Vous êtes sur la page 1sur 8

Evolution de la pensée humanitaire

La notion de DIH est relativement récente , elle a été proposée par Jean Pictet qui définit le DIH
comme étant une portion considérable du droit international qui est centrée sur la protection de la
personne humaine en temps de conflit armé .
Le CICR entend par DIH : les règles internationales d’origine conventionnelle ou coutumière , qui
sont spécialement destinées à régler les problèmes humanitaires découlant directement des CA ,
internationaux ou non , et qui restreignent , pour des raisons humanitaires , le droit des Parties au
conflit d’utiliser les méthodes et moyens de guerre de leur choix ou protègent les personnes et les
bien affectés par le conflit.
A première vue , le CICRR a utilisé l’expression droit international des conflits armés , qui a été
reprise et définie par l’art 2 du protocol add I de 1977 relatif à la protection des victimes des CAI
comme : l’ensemble des règles énoncées dans les accords internationaux auxquels participent les
Parties au conflit , ainsi que des principes et des règles de droit international applicables aux CA .
L’idée paraît paradoxale , parce que la guerre evoque un état de non droit dans lequel la force fait la
loi. Certains militaires ou pacifistes comme Clausewitz ou Nightingale ont nié la possibilité ou
même le souhait de réglementer la guerre .
Dès lors , introduire des principes modérateurs dans la philosophie de la guerre peut l’humaniser ,
les vrais protagonistes du droit humanitaire n’apparraissent qu’au siècle des lumières .Ce sont eux
qui vont formuler une doctrine humanitaire selon laquelle la guerre devrait se limiter au combat
entre militaires , sans causer de mal à la population civile , ni aux biens n’ayant pas un caractère
militaire .
Le principal artisan de cette conception fut Jean-Jaques Rousseau , à qui devenait le mérite d’avoir
posé la règle fondamentale du droit moderne de la guerre, en détruisant les thèses de Hobbes , à
savoir la guerre est naturelle à l’homme qui se justifie par la raison souveraine de l’État .
Toutefois , dans sa forme moderne , le DIH trouve son origine au XIXs , nottamment par le
concours de circonstances , sous l’impulsion d’un homme d’affaires suisse : HENRY DUNANT.

En juin 1859 , la bataille de Solférino au nord de l’Italie oppose les français et les Sardes aux
autrichiens .Ayant engendrée 38000 morts et blessés .L’insuffisance des services de santé de l’armée
de l’époque fait que les blessés sont abondonnés sans soins sur le champ de la bataille.A la suite de
cette expérience , il va écrire un ouvrage : Un souvenir de Solferino dans lequel il relate les
souffrances des blessés pendant cette bataille .1 an après sa publication , un comité international et
permanent de secours aux militaires blessés se constitue à Genève .
Sous l’influence de ce comité , la convention de Genève du 22 Aout 1864 pour l’amélioration du
sort des militaires blessés dans les armées en campagne est signée par 12 Etats .Elle énonce des
principes novateurs .
En revanche , l’expérience de la 2eme guerre mondiale , a révélé l’insuffisance du DIH de
lépoque , dès lors , sous l’influence du CICR 4 nouvelles conventions de Genève sont adoptées le
12 Aout 1949 .

La première relative à l’amélioration du sort des blessés et des malades dans les forces armées en
campagne , la deuxième idem mais plus les naufragés sur mèr , la 3eme relative au traitement du
prisonnier de guerre , et la dernière relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre.

Cependant , les 4 conventions constituent un véritable progrès humanitaire , qui assure depuis leur
adoption , la protection des victimes des CA .Elles se fondent sur le respect de la personne humaine
et de sa dignité , elles accordent à l’homme , militaire , civil , blessé , malade et naufragé une
meilleure édfense contre les effets de la guerre , et elles ont tenu à apporter une contribution
importante dans le domaine de la protection de la population civile et les biens à caractère civil.
Ceci dit , la réglementation des CANI est restée dans une large mesure en dehors du droit positif ,
ce n’est qu’au XIX S que le droit de la guerre fut applicable aux rapports entre le G d’un Etat et les
insurgés dont la belligérance a été reconnus .
Les évènements du printemps arabe en Syrie , Libye au Yémen , ont inspiré l’apparition de
nouvelles catégories de conflits ; insurrection , révolution , rébellion pose au droit hum un problème
de définition et de qualification de leur caractère armé .

Il est important de souligner que la majorité des grandes puissances étaient réticentes et hostiles à
toute référence aux CNI , pour eux c’était comme porter ouvertement atteinte à la souveraineté de
l’État et le maintien de l’ordre public .Donc le DIH a établi des catégories de distinction entre les
CAN et les CANI .

DROIT H et DROIT INTERNATIONAL :


Faut préciser que le DIH s’inscrit dans le droit International , car la protection des DH se fonde sur
la conception de la protection de la personne humaine , en ttes circonstances , cette protection aspire
à exprimer une idéologie commune à l’humanité entière .
La société internationale diffère de la société interne par l’absence de centralisation de pouvoir la
société interne est hiérarchisée , tandis que la société internatio demeure une société interétatique ,
même si d’autres entités peuvent intervenir , comme les Org Internatio , les entreprises multinatio
ou les ONG .

DIH et Droit de la guerre :


Le DIH a souvent exprimé un compromis entre la volonté d’humaniser les conflits et celle de tenir
compte des exigences militaires. Ayant pour objectif le respect de la personne humaine en temps de
conflit armé , le DH renferme 2 branches :
- Le droit de Genève : DH proprement dit , tend à protéger les victimes de guerre , ainsi que les
personne qui ne participent pas aux hostilités .
-Le droit de la Haye : ou droit de la guerre proprement dit , tend à réglementer les droits et devoirs
des belligérants pendant la conduite des opérations et limite le choix des moyens de guerre .

En gros ,le DH a pour but :


- Assurer la protection et l’assistance à la personne humaine exposée aux différentes situations de
conflits armés .

-Obstacle principal : s’oppose à l’institution d’une garantie internationale de respect des droits
fondam humains , provient de l’idée que la guerre représente un défi au concept politico-
idéologique de l’intégrité territoriale , premier devoir étatique à défendre (les Etats font tjr recours
aux principes de l’intégrité terr et l’unité natio pour ne pas garantir la protection humanitaire aux
combattants ennemis en temps de conflit armé .

PRINCIPES JUS IN BELLO _ JUS AD BELLUM

Les défenseurs de l’humanitaire pensent que parmi les principes classiques du DH , existe le
principe :
-impartialité : Une sorte de morale humaniste universelle qui entre dans tte circonstance et traite
avec humanité sans aucune distinction de caractère défavorable basé sur la race , la couleur , la
religion , la croyance ….
-assistance et secours
-Neutralité et non ingérence 

L’émérgence de l’idée d’ingérence humanitaire à la responsabilité de protéger :


Le mouvement humanitaire né avec la croix rouge s’est aussi diversifié par la création de multiples
ONG .On prend souvent comme point de départ de ce mouvement le conflit au Nigeria en 1967 ou ,
en adoptant le principe de neutralité , la CR a été accusée d’immobilisme .Les actions émanant
d’initiatives d’associations privées se sont multipliées depuis cette date .Cette pratique a donné
naissance à la notion de droit à l’ingérence qui pourrait remettre en cause les principes du DH
classique .L’ONU a adopté des textes introduisant un libre accès aux victimes . C’est ainsi que le
concept d’ingérence va être remplacé par le concept de :
- responsabilité de protéger : Resp collective de la communauté internationale complémentaire de
celle de l’État affecté .

LES PRINCIPES DU DIH et AH ET LEUR MISE EN OEUVRE SUR LE TERRAIN :

5 principes de base dans le recours de la force armée :


Humanité - Distinction- précaution ( Une mesure de prévention exigée des Parties au conflit qui
réglemente et limitent les méthodes et moyens de l’utilisation de la force armée) –
Proportionnalité (L’attaque de l’ennemi doit être proportionnelle qui vise uniquement les parties
en conflits. Cette attaque doit être bien planifiée pour ne pas atteindre les civils ou leurs biens) –
Interdiction des maux superflus et souffrances inutiles (le fait de causer des dommages non
nécessaires pour atteindre des buts strictement militaires )

-On déduit par la lecture de ces principes fondamentaux, que les Etats participant aux conflits
doivent uniquement affaiblir les forces militaires de l’ennemi, les arrêter d’une façon
intelligente et ne pas enfreindre les principes composant le droit international humanitaire.

LES REGLES DE BASE (complémentaires au principes d base): - Proteger ceux qui ne combattent


pas (civils , personnel sanitaire , journalistes +leur biens) et ceux qui ne sont plus en mesure de
combattre (soldats blessés ou prisonniers)

-Interdiction d’attaquer les civils , habitations , biens


- Torturer les prisonniers , violences sexuelles

-Soigner les malades et blessés peu importe leurs camps


-Restriction d’utilser les armes

-L’usage de la force dans le recours à la force armée est limité selon le principe d’interdiction du
recours à la force , les etats doivent regler leurs differents par le biais de moyens pacifiques .
Ce principe est régit dans le 2em artcile de la chate des NU ,ainsi les membres de l’ONU
s'abstiennent, dans leurs relations internationales, de recourir à la menace ou à l'emploi de la
force, soit contre l'intégrité territoriale ou l'indépendance politique de tout État, soit de toute
autre manière incompatible avec les buts des Nations Unies.Ce principe est enfait valable a tt
les Etats (membre ou nn) .
— Ya des exceptions a ce principe (cas ou la force est licite a condition que la décision émane
du conseil de securité )A savoir :
*La légitime d éfense : Etat qui fait objet d’agression armée , recoure a la force (art 51 CNU),
recours individuel ou collectif , recours provisoire car son exercice s’arrete qd le conseil
intervient .(exercice encadré par les critères coutumiers d proportionalité et de necessité)

*L’action pr le maintien de la paix :


C’est un outil de gestion des conflits inventé par ONU en 1956 , parmi les attributions du conseil de
sec ,il peut constater 'lexistence d'une menace contre la paix, d'une rupture de la paix ou d'un
acte d'agression et fait des recommandations ou décide quelles mesures seront prises pour
maintenir la paix et sec internationales .

PRINCIPES FONDAM DE L ACTION HUM :


- Les organisations humanitaires opérant dans des territoires occupés se doivent de se
conformer aux 7 principes de la Croix-Rouge qui sont :
*Humanité , neutralité , impartialité , indépendance ( objectifs indépendants ds obj militaires)
volontariat -Unité (une seule sté de croix rouge ou croiss rouge dans un pays)- universalité
(mouvement du CR et CR ou les etats sont tous egaux , devoir de s’entraider est universel)

Ces 7principes : Fixent l’orientation du mouvement international de la Croix R


Garantissent sa cohésion
Constituent la charte du mouvement

*Hiérarchie militaire des principes humanitaires :


Une sté nationale qui respecte ces principes qui lui exigent une certaine discipline et hiérarchie ,
vu leur caractère d’obligation éthique fondam , et aussi leur caractère contingent .

Ces principes sont appliqués par des acteurs humanitaires , qui sont des personnes physiques ou
morales qui interviennent dans la chaine de Ac H .Le systeme hum international est composé
de : - Gouvernements natio(Etats) – organismes des na unies -ONG – mouvement de la croix
rouge et du cr rouge -militaires et donateurs (fo coordoner entre eux pr maximiser l’effficacité
de l’effort humanitaire).

Au niveau de la mise en œuvre , les acteurs se heurtent a differentes contraintes , chaque zone
d’intervention a ses propres obstacles contextuels par ex : pb de l’État =aucun budget prévu a
cette fin surtt en confli armé , un autre ex : la mise en œuvre de laction hum des vétérinaires .

LE CONTROLE DE LA MISE EN OEUVRE DU DIH EN TEMPS D CONFLITS


ARMES :
Le contrôle par les puissances protectrices et par le CICR ---– Le rôle de la commission
internationale d’établissement des faits

- La mise en œuvre couvre toutes les mesures qui doivent être prises pour assurer le
respect des règles du DIH nécessaires non seulement pendant la guerre, mais aussi en
situation de paix ; on parle ici des mesures préventives adoptées avant la guerre, afin
d’assurer l’applicabilité et le respect du DIH pendant la guerre. D’où le caractère
dissuasif et préventif du droit humanitaire en temps de paix, et protecteur et répressif
au cours du conflit et en période post-conflictuelle.

-l’un des problèmes cruciaux de l’actualité internationale qui suscite, surtout ces
dernières années, est l’inapplication du droit humanitaire dans la pratique des
conflits armés. Le problème se pose car l’efficacité de ce droit humanitaire
dépend de sa mise en œuvre par les parties à un conflit armé donné. Il n’existe ni
un système central pour contrôler la mise en œuvre de ce dernier, ni un
mécanisme pour assurer une application effective des règles. Par conséquent, il
faut que tous les acteurs sur le champ de bataille prennent la responsabilité de
respecter et de faire respecter le droit international humanitaire afin que le droit
protège pleinement les victimes des conflits armés ; ce qui n’est pas toujours le
cas.En effet, un simple recensement des conflits armés internationaux et non
internationaux de la période post guerre froide et jusqu’à nos jours, nous dit
l’ampleur des atrocités commises encore et toujours aux quatre coins du monde.
Le nombre des victimes atteint des chiffres effrayants, surtout à l’intérieur d’un
même Etat.

-Afin d’assurer le respect des conv de Geneve , chaque etat partie au conflit doit
s’assurer du concours d un etat tiers comme puissance protectrice , cet état neutre est
chargé de sauvegarder les interets en pays ennemi de la partie belligérante qui l’aura
designé .Ce qui doit être consenti par les deux parties au conflit.
-- » les conv de Geneve , invitent les belligérants à faciliter les missions des PP , dont
le mandat comporte 3 compétences :

+PP sont des intermediaires entre les parties (recevoir et transmettre les requetes
voire les plaintes pr violation du DIH)
+elles pretent leurs bons offices en cas de désaccord entre les P sur lapp dune dispo x
des conv (les representants de pp visitent les prisonniers d guerre et les internés
civils )
+organisent des opé de secours et d’assistance au profit d la pop civile au pouvoir d
ladversaire et biensur elles ont un mandat d contrôle des conv d geneve

--- » les modalités de désignation d representants de pp expliquent le


dysfonctionnement du systeme de contrôle par les pp, vu la rareté des candidats
volontaires et acceptés , c pour ca le protocol I autorise le CICR a offrir ses bons
offices en vue de la désignation des PP .

- Le CICR est un intermediaire neutre et aussi un gardien du respect du DIH. Il


bénéficie des mêmes prérogatives que les PP pour l’accès et les visites aux personnes
privées de liberté. Dans le cadre d’un conflit international ,les délègues du CICR
peuvent se rendre dans tous les lieux ou se trouvent les prisonniers de guerre et
s’entretenir avec eux sans témoins ,sauf si d’impérieuses nécessités militaires peuvent
empêcher l’exercice d’un tel contrôle .Pour les conflits armes on internationaux et les
troubles et tensions internes ,il propose ses offres de services en vue de visiter des
personnes privées de liberté .il obtint a cette occasion l’autorisation de visiter certains
camps de détention places sous l’autorité de l’ armée.

- S’il constate des violations des conventions de Genève ou des protocoles ,il
intervient confidentiellement auprès des belligérants en leur rappelant leurs
obligations .la confidentialité est considéré ici comme un gage d’efficacité des
interventions du CICR auprès des autorités responsables.si les violations persistent et
prennent un caractère systématique ,le CICR se réserve alors la possibilité de sortir de
sa réserve et de prendre publiquement position en les dénonçant .il use alors de son
influence auprès des autres états parties belligérantes ‘’pour faire respecter ‘’les
conventions de Genève et les protocoles.

ROLE DE LA COMMISSION INTERNATIONALE DES ETAB DES FAITS

L es conventions de La Haye ainsi que celles de Genève 1949 prévoyaient une


procédure bilatérale d’établissement des faits en cas de violation constatée par les
parties .
Régit par le protcol I , la commission est composé de 15membres de haute moralité et
d’impartialité reconnue .Elle est compétente pour :
+enqueter sur tt fait prétenu etre infraction au sens des conv d genevee et prot
+faciliter le retour a l’observation des dispo des conv a travers le prêt de ses bons
offices
+Ouvrir une enquete a la demande d une partie o conflit , les regles de procedure sont
précises (constitution dune chambre , elements d preuve ,elaborer un rapport apres
lenquete de la chambre , partagent ss conclusions pas publiquement .

-Adhesion a la com se fait au momen d la signature ou ratif o protocole ou


ultérieurement

MOYENS D APPLICATION DU DIH EN TEMPS D PAIX :

En temps de paix, les mesures préventives pour la mise en œuvre du droit


International humanitaire peuvent être réalisées à travers la formation, la
sensibilisation et le développement des législations nationales notamment. Par la
formation des militaires, l’enseignement universitaire, la sensibilisation de la
population et du monde politique et l’examen des pb du dih .MAIS la resp d’assurer
sa mise en œuvre incombe à l’etat qui doit adopter des mesures sur le plan natio .Les
moyens sont :
+Diffusions des regles du dih , ses conv protocol , et l’ensegnmement du dih
(étudiants et force armée dans l’instruction militaire )
+Présence de conseillers juridiques dans les forces armées est une obg
conventionnelle
+Etat doit assurer le respect du dih et la traduction des textes conv dans langue natio
et les diffuser
+Reprimer les violations définies dans les instru relatifs au DIH
+S’assurer que personnes , biens et lieu sont protégés
+Prevenir tt abus de l’emblème de la CR et CR
+Prevoir la creation du reglement de société natio de la croi r et Cr

-Pour faire respecter le dih en temps d paix , ls conv de geneve 1949 et prot 1977
prévoient lobg pr les parties de respecter ces instru et les FAIRE respecter , en effet, il
y a une responsabilité globale incombant sur les Etats : c’est l’obligation de faire
respecter le DIH. Pour ce faire, les États doivent notamment promulguer des lois qui
punissent les violations les plus graves des Conventions de Genève et de leurs
Protocoles additionnels, considérées comme crimes de guerre, dont notamment une
loi assurant la protection des emblèmes de la Croix rouge et du Croissant rouge .Ces
mesures peuvent etre prises par un ou plusieurs ministères, par le pouvoir législatif,
les tribunaux, les forces armées ou d'autres instances étatiques.

-Cette garantie du droit des conflits armés par une répression pénale trouve son
origine et sa justification dans le fait qu'il incombe avant tout aux membres des forces
armées d'appliquer le droit de la guerre, une sanction pénale apparaissant dès lors
comme le moyen le plus adéquat pour réprimer des actes contraires au droit dont ces
militaires se rendraient coupables. Il y a, sur ce point, une différence essentielle
entre le droit de la guerre et le système des droits de l'homme.

- L'application des conventions humanitaires est donc mieux assurée par


l'intervention d'un organisme neutre, pouvant agir de son propre chef, de même que
par les sanctions pénales supplémentaires découlant de ces conventions. À ce niveau
de l’analyse, il est important de mentionner les obligations qui découlent des articles
88 et 89 du Protocole I relatives à l’entraide judiciaire et la coopération en matière
d’extradition, de même que la coopération avec les Nations Unies. C’est dire
l’importance de l’ONU et son rôle crucial pour assurer le respect du droit
international humanitaire. En outre, et en cas de violations graves de ce droit, les
actions entreprises dans ces situations doivent être conformes à la Charte des Nations
Unies. Cette précision indique les limites de l’obligation individuelle de faire
respecter le droit international humanitaire, qui ne saurait aller jusqu’à l’utilisation de
la force en dehors du système prévu par la Charte et qui ouvre la voie à une mise en
œuvre collective de l’obligation, notamment dans le cadre de l’ONU.

CONCLUSION : L’histoire récente des conflits semble démontrer que le DIH ne trouve que
rarement une application concrète dans les faits .Les combattants ont , dans leurs poches , les
principes émis par les conventions de Genève , apparemment , sans bcp de résultats .
Il suffit de lire les récits des témoins d’atrocités , qu’il s’agisse de civils ou de combattants .
(Rwanda , Ex-yougoslavie , liban , Syrie , Palestine , Algérie …)
Ce droit souhaitait dès le départ, aider et porter secours aux victimes , mais également à humaniser
la guerre , cad demander aux combattants d’adopter un comportement humain .Cette humanité est
absente , alors que la barbarie est souvent au coeur des combats .
Alors pq ces horreurs ? On pourrait rappeler que la guerre est par essence criminogène , que la
violence entraine la violence , que les circonstances peuvent transformer des gens ordinaires en
tueurs .Que les acteurs de guerre récentes en gardent des séquelles après leur retour , pour avoir
commis des massacres ou y avoir assisté .Nombre de combattants comme les vétérans du Vietnam ,
ont été mal accuiellis à la fin de la guerre , rejetés par leurs pays , considérés comme criminels ou
psychopathes .Bcp ont sombré dans une profonde déchéance sociale , bcp ont mis fin à leurs
jours .Le syndrome du post traumatique stress , une forte dépression , survenant qq jours après les
évènements , est d’ores et déjà perceptible parmi les combattants et les victimes civiles des
affrontements( soldats américains revenus de l’Irak) sans parler des enfants soldats du Liberia ou de
Sierra Leone .
Les sequelles physiques et psychologiques des guerres sont écrasantes , tant pour les combattants
que pr la société tout entière .Les fondateurs du DIH ont eu raison d’essayer de lutter contre ce fléau
en tentant d’humaniser la guerre , même s’ils savaient , dès le départ , qu’il s’agissait d’une
entreprise impossible .On peut pourtant se demander si ce droit existe ailleurs que dans l’esprit de
ceux qui en énoncent les principes .
Entre le droit et la réalité , la distance est souvent grande et plus encore dans une situation de
violence telle que la guerre .Comment alors ne pas poser la ? De savoir a quoi sert une
réglementation aussi précise?Elle est le résultat d’actions sur le terrain des conflits , qui ne sont pas
vaines . Tenter de telles actions , ne serait-ce que par souci d’éthique ou pour poser les bases de
l’après , reste un engagement indispensable.

Vous aimerez peut-être aussi