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By Aurélien Bamdé
In Acte, Actes introductifs d’instance, Assignation, Droit commercial,
Procédure, procédure civile Posted Juil 26, 2019
ASSIGNATION PAR-DEVANT LE TRIBUNAL JUDICIAIRE DE [Ville]
L’AN DEUX MILLE […]
ET LE
À LA DEMANDE DE :
DONNÉ ASSIGNATION À :
Où étant et parlant à :
Où étant et parlant à :
D’AVOIR À COMPARAÎTRE :
Le [date] à [heures]
ET L’INFORME :
Qu’un procès lui est intenté pour les raisons exposées ci-après.
TRÈS IMPORTANT
Que l’État, les départements, les régions, les communes et les établissements
publics peuvent se faire représenter ou assister par un fonctionnaire ou un
agent de leur administration.
Qu’à défaut, il s’expose à ce qu’un jugement soit rendu contre lui sur les
seuls éléments fournis par son adversaire.
Il est, par ailleurs, rappelé les articles de la loi n° 71-1130 du 31 décembre
1971 reproduits ci-après :
Article 5
Article 640
Lorsqu’un acte ou une formalité doit être accompli avant l’expiration d’un
délai, celui-ci a pour origine la date de l’acte, de l’événement, de la décision
ou de la notification qui le fait courir.
Article 641
Lorsqu’un délai est exprimé en mois et en jours, les mois sont d’abord
décomptés, puis les jours.
Article 642
Article 642-1
Les dispositions des articles 640 à 642 sont également applicables aux délais
dans lesquels les inscriptions et autres formalités de publicité doivent être
opérées.
Article 643
Lorsque la demande est portée devant une juridiction qui a son siège en
France métropolitaine, les délais de comparution, d’appel, d’opposition, de
tierce opposition dans l’hypothèse prévue à l’article 586 alinéa 3, de recours
en révision et de pourvoi en cassation sont augmentés de :
Que les pièces sur lesquelles la demande est fondée sont visées et jointes en
fin d’acte selon bordereau.
Que, en application des articles 753 et 762 du Code de procédure civile il est
tenu :
Un avocat
Le conjoint ;
Le concubin ;
La personne avec laquelle il a conclu un pacte civil de solidarité ;
Un parent ou allié en ligne directe ;
Un parent ou allié en ligne collatérale jusqu’au troisième degré inclus ;
Une personne exclusivement attachée à son service personnel ou à son
entreprise.
Soit de se faire représenter par un avocat, ou par l’une des autres
personnes ci-dessus énumérées, à condition qu’elle soit munie d’un
pouvoir écrit et établi spécialement pour ce procès.
Que l’État, les départements, les régions, les communes et les établissements
publics peuvent se faire représenter ou assister par un fonctionnaire ou un
agent de leur administration.
Article 817
Article 830
Article 832
Article 1343-5
Que les pièces sur lesquelles la demande est fondée sont visées et jointes en
fin d’acte selon bordereau.
PLAISE AU TRIBUNAL
Condition de recevabilité de la demande tenant à l’exigence de
recours à un mode de résolution amiable des différends
préalablement à la saisine du juge
Issue de l’article 4 du décret n° 2019-1333 du 11 décembre 2019, l’article
750-1 du Code de procédure civile dispose que, devant le Tribunal
judiciaire, « à peine d’irrecevabilité que le juge peut prononcer d’office, la
demande en justice doit être précédée, au choix des parties, d’une tentative
de conciliation menée par un conciliateur de justice, d’une tentative de
médiation ou d’une tentative de procédure participative, lorsqu’elle tend au
paiement d’une somme n’excédant pas 5 000 euros ou lorsqu’elle est
relative à l’une des actions mentionnées aux articles R. 211-3-4 et R. 211-3-8
du code de l’organisation judiciaire. »
Sont visées :
Toutefois, cette tentative de règlement amiable n’a pas abouti pour les
raisons suivantes : [préciser les raisons de l’échec]
[Si dispense de tentative de règlement amiable du litige]
Exposer les faits de façon synthétique et objective, tel qu’ils pourraient être
énoncés dans le jugement à intervenir
Chaque élément de fait doit, en toute rigueur, être justifié au moyen d’une
pièce visée dans le bordereau joint en annexe, numérotée et communiquée à
la partie adverse et au juge
II) DISCUSSION
La demande principale
Il s’agit de la demande qui exprime la prétention la plus importance, soit
celle qui prime sur toutes les autres
Le juge doit dès lors examiner la demande principale avant de statuer sur
les demandes subsidiaires
Les demandes subsidiaires
Il s’agit des demandes alternatives, en ce sens qu’elles ne doivent être
examinées par le Juge que dans l’hypothèse où il déciderait de ne pas faire
droit à la demande principale
Les demandes accessoires
Il s’agit de demandes complémentaires qui se rattachent aux demandes
principales et subsidiaires
Elles sont formulées, le plus souvent, en tout état de cause
Ces demandes consistent, par exemple, à réclamer la condamnation de la
partie adverse aux dépens et au paiement des frais irrépétibles au titre de
l’article 700 du Code de procédure civile
Sur la demande A
Sur la demande B
Sur la demande C
[…]
[…]
Sur la demande D
Sur les frais irrépétibles et les dépends
4. Formulation des prétentions
C’est la raison pour laquelle, toutes les pièces produites au cours des débats
doivent être communiquées à la partie adverse dans les formes requises.
Par exception, elle est susceptible d’être écartée dans trois cas :
Les dépens sont régis aux articles 695 et suivants et Code de procédure
civile.
Notion
Les dépens sont les frais nécessaires à la conduite du procès dont le montant
est fixé, soit par voie réglementaire, soit par décision judiciaire
Les dépens sont énumérés à l’article 695 du Code de procédure civile
Il s’agit de frais répétibles, en ce sens qu’ils sont supportés par la partie
perdante
Les frais compris dans les dépens
Les dépens afférents aux instances, actes et procédures d’exécution
comprennent :
Les droits, taxes, redevances ou émoluments perçus par les greffes des
juridictions ou l’administration des impôts à l’exception des droits, taxes et
pénalités éventuellement dus sur les actes et titres produits à l’appui des
prétentions des parties ;
Les frais de traduction des actes lorsque celle-ci est rendue nécessaire par la
loi ou par un engagement international ;
Les indemnités des témoins ;
La rémunération des techniciens ;
Les débours tarifés ;
Les émoluments des officiers publics ou ministériels ;
La rémunération des avocats dans la mesure où elle est réglementée y
compris les droits de plaidoirie ;
Les frais occasionnés par la notification d’un acte à l’étranger ;
Les frais d’interprétariat et de traduction rendus nécessaires par les
mesures d’instruction effectuées à l’étranger à la demande des juridictions
dans le cadre du règlement (CE) n° 1206/2001 du Conseil du 28 mai 2001
relatif à la coopération entre les juridictions des États membres dans le
domaine de l’obtention des preuves en matière civile et commerciale ;
Les enquêtes sociales ordonnées en application des articles 1072, 1171 et
1221 ;
La rémunération de la personne désignée par le juge pour entendre le
mineur, en application de l’article 388-1 du code civil ;
Les rémunérations et frais afférents aux mesures, enquêtes et examens
requis en application des dispositions de l’article 1210-8.
La charge des dépens
Principe : la partie succombant au procès
L’article 696 du CPC prévoit que la partie perdante est condamnée aux
dépens, à moins que le juge, par décision motivée, n’en mette la totalité ou
une fraction à la charge d’une autre partie.
Tempéraments : responsabilité des auxiliaires de justice
L’article 697 dispose que les avocats, anciens avoués et huissiers de justice
peuvent être personnellement condamnés aux dépens afférents aux
instances, actes et procédures d’exécution accomplis en dehors des limites
de leur mandat.
L’article 698 énonce encore que les dépens afférents aux instances, actes et
procédures d’exécution injustifiés sont à la charge des auxiliaires de justice
qui les ont faits, sans préjudice des dommages-intérêts qui seraient
réclamés. Il en est de même des dépens afférents aux instances, actes et
procédures d’exécution nuls par l’effet de leur faute.
Sur les frais irrépétibles
Les frais irrépétibles sont régis par l’article 700 du Code de procédure
civile.
Notion
Les frais irrépétibles se définissent négativement comme ceux, non tarifés,
engagés par une partie à l’occasion d’une instance non compris dans les
dépens prévus par l’article 695 du nouveau Code de procédure civile.
L’originalité de l’article 700 du Code de procédure civile tient au fait que,
par définition, les frais irrépétibles sont ceux dont la partie gagnante ne
peut obtenir le remboursement.
Or, ce texte a justement pour objet de lui permettre d’obtenir, à titre de
compensation, une indemnisation forfaitaire de ses frais non compris dans
les dépens (honoraires d’avocat, frais de transport et de séjour pour les
besoins du procès, frais d’expertise amiable, etc.)
Conditions
L’existence d’une instance
L’article 700 du nouveau Code de procédure civile a une portée très
générale dans la mesure où il concerne toutes les juridictions de l’ordre
judiciaire statuant en matière civile, commerciale, sociale, rurale ou
prud’homale (article 749 du nouveau Code de procédure civile).
Il est toutefois limité aux instances contentieuses et contradictoires.
La succombance de l’une des parties
L’article 700 du nouveau Code de procédure civile désigne la partie que le
juge a la faculté de condamner au paiement d’une indemnité au titre des
frais irrépétibles : il s’agit, en principe, de la partie tenue au paiement des
dépens de l’instance dans les procédures avec dépens.
Ainsi, c’est normalement la charge des dépens qui va permettre au juge de
déterminer la partie qui va devoir supporter la charge des frais irrépétibles.
À titre dérogatoire, dans les procédures gratuites ou sans dépens, la « partie
perdante » pourra, le cas échéant, être condamnée par le juge à supporter
la charge des frais irrépétibles.
La partie qui doit supporter l’intégralité des dépens ne peut demander
d’indemnité pour frais irrépétibles.
L’existence de frais non compris dans les dépens
En principe, il s’agit de dépenses effectuées à l’occasion de l’instance par
une partie non comprises dans les dépens.
Il n’est pas nécessaire que les dépenses aient été effectuées au moment de la
demande.
En pratique, le justiciable n’est donc pas tenu de produire en justice une
facture acquittée à l’appui de la demande de remboursement de ses frais
irrépétibles.
La présentation d’une demande au titre des frais irrépétibles
À la différence de la condamnation aux dépens, le juge n’est pas tenu de
statuer sur les frais irrépétibles, s’il n’est pas saisi d’une demande en ce
sens.
En cas de désistement d’instance au principal, la demande formée au titre
de l’article 700 du nouveau Code de procédure civile par le demandeur peut
être maintenue.
Réciproquement, ce désistement ne fait pas obstacle à une demande du
défendeur en paiement des frais irrépétibles.
Frais concernés
Les frais irrépétibles comprennent notamment :
Les honoraires d’avocat
Les frais de déplacement, de démarches, de voyage et de séjour
Les frais engagés pour obtenir certaines pièces ;
Les honoraires versés à certains consultants techniques amiables (brevet,
informatique, etc.) ou experts amiables
Formulation de la demande
A cet égard, le juge ne sera tenu de se prononcer que sur les termes de ce
dispositif, soit sur les prétentions qui y sont énoncées.
I) À titre principal
CONSTATER que […]
DIRE ET JUGER que […]
En conséquence,
ORDONNER […]
PRONONCER […]
CONDAMNER
II) À titre subsidiaire
[…]
[…]