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ASSIGNATION EN RÉFÉRÉ DEVANT LE

PRÉSIDENT DU TRIBUNAL JUDICIAIRE


DE [VILLE]
L’AN (année en toute lettre) et ensuite écrit manuscritement par l’huissier le jour et le mois.

À LA DEMANDE DE :
Désignation complète du ou des demandeur(s),

Art. 54 CPC :

a) Pour les personnes physiques : nom, prénoms, profession, domicile, nationalité́ , date et lieu de naissance de
chacun des demandeurs ;

b) Pour les personnes morales, leur forme, leur dénomination, leur siège social et l’organe qui les représente
légalement (...)

Ayant pour avocat Me XXX,

Avocat au barreau de XXX,

Toque (numero)

Structure d’exercice XXX,

domicilié(e) [adresse complète],

lequel(laquelle) se constitue sur la présente assignation et ses suites.

Ne mettre dans aucun acte le numéro de mobile et l’adresse mail (cf. interprétation du texte par la chancellerie
telle qu’indiquée dans l’ordonnance du Conseil d’Etat du 30 décembre 2019).

J’Ai, Maitre (nom et prenom) commissaire de justice,


demeurant au (adresse professionnel)

A L’HONNEUR D’INFORMER :

a) Pour les personnes physiques : Madame ou Monsieur XXX (nom et prénoms), né€ le (date) XXX
à (lieu de naissance) XXX , de profession XXX, demeurant à XXX.

(ET/OU)
b) Pour les Personnes morales: La XXX (forme) XXX (dénomination), ayant pour siège social XXX
(adresse effective du siège social), immatriculée au registre du commerce et des sociétés près le tribunal
de commerce de XXX sous le numéro XXX prise en la personne de son XXX [désigner l’organe
1

(gérant, président, directeur général, directeur général délégué...) représentant légalement la personne
morale demanderesse, sans pour autant le nommer (nom et prénoms)]

D’AVOIR À COMPARAÎTRE :
Devant le président du tribunal judiciaire de [VILLE] [CHAMBRE], tenant l’audience des référés, au
palais de justice de [VILLE] + adresse précise de la juridictIC

J’AI, soussigné MAITRE XXX Commissaire de justice

DONNÉ ASSIGNATION À :
Personne physique :

1
Madame ou Monsieur XXX (nom et prénoms), demeurant à XXX.

Personne morale :

La XXX (forme) XXX (dénomination), ayant pour siège social XXX (adresse effective du siège social), prise en
la personne de son représentant légal.

À COMPARAÎTRE LE :
Devant le président du tribunal judiciaire de [VILLE] [CHAMBRE], tenant l’audience des référés, au
palais de justice de [VILLE] + adresse précise de la juridiction .

INFORMATIONS TRÈS IMPORTANTES :

Article 761 du CPC qui énonce les cas ou constitution d’avocat n’est pas obligatoire .

Article 762  du CPC :Lorsque la constitution d’un avocat n’est pas obligatoire, Vous pouvez
selon l’article 762 du code de procédure civile, vous faire assister ou représenter par : un
avocat ; votre conjoint, votre concubin ou la personne avec laquelle vous avez conclu un pacte
civil de solidarité ; vos parents ou alliés en ligne directe ; vos parents ou alliés en ligne
collatérale jusqu’au troisième degré inclus ; les personnes exclusivement attachées à votre
service personnel ou à votre entreprise. L’Etat, les départements, les régions, les communes et
les établissements publics peuvent se faire représenter ou assister par un fonctionnaire ou un
agent de leur administration. Le représentant, s’il n’est avocat, doit justifier d’un pouvoir
spécial. Si vous ne le faites pas, vous vous exposez à ce qu’un jugement soit rendu contre
vous, sur les seuls éléments fournis par votre adversaire.

Conformément aux dispositions de l’article 54 du code de procédure civile, figurent ci-après


les mentions relatives à la désignation des immeubles exigées pour la publication au fichier
immobilier : [a remplir que si y a lieu de remplir ce dernière phrase]

Il vous est rappelé que l’article 832 du code de procédure civile énonce :

« Sans préjudice des dispositions de l’article 68, la demande incidente tendant à l’octroi d’un délai de paiement
en application de l’article 1343-5 du code civil peut être formée par courrier remis ou adressé au greffe. Les
pièces que la partie souhaite invoquer à l’appui de sa demande sont jointes à son courrier. La demande est
communiquée aux autres parties, à l’audience, par le juge, sauf la faculté́ pour ce dernier de la leur faire notifier
par le greffier, accompagnée des pièces jointes, par lettre recommandée avec demande d’avis de réception.

L’auteur de cette demande incidente peut ne pas se présenter à l’audience, conformément au second alinéa de
l’article 446-1. Dans ce cas, le juge ne fait droit aux demandes présentées contre cette partie que s’il les estime
régulières, recevables et bien fondées. »

Il est enfin indiqué, en application de l’article 752 du code de procédure civile, que le(s)
demandeur(s) est(sont) d’accord / n’est (ne sont) pas d’accord pour que la procédure se
déroule sans audience, en application de l’article L. 212-5-1 du code de l’organisation
judiciaire.

Les pièces sur lesquelles la demande est fondée sont indiquées en fin d’acte selon bordereau
annexé.

Vous trouverez ci-après l’objet de la demande, un exposé des moyens en fait et en droit ainsi
qu’un bordereau énonciatif des pièces qui seront produites et qui sont annexées au présent
acte pour signification.

INFORMATIONS TRES IMPORTANTES :

Dans un délai de QUINZE JOURS, à compter de la date du présent acte, vous etes tenu(es) de
constituer avocat pour être représenté(es) devant ce tribunal.
A défaut vous vous exposez a ce qu’un jugement soit rendu contre vous sur les seuls elements
fournis par votre (vos) adversaires.

 Il vous est rappelé les dispositions suivantes, tirées de la loi n° 71-1130 du 31


décembre 1971 portant réforme de certaines professions judiciaires et juridiques, et
qui sont ici applicables : Art. 5 : « Les avocats exercent leur ministère et peuvent
plaider sans limitation territoriale devant toutes les juridictions et organismes
juridictionnels ou disciplinaires, sous les réserves prévues à l’article 4.
Ils peuvent postuler devant l’ensemble des tribunaux judiciaires du ressort de cour
d’appel dans lequel ils ont établi leur résidence professionnelle et devant ladite cour
d’appel.

Par dérogation au deuxième alinéa, les avocats ne peuvent postuler devant un autre
tribunal que celui auprès duquel est établie leur résidence professionnelle ni dans le
cadre des procédures de saisie immobilière, de partage et de licitation, ni au titre de
l’aide juridictionnelle, ni dans des instances dans lesquelles ils ne seraient pas maîtres
de l’affaire chargés également d’assurer la plaidoirie. »

Art. 5-1 : « Par dérogation au deuxième alinéa de l’article 5, les avocats inscrits au
barreau de l’un des tribunaux judiciaires de Paris, Bobigny, Créteil et Nanterre
peuvent postuler auprès de chacune de ces juridictions. Ils peuvent postuler auprès de
la cour d’appel de Paris quand ils ont postulé devant l’un des tribunaux judiciaires de
Paris, Bobigny et Créteil, et auprès de la cour d’appel de Versailles quand ils ont
postulé devant le tribunal judiciaire de Nanterre. La dérogation prévue au dernier
alinéa du même article 5 leur est applicable. »

 Il vous est par ailleurs rappelé les articles suivants du code de procédure civile :
Art. 641 : « Lorsqu’un délai est exprimé en jours, celui de l’acte, de l’événement, de la
décision ou de la notification qui le fait courir ne compte pas. Lorsqu’un délai est
exprimé en mois ou en années, ce délai expire le jour du dernier mois ou de la dernière
année qui porte le même quantième que le jour de l’acte, de l’événement, de la
décision ou de la notification qui fait courir le délai. A défaut d’un quantième
identique, le délai expire le dernier jour du mois. Lorsqu’un délai est exprimé en mois
et en jours, les mois sont d’abord décomptés, puis les jours. »

Art. 642 : « Tout délai expire le dernier jour à vingt-quatre heures. Le délai qui
expirerait normalement un samedi, un dimanche ou un jour férié ou chômé est prorogé
jusqu’au premier jour ouvrable suivant. »

Art. 642-1 : « Les dispositions des articles 640 à 642 sont également applicables aux
délais dans lesquels les inscriptions et autres formalités de publicité doivent être
opérées. »

Art. 643 : « Lorsque la demande est portée devant une juridiction qui a son siège en
France métropolitaine, les délais de comparution, d’appel, d’opposition, de tierce
opposition dans l’hypothèse prévue à l’article 586 alinéa 3, de recours en révision et
de pourvoi en cassation sont augmentés de : 1. Un mois pour les personnes qui
demeurent en Guadeloupe, en Guyane, à la Martinique, à La Réunion, à Mayotte, à
Saint-Barthélemy, à Saint-Martin, à Saint-Pierre-et-Miquelon, en Polynésie française,
dans les îles Wallis et Futuna, en Nouvelle-Calédonie et dans les Terres australes et
antarctiques françaises ; 2. Deux mois pour celles qui demeurent à l’étranger. »

Art. 644 : « Lorsque la demande est portée devant une juridiction qui a son siège en
Guadeloupe, en Guyane, à la Martinique, à La Réunion, à Mayotte, à Saint-
Barthélemy, à Saint-Martin, à Saint-Pierre-et-Miquelon et dans les îles Wallis et
Futuna, les délais de comparution, d’appel, d’opposition de tierce opposition dans
l’hypothèse prévue à l’article 586 alinéa 3, et de recours en révision sont augmentés
d’un mois pour les personnes qui ne demeurent pas dans la collectivité territoriale dans
le ressort de laquelle la juridiction a son siège et de deux mois pour les personnes qui
demeurent à l’étranger. »

 Conformément aux dispositions de l’article 54 du code de procédure civile, figurent


ci-après les mentions relatives à la désignation des immeubles exigées pour la
publication au fichier immobilier : [a remplir que si y a lieu de remplir ce dernière
phrase]

 Il est enfin indiqué, en application de l’article 752 du code de procédure civile, que
le(s) demandeur(s) est(sont) d’accord / n’est (ne sont) pas d’accord pour que la
procédure se déroule sans audience, en application de l’article L. 212-5-1 du code de
l’organisation judiciaire.

 Les pièces sur lesquelles la demande est fondée sont indiquées en fin d’acte selon
bordereau annexé.
Les pièces sur lesquelles la demande est fondée sont indiquées en fin d’acte selon bordereau annexé.

OBJET DE LA DEMANDE
A. Rappel des faits et de la procédure [...]

B. Diligences entreprises en vue d’une resolution amiable du litige


(partie à rajouter si on est dans le cas de l’obligation de conciliation
préalable c’est-à-dire si le litige est inferieur à 5000 euros ou dans le
cas de conflit de voisinnage ou trouble anormal du voisinage )

Selon l’article 4 de la loi n° 2016-1547 du 18 novembre 2016 de modernisation de la justice


du XXIe siècle :
« Lorsque la demande tend au paiement d’une somme n’excédant pas un certain montant ou
est relative à un conflit de voisinage, la saisine du tribunal judiciaire doit, à peine
d’irrecevabilité que le juge peut prononcer d’office, être précédée, au choix des parties, d’une
tentative de conciliation menée par un conciliateur de justice, d’une tentative de médiation,
telle que définie à l’article 21 de la loi n° 95-125 du 8 février 1995 relative à l’organisation
des juridictions et à la procédure civile, pénale et administrative, ou d’une tentative de
procédure participative, sauf :
1° Si l’une des parties au moins sollicite l’homologation d’un accord ;
2° Lorsque l’exercice d’un recours préalable est imposé auprès de l’auteur de la décision ;
3° Si l’absence de recours à l’un des modes de résolution amiable mentionnés au premier
alinéa est justifiée par un motif légitime, notamment l’indisponibilité de conciliateurs de
justice dans un délai raisonnable ;
4° Si le juge ou l’autorité administrative doit, en application d’une disposition particulière,
procéder à une tentative préalable de conciliation. Un décret en Conseil d’Etat définit les
modalités d’application du présent article, notamment les matières entrant dans le champ des
conflits de voisinage ainsi que le montant en-deçà duquel les litiges sont soumis à l’obligation
mentionnée au premier alinéa. Toutefois, cette obligation ne s’applique pas aux litiges relatifs
à l’application des dispositions mentionnées à l’article L. 314-26 du code de la
consommation. »

Selon l’article 750-1 alinéa 1er du code de procédure civile :

« A peine d’irrecevabilité que le juge peut prononcer d’office, la demande en justice doit être
précédée, au choix des parties, d’une tentative de conciliation menée par un conciliateur de
justice, d’une tentative de médiation ou d’une tentative de procédure participative, lorsqu’elle
tend au paiement d’une somme n’excédant pas 5.000 euros ou lorsqu’elle est relative à l’une
des actions mentionnées aux articles R. 211-3- 4 et R. 211-3-8 du code de l’organisation
judiciaire. »
Puis deux possiblités a choisir entre les deux dans l’acte en fonction du cas d’espece en effet ,
soit la conciliation n’est pas obligatoire du fait des cas de dispense rappelés dans l’article 750-
1 1 )(ex : demande dhomolgation d’un accord par une des parties), soit une conciliation a eu
lieu mais elle a echoué et dans ce cas cest pour cela quil y a la presente action en justice 2).

Soit :

1.Compte tenu de son objet, la présente demande n’est pas soumise à l’obligation de procéder
à une d’une tentative de conciliation, de médiation ou de procédure participative pour les
raisons suivantes : L’une des parties au moins sollicite l’homologation d’un accord ;
L’exercice d’un recours préalable est imposé auprès de l’auteur de la décision; L’absence de
recours à l’un des modes de résolution amiable mentionnés au premier alinéa est justifiée par
un motif légitime, tenant :
- soit à l’urgence manifeste suivante…..,
- soit aux circonstances suivantes….. de l’espèce rendant impossible une telle tentative ou
nécessitant qu’une décision soit rendue non contradictoirement,
- soit l’indisponibilité de conciliateurs de justice dans un délai manifestement excessif au
regard de la nature et des enjeux du litige; Le juge ou l’autorité administrative doit, en
application d’une disposition particulière, procéder à une tentative préalable de conciliation ; -
Le litige est relatif à l’application des dispositions mentionnées à l’article L. 314-26 du code
de la consommation.

soit

2)Il a été procédé à une tentative de conciliation, de médiation ou de procédure participative


qui a échoué totalement/ partiellement ainsi que cela résulte du constat de non-conciliation
établi le X par X. Selon l’article 826 du code de procédure civile : « En cas d’échec total ou
partiel de la tentative préalable de conciliation, le demandeur peut saisir la juridiction aux fins
de jugement de tout ou partie de ses prétentions initiales. La saisine de la juridiction est faite
selon les modalités prévues par l’article 818. »

DISCUSSION : EXPOSÉ EN FAIT ET EN DROIT DE LA DEMANDE

A) Sur l’urgence

L’article 834 du Code de procédure civile dispose que le Juge des référés peut ordonner en référé
toutes mesures urgentes qui ne se heurtent à aucune contestation sérieuse ou que justifie l’existence
d’un différend.
L’urgence apparait caractérisée chaque fois qu'à défaut de la mesure sollicitée, la situation risquerait
d'être irrémédiablement préjudiciable (exemple : paralysie des organes de gestion d'une société
durant laquelle ceux-ci sont empêchés d’exercer leur mission) (Com., 17 oct. 1986, n° 87-19.369 P).

En l’espèce, …

Dans pareille hypothèse, le juge des référés peut ordonner en tant que de besoin la suspension des
travaux (Civ. 3e, 20 octobre 1976, n° 75-11905) ou une mesure tendant au rétablissement d’une
jouissance paisible (Civ. 3e, 15 mai 2018, n° 07-14759 ; rapp. Civ. 3e, 23 septembre 2020, n° 19-
16370).

C’est pourquoi, il est sollicité (mesure sollicitée par exemple la suspension des travaux effectués,) au
besoin sous astreinte, dans la manière précisée au dispositif.

B) Sur la remise en état (trouble manifestement illicite)

L’article 835 alinéa 1 du Code de procédure civile dispose que le Juge des référés peut prescrire les
mesures conservatoires ou de remise en état qui s'imposent pour faire cesser un trouble
manifestement illicite, mêmes celles qui pourraient se heurter à une contestation sérieuse.

Il y a trouble manifestement illicite lorsque que le juge peut caractériser une violation flagrante et
évidente d’une règle de droit, qu’elle soit de nature contractuelle, législative ou règlementaire.

L'occupation sans droit ni titre du bien d'autrui constitue un trouble manifestement illicite (Civ. 3 e, 21
décembre 2017, n° 16-25.469 P). Il en est de même d’une atteinte au droit de propriété (Cass. Civ. 3 e,
22 mars 1983, n° 81-14547).

Parmi les mesures, le juge des référés peut ordonner, si l’empiétement est avéré et manifeste, la
démolition de l’ouvrage litigieux (Cass. Civ. 3 e, 24 juin 1998, n° 96-12637),

En l’espece …

En conséquence, …., et doit être prononcée.

C) Référé préventif à raison d’un dommage imminent :

L’article 835 alinéa 1 du Code de procédure civile permet au juge des référés de prescrire les mesures
conservatoires ou de remise en état qui s'imposent, pour prévenir un dommage imminent, mêmes
celles qui pourraient se heurter à une contestation sérieuse.

Il y a dommage imminent lorsque la situation existante risque de produire un préjudice si elle venait
à perdurer. Il y a là une nécessité d’en prévenir la réalisation dont l’appréciation est laissée au
pouvoir souverain du juge des référés (Cass. Civ. 2 e, 27 juin 1979, n° 78-13012).
Le juge des référés peut ordonner toutes mesures conservatoires, comme la réalisation à ses frais de
travaux confortatifs,

En l’espece Il existe bel et bien une menace actuelle…

Le dommage imminent se trouvant caractérisé, des mesures confortatives s’imposent.

Il est dès lors demandé à Madame ou Monsieur le Président de bien vouloir ordonner à Monsieur
XXX de prendre toute mesure confortative propre à éviter …, au besoin sous astreinte.

D) Sur la demande de provision :

L’article 835 alinéa 2 du Code de procédure civile dispose qu’en référé, « dans les cas où l’existence
de l’obligation n’est pas sérieusement contestable, le Président du Tribunal judiciaire peut accorder
une provision au créancier ».

Il s’agit d’une condition nécessaire et suffisante à l’application de ce texte. Elle est caractérisée dès
lors que l’évidence s’impose avec la force de l’évidence requise.

Le rapport d’expertise privée de la société …etablit de manière incontestable que les désordres
constatés sur la propriété de Monsieur DELEPINE sont dus au …

Un devis établi par la société REPARTOUT chiffre à la somme de … les premières mesures et travaux
urgents à réaliser afin de sécuriser la propriété de XXX

Dans la mesure où il existe une corrélation manifeste entre les travaux à réaliser et les désordres
imputables à Monsieur XXX, la demande de provision de X€ invoquée par Monsieur X apparait
totalement justifiée.

En conséquence, il est demandé à Madame ou Monsieur le Président de bien vouloir condamner Mr


XXX à payer à Monsieur X une provision de X euros .

Sur la demande d’expertise judiciaire :

L’article 145 du Code de procédure civile dispose que « s’il existe un motif légitime de conserver ou
d’établir avant tout procès la preuve de faits dont pourrait dépendre la solution du litige, les mesures
d’instruction légalement admissibles peuvent être à la demande de tout intéressé, sur requête ou en
référé ».

La condition centrale tient en l’existence d’un motif légitime, qui tient à l’utilité de la mesure
d’instruction (Cass. Civ. 2ème, 22 avril 1992, n° 90-19727) et la plausibilité d’un litige futur (Cass. Civ.
2ème, 16 novembre 2017, n° 16-24368).

La mesure d’instruction apparait nécessaire dans la mesure où, au regard des constatations et
éléments versés aux débats, Monsieur XXX subit des préjudices manifestes …
Elle d’autant plus utile qu’elle s’avère indispensable afin d’établir ensuite l’étendue de la
responsabilité de Monsieur XXX SUDREAU dans...

Il apparait donc utile que soit désigné un Expert judiciaire dans le domaine de la … qui puisse
procéder à toute investigation technique nécessaire afin d’éclairer utilement la Juridiction qui sera
chargée de statuer au fond sur les préjudices subis par Monsieur XXX du fait des agissements et
travaux de Monsieur X sur son fonds voisin.

La mission de l’Expert judiciaire sera précisée au dispositif.

Sur l’exécution provisoire

L’article 514 du Code de procédure civile dispose les décisions de première instance sont exécutoires
à titre provisoire l’exécution provisoire sauf si la loi n’en dispose autrement.

Tel est le cas des ordonnances de référé.


En conséquence, celle-ci sera ordonnée par le Tribunal.

G) Sur l’application de l’article 700 du Code de procédure civile et la condamnation aux dépens

XXX a été contraint d’exposer des frais irrépétibles afin d’assurer la défense de ses intérêts légitimes.
Dès lors, il n’apparait pas inéquitable de condamner Monsieur X à lui verser une indemnité de X€ au
titre des dispositions de l’article 700 du CPC.

Il est également demandé au Président du Tribunal de bien vouloir condamner Monsieur Xaux
dépens de la présente instance.

PAR CES MOTIFS


Vu les articles 834, 835, 836, (et 145 si la demande d’expertise est formée en plus de la demande de provision
laquelle repose sur le fondement de l’article 835 alinéa 2), les moyens qui précèdent et les pièces versées aux
débats,
Il est demandé à Monsieur le Président du tribunal judiciaire statuant en référé, pour les causes et raisons sus-
énoncées, de

1. RECEVOIR l’intégralité des moyens et prétentions du demandeur.

2. CONDAMNER, ORDONNER, PRONONCER, (NE PLUS INSERER DANS LE DISPOSITIF DE « DIRE


ET JUGER », la JP considérant désormais, de manière bien établie, cette mention, non plus comme la
formulation d’une prétention mais comme le rappel d’un moyen)

3. CONDAMNER XXX à payer à XXX la somme de XXX au titre des frais irrépétibles par application des
dispositions de l’article 700 du code de procédure civile.

3. CONDAMNER XXX aux dépens.

Assignation en référé devant le président du tribunal judiciaire de [VILLE]

AVEC REPRÉSENTATION OBLIGATOIRE

BORDEREAU DES PIÈCES


Les pièces suivantes sur lesquelles la demande est fondée seront versées aux débats (non annexées au présent
acte) :

Pièce 1 ...
> Quand utiliser ce modèle ?

EN PRATIQUE DONC RELÈVENT DE CE MODÈLE :

> les demandes supérieures à 10.000 euros et les demandes indéterminées ayant pour origine l’exécution
d’une obligation dont le montant > 10 000 euros mais à condition qu’elles ne relèvent :
- ni de la compétence du juge des contentieux de la protection (JCP) ;
- ni des litiges de voisinage des articles R. 211-3-13 à R. 211-3-16, R. 211-3-18 à R. 211-3-21, R. 211-3-23 du
code

de l’organisation judiciaire ;
- ni d’une des matières énumérées au tableau IV-II annexé au code de l’organisation judiciaire.

> toutes les demandes relevant de la compétence exclusive du tribunal judiciaire.

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