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Piesa
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vivra avec le doute dans son âme. La fin de la pièce nous rappelle le héros de Stendhal, Julien
Sorel, qui aussi est mort sans reconnaître le mal qu’il a fait.
Le commencement de la pièce représente la sortie de Mélisande d’un monde qu’elle
ne veut plus, tandis que la fin signifie la tombée dans l’obscurité du tombeau. Elle sent
l’amour que devrait lui apporter seulement de bonheur, mais l’amour signifie sa fin. L’amour
n’est pas une raison pour vivre, mais un motif pour mourir.
L’amour apporte aux personnages la souffrance, la mort. Il est la cause de la mort
de deux amoureux et pour amour Golaud devient assassin. Donc l’amour c’est l’explication
pour cette tragédie. Mais c’est une vraie raison pour tuer, les hommes doivent tuer si
quelqu’un ne les aime pas comment ils veulent? C’est une question que nous trouvons aussi
dans l’œuvre de Camil Petrescu « Ultima noapte de dragoste, întâia noapte de razboi ».
Golaud pense avoir droit de vie et de mort sur sa femme et sur son frère et décide les punir
pour la trahison présupposée, parce qu’il n’en est sûr. Il demande le pardon, mais parfois
« les excuses sont tardives après que tu tues l’homme ».
Ce drame nous montre que l’amour n’est pas un bon sentiment, mais une
malédiction et au nom de l’amour peuvent se commettre beaucoup de crimes, beaucoup
d’atrocités. Heureusement ces choses ne se sont pas passées parce que c’est un récit, mais,
malheureusement, dans nos jours l’amour est devenu une raison pour tuer ; les crimes au nom
de l’amour représentent un phénomène d’ampleur.
Bibliographie :
- Maurice, Maeterlinck,« Pelléas et Mélisande ».