Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Apprendre
Tutorat
avec les
autres, oui
mais
comment ?
Sur le contenu lui-même ? C’est rarement le cas, car seul face à la tâche,
l’élève ne peut faire que ce qu’il sait déjà (connaissances et/ou capacités).
Sur la capacité à travailler avec les autres ? (attitude, mais aussi
connaissances et capacités !) Jamais. Isoler un élève parce qu’il ne sait pas
travailler avec les autres, c’est garantir qu’il ne l’apprendra pas. Il est pourtant
celui qui en aurait le plus besoin. Si l’urgence est plutôt qu’il assimile le
contenu disciplinaire, on peut alors s’interroger sur ce qui lui sera le plus utile
demain… sur les enjeux de l’apprentissage.
Une vérification réalisée au domicile une semaine après l'expérience montre que
seulement 3% des ménagères soumises à la "conférence" utilisent des abats contre
32% pour celles confrontées au groupe. Toutes les expériences réalisées par Lewin et
utilisant le même dispositif confirment ce résultat. [...] Même si l'on remplace l'exposé
par un conseil individualisé de même durée l'effet de groupe reste largement
dominant pour le changement. Le fait d'être en groupe, l'interaction sociale et
cognitive peut donc produire une baisse de la résistance au changement et
favoriser par là l'émergence de conduites nouvelles. »
Une règle : tous doivent pouvoir apprendre par et/ou pour le groupe
« Or, même si, dans le cadre scolaire, ce qui se voit le plus, ce dont les élèves
parlent, ce que nous corrigeons, ce dont la qualité semble valider notre
pédagogie, ce sont les tâches, l'essentiel, en réalité, ce sont les objectifs. Les
tâches sont visibles mais infiniment plus fugaces : on peut les observer, les
étiqueter, les archiver... mais les sujets les oublient relativement vite et,
passée leur valeur d'usage qui est toujours très brève, elles tombent dans
l'oubli. Les objectifs, au contraire, ne se voient pas ; ils ne sont jamais
directement observables ; parfois même, ils passent inaperçus ou ne se
révèlent que bien plus tard... mais ils représentent un progrès déterminant
pour les sujets ; ils ont donc un degré de réalité bien plus important que les
tâches et c'est vers eux que nous devons tourner toute notre attention (…)
plus que partout ailleurs, la confusion entre tâche et objectif risque de compromettre
l'efficacité du travail en équipe et d'engendrer de graves malentendus. »
Philippe Meirieu - Connexions n°68 - 1997
Quels groupes pour que chacun apprenne ?
Quelques exemples …
Dérive productive, qui use de la rhétorique et parfois de la manipulation, en utilisant les élèves naturellement moteurs, est
un simulacre de construction du savoir. Seule une partie du groupe a été actrice de cette construction et a développé
les compétences attendues.
Dérive fusionnelle, coûteuse en temps et pas toujours profitable au contenu qui se retrouve étiolé, victime de l’affect des
participants. Le groupe se retourne vers lui-même et se donne son propre bien être comme objectif.
L’enseignant doit éviter la division du travail selon les compétences préexistantes : le « groupe d’apprentissage ». Il convient
que le pédagogue distingue toujours le projet à réaliser par le groupe, et l’objectif à atteindre pour chacun.
JP Astolfi dans les Cahiers Pédagogiques de juin 1998 soulevait quelques dérives possibles selon les types de groupes (cf.aussi
l’école pour apprendre – 1992):
dérive productive dans les groupes de découverte (logique de projet) S'assurer que le but du travail ne dérive pas
sans contrôle, au fil du temps, éviter les synthèses collectives, artificielles et ennuyeuses ; les organiser sur des points
particuliers, transversaux aux divers groupes.
dérive oppositionnelle dans les groupes de confrontation (logique du conflit socio-cognitif ) S'assurer que chacun
prend bien en compte les objections que les autres lui font, composer le groupe pour favoriser l'émergence d'un conflit
intellectuel, origine du problème à résoudre
dérive destructrice dans les groupes d’évaluation mutuelle (logique d’évaluation) S'assurer que chacun s'efforce
d'entrer dans la logique de ce qui est écrit , surveiller la nature des critiques afin qu'elles ne soient pas trop négatives, (et
reste centrée sur l’erreur, non sur l’auteur) juger les idées, les actes, non les personnes.
dérive bavarde dans les groupes d’assimilation (logique de la reformulation) : S'assurer que la discussion porte
effectivement sur le point décidé, faire fonctionner assez rapidement le dispositif, pour enchaîner - si nécessaire - sur une
reprise d'explication
dérive paresseuse ou fusionnelle dans les groupes d’entraînement mutuel, dérive sélective dans les groupes de besoin
(logique de la remédiation) S'assurer du caractère temporaire du groupement, et de la mobilité possible des élèves,
construire un moment d'évaluation formative, permettant de fonder sur des indices précis la répartition des groupes
…déductive …inductive …dialectique …divergente
Intérêt pour Prendre en Accéder à une Accéder à un système Se dégager des
chacun considération divers proposition générale en organisant des habitudes mentales
points de vue, réviser par l’échange des concepts
ses représentations, ses expériences
procédures … (classifications,
(décentration relations)
intellectuelle et sociale)
Principe • Individus • Matériaux de À partir de matériaux de A partir de matériaux
hétérogènes ayant travail choisis par le travail constitués de de travail constitués de
travaillé sur la même maître : expression propositions induites et données disparates, le
tâche différente d’une distribuées aux groupe doit réaliser un
• Le groupe doit même réalité participants, le groupe projet qui les intègre
évaluer la prestation • Le groupe doit met en œuvre un projet systématiquement
de chacun et réaliser un projet de mettant en évidence
l’amener à améliorer manière à imposer l’interaction de ces
se performance à chacun de ses propositions
personnelle membres la mise
en évidence de
cette réalité (un
concept, une loi)
Fonctionnement Chaque participant est Chaque participant Chaque participant Chaque participant est
tour à tour évaluateur doit être en possession représente contraint d’utiliser les
et évalué, avec d’une partie successivement matériaux qui sont en
possibilité de supports seulement des chacune des sa possession
progressivement matériaux nécessaires propositions
allégés
Exemple Associer des élèves qui
ont des difficultés à
présenter leurs
recherches
Éléments pour aider à une gestion « pédagogique » des groupes PH. Meirieu (op.cité)
Quelle est la « logique » qui La communication L'efficacité productive. Le plaisir partagé. L'apprentissage individuel.
préside à son d'informations.
fonctionnement ?
Diffusion plus efficace par - Incarnation du groupe Intégration au groupe des Acquisition dans le
démultiplication des sources : - émergence d'une individus marginalisés ou domaine cognitif par
Quel objectif permet-il d'information. Valorisation exigence, d'une exclus. évolution des
d'atteindre ? des compétences déjà difficulté, d'un représentations
existantes. problème. individuelles.
Evaluation quantitative et Sursis provisoire aux Attention à toute exclusion Insistance sur le conflit
Quelle régulation doit-elle qualitative des informations exigences immédiates et souci de ménager des socio-cognitif et
être introduite par le communiquées. de la production pour temps, espaces et évaluation systématique
formateur pour que les permettre le repérage occasions permettant la « des acquis individuels.
des problèmes qui réconciliation ».
objectifs soient atteints ?
émergent.
Leader facilitateur, soucieux Leader organisateur, Leader charismatique, Leader formateur, prenant
Quel type de leader peut-il de l'efficacité et de la incarnant et mettant en sachant trouver le terrain en charge la progression
incarner le groupe ? qualité de l'information. oeuvre les exigences du où réaliser l'unité du de chaque membre du
projet. groupe. groupe.
Assumer la différence de Surmonter le Eviter l'aspiration par la Se laisser fasciner de
l'ex-pair devenu expert. morcellement inévitable tâche et accepter de « manière ludique ou
Quel obstacle le groupe entraîné par la division perdre du temps ». esthétique par le dispositif
doit-il surmonter ? du travail. lui-même.
Les études (résultats de plusieurs enquêtes menées entre 1978 et 1982) ne rejettent pas en bloc les
autres « méthodes », chacune jouissant d’une efficacité particulière dans des situations différentes
(on se centre ici sur l’objectif d’apprentissage):
Cours magistral : rôle de sensibilisation, pouvoir interpellateur, propice à la phase de repérage
Le groupe apprentissage fait émerger l’opération intellectuelle qui est en jeu
Le travail individualisé offre les outils grâce auxquels le sujet sera en mesure d’en effectuer
application et transfert
Par contre, on remarque, quand on se centre sur l’élève, que les « méthodes » obtiennent des
résultats qui interpellent au regard des attentes institutionnelles actuelles. En effet, si le travail
individualisé et les groupes d’apprentissage font progresser tous les élèves de manière homogène,
le cours magistral et le groupe informel (3) ont tendance à creuser les écarts. Un petit nombre
réalise d’excellentes performances tandis que les autres n’effectuent que de minces acquisitions.
« Aucune des quatre méthodes employées ne peut prétendre à l’hégémonie. Chacune d’entre
elles produit des effets positifs sur un certains nombre d’individus, alors qu’elle échoue avec
d’autres. Le groupe apprentissage (…) n’échappe pas à cette règle. » Il faut donc réaffirmer ici
tout l’intérêt de la différenciation pédagogique, en tant que pédagogie variée !
(1) À moyen terme : dominante de transfert / à long terme : dominante d’expression (Hameline, intégration sociale et
accomplissement de soi dans la psycho-pédagogie moderne, 1979, p. 159)
(2) cf. Grille de personnalités
(3) Groupes constitués librement, disposant de documents et matériaux qui leur sont attribués globalement
La typologie de Ph. Meirieu
Une autre typologie de Meirieu, issue d'une importante recherche sur les
pédagogies de groupe, s'appuie en partie sur les propositions de Guilford. Elle
propose quatre "grands types" de groupes d'apprentissage :
« J'ADE est un logiciel de traitement des évaluations diagnostiques. Cette application destinée
aux équipes pédagogiques facilite le repérage des réussites et l'analyse des difficultés
éventuelles rencontrées par les élèves, tant au niveau individuel que collectif. C’est une aide à
la constitution de groupes de besoins et à la mise en place de remédiations pour les élèves ou
d’animations pour les équipes éducatives. Il permet d'exploiter : Les résultats des évaluations
diagnostiques dont les protocoles sont développés par des équipes locales - académiques,
départementales, ou autre .
J'ADE est compatible avec les environnements Windows, MAC OS X et Linux.
Il permet :
Depuis les années 1975, en Belgique francophone, des élèves de 11-12 ans viennent volontairement en
aide, deux à trois fois par semaine pendant les heures de classe, à des enfants de 7-8 ans qui sont en
situation d'échec, en particulier pour l'apprentissage de la lecture (Finkelsztein, 1981). Dans les années
1990, ce sont plus de 100 écoles primaires qui furent concernées par ce dispositif. Volontaires, les tuteurs
ne sont pas les meilleurs élèves, mais ceux dont les maîtres pensent qu'ils peuvent tirer profit du fait
d'être tuteur. En cela, on évite les dérives évoquées plus haut dans ce diaporama.Une sorte de contrat
de travail lie le tuteur et son maître de classe habituel : la mobilisation du tuteur ne doit pas perturber
son propre travail scolaire.
Les tuteurs qui profitent le plus de l'aide qu'ils apportent sont ceux qui lisent suffisamment bien pour aider
ceux de 7-8 ans, mais pas assez bien pour s'appuyer sur des pratiques routinières. L'effort que le tuteur
fait alors sur lui-même pour accompagner l'autre dans son propre effort de lecture s'avère bénéfique
pour lui. Parmi les effets positifs, certains portent sur le comportement, l'attitude à l'égard de l'école,
mais ils restent difficiles à apprécier. Sur le plan cognitif, des évaluations ont porté sur le degré de
maîtrise de la lecture et montrent que les enfants aidés ont fait des progrès significativement plus
importants que les enfants des groupes témoins. En outre, il apparaît que ces progrès en lecture ont eu
des incidences bénéfiques sur d'autres activités scolaires. Tous bien sûr ne progressent pas. Des échecs
subsistent qui révèlent la nécessité de mieux encadrer les moniteurs ou qui parfois rendent nécessaires la
mise en place de dispositifs d'aide plus lourds, davantage structurés et plus encadrés
professionnellement parlant.
Quelles limites ? Quelles conditions de
mise en place ?
Les tentatives pour constituer des groupes d'entraide, avec par exemple un moniteur et trois enfants aidés, ont eu
tendance, soit à stresser le moniteur qui se sentait à la fois trop responsable et pas assez compétent pour gérer les
relations à plusieurs, soit au contraire survalorisé, ce qui tendait à renforcer le rapport d'autorité dans le groupe au
détriment du travail sur les contenus.
Du côté des acteurs, moniteurs et élèves aidés, une multitude de problèmes ou de difficultés sont relevés :
Quelques refus d'aider ou d'être aidé, refus qui nécessitent des explications supplémentaires.
Moniteurs un peu imbus de leur rôle, parfois désagréables ou suffisants vis-à-vis des enseignants et autoritaires par rapport à ceux
qu'ils doivent aider, d'où un travail de régulation, de mise au point, de discussion quant à la manière d'assumer le rôle.
Des moniteurs un peu démotivés, voire découragés devant la difficulté de la tâche, qui n'arrivent pas à produire les explications
souhaitées
Ceux qui se trompent, qui transmettent une réponse erronée, avec un enseignant qui n'est pas toujours présent au moment
opportun pour provoquer la rectification.
Ceux qui outrepassent les consignes données et qui font à la place de l'autre au lieu d'apporter ce qui est nécessaire pour que
l'autre puisse se débrouiller par lui-même.
Incompatibilités, avec des dyades qui ne s'entendent pas.
Les auteurs du rapport final évoquent quelques conditions à satisfaire afin d'optimiser la mise en œuvre d'un dispositif
d'entraide, parmi lesquelles :
« degré d'initiative suffisant pour les élèves
mobilité ou alternance organisée des rôles
diversification des activités et des contenus
présence d'un enseignant comme médiateur
possibilité de verbalisation des conflits et des problèmes d'enseignement: existence de séances de régulation» (Peterfalvi &
Adamczewski, 1985, p. 196).
REMARQUE : Sans bien entendu exclure que des formes spontanées d'entraide puissent se dérouler de manière satisfaisante,
ce sont les formes instituées, portées par un projet pédagogique d'enseignement-apprentissage, qui produisent les effets les
plus bénéfiques.
Les intérêts
L'apprentissage coopérant paraît notamment avoir pour effet formateur
d'extérioriser l'activité mentale, de générer des modes de pensée à la fois
partageables et négociables au sein du groupe. En rendant l'activité
cognitive davantage publique, négociable et solidaire, ce travail
d'externalisation favorise également l'activité métacognitive en aidant les
élèves à construire des outils pour apprendre. Complémentaire à la forme
habituelle d'enseignement, ce type d'apprentissage engage une
conception du développement comme processus d'assistance et de co-
élaboration. Situé à l'articulation de l'acte d'enseigner et de celui
d'apprendre, il sollicite conjointement les processus de transmission,
d'appropriation et de réinvestissement des connaissances. C'est en
référence à la conception vygotskienne du développement, à la culture de
l'apprentissage mutuel chère à Bruner et aux travaux actuels du
socioconstructivisme que cette forme d'apprentissage coopérant trouvent
ses références théoriques les plus solides.
Qui peut être tuteur ? « Des élèves faibles, plus lents dans leur compréhension, peuvent être
des tuteurs efficaces à condition qu'ils soient préparés à ce rôle et qu'ils interviennent dans
un champ disciplinaire clairement délimité» (Fitz-Gibbon, 1990). Les chercheurs considèrent
que cela tient notamment au fait qu'ils sont plus laborieux et plus lents dans leur travail, et
qu'ils ont tendance à poser des questions simples et directes là où d'autres tuteurs ont un
mode de questionnement plus indirect et plus abstrait.
Que disent les textes ?
La loi d'orientation de 1989 rappelle que les établissements scolaires - écoles, collèges et
lycées - sont chargés de « transmettre et faire acquérir connaissances et méthodes de travail
». Faciliter l'acquisition de connaissances suppose que les élèves puissent maîtriser diverses
techniques de travail individuel et en groupe, s'approprier des méthodes d'accès au savoir.
L'aide au travail personnel des élèves vise à les rendre davantage autonomes dans leur
fonctionnement scolaire en leur permettant de mieux gérer leurs propres apprentissages.
Cet intérêt pour la gestion des apprentissages est également présent au niveau de l'école
élémentaire, à travers des textes officiels tel que le référentiel des compétences du professeur
des écoles. L'accent y est mis sur l'acquisition de méthodes de travail : s'organiser, développer
la capacité à mémoriser, à distinguer ce qui est essentiel. Élément important de cette
méthodologie, l'aide au travail personnel est à mettre quotidiennement en œuvre pendant le
temps scolaire. L'enseignant est invité à concevoir des activités de consolidation et de
réinvestissement des acquis, à prévoir des activités de remédiation et d'approfondissement, à
développer l'écoute mutuelle, à « varier les situations d'apprentissage magistrales,
individualisées, interactives». L'association dynamique entre la citoyenneté, la socialisation et
la démarche d'apprentissage est particulièrement marquée dans le développement
d'aspects tels que « entraide, coopération, écoute de l'autre ».
Conclusion sur le tutorat
S'agissant de la visée d'aide aux difficultés rencontrées par les élèves, on a
noté l'impact responsabilisant d'un rôle socialement valorisé qui joue sur
l'image de soi, la prise de confiance en ses possibilités. C'est une manière de
davantage exister par rapport aux autres, de se sentir utile et porteur de
connaissances profitables à d'autres, de prendre plus de plaisir dans l'acte
d'apprentissage, de replacer la question du sens de la chose scolaire dans un
contexte communicationnel où la composante affective joue aussi un rôle.
Nous avons là autant de points d'appui qu'on a parfois tendance à négliger
dans les démarches de remédiation. L'une des originalités du tutorat entre pairs
est de permettre de travailler la question de l'aide à l'élève en difficulté dans
une perspective plus globale articulant le cognitif, l'affectif et le socio-
relationnel.
- Les élèves possèdent-ils les prérequis cognitifs et sociaux pour réaliser cette tâche ?
Sources théoriques :
F. Raynal, A. Rieunier, Pédagogie, dictionnaire des concepts clés, 2001
Ph. Meirieu - Connexions n°68 – 1997
Meirieu.com : http://www.meirieu.com/ARTICLES/pourqoiletdgde.pdf
Ph. Meirieu,Apprendre en groupe – itinéraire des pédagogies de groupe, 1984
Ph.Meirieu, l’école mode d’emploi, 1985
Ph. Meirieu, outils pour apprendre en groupe, 1989
JP Astolfi , Cahiers Pédagogiques, juin 1998
Hameline, intégration sociale et accomplissement de soi dans la psycho-pédagogie moderne,
1979
CNCRE - QUESTIONS D’ÉDUCATION - Rapport de l’équipe IUFM d’Aix-Marseille / LAMES – Octobre
2000 (consultable sur http://recherche.aix-mrs.iufm.fr/pdf/cncre02 )
Peterfalvi – Adamczewski, “ Les possibilités d’entraide pédagogique entre élèves ”, 1985
J. Bruner, Le développement de l’enfant : savoir faire, savoir dire, 1983
Gartner, A., Conway-Kohler, M., Riessman, F. , Des enfants enseignent aux enfants, 1973
Barnier G. , L’effet-tuteur dans des situations mettant en jeu des rapports spatiaux chez des
enfants de 7-8 ans en interaction dyadique avec des pairs de 6-7 ans, European Journal of
Psychology of Education,1989
Fitz-Gibbon C. , Peer tutoring, Encyclopedia of Educational Research, 1992
Bruner, J.S., Car la culture donne forme à l’esprit, 1991
Berlyne, Conflict, arousal, and curiosity, 1960
Ryan, R. M., & Deci, E. L. , On happiness and human potentials: A review of research on hedonic
and eudaimonic well-being, 2001