Agnès DESARTHE

L’Éternel Fiancé
Éditions de l’Olivier, 2021 (256 pages)

l’oubli
« À la merci de cette rapidité les visages et leur souvenir se superposent. »
Un beau début pour une histoire d'amour qui n'a jamais commencé, pour une belle
fille aux yeux ronds. Dans les cours de musique, un enfant lui a avoué son amour.
À cause de la beauté de ses yeux, il lui a dit " je t'aime parce que tu as les yeux
ronds" mais elle n'a pas rendu la pareille à cause de ses cheveux bouclés, elle lui
a dit " je ne t'aime pas parce que tu as les cheveux bouclés ".
Après 30 ans, elle s’est mariée et a eu des enfant et elle a vécu une vie banale,
jusqu'à ce qu'elle revoie son ex amoureux : il est devenu un beau jeune homme.
Elle l’a vu dans les rues de Paris. Quand elle l'a vu, elle l'a reconnu elle-même.
Ce qui étonnant est qu’elle l'refusé à l’âge de 4 ans, mais elle est devenue désolé
de son refus à l’âge de 30. À travers les événements dramatiques du roman,
l’écrivaine nous fait penser aux modifications de notre choix et au désir de
modifier notre destin avec l’âge et avec le temps.
Parmi les leçons apprises de ce roman est que ce qui nous fait honte peut être
l'avantage de quelqu'un d'autre. C’est le cas de ce jeune homme qui a recommencé
sa vie avec une autre belle fille.
Le roman résume le mélange d'amour et de drame. Cela nous fait penser des
souvenirs et du chagrin profond. Enfin, le roman est animé d'une extraordinaire
vitalité et fantasme d'enfance. Je conseille tous mes collègues à lire ce roman qui
mérite un chapeau et vaut bien d’être parmi la deuxième sélection du Goncourt
2021.

Naheel Qishta
Quatrième Année
Département de français
Université Al-Aqsa