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Ils souhaitent
créer une société pour exploiter de la spiruline. Tony a 21 ans et il peut apporter des
instruments de laboratoire d’une valeur de 2 000€ et il amènerait en plus la somme de 2 000€.
Hakim a 22 ans et lui souhaite apporter un local qu’il a reçu par succession au décès de ses
parents valant 10 000€. Et enfin, Louise ne peut apporter que son travail et ses amis estiment
que ça vaut 5 000€. Sarah est la sœur d’Hakim, dont il est tuteur car elle est mineure voudrait
participer au projet et apporter 1 000€. Ils veulent créer une SAS.
Questions :
1. Vérifiez la capacité des associés ?
Dans certains types de sociétés dites commerciales la qualité de commerçant est exigée
(Société de personnes, SNC) et dans certains autres types, la qualité de commerçant n’est pas
exigée comme la SAS qui est une société commerciale mais qui n’exige pas la qualité de
commerçant (SA, SAS et SARL).
Tony, Hakim et Louise ont la capacité juridique. Sarah est mineure et n’a pas la capacité
juridique mais dans les sociétés commerciales n’exigeant pas la qualité de commerçant il est
possible d’avoir la capacité juridique sous l’accord de son tuteur, dans ce cas Hakim son frère.
Elle peut avoir la qualité d’associée mais les actes ne seront pas faits par elle mais par son
représentant légal.
Les apports en industrie ne sont pas possibles dans toutes les sociétés à l’exception de la SAS
et SARL, il faut également que ce soit mentionné dans les statuts.
Il est réalisable mais ne comptera pas dans le montant total du capital social.
Rentre dans la constitution du capital social les apports en numéraires et les apports en nature.
Les apports en industrie ne rentrent pas dans le montant du capital social.
Dans ce cas : 15 000€
Le bénéfice est partagé à proportion des parts mais la personne qui apporte en industrie a elle
aussi droit à des parts.
Dans ce cas, il faut donc recalculer le nombre de parts :
- Tony : 4000 / 20 000 = 20%
- Hakim : 10000 / 20 000 = 50%
- Sarah : 1000 / 20 000 = 5%
- Louise : 5000 / 20 000 = 25%
Oui car c’est une SAS avec apport en nature réalisé dès la création. Il doit vérifier et évaluer
les apports en nature et en industrie. Les apports doivent être évalués par un commissaire aux
apports.
Exception faite si tous les associés ont décidé à l’unanimité que le commissaire aux apports
n’est pas obligatoire. Attention : possible que si :
Non, il faut aussi des statuts, l’enregistrement de la société et la réalisation des apports.
Il ne faut pas avoir la capacité juridique pour faire partie d’une société civile sous réserve que
ce soit inscrit dans les statuts.
Il faut mettre une clause de , il faut avertir le conjoint mais pas son consentement pour FDC
ou immeuble. Le conjoint a le droit de révoquer sa qualité d’associé qu’on l’informe ou pas :
renonciation par anticipation de la qualité d’associé. S’il n’est pas prévenu, il peut demander
la nullité de l’apport.
Pas de recettes
Vendus à des particuliers pour qu’ils puissent animer des fêtes, des anniversaires ou des
soirées en créant de l’inattendu. Le capital de la société s’élève à 1000€. Il est divisé en parts
sociales de 25€ chacune. Chaque associé détient la moitié du capital social. Il est prévu que
les associés produiront les œuvres ensemble. Léo assurera pendant toute la durée de la société
les fonctions de gérant.
Très vite la société se développe et les deux fondateurs accueillent 6 autres auteurs. Le capital
passe à 3000€. Il est réparti équitablement. Un des associés constate que les contrats sont
imparfaitement rédigés. Il s’inquiète notamment de la clause relative au gérant qui ne prévoit
pas sa révocation. Il constate également que les statuts de la société ne prévoient pas de clause
relative à l’exclusion d’un associé notamment parce qu’il travaillerait pour une autre société
d’auteur. Il souhaite introduire ces clauses dans les statuts.
Règles de droit commun (capacité, consentement, contenu licite et certain), droit spécial des
sociétés : apports, éléments exceptionnels, participation aux résultats. Dans la SC, l’objet doit
être civil. Aucun capital minimum. Au moins 2 associés.
Il faut avoir la majorité des parts sociales pour pouvoir révoquer sa gérance. C’est voté en
assemblée donc le gérant participe au vote. Peut poser problème s’il a la majorité des parts,
donc il faut prévoir dans les statuts une clause.
3. Quelles procédures faut-il mettre en œuvre pour modifier les statuts de la société ?
AG avec majorité.
4. Peut-on exclure un associé d’une SC ? Si oui, dans quelles conditions ? Sinon, pour
quelles raisons ?
Oui, soit c’est indiqué dans les statuts, soit nécessairement il faut qu’il commette une faute de
gestion ou faute grave. Exclusion possible uniquement si la mésentente met en péril la société.
Il peut y avoir dommages et intérêts.
Dissoute si l’un des associés décède donc il faut modifier les statuts de telle sorte à ce que
l’activité continue en cas de décès de l’un des associés. Nécessite l’unanimité des associés.
4 amis de lycée ont décidé courant janvier de l’année en cours de créer une SARL pour
proposer leurs services de jardinage aux particuliers et aux entreprises. Le siège social est à
Avignon. Le CS est divisé en parts de valeur nominale 10€. L’exercice social correspond à
l’année civile.
Constitution de la société. Marc apporte une tondeuse qui vaut 300€. Yacine apporte un taille
haies valeur 100€ et Alexandre apporte une camionnette valeur 2500€. Chacun des 3 apporte
en + un chèque de 700€. Jérémy souhaite apporter ses compétences en élagage des arbres.
1. Les futurs associés sont d’accord pour retenir les valeurs données par chacun. Est-ce
possible ?
Non, ils doivent réquisitionner un commissaire aux apports pour les apports en nature et en
industrie sauf si les associés décident de faire sans sauf cas obligatoire si > 30 000€ ou si le
montant total des apports en nature n’excède pas 50% du CS. Il faudra donc un commissaire
aux apports.
Oui, il fait un apport en industrie, il a donc le droit d’être associé. Son apport ne participe pas
au capital social. Il a le droit au partage des bénéfices et doit participer aux pertes. Ses parts
sont égales à celles de l’associé qui en a le moins sauf si cas spécifié dans les statuts. Sa part
de bénéfices correspondra donc à celle de Yacine.
1. Yacine souhaite être le gérant de la future société. Est-ce possible ? Comment serait-il
nommé ? Les associés prévoient une durée de mandat de 3 ans, cette durée pourra-t-
elle être renouvelée ? Si oui, comment ?
Oui, il peut être gérant. Il sera voté en AG à la majorité ou à la constitution de la société, cela
sera simplement inscrit dans les statuts. Gérée par 1 ou plusieurs PP, associé ou un tiers. Le
gérant doit avoir la capacité civile et ne doit pas être frappé de l’interdiction de gérer. Durée
peut être renouvelée en AG avec majorité. Il peut lui-même participer à l’AG.
Oui il peut car il n’est pas associé majoritaire. Contrat de travail doit être effectif :
Une nette distinction entre la gérance, qui comporte la direction générale de la société, et
les fonctions techniques, qui sont la conséquence du contrat spécialisé
Un état de subordination à l’égard de la société, ce qui implique notamment qu’il soit
associé minoritaire, ou gérant non associé mais pas associé majoritaire ou associé unique.
Une rémunération spécifique, en corrélation avec les missions exercées (proportionnée)
Yacine, nommé gérant, multiplie ses prises de décisions. Il passe un important contrat de
fourniture de plantes et d’arbres avec un pépinièriste de la région. Il engage des dépenses de
prospection de clientèle : publicité, démarchage. Il embauche un assistant pour le seconder
sans en référer aux autres associés alors que les statuts prévoient que pour l’embauche de
salariés il faut l’unanimité des salariés. Il nomme M. JUSTE en qualité de commissaire aux
comptes pour se mettre à l’abri des critiques de ses co-associés.
Dans ce cas, les actes de Yacine en tant que gérant semblent soulever plusieurs questions
légales et statutaires :
Dans l'ensemble, il est important de consulter les statuts de la société, ainsi que les lois et
règlements applicables, pour déterminer la validité des actes posés par le gérant.
Le principe : entre les rapports avec les associés ; le gérant peut passer tous les actes dans
l’intérêt de la société
Rapport avec les tiers : le gérant peut agir en toutes circonstances au nom de la société sous
réserve des pouvoirs que la loi attribue expressément aux associés. Les clauses limitant les
pouvoirs du gérant sont inopposables aux tiers.
En droit, la responsabilité de la société peut être engagée en cas de faute commise par un de
ses salariés dans l'exercice de ses fonctions (théorie de la responsabilité du fait d'autrui).
Alexandre, en tant que salarié de la société, a commis une erreur en abattant l'arbre. La société
pourrait donc être considérée comme responsable des actions de ses salariés dans le cadre de
leurs obligations professionnelles.
Pour qu’il y ait indemnisation, il faut un préjudice. Pour qu’il y ait un préjudice, il faut qu’il y
ait une faute commise. On a un dommage et un préjudice donc il a droit aux dommages et
intérêts. La PM (la société) est donc responsable du préjudice subi.
Une SARL de rénovations de façades créée en 1988, 2 associés Henri et Marc. Henri est le
gérant. Henri a 2 fils : Luc et Paul et son neveu Marc. A la constitution, le gérant c’est Henri.
Aujourd’hui il a 67 ans, il souhaite confier la gérance à ses 2 fils. Ils sont nommés gérants par
décision des associés. Jusqu’à présent, la société sous-traitait des solutions d’échafaudage
pour la société. Luc envisage de gérer directement cette partie de la société. Il a entrepris des
négociations avec une autre société pour l’achat d’échafaudage au prix de 15k€. Aucun
contrat n’a encore été signé. Paul est opposé à ce projet.
Ils sont associés et co-gérants. Ils ont le pouvoir d’administration et de gestion. Ils n’ont
cependant pas le pouvoir de disposition puisqu’il faut en effet l’unanimité des associés, soit
l’accord de son frère pour pouvoir acheter ou vendre au sein de la société.
En tant que co-gérants d'une SARL, Luc et Paul ont tous deux des pouvoirs égaux pour gérer
la société. Ils sont autorisés à prendre des décisions concernant la gestion courante de
l'entreprise, à engager des dépenses et à signer des contrats au nom de la société, sauf
disposition contraire dans les statuts de la société ou décision des associés.
En principe, Luc et Paul ont des pouvoirs égaux en tant que co-gérants, ce qui signifie que
Luc peut conclure le contrat d'achat d'échafaudages sans le consentement de Paul ni de Marc.
Cependant, les décisions importantes ou stratégiques devraient normalement être prises d'un
commun accord entre les co-gérants et associés pour éviter les conflits internes.
3. Proposer une solution pour qu’à l’avenir les décisions soit prises d’un commun
accord par les 2 gérants.
Pour garantir que les décisions importantes soient prises d'un commun accord par les deux
gérants, il est recommandé d'inclure une clause dans les statuts de la société qui précise que
les décisions stratégiques ou majeures nécessitent l'accord des deux gérants. Cela permettrait
d'éviter les désaccords entre les co-gérants.
Afin de sécuriser sa situation, Paul souhaiterait conclure un contrat de travail avec la société.
Il n’exerce pas de fonction particulière hormis sa fonction de gérance.
En tant que gérant de la SARL, Paul a le droit de conclure un contrat de travail avec la
société, pour autant que cela soit fait dans l'intérêt de la société et que le contrat respecte les
règles du code du travail. Cependant, étant donné le conflit d'intérêts potentiels entre les deux
frères, il est recommandé de rédiger le contrat de travail de manière transparente et équitable
pour éviter tout litige futur.
Marc s’intéresse de près à la vie de la société. Celle-ci subit actuellement une forte
concurrence d’entreprise locale. Le CA. A fortement diminué et la société est depuis quelques
mois en sous-activité. Les gérants ne semblent pas se soucier de la situation mais Marc s’en
inquiète.
5. Conseiller Marc sur la démarche à adopter pour attirer l’attention des gérants.
6. Emma, la fille de Luc, titulaire d’un Master de droits des affaires, indique à son
père qu’il lui faudrait adopter la forme de SAS.
7. Identifier les conditions à remplir pour adopter la forme de SAS.