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n’avait pas le droit de le faire.
Questions
PROJET DE STATUTS
Les soussignés :
- Mr Derosiers Gael, né le 16 janvier 1964 à Lyon, marié, demeurant 42 rue Saint-Jacques à Grenoble
(38)
- Melle Prieur Fanny, née le 13 novembre 1979 à Valence, célibataire, demeurant 25 rue des Alizées à
Varces (38)
- Mr Faure Anatole, né le 6 décembre 1982 à Strasbourg, marié, demeurant 9 rue des Arts à Crolles
(38)
Ont établi ainsi qu’il suit, les statuts d’une société en nom collectif devant exister entre eux.
ARTICLE 1 - Forme
Il est formé entre les soussignés une société en nom collectif régie par le Code de commerce et les
textes subséquents ainsi que par les présents statuts.
ARTICLE 2 – Objet
La société a pour objet la commercialisation de vêtements techniques pour les sports de montagne
et, plus généralement, toutes opérations industrielles ou commerciales se rapportant directement à
l’objet social ou susceptibles d’en faciliter l’extension ou le développement.
ARTICLE 5 – Durée
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La durée de la société est fixée à 50 ans à compter de son immatriculation au registre du commerce
et des sociétés de Grenoble sauf dissolution anticipée décidée par le gérant.
ARTICLE 6 – Apports
Apports en numéraire :
Mr Gael Derosiers apporte la somme de treize mille euros (13 000 €)
Melle Fanny Prieur apporte la somme de huit mille euros (8 000 €)
Mr Anatole Faure apporte la somme de quatre mille euros (4 000 €).
Les apports en numéraire doivent être libérés sur appel du gérant dans un délai librement déterminé
par lui.
Apport en industrie :
Melle Fanny Prieur apporte sa notoriété auprès des magasins de sport des stations des Alpes.
Cet apport est libéré dès le début d’activité de la société.
En cas de pertes non reportées, la participation des associés aux pertes est calculée ainsi qu’il suit :
- Mr Gael Derosiers : 50 % des pertes
- Melle Fanny Prieur : 35 % des pertes
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- Mr Anatole Faure : 15 % des pertes
Attendu, selon l'arrêt attaqué (Paris, 19 mai 1995), que la société Natiocrédibail a donné un
immeuble en location à la société en nom collectif Aghotel ayant pour associés les sociétés DHCV et
Joseph X... ; que les loyers étant impayés, elle lui a fait délivrer un commandement de payer visant la
clause résolutoire, qui est resté infructueux ; qu'elle a assigné la société Aghotel et les sociétés DHCV
et Joseph X... en référé pour voir constater l'acquisition de la clause résolutoire, ordonner l'expulsion
de la société Aghotel et obtenir sa condamnation et celle de ses deux associés au paiement d'une
certaine somme à titre de provision ;
Sur le premier moyen :
Attendu que les sociétés DHCV et Joseph X... reprochent à l'arrêt d'avoir dit qu'elles avaient la qualité
d'associés de la société en nom collectif Aghotel et de les avoir condamnées solidairement avec cette
société à verser à la société Natiocrédibail une indemnité contractuelle de résiliation du contrat de
crédit-bail, alors, selon le pourvoi, que la connaissance par des tiers d'une cession de parts sociales
les prive de toute possibilité d'exciper de son inopposabilité à leur endroit pour défaut de publicité
au registre du commerce ; que dans leurs écritures d'appel elles avaient expressément indiqué que la
société Natiocrédibail avait été informée de la cession de leurs parts dans la société Aghotel ce qui
résultait notamment de la signification du commandement de payer les arriérés de loyer au nouveau
gérant de la société ; qu'en se bornant, dès lors, à écarter comme non probante la signification de
l'acte d'huissier sans rechercher, ainsi qu'il lui était clairement demandé, si la société de crédit-bail
n'avait pas eu une connaissance effective de cette cession par tout autre moyen, la cour d'appel a
privé sa décision de base légale au regard des articles 20 de la loi du 24 juillet 1966 et 873 du
nouveau Code de procédure civile ;
Mais attendu que cette cession qui n'avait pas été publiée au registre du commerce et des sociétés
n'était, en application de l'article 20 de la loi du 24 juillet 1966, pas opposable aux tiers, la cour
d'appel n'était pas tenue de rechercher si la société Natiocrédibail en avait eu autrement
connaissance ; d'où il suit que le moyen n'est pas fondé ;
Sur le second moyen : (sans intérêt) ;
PAR CES MOTIFS :
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REJETTE le pourvoi.