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PARTIE 3 

- Droit des sociétés

Droit des sociétés = Ensemble des règles juridiques qui régissent les sociétés depuis leur
création en passant par leur fonctionnement et jusqu’à leur disparition.

En droit, une société valablement créée est une personne morale. Ce termine est une fiction
juridique pour justifier des règles sur la répartition du patrimoine.

Ainsi, la société est une personne pouvant disposer d’un patrimoine qui lui est propre. Cela
permet également de distinguer son patrimoine de celui des associés.

Pour la société puisse acquit cette personnalité morale, il faut qu’elle remplisse toutes les
règles de formation en passant par la rédaction des statuts jusqu’à l’immatriculation au RCS.

Distinguer deux corps de règles en droit français :


o Droit commun
o Droit spécial

Dans le Code Civil, on retrouve toutes règles qui s’applique à l’ensemble des sociétés appelé
par conséquent le droit commun.

I. Droit français des sociétés

A. Définition de la société en droit français

Article 1832 du Code Civil :


La société est instituée par deux ou plusieurs personnes qui conviennent par un contrat
d'affecter à une entreprise commune des biens ou leur industrie en vue de partager le
bénéfice ou de profiter de l'économie qui pourra en résulter.
Elle peut être instituée, dans les cas prévus par la loi, par l'acte de volonté d'une seule
personne.
Les associés s'engagent à contribuer aux pertes.

Pour qu’une société unipersonnelle existe valablement il faut qu’elle réponde à des critères
légaux posés par la loi.

B. Classifications des sociétés

Ces classifications sont juste un moyen pour appliquer les règles à tel ou tel type de société.

Différence entre :

1) Société pluripersonnelle / Société unipersonnelle


La société pluripersonnelle nécessite deux ou plusieurs personnes et c’est le modèle de droit
commun sauf exception où la loi prévoit que dans certain cas il est possible d’avoir des
sociétés unipersonnelles.
En 1985 une réforme autorise ainsi deux types de sociétés unipersonnelles :
o L’EURL créé en 1985, c’est une société commerciale ;
o L’EARL ;
En 1999 a été créé la SASU.

Donc, il faut que le législateur ait prévue le cas pour pouvoir créer une société unipersonnelle
car le principe c’est qu’il faut au minimum deux associés.

Avant, il y avait une unicité des patrimoines dans l’associé et la société.


Ainsi, le législateur a créé l’EURL pour permettre à un entrepreneur individuel de limiter sa
responsabilité. Si sa société a des difficultés, les créanciers ne pourront pas aller chercher dans
le patrimoine personnel de l’entrepreneur.
Attention : Certaine créancier comme la banque peuvent demander des garanties personnelles.

L’EURL a été ensuite concurrencée par l’EIRL qui correspond à un entrepreneur individuel
(donc pas de société et de personnalité morale) cependant il aura la responsabilité limitée.
Elle a les avantages d’une société : possibilité de créer un patrimoine d’affectation dans lequel
on retrouve tous les biens qui constitue le patrimoine de l’EIRL.

2) Société civile / Société commerciale

Sociétés civiles - Article 1845 et suivants du Code Civil


« Les dispositions du présent chapitre sont applicables à toutes les sociétés civiles, à moins
qu'il n'y soit dérogé par le statut légal particulier auquel certaines d'entre elles sont
assujetties.
Ont le caractère civil toutes les sociétés auxquelles la loi n'attribue pas un autre caractère à
raison de leur forme, de leur nature, ou de leur objet.  »

Sociétés commerciales - L210-1 et suivants du Code de Commerce


« Le caractère commercial d'une société est déterminé par sa forme ou par son objet. Sont
commerciales à raison de leur forme et quel que soit leur objet, les sociétés en nom collectif,
les sociétés en commandite simple, les sociétés à responsabilité limitée et les sociétés par
actions. »

Les sociétés civiles sont régies par le Code Civil et les sociétés commerciale par le Code de
Commerce.

Les sociétés civiles ne peuvent avoir qu’un objet civil.

Les sociétés commerciales sont commerciales à raison de leur forme.


 Ex : SNC, SARL, SCA, SPA.

Ce qui distingue c’est deux types de société c’est la compétence juridictionnelle.


- Sociétés civiles = Tribunal judiciaire
- Sociétés commerciales = Tribunal de commerce
Attention : Profession libérale = profession civile par nature.
Donc, ces professions ne pouvaient exercer que sous la forme de sociétés civiles.
Depuis 1990, est créé la possibilité pour ces professions d’exercer sous forme de sociétés
commerciales (ex : SELARL, SELFA).

3) Société de personnes / Société de capitaux

Société de personnes : la place de l’associé est primordiale, c’est un élément essentiel.


Elle se caractérise par deux éléments :
o Fort intuitu personae
o Affectio societatis (volonté de se comporter comme un véritable associé : participer à
la vie de la société, contribuer aux pertes de la société).

Les associés sont indéfiniment responsables (responsabilité illimitée) et détiennent des parts
sociales.
Conséquences de l’intuitu personae : l’entrée et la sortie des associés est fortement
contrôlée.
Exemples :
 S’il y a le décès ou l’incapacité d’une associé la société peut être dissoute si cela est
prévue par les statuts
 Si un associé veut vendre ses parts sociales, il faudra un agrément par tous les associés
si les statuts le prévoient.

Société de capitaux : priorité donnée aux investissements, ce qui compte ce sont les biens
apportés par les actionnaires et le patrimoine de la société.
 Exemples : SA et société cotée.

Elle se caractérise de la manière suivante :


o Absence d’intuitu personae car la personne des actionnaires importe peu ;
o Affectio societatis car c’est obligatoire pour la formation de la société (moins fort que
la société de personnes).

La responsabilité est limitée au montant de l’apport fait dans la société. Le capital est
constitué d’actions.

En principe, les actions sont librement négociables (pas de contrôle sur les cessions).

Toutes ces règles ne sont pas impératives.


Exemple : Possibilité de créer une SA et prévoir un agrément en cas de cession d’actions.

Attention : Pour éviter que les statuts soient trop facilement modifiés certaines conditions
doivent respecter. Ainsi toute AG qui veut modifier les statuts doit avoir un certain quorum
(certain nombre de personnes présentes) et les décisions modifiant les statuts doivent prises à
une certaine majorité.

C. Règle de formation

Toutes sociétés sont régies par des règles impératives (elles ne peuvent pas y échapper).
Il y a des points où les associés ont une liberté contractuelle (pouvoir prévoir ce que je veux
dans mon contrat) plus ou moins étendue.

Statuts = contrat de naissance de la société.


Mais, on ne pas se tenir aux règles du droit des contrats pour régir les sociétés car ce n’est une
personne morale et pas simplement un contrat.

1) Conditions de validité communes à tout contrat

 Consentement
En droit des sociétés, les co-contractants (parties au contrat des sociétés = futurs associés)
doivent exprimer leur consentement et avoir la capacité de conclure le contrat.
 Chaque associé doit consentir au contrat de société.
 Son consentement doit être réelle, sincère et non vicié.

Cour d’appel du 30 juin 2015 : Cela mêle le droit des sociétés et le droit des contrats.
Une personne âgée a créé une SCI avec deux associés. Elle a apporté plusieurs biens
immobiliers donc pendant 2 ans elle était associée majoritaire à 80%.
Par la suite, elle conclue avec ses associés la cession de ses parts contre une rente viagère.
Elle finit par décéder rapidement suite à une opération.

Cependant ses ayants droits veulent contester la cession des parts sociales.
Ils assignent ainsi les deux associés devant le tribunal pour :
- Demander l’annulation de l’apport de la personne âgée à la SCI,
- Demander l’annulation de la cession des parts,
- Prononcer la dissolution de la société,
- Exiger le versement de dommages et intérêts.

Les jugent ont rejeté cette demande car ils ont considéré qu’il n’y avait pas la preuve que :
- La personne âgée était dans un état de vulnérabilité particulier qu’il l’aurait empêché
de discuter de la proposition de ses coassociés.
- Des pressions avaient été exercé sur la vielle femme.
- Il a eu des manœuvres dolosives des associés.
De plus, les associés ont réussi à prouver que leur associée recherchait le versement d’une
rente.

 Capacité
L’associé doit avoir la capacité de conclure le contrat de société.
Les règles de la capacité sont régies par le Code Civil (mineurs et majeurs vulnérables ne
peuvent pas entrer dans les sociétés).
Il y a des sociétés où les exigences sont plus importantes sur la capacité.
Exemple : capacité commerciale des associés (inscription au répertoire des métiers) dans les
SNC.
 Règle de capacité renforcée

 Objet
= Type d’activité que la société se proposer d’exercer pour faire des bénéfices ou réaliser des
économies.

Cet objet doit impérativement être indiqué dans les statuts. Toutes les décisions des organes
de direction doivent entrer dans cet objet social.

Si une société effectue des actes qui ne rentrent pas dans l’objet social cela entraine la nullité
de l’acte si une demande est faite en justice.

Il doit être délimité car on applique le principe de spécialité de la personne morale.


Risque d’un objet social :
o Trop large c’est que la société face tout et n’importe quoi et même en danger la vie de
la société.
o Trop restrictif c’est que la société soit trop limitée dans ses actes et que les associés
veuillent par la suite changer l’objet social.

2) Conditions de validité propres aux contrats de société

 Apports / affectation
Les associés doivent affecter à l’entreprise des biens ou leur industrie.
En échange de ces apports ils vont recevoir des droits sociaux (parts sociales ou actions).

Les biens apportés par les associés sont au service de l’entreprise et lui sont affecté.
Cette affectation dure pendant toute la vie de la société.

Une fois que la société est immatriculée c’est une personnes morale tous les apports constitue
le patrimoine de la société.

Type d’apports :

 Apport en numéraire = apport d’une somme d’argent.


 Distinction de deux phases :
o La souscription => l’associé s’engage à effectue un apport d’un montant
déterminé.

o La libération => Versement effectif des sommes promises.


=> Souvent, il y a un minimum à libérer et un délai limité.
=> Sanction en cas non libération où tout intéressé peut
demander au Président du Tribunal statuant au référé
d’enjoindre à libérer le capital social.
Le juge a deux possibilités :
- Donner une injonction à destination du dirigeant
l’obligeant à faire l’appel des fonds
- Désigner un mandataire ad-doc (extérieur à l’entreprise)
qui va enjoindre à faire l’appel des fonds.

 A le distinguer de l’apport en compte courant d’associé


o En cas d’apport en numéraire, les sommes apportées tombent dans le patrimoine
de la société ainsi l’apport participe à la formation du capital social.
o L’avance en compte courant est un prêt consenti par la société et dont il est
possible de demander le remboursement à tout moment selon les cas et les règles
spécifiques qui s’appliquent.

 Apport en nature = Tous bien qui n’est pas une somme d’argent ni un apport en
industrie. Un bien de toute nature (meuble ou immeuble) corporelle ou incorporelle.

 Type d’apport en nature :


o Apport en plein propriété = transfert des droits de propriété du bien au profit
de la société (ce n’est pas un contrat de vente car la contrepartie ce sont des droit
sociaux).
- Le transfert de propriété du bien intervient le jour de l’immatriculation de
la société car c’est le jour où la société prend naissance et dispose d’un
patrimoine propre.
- Avant, c’est la phase de constitution de la société où le futur associé prend
l’engagement d’apporter le bien à la société et donc il doit conserver le bien
pour que la société en soit propriétaire le jour de son immatriculation.

- L’évaluation du bien doit être faite par un Commissaire aux Apports.

o Apport en jouissance = Le bien apporté est mis à la disposition de la société.


- Il n’y a pas de transfert de propriété en revanche la société peut utiliser le
bien.
- L’apporteur reste prolétaire du bien.
- A la disparation de la société, il récupère le bien.

 Apport en industrie = l’associé met à disposition de la société ses connaissances


techniques, ses services ou son travail.
 Veiller à ce que la personne effectuant l’apport ait un réelle affectio societatis
(comportement d’associé) et non un comportement de salarié.

 Dans le Code de Civil, il est précisé que l’associé qui s’est obligé à faire cet apport à
la société lui doit compter de tous les gains qu’il a réalisé par l’activité faisant l’objet
de son apport.

 Particularité : Les apports en industrie ne concourent pas à la formation du capital


social qui constituent le gage des créanciers de la société. Ainsi si la société n’a plus
d’actif, elle utilise son capital social pour payer ses créanciers. La valeur de l’apport
en industrie n’a pas de valeur pécuniaire et n’est pas une garantie pour les créanciers.

 Évaluation : L’associé qui n’apporte que son industrie a une part qui est égale à celle
de l’associé qui a le moins apporté sauf clause contraire dans les statuts.

 Affectio societatis
Terme créé par la jurisprudence
= Volonté des associés de collaborer ensemble sur un pied d’égalité au succès de l’entreprise
commune en participant aux bénéficies comme aux pertes.

Dans les sociétés unipersonnelles, un affectio societatis est considéré si l’associé se comporte
comme un associé.

Il peut être très fort dans des sociétés de petite taille.


Dans les SA il est beaucoup moins fort.

Utilité ?
Ce terme a été créer pour qualifier une société dans le cas il y avait un doute.
C’est le cas pour des personnes qui n’ont pas voulu créer une société mais qui se comportent
comme des associés. Pour cela, il faut vérifier toutes les conditions de validité pour la société.

Société créée de fait : Cass, com, 23 juin 2004, n°01-14275


 Société créée de fait avec un couple en concubinage.

 Participation au résultat
Il est nécessaire que les associés consentent à participer au résultat pour qu’il y ait existence
d’une société.

Article 1832 du Code Civil :


« La société est instituée par deux ou plusieurs personnes qui conviennent par un contrat
d'affecter à une entreprise commune des biens ou leur industrie en vue de partager le
bénéfice ou de profiter de l'économie qui pourra en résulter.
Elle peut être instituée, dans les cas prévus par la loi, par l'acte de volonté d'une seule
personne.
Les associés s'engagent à contribuer aux pertes. »

Recherche de bénéfice = exercice sociale qui dure 12 mois, à la fin de cet exercice les
résultats sont publiés et des dividendes sont à répartir. Chaque associé reçoit une part du
bénéfice vie une décision collective.

Partage d’économie = grâce à société les associés vont obtenir des prestations ou des biens à
des coûts inférieurs ce qu’il aurait obtenu à titre individuel.
 Exemple : Les SCM (société civile de moyen) qui sont souvent créée par des
professionnels libérales où chacun continue d’exercer son activité à titre individuel
mais la société a était créée pour mettre en commun des moyens (locaux, machine,
ect..).
Contribuer aux pertes = règle impérative, au moment où les associés entrent dans la société,
ils acceptent d’encourir le risque de contribuer aux pertes sociales.
Le plus souvent cette contribution va se manifester à la liquidation de la société.
 L’enjeu se fait sur le type de société :
o Dans une société à responsabilité limitée, l’associé est limité au montant de son
apport.
o Dans une société à responsabilité illimitée, l’associé peut être poursuivit par les
créanciers au-delà du montant de son apport.
En revanche, les conditions pour aller chercher dans le patrimoine personnel de
l’associé sont strictes.

 Distinction entre l’obligation de contribuer aux pertes et les engagements qui peuvent
être demandé d’un associé
Impossibilité d’imposer à un associé d’augmenter ses engagements c’est une règle
d’ordre public.
Exemple : Un associé veut faire une augmentation de capital, il ne peut pas l’imposer
aux autres actionnaires car sa responsabilité augmente.

Article 1836 du Code Civil


« Les statuts ne peuvent être modifiés, à défaut de clause contraire, que par accord
unanime des associés.
En aucun cas, les engagements d'un associé ne peuvent être augmentés sans le
consentement de celui-ci. »

 L’article 1844 prévoir que la part de chaque associé dans les bénéfices et les pertes est
proportionnel à la part que ce dernier déteint dans le capital social sauf si clause
contraire.

Article 1844 du Code Civil


« Tout associé a le droit de participer aux décisions collectives.
Les copropriétaires d'une part sociale indivise sont représentés par un mandataire
unique, choisi parmi les indivisaires ou en dehors d'eux. En cas de désaccord, le
mandataire sera désigné en justice à la demande du plus diligent.
Si une part est grevée d'un usufruit, le nu-propriétaire et l'usufruitier ont le droit de
participer aux décisions collectives. Le droit de vote appartient au nu-propriétaire,
sauf pour les décisions concernant l'affectation des bénéfices, où il est réservé à
l'usufruitier. Toutefois, pour les autres décisions, le nu-propriétaire et l'usufruitier
peuvent convenir que le droit de vote sera exercé par l'usufruitier.
Les statuts peuvent déroger aux dispositions du deuxième alinéa et de la seconde
phrase du troisième alinéa.  »

Attention : Impossible de prévoir une clause qui aboutit à attribuer la totalité du profit
à un seul associé ou à exonérer un associé de la totalité des pertes => clause léonine =
clause interdite.

Une fois les statuts correctement rédigés, ils sont publiés dans un JAL et enregistrés auprès du
greffe qui communiquera par la suite l’extrait K-bis.
D. Importance de la rédaction des statuts

Les statuts déterminent la forme de la société et fixent les modalités d'organisation et de


fonctionnement, ainsi que les droits et les obligations des associés.

Article L210-2 du Code de Commerce


« La forme, la durée qui ne peut excéder quatre-vingt-dix-neuf ans, la dénomination sociale,
le siège social, l'objet social et le montant du capital social sont déterminés par les statuts de
la société. »
Des articles du Code Civil et du Code de Commerce énumère toute une liste de mentions qui
doivent absolument apparaitre dans les statuts.
En cas de mention absente ou incomplète, l’irrégularité de la société doit être constatée.

Les statuts doivent forcément être rédigés par écrit soit par :


- Acte sous seing privé (entre personnes privées) ;
- Acte notarié qui est obligatoire quand un immeuble est apporté à la société (car
l’apport est soumis à la règle de la publicité foncière) OU quand deux des associés
sont mariés.

Ils vont servir de preuve du contrat de société.


Chaque associé va recevoir un exemplaire.

Mentions minimums que doivent contenir les statuts :


- Apport de chaque associé
- Forme
- Objet
- Dénomination
- Adresse siège social
- Durée
- Modalité relative à son fonctionnement (ex : règle de quorum ou de prise de décisions)

Une fois rédigé, les statuts doivent être signés par les associés mais la société n’a pas encore
de personnalité morale.

Les formalités de constitution :


- Enregistrement des statuts à la recette des impôts, immatriculation obligatoire ;
- Avis de constitution dans un JAL ;
- Envoi au greffe du tribunal de commerce pour immatriculation.
E. Sanctions des irrégularités de constitution

En droit des sociétés, pour prononcer la nullité de la société il faut qu’il y est un article qui
prévoit précisément que tel point s’il n’y est pas cela entraine la nullité de la société.
 Pas de nullité sans texte.

La première sanction est la nullité de la société à laquelle peut s’ajouter une action en
responsabilité civile.

Référence au droit des contrats en général, pour le reste seule la violation de dispositions
expressément visées peut entrainer la nullité d’une société.

Article 1844-10 du Code Civil


« La nullité de la société ne peut résulter que de la violation des dispositions de l'article
1832 et du premier alinéa des articles 1832-1 et 1833, ou de l'une des causes de nullité des
contrats en général.
Toute clause statutaire contraire à une disposition impérative du présent titre dont la
violation n'est pas sanctionnée par la nullité de la société, est réputée non écrite. »
 Équivalence dans le Code de Commerce des articles prévoyant les cas de nullité
du contrat de société
Article L. 235-1 du Code de Commerce
« La nullité d'une société ou d'un acte modifiant les statuts ne peut résulter que d'une
disposition expresse du présent livre ou des lois qui régissent la nullité des contrats.
»

Article L. 235-2 du Code de Commerce


« Dans les sociétés en nom collectif et en commandite simple, l'accomplissement des
formalités de publicité est requis à peine de nullité de la société, de l'acte ou de la
délibération, selon les cas, sans que les associés et la société puissent se prévaloir, à
l'égard des tiers, de cette cause de nullité. Toutefois, le tribunal a la faculté de ne
pas prononcer la nullité encourue, si aucune fraude n'est constatée. »

Article L. 235-1 du Code de Commerce


«  En ce qui concerne les sociétés à responsabilité limitée et les sociétés par actions,
la nullité de la société ne peut résulter ni d'un vice de consentement ni de
l'incapacité, à moins que celle-ci n'atteigne tous les associés fondateurs. »

 La régularisation de la société
Article 1844-11 et L. 235-3 du Code de Commerce
« L'action en nullité est éteinte lorsque la cause de la nullité a cessé d'exister le jour
où le tribunal statue sur le fond en première instance, sauf si cette nullité est fondée
sur l'illicéité de l'objet social. »

Article 1844-12 et L. 235-6 du Code de Commerce


Sur la nullité encourue en cas de vice du consentement.

Le Code Civil et le Code de Commerce permettent d’éteindre l’action en nullité dès lors que
la cause de la nullité a cessé exister le jour où le tribunal statut.
 Possibilité de réparer l’irrégularité.

Lorsque la nullité de la société est prononcée, elle met fin, sans rétroactivité, à l'exécution du
contrat à l'égard de la personne morale qui a pu prendre naissance. Elle produit les effets d'une
dissolution prononcée par justice.

La société est liquidée, comme si elle était dissoute après avoir fonctionné régulièrement.

Les effets de la dissolution à l’égard des tiers.

F. Différents types de société en droit français et leur fonctionnement

Règles spécifiques à l’obligation de la nomination d’un CAC.

1) SARL et EURL – articles L. 223-1 à L223-43 du Code de Commerce


 SARL
o Fort intuitu personae.

o Max 100 associés.

o Le rapport de gestion, l'inventaire et les comptes annuels établis par les gérants, sont
soumis à l'approbation des associés réunis en assemblée, dans le délai de 6 mois à
compter de la clôture de l'exercice.

o L223-27 : principe de prise de décisions en assemblée, sauf disposition statutaire


contraire.

o Dans les assemblées ou lors des consultations écrites, les décisions sont adoptées par
un ou plusieurs associés représentant plus de la moitié des parts sociales.

o La réduction du capital est autorisée par l'assemblée des associés statuant dans les
conditions exigées pour la modification des statuts. En aucun cas, elle ne peut porter
atteinte à l'égalité des associés.

 EURL
o Lorsque la société ne comporte qu'une seule personne, celle-ci est dénommée
« associé unique ».
o L'associé unique exerce les pouvoirs dévolus à l'assemblée des associés.

o L'associé unique, personne physique, assume personnellement la gérance.

o Le gérant n’est pas nécessairement l’associé unique, ses décisions doivent être
répertoriées dans un registre.

2) Société anonyme - Article L. 225-1 et suivant du Code de Commerce

Organisation avec un CA, un président et/ou un directeur général.

L'assemblée générale extraordinaire est seule habilitée à modifier les statuts dans toutes leurs
dispositions. Toute clause contraire est réputée non écrite.

Elle ne délibère valablement que si les actionnaires présents ou représentés possèdent au


moins, sur première convocation, le quart et, sur deuxième convocation, le cinquième des
actions ayant le droit de vote.

Elle statue à la majorité des deux tiers des voix dont disposent les actionnaires présents ou
représentés.

3) Société par actions simplifiée – articles L227-1 à L227-20

L227-1 : le principe est qu’on lui applique les règles de la SA sauf celles qui sont
incompatibles avec les dispositions particulières propres à la SAS.

L227-5 : Les statuts fixent les conditions dans lesquelles la société est dirigée.

La société est représentée à l'égard des tiers par un président désigné dans les conditions
prévues par les statuts. Le président est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toute
circonstance au nom de la société dans la limite de l'objet social.

4) Société en commandite simple – articles L222-1 à L222-12

Les associés commandités ont le statut des associés en nom collectif.

Les associés commanditaires répondent des dettes sociales seulement à concurrence du


montant de leur apport. Celui-ci ne peut être un apport en industrie.

Les décisions sont prises dans les conditions fixées par les statuts.

Toutefois, la réunion d'une assemblée de tous les associés est de droit, si elle est demandée
soit par un commandité, soit par le quart en nombre et en capital des commanditaires.
5) Société en commandite par actions – article L226-1 à L226-14

6) Société en nom collectif – article L221-1 à L.221-17 ;

7) Société par actions – article L224-1 à L224-3 et articles L225-1 et suivants

FOCUS sur les sociétés qui offrent au public des instruments financiers
Article L.411-1 du CMF : l’offre au public de titres financiers et les augmentations de capital
réservées à catégories de personnes.

Attention : Différence avec le crowdfunding

Quelques règles applicables aux sociétés cotées


- L’introduction en bourse ou Initial Public Offering ;
- L’émission d’obligation et la rédaction d’un document de référence à destination des
investisseurs ;
- Augmentations de capital avec suppression du droit préférentiel de souscription ;
- L’importance de la prévention des délits d’initiés.
II. Droit anglais des sociétés

A. Introduction sur les apports du compagnies Act 2006

1) Sources du droit des sociétés en droit anglais


« Companies Act 2006 » = Acte du Parlement qui règlemente les règles de création et de
fonctionnement des sociétés en droit anglais.

« Insolvency Act 1986 », pose les règles applicables en cas de sauvegarde, redressement,
liquidation judiciaire, procédures spécifiques au traitement de la situation des entreprises en
cessation des paiements.

2) Apports principaux du Companies Act 2006

Le droit anglais a modifié le droit français par 2 volets :


 Codifier de nouveaux principes de commun laws
Ils ont codifié des règles de jurisprudences admises depuis longtemps.

 Intégrer la transposition de directive européenne : La directive transparence


Cette directive oblige à de nouvelles obligations de transparence aux dirigeants des
entreprises.

Quand une directive est prise au niveau européen (contrairement au règlement européen qui
est applicable dans tous les États membres de l’UE), elle fixe des objectifs, des grandes lignes
de manière générale puis après chaque État doit voter une loi dans son droit national qui vise à
transposer la directive.

On peut transposer :
- A minima (= prévoir ce qui a été prévue dans la directive)
- A maxima (= essayer d’atteindre les objectifs plus poussés de la directive).

L’UK a transposé la directive de transparence à maxima. De nouvelles obligations et de


nouveaux devoirs ont été affectés aux dirigeants pour respecter cette directive.

En transposant cette directive, le « Companies Act » a créé de nouveaux devoirs à la charge


des dirigeants de société anglais qui visaient à moraliser les règles applicables aux entreprises
et à leurs dirigeants.
Quels types d’obligations ?
Les dirigeants doivent :
o Agir conformément à l’objet social ainsi qu’à l’intérêt social dans leur prise de
décision.
o Se garder de tout conflit d’intérêt.
o N’accepter aucun avantage de tiers, déclarer leurs intérêts dans leurs obligations ou
contrats envisagés.
o Agir loyalement avec les membres de la société.
o Entretenir de bonnes relations avec les fournisseurs et clients de la société.

Quand un dirigeant prend une décision : il doit justifier en quoi cela va dans l’intérêt de la
société.

Directive critiquée car :


Hypothèses dans lesquelles la responsabilité du dirigeant était impliquée étaient plus
nombreuses. Cela entrave la conduite du « business ».

SA : majoritaire impactées


Sociétés unipersonnelles : moins impactéee.

Introduction d’une procédure permettant aux actionnaires d’intenter une action contre un
dirigeant au nom de la société pour violation de ses devoirs.
 Pour cela ils doivent obtenir préalablement l’autorisation de poursuivre une telle
action : ils doivent aller devant le Tribunal, prouver que le dirigeant a agi dans un
intérêt contraire à la société.
 Le Tribunal va alors statuer sur le caractère fondé ou non de la requête.
 Si l’action est fondée, un certain nombre d’actionnaires peuvent porter une
action en responsabilité contre un dirigeant au nom de la société.

Ce « Companies Act » a suscité de nombreux litiges ont été portés devant les tribunaux
notamment sur l’application de ce texte. Maintenant, l’association de ce texte et des
jurisprudences appliquées a permis à ce que le régime soit admis aux différents acteurs.

Ce qu’il faut retenir : Texte de 2006 qui a mis de nouveaux devoirs à la charge des dirigeants
qui ont plus de chances de voir leurs responsabilités engagées et qui ont donc un devoir de
vigilance accrue.

B. Règles de création des sociétés en droit anglais

En droit anglais, une société peut être créée par une ou plusieurs personnes qui souscrivent au
contrat de société et enregistrent celle-ci conformément aux exigences de la loi.

Toutes les obligations imposées par les textes sur la création d’une société sont respectées, on
le soumet au registre des sociétés qui va délivrer un numéro d’immatriculation et va ainsi
donner la personnalité morale à la société. ( companies house)
Toute société, doit avoir ses statuts.

En G-B, les statuts prennent la forme d'un ou deux documents :


- les « Articles of Association » = articles liés à la structure de la société, capital,
fonctionnement de la prise de décision entre les administrations, répartition capital/
droit de votes, quorum AG …

- le « Memorandum of Association » = identité des fondateurs et objet social de la


société.

Suite au texte de 2006, réduction de l’importance du « Memorandum of Association » qui


représente alors que l’identité des fondateurs.

Depuis 2010, il n’est plus obligatoire : l’objet social doit être inscrit dans les « Articles of
Association ».

Ces documents sont déposés au registre central des entreprises, qui pour l'Angleterre et le
Pays de Galles est « Companies House », à Cardiff. Ici à la différence du droit français, c’est
un registre national alors qu’en France nous avons des tribunaux au niveau régionaux.

Toute société doit y déposer également ses comptes annuels.

C. Règles spécifiques de fonctionnement des sociétés en droit anglais

1) Détention des titres


Historiquement : le droit anglais a développé, en amont du droit français, de nombreux
instruments financiers (obligations, actions parts sociales, actions sans droit de vote …).
 Développement rapide de divers instruments financiers et des actions sans droit de
vote.

Actions sans droit de vote : instruments purement financiers dont l’objectif pour l’entreprise
est d’ouvrir son capital plus facilement. C’est avoir de purs investissements financiers sans
vocation qu’ils interviennent dans le fonctionnement de l’entreprise.

3 familles de titre : actions diverses , actions sans droit de vote, obligations

2) Prise de décision

Companies act : Le droit anglais fait preuve d’un peu plus de souplesse par rapport au droit
français.
 Objectif : facilité la gestion quotidienne des entreprises de petites tailles qui
constituent la majorité des sociétés en droit anglais.

Usage répandu des résolutions écrites (« written resolutions »).


 Possibilité de prendre une décision par un document qu’on signe à tous les
actionnaires sans avoir l’obligation de réunir une AG.
 Soit les organes collégiaux, les CA ont recours aux « written resolutions ».
Il a fallu attendre le « Companies Act 2006 » pour écarter l'exigence traditionnelle de
l'unanimité pour l'adoption d'une résolution écrite.
 Selon les dispositions de la section 288 de cette loi :
- les résolutions ordinaires nécessitent la signature des associés représentant
seulement la majorité simple des droits de vote.
- les résolutions extraordinaires nécessitent la signature des associés
représentant 75 % des droits de vote de la société.

Attention : Valable pour tous types de sociétés tant qu’elles ne sont pas côtés.

Il est loisible aux différents organes sociaux d’adopter différentes résolutions sans qu’il soit
nécessaire de réunir leurs membres.
Pour que les résolutions écrites soit appliqués il faut que celle-ci soit signés par un minima de
personnes.
 C’est aussi possible en droit français : mais sur des résolutions sans trop d’enjeux
(généralement dans les SARL, SA …)

A l’origine les « wittens resolutions » nécessitaient le consentement unanime de tous les


organes sociales (ex : si CA tous les administrateurs devaient signés).

Suite à un changement des résolutions écrites en droit anglais : toutes les résolutions écrites
ont été soumises aux mêmes conditions de majorité que celle émise dans les AG = plus
d’exigences d’unanimité.

On va exiger une majorité simple pour les domaines qui relèvent d’une résolution simple.
Résolution ordinaire : majorité simple (50% des actionnaires).
Résolutions spéciales : signés pas des associés représentants 75% des droits de votes.

 Même chose en droit français : on a des décisions qui doivent être prise par l’AGO
(décision vie courante) avec des quorums plus faibles
Décision plus importante : prise par l’AGE avec règles de quorum et majorité plus
élevés.

Encadrement : le droit anglais va prévoir que le consentement de tous les actionnaires est fixé
non pas à la date où il signe l’acte mais à la date où la société reçoit l’acte signé.
 La résolution est valable et s’applique une fois que la société a reçu l’acte signé.

Le système de signature est fortement encadré avec des sanctions civiles et pénales en cas de
fraude.

Article L. 223-27 du Code de Commerce :


« Les décisions sont prises en assemblée. Toutefois, les statuts peuvent stipuler qu'à
l'exception de celles prévues au premier alinéa de l'article L. 223- 26 toutes les décisions ou
certaines d'entre elles peuvent être prises par consultation écrite des associés ou pourront
résulter du consentement de tous les associés exprimé dans un acte. »
Le droit anglais interdit de recourir à une résolution écrite pour décider de révoquer un
administrateur ou un CAC avant la fin de son mandat.
 Il faudra passer par une AGE.

En droit anglais : il n’est pas écrit dans le « Companies Acts » de tenir une AG annuelle sauf :
- Si les statuts le prévoient ;
OU
- Dans l’hypothèse où les actionnaires représentant au moins 10% des droits de votes.

Demander la tenue d’une AG est devenu une simple faculté.


 Si ça ne recouvre pas les 2 conditions : cela devra être demandé par un minimum
d’actionnaires représentant au moins 10% du capital social.

D. Différents types de société en droit anglais

1) Sole proprietorship / sole trader

Statut d’une personne physique qui exerce une activité commerciale mais qui n’est pas
inscrite au registre du commerce anglais.

La structure n’a donc pas de personnalité morale.


 La publication des comptes ne s’applique pas

Structure a but lucratif dans laquelle une personne va exercer une activité professionnelle, le
plus souvent commerciale mais qui n’a pas de patrimoine propre et qui ne peut avoir qu’un
seul membre.

Cette personne physique est directement propriétaire des actifs de l’entreprise. Il est donc
personnellement responsable des dettes

Pas de capital social, de parts sociales, pas de publications légales

Pas de personnalité morale = la structure en elle-même n’est pas imposable c’est donc la
personne physique qui est elle-même imposée sur ses revenus.

Exemple : Artisans, autoentrepreneur, artisans individuels ..


Il y a des recommandations d’assurances assez poussées.

En tant que soldetrader, j’ai la possibilité d’avoir des salariés (max 2/3 personnes) même si je
n’ai pas de personne morale.

Responsabilité illimitée : son patrimoine personnel peut être recherché si la société n’arrive
pas à couvrir ses dettes.

Comment on fait pour s’établir en soldetrader en GB ?


Il faut :
- Informer le fisc
- Remplir un formulaire en ligne : on déclare ses bénéfices de son activité ce qui nous
permet d’être imposés.

2) Partnerships

Forme ancienne de relation contractuelle crée entre des personnes qui font des affaires
ensemble en vue de réaliser des bénéfices.

On a deux types de partnership :


- Limited partnership (responsabilité limitée)
- Illimited partnership (responsabilité illimitée)

 Illimited Partnership
Le « partnership » est une entité qui offre une méthode simple pour réguler les relations entre
deux ou plusieurs personnes désireuses de réaliser une activité commerciale commune sans
avoir à supporter les couts de création d’une société.

Convient très bien aux :


- Entreprise libérale ;
- Petites entreprises qui n’ont pas besoin d’apports de capitaux importants ;
- Entreprise familiale avec des projets de développement limitée.

Toutefois cela reste risqué en raison du caractère illimitée de la société.


En effet, en cas de faillite les biens individuels de chaque associé peuvent être utilisés pour
régler les dettes du partnership.

Pas de personnalité morale.


Pas enregistré au RCS.
Pas d’obligations en termes de publication légale.

 Limited partnership
Créé par « Limited partnership act » en 1907.

Cette forme reste assez peu utilisée.


Est composé d’un ou de plusieurs associés généraux, responsables de toutes les dettes et
obligations de la firme, et d'un ou de plusieurs associés à responsabilité limitée, qui
contribuent à la firme des capitaux ou des biens d'une certaine valeur.

Les associés jouissant de la responsabilité limitée ne sont responsables des dettes ou


obligations de l'entreprise qu'à concurrence de leur apport mais ne pourront, pendant la durée
du « partnership », retirer ou se faire rembourser tout ou partie de leur apport.

Les associés n’ont pas vocation à participer à la gestion de l’entreprise et n’ont pas le pouvoir
de prendre des actes qui peuvent engager la société.

Il y a donc dans cette société des associés avec responsabilité limitée et illimitée.

Société similaire en droit français : sociétés commanditaires


 La différence avec la « limited partnership » c’est que cette dernière n’a pas de
personnalité morale.
3) Limited liability partnership

A la personnalité morale empêche d’aller chercher les biens personnels des associés en cas de
faillite.

Nouvelle structure créée en 2000, pour permettre à des « Partnerships » de se transformer en


personne morale.

Elle permet aux membres de limiter leur responsabilité personnelle pour les dettes de
l'entreprise tout en organisant la structure interne de leur firme comme un « partnership ».
 Avec la souplesse du partnership, avec une organisation libre pour le fonctionnement.

4) Corporations : Public Limited Companies


= Société cotée.

Capital social min : 50 000 pounds (soit 70 000 €).

Sociétés ayant la possibilité de faire un appel public à l’épargne (le capital reste ouvert à la
négociation).

Exemple : VIRGIN PLC, Mark&Spencer

Nouvelles exigences informationnelles étendues pour les rapports annuels des sociétés cotées
issues de la transposition de la Directive européenne « Transparence ».
Deux types :
- « Quoted companies ou listed companies » (société cotée)
- « Unquoted companies » (société non cotée)

Les sociétés côtés ont l’obligation de donner davantage d’informations dans un document de
référence annuelle.
 Politique de transparence très élevée afin de permettre aux investisseurs éventuels de
se faire une idée sur l’action des sociétés.
5) Corporations : Private Limited Companies (LTD)
= Société non côtés

Elles ont :
- la personnalité morale ;
- la responsabilité limitée ;
- Pas de capital minimum ;
- Nombre d’actionnaires max 50
- Suffixe LTD

S’apparente à la SARL qui, à la différence des Plc, sont définies par l'interdiction de l'offre de
leurs actions ou de leurs obligations auprès du public.

Avantages d'une Limited Company au UK ? (la plus courante en UK)


o Apport et libération du capital non règlementés et non taxés (pas d'acte notarié)
o Formalités de constitution simple, rapides, peu onéreuses
o Responsabilité́ juridique des dirigeants limitée à la valeur des actions souscrites

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