles chargeables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136
Les familles hébergées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137
Les familles imbriquées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137
Création de famille . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138
Emplacement des familles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138
Ébauche sur papier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139
Choix du gabarit de famille . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139
Catégorie de la famille . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142
Les données d’identification. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142
Famille partagée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143
Les sous-catégories . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144
Les plans de référence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145
Les outils de modélisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148
Pour les familles 3D . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148
Pour les familles 2D (éléments de détail). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150
Les familles imbriquées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151
Les contrôles graphiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151
Les différents paramètres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152
La création d’un paramètre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152
Paramètres de famille . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154
Paramètres partagés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154
Paramètres de type . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155
Paramètres d’occurrence. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157
Paramètres de rapport . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 158
E
C
NP
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Table des matières
XV

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vor
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Les formules . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 158

ch
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iv.
Les annotations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 159

un
Les annotations génériques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 159
Les étiquettes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 159
Les autres symboles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 163
Visibilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 163
Tester la famille . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 165
Les composants in situ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 167
Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 170

CHAPITRE 7
Le modèle................................................................................... 171
Les murs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 171
Mur architectural ou mur porteur ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 171
Dessin d’un mur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 172
Création et modification . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 174
Profils en relief – Profils en creux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 179
Jonctions de murs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 180
Modifier le profil . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 181
Les poteaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 182
Les poteaux verticaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 183
Les poteaux inclinés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 185
Les poutres (ossatures) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 186
La commande Poutre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 186
La commande Système de poutres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 189
Système de poutres automatique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 191
Esquisser un système de poutres. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 191
Modifier un système de poutres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 192
La commande Ferme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 193
La commande Contreventement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 195
Revit et la charpente . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 195
La modélisation acier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 197
Le ruban acier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 197
Les assemblages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 198
Les paramètres de connexion structurelle. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 198
Les assemblages structurels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 199
Les propriétés d’assemblages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 200
Connexion personnalisée. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 201
Vérification du code . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 202
Eléments de fabrication . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 203
Platine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 203
Boulon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 204
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Revit pour le BIM
XVI

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Soudures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 207

ch
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iv.
Les modificateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 207

un
Coupes paramétriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 209
Les sols (dalles) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 211
Dessiner un sol . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 211
Modifier la géométrie d’un sol . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 214
Créer ou modifier un type de sol . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 216
Les toits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 217
Les fondations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 219
Les semelles filantes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 219
Les semelles isolées et les pieux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 221
Les radiers et les dallages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 222
La commande Radier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 222
La commande Dalle : bord de dalle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 223
Les lignes de modèle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 224
Les escaliers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 225
Escalier par composant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 225
Escalier par esquisse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 228
Les rampes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 230
Les réservations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 231
Dans les murs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 231
Dans les poutres ou les poteaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 233
Dans les dalles ou les toits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 234
Les armatures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 236

CHAPITRE 8
Les vues du modèle ................................................................... 239
Les fonctionnalités communes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 239
Les cadres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 239
Redimensionner le cadre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 240
Partager la vue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 240
Modifier l’esquisse du cadre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 241
Rotation de la vue. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 241
Dupliquer la vue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 242
Dupliquer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 242
Dupliquer avec les détails . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 243
Dupliquer en tant que vue dépendante . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 243
Les options du copier-coller . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 244
Enregistrer une vue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 245
Référencer une autre vue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 246
Les vues en plan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 248
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Table des matières
XVII

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Orientation du projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 248

ch
s
iv.
Replacer le projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 249

un
Faire pivoter le Nord géographique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 249
Symétrie du projet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 250
Orienter le projet au Nord . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 250
Zone de plan de coupe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 251
Niveau en fond de plan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 252
Les repères . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 253
Les coupes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 254
Les élévations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 255
Les vues 3D . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 256
Les caméras . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 258
Les rendus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 260

CHAPITRE 9
Groupes, éléments et assemblages ......................................... 263
Les groupes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 263
Création d’un groupe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 263
L’éditeur de groupe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 264
La manipulation des groupes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 265
Les éléments . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 266
La création des éléments . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 267
Diviser les « éléments » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 267
Modifier l’esquisse. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 268
Références d’intersection . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 269
Exclure des éléments . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 271
La visibilité des éléments . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 271
Modifier des éléments . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 272
Les assemblages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 273

PARTIE 3
Les annotations .............................................. 277
CHAPITRE 10
Les éléments de détail .............................................................. 279
L’onglet Annoter . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 279
Les lignes de détail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 279
Les régions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 280
Les composants de détail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 281
Répétition de composant de détail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 281
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Revit pour le BIM
XVIII

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Les groupes de détails . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 283

s
iv.
Placer le groupe de détails . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 283

un
Créer un groupe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 283
La commande Isolation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 283
Les notes textuelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 284
Les vues de dessin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 285
La commande Traits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 287

CHAPITRE 11
La cotation ................................................................................. 289
Les différents styles de cotes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 289
Type de chaîne de cote . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 290
Contrainte d’égalité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 291
Les unités alternatives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 292
Afficher la hauteur de l’ouverture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 293
Origine de l’élévation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 293
Bien coter les éléments . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 294
Les contrôles graphiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 296
Scinder la chaîne de cotation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 297
Les cotes alignées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 298
Les cotes linéaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 299
Les cotes angulaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 299
Les cotes de rayon (radiales) et de diamètre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 300
Les cotes de longueur d’arc . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 300
Les cotes d’élévation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 300
Les cotes de coordonnées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 301
Les cotes d’inclinaison . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 301
Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 302

CHAPITRE 12
Les étiquettes ............................................................................ 303
Les étiquettes par catégorie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 303
La commande Tout étiqueter . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 304
Les annotations de poutre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 305
Les étiquettes multicatégories . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 308
Les étiquettes de matériau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 308
Les notes d’identification . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 309
Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 310
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Table des matières
XIX

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CHAPITRE 13

ch
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iv.
Les nomenclatures..................................................................... 311

un
Création de nomenclatures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 311
Nomenclatures/Quantités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 312
Les nomenclatures multicatégories . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 312
Les tables de composants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 315
Exemple concret . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 315
Les filtres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 321
Le format conditionnel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 322
Les images . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 324
Les tables de valeurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 325
Nomenclature de poteaux graphiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 326
Relevé de matériaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 329
Liste des feuilles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 329
Bloc-notes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 330
Liste de vues . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 331
Copier des nomenclatures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 332
Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 334

PARTIE 4
Plans et diffusion ........................................... 335
CHAPITRE 14
Feuilles, cartouches et légendes .............................................. 337
Les feuilles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 337
Les cartouches . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 338
Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 338
Création d’une famille de cartouches . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 339
Les révisions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 341
La première émission . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 342
Les indices suivants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 343
Les légendes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 344

CHAPITRE 15
Mise en page.............................................................................. 349
Ajouter des vues . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 349
Les fenêtres et les titres de vue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 350
Les fenêtres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 350
Les titres de vue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 352
Les quadrillages de guidage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 355
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Revit pour le BIM
XX

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CHAPITRE 16

ch
s
iv.
Diffusion .................................................................................... 357

un
L’impression . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 357
Imprimer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 358
Configuration de l’impression . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 359
Aperçu avant impression . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 361
Impression par lots . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 361
Les exports . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 362
Les commandes de configuration . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 363
Configuration DWG/DXF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 363
Configurations DGN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 368
Options IFC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 368
Export des formats CAO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 369
Export DWF/DWFx . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 371
Export Site du bâtiment . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 371
Export FBX . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 372
Export des types de famille . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 372
Export NWC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 372
Export IFC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 372
Export d’une base de données ODBC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 373
Export des images et animations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 374
Export de rapports . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 374

PARTIE 5
L’analyse structurelle .....................................375
CHAPITRE 17
Le modèle analytique................................................................ 377
L’approche . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 377
Les propriétés analytiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 378
Les fondations isolées analytiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 379
Les semelles filantes analytiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 379
Les radiers analytiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 380
Les murs analytiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 381
Les poteaux analytiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 382
Les poutres analytiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 384
Les contreventements analytiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 384
Les sols analytiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 385
Les paramètres de structure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 386
Les paramètres du modèle analytique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 386
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Table des matières
XXI

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Les paramètres des conditions d’appui . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 387

ch
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iv.
Les cas de charges . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 388

un
Les combinaisons de charges . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 388
Les réglages analytiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 390
La commande Mur Réglage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 390
La commande Ouvertures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 391
La commande Lien analytique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 392
Les réglages manuels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 393
Les conditions d’appui . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 394
Les chargements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 395
Dessin des charges . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 395
Les propriétés des charges . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 396
Les propriétés du type . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 396
Les propriétés d’occurrence. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 397
Les vérifications . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 399
Vérifier les conditions d’appui . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 400
Vérifications de la cohérence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 401
Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 402

CHAPITRE 18
Exports et extensions................................................................ 403
La liaison avec RSA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 403
Ferraillage-Conception . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 404
Conception des armatures dans RSA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 404
Importation des armatures dans Revit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 406
Vérification des armatures dessinées dans Revit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 407
Intégration avec Robot Structural Analysis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 408
Intégration directe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 409
Intégration indirecte. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 413
Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 414
Les extensions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 415
Structural Analysis for Autodesk Revit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 415
Structural Precast Extension . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 415
Advance Steel Extension . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 416
IFC Exporter . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 417
Les autres extensions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 417
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Revit pour le BIM
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Collaborer avec Revit .....................................419

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CHAPITRE 19
Collaborer sur un fichier Revit ................................................. 421
Principe général . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 421
Mise en place du travail collaboratif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 422
Le fichier central . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 422
Les fichiers locaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 425
Les sous-projets . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 425
Gestion de l’affichage des sous-projets . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 427
BIM 360 Design . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 431

CHAPITRE 20
Les solutions BIM 360................................................................ 435
Présentation générale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 435
A360 Viewer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 437
A360 Drive . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 438
BIM 360 Glue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 439
BIM 360 Docs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 442

ANNEXE
Ressources utiles ....................................................................... 445
Les sites d’informations autour de Revit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 445
En français . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 445
En anglais . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 446
Les sites d’informations autour de l’API . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 447
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Revit et le BIM
Revit a été racheté en 2002 par Autodesk (AutoCAD, 3ds Max, Inventor,
etc.), pour devenir un acteur incontournable d’une révolution dans le monde
du bâtiment : le BIM. Dans cette première partie, nous allons donc
expliquer ce nouveau concept et vous présenter Revit.
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Présentation du BIM

La réalisation de plans est un domaine qui a évolué de manière significative ces trente dernières
années. La démocratisation de la DAO dans les années 1980 et l’apparition de la 3D ont été autant
de bouleversements des habitudes et des méthodes de travail. Le BIM est également une de ces
innovations majeures dans le secteur du BTP. Ce chapitre exposera les grands axes de ce processus et
servira d’introduction à Revit.

Définition et enjeux
Le BIM peut se définir comme un processus d’échange d’informations permettant une
approche optimisée pour la conception d’un ouvrage, sa réalisation et sa gestion, au bénéfice
de l’ensemble des acteurs d’un projet (architecte, ingénieurs structure, fluide, thermicien,
entreprise, maître d’ouvrage, etc.). Ce processus d’échange est construit sur une base de don-
nées interopérables autour de maquettes numériques.
De ce fait, l’acronyme BIM est également sujet à plusieurs interprétations possibles.
• Building Information Model, en référence à la fameuse maquette numérique, vecteur essen-
tiel de la démarche.
C’est la représentation numérique des caractéristiques physiques et fonctionnelles d’un
bâtiment. Cette maquette 3D est donc construite sur la base d’objets intelligents décrits et
reliés en termes de comportement.
• Building Information Modeling. Il s’agit de l’ensemble des processus et méthodes utilisés, à
la fois pour structurer et organiser l’information, mais aussi pour construire les maquettes
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Revit et le BIM
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numériques. Cette définition est également relative au processus de travail, y compris les

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échanges autour de maquettes numériques.

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• Building Information Management. Cette dernière interprétation renvoie à l’ensemble des
processus humains, organisationnels et techniques à considérer pour une mise en œuvre
du BIM (moyens informatiques, rédaction de base documentaire, aspects de formations et
conduite du changement, veille technologique...). C’est en quelque sorte l’ensemble des
processus liés, quel que soit l’aspect, à l’utilisation de la base de données BIM.
Le dénominateur commun essentiel est sans aucun doute le « I », pour Information, dans
toutes ces définitions. Même le « B », de Building, pourtant commun également à ces trois
définitions, pourrait être discutable car le processus BIM pourrait bien être appliqué à des
ouvrages autres qu’un bâtiment, comme un ouvrage d’art ou une infrastructure.
Le traitement de cette information est clairement mis à mal aujourd’hui par notre système
d’organisation en silos, nécessitant des ressaisies d’informations au cours des différentes
phases d’un projet ou durant les échanges avec d’autres intervenants. Une des difficultés de la
généralisation du BIM est sans doute ce changement de modèle nécessaire à un plein usage
de la démarche, à savoir passer d’une ingénierie séquentielle à une ingénierie concourante.
La maîtrise de l’information est clairement l’un des points cruciaux dans la mise en œuvre du
BIM. En plus de la conformité des pièces graphiques, l’enjeu consiste aujourd’hui à rensei-
gner correctement les objets aux bons moments, en structurant l’information, et à pouvoir
maîtriser le statut de cette information afin de l’exploiter. Désormais, il faut gérer l’ensemble
de ces données, dont le nombre ne cesse d’augmenter au fur et à mesure de l’avancement du
projet et même de la vie de l’ouvrage. Nous approchons d’une notion de big data à l’échelle du
bâtiment, et c’est tout l’intérêt. En effet, à moyen terme, nous pourrons constituer un vrai
carnet de bord numérique à la livraison du bâtiment, mais aussi faire de l’analyse prédictive
sur la maintenance de l’ouvrage.
Figure 1–1
Processus du BIM dans le cycle
de vie d’un bâtiment
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Présentation du BIM
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Du fait de ces interprétations multiples, les traductions françaises de l’acronyme BIM ne sont

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pas unanimes non plus, mais « Bâtiments et informations modélisés » semble être un bon

un
compromis. Il est certain que vous trouverez bien des définitions en naviguant sur le Web, et
même parmi les différents ouvrages sur le sujet. Néanmoins, toutes vont globalement dans la
même direction et s’entendent parfaitement à dire ce que le BIM n’est pas un logiciel !

Les composantes du BIM

Les dimensions du BIM


Dans l’absolu, et pour simplifier, une dimension est le nombre de directions indépendantes
décrivant le monde physique. Trois dimensions dans l’espace nous permettent parfaitement
de décrire un objet physique. Pour décrire un état de BIM, nous pouvons évoquer sept
dimensions au minimum, lesquelles sont bien indépendantes puisque chacune d’entre elles
peut être définie avec plus ou moins de précision dans l’implémentation du BIM, indépen-
damment du niveau de précision des autres dimensions. Nous pouvons citer l’exemple d’une
maquette modélisée par une géométrie volumique sommaire (comme durant les phases
d’esquisse d’un projet), mais définie avec des informations associées permettant de réaliser un
métré ou des études de prix.
• BIM 3D : cet axe est bien sûr un incontournable de la démarche BIM. Il permet la des-
cription complète d’une géométrie existante ou à construire. Il permet également la revue
de projet, les visites virtuelles, les rendus ainsi que la mise à jour des coupes.
• BIM 4D : nous intégrons ici une notion temporelle dans la gestion du projet. La
maquette numérique peut être associée à un planning pour simuler l’évolution d’un projet.
• BIM 5D : cette dimension est liée aux coûts et permet, en s’appuyant sur les dimensions
précédentes, de connaître la situation financière d’un projet à tout moment.
• BIM 6D : cette dimension concerne les aspects liés au développement durable d’un bâti-
ment, comme les aspects énergétiques.
• BIM 7D : la problématique liée à cette dimension est la gestion de la maintenance, c’est-
à-dire tout ce qui touche à l’exploitation de l’ouvrage.
Depuis peu, il apparaît également un BIM 8D qui pourrait englober les problématiques de
gestion des hommes sur un projet, comme les aspects de sécurité sur les chantiers, un enjeu
majeur évidemment. Devant l’ajout de ces facettes nombreuses, le terme de « bâtiment Xd »,
ou « BIM Xd » semble plus approprié pour certains, au vu du nombre de dimensions poten-
tiellement associables à la maquette numérique. L’aspect qui se dégage des dimensions implé-
mentées progressivement par la maquette numérique est clairement un élan qui pousse à une
digitalisation complète du processus de construction. Cela n’a rien d’étonnant vu que cette
démarche s’inspire grandement des méthodologies présentes dans certaines industries telles
que l’aéronautique, l’automobile voire le multimédia pour ce qui touche aux technologies
immersives.
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Les niveaux de BIM

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Cette notion a été introduite par Mark Bew et Mervyn Richards en 2008. Elle vise notamment
à mesurer sous la forme d’une échelle allant de 0 à 3, le niveau d’intégration et d’implémenta-
tion du BIM. Le schéma suivant est souvent présenté lorsque l’on aborde cette thématique.
Figure 1–2
BIM Nativity

Celui-ci peut paraître complexe car il illustre les trois niveaux de BIM accompagnés de for-
mats interopérables associés et de certaines normes. En Angleterre notamment, il existe tout
un arsenal normatif (les BIM Standards) associé à l’adoption des niveaux du BIM.

Niveau 1 : la maquette numérique isolée


Il s’agit d’une maquette numérique qui n’est pas destinée à un usage collaboratif. Les modèles
sont construits pour les besoins propres et internes à chaque entreprise, sans réflexion spéci-
fique sur les échanges de données. Appelé parfois « Lonely BIM », ce niveau de BIM est par-
fois utilisé dans le cadre de projets pilotes pour des sociétés qui passent au BIM. Elles
peuvent ainsi commencer à se familiariser avec les outils, la personnalisation des gabarits et
bénéficier des valeurs ajoutées de la maquette numérique comme le fait d’automatiser la mise
à jour des plans ou bien obtenir des métrés.

Niveau 2 : la maquette numérique collaborative


C’est un niveau d’usage collaboratif et pluridisciplinaire de la maquette numérique. Pour beau-
coup, ce stade est le début du BIM et ce niveau a été défini comme un objectif à atteindre par
plusieurs pays européens via des incitations gouvernementales. Certains pays le rendent même
obligatoire pour des marchés publics. Nous évoquons le terme « Close BIM » lorsque l’on utilise
le format natif des logiciels, ou le terme « Open BIM » dans le cas où les échanges s’appuient sur
des formats interopérables comme l’IFC. À ce stade, des protocoles existent car chacun travaille
sur sa propre maquette, mais celle-ci peut être exploitée par les autres intervenants.

Niveau 3 : la maquette numérique intégrée


Aussi appelé parfois iBIM (Integrated Building Information Modeling), ce niveau est vu
comme un stade ultime de la démarche. Il décrit une collaboration totale, continue et multi-
métier. Il est basé sur une seule et même maquette numérique hébergée sur un serveur dédié
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(dans le cloud, par exemple), les intervenants travaillent en temps réel sur une base de don-

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nées unique. Les prérequis en termes de maturité technique des logiciels, protocoles organi-

un
sationnel et juridique de ce mode sont tels qu’il est vu comme un Saint Graal et que sa mise
en place est encore anecdotique dans notre industrie. Nous disposons en revanche de cer-
taines briques du niveau 3 comme les hébergements dans le cloud.

Les LOD
Cette notion est une échelle destinée à mesurer la définition des objets qui composent la
maquette numérique aux différentes phases du projet (de l’esquisse à l’exécution). De ce fait, his-
toriquement, elle est directement corrélée au niveau de détail géométrique des objets et aux don-
nées descriptives associées sous forme d’attributs. Ce concept, simple au départ, s’est étendu de
manière très globale et complexe. En effet, construire une seule échelle unique afin de mesurer le
niveau de spécification et de définition des objets s’avère trop restrictif si l’on souhaite prendre en
compte l’ensemble des paramètres d’un point de vue macroscopique et microscopique.
L’acronyme LOD signifie couramment Level of Development. Cependant, du même acro-
nyme, il existe aussi d’autres notions comme les Level of Details ou les Level of Definition.
Pour mesurer la définition des objets, s’ajoutent à cela d’autres systèmes de classification
comme les LOA (Level of Accuracy) ou bien les LOI (Level of Information). C’est pourquoi, un
peu à l’image des dimensions du BIM, le terme de LOx est apparu pour désigner l’ensemble
de ces systèmes de classification. La réflexion de cette classification ne se limite pas seule-
ment aux objets puisqu’elle peut se référer également à la maquette dans sa globalité.
Au fur et à mesure des années, les groupes de travail sur cette notion se sont multipliés dans
différents pays, amenant chacun une pierre à l’édifice. Dernièrement, les Anglais ont défini
les Level of Developments par la formule suivante :
LODs = LOD + LOI
• LODs : Level of Developments fait référence au stade de développement complet de la
maquette à chaque phase du projet, aussi bien d’un point de vue géométrique que descriptif.
• LOD : Level of Details désigne le niveau de précision géométrique de chaque objet de la
maquette numérique. Cette classification ne se réfère qu’à la géométrie.
• LOI : Level of Information désigne le contenu informatif des objets de la maquette. Il
s’agit ici de définir le niveau et le nombre d’informations décrivant un objet en fonction de
la phase du projet.
Plusieurs groupes de travail internationaux travaillent intensément sur ce sujet et les LOD
pourraient se nommer LOIN (Level of Information Need) à l’avenir. Il s’agit clairement d’une
facette du BIM à étudier et sur laquelle il convient de bien resté informé. En France, il n’y a
pas encore de spécifications concernant les LOD de ce point de vue. En revanche, un guide
est paru en 2014 dans « Le moniteur, cahier pratique des travaux publics et du bâtiment »
(http://www.syntec-ingenierie.fr/wp-content/uploads/_mediavault/2017/01/2014-05-09-cahier-moniteur-bim-
maquette-contenu-niveau-developpement.pdf) où la traduction française de l’acronyme LOD a
donné ND pour niveau de Développements. Le guide décrit l’échelle de description d’un
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projet en partant de l’esquisse, en passant par l’APS, l’APD jusqu’à l’exploitation en passant

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par l’exécution ou la synthèse.

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Voici le principe des niveaux de développements définis par l’AIA (American Institute of
Architects) aux États-Unis.
• LOD 100 : la modélisation conceptuelle est basée sur des volumes ou des symboles géné-
riques de manière globale.
• LOD 200 : les différents éléments sont modélisés par des volumes ou des symboles mais
sont définis en tant qu’objets ou assemblages. Une grande précision dans les quantités, les
emplacements ou les dimensions n’est pas requise.
Ce niveau de développement est comparable à nos phases APS (avant-projet sommaire)
et APD (avant-projet détaillé).
• LOD 300 : le modèle est exploitable pour l’exécution, chaque élément est clairement
identifié et quantifié.
Les notes de calcul et plans de coffrage peuvent être générés.
Figure 1–3
Exemples de LOD
pour un poteau métallique

• LOD 400 : c’est le niveau de développement qui correspond à l’élaboration des plans
d’atelier (armatures, assemblages, fabrication).
Figure 1–4
Exemples de LOD 400

• LOD 500 : c’est la phase de recollement. Le modèle correspond à ce qui a été construit.
C’est le livrable nécessaire pour les phases d’exploitation du bâtiment.
Il existe un document (de 125 pages) dressant les spécifications des LOD pour chaque élé-
ment. Ces recommandations sont fondées sur les définitions de l’AIA et classées selon la
norme Uniformat. Si le sujet vous intéresse, nous vous invitons à consulter le site suivant :
http://bimforum.org/lod/.
Comme vous le constatez, plus le LOD augmente, plus le modèle devient précis. De la même
manière, l’exigence concernant les données non graphiques (base de données) est fonction du
LOD.
Ces définitions sont avant tout une base de travail ; il appartient au client, en accord avec le
BIM manager, de définir le contenu de chacun des niveaux de développement en fonction de
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ses besoins et de l’exploitation qu’il souhaite en faire. Ces informations propres à chaque

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projet doivent faire partie de ce que l’on nomme la Convention BIM, document visant en

un
partie à définir un cadre technique sur le périmètre d’usage de la maquette numérique.

Les formats d’échange


La collaboration multidisciplinaire inhérente au processus du BIM implique une interopéra-
bilité efficace entre les différents logiciels.

IFC
L’association buildingSMART (anciennement IAI, International Alliance for Interoperability)
a travaillé à la création d’un format d’échange standard et ouvert : le format IFC (Industry
Foundation Classes). À ce jour, c’est ce format qui a été retenu pour représenter la base de don-
nées et ainsi favoriser l’interopérabilité entre les différents logiciels.
BuildingSMART regroupe des entreprises du secteur de la construction ainsi que des édi-
teurs de logiciels. Son représentant en France est Medi@Construct. Vous trouverez toutes les
informations sur le format IFC sur leur site : http://www.mediaconstruct.fr/.
En ce qui concerne l’export et l’import de ce type de format dans le logiciel Revit, nous vous
recommandons d’installer un plug-in spécifique proposé par l’éditeur Autodesk : IFC 2019. Il est
disponible gratuitement en téléchargement sur le site https://apps.autodesk.com/RVT/en/Home/Index.

COBie
Le COBie (Construction Operations Building Information Exchange) est le format de données
qui a été retenu par nos voisins anglais. Tout comme l’IFC, il est reconnu à travers le monde.
Cette base de données peut être exploitée dans des logiciels de conception, mais aussi dans un
simple tableur. Le but final est là aussi d’améliorer la gestion et la maintenance des ouvrages.

gbXML
Le format gbXML (green building XML) est dédié aux analyses thermiques et énergétiques.
Il contient toutes les informations nécessaires pour être exploité par les logiciels de simulation
(ArchiWIZARD, ClimaWiN, Ecotect, eQuest, etc.).

BCF
BCF signifie BIM Collaboration Format. L’intention première de ce format était de séparer les
messages destinés à identifier les zones à travailler sur une maquette, du modèle lui-même.
Ainsi, l’idée est globalement d’éviter d’envoyer tout un modèle annoté pour pointer juste une
zone précise à modifier. Basé sur de l’IFC-XML, le format BCF est très léger et permet donc
d’échanger simplement des commentaires et des points de vue sur un modèle.
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D’un point de vue informatique, le fichier BCF est une forme d’archive qui contient plusieurs

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fichiers correspondant à une composante de l’information à partager. Les commentaires et

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réponses sont enregistrés dans un fichier Markup. Un fichier Viewpoint permet quant à lui de
lister les objets de la maquette associés à un commentaire spécifique. Enfin, un fichier
Snapshot, souvent une image de type PNG, permet de sauvegarder les points de vue du modèle.

Le BIM sous différents angles


Compte tenu de toutes ces composantes techniques attachées à la mise en place du BIM, il
est courant de voir une implémentation du BIM progressive et par étapes. Les difficultés liées
à son adoption ne relèvent pas uniquement de facteur inhérent à l’utilisation de nouveaux
logiciels (formation, paramétrage, temps d’adaptation…) mais également d’une perte de
repère liée à une modification des flux de travail courants. La célèbre courbe de Mc Leamy
illustre bien ce phénomène.
Figure 1–5
Courbe de Patrick Mac Leamy

Cela se vérifie dans la pratique par le fait que les agences ayant opté pour une approche BIM
produisent des rendus de projet en phase APS et APD plus avancés qu’avec des méthodes
traditionnelles. De plus, la visualisation 3D peut mettre en évidence des problématiques
potentielles de conception de façon immédiate, voire flagrante dans certains cas, et de ce fait,
les opérateurs sont « poussés » à corriger le problème de suite plutôt que de le reporter.
Nous vous proposons de découvrir le BIM vu sous quatre angles différents.
• La vision du patron d’ESL.

Vision du BIM par Yann Tom (suite)


Yann Tom est le gérant d’ESL, ingénieur INSA/CHEBA.
Quel avis peut-on avoir au sujet de quelque chose que l’on ne connaît pas encore ou que l’on connaît mal ?
Ce n’est pas évident, mais à l’instar d’Internet, qui a connu une évolution fulgurante ces 25 dernières
années, je suis de ceux qui pensent qu’une nouvelle révolution passionnante dans le monde du bâtiment
est juste devant nous.
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Présentation du BIM
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Je me souviens de ces années d’un autre siècle à l’INSA de Rennes où l’école nous permettait un accès

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« free » à Internet en salle informatique et où, à l’époque, le monde se divisait en deux catégories : ceux

un
qui croyaient à Internet (et ils étaient déjà nombreux) et ceux qui n’y croyaient pas. Certains de la deu-
xième catégorie creusent toujours…
Je pense que le parallèle entre ces deux révolutions est judicieux dans la mesure où, comme pour Inter-
net, le BIM va favoriser des notions fondamentales comme l’union, l’instantanéité, le partage et le savoir.
L’union au sens de l’équipe où chacun sera moralement « conjoint et solidaire » du travail fourni par les
autres dans l’unique but d’obtenir un résultat global satisfaisant.
L’instantanéité favorisée par un outil informatique poussé à ses limites afin que chacun puisse se
consacrer à son métier.
Le partage par définition où chacun contribue à sa manière à la construction de la maquette finale.
Enfin, le savoir qui englobe tous les aspects techniques, financiers et relationnels, faute de quoi rien
n’est possible, pour le BIM comme pour le reste.
Au sein du bureau d’études ESL, nous nous efforçons d’échanger nos fichiers entre le pôle béton et le
pôle charpente : un constat, ça marche ! Non seulement le risque d’erreur à la ressaisie est quasi nul,
mais le gain de temps réalisé par affaire est important.
Le poids de l’investissement financier réalisé pour l’acquisition des différents logiciels et formations ne
doit pas être un frein, pour deux raisons. Premièrement, il faut innover pour rester devant et deuxième-
ment, une fois que les outils sont bien maîtrisés, ils offrent un réel gain de temps garant d’une bonne
rentabilité.

• La vision d’un intégrateur des solutions Autodesk (vente et formation).

Vision du BIM par Manuel Liedot


Manuel Liedot est directeur général délégué de GRAITEC.
Le temps où l’on pouvait encore hésiter à mettre en place une stratégie BIM est révolu. Finies les ques-
tions, il convient maintenant de trouver des réponses adaptées à la problématique de chacun en sachant
que le temps est compté.
Aujourd’hui, plusieurs pays majeurs incitent fortement leurs entreprises à travailler en intégrant la
logique BIM et y trouvent une source de compétitivité. La France n’est pas en reste, car les grands
groupes français du BTP, les grands ingénieristes et de nombreux architectes appliquent déjà largement
la stratégie BIM à leurs chantiers, entraînant dans leur sillage de nombreux professionnels de la
construction, notamment les bureaux d’études.
Preuve supplémentaire que le BIM avec la maquette numérique est en marche : de prestigieux établisse-
ments scolaires ont intégré un cursus BIM et proposent un mastère dédié au BIM pour anticiper la trans-
formation des compétences et des modes de coopération dans le BTP. Ces cursus entendent non seule-
ment former à l’utilisation du BIM, mais également à enseigner le travail collaboratif pour répondre à
l’ensemble des exigences techniques, réglementaires et environnementales du secteur avec des coûts
maîtrisés.
Le passage au BIM est une révolution plus importante que le passage, dans les années 1980, de la DAO (de
la planche à dessin numérique) à la CAO (conception assistée par ordinateur). À l’époque, les outils avaient
changé, mais les process fondamentaux étaient globalement restés les mêmes. Avec le BIM, les process
évoluent et permettent, par exemple, d’intégrer, dès la phase de conception, les coûts réels de la construc-
tion, de réduire la durée des travaux ou encore d’envisager la maintenance des ouvrages.
Une de nos principales leçons est qu’aucune des entreprises passées au BIM ne fait machine arrière.
Alors autant aller de l’avant et faire partie des premiers !
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• La vision d’un autre intégrateur des solutions Autodesk (vente et formation).

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Vision du BIM par Bernard Crosnier
Bernard Crosnier est le gérant de la société Atlancad située dans la région nantaise.
Nous avons connu ces vingt dernières années le modèle de l’entreprise étendue.
Des liens de communication ont été tissés par les entreprises entre elles, petit à petit, au fur et à mesure
de leur ouverture à leur environnement économique. Ces liens ont progressivement connecté plus ou
moins tous les secteurs de l’entreprise ; ils ont pu être issus de l’externalisation d’une partie de cette der-
nière ou prendre la forme de groupements d’entreprises.
Les motivations qui ont amené les décideurs vers ce type d’organisations sont principalement liées à
l’économie du savoir, avec comme impératif la demande de mise en commun des connaissances, des
compétences et des informations.
Aujourd’hui, force est de constater que le concept appliqué au bâtiment n’a pas résolu un certain nombre
de problèmes : qualité et traçabilité des échanges, coopération efficace des équipes, réduction des
erreurs sur le chantier…
Le BIM va changer la donne. L’entreprise étendue va devenir une part d’« entreprises intégrées ». Grâce
à l’évolution des systèmes d’information, mais surtout grâce à l’évolution des méthodes, les acteurs de la
filière bâtiment, quand ils participeront à un même projet BIM, vont devoir intégrer équipes, méthodes et
systèmes d’information pour une parfaite adéquation entre eux. Un vrai travail collaboratif.
Quel est le retour sur investissement attendu :
• diminution des erreurs ou omissions de conception ;
• réduction des litiges ;
• diminution des coûts de construction ;
• réduction de la durée des projets ;
• amélioration de la profitabilité des projets ;
• amélioration de la productivité du business usuel ;
• capacité à toucher de nouveaux marchés.
Le BIM est accessible. Le BIM n’est pas un changement de métier, mais il va permettre l’apparition de
nouveaux métiers comme celui de BIM Manager.
Le BIM est un changement de méthode, une évolution des façons de faire et des organisations.
Comme tout projet de conduite du changement, il sera toujours un peu douloureux, les freins à l’exécu-
tion seront nombreux. Il est crucial, pour en assurer la réussite, de s’appuyer d’abord sur une volonté de
la direction, affirmée et assumée tout au long du projet.
Avec l’aide d’un intégrateur sérieux et d’une équipe pilote motivée, clairement missionnée et reconnue
sur ce challenge important, vous réunirez toutes les conditions nécessaires pour obtenir les résultats
escomptés. C’est avant tout un projet humain, accessible à ceux qui veulent évoluer.

• Et enfin, la vision d’un BIM Manager.

Vision du BIM par Anis Naroura


Anis Naroura est architecte BIM manager certifié à Singapour, membre fondateur et vice-président de
l’association BIM France.
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Présentation du BIM
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CHAPITRE 1

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1) Qu’est-ce qu’un BIM Manager et quels rôles joue-t-il ?

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À la différence du rôle d’un CAD manager, qui se limite à la charte graphique, au développement de
scripts et routines ainsi qu’à l’assistance logicielle aux utilisateurs, celui du BIM Manager va au-delà et
implique d’autres dimensions telles que le management et la coordination. L’un des aspects les plus cru-
ciaux dans le BIM est l’information. Elle doit être créée, gérée, maintenue, sécurisée et exploitée. D’ail-
leurs, si l’on ne devait garder qu’une seule lettre de l’acronyme BIM, ce serait le « I » d’information. Il est
difficile d’imaginer que la gestion de cette information et des différents participants impliqués dans sa
création peut se faire d’elle-même, sans avoir recours, à l’instar du chef d’orchestre, au BIM Manager. Ce
dernier doit allier compétences métier, gestion de l’information et connaissances de la technologie BIM.
Une personne avec le profil d’informaticien, aussi compétente quelle puisse être, ne saurait jouer ce rôle
car elle ne dispose pas de la connaissance métier. Il en est de même pour quelqu’un du métier qui ne pos-
sède pas la connaissance du BIM, de sa technologie et ses potentiels car incapable de l’exploiter. Le BIM
Manager peut jouer un rôle à deux niveaux différents.
Au niveau de l’agence, il :
• participe à la stratégie du développement du BIM ;
• met en place et supervise l’implémentation du BIM ;
• supervise le plan de formation ;
• s’implique dès les phases préliminaires du projet ;
• assure la gestion des modèles BIM ;
• gère les simulations ;
• joue le rôle d’interface, de coordinateur pour les partenaires externes ;
• documente les procédures de travail en BIM et méthodologie de modélisation ;
• développe une bibliothèque d’objets paramétriques ;
• crée les contenus spécifiques complexes ;
• programme des routines pour automatiser des tâches afin d’aider la production.
À l’échelle du projet, il met en place le plan d’exécution du BIM pour le projet, qui contient :
• objectifs et usages du BIM ;
• rôle de chaque partie ;
• compétence BIM des intervenants des différentes disciplines ;
• logiciels mis en œuvre ;
• livrables BIM ;
• formats d’échange ;
• planning de remise des livrables ;
• protocole d’échange d’information entre parties prenantes ;
• méthodologie de modélisation pour chaque discipline ;
• procédures de collaboration multidisciplinaire ;
• contrôle qualité ;
• interface avec l’équipe projet ;
• flux information et qualité ;
• gestion de l’archivage, sécurité des données et droits d’accès des utilisateurs ;
• convention de structuration de l’information.
Toujours à l’échelle du projet, il :
• coordonne la diffusion et l’échange des modèles BIM ;
• prend les précautions nécessaires afin d’éviter des difficultés liées à l’interopérabilité ;
• apporte son aide aux différents intervenants.
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2) Quel profil doit avoir le BIM Manager ?

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Le BIM Manager doit démontrer une maîtrise dans les domaines suivants :
• connaissance du monde de la construction et processus d’exécution de projet ;
• flux de travail ;
• flux, qualité et sécurité des données ;
• interopérabilité ;
• collaboration en BIM ;
• logiciels BIM (potentiels et limitations) ;
• formation ;
• gestion de l’impact du BIM sur les utilisateurs ;
• qualités de rédaction et de communication ;
• autonomie dans le travail ;
• capacité à travailler en équipe et à fédérer autour du BIM ;
• évaluation des compétences BIM ;
• veille technologique.

3) Concrètement, que t’a apporté le BIM au niveau de ton activité ?


Le BIM nous offre l’opportunité, en tant qu’acteurs, de mieux collaborer autour d’un projet de construction
de bâtiment ou d’infrastructure. Notre communication est plus efficace et le travail collaboratif est grande-
ment facilité. Avec le BIM, on est capable de procéder à de multiples simulations (simulation énergétique,
analyse de la structure, etc.) et plusieurs itérations permettant ainsi d’optimiser la conception et de trouver
le meilleur compromis pour le projet. Les logiciels BIM de modélisation de maquette numérique nous sou-
lagent de toute la partie de coordination et de mise à jour du contenu des vues issues du modèle. On
gagne en efficacité et en rapidité dans la production d’une documentation claire, à jour et exempte
d’erreurs. Le temps anciennement dédié à cette tâche chronophage, pouvant atteindre les 30 % du temps
passé à affiner la conception, peut maintenant être affecté à faire son cœur de métier. Avec le BIM, le par-
tage d’une information fiable entre acteurs du projet est facilité, induisant une meilleure collaboration
ainsi qu’une meilleure gestion des risques, et ce dès les premières phases du projet, avant d’arriver sur le
chantier où les modifications sont plus onéreuses que celles effectuées par le biais de la souris.

4) Quelles sont les difficultés que tu as rencontrées sur tes premiers projets BIM ?
En plus de trouver des partenaires travaillant en BIM, la difficulté est de faire comprendre à ses collègues et
ses partenaires la nécessité de réadapter sa manière de travailler. En effet, le BIM ramène l’essentiel de la
coordination en amont et oblige ainsi à prendre tôt certaines décisions censées être prises plus tard dans un
processus classique. Cela affecte directement le travail d’une équipe et la manière dont elle l’organise. Avec
le BIM, il ne s’agit pas uniquement de changer d’outil, mais aussi de méthodologie de travail.

5) De par ton expérience, quels conseils donnerais-tu pour le bon déroulement d’un
projet BIM ?
En premier lieu, il faut définir clairement les objectifs BIM du projet que l’on souhaite atteindre. Puis dési-
gner un BIM Manager qualifié qui se chargera de mettre en place la méthodologie adéquate pour
atteindre ces objectifs et veillera sur le côté BIM du projet. Enfin, accompagner les acteurs qui ne sont
pas familiers avec le travail dans un processus BIM peut s’avérer capital.
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Présentation du BIM
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6) Le déploiement du BIM a un coût (investissements logiciels, formations, etc.). Penses-

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tu que celui-ci puisse être un frein pour le développement du BIM en France ?

un
De par notre expérience, nous savons que le premier obstacle au développement du BIM est l’état
d’esprit de chacun. Si l’on a peu (ou pas) compris ce que c’est que le BIM, ce qu’il peut nous apporter
comme avantages et quelles en sont les conséquences sur notre métier, on devient réfractaire à cette
méthodologie et on ne voit en ces coûts (logiciels, formations, etc.) qu’une lourde dépense. En revanche,
lorsque notre vision du BIM est claire, lorsque l’on a compris son potentiel et ses implications, on y va
plus naturellement et d’une manière volontaire et motivée. De plus, l’expérience nous a démontré
qu’avec les logiciels BIM pour ne citer que le côté technologique, on produit des dossiers de meilleure
qualité en moins de temps et avec moins de ressources. Ces coûts d’investissement sont vite rentabilisés.

Nous remercions chaleureusement ces quatre personnes d’avoir répondu favorablement à


notre demande.

Conclusion
Le BIM est un sujet passionnant qui justifie à lui seul la rédaction d’un ouvrage qui lui serait
complètement dédié. Ce n’est pas l’objet de ce livre. Ce chapitre place le décor, décrit l’envi-
ronnement dans lequel Revit se situe et évolue. Si vous souhaitez approfondir le sujet, nous
vous invitons à consulter les éditeurs spécialisés, ainsi que les ressources mises à disposition
sur Internet.
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Présentation de Revit

Tout au long de la lecture de ce livre, vous réaliserez à quel point Revit et le BIM sont liés. Le rayon
d’action du logiciel est très large ; c’est pourquoi cet ouvrage sera axé autour de la partie « structure »
de Revit. Dans ce chapitre, vous allez vous familiariser avec les concepts du logiciel et son interface.

Les concepts fondamentaux

Un logiciel paramétrique
Lorsque vous modélisez votre projet, vous créez des relations entre les différents éléments.
Revit vérifie, gère et coordonne l’ensemble de ces relations : ce sont des paramètres (de
dimensions, de contraintes, de matériaux, etc.). Chaque élément possède des propriétés qui, à
nouveau, sont gérées par des paramètres. L’assimilation de l’aspect paramétrique de Revit est
primordiale : c’est de cette notion que découlera toute votre productivité.
Imaginons par exemple que vous deviez dessiner un mur dans la hauteur du RDC. Une réser-
vation doit être impérativement placée dans ce mur avec une cote à l’axe de 20 cm par rapport
à un mur de refend et une arase inférieure à 50 cm sous le niveau du R+1.
Les consignes concernant la réservation sont très claires et on devine l’importance du bon
placement de celle-ci. C’est typiquement un cas où vous pouvez utiliser des paramètres.
Après avoir placé la réservation, vous cotez son axe par rapport au mur de refend, puis vous
verrouillez la cote en cliquant sur le cadenas (figure 2-1). Vous venez de créer un paramètre
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Revit et le BIM
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de contrainte entre votre réservation et le mur de refend. De même, lorsque vous calez l’alti-

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métrie de la réservation par rapport au niveau R+1 (figure 2-2), vous en définissez un autre.

un
Figure 2–1 et 2–2
Exemples de paramètres

Ensuite, vous rehaussez le niveau R+1 de 25 cm et vous décalez le mur de refend d’un mètre.
Après ces modifications, la réservation sera toujours à 20 cm du mur de refend et son arase
inférieure à 50 cm du niveau R+1. L’ensemble des vues sur lesquelles cette réservation appa-
raît, ses cotations, ses étiquettes, les nomenclatures où elle figure, tout ce qui la concerne est
mis à jour instantanément.
Tous les éléments dans Revit sont paramétriques, ce qui facilite la modélisation et le traite-
ment des évolutions du projet.
Avec ce bref exemple, vous comprenez maintenant la puissance de cette facette du logiciel.
Pour en profiter, vous devez juste être rigoureux dans la modélisation et essayer d’anticiper les
modifications « probables » ou courantes.

La classification des éléments


Toujours dans un souci d’efficacité, chaque composant de votre modèle est classé selon trois
niveaux d’information :
• sa catégorie ;
• sa famille ;
• son type.
Dans Revit, un élément est aussi appelé une occurrence.

Précision sur les termes employés par Revit


Objet, élément, composant, occurrence, entité sont des termes qui reviennent fréquemment dans le logi-
ciel et peuvent finir par vous embrouiller.
Pour simplifier, dites-vous que ces termes représentent la même chose ; ils sont synonymes. On peut se
demander si l’équipe chargée de la traduction de Revit a voulu profiter de la richesse de la langue fran-
çaise ou n’a tout simplement pas croisé les données…

Cette occurrence a un type qui appartient à une famille qui, elle-même, fait partie d’une catégorie.
Le schéma de la figure 2-3 illustre cette logique.
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Présentation de Revit
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Figure 2–3

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iv.
Hiérarchisation dans

un
la description des éléments

La catégorie est donc le groupe généraliste auquel appartient l’élément (autres exemples :
poutres, murs).
Les familles seront développées dans le chapitre 6. C’est une notion d’autant plus importante
que l’ensemble de votre modèle n’est constitué que de familles.
Le type, quant à lui, apporte les dimensions, un style ou différentes options, qui seront gérés
avec des paramètres de type, mais aussi avec des paramètres d’occurrence.
Un poteau 40 × 40 aura par exemple un paramètre de type appelé « Côté » dont la valeur
sera 40, mais sa hauteur sera fonction d’un paramètre d’occurrence. Dans le cas contraire, il
faudrait créer un type différent pour chaque hauteur !

Paramètres de type vs paramètres d’occurrence


La modification d’un paramètre d’occurrence n’a d’incidence que sur l’élément ou les éléments sélectionné(s).
À l’inverse, si vous modifiez un paramètre de type, tous les éléments qui partagent ce type seront affectés.
Supposons que votre projet, un R+3, comporte des réservations pour des menuiseries de dimensions
90 × 90 h (ces dimensions étant des paramètres de type). Certaines d’entre elles doivent être remplacées par
des 90 × 100 h. Si vous modifiez le paramètre Hauteur de ce type à 100, toutes les réservations seront mises à
jour. Il faut donc créer un autre type (90 x 100 h) et l’affecter aux éléments concernés.
À vos débuts sur Revit, posez-vous systématiquement la question suivante : sur quoi ce paramètre a-t-il une
influence ?

Tout comme le côté paramétrique de Revit, la compréhension de ces termes est capitale. Les outils
de modification, de sélection et de filtrage agissent sur le modèle avec différents degrés de
précision : vous allez traiter les éléments du modèle indépendamment les uns des autres ou par lots.
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Pour finir, vous pouvez accéder à ces informations simplement en survolant un élément avec la

s
iv.
souris. La bulle d’aide et la barre d’état les affichent sous la forme : Catégorie : Famille : Type.

un
Figure 2–4
Affichage des paramètres
d’un élément

Différences avec AutoCAD


La plupart d’entre vous étant des utilisateurs d’AutoCAD, voici une liste non exhaustive des
principales différences :
• 2D/3D : dans Revit, vous ne dessinez plus des lignes ou des volumes, mais des éléments
paramétriques ayant un rôle précis (murs, poutres, etc.).
• Calques : aucune gestion des calques, le classement des éléments est géré automatique-
ment par le logiciel.
• Épaisseur des lignes : étant donné que les calques sont absents, vous aurez la possibilité
d’attribuer, à la représentation graphique de chaque élément, une épaisseur qui s’adaptera
selon l’échelle de votre vue.
• Blocs : cette notion n’existe pas. Tout s’articule autour des familles.
• Références externes (ou XRef) : nous retrouvons exactement le même concept dans Revit.
Seul le nom change : nous parlons de liaison CAO.
• Espaces objet et présentation : là encore, vous ne retrouverez pas ces appellations. Ce que
vous voyez à l’écran est ce que vous aurez à l’impression. Vous travaillerez sur des vues et
pour la mise en page, vous utiliserez des feuilles.

L’environnement de travail

Extensions des fichiers


Revit est installé avec un grand nombre de fichiers. Leur extension aide à les reconnaître et à
comprendre leur rôle :
• rvt : extension du fichier du projet.
Les fichiers de sauvegarde automatique sont nommés par exemple nom_du_projet.0002.rvt.
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Présentation de Revit
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• rte :
revit template ou fichier de gabarit.

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iv.
Un gabarit contient l’ensemble de vos réglages (options, familles, etc.). Lors de la création

un
d’un projet, le nouveau fichier (qui aura l’extension rvt) sera une copie du gabarit. Avoir
un bon gabarit vous fera gagner énormément de temps lors de la modélisation. Le
chapitre 3 est consacré à cette notion.
• rfa : revit family ou fichier de famille.
Les familles fournies avec Revit sont installées par défaut dans le dossier
C:\ProgramData\Autodesk\RVT 2019\Libraries\France. N’hésitez pas à les ouvrir et à
les étudier ; cela vous permettra de comprendre leur fonctionnement.
• rft : revit family template ou fichier de gabarit de famille.
Les fichiers fournis par Revit se trouvent dans C:\ProgramData\Autodesk\RVT
2019\Family Templates\French. Cette extension est méconnue des utilisateurs car elle
n’est pas proposée lors de l’enregistrement d’une famille. Si vous devez créer plusieurs
familles relativement similaires, réglez d’abord la partie commune, enregistrez le fichier
(gabarit_famille.rfa par exemple), puis renommez l’extension rfa en rft. Vous pour-
rez ensuite travailler sur chacune de vos familles sans avoir à refaire le tronc commun.
• adsklib : Autodesk libraries ou fichiers de bibliothèques.
Ces fichiers contiennent des ressources (matériaux, apparences) prêtes à l’emploi et mises
à disposition par Autodesk. Ils sont communs avec d’autres logiciels tels qu’Inventor,
AutoCAD ou encore 3ds Max. Vous pouvez aussi créer vos propres bibliothèques.

Ouverture du logiciel
La fenêtre de démarrage est modifiée sur cette nouvelle version, sous réserve d’avoir installé la
version 2019.1. La fenêtre de démarrage historique laisse donc place à une nouvelle boîte de
dialogue revue particulièrement pour faciliter l’accès aux projets Revit stockés dans le cloud,
sur la plate-forme BIM 360. Revit s’ouvre par défaut sur la fenêtre Fichiers récents. Trois
zones ont été repérées sur la figure suivante.
Figure 2–5
Fenêtre Fichiers récents
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La première zone, centrale (encadrée en bleue), regroupe les captures des derniers fichiers ouverts.

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En toute logique, vous remarquerez que les projets et les familles sont traités distinctement.

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Dans la seconde zone, à gauche (encadrée en rouge), vous pourrez ouvrir ou créer vos fichiers.
Contrairement aux versions antérieures, il n’existe plus de raccourcis directs vers différents
gabarits pour les nouveaux projets. Vous découvrirez toutefois comment les personnaliser
dans le menu contextuel de démarrage à la section suivante de ce chapitre.
Figure 2–6
Raccourcis vers différents gabarits

Un des aspects techniques sur lequel il faut être particulièrement vigilant dans Revit est la version
employée pour réaliser un projet. En effet, Revit ne permet pas d’enregistrer un fichier dans une
version antérieure (un utilisateur de la version Revit 2019 peut par exemple ouvrir des fichiers
Revit en format 2018 mais ne peut pas enregistrer dans une version 2018). Cette contrainte est
particulièrement importante lorsqu’un projet est mené par différentes entreprises utilisant Revit
et devant s’échanger régulièrement des fichiers. Il est primordial de définir la version de Revit
lors du démarrage d’un projet et d’harmoniser le moment de changement de version lorsqu’un
projet se fait sur plusieurs mois et qu’une nouvelle version de Revit est alors disponible. Le choix
de la version Revit à employer durant un projet est souvent cité dans les documents de mise en
place de la démarche BIM (convention BIM, charte BIM …).
Lorsqu’on vous communique un fichier Revit, il est possible de connaître la version de ce
fichier lorsqu’on ouvre ce fichier par le menu Revit. De manière générale, il est préférable
d’éviter, même si la tentation est grande, de double-cliquer sur un fichier Revit pour l’ouvrir,
contrairement à la plupart des logiciels Windows. Cela est d’autant plus vrai dans le cas des
fichiers Revit en mode collaboratif décrits au chapitre 19.
Figure 2–7
Indication de la version
de réalisation d’un fichier Revit
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Présentation de Revit
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La dernière zone, encadrée en vert, vous propose différents liens : accès à l’aide, à des vidéos

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de présentation et au site Exchange Apps.

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Autodesk Exchange Apps
Ce site est le marché d’applications d’Autodesk (comme la plate-forme iTunes d’Apple ou le Chrome Web
Store de Google). Vous y trouverez des extensions pour tous les logiciels de l’éditeur.
Au moment où nous écrivons ces lignes, la rubrique dédiée à Revit regroupe plus de 880 applications
(dont pas moins de 250 sont gratuites ou en version d’essai). Nous vous recommandons donc de garder
un œil sur cette boutique en ligne.

Le menu principal et les options

Le menu principal
Autodesk a commencé, depuis quelques années déjà, un long processus d’uniformisation de
l’interface de ses logiciels. Le menu de Revit n’échappe donc pas à la règle.
Figure 2–8
Comparaison des menus
de Revit et d’AutoCAD

Vous retrouvez le menu en lui-même sur la gauche et, à droite, un volet affichant au choix les
fichiers récemment ouverts ou les documents en cours.
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Les fonctions sont pour la plupart classiques et ne nécessitent pas d’explication particulière à

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iv.
ce stade de la lecture. Elles seront approfondies dans les chapitres concernés.

un
Apportons tout de même une précision sur le menu Nouveau. Il vous propose, évidemment,
de créer un projet ou une famille. Cependant, vous remarquerez que les familles ont été sépa-
rées en quatre groupes. Pourtant un volume conceptuel, tout comme un cartouche ou un
symbole d’annotation, est une famille. Le principal intérêt est de vous orienter dans le choix
de la famille que vous voulez créer, pour ouvrir directement le dossier contenant les gabarits
de famille appropriés.
Figure 2–9
Menu Nouveau

Les options
Propriétés générales
Les options à régler sont la fréquence des rappels de sauvegarde et la discipline Structure.
Vous pouvez désactiver les rappels en sélectionnant Aucun rappel dans la liste déroulante et
laisser les autres options avec leurs réglages par défaut. Il est également possible de se
connecter à Autodesk 360 pour bénéficier des avantages du cloud proposés par l’éditeur.
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Figure 2–10

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Options – Propriétés générales

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Interface utilisateur
Vous avez la possibilité de masquer les onglets qui ne vous servent pas, par exemple l’onglet
Systèmes qui représente la partie fluide (chauffage, plomberie, ventilation et électricité).
Les autres options dépendent complètement des habitudes de travail de chacun.
Il est intéressant d’adapter l’action du double-clic : pour une famille, vous pourrez modifier
son type ou ouvrir l’éditeur de famille.
Si vous êtes plus adepte du clavier que de la souris, pensez à personnaliser les raccourcis clavier.
Concernant le comportement des onglets, nous vous conseillons d’essayer les deux choix pro-
posés pour garder la méthode qui vous convient le mieux.
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Figure 2–11

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Options – Interface utilisateur

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Graphique
Cette partie vous donne quelques options pour optimiser la carte graphique de votre ordina-
teur et l’affichage.
Si vous voulez trouver le matériel recommandé par Autodesk, rendez-vous sur ce site :
https://knowledge.autodesk.com/fr/support/revit-products/learn-explore/caas/sfdcarticles/sfdcarticles/FRA/
System-requirements-for-Autodesk-Revit-2019-products.html?st=configuration%20Revit%202019.
La personnalisation des couleurs vous apportera un confort d’utilisation lors de la modélisa-
tion. En revanche, nous vous déconseillons d’utiliser un fond d’écran noir. Si le travail sur
fond noir est appréciable dans AutoCAD, il est perturbant et désagréable dans Revit.
À nouveau, testez cette possibilité et établissez votre propre opinion.
Revit met à votre disposition des outils d’aide au dessin (ils seront exposés juste après, dans la
rubrique Fonctionnalités d’aide à la saisie. Les cotes temporaires en font partie. Une taille de 10
avec un arrière-plan opaque est un réglage cohérent.
Présentation de Revit
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CHAPITRE 2

Figure 2–12
Options – Graphique

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04
s:1
Emplacement fichiers

sée
us
La gestion des chemins vers les gabarits ou les bibliothèques s’effectue ici.

ha
tC
Vous ajoutez vos gabarits en cliquant sur . Placez le gabarit le plus utilisé en tête de la liste ;

e
l’ordre des gabarits est répercuté dans la fenêtre Fichiers récents et dans la boîte de dialogue
ts
on
Nouveau fichier.
sP

Vous retrouvez des chemins vers différents dossiers, notamment vers celui contenant les
de
ale

gabarits de famille fournis par Autodesk. Certaines extensions pourraient éventuellement


ion

pointer vers ces dossiers ; c’est pourquoi nous vous conseillons de ne pas les modifier.
t
Na

Pour accéder au chemin des dossiers contenant les familles, vous devez cliquer sur Emplace-
ole

ments. Les deux bibliothèques d’Autodesk figurent donc dans cette boîte de dialogue. Vous
Ec

pouvez constater que les familles ont été séparées en deux catégories : les familles « 3D »
C
NP

(Metric Library) et les familles « 2D » (Metric Detail Library).


:E
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Pour ajouter vos dossiers, procédez de la même manière que pour vos gabarits.
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lar
ho
.sc
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Revit et le BIM
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PARTIE 1

Figure 2–13
Options – Emplacement fichiers

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Rendu

04
s:1
Cette partie est plus du domaine de l’infographie ou de l’architecture. Les options de rendu

sée
par défaut suffisent pour la structure.

us
ha
tC
Vérifier l’orthographe

e
Il s’agit d’une de ces options qui sont communes à beaucoup de logiciels. ts
on
sP

SteeringWheels ou disque de navigation


de
ale

Le disque de navigation est identique à celui d’AutoCAD. Si vous êtes adepte de son utilisa-
ion

tion, vous trouverez les options pour le paramétrer selon vos besoins.
t
Na
ole

Figure 2–14
Ec

SteeringWheels
C
NP
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x.c
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lar
ho
.sc
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Présentation de Revit
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CHAPITRE 2

Personnellement, ma préférence va au cube de navigation.

ViewCube ou cube de navigation


Figure 2–15
ViewCube

La navigation est beaucoup plus intuitive qu’avec le disque. Vous cliquez sur un angle, une
arête, une face ou sur la boussole et le modèle se repositionne en fonction de votre choix.
Il n’est disponible que dans les vues 3D, mais la molette de la souris suffit amplement pour la
navigation 2D. En tournant la molette, vous effectuez un zoom avant ou arrière. Un clic
maintenu sur celle-ci active le zoom panoramique et un double-clic le zoom étendu (comme
dans AutoCAD).
Là encore, vos habitudes de travail vous feront choisir le disque ou le cube de navigation,
voire les deux.

Macros
Revit, à l’instar de bon nombre d’applications, donne la possibilité d’utiliser des macros. Ces
dernières sont généralement des programmes améliorant la productivité. Vous pouvez les
développer ou faire appel à des entreprises qui répondront à vos besoins.
Les options proposées sont relatives à la sécurité des macros. Si vous disposez d’un respon-

7
45
sable informatique au sein de votre entreprise, discutez-en avec lui. Sinon, désactivez les

04
macros d’application et sélectionnez Demander avant d’activer les macros de documents. Vous

s:1
ée
pourrez toujours revenir modifier ces choix au besoin.

s
us
ha
Fonctionnalités d’aide à la saisie

tC
e
ts
Une attention particulière a été apportée au logiciel dans son ergonomie pour vous faciliter le on
travail. Ces petits plus apparaissent en bleu (par exemple, dès qu’un texte est écrit en bleu,
sP

vous pouvez cliquer dessus pour le modifier). Soyez attentif et apprenez à en tirer profit.
de
ale

Les cotes temporaires


tion
Na

À première vue, ces cotes peuvent paraître gênantes, voire futiles. Bien au contraire, elles se
ole

révèlent très utiles pour deux raisons : renseignement et modification.


Ec
C
NP
:E
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
Revit et le BIM
30
PARTIE 1

Figure 2–16
Exemple de cote temporaire

Lorsque vous sélectionnez un élément, les cotes temporaires apparaissent pour vous donner
sa position par rapport à d’autres éléments (1).
Un clic sur le texte de la cote vous permet de déplacer l’élément sélectionné en saisissant une
valeur (2).
Vous pouvez faire glisser la ligne d’attache de la cote à l’aide des poignées d’accrochage
pour vérifier la distance par rapport à un autre endroit (3).
Les cotes temporaires apparaissent également lors du dessin (angle et longueur). La précision
de la valeur de la cote varie en fonction du niveau de zoom. Pour un zoom large, la valeur peut
varier par palier d’un mètre ; pour un zoom fin, ce palier peut être de cinq millimètres. Le
plus simple reste de saisir la distance souhaitée à l’aide du clavier, puis de valider pour dessiner
l’élément.

Le solveur mathématique et l’interprétation des unités


Cette fonctionnalité est tout simplement géniale. Partout où vous pouvez saisir une valeur
numérique, vous pouvez taper une formule mathématique (comme dans Excel). Il suffit de
commencer la saisie avec =.
Figure 2–17
Exemple pour le paramètre Décalage supérieur

7
45
Vous devez juste être cohérent avec les unités. Si l’unité de longueur du projet est définie comme

04
le mètre, alors, lorsque vous saisissez 0.59, Revit sous-entend 0.59 m. La formule =1.5^2+1.22

s:1
ée
provoquera une erreur si elle est saisie dans un champ requérant une longueur. Elle sera inter-

s
us
prétée de la façon suivante : =1.5 m^2+1.22 m, soit une surface plus une longueur.

ha
Le solveur sait aussi convertir les unités. Vous pouvez taper 0.005 (pour un projet en mètre),

tC
e
tout aussi bien que 5 mm, ou encore =1.39+17 cm+5 mm. Cette dernière formule sera inter-
ts
on
prétée =1.39 m+0.17 m+0.005 m.
sP
de

L’accrochage aux objets


ale

Pendant le dessin, les diverses possibilités d’accrochage vous seront proposées automatique-
tion

ment. Vous les gérez dans l’onglet Gérer\Paramètres\Accrochages.


Na
ole

Pour forcer un accrochage, vous devrez utiliser un raccourci clavier. Ils sont composés de deux
Ec

lettres, la première étant invariablement s (sauf pour les nuages de points), et faciles à mémo-
C
NP

riser. Pour un accrochage à une extrémité, le raccourci est se, pour un milieu sm, un
:E

quadrant sq, etc.


om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
Présentation de Revit
31
CHAPITRE 2

Figure 2–18
Fenêtre Accrochages

7
45
04
Les contrôles graphiques

s:1
ée
Contrairement à AutoCAD, Revit ne propose pas de mode ortho ou polaire ; des infobulles

s
us
et des lignes d’aide (tirets bleus) apparaissent lors du dessin.

ha
La sélection de certains éléments active aussi des contrôles temporaires. Souvent, ces

tC
e
contrôles vous permettent d’effectuer une modification instantanément, ce qui vous évite de
ts
on
passer par le ruban.
sP

Sous les cotes temporaires, vous trouvez le symbole , qui sert à rendre la cote permanente.
de
ale

Les lignes de cotes, non temporaires, possèdent un contrôle d’égalité . Si vous devez
ion

répartir, de manière équidistante, des éléments entre deux points, vous n’avez plus à faire le
t
Na

calcul. Placez les éléments au jugé, cotez-les et cliquez sur ce contrôle. Vous pouvez ensuite
ole

choisir l’affichage du texte de la cote dans la fenêtre des propriétés, via le paramètre Affichage
Ec

égalisé. Le cadenas impose un paramètre de contrainte (cote bloquée).


C
NP
:E
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
Revit et le BIM
32
PARTIE 1

Figure 2–19
Contrôle d’égalité

Il est possible de verrouiller les éléments dessinés à l’aide de la commande du même nom
dans l’onglet Modifier. L’icône (représentant une punaise) est bien choisie ; le verrouillage me
fait penser au plan architecte scotché, sous le calque, sur la table à dessin. Lors de la sélection
d’un élément verrouillé, le contrôle apparaît. En cliquant dessus, vous déverrouillez l’élé-
ment et le symbole devient .
Les textes disposent de plusieurs contrôles. Vous pouvez les déplacer , les incliner et les
redimensionner via les poignées d’accrochage.

7
45
04
Figure 2–20

s:1
Les différents contrôles d’un texte

ée
(la flèche est optionnelle)

s
us
ha
tC
e
ts
D’autres contrôles accompagnent les niveaux et les quadrillages. on
sP

Figure 2–21
de

Niveaux et quadrillages
ale
tion
Na
ole
Ec

Le cadenas signifie que si vous faites glisser l’élément, les autres niveaux (ou quadrillages) qui
C
NP

sont le long de la ligne de tirets suivront. Vous pouvez cliquer dessus pour ne modifier que
:E

l’élément sélectionné. Quand 3D est indiqué, la modification s’effectue dans toutes les vues.
om
x.c

Pour n’intervenir que sur une vue, cliquez sur le contrôle 3D ; il affiche alors 2D et vous
vo

pouvez faire vos modifications.


lar
ho
.sc
iv
un
Présentation de Revit
33
CHAPITRE 2

La case à cocher sert à masquer ou afficher le repère de niveaux (ou de quadrillages) et


l’éclair vous apporte des possibilités graphiques supplémentaires.
Le contrôle d’inversion est présent avec de nombreux éléments (murs, coupes, portes,
profils, etc.). Comme son nom l’indique, il inverse le sens d’un élément. Si vous faites une
coupe et que finalement vous voulez changer son orientation, ne l’effacez pas pour en créer
une autre, utilisez ce contrôle.

L’interface
Comme avec beaucoup de logiciels (Word, Excel, AutoCAD, etc.), les fichiers s’ouvrent dans
une interface de type Ruban. Au-delà de son esthétique moderne, ce type d’interface a l’avantage
de regrouper les différentes commandes par action puis par fonction. Par exemple, si vous voulez
coter un élément, vous sélectionnerez l’onglet Annoter (action) et, dans le groupe de commande
Cote (fonction), vous choisirez la commande appropriée (cote alignée, linéaire, angulaire…).
Sur la figure 2-22, il est mis en évidence, autour de la zone de dessin, quatre éléments de
l’interface qui méritent d’être approfondis.

7
45
04
s:1
sée
us
ha
tC
e
ts
on
sP
de

Figure 2–22 Repérage de différentes zones de l’interface


ale
ion

Le ruban
t
Na
ole

Le ruban met donc à votre disposition toutes les commandes de modélisation, de façon
Ec

ordonnée, par des onglets et des groupes. Les commandes de gestion des fichiers (ouverture,
C

enregistrement, export, impression) sont placées dans le menu de l’application, représenté par
NP

l’icône de Revit dans l’angle supérieur droit.


:E
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
Revit et le BIM
34
PARTIE 1

Le ruban a un comportement dynamique, c’est-à-dire qu’il va évoluer et vous proposer des


commandes ou des options supplémentaires en fonction de la commande initialement lancée
ou de l’élément sélectionné. Ce procédé se concrétise par l’apparition d’un onglet contextuel
et, dans certains cas, d’une barre d’options sous le ruban.

Figure 2–23 Illustration du comportement dynamique du ruban

En regard du nom de certains groupes de commandes, vous trouverez un symbole de flèche,


vers le bas ou oblique. Dans les deux cas, le but est de vous donner un accès rapide aux
réglages des paramètres associés. La flèche vers le bas indique que le groupe de commandes
peut être développé pour proposer différents raccourcis, alors que la flèche oblique ouvre
directement la boîte de dialogue concernée.
Figure 2–24
Groupe de commandes
avec flèche oblique

7
45
04
s:1
Figure 2–25

ée
Groupe de commandes

s
avec flèche vers le bas

us
ha
tC
e
ts
on
Vous personnaliserez l’apparence du ruban de différentes manières.
sP

• Pour déplacer un groupe de commandes, cliquez sur son nom, puis faites-le glisser jusqu’à
de

l’endroit souhaité tout en gardant le bouton gauche de la souris enfoncé.


ale
ion

• Pour un onglet, c’est le même principe mais en maintenant la touche Ctrl enfoncée. Vous
t
Na

basculez d’un affichage complet à un affichage plus ou moins minimaliste grâce au


ole

bouton situé juste après le dernier onglet. Les clics successifs réduiront le ruban pour
Ec

n’afficher que les onglets ou les noms des groupes de commandes ou encore des boutons
C
NP

représentant ces groupes.


:E

Ces réglages sont sauvegardés dans le fichier UIState.dat, situé par défaut dans le dossier :
om
x.c

C:\Users\<nom_utilisateur>\AppData\Roaming\Autodesk\Revit\<version>\FRA
vo
lar
ho
.sc
iv
un
Présentation de Revit
35
CHAPITRE 2

Pour restaurer les paramètres par défaut du ruban, il suffit de supprimer ce fichier. Gardez
juste à l’esprit que la suppression de ce fichier réinitialisera également la barre d’accès rapide
(voir Autres barres d’outils).

La fenêtre des propriétés


Comme son nom l’indique, cette fenêtre affiche les propriétés des éléments et vous donne donc
accès à leurs paramètres. Étant donné que vous utiliserez sans cesse cette fenêtre, que ce soit pour
contrôler ou modifier des paramètres, il est préférable de toujours la laisser affichée à l’écran.

Comment rouvrir la fenêtre des propriétés ?


Le plus simple est de cliquer droit dans la zone de dessin et de choisir Propriétés dans le menu contextuel
ou d’utiliser le raccourci clavier pp.
Vous pouvez aussi aller dans l’onglet Modifier, groupe de commandes Propriétés, Propriétés ou dans
l’onglet Vue, groupe de commandes Fenêtre, Interface utilisateur.

Figure 2–26
Fenêtre des propriétés

7
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04
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Revit et le BIM
36
PARTIE 1

Elle vous propose différents outils, aussi bien pendant la modélisation que lors des modifica-
tions. Pour bien comprendre ce qui va suivre, il faut vous remémorer la figure 2-3 qui sché-
matise la classification des éléments à savoir : Catégorie – Famille – Type.
Lorsque vous lancez une commande, Revit récupère l’information concernant la catégorie de
l’élément qui va être dessiné. Dans notre cas (figure 2-27), une poutre appartient à la caté-
gorie Ossature. Toutes les familles de cette catégorie, qui ont déjà été chargées dans le projet,
sont affichées dans le sélecteur et vous pouvez donc choisir son type. Si la famille souhaitée
n’apparaît pas, ajoutez-la : onglet contextuel Modifier/Placer Poutre/Mode/Charger la famille.
Pour modifier un élément du modèle, sélectionnez-le puis changez son type (et éventuelle-
ment sa famille) via le sélecteur. Si la famille voulue n’est pas proposée, vous devrez passer par
l’onglet Insérer/Charger depuis la bibliothèque/Charger la famille. L’onglet contextuel n’est plus
Modifier/Placer Poutre (phase de dessin), mais Modifier/Ossature (phase de modification) et,
dans cet onglet contextuel, la commande Charger la famille a été remplacée par Modifier la
famille (qui ouvre l’éditeur de famille).

Poutre ou ossature ?
De version en version, le terme ossature a tendance à être remplacé par le terme poutre, mais il reste
employé dans le logiciel. Retenez qu’une ossature est une poutre et inversement.

Figure 2–27
Sélecteur de type

7
45
04
s:1
sée
us
ha
tC
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ts
on
sP
de
ale
tion
Na
ole
Ec
C

Pour revenir à notre exemple (figure 2-27), un autre cas peut se présenter : la famille est
NP

chargée mais le type 20 × 80 n’existe pas. Sélectionnez n’importe quel type de la famille, puis
:E
om

cliquez sur Modifier le type (figure 2-26). Vous accéderez alors aux propriétés et aux para-
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
Présentation de Revit
37
CHAPITRE 2

mètres de type de cette famille et vous pourrez le créer (la création de nouveau type sera expli-
quée pour chaque élément dans le chapitre approprié).
Pour finir avec la fenêtre des propriétés, un filtre vous permet, notamment en cas de sélection
multiple, de n’afficher que les paramètres d’occurrence des éléments qui vous intéressent.
Figure 2–28
Filtre d’une sélection multiple

L’arborescence du projet
Parallèlement à la présentation de l’arborescence du projet, nous allons également vous expli-
quer la gestion des fenêtres. Ces deux notions sont étroitement liées.
Tout comme la fenêtre des propriétés, l’arborescence du projet doit rester affichée à l’écran.
Ces deux fenêtres peuvent être placées à votre convenance dans l’espace de travail. Déplacez-
les avec un clic gauche maintenu sur la barre de titre, les possibilités d’ancrage s’afficheront.
L’arborescence recense et ordonne tous les éléments de votre projet. En double-cliquant sur le
nom d’une vue, vous l’affichez à l’écran.
Figure 2–29

7
Fenêtre Arborescence du projet

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C
NP
:E

Dans Revit, chaque vue a sa propre fenêtre. Il est important de le savoir car vous pourriez avoir
om
x.c

ouvert un grand nombre de fenêtres, avec les conséquences que vous imaginez sur les perfor-
vo
lar
ho
.sc
iv
un
Revit et le BIM
38
PARTIE 1

mances de votre ordinateur. Revit permet depuis la version 2019 de mieux gérer l’affichage sur
plusieurs écrans. Il est en effet possible de sortir aisément des fenêtres de travail de l’applica-
tion afin par exemple de placer une fenêtre 3D en plein écran sur un deuxième moniteur.
Figure 2–30
Outils de gestion des fenêtres

Différentes commandes existent pour les gérer dans l’onglet Vue/Fenêtres.


• Basculer entre les fenêtres : son nom est suffisamment explicite.
Vous admettrez cependant que vous basculerez plus facilement entre les différentes vues
de votre projet avec l’arborescence. En revanche, cette commande vous sera utile pour
passer d’un projet à un autre.
• Fermer inactif : cette commande ferme, d’un seul coup, toutes les fenêtres qui ne sont pas
visibles à l’écran.
Vous vous en servirez beaucoup pour purger la liste des fenêtres ouvertes et améliorer la
réactivité de votre ordinateur.
• Vue en Onglets : cet outil va regrouper toutes les vues ouvertes sous la forme d’onglet dans
la partie supérieure de la zone de dessin et dans une seule et même fenêtre. Cette fonction

7
45
n’a pas d’incidence sur les fenêtres placées en dehors de l’application comme sur un deu-

04
xième écran par exemple.

s:1
• Vues en mosaïque est une commande bien connue qui réorganise l’affichage. Elle est très

sée
fréquente à tel point que l’emploi de son raccourci clavier WT est devenu une habitude

us
ha
courante chez les utilisateurs de Revit.

tC
• Interface utilisateur : cette commande a déjà été évoquée comme étant une des possibilités

e
pour afficher la fenêtre des propriétés. Elle vous permet, de la même façon, d’agir sur ts
on
sP

d’autres éléments de l’interface, de personnaliser les raccourcis clavier et l’organisation de


de

l’arborescence. Le navigateur du système est une fenêtre dédiée aux bureaux d’études fluides.
ale

L’arborescence se remplit très vite et sa lisibilité peut en souffrir. Pour retrouver un élément,
tion

cliquez droit sur Vues et choisissez Rechercher dans le menu contextuel.


Na
ole
Ec
C
NP
:E
om
x.c
vo
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Présentation de Revit
39
CHAPITRE 2

Figure 2–31
Choix proposés par la commande
Interface utilisateur

Vous pouvez aussi l’adapter à vos besoins via la commande Organisation de l’arborescence du
projet. Vous avez ainsi la possibilité de filtrer, regrouper, trier les vues et les feuilles selon dif-
férents paramètres et options. Revit vous propose plusieurs choix par défaut (figure 2-32),
mais vous pouvez aussi créer votre propre organisation (figure 2-33).
Figure 2–32
Options d’organisation disponibles

7
45
04
s:1
sée
us
ha
tC
e
ts
on
sP
de
ale
ion

Vous trouverez en ligne des exemples plus poussés d’organisation de l’arborescence avec des
t
Na

paramètres d’occurrences personnalisés.


ole
Ec

La barre d’état
C
NP

Elle est située en bas de l’application et elle est constituée de quatre zones. À gauche, c’est
:E
om

une zone d’information. Elle peut afficher la nature des éléments ou une aide vous détaillant
x.c

les étapes pour appliquer une commande.


vo
lar
ho
.sc
iv
un
Revit et le BIM
40
PARTIE 1

Figure 2–33
Exemple d’organisation
personnalisée

Figure 2–34 1 – Zone d’information

Juste après, vous trouvez un contrôle de sélection des sous-projets.


Figure 2–35 2 – Sélection des sous-projets actifs

7
45
Vous accédez à la gestion et à la création des sous-projets dans l’onglet Collaborer.

04
s:1
Revit permet à plusieurs utilisateurs de travailler simultanément sur un même projet. Ce tra-

ée
vail en équipe impose de disposer d’un réseau afin d’y enregistrer le fichier central. Les sous-

s
us
projets sont créés dans ce fichier et chaque collaborateur travaille ensuite, en local, sur le sous-

ha
tC
projet qui lui a été attribué. L’utilisation de Revit Server est recommandée pour faciliter

e
l’échange et la synchronisation des données.
ts
on
Cette fonctionnalité est très utilisée par les architectes qui se répartissent ainsi la modélisation
sP

de l’enveloppe, l’aménagement des pièces, la création des détails, la partie infographie, etc.
de
ale

En structure, un projet est plus facilement découpé par bâtiment ou avec les joints de dilata-
ion

tion. Il est donc plus simple de créer un fichier (nommé par exemple projet X – ensemble)
t
Na

dans lequel sont liés les fichiers de chaque projeteur ou dessinateur. Ce fichier vous servira
ole

alors pour avoir une vision globale du projet.


Ec
C

Cet outil est plus du domaine de l’architecture, tout comme la troisième partie de la barre
NP

d’état, qui sert à gérer les variantes d’un projet.


:E
om

Figure 2–36 3 – Gestion des variantes


x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
Présentation de Revit
41
CHAPITRE 2

La dernière zone de la barre d’état est très pratique. Elle active, ou non (croix rouge), la possibi-
lité ou la manière de sélectionner certains éléments. C’est d’autant plus utile que Revit met en
surbrillance les éléments sélectionnables, lorsqu’ils sont survolés par le pointeur de la souris.
Figure 2–37 4 – Filtres de sélection

• Sélectionner des liens : cette option sert à sélectionner un fichier lié à votre projet. Vous
pouvez aussi sélectionner un élément précis de ce fichier en vous plaçant sur l’élément et
en appuyant ensuite sur la touche tabulation.
• Sélectionner des éléments de niveau en fond de plan : Revit vous donne la possibilité de
placer un niveau en fond de plan sur un autre niveau. Activez cette option si vous souhai-
tez recaler le niveau en fond de plan par rapport au niveau actif et, au contraire, désacti-
vez-la si vous voulez juste voir l’impact d’un niveau sur le niveau actif, pour dessiner les
poutres par exemple.
• Sélectionner des éléments verrouillés : un élément verrouillé est censé être figé. C’est à
vous de voir, grâce à cette option, si vous souhaitez pouvoir le sélectionner.
• Sélectionner les éléments par face : si cette option est activée, vous pourrez sélectionner
un élément en cliquant n’importe où sur une de ces faces. Dans le cas contraire, vous
devrez cliquer sur un des bords de l’élément.
Figure 2–38
Fenêtre Filtre

7
45
04
s:1
sée
us
ha
tC
e
ts
on
sP
de
ale
tion
Na
ole

• Faire glisser les éléments dans la sélection : vous déplacez un ou plusieurs éléments sans
Ec

les avoir sélectionnés, c’est-à-dire uniquement en les présélectionnant (survolant). Nous


C
NP

vous conseillons de désactiver cette option, pour deux raisons. D’une part, le déplacement
:E

est visuel, donc imprécis, et d’autre part, vous éviterez des déplacements accidentels. La
om

commande Déplacer dans l’onglet Modifier assure efficacement cette fonction.


x.c
vo
lar
ho
.sc
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Revit et le BIM
42
PARTIE 1

• Filtrage des éléments sélectionnés : en cas de sélection multiple, vous pouvez l’affiner
par catégorie. Notez que ce filtre indique aussi le nombre des différents éléments en un
clic. C’est une méthode rapide pour vérifier, par exemple, que vous n’avez pas oublié
d’armer un élément.

Les autres barres d’outils


La barre d’outils d’accès rapide
Située en haut à gauche, cette barre fait partie d’une interface de type Ruban, vous la retrou-
verez dans Word, Excel, AutoCAD et bien d’autres.
Figure 2–39 Barre d’outils d’accès rapide

Elle regroupe les commandes les plus utilisées. Le menu, avec une flèche vers le bas à droite
de la barre, vous propose différentes options. D’un clic droit sur une commande de votre
choix, vous l’ajoutez à la barre d’outils.

La barre InfoCenter
Cette barre est bien connue des utilisateurs des produits Autodesk. Son fonctionnement est
en tout point identique dans chacune des applications.
Figure 2–40 Barre InfoCenter

Notez la présence du raccourci vers le site Autodesk Exchange Apps.

La barre de contrôle de vue

7
Cette barre est intégrée à la zone de dessin. Les options proposées varient selon le type de la

45
04
vue affichée.

s:1
ée
Figure 2–41 Barre de contrôle de vue

s
us
ha
• Choix de l’échelle : Revit adapte toutes les annotations (textes, cotes, etc.).

tC
e
Niveau de détail : lors de la création des familles, vous pouvez attribuer aux
ts
on
éléments qui la constituent une représentation graphique différente selon le
sP

niveau de détail choisi.


de

Par exemple, vous pouvez décider que les hachures de votre poteau n’apparaissent
ale

pas en niveau de détail faible ou même qu’il ne soit représenté que par son axe vertical.
tion
Na

• Style visuel : vous disposez de plusieurs options pour la représentation graphique du modèle.
ole

Ce choix est complètement subjectif ; vous testerez et adopterez le style que vous préférez.
Ec

Lancer des rayons n’est pas un style visuel permanent ; il sert pour les études d’ensoleille-
C
NP

ment. Nous passerons sur les Options d’affichage des graphismes qui regroupent des choix
:E

pour les infographistes (ombrage, éclairage, exposition photographique, etc.).


om

• Ces trois options sont destinées aux architectes et aux infographistes :


x.c
vo

1. Trajectoire du soleil ;
lar
ho
.sc
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Présentation de Revit
43
CHAPITRE 2

Figure 2–42
Les différents styles visuels à votre
disposition

Figure 2–43
Aperçu des différents styles

2. Ombre ;
3. Boîte de dialogue des rendus.
• Cadrer la vue et Afficher le cadre : le cadre représente vos limites de la vue. Avec
l’option Afficher la zone cadrée, vous définissez ce cadre. L’option Cadrer la vue affiche, ou
non, les éléments situés en dehors.
• Verrouillage de la vue 3D : le verrouillage signifie que vous ne tournerez pas autour du
modèle. Vous êtes libre, à tout moment, de déverrouiller la vue.

7
45
Si vous annotez une vue (niveaux, cotes), il est opportun de la verrouiller ; de cette façon,

04
s:1
vos annotations resteront à l’endroit prévu. L’étiquetage (le repérage) d’éléments n’est

ée
d’ailleurs possible que dans une vue verrouillée.

s
us
• Masquer/Isoler : cette option est très utile. Vous filtrez de manière temporaire l’affichage

ha
tC
des éléments ou de catégories d’éléments d’une sélection. À chaque fois, vous avez deux

e
possibilités : n’afficher que la sélection ou au contraire la masquer. Un cadre cyan apparaît
ts
on
alors dans la zone de dessin pour vous rappeler que tous les éléments ne sont pas présents
sP

à l’écran : l’affichage est passé en mode temporaire. Vous verrez que cet état est également
de

utilisé pour d’autres options.


ale
ion

Lorsque vos vues sont très chargées, ce filtre vous permet de travailler sur un ensemble et
t
Na

de vous concentrer sur celui-ci sans être gêné par les autres éléments.
ole

Une fois votre travail effectué, vous pouvez revenir à l’affichage initial (Restaurer…) ou le
Ec

valider si, par exemple, vous réalisez un détail (Appliquer…).


C
NP
:E
om
x.c
vo
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ho
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Revit et le BIM
44
PARTIE 1

Figure 2–44 Masquer/Isoler

• Afficher les éléments cachés : les opérations de masquage d’éléments ne sont pas irréver-
sibles. Cette commande ouvre aussi une vue temporaire (encadrement de la zone de des-
sin en magenta) dans laquelle vous retrouverez tous les éléments. Vous pourrez donc les
réafficher si besoin. Sélectionnez les éléments, puis cliquez droit (Afficher dans la vue…).

7
45
04
s:1
sée
us
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tC
e
ts
on
sP
de
ale
tion
Na
ole
Ec
C
NP

Figure 2–45 Afficher les éléments cachés


:E

• Propriétés de la vue temporaire : comme avec les options précédentes, la zone de dessin est
om
x.c

entourée d’un cadre, violet cette fois, pour vous signaler que vous passez en mode temporaire.
vo
lar
ho
.sc
iv
un
Présentation de Revit
45
CHAPITRE 2

Tout ce qui est représentation graphique et visibilité des éléments est gérable avec des gabarits
de vue ; vous pouvez donc appliquer un de ces gabarits à votre vue. Le contrôle graphique de
la visibilité des éléments et les gabarits de vue seront détaillés dans le chapitre 3.
L’option Activer les propriétés de la vue temporaire offre une approche différente. Vous
faites vos réglages dans la vue temporaire. Si ces réglages doivent vous resservir, vous les
enregistrez en cliquant droit sur le nom de la vue dans l’arborescence du projet et, dans le
menu contextuel, en choisissant Créer un gabarit à partir de la vue.
Dans les deux cas, vous revenez aux réglages initiaux en utilisant l’option Rétablir les
propriétés de la vue.

7
45
Figure 2–46 Propriétés de la vue temporaire

04
s:1
• Afficher/Masquer le modèle analytique : l’intitulé est suffisamment clair. La figure suivante

ée
illustre les deux cas.

s
us
ha
Figure 2–47

tC
Comparaison avec

e
ts
et sans modèle analytique on
sP
de
ale
tion
Na
ole
Ec
C

Avec modèle analytique Sans modèle analytique


NP
:E

• Mettre en surbrillance les jeux de déplacements : dans les vues 3D, vous pouvez réaliser des
om

vues éclatées. Avec cette option, vous passez en mode temporaire (cadre orange) pour
x.c

visualiser les éléments déplacés.


vo
lar
ho
.sc
iv
un
Revit et le BIM
46
PARTIE 1

Figure 2–48 Mettre en surbrillance les jeux de déplacements

• Afficher les contraintes : fait apparaître, dans les vues souhaitées, les contraintes géomé-
triques créées par l’utilisateur entre les objets qui composent le modèle.

7
45
04
s:1
sée
us
ha
tC
e
ts
on
sP
de
ale
tion
Na

Figure 2–49 Afficher les contraintes


ole
Ec
C
NP
:E
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
PARTIE 2

La modélisation
Maintenant que vous vous êtes familiarisé avec l’interface et la
« philosophie » du logiciel, vous allez pouvoir aborder l’une des parties qui
vous intéressera le plus : la modélisation.

7
45
04
s:1
sée
us
ha
tC
e
ts
on
sP
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ale
tion
Na
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Ec
C
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:E
om
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:E
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C
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Na
tion
ale
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sP
on
ts
e tC
ha
us
sée
s:1
04
45
7
3
Le gabarit

Selon les types de projet que vous serez amené à étudier, les éléments structurels ou les plans à produire
peuvent varier. Le choix du gabarit est donc déterminant. Tout au long de la lecture de ce livre, vous
trouverez les ingrédients pour les créer selon vos besoins. Ce chapitre explique quels sont les éléments
principaux qui vous permettront de partir sur de bonnes bases.

7
Définition

45
04
s:1
Les études d’un immeuble de cinq étages ou d’un bâtiment industriel sont différentes, tout

sée
comme les attentes du client peuvent l’être en fonction de la mission qu’il vous confie (pré-

us
ha
étude ou exécution). Pour un bâtiment industriel, vous aurez besoin de poteaux métalliques

tC
(IPE, PRS, etc.), ce qui est moins probable pour une maison individuelle.

e
Le gabarit est, en quelque sorte, une synthèse de tous les éléments nécessaires à la réalisation du ts
on
sP

modèle. Si toutes les options, les représentations graphiques des éléments, les familles chargées
de

sont définies dans le gabarit, vous pouvez vous concentrer sur le projet et rien que sur celui-ci.
ale

Avant de se lancer dans la création d’un gabarit, il est intéressant de définir son rôle et la per-
tion

sonne en charge de sa réalisation. Si plusieurs personnes travaillent sur un même gabarit, vous
Na

aurez autant de propositions que d’individus. Au-delà de l’uniformisation des plans au sein de
ole
Ec

l’entreprise, c’est la productivité qui est directement affectée. Si, à chaque projet, vous devez
C

charger une famille lambda ou modifier une option, il faut revoir le gabarit.
NP
:E

C’est un travail de longue haleine et assez laborieux. Vous pouvez l’aborder selon deux angles.
om

• Vous démarrez un projet et faites vos réglages pendant son déroulement. Vous sauvegar-
x.c

dez ensuite le fichier en tant que gabarit (menu R/Enregistrer sous/Gabarit). Cette solution
vo
lar

est réalisable, mais difficilement compatible avec les délais imposés par le chantier.
ho
.sc
iv
un
La modélisation
50
PARTIE 2

• Vous prévoyez le temps nécessaire à sa création (deux à trois jours au minimum). Vous
devrez certainement le compléter ensuite en fonction des retours de vos collaborateurs et
de votre expérience. Cette méthode ne monopolise qu’une personne au démarrage de
l’intégration du logiciel au sein du bureau.

« Usine à gaz ? »
Revit a cette réputation qui est, heureusement, mal fondée. Il faut juste être conscient que le temps néces-
saire à son paramétrage sera très largement rentabilisé par la suite. Cette étape douloureuse (pression du
chantier, du patron) est nécessaire. Après tout, AutoCAD doit également être paramétré avant utilisation.

Plusieurs gabarits sont fournis par Autodesk ; ils sont situés dans le dossier :
C:\ProgramData\Autodesk\RVT 2019\Templates\France.Le gabarit de structure par défaut
est Structural Analysis-DefaultFRAFRA.rte.

Les options générales


La première étape consiste à régler toutes les préférences utilisateur (menu R/Options) et
l’interface (position des fenêtres, aspect du ruban, etc.).

Les unités du projet


Le réglage des unités est accessible à partir de l’onglet Gérer/Paramètres/Unités. Une boîte de
dialogue vous donne un aperçu des réglages prédéfinis. Cliquez sur le format à modifier pour
ouvrir la fenêtre Format et choisissez vos préférences.

7
Vous aurez à paramétrer les disciplines Commune et Structure. Cette dernière regroupe les

45
04
unités concernant les efforts, les caractéristiques mécaniques des éléments, tout ce qui a trait à

s:1
l’aspect analytique du modèle. La définition des unités étant rapide à effectuer, nous vous

ée
recommandons de la faire aussi pour la discipline Structure, même si vous n’avez pas prévu,

s
us
pour l’instant, d’utiliser la partie analytique de Revit.

ha
tC
e
Les propriétés du projet ts
on
sP
de

Informations sur le projet


ale
ion

C’est une famille système qui regroupe des paramètres pour la gestion du projet. Certains de
t
Na

ces paramètres peuvent être utilisés dans les cartouches.


ole

Pour y accéder, passez par l’onglet Gérer/Paramètres/Informations sur le projet .


Ec
C

Peu de paramètres sont disponibles dans le gabarit structure par défaut. Vous constatez égale-
NP

ment qu’il n’y a aucun moyen d’ajouter des paramètres à partir de cette fenêtre.
:E
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
Le gabarit
51
CHAPITRE 3

Figure 3–1
Fenêtres Unités et Format

Figure 3–2
Informations sur le projet

7
45
04
s:1
sée
us
ha
tC
e
ts
on
sP
de
ale
tion
Na
ole
Ec
C
NP
:E
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
La modélisation
52
PARTIE 2

Pour leur création, il faut passer par la boîte de dialogue Paramètres du projet. Il existe diffé-
rents types de paramètres et leur définition impose des choix. Rappelez-vous la classification
des éléments effectuée par Revit (chapitre 2).

Paramètres du projet
La fenêtre Paramètres du projet s’ouvre après avoir lancé la commande du même nom dans
l’onglet Gérer, groupe de commandes Paramètres.
Figure 3–3
Paramètres du projet

La fenêtre liste l’ensemble de vos paramètres personnalisés et vous permet de les gérer (ajout,
suppression et modification).

7
Précision sur les paramètres

45
04
Comme vous l’avez remarqué, le terme « paramètre » est omniprésent. Pour une meilleure compréhen-

s:1
sion, nous allons vous définir en quelques mots les différents paramètres et leurs contextes.

sée
us
• Les paramètres « de type » influent sur tous les éléments d’une famille qui partagent le même type.

ha
• Les paramètres « d’occurrence » n’ont une incidence que sur une sélection d’éléments.

tC
• Les paramètres « partagés » sont accessibles pour d’autres familles ou projets. Ils peuvent être de type

e
ts
ou d’occurrence. on
• Les paramètres « globaux » sont accessibles uniquement dans l’environnement d’un projet et peuvent
sP

avoir une incidence sur plusieurs catégories d’objet différentes.


de

Même s’ils ne sont pas employés dans Revit, nous allons aussi ajouter les deux qualificatifs suivants.
ale
ion

• Les paramètres « personnalisés » sont ceux que vous créez (paramètres de projet ou de famille). Ils
t
Na

peuvent être de type ou d’occurrence et partagés ou non.


• Les paramètres « par défaut » sont ceux que vous n’avez pas créés.
ole
Ec

En attendant que ces subtilités de Revit soient totalement acquises, j’espère que cette vulgarisation vous
C

aidera à y voir un peu plus clair.


NP
:E
om

Pour créer un paramètre, cliquez sur Ajouter.


x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
Le gabarit
53
CHAPITRE 3

Une nouvelle boîte de dialogue s’affiche, intitulée Propriétés des paramètres. Elle est divisée en
trois zones : Catégories, Données de paramètre et Type de paramètre.
Figure 3–4
Fenêtre Propriétés des paramètres

Lorsque vous définissez un paramètre, vous devez vous poser plusieurs questions. Les
réponses vous aideront à prendre les bonnes options.
Tout d’abord, pour quels éléments avez-vous besoin d’un paramètre supplémentaire ?
Dans la zone Catégories, cochez la ou les catégorie(s) concernée(s).

7
45
04
Rappel

s:1
ée
Chaque famille dispose de propriétés gérées par des paramètres. Ces propriétés varient selon les élé-

s
ments et les familles peuvent être améliorées par l’ajout de paramètres personnalisés. Les familles étant

us
ha
issues de catégories, Revit impose de rattacher les paramètres à ces catégories. Dans le cas contraire,

tC
vous auriez des centaines de paramètres communs à chaque élément, ce qui nuirait considérablement à

e
l’ergonomie du logiciel.
ts
on
sP

Supposons que vous ayez beaucoup de projets pour lesquels vous devez gérer la préfabrica-
de
ale

tion. Il peut être intéressant d’ajouter un paramètre commun aux poteaux porteurs et aux
ion

poutres (ossatures) pour vous aider dans cette tâche.


t
Na

Ces éléments sont structurels ; vous les trouverez avec le filtre Structure activé. Cherchez-les
ole

et cochez-les.
Ec
C

Vous pouvez n’afficher que les éléments sélectionnés (à droite sur la figure 3-5).
NP
:E

Ensuite, à quoi servira-t-il ?


om

Il vous indiquera quels sont éléments préfabriqués et lesquels sont coulés en place. C’est un
x.c
vo

choix binaire.
lar
ho
.sc
iv
un
La modélisation
54
PARTIE 2

Figure 3–5
Sélection des catégories

Vous pouvez donc nommer le paramètre ; Préfa semble explicite. Le type de paramètre Oui/
Non est le plus adapté pour l’utilisation souhaitée.

Les types de paramètre sont fonction de la discipline choisie. Les disciplines proposées sont les mêmes
que pour le réglage des unités. Si vous sélectionnez la discipline Structure, vous aurez accès à des para-
mètres de type Force, Masse volumique, Accélération, etc.

Figure 3–6
Définition des données
de paramètre

Préfa sera un paramètre d’occurrence : il n’affectera pas l’ensemble des éléments d’un même
type, mais seulement ceux de votre choix.

7
Il ne vous reste plus qu’à choisir le groupe de paramètres dans lequel il sera classé. Matériaux

45
04
et finitions est un choix judicieux.

s:1
Enfin, quelle sera sa portée ? Uniquement ce projet ou sera-t-il utilisé dans d’autres familles

sée
ou d’autres projets ?

us
ha
tC
Figure 3–7

e
Paramètre du projet ou paramètre
ts
partagé ?
on
sP
de
ale
tion
Na
ole

L’intérêt de le déclarer en tant que paramètre partagé est plutôt limité. Une étiquette d’anno-
Ec

tation pourrait récupérer sa valeur, mais est-ce réellement utile de surcharger un plan de cof-
C

frage avec ce genre d’information ? Nous allons donc choisir Paramètre du projet. La notion
NP

de paramètre partagé sera expliquée dans la section suivante.


:E
om

Pour valider, cliquez sur OK. Le paramètre Préfa apparaît alors dans la liste de la fenêtre Para-
x.c
vo

mètres du projet.
lar
ho
.sc
iv
un
Le gabarit
55
CHAPITRE 3

Attention
L’appellation Paramètre du projet peut prêter à confusion car c’est aussi le nom de la boîte de dialogue
de la figure 3-3.
Les paramètres partagés sont aussi affichés dans cette boîte de dialogue dont le rôle est de lister
l’ensemble des paramètres disponibles pour les éléments du projet.

Notez que si vous créez des paramètres dans un gabarit, tous les projets utilisant ce dernier
disposeront de ces paramètres.
Vous pouvez voir les propriétés d’un poteau porteur sur la figure 3-8.
Figure 3–8
Poteau avec le paramètre Préfa

7
Quand vous sélectionnez un élément, vous avez l’information sur son mode de fabrication…

45
04
Pour un projet comportant 100 à 200 éléments (ou plus), devoir cliquer sur chacun d’eux n’est

s:1
tout simplement pas envisageable.

sée
Le paramètre Préfa va réellement remplir sa fonction dans un filtre ou une nomenclature. En

us
ha
créant un filtre personnalisé, vous pourrez colorer en rouge les éléments préfabriqués. La

tC
nomenclature vous renseignera en un coup d’œil sur l’état du paramètre et vous aurez même

e
ts
la possibilité de le gérer directement dans celle-ci. on
sP

Figure 3–9
de

Exemple de nomenclature
ale
tion
Na
ole
Ec
C
NP
:E
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
La modélisation
56
PARTIE 2

Paramètres partagés
Les paramètres partagés ont la particularité d’être utilisables dans plusieurs familles ou pro-
jets. Cette section explique la notion de « partage » et la création de ces paramètres.
Prenons l’exemple d’une famille de poteaux et imaginons que leurs dimensions soient contrô-
lées par deux paramètres non partagés b et h. Vous décidez de créer une famille d’étiquettes
d’annotation de poteaux. Lors de sa création, Revit vous proposera d’utiliser les paramètres
par défaut des poteaux. b et h n’étant ni des paramètres par défaut ni des paramètres partagés,
vous ne pourrez pas y accéder. Si vous voulez que l’étiquette mentionne les dimensions du
poteau, vous avez deux possibilités.
• Vous récupérez la valeur du paramètre Nom du type qui fait partie des paramètres par défaut.
Il faut cependant rester vigilant : Nom du type est un paramètre dont la valeur est un texte.
Une erreur de saisie est donc possible, comme dans le cas du poteau P2 de la figure 3-10.
Figure 3–10
Exemple d’étiquettes
avec le paramètre Nom du type

Pour corriger l’erreur, sélectionnez le poteau P2, cliquez sur Modifier le type dans la fenêtre
des propriétés, puis renommez le type.
Figure 3–11
Renommer un type

7
45
04
s:1
sée
us
ha
tC
e
ts
on
sP

• Vous utilisez des paramètres partagés entre la famille de poteaux et l’étiquette d’annota-
de

tion. Dans ce cas précis, ce sont les paramètres de dimension qui doivent être partagés.
ale

De cette manière, l’étiquette indiquera toujours les bonnes dimensions du poteau. Il est pré-
ion

férable de tirer profit de l’aspect paramétrique du logiciel. L’utilisation des paramètres par-
t
Na

tagés évite les saisies manuelles et réduit donc le risque d’erreur.


ole
Ec

Pour accéder à la gestion des paramètres partagés (figure 3-12), allez dans l’onglet Gérer,
C

groupe de commandes Paramètres et cliquez sur Paramètres partagés .


NP
:E

Les paramètres partagés sont stockés dans des fichiers textes qui sont totalement indépendants
om

des fichiers de projet ou de famille. Il est possible d’ouvrir un fichier existant (Parcourir…) ou
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
Le gabarit
57
CHAPITRE 3

Figure 3–12
Fenêtre Modification
des paramètres partagés

d’en créer un. Dans le cadre de la création du gabarit, vous pouvez d’ores et déjà créer les para-
mètres qui vous viennent à l’esprit. Vous compléterez et modifierez le fichier de paramètres par-
tagés au fur et à mesure de la découverte et de l’apprentissage du logiciel.
Cliquez sur Créer… Choisissez un emplacement, nommez votre fichier, par exemple
paramètres partagés <entreprise> et validez.

Pour y accéder plus rapidement par la suite, les paramètres sont classés par groupe. Pour rester
sur l’exemple du poteau, vous pouvez créer un groupe Dimensions dans lequel vous ajoutez les
deux paramètres b et h.

7
45
04
Figure 3–13

s:1
Création de paramètres partagés

sée
us
ha
tC
e
ts
on
sP
de
ale
tion
Na
ole
Ec
C
NP
:E
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
La modélisation
58
PARTIE 2

En cliquant sur OK, vous validez la création de ces deux paramètres. Ils seront par exemple
utilisés par des familles de poteaux et de poutres, ainsi que par des familles d’étiquettes
d’annotation. Les possibilités apportées par les paramètres de ce type sont vastes et peuvent
évidemment dépendre des besoins du projet.

Paramètres globaux
Ce type de paramètre est encore « peu » employé dans les maquettes Revit mais les possibi-
lités qu’il offre sont très intéressantes. Les paramètres globaux sont propres au projet Revit et
ne sont pas assignés à des catégories spécifiques (comme pour les paramètres partagés). Ils
peuvent être utilisés pour paramétrer des parties d’un modèle ou bien certaines composantes
d’un objet par des variables, ou bien même des formules.
L’utilisateur peut ainsi introduire dans son modèle des contraintes de conception de la
maquette et mieux contrôler les paramètres de plusieurs familles d’objets simultanément.
Prenons l’exemple de fenêtres, disposées sur façade, sur lesquelles nous souhaiterions pouvoir
intervenir simultanément sur leurs allèges ou bien sur l’arase inférieure de la sous-face de linteau.
Après avoir sélectionné l’ensemble des ouvertures concernées, certaines variables présentes
dans la fenêtre de propriétés peuvent être associées à un paramètre global.
Figure 3–14
Paramètre d’occurrence pouvant
être associé à un paramètre global

7
45
04
s:1
sée
us
ha
tC
e
ts
on
sP

La création du paramètre global est sensiblement similaire à celle d’un paramètre projet ou
de

partagé, à ceci près qu’il n’est pas associé à une catégorie d’objet spécifique. Il suffit donc sim-
ale
ion

plement de le nommer.
t
Na
ole
Ec
C
NP
:E
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
Le gabarit
59
CHAPITRE 3

Figure 3–15 Création de paramètres globaux

Pour accéder à la gestion des paramètres globaux (figure 3-16), allez dans l’onglet Gérer,
groupe de commandes Paramètres et cliquez sur Paramètres globaux.
Vous pouvez alors intervenir sur cet unique paramètre global et piloter l’ensemble des ouver-
tures de cette façade spécifique, sans altérer les autres fenêtres du projet (qui font pourtant

7
45
partie de la même famille d’objets Revit).

04
s:1
Figure 3–16

ée
Gestion des paramètres globaux

s
us
ha
tC
e
ts
on
sP
de
ale
tion
Na
ole
Ec
C
NP
:E

Restons sur cette façade et voyons un autre moyen d’introduire un paramètre global. Imaginons
om

que nous souhaitons piloter l’entraxe entre les fenêtres sur tous les étages simultanément.
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
La modélisation
60
PARTIE 2

Commencez par placer des cotations pour matérialiser l’entraxe des fenêtres. En les sélec-
tionnant toutes, vous pourrez associer cette distance à un paramètre global via le ruban, par le
groupe de commandes Cote du libellé (figure 3-17).
Figure 3–17
Association d’une cotation à un
paramètre global

Nous retrouvons une procédure classique pour créer le paramètre. L’utilisateur peut alors
intervenir sur cette seule variable et influer sur l’entraxe des ouvertures.

Les cotes temporaires


Vous pouvez définir le comportement des cotes temporaires dans le gabarit (onglet Gérer/

7
45
Paramètres/Paramètres supplémentaires/Cotes temporaires).

04
s:1
Comme vous le verrez dans le chapitre 7, Revit donne la possibilité de créer des murs com-

ée
posés de plusieurs couches, le rôle de « porteur » étant attribué à l’une d’elles (par exemple :

s
us
enduit/parpaing [porteur]/isolant). Les cotes temporaires se basent sur l’axe ou les faces de

ha
tC
l’ensemble du mur composé ou par rapport au porteur. En structure, les murs ne sont com-

e
posés que d’une couche qui aura le rôle de porteur ; le choix se limite donc à Axes ou Faces. Ce
ts
on
choix, tout comme celui pour les portes et les fenêtres, dépend de vos habitudes de travail.
sP
de

Figure 3–18
ale

Propriétés des cotes temporaires


tion
Na
ole
Ec
C
NP
:E
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
Le gabarit
61
CHAPITRE 3

Les lignes

Les motifs de ligne


Pour accéder à la gestion des motifs de ligne, passez par l’onglet Gérer/Paramètres/Paramètres
supplémentaires/Motifs de ligne.
De nombreux motifs sont proposés dans le gabarit par défaut ; n’hésitez pas à les étudier en
cliquant sur Modifier. Comme vous pouvez le voir sur la figure 3-19, la méthode pour créer un
motif est d’une simplicité enfantine. Vous êtes cependant limité à manipuler des tirets, des
espaces et des points.
Figure 3–19
Exemple de motif de ligne

7
45
04
s:1
sée
us
ha
tC
L’utilisation des familles Revit peut toutefois permettre la création d’une ligne avec un texte.

e
ts
on
Les épaisseurs de ligne
sP
de

Revit ne proposant pas de système de calques, les épaisseurs des lignes sont définies après
ale

avoir lancé la commande éponyme (onglet Gérer/Paramètres/Paramètres supplémentaires).


tion
Na

La manière de gérer les épaisseurs des lignes est très intelligente. Vous disposez de
ole

16 épaisseurs représentées par des indices (1 à 16) dont vous adaptez la valeur en fonction de
Ec

l’échelle. Vous pouvez donc changer d’échelle en cours de projet ou réaliser des agrandisse-
C

ments de certaines zones, le rendu sur le papier sera toujours tel que vous le souhaitez sans
NP

aucun réglage supplémentaire.


:E
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
La modélisation
62
PARTIE 2

Figure 3–20
Gestion des épaisseurs des lignes

Deux autres onglets servent à paramétrer les épaisseurs des lignes dans les vues en perspective et
dans les annotations. Notez que dans ces deux cas les épaisseurs ne sont pas fonction de l’échelle.
Lors de la modélisation, les éléments sont dessinés avec les épaisseurs choisies. Il est parfois
utile de désactiver l’affichage des épaisseurs à l’écran pour vérifier un léger décalage ou sélec-
tionner un point d’accrochage précis. Cette fonctionnalité s’active avec la commande Lignes
fines accessible dans la barre d’outils d’accès rapide ou avec le raccourci clavier TL.
Figure 3–21
Mode Lignes fines désactivé
et activé

7
45
04
s:1
sée
us
ha
tC
e
ts
on
sP
de
ale

Conseil
tion
Na

Il est très rare de configurer les 16 indices d’épaisseur disponibles dans Revit dans la mesure où la réali-
ole

sation d’un plan ne demande pas 16 épaisseurs différentes. Nous vous conseillons d’exploiter les épais-
Ec

seurs de lignes (plus couramment appelées « plumes ») à partir de l’indice 2. Dans Revit, l’indice 1 sera
C

utilisé pour gérer l’épaisseur des hachures et motifs, notamment à l’intérieur des objets coupés ou vues
NP

selon la configuration des matériaux (épaisseur de la hachure d’un voile par exemple). Cette épaisseur
:E
om

est, de ce fait, souvent configurée avec une valeur assez faible (0,7 mm ou 0,13 mm, par exemple) pour
x.c

créer un contraste avec l’épaisseur des objets coupés ou vues.


vo
lar
ho
.sc
iv
un
Le gabarit
63
CHAPITRE 3

Les styles de lignes et d’objets


La fenêtre Styles de lignes (onglet Gérer/Paramètres/Paramètres supplémentaires/Styles de lignes)
affiche les différentes options proposées par Revit.
Figure 3–22
Fenêtre Styles de lignes

Certains styles (que nous appellerons système) ne peuvent pas être renommés ou supprimés car
ils sont utilisés par le logiciel. C’est le cas d’une partie des styles dont le nom est indiqué entre
chevrons. Vous pouvez toutefois modifier leurs épaisseurs, couleurs et motifs. Par exemple, un
sol (plancher) est délimité par des lignes d’esquisse ; <Esquisse> est un style système.

7
45
Pour créer un style personnalisé, cliquez sur Nouvelle dans l’encadré Modifier les sous-catégories

04
s:1
et donnez-lui un nom. L’indice indiquant l’épaisseur récupère vos réglages de l’onglet Épais-

ée
seur des lignes d’annotation de la fenêtre Épaisseur des lignes (figure 3-20) et les motifs proposés

s
us
sont ceux de la figure 3-19. Il ne vous reste plus qu’à choisir la couleur.

ha
tC
Ces styles vous seront proposés lors du dessin ou de la modification de lignes (partie 3).

e
ts
La définition des styles d’objets (onglet Gérer/Paramètres/Styles d’objets) est basée sur le on
même principe.
sP
de

La fenêtre Styles d’objets sert à contrôler la représentation graphique des différentes catégories
ale

ou sous-catégories d’objets d’un projet. Prenez le temps nécessaire aux réglages de tous les
ion

éléments dans chaque onglet et dans les disciplines Structure et Architecture (filtre juste au-
t
Na

dessus du tableau, figure 3-23). Une fois que ces réglages auront été sauvegardés dans votre
ole

gabarit, vous n’aurez plus besoin de revenir dessus, ou uniquement pour affiner certains choix.
Ec
C

Vous pouvez également attribuer un matériau à une catégorie. Imaginons que vous utilisiez
NP

dans un projet les réglages de la figure 3-23. Si la valeur du paramètre Matériau structurel de
:E
om

vos semelles filantes est <Par catégorie>, vous saurez que le matériau utilisé est le C25/30.
x.c

Vous pouvez aussi changer le matériau dans les propriétés de l’élément ; dites-vous que dans
vo

la fenêtre Styles d’objets, vous définissez les paramètres par défaut des catégories d’éléments.
lar
ho
.sc
iv
un
La modélisation
64
PARTIE 2

Figure 3–23
Définition des styles d’objets

Les éléments d’annotation


Les éléments d’annotation seront approfondis dans la partie 3. Nous allons ici simplement
vous exposer les bases pour le gabarit.

Les textes
Les différents types de textes sont issus de la famille système Texte. Il est intéressant de pré-
voir dans le gabarit les styles que vous avez l’habitude d’utiliser. Pour accéder aux propriétés

7
de type des textes, cliquez sur la flèche oblique, à droite du nom du groupe de commandes

45
04
Texte dans l’onglet Annotation .

s:1
ée
Pour créer un autre type, utilisez le bouton Dupliquer…, donnez-lui un nom explicite et modi-

s
fiez les paramètres désirés.

us
ha
Lorsque vous annotez votre plan, vous avez la possibilité d’ajouter à votre texte une ligne de

tC
e
repère. Le paramètre Pointe de flèche de repère détermine le style de flèche à utiliser. Si vous
ts
on
souhaitez modifier ou ajouter des styles de flèches, cliquez sur la commande Pointes de flèche
sP

dans l’onglet Gérer/Paramètres/Paramètres supplémentaires.


de

La méthode de création d’un nouveau type est identique à celle pour la création d’un type de
ale
ion

texte ou de tout autre type. La fenêtre Propriétés du type fonctionne toujours de la même
t
Na

manière, quelle que soit la famille à modifier.


ole

Les options gras, souligné et italique peuvent être définies dans le type ou directement pendant
Ec

l’édition du texte dans la zone de dessin, comme dans l’exemple de la figure 3-24.
C
NP
:E
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
Le gabarit
65
CHAPITRE 3

Figure 3–24
Exemple de type de texte

Figure 3–25
Exemple de type
de pointe de flèche

7
45
04
s:1
sée
us
ha
tC
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ts
on
sP
de
ale
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Ec

Les cotes
C
NP

Développez le groupe de commandes Cote de l’onglet Annoter. Toujours dans le cadre


:E

de la création du gabarit, nous vous recommandons de paramétrer chaque type une bonne
om

fois pour toutes. En cliquant sur Type de cotes linéaires, la fenêtre des propriétés du type
x.c
vo

s’ouvre et vous donne accès aux paramètres associés.


lar
ho
.sc
iv
un
La modélisation
66
PARTIE 2

Figure 3–26
Accès aux propriétés
des types de cotes linéaires

Les motifs de remplissage


Les motifs de remplissage sont l’équivalent des hachures dans AutoCAD (onglet Gérer/Para-
mètres/Paramètres supplémentaires/Motifs de remplissage).
Figure 3–27
Fenêtre Motifs de remplissage (à

7
gauche les motifs de dessin, à

45
04
droite les motifs de modèle)

s:1
sée
us
ha
tC
e
ts
on
sP
de
ale
tion

La seule subtilité des motifs est qu’il en existe deux types : les motifs de dessin et les motifs de
Na

modèle. La figure 3-27 illustre la différence entre ces deux types.


ole
Ec

Comme vous l’avez compris, c’est le comportement du motif par rapport à l’échelle qui
C
NP

conditionne l’utilisation d’un type ou de l’autre.


:E

• Les motifs de modèle s’adaptent en fonction de l’échelle et sont modifiables (exemple


om

d’utilisation : représentation des murs en parpaings pour les perspectives ou les élévations).
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
Le gabarit
67
CHAPITRE 3

Figure 3–28
Exemple de comportement des
types de motifs selon l’échelle

Vous pouvez les coter, les faire pivoter, les déplacer : survolez une ligne du motif avec la souris
et appuyez sur la touche tabulation pour la présélectionner, cliquez pour la sélectionner.
• La représentation des motifs de dessin est figée et ne dépend pas de l’échelle (exemple
d’utilisation : représentation des murs coupés sur une vue en plan).
Leur création est très simple car, à nouveau, Revit guide l’utilisateur tout au long du pro-
cessus. Créez pour votre gabarit les motifs que vous avez l’habitude d’utiliser.

La révision et la revue des feuilles


Derrière ces termes se cache la gestion des indices des plans. Le chapitre 14 est en partie

7
45
consacré à cette notion, mais le gabarit peut intégrer les options de la méthode de révision.

04
s:1
Vous accédez à la fenêtre Révisions et revues des feuilles de deux manières : par l’onglet Gérer/

ée
Paramètres/Paramètres supplémentaires/Révisions et revues des feuilles ou par l’onglet Vue/Com-

s
us
position de feuille/Révisions et revues des feuilles .

ha
tC
Figure 3–29

e
Options à définir
ts
on
pour le gabarit
sP
de
ale
tion
Na
ole
Ec
C
NP
:E
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
La modélisation
68
PARTIE 2

• Choisissez votre méthode de numérotation : par projet ou par feuille. Par projet signifie que
l’indice est fonction de son ordre dans le tableau de la figure 3-29. Les indices sont gérés
indépendamment des feuilles (plans).
Imaginons que vous ayez trois feuilles dans votre projet :
– 01–Fondations ;
– 02–PH RDC ;
– 03–Coupes.
Tous ces plans sont indicés avec la révision 1 (ordre) qui correspond à leur première émis-
sion. Par la suite, vous devez indicer les plans 01 et 03 avec la révision 2, par exemple
« Massif M3 supprimé, ajout de la longrine LG1 ». Vous avez maintenant les plans
01A et 03A. Un peu plus tard, vous indicez le plan 02 avec la révision 3 « Décalage de la
porte L5 ». Le plan 02 devient 02B sans passer par l’indice A.
Avec l’option Par feuille, le plan 02 passerait par l’indice A.
• Choisissez le style de numérotation : alphabétique, numérique ou aucun. Vous pouvez chan-
ger ce choix en cours de projet pour, par exemple, indiquer une phase d’étude différente.
Si vous choisissez alphabétique, vous pouvez définir la séquence à suivre, notamment pour
le premier indice.
• Si vous signalez systématiquement les modifications avec des nuages, vous pouvez sélec-
tionner Nuage et étiquette dans la colonne Afficher.

Les familles à charger


Comme nous l’avons indiqué au début de ce chapitre, le gabarit vous proposera les familles
qui auront été chargées dans celui-ci. C’est donc à vous de déterminer les familles qui doivent
absolument en faire partie et lesquelles pourront être chargées au besoin.

7
45
04
Lancez la commande Charger la famille depuis le groupe de commandes Charger depuis la

s:1
bibliothèque de l’onglet Insérer.

sée
Pensez aux familles 3D, telles que les familles de poteaux, ossatures, semelles, mais aussi aux

us
ha
familles 2D comme les composants de détails ou les étiquettes d’annotation.

tC
Pour les étiquettes d’annotation, un bon moyen de ne rien oublier est de passer par la fenêtre Éti-

e
quettes et symboles chargés en déroulant le groupe de commandes Étiquette de l’onglet Annoter. ts
on
sP

À l’aide des filtres de discipline, vous attribuerez aux différentes catégories d’éléments une ou
de

plusieurs étiquette(s). L’étiquette affichée en regard de la catégorie dans le tableau (figure 3-30)
ale

sera proposée par défaut lors de l’annotation des éléments. Une même catégorie peut être
tion

annotée par différentes familles d’étiquettes (par exemple pour une fenêtre, vous pouvez éti-
Na

queter ses dimensions, son allège, le linteau). Notez qu’il est également possible de charger des
ole
Ec

familles d’étiquettes (ou de symboles) supplémentaires à partir de cette fenêtre.


C

L’arborescence du projet recense l’ensemble des familles chargées . Vous contrôlez


NP
:E

donc d’un seul coup d’œil les familles disponibles et supprimez, via un clic droit, les familles
om

inutiles.
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
Le gabarit
69
CHAPITRE 3

Figure 3–30
Fenêtre Étiquettes et
symboles chargés

Niveaux et quadrillages

Les niveaux

Définition

7
Les niveaux sont des plans (dans le sens géométrique du terme) de référence qui peuvent

45
04
héberger une vue en plan. Ils sont visibles sur les élévations ou les coupes et servent à caler le

s:1
projet en altimétrie. Dans le gabarit de structure, par défaut, trois niveaux sont disponibles.

sée
us
Figure 3–31

ha
Niveaux visibles dans

tC
l’élévation Sud

e
ts
on
sP
de
ale
tion
Na
ole
Ec
C
NP
:E
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
La modélisation
70
PARTIE 2

Vous modifiez le nom ou l’altimétrie (Revit emploie le terme « élévation ») d’un niveau en le
sélectionnant (figure 3-32).
Figure 3–32
Accès au paramètre Élévation
du niveau Fondations

Pour votre gabarit, vous pouvez personnaliser cette famille système. Affichez la fenêtre Pro-
priétés du type du niveau sélectionné (bouton Modifier le type dans la fenêtre Propriétés). Vous
avez la possibilité de modifier le type sélectionné ou de le dupliquer.
Comme vous le constatez sur la figure 3-33, les paramètres ont pour la plupart un rôle
graphique : choix du symbole, couleur, motif des lignes, etc.
Figure 3–33
Fenêtre Propriétés du type

7
45
04
s:1
sée
us
ha
Les niveaux 3D peuvent également être visibles et manipulés dans la fenêtre 3D. Leur visibi-

tC
lité est pilotée par la fenêtre Visibilité/Graphisme décrite dans la suite de ce chapitre.

e
ts
on
sP

Remarque sur le paramètre Symbole


de

Ce paramètre utilise comme valeur une famille. Si vous souhaitez personnaliser le symbole, passez par
ale
ion

l’arborescence du projet ( ), cherchez dans les symboles d’annotations la famille correspon-


t

dante, dans notre cas M_Marqueur de niveau – Cercle, puis via le clic droit, choisissez Édition. La famille
Na

s’ouvre dans l’éditeur de famille ; enregistrez-la sous un autre nom, comme Marqueur de niveau
ole

<Société>, apportez vos modifications puis sauvegardez.


Ec

Il ne vous restera plus qu’à charger votre famille dans le projet (onglet Insérer/Charger depuis la biblio-
C
NP

thèque/Charger la famille) et attribuer au paramètre Symbole votre famille Marqueur de niveau


:E

<Société>.
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
Le gabarit
71
CHAPITRE 3

Figure 3–34
Ligne de Niveaux
dans la fenêtre 3D

7
Le paramètre Base de l’élévation offre deux valeurs possibles :

45
04
• Point de base du projet : les élévations dépendent du niveau 0 du projet, option fréquente

s:1
dans les études ;

sée
• Point de topographie : les élévations sont calculées par rapport à un point de topographie

us
ha
fixe, par exemple un niveau NGF (Nivellement général de la France).

tC
e
Point de topographie ts
on
sP

Pour définir un niveau NGF, placez-vous dans une vue d’élévation ou une coupe, puis dans
de

l’onglet Gérer, groupe de commandes Emplacement du projet, déroulez la commande


ale

Coordonnées et sélectionnez Spécifiez les coordonnées du point. Cliquez ensuite sur un


tion

niveau et donnez à la valeur Élévation la cote NGF correspondant au niveau sélectionné.


Na
ole
Ec

Coordonnées partagées
C
NP

Dans le cas de projets réalisés à l’aide de plusieurs fichiers, cette fenêtre (figure 3-35) vous permet de les
:E

positionner les uns par rapport aux autres.


om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
La modélisation
72
PARTIE 2

Figure 3–35
Attribution d’une cote NGF
à un niveau

Le projet dispose maintenant de deux méthodes de cotation des niveaux que vous utiliserez
indifféremment selon les vues. Sélectionnez tous les niveaux et utilisez le sélecteur de type
pour changer la famille et choisir la méthode voulue.
Figure 3–36
Point de topographie à gauche,
point de base du projet à droite

7
45
04
s:1
sée
us
ha
tC
e
ts
Création d’un niveau on
sP

Idéalement, comme c’est le cas dans le gabarit Structure par défaut, votre gabarit disposera de
de

plusieurs niveaux que vous n’aurez qu’à recaler pour votre projet. Il vous arrivera cependant de
ale

devoir en créer d’autres.


tion
Na

Lorsque vous lancez la commande Niveau (onglet Structure/Référence), l’onglet


ole

contextuel Modifier/Placer niveau apparaît avec le groupe de commandes Dessiner.


Ec

Les niveaux étant impérativement horizontaux, seules les commandes Ligne et Choisir des
C
NP

lignes sont disponibles.


:E
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
Le gabarit
73
CHAPITRE 3

Figure 3–37
Groupe de commandes Dessiner

Grâce à la barre des options, vous choisissez si le niveau hébergera, ou non, une ou des vue(s)
en plan (les différents types de vues seront abordés un peu plus loin dans ce chapitre). Une
fois vos choix définis, il ne vous reste plus qu’à tracer le niveau dans la zone de dessin.
Figure 3–38
Création d’un niveau
avec vues en plan

Attention
En cas de suppression d’un niveau, les vues en plan associées seront également supprimées. Une boîte
de dialogue vous indique quelles sont les vues concernées et vous permet d’annuler en cas de mauvaise
manipulation.

Pour tracer des niveaux n’hébergeant pas de vue en plan, vous pouvez reproduire la méthode
expliquée précédemment en décochant Réaliser une vue en plan ou directement à partir de la

7
45
zone de dessin en copiant un niveau (onglet Modifier/Modifier/Copier ). Ces niveaux

04
« orphelins » sont utiles pour définir les arases supérieures d’acrotères, de murets ou tout sim-

s:1
ée
plement des niveaux de travail.

s
us
Un bon moyen pour savoir si le niveau est hôte de vue(s) en plan est de regarder la couleur du

ha
tC
symbole de niveau . Si elle est bleue, vous pouvez double-cliquer dessus pour accéder à la

e
vue en plan associée ; si elle est noire, aucune vue n’est hébergée.
ts
on
sP

Les quadrillages
de
ale
ion

Quadrillage est le terme employé par Revit pour nommer un axe ou une file. Le fonctionne-
t

ment est très proche de celui des niveaux mis à part que les quadrillages n’hébergent pas de
Na
ole

vue. La commande est d’ailleurs située dans le ruban sous la commande Niveau
Ec

dans le groupe Référence de l’onglet Structure.


C
NP

En lançant la commande, l’onglet contextuel vous propose le groupe Dessiner et il ne vous


:E

reste qu’à utiliser les commandes de votre choix pour tracer vos quadrillages.
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
La modélisation
74
PARTIE 2

Figure 3–39
Groupe de commandes Dessiner

Pour des cas particuliers, vous dessinerez un quadrillage ayant une forme libre en utilisant la
commande Segments multiples. Cette commande ouvre le mode Esquisse et vous permet de
dessiner votre quadrillage à la demande. Ce mode est temporaire ; son but est d’isoler l’élé-
ment sur lequel vous travaillez. Son avantage réside dans le fait que seules les lignes d’esquisse
sont sélectionnables tandis que tous les autres éléments (qui sont alors représentés en demi-
teinte) peuvent vous servir pour le dessin de l’élément (accrochage, sélection de ligne).
Figure 3–40
Exemple d’utilisation de la
commande Segments multiples

Vous pouvez éditer et créer des types de quadrillage en passant par la fenêtre Propriétés du type
que vous commencez maintenant à bien connaître.
Figure 3–41
Fenêtre Propriétés du type

7
45
04
s:1
sée
us
ha
tC
e
ts
on
sP
de
ale
tion
Na
ole
Ec
C
NP
:E
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
Le gabarit
75
CHAPITRE 3

Tous les paramètres mis à votre disposition ont un rôle graphique. Il vous appartiendra de les
personnaliser selon vos besoins. Pour le symbole, suivez la même procédure que pour le sym-
bole des niveaux.

Les plans de référence


Vous savez maintenant tracer des plans de référence horizontaux (les niveaux) et verticaux (les
quadrillages). Il manque toutefois la possibilité d’utiliser des plans inclinés pour dessiner par
exemple les pannes d’une charpente.
Les plans de référence (onglet Structure/Plan de construction) n’ont pas de contraintes de
direction. Ils peuvent être horizontaux, verticaux ou inclinés. Contrairement aux niveaux ou
aux quadrillages, les plans de référence sont simplement des plans d’aide à la modélisation et
ils sont très utilisés lors de la création de familles.

Plans de référence…
Le nom de la commande Plan de référence peut prêter à confusion car les niveaux et les quadrillages sont
aussi des plans de référence.
Pour simplifier, dites-vous que cette commande sert à dessiner des plans de référence, c’est-à-dire à
représenter un plan de construction dans l’espace. Les niveaux et les quadrillages, avant d’être des plans
de référence, jouent un rôle particulier dans le modèle : ils sont respectivement niveaux et quadrillages.

Figure 3–42
Niveaux, quadrillages
et plan de référence

7
45
04
s:1
sée
us
ha
tC
e
ts
on
sP
de
ale
tion
Na
ole
Ec
C
NP
:E
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
La modélisation
76
PARTIE 2

Commandes communes

Zone de définition
Une zone de définition sert à contrôler la visibilité des niveaux, quadrillages et plans de réfé-
rence dans les différentes vues d’un projet.
Figure 3–43
Exemple d’utilisation

1 Lancez la commande Zone de définition (onglet Vue/Créer) et tracez la zone souhaitée.


2 Sélectionnez les quadrillages (ou niveaux, ou plans de référence) nécessitant un contrôle
de visibilité et attribuez-leur la zone de définition dans la fenêtre des propriétés.
3 Pour attribuer une zone de définition à un élément, l’élément doit obligatoirement couper
la zone de définition.

7
Figure 3–44

45
Réglage de la visibilité

04
s:1
de la zone de définition

sée
us
ha
tC
e
ts
on
sP
de
ale
tion
Na
ole
Ec
C
NP
:E
om

4 Sélectionnez ensuite la zone de définition et cliquez sur Modifier… dans la fenêtre des pro-
x.c

priétés. Une fenêtre étrangement intitulée Vues de la zone de définition visibles s’ouvre.
vo
lar
ho
.sc
iv
un
Le gabarit
77
CHAPITRE 3

5 Vous ne pouvez intervenir que sur la dernière colonne Remplacement. Procédez à vos réglages.
6 Le résultat est visible sur la figure 3-45.
Figure 3–45
Résultat suite aux réglages
des figures 3-43 et 3-44

Notez que la zone de définition est représentée par un volume ; vous pouvez donc la modifier en
trois dimensions. Il est possible de déclarer plusieurs zones de définition dans une même vue.
Comme vous le constatez, l’utilisation des zones de définition est simple ; c’est leur gestion
qui peut se compliquer avec des projets géométriquement complexes.

4
58
Deux autres solutions sont à votre disposition.

04
s:1
• Vous sélectionnez les éléments que vous souhaitez masquer. Cliquez droit puis, dans le

ée
menu, choisissez Masquer dans la vue/Élément.

s
us
Cette solution est rapide et vous permet une gestion vue par vue. De plus, la commande

ha
tC
Afficher les éléments cachés (barre de contrôle de vue, en bas à gauche de la zone de

e
dessin) vous donne la possibilité de les réafficher tout aussi rapidement.
ts
on
• Tout comme un élément doit couper la zone de définition pour pouvoir en faire partie,
sP

cette notion d’intersection est également présente pour les quadrillages et les plans de
de

référence.
ale
ion

Pour qu’un quadrillage (ou un plan de référence) apparaisse sur la vue en plan d’un niveau,
t
Na

il faut que le quadrillage coupe le niveau concerné.


ole

En regardant la figure 3-46 (vue d’élévation Sud), vous observez que :


Ec

– Sur la vue en plan du niveau Fondations, les quadrillages 7, 8, 9 et 10 seront visibles.


C
NP

– Sur la vue en plan du niveau RDC, les quadrillages 7, 8, 9 et 10 seront également


:E

visibles, ainsi que le plan de référence.


om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
La modélisation
78
PARTIE 2

– Sur la vue en plan du niveau R+1, les quadrillages 7 et 9 et le plan de référence seront
visibles.
– Sur la vue en plan du niveau R+2, seul le quadrillage 7 apparaîtra.
Figure 3–46
Gestion de la visibilité
dans une élévation

Rappel
Les similitudes entre les niveaux et les quadrillages se
poursuivent jusque dans les contrôles graphiques dont
ils disposent. Rappelez-vous le chapitre 2, section Les
contrôles graphiques.

4
58
04
Propager les étendues

s:1
ée
Lorsque vous sélectionnez des éléments de référence (niveaux, quadrillages ou plans), l’onglet

s
us
contextuel fait apparaître le groupe de commandes Référence avec la commande Propager les éten-

ha
tC
dues.

e
ts
Sur la figure 3-47, des modifications 2D ont été apportées à trois quadrillages sur la vue en on
sP

plan du RDC (en bas à droite).


de

Après avoir sélectionné les trois quadrillages concernés, il est possible de reproduire leurs
ale

représentations graphiques dans les autres vues en utilisant la commande Propager les étendues.
tion

Le résultat est illustré par la figure 3-49.


Na
ole

Vous pouvez aussi utiliser le contrôle graphique 3D/2D pour effectuer vos réglages vue par vue.
Ec
C
NP
:E
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
Le gabarit
79
CHAPITRE 3

Figure 3–47

Figure 3–48
Propagation de l’étendue des quadrillages sélectionnés
aux vues R+1, R+2 et R+3

Figure 3–49

4
58
04
s:1
sée
Les vues en plan

us
ha
tC
e
Il existe quatre familles de vues en plan : Plan d’étage, Plan de faux-plafond, Vue en plan (de
structure) et Plan de surface. ts
on
sP

La seule famille dédiée à la structure et qui vous laisse choisir la direction de la vue (béton :
de

vers le haut pour les planchers ou vers le bas pour les fondations) est la famille Vue en plan.
ale
ion

C’est donc, en toute logique, la famille utilisée pour les vues en plan du gabarit de structure par
t
Na

défaut. En accédant aux propriétés du type de la famille, vous constatez que trois types ont été
ole

définis : Fondations, Site et Vue en plan. En France, pour la structure, le type Site ne sert à rien ;
Ec

vous verrez comment le supprimer dans la section Purger les éléments inutiles en fin de chapitre.
C
NP

La direction des vues est définie à l’aide du paramètre du même nom.


:E
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
La modélisation
80
PARTIE 2

Figure 3–50
Propriétés du type Vue en plan

4
58
Conseil

04
s:1
Imaginons que vous deviez créer une vue en plancher bas d’un niveau comme le R+2. Vous utiliserez

ée
donc le type de vue en plan Fondations, ce qui est un peu déroutant. C’est pourquoi il est recommandé

s
us
de renommer le type Fondations en Vue plancher bas et le type Vue en plan en Vue plancher haut.

ha
tC
e
Le groupe de paramètres Graphisme renvoie à l’apparence des repères (voir un peu plus loin
ts
on
dans ce chapitre) tandis que le groupe Données d’identification fait apparaître une nouvelle
sP

notion : le gabarit de vue.


de

Un gabarit (de projet) peut contenir autant de gabarits de vue que vous le souhaitez. Beau-
ale
ion

coup de paramètres entrent en ligne de compte pour la création d’un gabarit de vue ; c’est
t
Na

pourquoi nous ne reviendrons de manière détaillée sur ces gabarits qu’à la fin de ce chapitre.
ole

De cette façon, lorsque vous aborderez cette notion, vous vous serez déjà familiarisé avec les
Ec

différents paramètres qu’offrent les vues.


C
NP

Vous avez appris précédemment que les vues en plan sont hébergées par les niveaux et que vous
:E

pouvez créer une ou plusieurs vues en plan en même temps qu’un niveau. Vous avez aussi la pos-
om

sibilité d’ajouter des vues en plan à un niveau en passant par l’onglet Vue/Créer/Vues en plan.
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
Le gabarit
81
CHAPITRE 3

La figure 3-51 vous indique comment ajouter deux nouvelles vues en plan de type Vue plan-
cher bas. N’oubliez pas de les renommer.
Figure 3–51
Ajout de vues en plan à des
niveaux existants

La plage de vue
La plage de vue est un paramètre d’occurrence qui définit le plan et la profondeur de la coupe
pour le dessin des vues en plan. Cliquez sur Modifier… dans la
fenêtre des propriétés de la vue (groupe Étendues).
Cette fenêtre est utilisée pour les réglages des vues aussi bien vers le bas que vers le haut.

4
58
Figure 3–52

04
s:1
Fonctionnement de la plage de vue

sée
us
ha
tC
e
ts
on
sP
de
ale
tion
Na
ole
Ec
C
NP
:E
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
La modélisation
82
PARTIE 2

Sur la figure 3-52, vous observez l’élévation d’un mur sur deux niveaux, les options définies
pour la plage de vue et le résultat sur la vue en plan (PH RDC).
• Les éléments situés sous le plan de coupe (zone 1) et au-dessus de la profondeur de la vue
(zone 4) ne sont pas représentés.
• Les éléments situés entre le plan de coupe et le haut de la plage principale (zone 2) sont
représentés avec les options graphiques que vous avez définies.
• Les éléments situés entre le haut de la plage principale et la profondeur de la vue (zone 3)
sont représentés avec le style de ligne <Au-delà>. Pour la figure 3-52, j’ai paramétré ce
style en rouge. De fait, la profondeur de vue ne peut donc pas être inférieure au haut de la
plage principale.
• Enfin, seuls les éléments représentés sont sélectionnables.
Cette explication pour une vue vers le haut est en tout point transposable pour une vue vers le bas.

Rappel
Le bouton Afficher/Masquer fait apparaître un volet d’indication visuelle sur les différentes plages de vue.

Les zones de plan de coupe


Comme vous l’avez certainement vu sur la figure 3-51, une commande Zone de plan de coupe
se trouve parmi les différentes familles de vues en plan.
Elle sert à tracer une zone dans une vue en plan et à lui attribuer une plage de vue différente.
Vous pouvez en définir et en copier autant que vous voulez. Deux zones peuvent être conti-
guës mais ne doivent en aucun cas se croiser.
Les zones de plan de coupe sont particulièrement utiles si des réservations de menuiseries sont

4
58
situées au-dessus du plan de coupe de la vue en plan ou si le projet comporte des demi-niveaux.

04
s:1
sée
Les autres vues

us
ha
tC
e
Les vues en plan, les coupes, les repères, les perspectives et les élévations sont issus de la caté-
ts
on
gorie Vue. C’est pourquoi vous allez retrouver de nombreuses similitudes, aussi bien pour les
sP

propriétés des types que pour celles des occurrences. Nous vous invitons donc à leur apporter
de

une attention particulière. Cette section a pour but de mettre en avant les différents para-
ale

mètres utiles pour le gabarit ou les gabarits de vue. L’utilisation et le fonctionnement de cha-
ion

cune de ces familles de vues seront détaillés dans le chapitre 8.


t
Na
ole
Ec

Les coupes
C
NP

Pour accéder aux propriétés du type des coupes, lancez la commande (à partir de la barre
:E
om

d’outils d’accès rapide ou de l’onglet Vue, groupe de commande Créer), puis cliquez sur Modi-
x.c

fier le type dans la fenêtre des propriétés.


vo
lar
ho
.sc
iv
un
Le gabarit
83
CHAPITRE 3

Figure 3–53
Propriétés du type
Coupe du bâtiment

Les paramètres disponibles étant quasiment identiques à ceux de la famille système Vue en
plan, nous ne détaillerons pas davantage cette fenêtre.
Notez juste que vous pouvez personnaliser les étiquettes de coupe et de détail de la même
façon que celles des niveaux ou des quadrillages.

Les repères
Revit utilise la même icône pour les repères (onglet Vue/Créer) et pour les vues de détail. Pour-
tant, ce sont des éléments très différents (figure 3-54). Un repère est issu de la famille Vue en
plan, alors que le type Détail est issu de la famille Vue de détail et se comporte comme une coupe.
Les repères sont ce que nous appelons les extraits de plan (ou les zooms). Ils héritent des pro-

4
58
priétés du type de la vue en plan à laquelle ils appartiennent : un repère ajouté sur une vue en plan

04
de type Vue plancher haut aura le type Vue plancher haut (ce qui explique la présence du para-

s:1
ée
mètre Étiquette de détail dans les propriétés du type des vues en plan). Vous ne pourrez donc pas

s
us
modifier les paramètres de type du repère sans modifier ceux de la vue en plan, mais vous adap-

ha
terez les paramètres d’occurrence de ce repère à vos besoins sans incidence sur la vue en plan.

tC
e
ts
Figure 3–54 on
Différence entre coupe,
sP

vue de détail et repère


de
ale
tion
Na
ole
Ec
C
NP
:E
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
La modélisation
84
PARTIE 2

Les élévations
Vous avez vu que le gabarit de structure par défaut dispose de quatre vues d’élévation repré-
sentant les quatre points cardinaux, ce qui est amplement suffisant pour votre gabarit.
Les propriétés du type d’une élévation sont identiques à celles d’une coupe.
Figure 3–55
Propriétés du type d’une élévation

Les perspectives
Dans le gabarit Structure par défaut, vous trouvez une vue 3D (Modèle analytique). Nous vous
conseillons d’en ajouter une : onglet Vue/Créer/Vue 3D par défaut (ou directement via la barre
d’outils d’accès rapide).

4
58
Figure 3–56

04
Création de vue 3D

s:1
sée
us
ha
tC
e
ts
on
Les commandes Caméra et Visite virtuelle sont plus destinées aux architectes. Néanmoins, le
sP

visuel devenant de plus en plus important dans les projets, il peut être utile de créer pour un
de

bureau d’études structure une image « réaliste », afin de valoriser son étude, sans pour autant
ale

passer du temps sur des réglages esthétiques comme le ferait un infographiste. Aussi vous
tion

trouverez dans le chapitre 8 les étapes clés pour créer rapidement une perspective avec des
Na

fuyantes et lancer un calcul d’image.


ole
Ec

En regardant les propriétés du type de la vue Modèle analytique, vous constatez que les nou-
C
NP

velles vues sont créées à l’aide du gabarit Modèles structurel et analytique combinés ; c’est donc
:E

le cas de la vue {3D} nouvellement créée.


om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
Le gabarit
85
CHAPITRE 3

Figure 3–57
Propriétés du type Vue 3D

Pour votre gabarit, il suffit de désactiver l’affichage du modèle analytique de la vue {3D}
dans la barre de contrôle de vue et de le laisser actif dans la vue Modèle analytique.
Vous devez vous demander pourquoi créer deux vues alors qu’un simple clic permettrait
d’exploiter la partie analytique du modèle. Il vous suffit de jeter un œil à la figure 3-58 pour
avoir la réponse.
Figure 3–58
Vue 3D avec et sans
modèle analytique

4
58
04
s:1
ée
Comme vous le constatez, le modèle analytique n’est pas très exploitable ; d’autres paramètres

s
us
rentrent en considération pour obtenir un modèle analytique parlant et agréable à utiliser. Ces

ha
paramètres vont être expliqués dans la section suivante.

tC
e
ts
on
sP

Visibilité/Graphismes
de
ale

La représentation graphique des éléments a été abordée avec les fenêtres Styles d’objets et
ion

Styles de lignes qui définissent les réglages par défaut. Vous savez également que la barre de
t
Na

contrôle de vue propose différentes options et divers styles d’affichage.


ole
Ec

La commande (onglet Vue/Graphismes) va encore plus loin : elle vous sert à


C

adapter l’apparence des éléments, vue par vue, selon les situations et les envies.
NP
:E

Vous utiliserez énormément cette commande. C’est pourquoi il est conseillé de retenir son
om

raccourci clavier : vv (vg fonctionne également).


x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
La modélisation
86
PARTIE 2

Figure 3–59
Fenêtre Remplacements
visibilité/graphisme (VV)

Les différentes catégories d’éléments sont classées sous forme d’onglets (repère 1). Les cases à
cocher situées devant les catégories contrôlent leur visibilité dans la vue.

Si vous avez un message d’avertissement vous signalant qu’aucun des éléments créés n’est visible dans
la vue, votre premier réflexe doit être de penser VV.

4
58
La case à cocher (repère 2) sert à masquer l’ensemble des catégories de l’onglet concerné sans

04
s:1
modifier l’état de leurs cases à cocher. En décochant cette case, vous pourrez obtenir, par

ée
exemple, un affichage du modèle analytique similaire à celui de la figure 3-60. En comparant

s
us
cette dernière avec la figure 3-59, vous comprenez maintenant ce que nous voulions dire par

ha
« modèle analytique parlant et agréable ».

tC
e
ts
Figure 3–60 on
Modèle analytique sans l’affichage
sP

des catégories de modèle


de
ale
tion
Na
ole
Ec
C
NP
:E
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
Le gabarit
87
CHAPITRE 3

Différentes commandes de filtrage et de sélection sont présentes dans la fenêtre VV, comme
l’indiquent les repères 3 et 4 de la figure 3-59. Ces commandes ne nécessitent pas d’explica-
tions particulières, d’autant plus que le filtre des disciplines a déjà été abordé précédemment.
Notez que vous pouvez aussi accéder aux styles d’objets à partir de cette fenêtre (repère 5).
Pour effectuer des remplacements graphiques, sélectionnez une catégorie et cliquez sur Rem-
placer dans les colonnes concernées par des modifications. La figure 3-61 illustre quelques
remplacements possibles ; vous constatez que chaque fenêtre dispose d’un bouton permettant
d’effacer les remplacements.
Figure 3–61
Exemple de remplacement
graphique

4
58
04
s:1
sée
us
ha
tC
e
ts
on
sP
de
ale
ion

Dans la colonne Niveau de détail, vous pouvez laisser la barre de contrôle de vue gérer le
t
Na

niveau de détail (Par vue) ou forcer un niveau de détail pour une catégorie indépendamment
ole

de la barre de contrôle de vue.


Ec
C
NP
:E
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
La modélisation
88
PARTIE 2

Remplacements par filtres


Un des avantages de la fenêtre VV est que les réglages choisis affectent une catégorie dans son
ensemble. Si vous ne devez intervenir que sur un ou plusieurs types (ou quelques occurrences)
bien précis, il faudra utiliser les filtres ou les modifications par sélection. La gestion des filtres
se situe dans l’onglet Filtres de la fenêtre VV.
Au début de ce chapitre, nous avions créé un paramètre Préfa servant à différencier les élé-
ments coulés en place des éléments préfabriqués. Nous allons poursuivre l’exploitation de ce
paramètre en créant un filtre.
Le fichier qui nous sert de support pour cet exercice est rst_basic_sample_project.rvt
(menu R/Ouvrir/Exemples de fichiers). Nous avons ajouté le paramètre Préfa au projet et sélec-
tionné quelques poutres et poteaux pour les désigner en tant qu’éléments préfabriqués grâce à
ce paramètre. Nous nous sommes ensuite placés dans la vue en plan 01 – Entry Level, puis
avons modifié le paramètre Direction des vues et réglé la plage pour obtenir une vue en plan-
cher haut telle que nous les dessinons.
1 Pour créer un filtre, dans la fenêtre VV, onglet Filtres, il faut cliquer sur Modifier/Nouveau.
2 Dans la zone Filtres (à gauche), cliquez sur Nouveau et nommez-le.
À côté de l’icône Nouveau, de gauche à droite, vous trouvez les commandes Dupliquer,
Renommer et Supprimer.
3 Dans la zone Catégories (au milieu), vous sélectionnez les catégories qui seront affectées
par le filtre. Dans notre cas, il faut sélectionner Ossature et Poteaux porteurs.
4 Enfin, dans la zone Règles de filtrage (à droite), nous allons utiliser la valeur Oui du paramètre
Préfa pour créer notre règle de filtrage. Cliquez sur OK pour valider la création du filtre.

En quelques mots, ce filtre signifie que vous pourrez modifier la représentation graphique de
toutes les poutres et tous les poteaux porteurs dont la valeur du paramètre Préfa vaut Oui. La

4
58
figure 3-62 résume ces différentes étapes.

04
s:1
Figure 3–62

ée
Création du filtre Préfa

s
us
ha
tC
e
ts
on
sP
de
ale
tion
Na
ole
Ec
C
NP
:E
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
Le gabarit
89
CHAPITRE 3

Maintenant que le filtre est créé, il faut l’ajouter à la vue et apporter les modifications voulues.
Les remplacements graphiques s’effectuent de la même manière que pour les catégories d’élé-
ments. La figure 3-63 détaille la procédure et vous montre le résultat dans l’encadré violet.
Figure 3–63
Paramétrage du filtre et résultat

Vous pouvez ajouter autant de filtres que vous le souhaitez et les appliquer ou non à l’aide de
la case à cocher dans la colonne Visibilité.

Remplacements par sélection

4
58
Même si les filtres apportent une certaine liberté, ils sont tout de même destinés à manipuler

04
s:1
un ensemble d’éléments ayant au moins un paramètre commun. Créer un filtre pour un élé-

ée
ment unique est réalisable mais contre-productif…

s
us
C’est pourquoi vous pouvez aussi changer l’aspect d’un ensemble d’éléments préalablement

ha
tC
sélectionnés à l’aide du clic droit.

e
ts
Figure 3–64 on
sP

Menu via le clic droit lorsque


de

des éléments sont sélectionnés


ale
tion
Na
ole

Vous avez trois possibilités : par élément, par catégorie ou par filtre.
Ec

• Dans l’exemple de la figure 3-65, la dalle du dernier niveau est sélectionnée et sa transpa-
C
NP

rence est modifiée Par élément.


:E

Les remplacements possibles sont les mêmes qu’avec l’utilisation d’un filtre ; seule la
om

présentation change.
x.c
vo

Vous pouvez à tout moment revenir sur vos réglages en suivant le même cheminement
lar

(sélection de la dalle, clic droit, remplacer les graphismes dans la vue, par élément).
ho
.sc
iv
un
La modélisation
90
PARTIE 2

Figure 3–65
Seule la dalle sélectionnée
est affectée.

Figure 3–66
Toutes les fondations, les dalles
et les poteaux sont affectés.

4
58
04
s:1
sée
us
ha
tC
e
ts
on
sP
de
ale
tion
Na
ole
Ec
C
NP
:E

• Sur la figure 3-66, une fondation, un poteau et une dalle sont sélectionnés et, cette fois,
om

nous avons choisi l’option Par catégorie.


x.c
vo

• Si vous choisissez Par filtre, la fenêtre VV s’ouvre sur l’onglet Filtres. L’intérêt de cette der-
lar

nière possibilité est d’avoir créé des filtres basés sur les jeux de sélection.
ho
.sc
iv
un
Le gabarit
91
CHAPITRE 3

Revit facilite la manipulation des sélections ; vous pouvez les sauvegarder, les modifier et
les charger. Il est donc très simple de créer un filtre de sélection.
La figure 3-67 vous indique la marche à suivre.
Figure 3–67
Création d’un filtre basé
sur une sélection

Il ne vous reste plus qu’à ajouter le filtre aux vues de votre choix (fenêtre VV). La manipu-
lation est identique à celle décrite plus haut pour le filtre Préfa. Il est intéressant d’obser-
ver les définitions des filtres en cliquant sur Modifier/Nouveau. Ils sont classés en deux
catégories : les filtres de sélection et les filtres basés sur des règles (figure 3-68).
Figure 3–68

4
Ajout du filtre de sélection

58
04
s:1
sée
us
ha
tC
e
ts
on
sP
de
ale
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Na
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C
NP
:E
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
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un
La modélisation
92
PARTIE 2

Les gabarits de vue


Vous avez maintenant acquis les bases nécessaires pour comprendre et créer vos gabarits de vue.
L’une des difficultés courantes rencontrées par les nouveaux utilisateurs de Revit est la maîtrise
de l’affichage. Celle-ci, nous l’avons vu, est régie par un nombre important de paramètres à
configurer à plusieurs endroits dans le logiciel. Aussi, les gabarits de vue peuvent-ils être assi-
milés à des « favoris d’affichage » qui vont mémoriser un grand nombre de réglages pour que
vous puissiez obtenir plus rapidement un rendu à partir de la maquette. Il vous en faut au
minimum cinq : fondations, plancher haut, coupe, élévation et 3D. Nous vous recommandons
d’en ajouter trois de plus pour la partie analytique : fondations, plancher haut et 3D.
Il est très rapide de créer un gabarit de vue et vous avez différents moyens d’y parvenir.
La première méthode, la plus simple, consiste à se placer dans une vue (par exemple
Niveau 1) et à paramétrer votre gabarit directement dans celle-ci. Voici un résumé des diffé-
rents points sur lesquels vous devez vous pencher :
1 Réglez la barre de contrôle de la vue selon vos besoins.

2 Dans la fenêtre des propriétés :


– Choisissez la discipline.
– Réglez la plage de vue.
– Réglez la délimitation de la profondeur.

Cette fonctionnalité est liée à la plage de vue. Son fonctionnement est simple, comme
vous pouvez le voir sur la figure 3-69.
Figure 3–69

4
58
Comportement de la délimitation

04
de la profondeur

s:1
sée
us
ha
tC
e
ts
on
sP
de
ale
tion
Na
ole
Ec
C
NP
:E
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
Le gabarit
93
CHAPITRE 3

Notez que vous retrouverez également ce paramètre pour les coupes et les élévations. Sur
la figure 3-70, l’option Délimitation sans ligne a été choisie pour l’élévation, tandis que la
coupe est réglée sur Aucune délimitation. Les contrôles graphiques s’adaptent donc en
fonction de ce paramètre.
Figure 3–70

3 Dans la fenêtre VV, sélectionnez les catégories que vous souhaitez rendre visibles. Vous
pouvez aussi ajouter vos filtres.
4 Il ne vous reste plus qu’à cliquer droit sur le nom de la vue et enregistrer le gabarit (pour
l’exemple, nous allons le nommer PH Entreprise).
Figure 3–71
Création d’un gabarit
à partir de la vue

La fenêtre de gestion des gabarits de vue s’ouvre (figure 3-72) et vous retrouvez
PH Entreprise dans la liste des gabarits disponibles.

4
58
Filtre des types de vue

04
s:1
Le type de vue du niveau 1 est Vue en plan. Pourtant, il s’affiche avec le filtre Plans de plafond alors que

ée
le filtre Plans de surface, vues en plan et plans d’étage existe…Il semblerait que le fait d’avoir une direc-

s
us
tion de vue vers le haut provoquerait cette subtilité de Revit.

ha
Si vous oubliez ce détail, utilisez tout simplement le filtre Tout pour retrouver vos gabarits.

tC
e
Vous retrouvez, dans la partie des propriétés de la vue (à droite), les paramètres qui ont été ts
on
sP

évoqués précédemment. Les autres paramètres sont destinés aux architectes ou aux fluides, ou
de

seront abordés au moment opportun. Il ne vous reste qu’à reproduire cette manipulation pour
ale

les autres types de vue.


tion
Na
ole
Ec
C
NP
:E
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
La modélisation
94
PARTIE 2

Figure 3–72
Fenêtre de gestion
des gabarits de vue

La seconde méthode consiste à passer directement par cette fenêtre. Pour l’afficher, cliquez
sur Gérer les gabarits de vue (onglet Vue/Graphismes/Gabarits de vue).
1 À l’aide des filtres, sélectionnez le type de vue sur lequel vous souhaitez travailler.
Figure 3–73
Les différents types de vue
disponibles

4
58
04
s:1
sée
us
ha
tC
e
ts
on
sP

2 Vous disposez de trois commandes pour la gestion des gabarits de vue : de


de
ale

gauche à droite, dupliquer, renommer et supprimer.


ion

3 Apportez les modifications nécessaires aux paramètres des propriétés de la vue.


t
Na

4 Reproduisez ces opérations avec les autres types de vue.


ole
Ec

Une fois vos gabarits finalisés, il ne vous reste qu’à les appliquer aux vues concernées. Vous
C

pouvez appliquer les propriétés du gabarit de vue ou rendre la vue dépendante de celui-ci.
NP

Vous allez voir que cette nuance, aussi subtile soit-elle, a une incidence sur la manière dont
:E
om

vous exploiterez les gabarits de vue. C’est votre méthode de travail interne qui vous fera
x.c

choisir l’une ou l’autre de ces possibilités.


vo
lar
ho
.sc
iv
un
Le gabarit
95
CHAPITRE 3

Rappelez-vous les propriétés du type des vues (vue en plan, coupe, élévation, etc.) ; à chaque
fois, ces deux possibilités sont disponibles.
Figure 3–74
Les deux options sont disponibles
pour les nouvelles vues.

Un clic droit sur une vue (dans l’arborescence du projet) vous permet de lui appliquer les pro-
priétés d’un gabarit.
Figure 3–75
Appliquer les propriétés
d’un gabarit de vue

En regardant la fenêtre des propriétés de la vue, vous constatez que la valeur du paramètre
Gabarit de vue est toujours Aucun . Les propriétés du gabarit de
vue ont bien été prises en compte, mais la vue reste indépendante.
Pour la rendre dépendante d’un gabarit, il faut donc passer par la fenêtre des propriétés de la
vue et modifier ce paramètre comme sur la figure 3-76.
Figure 3–76
Rendre une vue dépendante
d’un gabarit

4
58
Dans la fenêtre de gestion des gabarits de vue (figure 3-72), vous vous êtes certainement

04
demandé à quoi servait la colonne Inclure. Lorsque la case dans cette colonne est cochée, les

s:1
paramètres concernés sont imposés et contrôlés par le gabarit de vue. Cela signifie que si une

sée
vue est dépendante d’un gabarit, les paramètres « inclus » seront en lecture seule.

us
ha
Pour illustrer ces propos, nous avons dans un premier temps appliqué les propriétés du gabarit

tC
de vue PH Entreprise au niveau 2 (partie haute de la figure 3-77), puis rendu la vue dépen-

e
dante de ce même gabarit (partie basse de la figure). ts
on
sP

Dépendre d’un gabarit de vue est un peu plus contraignant et nécessite une réflexion plus
de

approfondie sur les paramètres à imposer ou, au contraire, à laisser accessibles. Vous pouvez
ale

supprimer cette dépendance en choisissant Aucun lorsque vous modifiez le paramètre Gabarit
tion

de vue dans la fenêtre des propriétés d’une vue.


Na
ole
Ec
C
NP
:E
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
La modélisation
96
PARTIE 2

Figure 3–77
Paramètres inclus et dépendance
à un gabarit de vue

En résumé
Pour plus de clarté, il est préférable de se dire que vous avez le choix entre appliquer les propriétés
d’un gabarit de vue ou appliquer le gabarit de vue dans son intégralité.

En fonction de la méthode que vous aurez retenue, vous finaliserez le réglage des paramètres
concernant les nouvelles vues dans les propriétés du type des différentes vues (coupes, éléva-
tions, 3D, etc.) de votre gabarit de projet.

4
58
04
s:1
Purger les éléments inutiles

sée
us
ha
Pour alléger un fichier, purgez les éléments inutilisés. Cette commande, (onglet Gérer/

tC
e
Paramètres), peut aussi être utilisée pour votre gabarit. Si par exemple vous êtes partis du
ts
on
gabarit de structure par défaut, vous supprimerez peut-être le type de vue Site. Pour qu’il
sP

apparaisse dans la liste, il faut avoir supprimé les vues dépendantes de ce type dans l’arbores-
de

cence du projet (ou leur affecter un autre type de vue).


ale

Lorsque vous lancez la commande, la fenêtre Purge des éléments non utilisés s’ouvre.
tion
Na

La première chose à faire, si vous travaillez sur un gabarit, est de cliquer sur Ne rien sélec-
ole

tionner. Dans un gabarit, les familles sont pour la plupart chargées mais ne sont pas utilisées
Ec

(poteaux, poutres, murs, annotations, etc.). Passez ensuite en revue chaque groupe et cochez
C
NP

les éléments indésirables. Cliquez sur OK pour finaliser la commande.


:E
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
Le gabarit
97
CHAPITRE 3

En revanche, si vous utilisez la commande pour l’archivage d’un projet, ou pour sa diffusion
par mail, sélectionnez au contraire tout et, après un contrôle rapide, lancez la purge en cli-
quant sur OK.

Transférer les normes du projet


Vos gabarits de vue évolueront probablement, tout comme votre gabarit de projet. Ne soyez
donc pas surpris si quelques adaptations sont nécessaires après les premières affaires.
La commande Transférer les normes du projet (onglet Gérer/Paramètres) récupère ces modi-
fications en quelques clics. Les deux fichiers (émetteur et récepteur) doivent être ouverts et il
faut vous placer dans le fichier qui va recevoir les paramètres modifiés.
Vous récupérez ainsi des types de familles, des styles d’objets, des gabarits de vue, etc. Nous
vous encourageons à parcourir la liste des possibilités offertes par cette commande.
Figure 3–78
Transférer les normes d’un projet

4
58
04
s:1
sée
us
ha
tC
e
ts
on
sP
de
ale
tion
Na
ole
Ec
C
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:E
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x.c
vo
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La modélisation
98
PARTIE 2

Figure 3–79
Purger les éléments inutilisés

4
58
04
s:1
Conclusion

sée
us
ha
Il est clair que ce chapitre est très dense et riche en informations. Le gabarit fait appel à de

tC
nombreux aspects et notions du logiciel, mais c’est aussi ce qui lui donne toute sa force.

e
À ce stade, vous commencez certainement à mieux cerner l’état d’esprit et le fonctionnement ts
on
sP

de Revit. Quoi qu’il en soit, si un point restait obscur à la fin de ce chapitre, vous trouverez
de

certainement la réponse dans la suite de votre lecture.


ale
tion
Na
ole
Ec
C
NP
:E
om
x.c
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ho
.sc
iv
un
4
Les matériaux

Revit étant un logiciel développé pour le BIM, le rôle des matériaux ne se réduit pas à donner une
apparence graphique aux éléments d’un projet. Pour que la maquette numérique soit exploitée de
manière optimale par tous les intervenants d’un projet, vous devez utiliser les matériaux réellement
employés par le chantier et apporter toutes les données structurelles les concernant. Dans ce chapitre, vous
allez apprendre à créer des matériaux parfaitement exploitables dans le cadre d’un processus BIM.

4
58
04
Définition

s:1
sée
Un matériau regroupe toutes les informations concernant sa description, sa représentation

us
ha
graphique, les textures utilisées pour les différents rendus, ses propriétés mécaniques et ther-

tC
miques. Les matériaux sont stockés dans des fichiers de bibliothèque (extension adsklib).

e
Autodesk fournit trois fichiers de ce type (en lecture seule) : ts
on
sP

• Matériaux Autodesk ou Ressources physiques Autodesk (PhysicalMaterial.adsklib) ;


de

• Matériaux AEC (AECMaterials.adsklib) ;


ale
ion

• Bibliothèque d’apparences (assetlibrary_base.adsklib).


t
Na

Vous disposez donc dès le départ d’éléments prêts à l’emploi. Une bibliothèque de favoris est
ole

également disponible et vous pouvez créer vos propres bibliothèques.


Ec

Le sujet des matériaux est, paradoxalement, à la fois simple et compliqué. Les traductions et
C
NP

les choix des développeurs pour l’affichage et l’exploitation des données sont parfois assez
:E

« perturbants ». Nous allons donc nous efforcer de rendre à cette notion sa simplicité.
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
La modélisation
100
PARTIE 2

Précisions
• Alors que les fichiers Matériaux Autodesk et Matériaux AEC contiennent des matériaux et des res-
sources, la bibliothèque d’apparences ne vous proposera que la ressource « apparence ».
• Vous trouverez autant de fichiers Favoris (MyFavoriteMaterials.adsklib) que de comptes utili-
sateurs sur votre ordinateur.

Le navigateur de matériaux
La commande Matériaux (onglet Gérer/Paramètres) donne accès à la gestion des matériaux.
Figure 4–1
Fenêtre Navigateur de matériaux

4
58
04
s:1
sée
Les matériaux du projet

us
ha
tC
L’encadré 1 est le navigateur de matériaux du projet ; il n’affiche que les matériaux chargés

e
dans le projet. Lorsque vous en sélectionnez un, ses caractéristiques apparaissent dans l’édi-
ts
on
teur à droite (encadré 3).
sP
de

Le bouton offre différentes options d’affichage et de filtrage. Vous pourrez, par exemple,
ale

n’afficher que les matériaux utilisés, sous forme de liste, par couleur, etc.
ion

Un autre filtre présente les matériaux en fonction de leur catégorie (bois, béton, métal,
t
Na

etc.).
ole
Ec

Un dernier bouton affiche ou masque le groupe de fonctions de bibliothèque (encadré 2).


C
NP
:E
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
Les matériaux
101
CHAPITRE 4

Les bibliothèques de matériaux


Le groupe de fonctions de bibliothèque sert à naviguer parmi la multitude de matériaux
fournis par les différentes bibliothèques.
Vous retrouvez les bibliothèques évoquées précédemment (Favoris, Matériaux Autodesk et
Matériaux AEC) et le cadenas indique clairement le verrouillage de celles-ci. Lorsque vous
sélectionnez un matériau issu d’une de ces bibliothèques, l’éditeur affiche également les don-
nées le concernant, mais en lecture seule.

Localisation des fichiers de bibliothèque


Pour connaître l’emplacement d’un fichier de bibliothèque sur votre ordinateur, survolez son nom avec le
pointeur de la souris de manière à afficher la bulle d’aide qui vous indiquera le chemin.

En bas à gauche (figure 4-1, encadré 2), trois commandes sont disponibles.
• Ce bouton vous donne les outils pour gérer les bibliothèques (création, suppres-
sion…) et les catégories de matériaux (bois, béton, métal, etc.).
• Celui-ci concerne la création de matériau.
• Le dernier ouvre ou ferme le navigateur de ressources.

Le navigateur de ressources
Cette fenêtre (figure 4-2) affiche les ressources du projet et celles des fichiers de bibliothèque.
Notez que la bibliothèque Matériaux Autodesk a changé de nom : ici, elle s’appelle Ressources
physiques Autodesk (si vous laissez sa bulle d’aide s’afficher, vous verrez qu’elle correspond
également au fichier PhysicalMaterial.adsklib).

4
58
04
Figure 4–2

s:1
Navigateur de ressources

sée
us
ha
tC
e
ts
on
sP
de
ale
tion
Na
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Ec
C
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om
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un
La modélisation
102
PARTIE 2

Le champ de recherche a été utilisé pour mettre en avant le béton et attirer votre attention sur
la colonne Aspect. Il n’existe que trois aspects différents : Apparence, Physique et Thermique. Ils
représentent les différents types de ressources disponibles.
Vous ne pourrez pas modifier les ressources à partir de cette fenêtre. Vous devrez passer soit
par l’éditeur du navigateur de matériaux (figure 4-1, encadré 3), soit par l’éditeur de res-
sources (onglet Gérer/Paramètres/Paramètres supplémentaires/Ressources des matériaux). Nous
allons vous les présenter dans cet ordre.
Depuis la version 2019, Revit propose de nouveaux matériaux afin d’obtenir de meilleur
rendu par l’utilisation du moteur de rendu physique Raytracer. Cette nouvelle bibliothèque
est automatiquement installée avec le logiciel. Si vous visualisez dans votre projet un matériau
dont l’aperçu dispose d’un petit triangle orange avec un point d’exclamation, cet indicateur
signale qu’il s’agit d’un ancien matériau. Les nouveaux matériaux ne sont pas marqués par cet
indicateur.
Figure 4–3
Indicateur pour les matériaux issus
de versions antérieures

4
58
04
s:1
sée
us
ha
tC
e
Il sera possible d’améliorer le rendu de ce matériau en modifiant dans l’onglet Apparence, la
ts
on
ressource de matériau par une autre ressource issue de la nouvelle bibliothèque et disposant
sP

d’une meilleure qualité de rendu. L’onglet Apparence est décrit dans la suite de ce chapitre.
de
ale
ion

L’éditeur
t
Na

L’éditeur sert à modifier les propriétés du matériau et ses ressources. En fonction du matériau
ole
Ec

sélectionné, le nombre d’onglets peut varier : les trois premiers seront toujours présents, alors
C

que les onglets Physique et Thermique sont facultatifs.


NP
:E
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
Les matériaux
103
CHAPITRE 4

Figure 4–4
Les onglets de l’éditeur

Afin de passer en revue chacun des onglets, nous allons créer un matériau. Avant de se lancer,
il est opportun d’avoir à disposition un fichier de bibliothèque non verrouillé ; la bibliothèque
Favoris pourrait convenir, mais son rôle, pour nous, est de mettre en avant vos matériaux les
plus utilisés et non tous vos matériaux. De plus, si vous devez diffuser votre fichier de biblio-
thèque, il est préférable de partager un fichier nommé Matériaux Entreprise.adsklib
plutôt que le fichier MyFavoriteMaterials.adsklib qui pourrait créer des conflits.
En bas à gauche dans le groupe de fonctions de bibliothèque, utilisez le bouton pour
créer une bibliothèque, donnez-lui un nom et enregistrez-la à l’emplacement de votre choix.
Figure 4–5
Création d’une bibliothèque

Pour créer un matériau, cliquez sur . Il apparaît alors dans le navigateur de matériaux du
projet, comme le montre la figure 4-6.
Figure 4–6

4
Création d’un matériau

58
04
s:1
sée
us
ha
tC
e
ts
on
sP
de
ale

Ce matériau étant sélectionné, l’éditeur affiche ses propriétés.


tion
Na

Identité
ole
Ec

Le nouveau matériau se nomme donc Valeur par défaut Nouveau Matériau et appartient à la
C

classe (catégorie) Générique. Cet onglet regroupe un grand nombre d’informations concernant
NP

le matériau et qui pourront enrichir la base de données de la maquette numérique dans un


:E
om

processus BIM.
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
La modélisation
104
PARTIE 2

Pour l’exemple, nous allons partir d’un des matériaux les plus utilisés : le béton. Renseignez
un maximum de champs ; les données variant d’une affaire à l’autre seront complétées au
début de chaque projet.
Figure 4–7
Onglet Identité

La valeur de la propriété Note d’identification est utilisée pour l’annotation des éléments ; sai-
sissez le texte de votre choix ou cliquez sur le bouton pour choisir une valeur issue du
fichier RevitKeynotes_FRA.txt (fourni par Autodesk). Les notes d’identification seront
développées dans la partie 3.

4
58
Graphiques

04
s:1
Cet onglet vous donne accès aux options de représentation graphique du matériau dans toutes

ée
les vues, sauf les rendus et les vues en style visuel Réaliste et Lancer de rayons.

s
us
ha
Figure 4–8

tC
Onglet Graphiques et exemples

e
ts
on
sP
de
ale
tion
Na
ole
Ec
C
NP
:E
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
Les matériaux
105
CHAPITRE 4

La case à cocher Utiliser l’apparence du rendu et le bouton Alignement de la texture sont destinés
aux infographistes.

Apparence
Comme vous vous en doutez certainement, cette ressource prend le relais de l’onglet
Graphiques pour la représentation du matériau lorsque les textures sont employées (Rendus,
styles Réaliste et Lancer de rayons).
En structure, la façon de dessiner étant normée, nous n’utiliserons cette représentation que
très rarement.
Vous devez cependant retenir deux choses.
• Cette ressource peut être remplacée mais ne peut pas être supprimée.
• Elle peut (tout comme les ressources Physique et Thermique) être partagée avec d’autres
matériaux, comme l’indique l’icône (figure 4-9). Le chiffre vous donne le nombre de
matériaux concernés.

Attention
Avant de modifier une ressource, vérifiez si elle est partagée. Tout changement serait répercuté sur les
autres matériaux qui l’utilisent. Le bouton sert à dupliquer la ressource pour éviter ce genre de désa-
gréments. La ressource garde son nom avec pour suffixe un chiffre entre parenthèses qui s’incrémente.

Figure 4–9
Onglet Apparence

4
58
04
s:1
sée
us
ha
tC
e
ts
on
sP
de
ale
tion
Na
ole
Ec
C
NP
:E
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
La modélisation
106
PARTIE 2

Nous allons remplacer cette ressource pour donner à notre béton une apparence appropriée.
Le bouton (remplacer) ouvre le navigateur de ressources dans ce but.
Dans le navigateur de ressources, vous choisissez une bibliothèque, vous cherchez l’apparence
qui vous convient et vous l’interchangez avec la ressource générique. La figure 4-10 illustre
cette manipulation.
Figure 4–10
Remplacement d’une ressource

Physique

4
58
04
Pour ajouter une ressource Physique au matériau, il suffit de cliquer le bouton + à droite du

s:1
dernier onglet.

sée
us
Figure 4–11

ha
Ajouter une ressource

tC
e
ts
on
sP

À nouveau, le navigateur de ressources s’ouvre. Choisissez celle qui vous intéresse et ajoutez-
de

la au matériau en cours.
ale
ion

Toutes ces données seront utilisées pour l’analyse structurelle de votre modèle.
t
Na
ole
Ec
C
NP
:E
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
Les matériaux
107
CHAPITRE 4

Figure 4–12
Onglet Physique

4
58
04
s:1
sée
us
ha
Thermique

tC
e
Cette ressource sert pour l’analyse énergétique du modèle. Ajoutez-la en suivant la même
ts
on
méthode. Très clairement, ces données ne seront pas exploitées pour la structure, mais le
sP

BIM progressant à grands pas, autant s’y préparer dès maintenant.


de

Vous pouvez renommer la ressource pour éviter d’avoir un nom avec un chiffre entre paren-
ale

thèses.
tion
Na

Vous avez sans doute noté l’apparition d’un bouton permettant la suppression de la ressource
ole

pour la physique et la thermique (à droite du bouton Dupliquer).


Ec

La création du matériau est terminée, mais pour l’instant il n’existe que dans le projet ; votre
C
NP

bibliothèque est toujours vide. Cliquez droit sur le matériau pour l’ajouter.
:E
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
La modélisation
108
PARTIE 2

Figure 4–13
Onglet Thermique

Figure 4–14
Ajouter un matériau
à une bibliothèque

Vous pouvez aussi l’ajouter aux favoris si vous le jugez nécessaire.

4
58
04
s:1
L’éditeur de ressources

sée
us
La présence de cet éditeur de ressources peut laisser perplexe pour deux raisons : son utilité et

ha
tC
sa manière de fonctionner…

e
ts
Pour l’afficher, cliquez sur Ressources des matériaux dans l’onglet Gérer/Paramètres/Paramètres on
sP

supplémentaires. La fenêtre qui apparaît est vierge, qu’un élément du modèle soit sélectionné
de

ou non. Il faut afficher le navigateur de ressources et sélectionner une ressource pour l’affi-
ale

cher dans celui-ci (figure 4-15).


ion

Au-delà de son fonctionnement « particulier », il ne mentionne pas si la ressource affichée est


t
Na

partagée ou non. Il est donc risqué d’utiliser cet outil. Nous vous conseillons tout simplement
ole

de limiter son utilisation. La commande Matériaux remplit très bien ce rôle.


Ec
C
NP
:E
om
x.c
vo
lar
ho
iv .sc
un
Les matériaux
109
CHAPITRE 4

Figure 4–15
Ajout d’une ressource à l’éditeur

Scinder la face et peindre


Deux commandes complémentaires ont un rapport direct avec les matériaux. Elles sont dis-
ponibles à partir de l’onglet Modifier/Géométrie.
• Scinder la face Cette commande crée des zones sur la face d’un élément (mur ou
poteau) dans le but de leur affecter un autre matériau.
Lorsque vous l’utilisez, la vue bascule en mode esquisse comme le montre la figure 4-16. Il
ne vous reste qu’à définir une zone (vous ne pouvez pas définir plusieurs zones en même
temps).

4
58
04
Figure 4–16

s:1
Définition d’un linteau

ée
avec la commande Scinder la face

s
us
ha
tC
e
ts
on
sP
de
ale
tion
Na
ole
Ec
C
NP
:E
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
• Peindre Une fois les différentes zones tracées, vous utilisez cette commande pour leur
appliquer le nouveau matériau (figure 4-17).
Figure 4–17
Application du matériau
Béton C25/30 à la zone du linteau

Ces deux commandes sont assez peu utilisées en structure. Il est nettement plus simple de
créer une famille de portes ou de fenêtres qui intégrerait déjà le linteau. Il est cependant utile
de les connaître pour, par exemple, les renforcements avec fibres de carbone.

4
58
En complément

04
s:1
Yves Gravelin, a rédigé sur son blog un article très intéressant et pointu sur la gestion des matériaux.

sée
L’article n’est pas récent, mais la trame générale reste toujours valable :

us
B http://revitez.blogspot.fr/2014/01/cours-en-ligne-la-gestion-des-materiaux.html.

ha
tC
e
ts
on
sP
de
ale
tion
Na
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Ec
C
NP
:E
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
5
Les imports

Les évolutions et les améliorations rapides des logiciels de CAO-DAO ont profondément changé
notre manière de travailler : la diffusion de plans papier se raréfie et l’accent est mis sur
l’interopérabilité. Il faut être réactif et privilégier la diffusion de fichiers par mail va dans ce sens.
Cette façon de travailler n’est pas parfaite mais a l’avantage de mettre à disposition de chacun des
intervenants un support qui permet de dessiner plus rapidement les projets. Vous allez découvrir dans
ce chapitre les différents formats pris en charge par Revit.

4
58
04
s:1
L’onglet Insérer

sée
us
ha
Tout ce qui concerne l’importation de fichiers ou l’insertion d’éléments dans un fichier Revit

tC
est centralisé dans cet onglet. Vous connaissez déjà le groupe de commandes Charger depuis la

e
ts
bibliothèque qui sert à ajouter des familles au fichier en cours. on
sP

Figure 5–1
de

Extrait de l’onglet
ale

Insérer
tion
Na
ole

La première notion importante à comprendre est la différence entre Lier et Importer un


Ec

fichier.
C

• Si le fichier est lié, les modifications apportées à ce fichier seront répercutées lors du
NP
:E

rechargement de celui-ci. Ce fonctionnement est bien connu des utilisateurs d’AutoCAD


om

à travers les XRefs.


x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
La modélisation
112
PARTIE 2

• Dans le cas d’une importation, cette mise à jour automatique n’existe pas, mais vous avez
en revanche la possibilité de décomposer partiellement ou totalement le fichier.
La commande Insérer à partir du fichier (groupe Importer) offre deux possibilités. Dans les
deux cas, Revit vous invite à sélectionner un fichier et va ensuite lister les éléments que vous
pouvez importer.
• Insérer des vues : cette commande récupère des feuilles, vues de dessin ou nomenclatures et
les enregistre dans le projet en cours.
Figure 5–2
Insérer des vues

• Insérer des éléments 2D : avec cette commande, Revit va répertorier les vues contenant des
composants de détail et d’annotation pour vous proposer de les importer dans la vue active.
Par exemple, sur la figure 5-3, la coupe sélectionnée a été annotée avec des lignes de détail et
des zones remplies pour matérialiser les chaînages en tête des murs ; vous pouvez donc récupé-

4
58
rer ces éléments 2D. Même si Revit ne copie pas la géométrie du modèle d’origine, il essaiera

04
que les éléments correspondent à la vue active. C’est pourquoi cette commande est surtout

s:1
ée
utile si vous travaillez sur des projets ressemblants (ensemble de collectifs ou de maisons).

s
us
ha
Figure 5–3

tC
Insérer des éléments 2D

e
ts
on
sP
de
ale
tion
Na
ole
Ec
C
NP
:E
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
Les imports
113
CHAPITRE 5

Nous ne vous parlerons pas des commandes relatives aux images car elles sont destinées à la
discipline Architecture.
La flèche oblique en regard du nom du groupe de commandes Importation ouvre une fenêtre
où on définit une épaisseur de ligne en fonction de sa couleur dans le cas où cela ne soit pas
fait dans le fichier source.
Figure 5–4
Correspondance des épaisseurs
de lignes des éléments importés

Les formats courants

La liaison et l’import
La procédure est identique pour lier ou pour importer un fichier. Les commandes Lier CAO et
Importer CAO ouvrent une boîte de dialogue disposant d’options que nous allons passer en revue.

4
58
04
Figure 5–5

s:1
Boîte de dialogue Lier

ée
les formats CAO

s
us
ha
tC
e
ts
on
sP
de
ale
tion
Na
ole
Ec
C
NP
:E

Comme vous le constatez sur la figure 5-5, les types de fichiers pris en charge correspondent
om

aux formats les plus répandus : DWG, DXF, DGN (MicroStation), SAT (solides ACIS) et
x.c
vo

SKP (SketchUp). Pour les fichiers SAT, veillez à ne pas dépasser la version 7.0.
lar
ho
.sc
iv
un
La modélisation
114
PARTIE 2

La case à cocher Vue active uniquement vous laisse choisir si le fichier sera importé dans toutes
les vues ou non. Si la vue active est une 3D, cette case sera décochée et non modifiable.
La liste déroulante Couleurs permet d’inverser, d’imposer le noir et blanc ou de conserver les
couleurs du fichier d’origine.
Les possibilités offertes par la liste Calques/niveaux sont Tous, Visibles ou Spécifier. Si vous
choisissez cette dernière option, une fenêtre de sélection de calques s’affichera juste après
avoir cliqué sur Ouvrir. Notez cependant qu’une fois le fichier importé, vous aurez la possibi-
lité de modifier la visibilité des calques.
Figure 5–6
Sélection des calques à importer

Une autre liste déroulante, Unités imp., indique l’unité utilisée dans le fichier source (mètre,
centimètre, etc.). Prenez garde à l’option Détection automatique qui parfois, selon les fichiers,
applique un facteur d’échelle inadapté. Il faut donc systématiquement vérifier l’échelle de
l’élément importé.
Le dernier réglage important est encore une liste déroulante : Positionnement. Par défaut, c’est
l’option Automatique – Centre à centre qui est sélectionnée. Ce choix signifie que le centre de
l’importation sera placé au centre de la zone de délimitation du modèle. Or, ce centre peut
varier d’un fichier source à l’autre et également dans Revit selon les délimitations des vues.

4
D’autres options permettent un positionnement manuel de l’importation, mais nous vous recom-

58
04
mandons l’utilisation de l’option Automatique – Origine à origine, qui se base sur les points (0,0)

s:1
des fichiers. Il est rare que ce point change dans les différents plans de niveaux à importer.

sée
us
ha
La manipulation

tC
e
ts
Il est fortement conseillé de verrouiller l’importation avec la punaise (onglet Modifier/Modi- on
fier) pour éviter les déplacements accidentels.
sP
de

Figure 5–7
ale

Les commandes de l’onglet


ion

contextuel
t
Na
ole

L’onglet contextuel propose différentes fonctionnalités lors de la sélection de l’importation.


Ec

• Le groupe de commandes Organiser sert à positionner l’importation au premier plan ou à


C
NP

l’arrière-plan par rapport aux éléments de la vue. Cela correspond à la commande Ordre de
:E
om

tracé d’AutoCAD.
x.c

Cette possibilité rend visibles des lignes qui pourraient être cachées à cause des hachures
vo

des éléments du modèle.


lar
ho
.sc
iv
un
Les imports
115
CHAPITRE 5

• La commande Supprimer les calques affiche une fenêtre similaire à celle de la figure 5-6.
Les calques sélectionnés seront supprimés.
• La commande Décomposer (non disponible dans le cas d’une liaison) décompose partielle-
ment ou totalement une importation. Un fichier source contenant plus de
10 000 éléments ne pourra pas être décomposé.
– La décomposition partielle agit de la même manière que la commande Exploser
d’AutoCAD. Par exemple, la décomposition partielle d’un bloc peut générer d’autres
blocs qui peuvent à leur tour être décomposés jusqu’à devenir des éléments Revit
(textes, lignes, courbes, zones remplies).
– Dans le cas d’une décomposition totale, l’importation est directement transformée en
éléments Revit.
Cette commande est utile si vous souhaitez réutiliser des détails créés avec un autre logi-
ciel sans avoir à les redessiner sur Revit.
• La commande Requête sert à interroger et récupérer des informations sur l’importation.
Figure 5–8
Fenêtre Requête concernant
l’importation

L’intérêt est de récupérer les noms des calques intéressants ou au contraire inutiles, d’autant
plus qu’il est possible de les masquer dans la vue ou de les supprimer à partir de cette fenêtre.
Les importations se retrouvent dans une famille système appelée Symbole d’importation. Les
propriétés du type de cette famille donnent accès aux paramètres définissant les unités

4
58
d’importation et le facteur d’échelle. Il est donc inutile de supprimer une importation

04
s:1
« loupée » : vous pouvez la corriger grâce à ces paramètres.

sée
us
Figure 5–9

ha
Propriétés du type

tC
e
ts
on
sP
de
ale
tion
Na
ole
Ec
C
NP

Grâce à la fenêtre VV, vous manipulez plus en profondeur les calques de l’importation et leur
:E

représentation graphique. Il est possible de :


om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
La modélisation
116
PARTIE 2

• masquer/afficher l’importation ainsi que les calques de son choix ;


• modifier la couleur, le style et l’épaisseur des lignes des calques. Cette possibilité est inté-
ressante pour, par exemple, mettre en évidence les réservations des corps d’état
secondaires ;
• afficher l’importation en demi-teinte.
Figure 5–10
Remplacements de la visibilité
et du graphisme de l’importation

Les annotations DWF


Il est possible de lier des fichiers d’annotations aux feuilles de Revit. Le format DWF est géré

4
par le logiciel Autodesk Design Review qui permet aux différents intervenants d’un projet

58
04
d’annoter électroniquement un fichier pour remarques ou révisions.

s:1
C’est la version moderne du plan papier annoté au marqueur rouge par l’architecte ou l’ingénieur.

sée
us
D’après notre retour d’expérience, cette fonctionnalité, qui existe aussi sur AutoCAD et depuis

ha
de nombreuses années, ne semble pas avoir rencontré un grand succès. En pratiquement quinze

tC
e
ans, rares sont ceux qui utilisent et travaillent avec les DWF (notamment auprès des archi-
ts
on
tectes). Ceci s’explique peut-être avec la recrudescence des logiciels d’annotations de PDF…
sP

La méthode d’utilisation expliquée par Autodesk semble simple à mettre en œuvre.


de
ale

• La première étape consiste à exporter une feuille de Revit en DWF (menu R/Exporter/
ion

DWF/DWFx).
t
Na

• Si vous n’avez pas de question à poser à l’architecte, passez directement à l’étape suivante,
ole

sinon utilisez Autodesk Design Review pour annoter le fichier DWF et mettre en évi-
Ec

dence les zones concernées.


C
NP

• Diffuser le fichier DWF à l’architecte qui, à son tour, pourra l’annoter et vous le renvoyer.
:E

À partir du moment où le fichier DWF comporte au moins une annotation, il est possible
om

de le lier dans Revit (onglet Insérer/Lier/Annotation DWF).


x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
Les imports
117
CHAPITRE 5

• Les annotations apportées par l’architecte sont verrouillées et ne pourront pas être suppri-
mées. Cependant, si elles ont été créées à l’aide d’Autodesk Design Review, Revit vous
donnera accès à certains paramètres d’état et de note grâce auxquels vous signalerez que la
modification demandée est bien prise en compte.
• En enregistrant le fichier Revit, le fichier DWF est mis à jour automatiquement et vous
pouvez à nouveau le diffuser.
Sur les gros projets, ce processus de travail peut éventuellement se justifier, mais il me semble
quand même plus simple de se téléphoner…

Les nuages de points


En structure, nous ne serons que peu confrontés directement à l’exploitation des nuages de
points. Ces fichiers peuvent être générés par des scanners 3D et sont très utiles pour effectuer
le relevé des existants, ou dans le cadre de projets de rénovation. C’est donc majoritairement
l’architecte qui sera amené à exploiter ces fichiers ou bien les géomètres directement. C’est
pourquoi nous vous proposons d’illustrer cette commande au travers de cas pratiques rencon-
trés par un cabinet de géomètres qui exploite régulièrement ce type de commande.
CapGeo, cabinet de géomètres experts créé en 2014, est né de la rencontre de deux ingénieurs
diplômés de l’École spéciale des travaux publics, Romain Buraud et Sébastien Meche-
rikunnel. Installée dans le quartier de la Bourse de Paris, l’agence, qui compte désormais huit
collaborateurs, sillonne la France entière pour des prestations de type relevés Carrez, études
foncières, mais également des relevés de bâtiments destinés à être rénovés jusqu’à la réalisa-
tion des maquettes 3D associées sur Revit (http://capgeo-associes.fr/).
Pour rester à la pointe des technologies, les traditionnels relevés au télémètre laser ont désor-

4
mais laissé place au scanner 3D plus moderne. La démarche BIM s’inscrit donc naturelle-

58
04
ment dans l’exploitation des données issues des campagnes de relevés 3D. Avec la techno-

s:1
logie du scan 3D, les relevés sont réalisés bien plus rapidement, à condition que

ée
l’implantation des scanners et le nombre de saisies soient bien gérés. Parmi les problèmes

s
us
courants figurent en effet les phénomènes de zones d’ombre (angle mort non visible lors du

ha
tC
relevé) ou les doublons de données. Encore une fois, la technologie n’est rien sans l’expertise

e
métier qui l’exploite.
ts
on
Le premier projet pilote BIM de niveau 1 choisi est un relevé de bâtiment haussmannien de
sP

9 niveaux (7 étages et 2 sous-sols), soit près de 3 000 m². Une fois les données acquises, les
de
ale

fichiers sont traités dans le logiciel Recap pour être ensuite transférés dans Revit. La réalisa-
ion

tion de la maquette permet à l’agence de livrer des plans traditionnels au client.


t
Na

Notez qu’il n’existe pas à ce jour de processus réellement automatique de reconstitution de


ole

modèles 3D sur la base de nuage de points. Plusieurs start-up ont commencé à proposer des
Ec

solutions qui sont à suivre car le sujet est complexe mais le besoin est bien réel ! Étant donné
C
NP

que les maquettes sont destinées à être exploitées ensuite par l’architecte, la modélisation se
:E

fait en respectant des hypothèses de construction les moins contraignantes.


om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
La modélisation
118
PARTIE 2

Figure 5–11
Récupération du nuage de points
dans le logiciel Recap

Dans Revit, les objets classés par catégories sont séparés par niveaux. Le choix de familles
système génériques est privilégié (quelques types de murs et de sols rangés par épaisseurs et
par matériaux). Toutefois, les formes des anciennes constructions demandent fréquemment
de devoir utiliser des familles spécifiques pour traiter les modénatures, moulures ou autres.
De plus, la géométrie de l’existant pousse parfois à utiliser les volumes In situ dans Revit, sans
lesquels il serait difficile de modéliser des murs à sections variables, avec du fruit ou autre
désordre dans le mur…
Figure 5–12
Reconstitution du modèle 3D
dans Revit

4
58
04
s:1
sée
us
ha
tC
e
ts
on
sP
de
ale
tion

Par la suite, l’agence décroche un second projet permettant d’avancer dans la démarche du
Na

maître d’ouvrage qui souhaitait pouvoir générer des coupes à volonté sur la maquette. Cette
ole
Ec

dernière apporte incontestablement une valeur ajoutée énorme dans la lecture et la compré-
C

hension d’un bâtiment, surtout dans les zones complexes, là ou plusieurs plans sont parfois
NP

nécessaires pour appréhender correctement les espaces.


:E
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
Les imports
119
CHAPITRE 5

Figure 5–13
Modèle 3D réalisé dans Revit

Figure 5–14
Récupération du nuage de points
dans le logiciel Recap

4
58
04
s:1
ée
Figure 5–15

s
Reconstitution du modèle 3D

us
ha
dans Revit

tC
e
ts
on
sP
de
ale
tion
Na
ole
Ec
C
NP
:E
om

Le BIM, en tant de démarche globale optimisant le processus de construction pour l’ensemble


x.c
vo

des acteurs, englobe plus que jamais les géomètres dans la chaîne. Les architectes ou bureaux
lar
ho
.sc
iv
un
La modélisation
120
PARTIE 2

d’études peuvent désormais clairement démarrer un travail directement depuis la maquette.


Néanmoins, systématiser le BIM pour le géomètre demanderait aujourd’hui des outils techno-
logiques de gestion des aspects juridiques et de propriété intellectuelle des données. Ces sujets
animent déjà de nombreuses discussions au sein de la plupart des acteurs du bâtiment.

Pour les curieux…


Si toutefois le sujet vous intéresse, vous pouvez consulter cette page sur le site d’Autodesk :
http://www.autodesk.com/products/recap/overview
Vous verrez, c’est assez surprenant.

Le format RVT
Dans le cadre d’une grosse opération constituée de plusieurs bâtiments distincts, il est intéres-
sant de créer un fichier par bâtiment. Les fichiers RVT étant relativement lourds, cette méthode
préservera les performances de votre ordinateur. Vous créerez un fichier dans lequel vous
pourrez lier les fichiers de chacun des bâtiments pour obtenir une vue d’ensemble du projet.
L’intérêt principal de lier des fichiers RVT s’inscrit dans le développement et l’exploitation du
BIM. Les disciplines de l’architecture, des fluides et de la structure étant exploitées par Revit,
c’est l’interopérabilité entre elles qui est recherchée.

Lier un fichier Revit


La commande Lier Revit ouvre une boîte de dialogue pour sélectionner un fichier RVT. Cette fois,
seule l’option Positionnement est disponible. À nouveau, nous vous conseillons de choisir
Automatique – Origine à origine ou Automatique – À l’emplacement partagé dans le cas où des

4
58
coordonnées partagées auraient été définies dans un projet composé de plusieurs bâtiments. Il est

04
possible également d’utiliser comme mode de gestion de coordonnées : point de base du projet

s:1
ée
vers point de base du projet. Ce mode peut être utile dans une démarche de collaboration si une

s
us
origine commune au métier a été fixée entre les différents intervenants autour de la maquette (par

ha
exemple, l’intersection d’un angle d’une cage d’ascenseur ou bien l’intersection de deux fils…).

tC
e
La figure 5-16 montre un lien Revit dans un projet vierge basé sur notre gabarit. Vous
ts
on
constatez que l’arborescence du projet affiche le lien. Un clic droit sur le nom du lien suffit
sP

pour décharger, recharger, ouvrir le fichier lié, etc.


de
ale

Figure 5–16
ion

Lien Revit et arborescence du projet


t
Na
ole
Ec
C
NP
:E
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
Les imports
121
CHAPITRE 5

La commande Copier/Contrôler
Cette commande située dans le groupe Coordonner de l’onglet Collaborer est la fonctionnalité
maîtresse du processus de collaboration multidisciplinaire. Lorsque vous sélectionnez le lien,
l’onglet contextuel Copier/Contrôler apparaît.
Figure 5–17
Les commandes de l’onglet
contextuel Copier/Contrôler

L’outil Options
Les options sont présentées sous la forme d’une fenêtre avec différents onglets. Pour la struc-
ture, vous trouverez cinq onglets correspondant chacun à une catégorie d’éléments.
Dans tous les onglets, la fenêtre affiche la zone Catégories et types à copier et la zone Para-
mètres de copie supplémentaires.
Figure 5–18
Les options du Copier/Contrôler
pour les niveaux

4
58
04
s:1
sée
us
ha
tC
e
ts
on
sP

Catégories et types à copier


de
ale

Pour chaque catégorie (indiquée par l’onglet), Revit recense tous les types présents dans le
ion

lien et les affiche dans la colonne de gauche.


t
Na

En regard de chaque type, vous pouvez sélectionner le nouveau type à utiliser pour la copie.
ole

La liste déroulante affiche tous les types chargés dans le projet et deux choix supplémentaires
Ec

vous permettent aussi de copier le type original ou non.


C
NP
:E

Paramètres de copie supplémentaires


om
x.c

Les paramètres proposés dans cette partie de la fenêtre varient selon la catégorie.
vo
lar
ho
.sc
iv
un
La modélisation
122
PARTIE 2

Pour les niveaux (figure 5-18) :


• le paramètre Décaler le niveau définit la réservation de sol. Par exemple, pour un plancher
recevant une chape, vous pouvez spécifier un décalage de -6 cm ;
• si la case du paramètre Réutiliser les niveaux portant le même nom est cochée, Revit n’en
crée pas de nouveaux, mais déplace les niveaux du projet pour les faire correspondre à ceux
du lien et crée une relation de contrôle entre eux ;
• trois choix sont proposés pour le paramètre Réutiliser les niveaux correspondants :
– Ne pas réutiliser – Revit crée des niveaux même s’il en existe déjà dans le projet à la
même élévation ;
– Réutiliser si correspondance parfaite des éléments – aucun niveau n’est ajouté, Revit crée
une relation de contrôle entre les niveaux du lien et ceux du projet ;
– Réutiliser si compris dans le décalage – le fonctionnement est identique au choix précé-
dent mais une tolérance de placement est possible ;
• Vous avez aussi la possibilité d’ajouter un préfixe ou un suffixe au nom des niveaux copiés.
Pour les quadrillages : nous avions déjà évoqué à plusieurs reprises les similitudes entre les
niveaux et les quadrillages. À nouveau, ces points communs se vérifient à travers les para-
mètres proposés dans cet onglet (figure 5-19).
Figure 5–19
Les options du Copier/Contrôler
pour les quadrillages

4
58
04
s:1
sée
us
ha
tC
e
ts
on
sP
de
ale
tion
Na
ole

Pour les poteaux : le paramètre Scinder les poteaux par niveau est à considérer au cas par cas.
Ec

Pour les murs :


C
NP

• vous avez la possibilité de copier les murs avec les ouvertures ;


:E
om

• vous pouvez également, grâce à l’option Ligne de justification à aligner, spécifier à Revit de
x.c

quelle manière les murs doivent être copiés. Celle-ci permet notamment de résoudre un
vo
lar
ho
.sc
iv
un
Les imports
123
CHAPITRE 5

Figure 5–20
Les options du Copier/Contrôler
pour les poteaux

certain nombre de problèmes rencontrés avec les murs multicouches. L’utilisateur a main-
tenant la possibilité d’aligner les murs copiés sur les murs d’origine en fonction de l’axe du
mur, de l’axe du porteur, du nu intérieur ou extérieur… ;
• la figure 5-20 est intéressante pour deux raisons :
– si les noms des types ne sont pas explicites, vous devrez analyser finement le fichier

4
58
source pour savoir quels sont les éléments à copier et comment ils sont constitués ;

04
s:1
– selon la taille des projets, le nombre de types d’origine peut être important. Utilisez la

ée
touche Ctrl pour effectuer une sélection multiple et ainsi traiter plusieurs éléments d’un coup.

s
us
Pour les sols :

ha
tC
• comme pour les murs, la possibilité de copier ou non les ouvertures est offerte ;

e
ts
• la remarque précédente concernant les noms des types du fichier lié se renouvelle pour les sols. on
sP

Il est donc primordial de définir une méthode de travail cohérente entre les architectes et
de

les bureaux d’études.


ale

Aucune de ces options n’est définitive ; vous pouvez copier une partie des éléments d’une catégorie,
ion

modifier les options et copier ensuite l’autre partie. Par exemple, si les poteaux du fichier lié sont
t
Na

tous modélisés sur la hauteur totale du bâtiment, ce choix peut se justifier pour certains d’entre eux
ole

(ne pas scinder les poteaux par niveau), mais pas pour d’autres (scinder les poteaux par niveau).
Ec
C
NP
:E
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
La modélisation
124
PARTIE 2

Figure 5–21
Les options du Copier/Contrôler pour les murs
Figure 5–22
Les options du Copier/Contrôler pour les sols

L’outil Copier

4
58
04
L’ordre des onglets n’est pas anodin. En effet, comment créer un mur si aucun niveau

s:1
n’existe ? Il est donc intéressant de procéder par étapes.

sée
• Copiez/contrôlez les niveaux.

us
ha
• Vérifiez le modèle.

tC
• Répétez ces opérations dans l’ordre des onglets.

e
ts
on
Lorsque vous activez l’outil Copier, la barre des options vous laisse choisir le mode de
sP

sélection : unique ou multiple.


de
ale

Figure 5–23
ion

La barre des options de l’outil


t
Na

Copier
ole
Ec
C
NP
:E

Après avoir procédé à une sélection multiple, le bouton Filtrer la sélection s’active pour
om

cibler précisément la catégorie d’éléments qui doit être copiée.


x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
Les imports
125
CHAPITRE 5

Figure 5–24
Utilisation du filtre pour
ne sélectionner que les niveaux

La copie des éléments sélectionnés ne sera effective qu’après avoir cliqué sur le bouton Ter-
miner de la barre d’options.

Attention
Soyez vigilant : la commande Terminer qui quitte le mode Copier/Contrôler attire davantage l’œil que le
bouton de la barre d’options. Les utilisateurs, même les plus expérimentés, sont parfois amenés à plu-
sieurs reprises à cliquer sur le mauvais bouton.
Dans ce cas, aucun élément n’est copié et il faut relancer la commande Copier/Contrôler, sélectionner le
lien, etc. Il n’y a pas de conséquences, mais c’est un peu agaçant.

Les éléments copiés/contrôlés sont présélectionnés dans la vue, ce qui autorise une première
vérification visuelle. Comme le montre la figure 5-25, un symbole indique pour chaque élé-
ment qu’une relation de contrôle a été établie. Cela signifie que si un niveau contrôlé est
modifié dans le fichier source ou dans le projet, les différents intervenants en seront informés.

4
58
Par rapport aux options que nous avions définies pour les niveaux, Revit n’a dû créer qu’un

04
niveau correspondant à l’arase supérieure des acrotères (Parapet sur la figure).

s:1
ée
Figure 5–25

s
us
Les niveaux sont copiés/contrôlés

ha
tC
e
ts
on
sP
de
ale
tion
Na
ole
Ec
C
NP
:E
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
La modélisation
126
PARTIE 2

Après avoir procédé de la même manière avec les autres catégories, vous pouvez quitter le
mode Copier/Contrôler en cliquant sur la commande Terminer (le gros bouton) et décharger le
lien. Le modèle obtenu est illustré sur la figure 5-26.
À première vue, le résultat semble correct et satisfaisant, mais vous allez voir que quelques
problèmes subsistent. Ils seront exposés dans la section dédiée un peu plus loin.
Figure 5–26
Le modèle réalisé à partir
du Copier/Contrôler

L’outil Contrôle
Cet outil établit une relation de contrôle entre un élément du fichier lié et un élément du
projet.

4
58
L’outil Copier générant automatiquement ce contrôle, vous ne devriez pas avoir à beaucoup

04
l’utiliser.

s:1
ée
Lorsque vous sélectionnez un élément contrôlé, une commande Interrompre le contrôle est

s
us
disponible dans l’onglet contextuel. L’outil Contrôle recrée cette relation si besoin. En

ha
revanche, il est important de bien comprendre comment fonctionne cet outil. Si un des deux

tC
éléments contrôlés est modifié, Revit génère un avertissement qui sera disponible dans les

e
révisions de coordination (voir un peu plus bas). En aucun cas, cet outil ne vérifie la cohé- ts
on
sP

rence du contrôle ; il n’y a pas d’intelligence artificielle qui préviendrait si quelque chose était
de

suspect. Voici un exemple concret qui va vous aider à voir où nous voulons en venir.
ale

• Nous avons interrompu le contrôle d’un mur que nous avons ensuite décalé (en rouge sur
ion

la figure 5-27), puis nous avons recréé une relation de contrôle entre ce mur et le mur du
t
Na

fichier lié.
ole

Dans le cadre d’un flux de travail (workflow) multidisciplinaire, le fichier structure est
Ec
C

envoyé à l’architecte qui va le lier dans son propre fichier. L’architecte n’a pas besoin de
NP

copier/contrôler les éléments, il se servira de la commande Révision de la coordination


:E
om

(onglet Collaborer/Coordonner) pour consulter les messages liés aux éléments contrôlés.
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
Les imports
127
CHAPITRE 5

Figure 5–27
Relation de contrôle entre deux
éléments non coïncidents

• Nous avons donc ouvert le fichier architecte, lié le fichier structure et interrogé la révision
de la coordination (figure 5-28).
Il n’y a pas de message signalant que le mur du fichier structure est décalé par rapport au
mur architecte, ce qui est tout à fait normal.
Pour Revit, le contrôle a été établi avec ce décalage dans le fichier structure ; lorsque le
logiciel vérifie ces deux éléments dans le fichier architecte, aucun des deux éléments n’a
été modifié après la mise en place du contrôle.
Figure 5–28
Pas d’avertissement

5
56
04
s:1
sée
us
ha
tC
e
ts
on
sP
de
ale

Cet exemple offre une bonne transition pour la section suivante.


tion
Na

Les problèmes rencontrés


ole
Ec

Conclusion de l’exemple précédent


C
NP

Dans l’exemple précédent, le décalage sautait aux yeux, mais un décalage de quelques centi-
:E
om

mètres pourrait passer inaperçu et entraîner des erreurs d’implantation sur le chantier. Ce
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
La modélisation
128
PARTIE 2

problème n’est pas dû à un mauvais fonctionnement de Revit ; il faut juste en avoir conscience
et se mettre d’accord avec les différents intervenants du projet pour définir une méthode de
travail efficace et mettre en place des points de contrôle « humains ».

Les ouvertures
Les ouvertures sont bien positionnées et contrôlées, mais elles sont créées avec des ouvertures
de mur. Vous verrez dans le chapitre 7 que ce type d’ouverture n’est pas idéal à manipuler et
ne dispose pas de paramètres qui permettraient d’annoter les plans de manière dynamique.
Ce problème pourrait être corrigé si les portes et les fenêtres étaient intégrées dans le pro-
cessus du Copier/Contrôler.
Figure 5–29
Un grand nombre d’ouvertures
de mur peut devenir un problème.

Les éléments non copiables/contrôlables


Comme vous l’avez vu, pour la structure, seuls les niveaux, quadrillages, poteaux, murs et sols
bénéficient de la fonctionnalité du Copier/Contrôler.
Les poutres sont pourtant un élément structurel important dont l’architecte (hauteur sous
poutre) et le bureau d’études fluides (réservations) ont besoin.

5
Les murs

56
04
Dans ce qui précède, vous pouviez avoir l’impression que la copie des murs était un processus

s:1
ée
simple et qui fonctionnait parfaitement. Il faut néanmoins être très attentif en particulier

s
pour ces éléments, comme nous allons le voir plus loin.

us
ha
tC
Figure 5–30

e
Gros problème !
ts
on
sP
de
ale
tion
Na
ole

Comme vous le constatez, les murs copiés/contrôlés sont axés sur le mur du fichier lié. Le
Ec

mur architecte est un mur composé de plusieurs couches d’une épaisseur totale de 303 mm
C
NP

avec un porteur de 190 mm (figure 5-31).


:E
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
Les imports
129
CHAPITRE 5

Figure 5–31
Composition du mur architecte

Autodesk a ajouté aux paramètres de Copier/Contrôler, l’option de choix de la ligne de justifi-


cation en tant qu’axe du porteur, ce qui permet de résoudre ce problème. Il faut néanmoins
être prudent en utilisant cette fonction car l’ensemble des murs d’un modèle n’a pas forcé-
ment vocation à être copié de la même manière ; les outils de sélection peuvent aider à choisir
les murs concernés.
Imaginons que les murs copiés soient bien positionnés (par exemple par rapport au nu por-
teur extérieur), il reste tout de même un autre problème : la couche porteuse de l’architecte
fait 190 mm alors que notre mur a une épaisseur de 200 mm. Le contrôle ne signalera pas la
différence d’épaisseur qui a pourtant une incidence sur la surface des locaux.

Conclusion
Le workflow multidisciplinaire tel que le décrit Autodesk n’est pas encore totalement opéra-
tionnel, mais des progrès continuent d’être faits. Le BIM étant un argument de vente de l’édi-
teur, il est clair qu’une équipe travaille sur ces différents points. En toute objectivité, il faut tout
de même reconnaître que c’est un bon début, mais aussi que la route est encore longue.

5
56
04
Nous vous invitons à surveiller le blog du Village BIM (http://villagebim.typepad.com/) qui diffu-

s:1
sera l’information quand un processus fonctionnel sera mis au point.

sée
us
ha
Le format IFC
tC
e
ts
on
Vous avez deux possibilités pour manipuler un fichier IFC : l’ouvrir ou le lier.
sP
de
ale

Ouvrir un fichier IFC


tion
Na

Lorsque vous ouvrez un fichier, Revit utilise une table de conversion pour transformer les élé-
ole

ments IFC en éléments Revit.


Ec

En toute logique, le résultat dépend de la qualité de l’export à l’origine de l’IFC source. Sans
C
NP

parler des habitudes utilisateurs, tous les logiciels ont une manière de fonctionner qui leur est
:E

propre ; nous vous recommandons donc de créer un fichier de correspondance par logiciel.
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
La modélisation
130
PARTIE 2

Figure 5–32
Les options d’importation
des IFC

Par défaut, Autodesk fournit le fichier importIFCClassMapping.txt ; partez de cette base,


complétez ou modifiez le tableau (figure 5-32) et enregistrez les réglages dans un nouveau
fichier (par exemple, pour un fichier IFC réalisé avec ArchiCAD, enregistrez le fichier de
correspondance importIFCArchiCAD.txt).
Cette fenêtre permet également de préciser le gabarit à utiliser pour la création du fichier.
Pour finir, la figure 5-33 montre le résultat obtenu en ouvrant un IFC créé à partir de Revit.
Figure 5–33

5
56
Modèle obtenu en ouvrant

04
un fichier IFC

s:1
sée
us
ha
tC
e
ts
on
sP
de
ale
tion
Na
ole
Ec

La majeure partie des éléments est bien reconnue. Pour les autres, Revit récupère leur caté-
C

gorie et les modélise en tant que composant in situ. Dans cet exemple, seuls les pieux, les
NP

casques et la dalle du dernier niveau, ont été créés comme composants in situ.
:E
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
Les imports
131
CHAPITRE 5

Il existe de nombreux réglages pour optimiser les échanges via le format IFC, ces réglages étant
aussi bien à réaliser sur le logiciel qui génère le fichier, qu’auprès du logiciel qui l’importe.
BuildingSMART France propose au travers d’un site Internet dédié, des documents de
quelques pages, décrivant de manière plus personnalisé les procédures d’import et d’export
entre deux logiciels précisément nommés. La liste des logiciels n’est pas exhaustive, mais les
éditeurs du marché peuvent contribuer à enrichir ce site en déposant des fiches techniques
décrivant de manière précise les procédures d’import via ce format IFC :
https://bimstandards.fr/echanger-en-bim/fiches-echanges/

Figure 5–34
Site Internet www.BimStandards.fr
à la rubrique Fiches d’échanges

Lier un fichier IFC


Il est possible de lier un fichier IFC. Ce dernier étant, à l’heure actuelle, le standard du
format d’échange du BIM, cette nouvelle commande s’inscrit dans la logique d’Autodesk de

5
faire de Revit le vaisseau amiral de sa suite de logiciels consacrée au BIM.

56
04
Au-delà d’être une « XRef 3D », le fichier IFC lié va apporter des informations sur les élé-

s:1
ments le constituant qui pourront aider à la compréhension du projet. En pointant le curseur

sée
de la souris sur un élément du fichier lié (utilisez la touche Tab si besoin), Revit le

us
ha
présélectionne ; il ne vous reste qu’à cliquer pour le sélectionner et prendre connaissance des

tC
paramètres IFC le concernant.

e
Là encore, le résultat dépend de la qualité du fichier IFC source. Revit crée un fichier inter- ts
on
sP

médiaire nom_du_fichier.ifc.rvt en se basant sur les choix définis dans les options
de

d’importation IFC, puis le lie dans le projet en cours. C’est pourquoi le fichier IFC apparaît
ale

dans l’arborescence du projet sous le nœud Liens Revit (dans la fenêtre VV, vous le trouverez
ion

également dans l’onglet Liens Revit). Deux autres fichiers sont également créés pour la liaison :
t
Na

nom_du_fichier.ifc.sharedparameters.txt qui concerne les paramètres partagés et


ole

nom_du_fichier.ifc.log.html qui est un fichier journal.


Ec
C

Ne modifiez pas ces fichiers intermédiaires, car la liaison serait faussée et les modifications ne
NP

seraient pas mises à jour dans le projet hôte. Comme pour tous les types de fichiers liés, il faut
:E
om

utiliser la fenêtre de gestion des liens.


x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
La modélisation
132
PARTIE 2

Figure 5–35
Interrogation du fichier IFC lié

5
56
04
s:1
sée
us
ha
tC
e
ts
on
sP

Modèle de coordination
de
ale

Cette fonction est clairement une des nouveautés phares de cette version. Elle offre aux utili-
ion

sateurs la possibilité de lier, dans un fichier Revit, les fichiers en formats natifs issus du logi-
t
Na

ciel Navisworks : NWD et NWC. Navisworks est également un logiciel du même éditeur
ole

que Revit, à savoir Autodesk, capable d’importer un grand nombre de formats de fichiers
Ec

(près d’une cinquantaine !).


C
NP

Ce dernier ne se contente pas d’importer le fichier, mais réduit aussi la plupart du temps la taille
:E
om

des fichiers, y compris les fichiers Revit. Les modèles de coordination offrent ainsi un excellent
x.c

moyen de collaborer avec des tiers fournissant des fichiers qui ne sont pas natifs Revit. En effet,
vo

tout format traité par Navisworks pourra être lié dans Revit via cette commande.
lar
ho
.sc
iv
un
Les imports
133
CHAPITRE 5

Figure 5–36
Modèle dans Navisworks
et sa récupération dans Revit

D’un point de vue graphique, les modèles de coordination utiliseront le style de rendu visuel
disponible par le moteur de rendu Navisworks. De ce fait, les modes Ligne cachée et Réaliste de
Revit ne s’appliquent pas sur les modèles de coordination. Une des principales limites de cette
fonction reste l’absence d’accrochage sur les objets inclus dans le modèle de coordination.
La boîte de dialogue prévue pour importer des modèles de coordination permet également de
gérer le statut de l’ensemble des liens (chargé ou déchargé) ainsi que leur mode de position-
nement en termes de coordonnées au moment de l’import, tout comme pour les liens Revit
ou CAO (Origine à Origine ou à l’emplacement partagé).
Figure 5–37
Options du modèle de coordination

5
56
04
s:1
sée
us
ha
tC
e
ts
on
sP
de
ale
tion
Na
ole

La gestion des liens


Ec
C
NP

Vous accédez à cette commande dans l’onglet Insérer ou grâce à l’onglet contextuel après avoir
:E

sélectionné un lien.
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
Figure 5–38
La fenêtre Gestion
des liens

Cette fenêtre propose cinq onglets correspondant aux cinq commandes de liaison : Revit, IFC,
format CAO, annotations DWF et nuages de points.
Différentes commandes servent à gérer les liens :
• Recharger depuis – cette commande recharge le lien à partir d’un autre emplacement ou
recharge un indice plus récent ;
• Recharger et Décharger – contrairement à la fenêtre VV qui permet de contrôler l’affichage
d’un fichier lié vue par vue, ces commandes agissent sur l’ensemble des vues du projet ;
• Ajouter – cette fonctionnalité ajoute des liens à partir de cette fenêtre ;
• Supprimer un lien.

5
56
04
s:1
sée
us
ha
tC
e
ts
on
sP
de
ale
tion
Na
ole
Ec
C
NP
:E
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
6
Les familles

Même si Autodesk fournit un grand nombre de familles prêtes à l’emploi, vous serez obligatoirement
confronté à la création des vôtres. Les familles Autodesk sont certes suffisantes pour démarrer un
projet, mais vous allez découvrir les bénéfices significatifs que peut apporter une famille adaptée à
vos besoins. La première partie de ce chapitre vous présentera les différentes familles que vous
rencontrerez, tandis que la seconde partie détaillera la méthode pour leur création.

5
56
04
Les différentes familles

s:1
sée
us
ha
Les familles système

tC
e
Dans les chapitres précédents, certaines de ces familles ont déjà été abordées (vues, cotes,
ts
on
textes, niveaux, quadrillages, etc.). Il n’est pas nécessaire d’en dresser la longue liste car le
sP

meilleur moyen de les identifier reste d’accéder aux propriétés du type des familles. L’infor-
de

mation y est clairement mentionnée (figure 6-1).


ale
ion

Figure 6–1
t
Na

Reconnaître une famille système


ole
Ec
C
NP
:E
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
La modélisation
136
PARTIE 2

Les familles système ne peuvent pas être créées ou modifiées ; elles sont définies dans Revit.
Seuls leurs types sont accessibles, que vous pouvez donc dupliquer ou modifier pour les
adapter à vos besoins.
Dans la même logique, vous ne pouvez pas charger une famille système dans un projet, mais
seulement ses types. Deux possibilités s’offrent à vous :
• copier/coller de la famille d’un projet à un autre ;
• utiliser la commande Transférer les normes du projet (onglet Gérer/Paramètres).
Logiquement, une fois votre gabarit finalisé, vous ne devriez utiliser ces méthodes que pour
des cas particuliers.

Les familles chargeables


Elles portent l’extension rfa. Vous pouvez utiliser les familles fournies par Autodesk
(C:\ProgramData\Autodesk\RVT 2019\Libraries\France) ou les créer. Utilisez la com-
mande Charger la famille dans le groupe Charger depuis la bibliothèque de l’onglet Insérer.
Ces familles peuvent être classées en deux catégories.
• Les familles 3D :
– éléments en trois dimensions ;
– visibles dans le modèle ;
– exemples : ossatures, poteaux, etc.
• Les familles 2D :
– éléments en deux dimensions ;
– visibles uniquement dans la vue où elles sont utilisées ;
– exemples : étiquettes d’annotation, éléments (ou composants) de détails, cartouches,

5
56
etc.

04
s:1
Cette logique se retrouve dans le choix des commandes. Dans l’onglet Structure, vous tra-

ée
vaillez avec des éléments 3D, tandis que l’onglet Annoter vous proposera des fonctionnalités

s
us
2D. Les icônes utilisées pour ces commandes sont d’ailleurs très explicites. Comme vous le

ha
tC
constatez sur la figure 6-2, l’exemple le plus flagrant est la commande Composant : pour

e
l’onglet Structure (3D) et pour l’onglet Annoter (2D).
ts
on
sP

Figure 6–2
de

Comparaison des icônes


ale

entre les commandes 3D et 2D


tion
Na
ole
Ec

Ces familles sont pour la plupart autonomes ; elles sont placées dans le modèle et sont para-
C

métrées selon les besoins. Cependant, Revit est capable d’aller beaucoup plus loin. Pour amé-
NP

liorer la productivité, vous avez la possibilité de créer des familles hébergées ou imbriquées.
:E
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
Les familles
137
CHAPITRE 6

Les volumes conceptuels


Les volumes conceptuels sont des familles très puissantes
qui, comme leur nom l’indique, sont souvent utilisées par
les architectes pour la genèse des projets.

Figure 6–3
Exemple de volumes conceptuels

Les familles hébergées


Une famille hébergée est particulière dans le sens où elle est définie en fonction d’une famille
hôte. Elle ne peut être placée que sur sa famille hôte. C’est le cas des portes ou des fenêtres
qui sont hébergées par des murs, ou encore des trémies hébergées par des sols.

Les familles imbriquées


On parle de famille imbriquée lorsqu’elle est intégrée dans une autre famille. Vous pouvez
créer des paramètres pour gérer la relation entre les deux. Vous en avez déjà rencontré avec les
niveaux, qui utilisent une famille pour le paramètre Symbole. L’utilisation des familles imbri-
quées améliore de façon significative la productivité.
Pour bien comprendre le concept, prenons l’exemple concret d’une simple réservation.
Figure 6–4

5
Modélisation d’une réservation

56
04
s:1
sée
us
ha
tC
e
ts
on
sP
de
ale
tion
Na

Pour obtenir le résultat de la figure 6-4, trois familles sont utilisées : une 3D pour la réserva-
ole

tion et deux 2D pour le pochage et son étiquette d’annotation. Vous constatez que le fait
Ec

d’intégrer les deux familles 2D dans la 3D divise par trois le temps de modélisation.
C
NP

De la même manière, ajouter une famille de pieux dans une famille de casques diminue de
:E
om

moitié le temps de modélisation des fondations.


x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
La modélisation
138
PARTIE 2

En résumé, vous avez tous les outils pour adapter Revit à vos habitudes de travail et non
l’inverse.

Création de famille
La création d’une famille est relativement simple à condition d’être rigoureux et méthodique.
Nous vous conseillons dans un premier temps de désigner une personne responsable des
familles, selon l’effectif de votre agence. Lorsque cette personne aura acquis une bonne maî-
trise et mis au point une méthode efficace, elle pourra partager son savoir sous forme de for-
mation interne.

Emplacement des familles


La première chose à faire est de déterminer la localisation du dossier contenant vos familles.
Il faut que ce dossier soit accessible par l’ensemble des utilisateurs de Revit. Pour y accéder
rapidement, vous pouvez ajouter un raccourci dans la boîte de dialogue qui s’ouvre lorsque
vous chargez une famille. Cette manipulation est illustrée sur la figure 6-5.
Figure 6–5
Créer un accès rapide au dossier
contenant les familles

5
56
04
s:1
sée
us
ha
tC
e
ts
on
sP
de
ale

Il suffit d’entrer dans le dossier souhaité (REVIT FAMILLES sur la figure 6-5) et d’utiliser le
ion

bouton Outils pour l’ajouter à la liste des emplacements (sur fond gris). Ce raccourci sera aussi
t
Na

présent dans les boîtes de dialogue Ouvrir et Enregistrer sous.


ole

Vous serez probablement amené à créer un grand nombre de familles, alors réfléchissez dès
Ec

maintenant à une méthode de classement logique et efficace pour les retrouver rapidement.
C
NP

Dans la mesure où de temps en temps les familles fournies par Autodesk peuvent être
:E

employées, il est possible de reproduire la même logique que dans le dossier C:\ProgramData\
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
Les familles
139
CHAPITRE 6

Autodesk\RVT 2019\Libraries\France. De cette manière, le raisonnement pour retrouver


une famille, utilisateur ou Autodesk, est le même.

Ébauche sur papier


Au risque de paraître vieux jeu, démarrer sa réflexion sur une feuille blanche vous fera gagner
un temps précieux lorsque vous passerez dans l’éditeur de famille. Cette méthode aide géné-
ralement à synthétiser les idées et à simplifier la création de la famille. C’est un réflexe de
« programmeur » qui se révèle aussi efficace pour les familles.
Posez-vous les questions suivantes.
• Avez-vous réellement besoin de cette famille ?
Si vous savez que cette famille ne sera utilisée que dans un projet unique, il peut être plus
judicieux de créer un composant in situ plutôt qu’une famille. Les composants in situ
seront expliqués à la fin de ce chapitre.
• Une famille similaire existe-t-elle déjà ?
La situation la plus simple est de disposer d’une famille ressemblante. Dans ce cas, il suffit
de s’en servir comme base pour la nouvelle (n’oubliez pas de conserver la famille originale).
• Votre famille nécessite-t-elle un hôte ?
• Doit-elle être visible dans toutes les vues ? Si tel n’est pas le cas, dans quelles vues doit-elle
apparaître ? Avec quel niveau de détail ?
• Quel sera son point d’insertion ?
• Quels sont les paramètres dont vous aurez besoin ?
• Ces paramètres seront-ils exploités par d’autres familles ?
Répondre à ces quelques questions vous permettra ensuite de vous concentrer uniquement sur

5
56
la modélisation de la famille.

04
s:1
ée
Choix du gabarit de famille

s
us
ha
Les gabarits de famille sont fournis par Autodesk (C:\ProgramData\Autodesk\RVT

tC
2019\Family Templates\French)et portent l’extension .rft.

e
ts
on
Dans le cas d’une famille hébergée, vous devez utiliser le gabarit basé sur la famille hôte. Vous
sP

disposez de huit gabarits de ce style mis en évidence sur la figure 6-6. Ils vous permettent de
de

créer une famille de la catégorie Modèle générique ; vous pourrez pendant la création changer
ale

cette catégorie.
tion
Na

Par exemple, pour réaliser une famille de fenêtres, il faudrait utiliser le gabarit Modèle géné-
ole

rique métrique (mur) et placer votre famille dans la catégorie Fenêtre. Ensuite, vous modélise-
Ec

riez la réservation et placeriez les paramètres désirés.


C
NP

Vous pouvez le faire, mais si vous prenez le temps de regarder tous les gabarits de famille dis-
:E

ponibles, vous trouverez Fenêtre métrique dans lequel toutes ces étapes ont déjà été effectuées
om

(figure 6-7).
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
La modélisation
140
PARTIE 2

Figure 6–6
La boîte de dialogue
Nouvelle famille

Figure 6–7
Gabarit de famille
Fenêtre métrique

5
56
04
s:1
ée
Il est donc réellement intéressant de passer en revue les gabarits de famille au moins une fois.

s
us
Nous vous invitons d’ailleurs à ouvrir et étudier les gabarits qui vous paraissent utiles (il y a de

ha
fortes chances pour qu’ils vous servent un jour ou vous inspirent).

tC
e
Dans le cas des familles 3D classiques (non hébergées), si vous ne trouvez pas de gabarit
ts
on
adapté, le mieux est d’utiliser le gabarit Modèle générique métrique.
sP

Pour les familles 2D, il faut utiliser les gabarits Éléments de détail métrique si vous souhaitez
de

réaliser un composant de détail et Annotation générique métrique ou Étiquette générique


ale
ion

métrique pour une annotation. Les cartouches ne sont pas en reste avec des gabarits pour les
t
Na

formats courants et un gabarit pour les formats utilisateurs.


ole

Vous noterez que dans les gabarits dédiés aux annotations (figure 6-8), vous disposez des
Ec

gabarits pour créer les symboles d’extrémité des quadrillages, des marqueurs de niveaux, des
C
NP

coupes, etc. Contrairement à la méthode que nous avions exposée dans le chapitre 3 (ouvrir la
:E

famille correspondante, enregistrer sous, modifier, sauvegarder), ces gabarits vous permettent
om

de partir de zéro pour personnaliser ces différents symboles.


x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
Les familles
141
CHAPITRE 6

Figure 6–8
Gabarits de familles pour
les annotations et les cartouches

Attention, voici deux précisions importantes par rapport aux termes employés dans Revit.
• Le gabarit prévu pour la création de familles de semelles isolées ou de pieux est Semelle
de fondation métrique.rft et les semelles filantes sont gérées par la famille système
Semelle filante. Depuis la version 2016 de Revit, les organes de fondations appartiennent à
la catégorie Fondations.
• Le terme « cartouche » peut aussi prêter à confusion. Pour la plupart des utilisateurs, le
cartouche est disposé, le plus souvent, dans le bas à droite d’un plan (A0, A1…).
• Dans Revit, le terme cartouche est aussi utilisé pour nommer le format du plan. C’est ce
qui explique les noms des gabarits de famille de ceux-ci (Métrique A0, etc.).

5
Une fois le gabarit de famille choisi, Revit s’ouvre sur l’éditeur de famille. On pourrait penser

56
04
que l’éditeur serait un module à part, mais en réalité c’est l’interface de Revit qui s’adapte tout

s:1
simplement pour proposer les fonctionnalités nécessaires à la création des familles.

sée
us
Figure 6–9

ha
L’interface de l’éditeur de famille

tC
e
ts
on
sP
de
ale
tion
Na
ole
Ec
C
NP
:E
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
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un
La modélisation
142
PARTIE 2

Catégorie de la famille
Seules les commandes utiles pour la catégorie de la famille sont disponibles ; il est donc
normal de trouver certaines icônes grisées. Cliquez sur la commande Catégorie et paramètres
de famille (onglet Créer/Propriétés).
Figure 6–10
La fenêtre Catégorie
et paramètres de famille

Si vous avez choisi le bon gabarit de famille, vous n’aurez pas à modifier la catégorie. Les
seules exceptions sont les gabarits « génériques » (ce terme est spécifié dans le nom du
gabarit) ; ils ont d’ailleurs servi de point de départ pour la création des autres gabarits.

5
La fenêtre affiche les différentes catégories en fonction du filtre des disciplines et les para-

56
04
mètres de famille associés (qui changent en fonction des catégories). En toute logique, vous

s:1
retrouvez ces informations dans la fenêtre des propriétés (figure 6-10).

sée
us
ha
Astuce

tC
Il existe un paramètre nommé Forme de coupe. Il améliore l’échange des données entre les différents

e
logiciels d’analyse structurelle et de modélisation des structures en acier. Ce paramètre est disponible
ts
on
sP

pour les familles d’ossatures et de poteaux porteurs.


de

Selon le type de forme de coupe choisi (Éléments à ailes parallèle en I, Éléments de structure creux rectan-
ale

gulaires, Barre ronde, etc.), des paramètres supplémentaires sont ajoutés à la famille. Ces paramètres de
ion

type renseignent plus précisément les cotes de la poutre ou du poteau, ainsi que des données d’analyse
t
Na

structurelle (Moment d’inertie, Module d’élasticité, Module de torsion…).


ole
Ec

Les données d’identification


C
NP

Les données d’identification sont issues du tableau n° 23 de la classification OmniClass. Vous


:E
om

pouvez le consulter et le télécharger sur le site http://www.omniclass.org. C’est un concept dérivé


x.c

d’une norme ISO qui vise à organiser les informations de la construction. En cliquant sur le
vo
lar
ho
.sc
iv
un
Les familles
143
CHAPITRE 6

numéro OmniClass, le bouton apparaît et vous permet d’ouvrir une fenêtre pour naviguer
dans ce système de classement.
Figure 6–11
Attribution du numéro et du titre
OmniClass à une famille

Les données OmniClass peuvent être récupérées par d’autres logiciels ; si ce n’est pas déjà
fait, nous vous encourageons donc à prendre les quelques secondes nécessaires pour rensei-
gner ces paramètres (gardez toujours en tête le processus BIM).

Famille partagée
En début de chapitre, vous avez vu qu’une famille peut être intégrée dans une autre. Avec le para-
mètre Partagée (figure 6-10), vous choisissez comment vous exploiterez la famille imbriquée.
• Que la famille imbriquée soit partagée ou non, les deux familles fonctionneront ensemble

5
56
selon les paramètres que vous aurez définis.

04
s:1
• Si la famille imbriquée est partagée (case cochée), ses paramètres seront exploitables dans

ée
une étiquette ou dans une nomenclature. Vous pourrez également la sélectionner en utili-

s
us
sant la touche de tabulation (pointeur de la souris sur la famille imbriquée, touche Tab

ha
jusqu’à présélection puis clic pour sélection).

tC
e
Exemple : la famille de pieux intégrée dans la famille de casques a tout intérêt à être
ts
on
partagée pour le repérage (étiquetage) des pieux sur le plan d’implantation.
sP

• Au contraire, si la famille n’est pas partagée (case décochée), elle ne pourra pas être sélec-
de

tionnée, étiquetée et figurée dans une nomenclature.


ale
ion

Exemple : la famille 2D représentant le symbole de la réservation n’a, a priori, aucun inté-


t
Na

rêt à être partagée dans la famille 3D.


ole

Le fait de partager ou non une famille ne joue pas sur sa représentation graphique (gérée par
Ec

vos paramètres), mais sur l’exploitation des données qu’elle peut apporter (repérage, quantité,
C
NP

etc.). Une famille partagée peut aussi être utilisée sans être intégrée dans une autre famille.
:E
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
La modélisation
144
PARTIE 2

Les sous-catégories
Lorsque vous créez une famille, il est intéressant de hiérarchiser les différents éléments qui la
composent. L’intérêt est de pouvoir attribuer des matériaux différents à ces éléments et/ou de
se donner la possibilité d’intervenir sur leur représentation graphique.
Dans ce but, vous créerez des sous-catégories dans lesquelles vous classerez les éléments. Pour
cela, vous devez ouvrir la fenêtre Styles d’objets (onglet Gérer/Paramètres).
Par exemple, si vous modélisez un linteau dans une famille de fenêtres, vous pouvez créer une
sous-catégorie pour modifier sa représentation graphique indépendamment de celle de la
fenêtre (figure 6-12).
Figure 6–12
Ajout d’une sous-catégorie

5
56
04
s:1
ée
Une fois la sous-catégorie créée, il faut l’attribuer au linteau.

s
us
ha
Figure 6–13

tC
Affectation d’une sous-catégorie

e
à un élément
ts
on
sP
de
ale
tion
Na
ole
Ec
C
NP
:E
om
x.c
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ho
.sc
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un
Les familles
145
CHAPITRE 6

Lors de l’utilisation de cette famille dans un projet, la fenêtre VV vous donnera accès aux
paramètres de représentation graphique du linteau.
Figure 6–14
Extrait de la fenêtre VV

Contrairement aux domaines de l’architecture ou des fluides, l’usage des sous-catégories est
moins évident en structure (les éléments utilisés étant pour la plupart moins complexes).

Les plans de référence


Les plans de référence sont indispensables à la création d’une famille. Ils vont servir à définir
son point d’insertion et vous allez pouvoir contraindre la géométrie de la famille par rapport à
ces plans.
La première chose à faire est donc de dessiner les plans de référence (Plan de référence :
onglet Créer/Référence) dont vous aurez besoin pour modéliser la famille.
Le gabarit de famille Fenêtre métrique est un bon exemple pour analyser le fonctionnement
des plans de référence. La figure 6-15 représente la famille en vue Plan d’étage.
• Cette famille étant hébergée, un mur (hôte) est représenté.

5
56
• Dans cette vue, vous dénombrez six plans de référence (numérotés en rouge de 1 à 6).

04
s:1
La figure 6-16 est un montage réalisé dans le but de comparer les propriétés de ces six plans

ée
de référence.

s
us
ha
Figure 6–15

tC
Repérage des six plans de référence

e
ts
on
sP
de
ale
tion
Na
ole
Ec
C
NP
:E
om
x.c
vo
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ho
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La modélisation
146
PARTIE 2

Figure 6–16
Extrait des propriétés
des plans de référence

Si vous sélectionnez les plans 2 et 4, vous constatez qu’ils sont verrouillés (punaise). L’intersec-
tion de ces deux plans représente le point d’insertion de la famille (paramètre Définit l’origine
coché) ; il est donc judicieux de les avoir verrouillés pour éviter toute mauvaise manipulation.

5
56
04
Chaque plan est nommé (paramètre Nom). Vous retrouvez le paramètre Zone de définition

s:1
(chapitre 3) qui n’a pas d’utilité dans ce cas. Ces deux paramètres ne nécessitent pas davan-

ée
tage d’explications.

s
us
ha
Lorsque vous chargez une famille dans un projet, les plans de référence ne sont pas visibles,

tC
mais peuvent servir d’accrochage ou être cotés. Le paramètre Est la référence sert à donner des

e
ts
priorités aux plans de référence dans le cadre de leur utilisation dans un projet. on
sP

Figure 6–17
de

Liste des valeurs possibles pour


ale

le paramètre Est la référence


tion
Na
ole
Ec
C
NP
:E
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
Les familles
147
CHAPITRE 6

Ces valeurs sont définies par Revit, vous ne pourrez pas en créer d’autres. Voici ce qu’il faut
retenir :
• Référence importante – c’est la priorité la plus haute. Lorsque vous placerez la famille dans
le projet, les cotes temporaires se baseront par rapport à ces plans. Vous pourrez les coter
et les utiliser comme accrochage.
Toutes les valeurs, sauf Pas de référence et Référence moins importante, sont considérées
comme des références importantes ;
• Référence moins importante – vous pourrez aussi utiliser ces plans comme accrochage ou les
coter mais, les plans avec une référence importante étant présélectionnés en premier, il
vous faudra peut-être utiliser la touche de tabulation pour les utiliser ;
• Pas de référence – le plan ne pourra pas être exploité dans le projet (pas d’accrochage, pas
de cotation).
Depuis la version 2017 de Revit, vous pouvez également assigner des sous-catégories aux
plans de référence. Cette option est très utile pour les différencier d’autant plus que vous
pouvez définir des couleurs et des styles de lignes différents pour chaque sous-catégorie.

5
56
04
Figure 6–18

s:1
ée
Vous avez certainement remarqué la commande Ligne de référence disponible au-dessus de

s
us
Plan de référence.

ha
tC
Une ligne de référence droite dispose de quatre plans de construction (figure 6-19) sur les-

e
quels vous pouvez contraindre des éléments. Ces éléments s’adapteront en fonction du dépla-
ts
on
cement de la ligne de référence. Une ligne de référence courbe ne vous proposera que deux
sP

plans de construction situés à ses extrémités.


de
ale

Figure 6–19
ion

Ligne de référence (rouge)


t
Na

et ses quatre plans de construction


ole
Ec

Contrairement à un plan, qui par définition est infini, la ligne de référence est délimitée par
C
NP

ses extrémités, ce qui vous donne la possibilité de contrôler sa longueur et sa position. Ces
:E

deux types de référence sont utilisables dans la même famille.


om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
La modélisation
148
PARTIE 2

Les outils de modélisation

Pour les familles 3D


Une famille 3D est composée de volumes, solides ou vides. Pour créer ces volumes, plusieurs
outils sont à votre disposition dans l’onglet Créer (figure 6-20).
Toutes ces commandes sont le b.a.-ba de la 3D ; elles sont identiques pour la création de
solides et de vides. Dans le cas de familles complexes, vous modéliserez plusieurs volumes que
vous additionnerez ou soustrairez (onglet Modifier/Géométrie).
Figure 6–20
Création de solides

Ces commandes sont très simples à prendre en main. Voici, pour les non-initiés, une brève
description de chacune d’elles.
• Extrusion – Vous donnez une épaisseur à une esquisse 2D.
Figure 6–21
Exemple d’extrusion

• Raccordement – Revit va interpoler un volume entre deux esquisses 2D, une pour la base

5
56
du volume et l’autre pour son sommet.

04
s:1
Figure 6–22

ée
Exemple de raccordement

s
us
ha
tC
e
ts
on
• Révolution – Le volume est créé à partir d’une esquisse 2D tournant autour d’un axe. Vous
sP

pouvez spécifier un angle de début et un angle de fin pour la rotation.


de
ale

Figure 6–23
ion

Exemple de révolution
t
Na
ole
Ec
C

• Extrusion par chemin – C’est le même principe que pour l’extrusion, sauf que vous pourrez
NP
:E

tracer une ligne (chemin) pour contrôler la trajectoire de l’extrusion.


om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
Les familles
149
CHAPITRE 6

Figure 6–24
Exemple d’extrusion par chemin

• Raccordement par chemin – C’est le même principe que pour le raccordement, mis à part
que vous décidez selon quel chemin doit être créé le volume.
Figure 6–25
Exemple de raccordement
par chemin

Grâce à l’ensemble de ces commandes, il n’y a pas de limite à la modélisation. Tout est réali-
sable, la difficulté allant de pair avec la complexité.
L’intérêt d’une modélisation par esquisses est de pouvoir les contraindre sur les plans de réfé-
rence (cadenas) et d’utiliser des paramètres pour contrôler la géométrie des esquisses et donc
celle du volume (figure 6-26).
Dans Revit, tout ce qui est fait peut être défait. Vous pouvez donc revenir à une étape précise
de la modélisation afin d’effectuer des modifications sans avoir à recréer le volume dans son
intégralité. Il vous suffit d’utiliser les commandes proposées par l’onglet contextuel lorsque
vous le sélectionnez.
Figure 6–26
Esquisse verrouillée
sur les plans de référence

5
56
04
s:1
sée
us
ha
tC
e
ts
on
sP
de
ale
tion
Na
ole

Le dessin des esquisses est réalisé avec les commandes classiques de la DAO. Vous les trou-
Ec
C

verez dans le groupe de commandes Dessiner de l’onglet contextuel, ainsi que dans l’onglet
NP

Modifier (figure 6-27).


:E
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
La modélisation
150
PARTIE 2

Le groupe Dessiner apparaîtra systématiquement dès que vous aurez à dessiner la plupart des
éléments (esquisse, murs, poutres, etc.), aussi bien dans l’éditeur de famille que dans l’envi-
ronnement d’un projet. Les commandes disponibles (ligne, arc, ellipse, cercle, spline, etc.)
varient selon le type d’élément à tracer. Le groupe Modifier propose les commandes de mani-
pulation des éléments (copier, décaler, miroir, raccord, etc.). Vous connaissez et utilisez déjà
toutes ces commandes, c’est pourquoi nous ne les développerons pas davantage.
Figure 6–27
Groupes de commandes
Dessiner et Modifier

Pour les familles 2D (éléments de détail)


Le raisonnement à suivre est le même que pour la création des familles 3D, mais la modélisa-
tion est simplifiée du fait de ne travailler qu’avec des éléments 2D. Dans l’onglet Créer, le
groupe de commandes Formes (3D) a laissé sa place au groupe Détail (2D). Les commandes
du groupe Modifier dans l’onglet du même nom sont toujours disponibles.
Figure 6–28
Création de détails

5
56
04
s:1
ée
Le dessin de familles 2D ne nécessite pas le passage par le mode Esquisse. C’est pourquoi le

s
us
groupe de commandes Dessiner est accompagné d’une liste déroulante pour choisir les styles

ha
de ligne à utiliser. N’oubliez pas que vous pouvez ajouter (ou modifier) des styles de ligne avec

tC
e
la commande Styles d’objets (onglet Gérer/Paramètres).
ts
on
La figure 6-29 montre une famille réalisée à l’aide de la commande Zone remplie.
sP
de

Figure 6–29
ale

Exemple de famille
ion

d’éléments de détail
t
Na
ole
Ec
C
NP
:E
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
Les familles
151
CHAPITRE 6

Les étiquettes d’annotation sont également des familles 2D, mais la manière de les créer étant
différente de celle des éléments de détail, nous les détaillerons plus loin dans ce chapitre.

Les familles imbriquées


Comme évoqué précédemment, vous pouvez ajouter des familles à celle en cours de création.
Différents choix s’offrent à vous.
• La commande Composant (onglet Créer/Modèle) permet d’ajouter une famille
3D à la famille en cours.
– Elle n’est disponible que si vous travaillez sur une famille 3D.
– Si aucune famille n’a été chargée au préalable, Revit vous proposera d’en charger une.
Figure 6–30

• Les commandes Composant de détail et Symbole (onglet Annoter/Détail) servent à


insérer une famille 2D dans la famille en cours.
– Elles sont disponibles si vous travaillez sur une famille 3D ou 2D (pour les annota-
tions, seule la commande Symbole est présente).
– De la même manière, si aucune famille n’a été chargée au préalable, Revit vous propo-
sera d’en charger une.

5
56
04
Différence entre symbole et composant de détail ?

s:1
ée
Ces deux éléments sont destinés à l’annotation 2D. Un symbole appartient à la catégorie Annotation

s
générique, alors qu’un composant de détail appartient à la catégorie Élément de détail.

us
ha
Cette différence a une incidence sur les notes textuelles (onglet Créer/Texte/Texte). Les notes textuelles

tC
affichées dans des familles d’annotation ou de cartouche sont insérées avec la famille, ce qui n’est pas le

e
cas avec les autres familles. Par exemple, lorsque vous utilisez la famille de fenêtres (figure 6-15), les
ts
on
textes Intérieur et Extérieur n’apparaissent pas dans un environnement de projet.
sP
de

• Le plus simple reste d’utiliser la commande Charger la famille (onglet Insérer/Charger


ale
ion

depuis la bibliothèque) que vous connaissez déjà.


t
Na
ole

Les contrôles graphiques


Ec

Lorsque vous créez une famille (sauf annotation et cartouche), vous pouvez lui ajouter un
C
NP

contrôle graphique. Les possibilités sont restreintes aux symétries verticales et horizontales,
:E

mais s’avèrent pratiques (par exemple dans le cas des portes avec feuillures, figure 6-31).
om
x.c

Pour placer un contrôle, utilisez la commande du même nom (onglet Créer/Contrôle), puis
vo

choisissez le type de contrôle voulu dans l’onglet contextuel Modifier/Placer Contrôle. Il appa-
lar
ho
.sc
iv
un
La modélisation
152
PARTIE 2

raît dans l’environnement de projet lorsque vous placez ou sélectionnez la famille et vous
permet de l’orienter selon vos besoins.
Figure 6–31
Exemple de contrôle
pour une famille de portes
avec feuillures

Les différents paramètres


La réalisation d’une famille fonctionnelle et optimisée est soumise à une modélisation
méthodique et rigoureuse, ainsi qu’à l’utilisation des paramètres adaptés pour l’exploitation
que vous voulez faire de la famille.

La création d’un paramètre


La gestion des paramètres est quelque chose de relativement simple et logique.

5
56
04
Si vous souhaitez ajouter un paramètre pour contrôler une dimension, il vous suffit de coter

s:1
cette dernière et d’affecter un libellé à la cote. Le libellé sera l’écho du paramètre de la famille.

ée
Le terme « libellé » est employé dans un souci de clarté ; si le terme « paramètre » avait été

s
us
utilisé à sa place, on pourrait se demander si le paramètre est ajouté à la cote ou à la famille.

ha
tC
Lorsque vous sélectionnez une cote, vous retrouverez dans le ruban la commande qui vous

e
ts
permet d’ajouter un libellé. La liste déroulante Libellé propose les paramètres existants tandis on
sP

que le bouton sur la droite donne la possibilité d’en ajouter (figure 6-32).
de

En sélectionnant Ajouter un paramètre, la boîte de dialogue Propriétés des paramètres s’affiche.


ale
ion

Vous avez déjà vu une fenêtre similaire dans un environnement de projet (chapitre 3, figure 3-4).
t

Dans l’éditeur de famille, la partie droite, consacrée aux catégories de famille, n’apparaît pas.
Na

C’est normal : la catégorie à laquelle appartient la famille est définie dans l’éditeur de famille ( ).
ole
Ec

Pour accéder aux paramètres de la famille, utilisez la commande Types de familles (onglet
C
NP

Créer/Propriétés). Cette fenêtre centralise la gestion des types et des paramètres d’une famille.
:E

Comme vous le voyez sur la figure 6-34, les deux paramètres Largeur et Longueur sont présents
om
x.c

sous le groupe Cotes et vous disposez de commandes pour ajouter tout type de paramètres
vo

(longueur, texte, matériau, oui/non, etc.), les modifier ou les supprimer. Notez que vous
lar
ho
.sc
iv
un
Les familles
153
CHAPITRE 6

Figure 6–32
Ajout de libellé à une cote

Figure 6–33
Boîte de dialogue
Propriétés des paramètres

5
56
04
s:1
sée
us
ha
tC
e
ts
on
sP
de

pouvez aussi créer les paramètres de longueur à partir de cette fenêtre avant d’attribuer aux
ale

cotes les libellés correspondants.


tion
Na

Remarque
ole
Ec

Dans les versions antérieures de Revit, les paramètres étaient triés de manière alphabétique. Il est main-
C

tenant possible de les organiser selon les besoins.


NP
:E
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
La modélisation
154
PARTIE 2

Figure 6–34
Fenêtre Types de familles

Paramètres de famille

5
Contrairement à un paramètre de projet, un paramètre de famille ne peut pas figurer dans

56
une nomenclature. Cette différence a un impact direct sur l’exploitation des paramètres de la

04
s:1
famille dans un projet et soulève une question intéressante : est-il judicieux d’inclure ce para-

ée
mètre dans la famille ou d’utiliser un paramètre de projet ?

s
us
ha
Le paramètre Préfa, utilisé dans le chapitre 3, en est un parfait exemple. Son utilisation en

tC
tant que paramètre de projet est plus efficace et souple que de définir un paramètre partagé

e
dans toutes les familles pouvant être concernées.
ts
on
sP

Les étapes de réflexion et d’ébauche de création d’une famille sont capitales.


de
ale

Paramètres partagés
tion
Na

Les paramètres partagés peuvent être utilisés par d’autres familles et figurer dans les
ole

nomenclatures. Cela ne signifie pas pour autant qu’il ne faille utiliser que ce genre de para-
Ec

mètres.
C
NP

• Les paramètres partagés sont stockés dans un fichier. Il faut donc être sûr que tous les col-
:E

laborateurs utilisent le bon fichier.


om

• N’utiliser que des paramètres partagés risque d’entraîner, à terme, un alourdissement et un


x.c
vo

classement anarchique des paramètres dans le fichier rendant son exploitation difficile.
lar
ho
.sc
iv
un
Les familles
155
CHAPITRE 6

Les utilisateurs sont souvent amenés à travailler dans l’urgence et il arrive fréquemment
que des collaborateurs ne prennent pas le temps de vérifier qu’un paramètre existe avant
d’en créer un autre…
• Si un paramètre partagé est supprimé et si vous le recréez avec le même nom, Revit ne
considérera pas qu’il s’agit du même paramètre car lors de sa création, un identifiant
unique GUID (Globally Unique Identifier) lui a été attribué. Il est nécessaire d’être très
vigilant pour éviter de désorganiser le classement des paramètres.
Figure 6–35
Extrait d’un fichier
de paramètres partagés

En conclusion, n’utilisez les paramètres partagés que si vous avez un intérêt à le faire et laissez
la gestion d’un fichier à une seule personne. Ce sont des outils puissants qui demandent donc
une attention particulière.
Pour ajouter un paramètre partagé, choisissez Paramètre partagé et cliquez sur Sélectionner.
Cherchez le paramètre voulu (s’il n’existe pas, vous pouvez le créer), puis validez en cliquant sur
OK (voir chapitre 3). Il ne vous reste qu’à définir si ce paramètre sera de type ou d’occurrence.

Paramètres de type
Comme vous le savez, la modification d’un paramètre de type a une incidence sur tous les élé-

5
ments du même type. Pour éviter de devoir recréer dans vos projets des types fréquemment

56
04
utilisés, vous pouvez les ajouter dès la création de la famille.

s:1
ée
Création de types

s
us
ha
Pour ajouter un type, cliquez sur Nouveau dans la fenêtre Types de familles . Nommez-le ; il

tC
apparaît alors dans la liste déroulante recensant tous les types déjà créés. Attribuez les valeurs

e
adéquates aux paramètres Largeur et Longueur. Lorsque tous les types désirés sont créés, passez-
ts
on
les en revue pour vérifier que les valeurs des paramètres sont concordantes avec le nom du type.
sP
de

Les catalogues de types


ale
ion

Le catalogue est un autre moyen de gérer les types d’une famille. Il est représenté par un
t
Na

fichier texte qui doit impérativement répondre à trois exigences :


ole

• son nom doit être identique à celui de la famille ;


Ec

• il doit être situé dans le même dossier que la famille ;


C
NP

• les données sont formatées selon un schéma précis.


:E
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
La modélisation
156
PARTIE 2

Figure 6–36
Ajout d’un nouveau type

La méthode la plus simple pour créer un catalogue de types consiste à créer au moins un type
(vous aurez ainsi un exemple du formatage à respecter), puis à exporter les types de la famille
(menu R/Exporter/Types de familles).
Vous éditez ensuite le fichier texte pour y ajouter les types supplémentaires. La figure 6-37
montre le schéma de formatage utilisé par Revit (flèches rouges) et les données que j’ai insé-
rées (flèches bleues).

5
56
04
Figure 6–37

s:1
Exemple de catalogue de types

sée
us
ha
tC
e
Lorsqu’une famille s’appuyant sur un catalogue de types est chargée dans un projet, une boîte
ts
on
de dialogue vous invite à choisir quels seront les types chargés dans le projet.
sP
de

Figure 6–38
ale

Sélection des types à charger


tion
Na
ole
Ec
C
NP
:E
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
Les familles
157
CHAPITRE 6

Les avantages :
• vous pouvez ajouter de nouveaux types directement dans le fichier texte (sans avoir besoin
d’ouvrir la famille) ;
• l’ajout de type est plus rapide dans le fichier texte que dans l’éditeur de famille ;
• seuls les types nécessaires sont chargés (optimisation de la taille du fichier de projet).
L’inconvénient : il n’y a pas d’intérêt à inclure une famille avec catalogue dans un gabarit de
projet. Il faut donc la charger dans chaque nouveau projet.
Les familles de poutres métalliques (IPN, HEA, etc.) fournies par Autodesk utilisent les
catalogues de types.
Les tables de consultation (en bas à droite sur la figure 6-35) sont utilisées dans la partie
MEP (fluides) de Revit. Pour l’instant, l’intérêt de cette notion pour la structure est plutôt
limité.

Paramètres d’occurrence
Contrairement aux paramètres de type, les paramètres d’occurrence n’affectent que les élé-
ments sélectionnés.
Dans la fenêtre Types de familles, les paramètres d’occurrence sont identifiables par le suffixe
(par défaut). Sur la figure 6-39, Longueur est un paramètre d’occurrence, alors que Largeur est
un paramètre de type.
Figure 6–39

5
56
04
s:1
sée
us
ha
tC
Les paramètres d’occurrence peuvent donner à une famille (dans un environnement de projet)

e
ts
des poignées de forme (contrôles graphiques) autorisant ainsi une manipulation de la géomé- on
trie de la famille directement dans la zone de dessin.
sP
de

Figure 6–40
ale

Exemple de famille
ion

avec poignées de forme


t
Na
ole
Ec
C
NP
:E
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
La modélisation
158
PARTIE 2

Paramètres de rapport
Les paramètres de rapport servent à récupérer une cote (longueur, angle, rayon et longueur
d’arc) de manière à l’utiliser dans une formule ou dans une nomenclature.

Les formules
Comme vous venez de le voir, certains paramètres sont définis à l’aide d’une formule. Revit
n’est pas Excel, mais les possibilités fournies sont déjà très intéressantes.
Voici un petit mémo qui vous rendra certainement service, pour retrouver la syntaxe des for-
mules.
Tableau 6–1 Opérations arithmétiques
Opération Opérateur Détails
Addition + a+b
Soustraction - a-b
Multiplication * a*b
Division / a/b
Puissance x^y signifie x élevé à la puissance y
Logarithme log log(a)
Racine carrée sqrt sqrt(a)
Valeurabsolue abs abs(a)
Arrondi round(x) renvoie l’entier le plus proche
Arrondi supérieur roundup(x) renvoie l’entier supérieur ou égal à x
Arrondi inférieur rounddown(x) renvoie l’entier inférieur ou égal à x

5
Tableau 6–2 Opérations trigonométriques

56
04
Opération Opérateur Détails

s:1
Sinus

ée
sin sin(a)

s
us
Cosinus cos cos(a)

ha
Tangente tan tan(a)

tC
Arcsinus

e
asin asin(a)
ts
Arccosinus acos acos(a)
on
sP

Arctangente atan atan(a)


de

Exponentielle (e^x) exp exp(a)


ale

Constante  (Pi)
ion

pi pi()
t
Na

Tableau 6–3 Instructions conditionnelles


ole
Ec

Opération Syntaxe
C

Si IF(condition,valeur si vraie,valeur si faux)


NP

Et logique
:E

AND(a,b)
om

Ou logique OR(a,b)
x.c

Non logique NOT(a)


vo
lar
ho
.sc
iv
un
Les familles
159
CHAPITRE 6

Dans le domaine de la structure, l’utilisation des formules est assez rare.

Quelques conseils
Tout comme avec le solveur mathématique intégré à Revit (chapitre 2), les unités des paramètres doivent
être cohérentes entre elles. Si une constante est utilisée dans une formule, précisez son unité si besoin.
L’utilisation d’un grand nombre de formules, surtout les instructions conditionnelles, aura tendance à
complexifier une famille. Cela implique une phase de test méthodique et rigoureuse.
De manière générale, Revit renvoie une erreur lorsqu’un paramètre de longueur est nul (égal à zéro). Étu-
diez un maximum de cas pour vous assurer qu’une formule n’entraînera pas ce résultat.

Les annotations

Les annotations génériques


Créées à partir du gabarit de famille Annotation générique métrique, ces annotations servent à
créer des éléments 2D pour habiller les plans (symboles divers, textes, détails types, etc.). Ces
éléments sont complètement indépendants du projet.
C’est la commande Symbole (onglet Annoter/Symbole) qui vous permettra d’utiliser ces
annotations.

Les étiquettes
Les étiquettes servent à repérer les éléments. Elles sont issues d’une catégorie ; ainsi, une éti-
quette d’ossature (poutre) ne pourra renseigner que les poutres. La méthode la plus simple
pour créer une étiquette est de démarrer avec le gabarit de famille Étiquette générique métrique

5
et de choisir ensuite la catégorie adaptée dans la liste proposée qui, comme vous le constatez

56
04
sur la figure 6-41, est très complète.

s:1
Les étiquettes peuvent être constituées d’éléments 2D (comme les symboles, les lignes, les

sée
notes textuelles, etc.) et de libellés qui affichent la valeur des paramètres.

us
ha
La création des libellés se déroule en plusieurs étapes.

tC
e
• Lancez la commande Libellé (onglet Créer/Texte).
ts
on
• Sélectionnez le type désiré à l’aide du sélecteur de la fenêtre des propriétés ; créez un autre
sP

type si besoin.
de

Hormis l’absence du paramètre Pointe de flèche de repère, les paramètres disponibles sont
ale
ion

identiques à ceux de la famille système des textes (figure 6-42).


t
Na

• Positionnez le libellé dans la zone de dessin (l’intersection des deux plans de référence
ole

représente le point d’insertion de la famille d’étiquette).


Ec

• La fenêtre Modifier le libellé s’ouvre. Vous avez alors accès aux paramètres de la catégorie
C
NP

de famille choisie. Seuls les paramètres par défaut (fournis par Revit pour la catégorie)
:E

sont disponibles. La figure 6-43 illustre l’ajout du paramètre Identifiant au libellé.


om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
La modélisation
160
PARTIE 2

Figure 6–41 Les catégories de famille des étiquettes Figure 6–42 Propriétés du type des libellés

Figure 6–43
Fenêtre Modifier le libellé

5
56
04
s:1
sée
us
ha
tC
e
ts
on
sP
de
ale
tion
Na
ole
Ec
C
NP
:E
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
Les familles
161
CHAPITRE 6

• Pour ajouter un paramètre partagé, utilisez la commande Paramètre . Il apparaît ensuite


dans la liste des paramètres disponibles.
Figure 6–44
Ajout de paramètre partagé

• Voici le détail des différentes commandes disponibles.


– (Modifier) – Cette commande n’est disponible que pour les paramètres partagés. Elle
affiche la fenêtre Propriétés des paramètres (figure 6-44).
– (Ajouter) – Le paramètre sélectionné dans la liste est ajouté dans le libellé.
– (Retirer) – Le paramètre sélectionné dans le libellé est retiré de celui-ci.
– et – Ces commandes réagencent l’ordre des paramètres (vers le haut ou vers le bas
dans le tableau).
– (Unités) – La fenêtre Format s’ouvre et vous donne accès au formatage des unités du
paramètre. Sans modification de votre part, ce sont les paramètres du projet qui seront
utilisés.
Figure 6–45

5
56
Imposer un formatage

04
à un paramètre

s:1
sée
us
ha
tC
e
ts
on
sP
de
ale
tion

Vous pouvez voir sur la figure 6-46 les deux libellés issus des manipulations décrites précé-
Na

demment. La case à cocher Couper impose un retour à la ligne.


ole
Ec
C
NP
:E
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
La modélisation
162
PARTIE 2

Figure 6–46
Exemple de libellé
avec plusieurs paramètres

Dans un environnement de projet, l’étiquette ainsi créée annotera les familles de poteaux por-
teurs disposant des paramètres partagés b et h.
Une des possibilités offertes par Revit est d’intégrer des formules entre différents paramètres
dans les étiquettes. Dans la fenêtre de création de l’étiquette, créez un nouveau libellé. Uti-
lisez le bouton d’ajout de paramètres calculés.
Figure 6–47

5
56
04
s:1
sée
us
ha
tC
e
ts
on
sP
de
ale
ion

Vous pouvez agir sur les paramètres via l’étiquette en la sélectionnant comme le montre la
t
Na

figure 6-48.
ole
Ec

C’est la commande Étiquette par catégorie (onglet Annoter/Étiquette) qui vous permettra
C

d’utiliser ces familles d’annotation.


NP
:E
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
Les familles
163
CHAPITRE 6

Figure 6–48
L’étiquette paramétrique en action
dans un projet !

Les autres symboles


En dehors des annotations génériques (symboles) et des étiquettes d’annotations, les autres
familles d’annotations sont réutilisées dans les familles système. Nous l’avions déjà évoqué :
extrémité de ligne de quadrillage, extrémité de la ligne de coupe, marqueur de niveau, etc.
Figure 6–49
Autres familles d’annotation

5
56
04
s:1
sée
us
ha
tC
C’est votre méthode de travail interne qui déterminera si vous devez adapter ces symboles à

e
votre charte graphique ou non. Dans la mesure du possible, il est préférable d’utiliser les sym-
ts
on
boles fournis par Revit ; de cette manière, les plans sont estampillés « fait avec Revit » et à
sP

l’heure du BIM, c’est un atout non négligeable…


de
ale
ion

Visibilité
t
Na
ole

Lors de la création d’une famille, vous pouvez définir la visibilité des éléments qui la com-
Ec

posent. Cette possibilité découle du BIM et des LOD (chapitre 1).


C
NP

Lorsque vous sélectionnez un élément, le menu contextuel affiche la commande Paramètres


:E

de visibilité . Cette dernière affiche une boîte de dialogue qui contrôle l’affichage de l’élé-
om

ment dans différentes vues et en fonction du niveau de détail de la vue.


x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
La modélisation
164
PARTIE 2

Par exemple, dans le cas d’un poteau porteur, l’extrusion pourra être visible dans toutes les
vues, sauf en niveau de détail faible (figure 6-50).

Rappel
Dans un projet, les niveaux de détail sont gérés par la barre de contrôle de la vue, en bas à gauche de la
zone de dessin (chapitre 2).

Figure 6–50

En poursuivant sur le même exemple, si l’extrusion n’est pas visible en vue détail faible, il peut
être intéressant de représenter le poteau par son axe (dessiné à l’aide d’une ligne de modèle)

5
dans ce niveau de détail (figure 6-51).

56
04
s:1
Figure 6–51

sée
us
ha
tC
e
ts
on
sP
de
ale
tion
Na
ole
Ec
C
NP
:E
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
Les familles
165
CHAPITRE 6

Dans un projet, la figure 6-52 illustre le comportement de la famille de poteaux porteurs


définie avec ces réglages.
Figure 6–52

Dans le cadre de l’intégration du BIM dans vos méthodes de travail, il vous appartiendra de
définir une charte interne répondant aux exigences des différents niveaux de LOD. On peut
imaginer par exemple :
• niveau de détail faible : LOD100 ;
• niveau de détail moyen : LOD300 ;
• niveau de détail élevé : LOD500 ;
• les LOD200 et LOD400 pourront être obtenus avec la combinaison d’un niveau de détail
et l’utilisation de filtres et de gabarits de vue.
Vous pouvez également avoir un pré-aperçu des niveaux de détail d’une famille lors de son

5
56
import dans un projet. Cette fonctionnalité Aperçu de la visibilité est disponible sur la droite de

04
la barre de contrôle de la vue, en bas de la zone de dessin.

s:1
ée
Figure 6–53

s
us
ha
tC
e
ts
on
sP
de

Tester la famille
ale
ion

Cette étape est primordiale dans le processus de création d’une famille. À partir du moment
t
Na

où la famille est mise à disposition de l’ensemble des collaborateurs, il est impératif qu’elle
ole

fonctionne correctement, même si, comme bon nombre de familles, elle pourra évoluer et être
Ec

améliorée par la suite si besoin.


C
NP
:E
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
La modélisation
166
PARTIE 2

En respectant les deux phases de tests suivantes, vous ne devriez pas avoir de mauvaises sur-
prises.
• Tests dans l’éditeur de famille : à l’aide de la fenêtre Types de familles, modifiez la valeur
des paramètres ou passez en revue les types créés (figure 6-54).

Figure 6–54
Test au sein de l’éditeur de famille

5
56
04
s:1
sée
us
ha
tC
• Tests dans un projet : la commande Charger dans le projet (figure 6-55) va vous permettre

e
ts
de tester la famille en conditions réelles dans un ou plusieurs projets. on
sP

N’hésitez pas à faire des tests improbables, d’autant plus si la famille a été créée avec des for-
de

mules. Gardez en tête qu’un utilisateur qui n’a pas participé à la création de la famille aura
ale

plus de difficultés à corriger une erreur de conception…


tion
Na
ole
Ec
C
NP
:E
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
Les familles
167
CHAPITRE 6

Figure 6–55
Charger une famille dans un projet

Les composants in situ


La création de famille ne doit pas être systématique. Créer une famille qui ne sera utilisée
qu’une ou deux fois peut s’avérer chronophage. De plus, étant donné la rareté de son utilisa-
tion, il y a de fortes chances que vos collaborateurs ignorent son existence ou tout simplement
l’oublient.

5
56
La possibilité de créer des composants in situ est à votre disposition dans ce but. Cette fonc-

04
tionnalité est disponible dans un environnement de projet.

s:1
sée
us
ha
tC
e
ts
on
sP

Figure 6–56 La commande Créer in situ


de
ale

Lorsque vous lancez la commande, une fenêtre vous invite à choisir la catégorie de l’élément à
ion

créer puis à lui donner un nom.


t
Na
ole
Ec
C
NP
:E
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
La modélisation
168
PARTIE 2

Figure 6–57
Choix de la catégorie
et nom du composant à créer

Pendant la phase de modélisation du composant, vous travaillez avec l’interface de l’éditeur


de famille. Comme vous le constatez, les possibilités offertes sont identiques à celles propo-
sées pour la création d’une famille 3D (figure 6-58).

5
56
04
s:1
sée
us
ha
tC
e
ts
on
sP
de
ale
tion
Na
ole
Ec
C

Figure 6–58
NP
:E

Pour le modéliser, vous pouvez tracer des plans de référence (onglet Créer/Référence/ ), uti-
om

liser les plans de référence du projet ou définir un plan par rapport à une face ou une ligne
x.c
vo

d’un élément.
lar
ho
.sc
iv
un
Les familles
169
CHAPITRE 6

La sélection de ce plan s’effectue à l’aide de la commande Définir le plan de construction


(onglet Créer/Plan de construction). Vous retrouvez dans la boîte de dialogue les options évo-
quées précédemment (figure 6-59).
Figure 6–59
Sélection du plan de construction

Une fois le plan de construction défini, vous disposez des outils de modélisation détaillés en
amont dans ce chapitre. À votre guise, vous ajouterez des paramètres, définirez les paramètres
de visibilité, etc. Cependant, ces composants ne peuvent pas être sauvegardés au format .rfa

5
56
(extension des familles) et ne disposent pas de partie analytique.

04
s:1
Les éléments créés in situ ne sont pas des familles au sens de ce qui a été vu précédemment :

ée
pas de nom de famille, pas de type (figure 6-60). Les modifications se font donc in situ.

s
us
ha
Figure 6–60

tC
Exemple de propriétés du type

e
ts
d’un élément créé in situ on
sP
de
ale
tion
Na
ole
Ec
C
NP
:E
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
La modélisation
170
PARTIE 2

Ce sont des éléments de « dépannage » dans le sens où ils peuvent être créés rapidement et
sont très souples dans leur utilisation. La plupart du temps, ils sont très utiles pour modéliser
les bâtiments existants.
Figure 6–61
Bâtiments existants modélisés
à l’aide de composants
créés in situ

Même si les composants créés in situ ne sont pas censés être réutilisés d’un projet à un autre,
il existe un moyen de les récupérer en effectuant un simple copier/coller.

Conclusion
Les familles sont les pièces maîtresses qui vont optimiser la productivité et rendre agréable
l’utilisation de Revit. Nous vous invitons à approfondir cette notion, de manière plus
concrète, notamment en essayant différents exemples. Nous vous recommandons également
l’ouvrage dédié à ce sujet, Les familles de Revit pour le BIM, de Vincent Bleyenheuft, chez le
même éditeur.

5
56
04
s:1
sée
us
ha
tC
e
ts
on
sP
de
ale
tion
Na
ole
Ec
C
NP
:E
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
7
Le modèle

Votre modèle sera composé d’un grand nombre de familles (murs, poteaux, poutres, etc.). C’est la
rigueur de votre méthode de dessin et la qualité des familles utilisées qui vous feront gagner du temps
et de l’efficacité. Comment les créer, les placer, les modifier selon l’avancement et les modifications de
votre projet ? Toutes ces questions trouveront leurs réponses dans ce chapitre.

5
Les murs

56
04
s:1
sée
Mur architectural ou mur porteur ?

us
ha
tC
Vous réalisez des plans de structures ; vous utiliserez donc l’onglet Structure et la Discipline de

e
votre vue sera, tout aussi logiquement, Structure. À l’ouverture de Revit, c’est l’onglet Architec-
ts
on
ture qui est actif par défaut et, comme vous pouvez le constater, on retrouve la possibilité de
sP

tracer des murs dans chacun de ces deux onglets.


de
ale

Figures 7–1 et 7–2


tion
Na
ole
Ec
C
NP

Dans les deux cas, les commandes Mur architectural et Mur porteur sont présentes. Cependant,
:E

dans l’onglet Architecture, la première est activée par défaut alors que dans l’onglet Structure,
om
x.c

c’est la seconde.
vo
lar
ho
.sc
iv
un
La modélisation
172
PARTIE 2

Définition d’un mur porteur


Pour bien comprendre, considérez comme murs porteurs tous les murs ayant un rôle structurel. Les autres
murs (cloisons, murs décoratifs, etc.) seront donc considérés comme architecturaux.

Lorsque vous lancez l’une ou l’autre de ces commandes, le sélecteur de famille vous proposera
exactement les mêmes familles de murs. La différence notable est la case à cocher Structure
dans la fenêtre des propriétés du mur.
Figure 7–3
Extrait de la fenêtre
des propriétés d’un mur

En cochant ou en décochant cette case, vous transformez un mur architectural en mur struc-
turel et vice versa. Ce choix a une incidence sur le modèle de calcul (un mur structurel pourra
être intégré dans le modèle analytique, contrairement au mur architectural), ainsi que sur la
visibilité du mur dans le projet. Si la Discipline de votre vue est réglée sur Structure, seuls les
éléments dont cette case sera cochée seront visibles. Pour voir l’ensemble des murs dans votre
vue, il suffit de choisir la Discipline Architecture ou Coordination dans ses paramètres.
Figure 7–4
Choix du paramètre Discipline
dans la fenêtre des propriétés

Si, par mégarde, vous utilisez la commande Mur architectural, Revit vous préviendra avec cet
avertissement : « Aucun des éléments créés n’est visible dans la vue. Vous devez peut-être vérifier les

5
56
paramètres de la vue, ses paramètres de visibilité et également les zones de plan de coupe et leurs

04
paramètres. ». Les nouveaux utilisateurs de Revit perdent souvent pas mal de temps entre la vérification

s:1
des différents paramètres cités dans l’avertissement et l’aide…

sée
us
ha
Dessin d’un mur

tC
e
Les concepteurs de Revit ont fait un énorme travail d’analyse des besoins des utilisateurs. On ts
on
sP

retrouve, dans toute action, une logique qui, une fois comprise, permet d’utiliser n’importe
de

quelle commande du logiciel.


ale

Après avoir cliqué sur Mur porteur (tout ce qui suit est également valable pour la commande
ion

Mur architectural), l’environnement de travail de Revit est modifié pour proposer toutes les
t
Na

options nécessaires au dessin du mur.


ole
Ec

Vous noterez l’apparition du groupe de commandes Dessiner dans l’onglet contextuel


C

(repère 1), ainsi que la présence d’une barre d’options (repère 2). Le sélecteur de famille pro-
NP
:E

pose la dernière famille de mur utilisée dans le projet (repère 3).


om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
Le modèle
173
CHAPITRE 7

Figure 7–5
Dessiner un mur

Au-delà de localiser des zones de l’espace de travail, les repères de la figure 7-5 vous donnent
également un ordre possible pour les actions à mener.
1 Sélection de l’outil de dessin
Nous ne nous attarderons pas sur la plupart de ces commandes ; leurs noms et leurs icônes
sont assez explicites et ne dépayseront pas les utilisateurs de logiciels de DAO/CAO.

La commande Choisir des faces


Vous avez sans doute remarqué que la commande Choisir des faces ressemblait étrangement à la com-
mande Mur par face de l’onglet Architecture. Il s’agit effectivement de la même chose. Comme pour les
murs (voir section précédente), vous retrouvez une commande identique dans les deux onglets Architec-
ture et Structure. Il est possible qu’Autodesk ait voulu volontairement séparer la partie conception de la
partie structure.

Passons à LA commande que vous utiliserez le plus : Choisir des lignes.

5
Figure 7–6

56
04
Commande Choisir des lignes

s:1
sée
us
ha
tC
e
ts
on
sP
de
ale
tion
Na

Elle vous permet tout simplement de tracer vos murs par rapport à des lignes ou des
ole

éléments visibles à l’écran. Après avoir importé le fond de plan architecte (en bleu sur la
Ec

figure 7-6), il devient alors très aisé et extrêmement rapide de tracer l’ensemble des murs
C
NP

d’un niveau. Des tirets bleus symbolisent l’axe du mur ; c’est une ligne d’aide qui vous
:E

indique de quel côté sera dessiné le mur. En déplaçant le pointeur de la souris, cette ligne
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
La modélisation
174
PARTIE 2

d’aide bascule d’un côté à l’autre. Il ne vous reste plus qu’à utiliser les commandes de
l’onglet Modifier (Raccord, Aligner, Prolonger, etc.) pour finaliser la modélisation des murs.
2 Réglages des contraintes
Déterminez la direction verticale de votre mur : vers le haut (Hauteur) ou vers le bas
(Profondeur).
Figure 7–7
Extrait de la barre d’options

Définissez ensuite une contrainte de niveau pour votre mur. Lorsque vous sélectionnez
Sans contrainte, vous saisissez une hauteur par rapport au niveau actif. Cette option est
utile pour les murets, garde-corps, acrotères…
Figure 7–8
Extrait de la barre d’options

Même s’il est possible de dessiner un mur sur plusieurs niveaux, nous vous recommandons
vivement de travailler niveau par niveau (simplification du modèle analytique, des modifi-
cations et des liaisons mur-plancher).
Choisissez la position de la ligne de justification du mur (figure 7-6).
Figure 7–9
Extrait de la barre d’options

5
56
04
s:1
ée
3 Choix de la famille de murs à utiliser à l’aide du sélecteur de type

s
us
ha
4 Dessin du mur

tC
Vous pouvez effectuer les actions des étapes 1 à 3 dans n’importe quel ordre.

e
ts
on
sP

Création et modification
de
ale

En regardant la fenêtre des propriétés d’un mur, on retrouve les paramètres de contraintes (la
ion

ligne de justification, les contraintes inférieure et supérieure).


t
Na
ole
Ec
C
NP
:E
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
Le modèle
175
CHAPITRE 7

Figure 7–10
Fenêtre des propriétés d’un mur

5
56
04
s:1
sée
us
ha
tC
Précision sur la ligne de justification

e
ts
on
Si vous modifiez ce paramètre, vous ne changez pas l’emplacement du mur, mais uniquement sa ligne de
sP

référence. Imaginons que vous ayez tracé un box de garage de 2,50 x 5,00 m (cotes intérieures) en mur
de

béton de 16 cm avec une ligne de justification Nu porteur : Extérieur. Finalement, le maçon vous annonce
ale

qu’il fera les murs en parpaings de 20 cm et qu’il conservera les cotes intérieures…
ion

Il vous suffit de sélectionner les quatre murs (placez le pointeur sur un des murs, appuyez sur la touche
t
Na

Tab puis cliquez). Vous obtiendrez ceci à l’écran.


ole
Ec
C
NP
:E
om
x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
La modélisation
176
PARTIE 2

Figure 7–11
Modifiez ensuite la ligne de justification sur Nu porteur : Intérieur. Changez votre famille de murs pour
Agglos de 20 cm en utilisant le sélecteur de famille et c’est fait.

5
56
04
s:1
sée
us
ha
tC
e
ts
on
sP
de
ale
tion
Na
ole
Ec

Figure 7–12
C
NP

Les cotes intérieures ont bien été conservées. Imaginez-vous maintenant dans la même situation sur un
:E

projet d’immeuble avec des coins, des recoins, des angles et des renfoncements, l’utilisation de la ligne
om

de justification peut vous faire gagner un temps précieux.


x.c
vo
lar
ho
.sc
iv
un
Le modèle
177
CHAPITRE 7

Un clic sur Modifier le type donne accès aux propriétés de type du mur. Cette fenêtre est en
quelque sorte la carte d’identité de votre mur.
Figure 7–13
Fenêtre des propriétés
de type d’un mur

Notez au passage que Revit fournit trois familles système de murs : mur de base, mur empilé et
mur-rideau.
Figure 7–14

Nous ne vous parlerons dans cet ouvrage que des murs de base, car c’est la famille que vous
utiliserez à 99,99 % (les deux autres appartenant davantage au domaine de l’architecture).
La modélisation
178
PARTIE 2

Les murs étant des familles système, c’est à partir d’ici que vous pourrez créer de nouveaux
types et les modifier.
• Pour créer un nouveau type de mur :
– Cliquez sur Dupliquer.
– Donnez-lui un nom.
– Cliquez sur Modifier (en face du paramètre Structure).
• Pour modifier un type de mur existant :
– Renommez-le si besoin.
– Cliquez aussi sur Modifier.
Une nouvelle fenêtre nommée Modifier l’assemblage s’ouvre. Pour avoir accès à toutes les options,
affichez l’aperçu et réglez la vue sur Coupe : modifie les attributs des types (figure 7-15).

Figure 7–15 Fenêtre Modifier l’assemblage

Contrairement à un mur architectural, qui est généralement composé de plusieurs couches


(bardage, isolant, béton par exemple), notre mur sera composé d’une seule couche (béton
pour rester sur l’exemple précédent).

Matériau structurel
Si vous ajoutez des couches supplémentaires, vous ne pourrez attribuer le rôle de matériau structurel
qu’à une seule d’entre elles.

Pour finir la création ou la modification du type de mur, il faut lui attribuer son matériau et
lui donner son épaisseur.
Le modèle
179
CHAPITRE 7

Comme vous pouvez le constater, il est très facile d’ajouter des types de murs à un projet.
N’hésitez surtout pas à les créer selon leur fonction et non pas uniquement par rapport au
couple matériau/épaisseur (par exemple : Mur béton 20 cm Extérieur et Mur béton 20 cm Inté-
rieur). De cette manière, vous y accéderez plus facilement grâce aux filtres de sélection.
Les options regroupées sous Retournement par défaut et Modification de la composition verticale
sont davantage destinées aux architectes : elles servent, par exemple, à définir le comporte-
ment d’une couche par rapport à une ouverture, à scinder les couches, etc. Les commandes
concernant les profils (en relief ou en creux) peuvent toutefois servir en structure.

Profils en relief – Profils en creux


Deux solutions s’offrent à vous pour dessiner ces profils : ce choix s’opérera en fonction de la
quantité d’éléments et de la souplesse dans la manipulation (toujours anticiper le risque de
modifications).
Si de nombreux murs sont concernés, il peut être judicieux de créer un type de mur spécifique
et d’utiliser les commandes Profils en relief et/ou Profils en creux disponibles dans la fenêtre
Modifier l’assemblage.
Figure 7–16
Ajout d’un profil en relief
à un type de mur

Dans ce cas, vous fonctionnez par type : sa modification affecte tous les éléments de ce type.
La taille de la fenêtre Profils en relief/en creux est figée ; il faut donc redimensionner les en-
têtes à l’aide de la souris pour lire le titre des colonnes. Pour ajouter un profil, il suffit de cli-
quer sur Ajouter. Si le profil souhaité n’est pas déjà chargé dans le projet, vous pouvez en
charger un. Il ne reste qu’à définir les paramètres de chacune des colonnes.
Si seulement quelques murs sont concernés, les profils peuvent être dessinés grâce à l’onglet
Structure (figure 7-17). Ces deux commandes ne sont actives que dans une élévation ou
une 3D.
La modélisation
180
PARTIE 2

Figure 7–17

De cette façon, le profil utilisé est manipulé indépendamment du mur. Une fois le profil en
place, vous modifiez sa longueur à l’aide des contrôles graphiques et le positionnez grâce aux
paramètres disponibles dans la fenêtre des propriétés. Le contrôle grap