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Droit des sociétés

Evaluation: contrôle continue/examen final

Introduction: le concept de sociétés correspond a une réalité juridique, sur le plan j, le mot société
relève 2 sens: - il va désigné le contrat qui va se nouer avec les associés
- il va désigné la personne morale qui sera créer par les associés
Sa dimensions on la tiens de l’art 1832 du code civil, celui ci dispose en effet que les associé
conviennent par un contrat d’affecter a une entreprise commune des biens ou leur industrie en
vue de partager le bénéfice ou de profiter de l‘économie qui pourra en résulter.

S’agissant de la personne, il s’agit du groupement formé par les associés une fois qu’il sera
immatriculé au RCS ( registre commerce et des sociétés ) La personne morale rpz ce groupement
une fois quelle sera dans ce registre. La personne morale n’existe pas réellement. Dès sa création
cette société devient un acteur de la vie juridique et vie économique, en tant que tel, sera titulaire
de droit et débitrice d’obligation.

Définition de société: Il s’agit d’un groupement de personne ou de biens constitué d’un contrat
et de la personnalité juridique. Cependant ces 2 aspects de la société peuvent exister l’un sans
l’autre:
- D’une part, le contrat peut exister sans nécessairement l’existence d’une personne morale, les
société dite de fait.
- D’autre part, la personne morale peut exister sans qu’il y ait nécessairement un contrat, les
société dite unipersonnelle, ex: EURL

La société telle que définit doit être distingué de certaine entité qui pourrait lui ressembler, en droit
on distingue société et entreprise :

- L’ENTREPRISE est une notion économique, les économiste définissent l’entreprise comme la
réunion d’un ensemble de moyen financier, matériel et humain organisés en vue de la
production et de la distribution de produit, l’entreprise ne sert qu’a produire. Elle ne dispose
pas de la personnalité morale car non inscrit au RCS, elle a donc besoin de la société sur ce
point pour accéder a la vie juridique, la société va ensuite lui conférer une personnalité morale
ainsi qu’un moule juridique ( la société va être le contenant et la société le contenu ) ex: un fond
de commerce de restauration sera une entreprise, elle sera exploité par une SARL, elle sera la
société qui exploitera une entreprise, si la société fait faillite, on pourra récupérer entreprise
comme fond commerce. L’entreprise peut exister sans l’exploitation d’une société ex : une
entreprise individuelle, cette entreprise n’aura pas la personnalité juridique, on va l’identifier par
rapport a son auteur, il sera le sujet de droit. Hypothèse: si le chef de l’entreprise décédé,
l’entreprise deviendra la copropriété des héritiers.

- A l’inverse certaine société n’exploite pas l’entreprise, c’est le cas des société Holding, elle
vont juste gérer les titres qui appartiennent a d’autre entreprise. Le cas également le cas des SI.

- La société et l’association, une asso est créer dans un but autre de partage des bénéfices, on
interdit pas a une asso de réaliser des bénéfices, il ne lui ait donc pas interdit d’avoir une
activité éco, mais simplement les bénéfice ne pourront pas être redistribuer entre les membres
d’un asso, ses bénéfices elle les redistribue a une autre asso

- La société et le GIE ( groupement d’intérêt eco ), le GIE est un groupement dont le but est non
de réaliser des bénef pour lui même mais de faciliter et de développer l’act eco de ses
membres, d’améliorer ou d’accroitre le résultats de cette activité, un GIE ne peut être créer qu’a
partir d’art économique existante car l’obj est de mettre en commun certain aspects de cette
activité afin de permettre au membre du GIE de réaliser des éco, lorsqu’un GIE réalise des
benef, il les redistribue entre ses membres.

On va classer les sociétés selon plusieurs critères :


- Leur objet: On va distinguer la soc civile et commerciale, il s’agit de définir le régime
juridique de la société, ex: l’act de conseil est une activité civile alors qu’une soc
commerciales aura une activité commerciale, cette distinction va notamment permettre de
soumettre ces 2 types de soc a des règles différents en cas de litige, un soc civile dépendra
du tribunal de GI, alors qu’une soc commerciale, dépendra du tribu de commerce.

- Leur forme: ainsi certaine société sont commerciale par la forme qu’elles que soit leur objet,
ex: SARL, elle est nécessairement une soc commerciale, une NSC aussi par ex, même une
société commerciale pourra avoir un objet civil, l’inverse n’est pas possible. Si une soc civile
veut avoir un objet commercial, la conséquences est d’être qualifie de société fictive, ce qui
pourra entrainé sa disparition. Distinction entre soc de personne et soc de capitaux, les soc
de capitaux vont proposer des actions, son titre sera l’action, alors que le titre de soc de
personne sera les parts sociales. Les actions sont librement négociable dont on peut
facilement être associé, alors que dans la soc de personne, la négo des parts est soumise a
l’agrément. ( accords des autres ), de plus, dans les société de capitaux on a une
responsabilité au apports donc on ne peut pas poursuivre l’actionnaire au delà de son
apports, alors que dans les soc de personne, ce sont des soc a responsabilité illimité, ce qui
veut dire que les créanciers ont vocation a poursuivre les associé sur leur bien personnel, les
soc de capitaux vont être soumise a l’impôts sur les soc alors que les soc de personne vont
intégrer le patrimoine perso de l’associé et l’impôt sur le revenus.

L’intérêt de créer une société pour exploiter une entreprise :la société va doter l’entreprise d’une
personnalité morale, elle va être titulaire de droit, elle va donc avoir une protection juridique sur
son nom. Cette soc pourra permettre aux associe de limité leur investi, la soc va doter l’entreprise
d’une structure juridique. Cela permet également de la pérenniser, puisse que:

- d’une part cela va permettre de doter l’entrep d’un patrimoine propre distinct de celui des
associé et grâce a ce patrimoine, l’entreprise pour emprunter et se développer plus rapidement

- d’autre part, le choix de la structure sociale permettra a l’entreprise de survivre suite au de ces
des ses associés.

Première partie / droit commun des sociétés


Chapitre 1 / la constitution de la société
La question, la société, un contrat ou une institution ?

Lorsque son voit la soc comme un contrat, on la voit comme règlementer par la volonté des asso,
lorsque l’ont la voit comme une institution, on l’analyse comme soumises a des règles impérative
Au final, la réponse, un peu des 2.

ART 1832 du Code c, la société est institué par 2 ou plusieurs personnes qui conviennent par un
contrat d’affecter a une entreprise commune des biens ou leur industrie en vue de partager de
leur bénéfice ou de profiter de l’eco qui pourra en résulter. Elle peut être institué par les cas
prévues par la loi, dans l’acte de volonté d’une seule personne, les associés s’engage a
contribuer aux pertes.

Section 1 / Élément subjectif de la soc

Ce sont les associés d’une part et leurs volonté de collaborer d’autre part

Grand 1 / les associés


Derrière chaque sociétés il y a nécessairement des personnes, qui décide de former la soc
par un contrat, en droit on oppose les fait et les actes juridique, les fait il n’y a pas volonté, le
contrat il y a une volonté. Comme tout contrat, le contrats des associés doit obéir au condition de
validité du code civil, il faut qu’il y ait un consentement intègre des parties, il faut que les parties
ait une capacité de contracter, et il faut que l’objet du contrat soit licité et certain.

Grand A / le consentement des associés

Celui-ci doit être dépourvue de tout vices a défaut la société encoure la qualification de
facticité et risque donc la nullité, ce consentement se mesure a travers la signature des statuts.
On a 3 vices du consentement en droit, l’erreur ( lorsqu’on se trompe de contrat) , le dol ( la
tromperie ) et la violence ( physique ou morale ). La simulation ( les associé vont se comporter
comme des associé alors qu’il n’y a pas de sociétés ) poursuit un objectif frauduleux.

Grand B / la capacités des associés

Elle va s’analyser sur plusieurs points, par rapport au régime matrimonial ( auparavant il
était interdit a 2 époux de former une sociétés, dorénavant c’est bon depuis une loi de 1982, il est
fortement conseiller dans ce cas de créer la sociétés par actes authentiques, ceci afin d’éviter
que le créanciers puisse remettre en cause la sociétés en soupçonnant une fraude). En dehors,
une personne marié peut devenir associés sans consentement de l’autre, les 2 époux peuvent
eux-mêmes former une société. Lorsque l’apport ou les titres sont financer par des fonds propres,
les droit sociaux vont appartenir à l’époux concerner et ceci peut importe le régime matrimonial.
Lorsqu’on est sur un régime de communauté des biens avec un apport et l’acquisition de
titres sociaux financer par la communauté de bien, chacun des époux à la qualité d’associé, arrêt
de la chambre commerciale du 15 mai 2012. Lorsque l’apport est financer par un seul des
associés, lui seul à la qualité d’associé, cependant les droits sociaux acquis, ou les dividende
versés auront la nature de bien commun, du moins lorsqu’on est dans une société par action.
Dans les autres types de société, de personne par exemple, l’autre conjoint peut
revendiquer la qualité d’associé aussi longtemps qu’un jugement de divorce n’a pas été
prononcer. Par conséquent la loi prévoit que l’époux en question soit informé du projet d’achat
afin de manifester son intention d’être associé. A défaut, il dispose d’une action en nullité dans les
2 ans de l’achat. Une fois informé, 3 situations sont possibles :
- Il peut revendiquer la qualité d’associé, il devient automatiquement associé
- Il renonce à devenir associé
- Il reste dans l’expectative, il ne fait rien
Concernant l’associé paxé, on fonctionne avec un principe et une exception, le principe
c’est que chacun des partenaire paxé a la libre disposition de ces biens. Toutefois par exception,
les partenaires paxé peuvent décide de soumettre les biens acquis au régime de l’indivision, il
seront propriétaire par moitié des biens acquis.
Concernant des majeurs et des mineurs protégés, le mineur non émanciper ne peut être
associé dans une société qui concerne la qualité de commerçant, selon l’art L121-2 du code de
co. Pour ce qui est du mineurs émanciper, il pourra devenir associé d’une telle société à condition
d’avoir une autorisation judiciaire pour être commerçant, cette autorisation est donner par le juge
des tutelles ou du TBI. Pour les autres types de société, un mineur non émanciper ou un majeur
protégés pourrait être associé simplement pour l’exercice de prérogative d’associé ils devront
être représenté par leur mandataire.

Grand C / Les attributs de la qualité d’associé

Le fait d’être associé confère a l’intéressé le droit de participer à la vie de la société, cette
participation va se faire a travers l’ex des droit politiques que la loi accorde. La personne morale
est représenté et dirigé par ses dirigeants, ces droit vont ‘exercer a travers 2 types de décisions:
- Ordinaire: Elles vont concerné toutes les questions relatives à la vie courante de la société, ex:
nominations et révocation des gérants, approbation des comptes sociaux
- Extraordinaire: Un changements d’objet (restauration -> Ventes), par exemple est une décisions
extraordinaire, dissolution anticipée

Les décision ordinaire sont prises a la majorité simple (10 associés, 7 pour, 3 contre), les
extraordinaire a la majorité qualifié ( les 2/3 sont pour). Participer a ces assemblés est un droit
pour l’associé, il s’agit d’une disposition d’ordre public, c’est l’article 1844-1, on ne peut pas
empêcher un associé d’y assister. Selon une jurisprudence constante, la cour de cass décide que
l’on ne peut pas empêcher un associé ou un grp d’assisté a une assemblé. Cette solution est
fondé sur la nature des titres sociaux, qui sont la propriété de l’associé, en droit la propriété est
imprescriptible. Par conséquent l’associé ne peut pas être librement déchu de ses droits mais il
ne peut pas non plus s’en défaire (il ne peut pas décide sur un coup de tête de quitter la société)
ce principe va souffrir de 2 exceptions:
- L’exclusion d’un associé (rachat forcé de ses parts) va être possible sous certaines conditions
fixé par la loi. Dans les société de capitaux ce sera possible si l’associé ne procède pas à la
libération de ses accords, un juge peut également le décider plutôt que de faire annuler une
société, d’exclure un associé incapable. L’associé peut lui même décider de s’exclure sous
certaines conditions, il doit chercher un successeur et fait agréer ce successeur a son associé.
Si une telle solution n’est pas possible, ce sont les autres associés qui lui rachète ses parts.
-

Grand 2 / La volonté des associé de collaborer


Cette volonté va s’exprimer sous 2 angles:
- Vocation au bénéfice et la contribution au pertes
- L’affectio societatis

Grand A / Vocation au bénéfice, au économie et la contribution aux pertes

Petit 1 / Vocations au bénéfice et au économie

Il s’agit du partage des dividendes, pour qu’il y est des bénéfices distribué, il faut que la
société ait fait des bénéfices et qu’elle décide de les distribuer. Cette distribution n’est pas
obligatoire, les associés peuvent décider de mettre ces bénéfices en réserve. Le plus souvent,
cette répartition des bénéfice se fait proportionnellement aux accords, cependant on n’est pas sur
une règles d’ordres public, on peut y déroger, les statuts peuvent donc prévoir une répartition
inégalitaire. Cette répartition est possible mais il convient qu’elle ne soit pas abusive (ne pas
attribuer la totalité des bénef a 1 seul associé). Ce principe est nommé interdiction des clauses
Léonine. Si une telle clause existe, elle est réputée non écrite, elle ne peut pas recevoir d’effet

Petit 2 / La contribution aux pertes

Cette contribution au pertes en principe n’est pas immédiate, elle est digéré en fin de vie
de la société. Cette contribution il faudra la distinguer de l’obligation aux dettes,
- La contribution va concerner les rapports entre associé et actionnaire
- L’obligation aux dettes va concerné les rapports entre associés, cette obligation n’existe que
dans les sociétés a risque illimité dans lesquelles les associés sont indéfiniment responsable du
passif social, soit conjointement, soit solidairement.

Grand B / L’affectio societatis

C’est un élément qui n’apparaît pas dans le contrat de def d’une société, c’est une notion
qui a été crée par les juges et qui signifie intention de collaborer, il va représenter le consentement
des associés. Il ne faut pas le confondre avec le mobile poursuivie. Il faut que l’associé soit
conscient de bien devenir associé. Sont intensité va varier en fonction du types de société, il sera
beaucoup plus présent dans les sociétés de personnes car on est sur une aventure humaine et en
général les associés se mettent ensemble car ils se connaissent. Contrairement aux sociétés de
capitaux ou il sera beaucoup moins présent. Cette notion sert a distinguer la société de divers
autres contrats, comme le contrats de L par ex. Il pourra égalent permettre de retenir la
qualification de société dans certaines situation, ce sera le cas des sociétés crée de fait.
L’absence d’affectio societatis est une cause de dissolution de la société
Section 2 / Les éléments objectifs du contrat de société: La constitution
d’un patrimoine social
La société est un contrat et comme tout contrat elle doit avoir un objet licite ou moral, par
objet social, on entend le type d’activité développer par la société et défini par les statuts. Cet
objet peut différer de l’activité réellement effectué par la société. Pour assurer a la société une
certaine, l’objet est défini de manière particulièrement large, par ex, tout activité de restauration.
Si l’objet social, ça veut dire que la société doit être dissoute.
Cet objet social doit exister a défaut, la société sera fictive, et être conforme a l’ordre
public et aux bonnes moeurs. En cas de distorsion entre l’acte réelle et statutaire, selon la
jurisprudence il faut se référer a l’activité statutaire qui permettra de définir la licéité ou illicéité
d’une société, cour de cas, chambre commerciale, 27 mai 2015. Lors du départ de l’aventure
sociale, les associé doivent s’engager a effectuer des apports, il n’y a pas l’un sans l’autre. On
peut définir l’accord par le contrat par lequel l’associé affecte un droit ou un bien à la société en
contrepartie de titres sociaux.
Chaque futur associé doit s’engager a être a disposition de la société, soit une somme
d’argent, soit un bien, ou son talent, ce qui fait dire que les apports se décline en nature, en
numéraire et en industrie. L’absence d’apports est sanctionner par la nullité de la société, cet
absence d’apport prendra la forme d’un apport fictif.
On peut apporter un droit de créance. L’apports constitue une obligation de l’associé, il
doit donc le financer sur ses fonds personnel. Le montant des apports varie selon le types de
société, les sociétés par action et de capitaux ont un montant minimal, en revanche, dans les
sociétés de personne, il n’a aucun capital minimal.

Grand 1 / L’apports en numéraire


Il s’agit d’une somme d’argent que l’associé s’engage a apporter a la société, ils
concourent a la formation du capital social. Leur souscription doit être intégrale et immédiate a
défaut, le capital serait partiellement fictif. Leur libération peut en revanche s’étaler dans le temps,
par ex: pour les SARL la loi prévoit une libération du capital social sur 5 ans. Dans cet apports en
numéraire se distingue du prêts que les associé font à la société, prêt souvent qualifié de compte
courant d’associé. Dans un premier temps l’associé s’engage a effectuer l’apport, c’est
l’opération de souscription et dans un deuxième temps, il libère l’apport, c’est la libération.
Cependant dès le souscription, le souscripteur acquière la qualité d’associé. C’est l’opération de
souscription qui crée l’associé.

Grand 2 / L’apport en nature

Dans cette situation, il s’agit d’un bien autre que de l’argent, ça peut concerner les biens
corporels ou incorporels. Des la construction de la société, ils doivent être entièrement souscrit.
L’apport en nature peut se faire en plusieurs forme:

Grand A / L’apport en plein de propriétés

La loi assimile l’apport en plein de propriété a la vente, l’apporteur en nature doit a la


société les mêmes garanties que doit le vendeur, ex: Garantie des vices cachés (lorsqu’on
vend un bien on doit avertir l’acheteur des défauts du biens, quelqu’il soit). Lorsque l’apport est
réalisé avec le bien commun, le consentement du conjoint commun en bien est requis a peine de
nullité.
L’apport en plein de propriétés transfère la propriété a la société du bien que celle ci peut
alors utilisé comme bon lui semble, en matière d’apport de p de p, il faut que la société soit
immatriculé. L’apport en p de p de certain bien et soumis a la pub, c’est le cas du fond de
commerces. Le principal problème que peut poser l’apport en p de p c’est son évaluation. La loi
transfère aux associés la tâches d’évaluer la société et jsp quoi. Dans certain cas, ici société de
capitaux, la loi impose la désignation d’un commissaire au accords. L’évaluation n’est pas
anodine, il ne faut pas perdre de vue 2 choses:
- Ces apports entre dans la formation du capital social, ils vont déterminé la part de l’associé
dans le capital social, donc influence au niveau de la répartition du pouvoir dans la société, en
fonction de l’apports.
- Il y aura forcement une influence par rapports aux tiers, cela va permettre d’évaluer la richesse
de l’associés. Dans les société de capitaux, la loi crée un délit de majoration frauduleuse des
apports car dans ce type de société, le capital social est le seul type de garantie. Dans les
société de personne il n’y a pas de délit de majoration.

Grand B / L’apports en jouissance

Dans ce cas, l’apports prend la forme d’une mise a disposition temporaire, c’est pour cela que
l’art 1843 du code c, assimile l’apport en jouissance sur le bail. Un tel apporteur reçoit des titres
sociaux. Il permet a son associé de récupérer son apport a la fin de l’aventure sociale, en pratique
il n’y a pas beaucoup d’apports en jouissance, on le rencontre dans les sociétés libérales.

Grand C / L’apport en usufruits ou en nu-propriété

En matière de droit des biens, on attributs au droit de société 3 caractères:


- L’usus, le droit d’utiliser le bien
- Le fructus, le droit
- L’abusus, le droit de ne pas utiliser le bien et de le vendre
Cet apports en usufruit ne peut exercer 30 ans, c’est une durée maximale a laquelle les parties ne
peuvent déroger, ils s’agit de ne pas conférer un caractère perpétuel a l’usufruit. L’usufruit ne peut
être un état provisoire. Cet apport peut prendre la forme d’un apport en nu-propriété, l’apporteur
apporte l’usus, il a le droit exploiter le bien, la société devient nu-propriétaire, ça s’inscrit dans
une stratégie patrimoniale.

Grand 3 / L’apport en industrie

C’est la dernière forme, ça veut dire l’industrie c’est le travail, ça veut dire qu’on s’engage
a effectuer une taches pour la société, cet apport ne rentre pas dans la formation du capital social
et ce n’est pas permis dans toute les sociétés, il est interdit dans les société ou le capital social
est la seule garantie des créanciers, on rencontre ça dans le secteur libéral ou dans les petites
SARL. C’est un véritable associé qui se distingue du salarié, dans un cas, on obtient des titres
sociaux alors que le salarié reçoit un salaire. La part de l’associé en industrie correspond, c’est la
part de celui qui a le moins apporté. L’apporteur en industrie n’est pas soumis a une clause de
non concurrence donc il peut exercer une activité en dehors de l’industrie mais il doit être loyal et
le dire. De plus, il doit rendre compte a ses co associé de ses gains réalisé au cours de cette
activité.

Deuxième partie / droit spécial des sociétés


Chapitre 2 / L’acquisition de la personnalité morale

Il s’agit des statut qui vont matérialiser la volonté des associés. La nature de l’écrit importe
peu, acte sous seing privée ou authentique, si l’écrit n’est pas nécessaire en acte authentique il
est fortement conseillé lorsqu’on est face a une société crée en 2 coups sans avoir recours a un
acte authentique, il est crée par l’huissier, cet exigence a pour but d’éviter les recours en nullité
pour donation déguisé. Cet acte authentique est même obligatoire lorsqu’on est en présence d’un
apport qui concerne un immeuble. Ces statuts doivent contenir un certain nb d’info obligatoire, il
s’agit de la forme de la société, de son objet, le nom, le capital social, etc.
Les statuts doivent être signé par tout les associés et jusqu’a l’immatriculation de la
société ils vont régir des apports dans la société. Il rpz l’acte de naissance de la société, il s’agit
de la première étape vers l’acquisition de la personnalité morale qui va conférer a la société une
personnalité juridique. Cependant dans bien des cas la société a commencer a fonctionner avant
d’être immatriculé, il convient alors de s’interroger sur le sort des actes accomplie pendant cette
période de formation dans la société

Section 1 / L’immatriculation de la société


L’immatriculation marque l’acquisition de la personnalité morale, elle va supposer
plusieurs fonctionnalité, d’abord les associé doivent insérer un avis concernant la création de la
société dans un journal d’annonce morale du lieu du siège social, l’avis doit indiquer le caractère
de la société il faut ensuite adressé au centre de formalité des entreprises le CFE une demande
d’immatriculation. Cette demande peut se faire par voie électronique, le CFE est un guichet
unique auquel les associés peuvent effectuer des formalité unique. Ces CFE sont conçut auprès
des chambres de commerce et d’industrie, et sont compétent en matière de société commerciale.
Pour les entreprises civiles c’est le greffe du tribunal de commerce. Cette formalité c’est un un
système assez lourd car la demande doit s’accompagner d’un certain nb de documents, statuts
acte de nomination des dirigeants. A défaut la demande d’immatriculation est irrecevable, leurs
rôle va se limiter a un ctrl formel. Cette immatriculation est importante car c’est la condition pour
avoir la personnalité morale , cette personnalité va donner a la société plusieurs droit:
- D’être titulaire de droit de son nom, le nom d’une société ne peut pas être un nom protégé, ce
nom doit figurer sur tous les élément qui sorte de la société, suivi de sa forme et du capital
social
- Le siège social, c’est le lieu qui va déterminer le tribunal compétent.
- Un patrimoine, elle va pouvoir revendiquer des droits sur un patrimoine, le patrimoine d’une
personne moral est conçut avec les apports d’une société lors de sa création, il va fonctionner
exactement comme celui d’une personne physique, avec un actif et un passif. On dit que ce
patrimoine est intangible, il y a une frontière entre le patrimoine de la société et celui des
associés.
- La capacité, l’acquisition de la personnalité morale après la création va permettre a la société
de jouir de capacité juridique, c’est la capacité d’avoir des pouvoirs, des droits (droit de
créance par ex), la possibilité d’être créancier, on dit que la capacité des personnes morales
bénéficie du principe de spécialité, c’est un principe définit par l’objet de la société, elle devra
nécessairement agir conformément a son objet social.

La société ne peut pas agir en dehors de son objet social. Le but d’une société est de
pouvoir agir conformément a son intérêt social. Cette capacité va avoir pour corollaire la
responsabilité civile et même pénale. Sur le plan de la responsabilité civile elle pourra être
contractuelle ou délictuelle. Ce principe de responsabilité civile d’un société est affirmé par la
jurisprudence depuis 1977. La responsabilité pénale est récent e puisqu’elle date de 1994, cette
responsabilité pénale permet de prononcer a l’encontre d’une société toute les sanctions pénale,
il faut noter 2 particularité:
- On ne peut pas prononcer une peine d’emprisonnement en l’encontre d’une société
- Une dissolution de la société

Section 2 / Les actes antérieur à l’immatriculation de la société


En pratique une société va commencer a fonctionner bien avant don immatriculation, ils
vont recruter du personnel, signer des baux, ouvrir un compte bancaire. Ces actes vont être poser
par les associes, le prblm c’est qu’a défaut d’être immatriculé la société n’aura pas la capacité
juridique et donc ne sera pas responsable puisqu’elle n’existe pas. En la matière il y aura un
principe et des exceptions, art 1843 du cc et L210-6 du code de co. Les personnes qui vont agir
au nom d’une société en formation avant l’immatriculation, sont tenus des obligations née des
actes ainsi accomplis, avec solidarité si la société est commerciale sans solidarité dans les autres
cas. Les actes poser avant sont de la responsabilité de leurs auteurs. Par ce principe la loi entant
protéger les intérêts des tiers, quoi qu’il en soit il y aura un répondant. Par exceptions, la société
pourra reprendre a son compte les actes accomplis sous certaine conditions, qui seront alors
réputés avoir dès l’origine avoir été accompli par ses soins, conditions :
- Il doit s’agir d’un acte juridique, il doit s’agir d’un contrat en clair.
- L’acte doit être accompli en période de constitution de la société donc forcément après
conception du projet
- Il doit avoir était réalisé au nom d’une société en formation, cad que l’interlocuteur devra
préciser les faits à l’intervenant.
Quand au mécanisme de reprise ils sont également très restrictifs et la cour de cass considère
qu’il ne peut pas y avoir de procédure de reprise en dehors de celle-ci, procédure
- Les actes accompli antérieurement avant la signature de statut qui devront être consigné dans
un documents précis et ce doc devra être annexé au statut, ils pourront être directement
recensé dans les statuts. La signature des statuts vaut ratification des actes accomplis par
cette période d’annexion de la société.
- Les actes passé entre la signature des statuts et l’immatriculation, ces actes sont repris dès
lors qu’il résulte d’un mandat exprès et spécial donner par les associé ou par les statuts ou par
actes séparés, il faut préciser que le mandat peut être délivrer postérieurement a
l’accomplissement de l’acte a condition qu’il soit délivré avant l’immatriculation
- Il s’agit d’une reprise après immatriculation, il s’agit d’une reprise a tout moment, a la suite
d’une décision collective des associés

La reprise suppose que le société soit immatriculé. Pour la reprise le co-contractant n’a
pas sont mots à dire même si la société s’avère plus tard insolvable. Sans reprise l’actes pèsera
sur son auteur et donc en cas de défaillance de l’auteur, c’est lui qui devra répondre
personnellement, étant précisé que la société ne peut pas être forcé a reprendre l’acte.

Chapitre 3 : L’administration de la société


Une fois créée, la société devient une personne à part entière, toutefois, étant une fiction
juridique, elle aura besoin de personnes physiques pour fonctionner. C’est ainsi que leur
administration se fera par leurs dirigeants.

Section 1 / La désignation des dirigeants


Il s’agit là d’une prérogative des associés, les modalités de désignation varie selon le type et la
taille des sociétés. Pour les petites sociétés, ce sera le problème de l’affaire, dans les grandes
sociétés, les dirigeants sont nommés en fonction de leur compétences. Toutes décisions relatives
à leurs nominations.
désignations, révocations doit faire l’objet d’une publicité. Si la nomination est irrégulière, la
publicité va purger le vice. Ni la société ni les tiers ne peuvent se prévaloir de cette irrégularité. A
l’inverse, absence de publicité n’est pas une condition d’exonération de la responsabilité du
dirigeant.

Leurs pouvoirs sont deux de sortes :

- Niveau interne : accomplissent tous les actes de gestion que l’intérêt de la société commande.
La notion d’acte de gestion sera directement déterminée d’objet social. Les dirigeants vont
assurés au quotidien la direction économique de l’entreprise. Ils ont également la charge
d’assumer la direction juridique de la société. Leurs pouvoirs sont limités par ceux des
associés, par conséquent, ils ne pourront pas accomplir les actes que la loi accorde aux
associés (ex : la modification des statuts, il s’agit d’une prérogative des associés, approbation
des comptes sociaux). Par ailleurs, les associés peuvent limiter le pouvoir de gestion des
gérants (ex : dans les statuts, ils peuvent inclure une clause au titre de laquelle le dirigeant ne
pourra pas emprunter un certain montant). Tout dépassement de pouvoir va engager leur
responsabilité, dans ce cas on dit qu’ils violent les limites du mandat social. Dans un tel cas,
plusieurs sanctions possibles qui vont de la révocation du dirigeants voire responsabilité civile
en cas de préjudice causé à la société. Les associés peuvent leur interdire certains actes
( exemple : souscription d’un prêt au delà d’un certain montant, vente du fond de commerce )
- Niveau externe : le dirigeant est le représentant légal de la société, par conséquent, les actes
qu’il cause vont engager la responsabilité de la société dans la limite de ses pouvoirs légaux et
quelque soit les limites prévues dans les statuts. La loi protège les tiers qui ont affaire à la
société. Ces derniers doivent s’assurer qu’ils contractent bien avec le représentant légal.
Toujours conseiller de vérifier les pouvoirs des représentants légaux avant de contracter avec la
société.

Que se passe t-il en ça de dépassement de ces pouvoirs par le dirigeant ?


3 hypothèses :

- Le dépassement de l’objet social (activité exercée), on opère une distinction entre les sociétés
à risques limités et celles à risques illimités. Dans les sociétés à risques limités, si le tiers est de
bonne foi, la société est tenue. Si la société est à risques illimités, tous dépassements de
pouvoir de l’objet social exclu la responsabilité de la société (pas engagée). La solution se
justifie en raison de risques encourus par les associés dans une telle société. Les tiers
contractant avec une société à risques illimités devront s’assurer que le dirigeant à la capacité
d’engager la société. Dans un tel cas, les tiers pourront néanmoins engager la responsabilité du
dirigeant en prouvant toutefois que le dirigeant accomplie une faute détachable de ses
fonctions (une faute d’une particulière gravité incompatible avec la qualité du gérant).
- Violation d’une clause statutaire, dans ce cas c’est une règle interne à la société que le
dirigeant respectera. Dans ce cas, la loi cherche avant tout à protéger les tiers et donc la
société sera engagée même si le tiers avait conscience du dépassement. La condition de
bonne foi n’est pas exigée. Pour autant la société n’est pas sans recours, elle pourra révoquer
le gérant voire engager une action en responsabilité contre lui si l’acte lui a causé un préjudice.
- Violation de l’intérêt social , dans ce cas, l’acte n’est pas nécessairement contraire à l’objet
social. Si le dirigeant conclut un contrat avec un de ces proches, sera déstabilisant. Il peut avoir
respecter l’objet social mais peut avoir conclut un contrat contraire à l’intérêt de la société. Un
tel acte est sanctionné par la nullité si le tiers est de mauvaise foi. La solution découle de
l’article 1157 du Code civil. A côté de cette responsabilité qui est propre à la société, le
dirigeant peut engager sa responsabilité sur le plan pénal et même sur le plan civil pour faute
de gestion.

Section 2 / La responsabilité des dirigeants


Cette responsabilité est quasi quotidienne et concerne aussi bien le dirigeant de droit que le
dirigeant de fait.

Grand A / La responsabilité civile

Elle se décline en deux hypothèses :


- Responsabilité sur le plan interne : il y a un principe de responsabilité générale des dirigeants et
ce principe est établi par des articles qui rendent les dirigeants responsables des
manquements aux dispositions légales et réglementaires applicables aux sociétés. L’action en
responsabilité se prescrit par trois ans pour ce qui concerne les sociétés à risques limités de
type SARL et à cinq ans dans les autres cas. Deux situations sont ici possibles, il s’agira soit
d’un préjudice causé à la société soit d’un préjudice causé à un associé. Pour ce qui concerne
le préjudice causé à la société, normalement il revient au dirigeant d’engager une telle action en
réparation de ce préjudice, cette action est nommée UT UNIVERSI (action qui est exercé par le
dirigeant pour le compte de la société), on voit mal un dirigeant attenté une action contre lui-
même. Elle ne sera jamais exercée quand le dirigeant est en fonction afin néanmoins de ne pas
rester le préjudice de la société impuni, la loi va permettre aux associés d’attenter une action
d’UT SINGULI pour palier la carence des dirigeants. Cette action est d’ordre public, aucune
clause du contrat de société ne peut en empêcher l’exercice. Cela vient d’être confirmé par la
Cour de cassation dans un arrêt du 8 mars 2016 de la chambre commerciale.

En ce qui concerne le préjudice subit par un associé, il s’agit d’une création de la jurisprudence et
pour engager la responsabilité du dirigeant, il faut pour l’associé un préjudice personnel distinct
du préjudice subit par la société. Il pourra s’agir d’un détournement d’un dividende revenant à un
associé. Présentation de comptes infidèles ayant influencé la décision de l’associé. L’associé ne
pourra pas engager la responsabilité du dirigeant en cas de perte de valeur de droits sociaux.
Pour ce qui concerne la responsabilité envers les tiers, ces derniers devront établir une faute
détachable des fonctions.

Grand B / La responsabilité pénale

La responsabilité pénale d’un dirigeant peut être engagée sur le fondement de droit commun, en
cas de troubles causés à l’environnement, le dirigeant pourra être pénalement responsable d’un
tel fait, cette responsabilité pourra également être engagé sur le fonctionnement du droit spécial
des sociétés. Ainsi le droit des sociétés qui est un droit spécial, on pourra engager la
responsabilité pénale des dirigeants sur certains délits sociaux, l’abus de biens sociaux. Il faut
noter que ces condamnations pénales peuvent s’accompagner de peines complémentaires
comme l’interdiction de gérer.

Grand C / La responsabilité fiscale

La responsabilité des dirigeants pourra être engagée en cas de violation grave et répétée, des
obligations fiscales. Il s’agit d’une procédure indépendante des autres types de responsabilités.

Chapitre 4 / Les crises affectant le fonctionnement de la société


À l’image de la vie des personnes physiques, celle des personnes morales peut être
frappée par différentes crises qui vont perturber l’intérêt social. Plusieurs approches existent
quant à la définition de l’intérêt social, on le définit d’abord comme étant l’intérêt commun des
associés. Il sera donc le même pour tous. L’intérêt social tel que défini ne poursuit pas la
satisfaction égoïste des intérêts d’un associé ou d’un groupe d’associé. Dans une seconde
approche, l’intérêt social peut être vu comme étant l’intérêt supérieur de la personne morale créée
qui sera donc distincte de l’intérêt des associés. Conception institutionnelle de la société.
Quelque soit la conception retenue, toute crise peut être néfaste pour la continuité de
l’exploitation.

Section 1 / Conflits entre associés


Il peut y avoir plusieurs types de conflits.

Grand 1 / L’abus de majorité


Une société fonctionne apriori comme une démocratie, dans la communauté des
associés, les décisions sont prises à la majorité et donc les minoritaires doivent s’incliner.
Toutefois s’ils ont le pouvoir, les associés majoritaires ne devront pas l’exercer de façon abusive.
L’abus de majorité est une variante de l’abus de droit et correspond à un détournement de
pouvoir. Selon une formule jurisprudentielle, il y a abus de majorité lorsque la résolution litigieuse
est prise contrairement à l’intérêt social et dans l’unique dessin de favoriser les membres de la
majorité au détriment de la minorité. L’abus de majorité est une décision qui rompt l’égalité des
associés dans le pacte social.
L’abus de majorité peut être sanctionné par l’octroie de dommages et intérêts à condition
de justifier d’un préjudice et l’action se prescrit par 5 ans à compter de la décision abusive.
L’abus de majorité peut également entraîner l’annulation de la décision litigieuse conformément à
l’article 1844-10 du Code civil. 3 ans pour obtenir l’annulation de la décision. L’action d’annulation
peut être exercée par toute personne ayant un intérêt. Ça peut être un associé minoritaire ou un
dirigeant de la société.

Grand 2 / L’abus de minorité


Selon la jurisprudence, l’abus de minorité est une attitude contraire à l’intérêt social qui empêche
la prise d’une décision essentielle pour la vie de la société. Dans l’abus de minorité qui
uniquement a satisfaire leur intérêt égoïste des associés. L’abus de minorité peut s’avérer être une
arme redoutable dans des situations où la loi exige une majorité qualifiée. En cas de modification
des statuts la loi exige une majorité des deux tiers. Par conséquent, un associé minoritaire peut
bloquer toute prise de décision. Comme sanction, l’abus de minorité peut entrainer la
condamnation de son auteur (18 juin 2002, chambre commerciale). Le juge peut en outre désigner
un mandataire qui votera en lieu et place de l’associé bloquant et à ses frais. En revanche, le juge
ne peut pas prendre une décision valant vote.

Grand 3 / L’abus d’égalité


Il s’agit d’une variante de l’abus de minorité dans la mesure où l’on est dans une situation de
blocage. Situation qui se rencontre face à deux blocs d’associés qui sont égalitaires et que l’un
des groupes s’oppose à toutes prises de décisions alors même que celle-ci serait justifiée par
l’intérêt de la société. Au niveau des sanctions de l’abus d’égalité, le juge pourra désigner un
mandataire ad hoc et un administrateur provisoire pour gérer les conflits dans les cas les plus
extrêmes, condamnations aux dommages et intérêts voire dissolution de la société pour
mésentente entre associés.

Section 2 / L’administration provisoire


Il s’agit ici d’une création de la jurisprudence qui a conçu un mécanisme de gestion de la société
en crise en ayant recours à un administrateur provisoire qui se substituera un temps aux organes
sociaux. Il s’agit d’une action conservatoire, elle va permettre de sauvegarder un droit. Elle peut
être exercée par toutes personnes ayant intérêts selon l’article 31 du code de procédure civile. Il
peut s’agir d’un associé minoritaire, d’un commissaire aux comptes, voire d’un créancier.

Grand 1 / Les conditions de nomination de l’administrateur provisoire


Situations exceptionnelles qui se justifie en cas de contrariété à l’intérêt social lors du crise grave
paralysant le fonctionnement de la société. Deux conditions sont requises, d’abord une paralysie
des organes sociaux et péril imminent.

Grand A / Dysfonctionnement des organes sociaux

La crise affectant la société doit entrainer un dysfonctionnement au niveau des organes sociaux.
Un conflit violent entre associés entraînant une paralysie des organes sociaux.

Grand B / Péril imminent

On entend par là que la crise doit entrainer à très court terme la disparition de la société. À défaut,
les conditions de nomination d’un administrateur provisoire ne seraient pas réunies.
Grand 2 / Mission de l’administrateur provisoire
L’administrateur provisoire constitue un organe de gestion et en tant que tel, sa nomination doit
faire l’objet d’une publicité, l’administrateur provisoire doit être désigné sur la liste des
administrateurs judiciaires. Il revient au juge de fixer l’étendue de sa mission qui permettra de
définir l’étendue de ses pouvoirs. Lorsqu’on lui confère un pouvoir général d’administration, de
direction et de représentation de la société, sa nomination va entrainer le désaisissement du
dirigeant en place. Mesures utiles pour arrêter le danger d’une part et pour assurer le gestion de
quotidien de la société d’autre part. Le juge pourrait en plus lui accorder un pouvoir de disposition
c'est-à-dire un pouvoir à céder des actifs. La nomination n’entrave pas le pouvoir des associés.

Chapitre 5 / La disparition des sociétés


Deux cas de disparition sont envisageables en droit des sociétés. Il pourra s’agir d’une annulation
du contrat de société ou une dissolution de la société.

Section 1 / L’annulation de la société


Plusieurs causes peuvent causer l’annulation d’une société.

Grand 1 / Les différentes causes de nullité d’une société


Pas de nullité sans texte, il s’agit d’un principe général du droit. Le contrat de société peut être
annulé pour vice du consentement. C’est une cause de nullité tiré du droit commun. On définit la
société comme un contrat et comme tout contrat il est soumit au vice du consentement. La
fictivité de la société pourra entrainer l’annulation du contrat de société. Une société fictive est
une société qui n’a pas d’existence juridique propre. Les juges auront recourt à un faisceau
d’indices. On ne se base pas sur un seul élément. Les apports ne sont pas réels, les assemblées
ne se constituent jamais (pas de vie sociale). A côté de ces hypothèses de nullité, une société
pourra être annulée en cas de manquement aux dispositions spéciales règlementant la
constitution d’une société. Le nombre d’associés ou d’actionnaires, si la société ne le respecte
pas, nullité.

Grand 2 / Régime de l’action en nullité


Il faut préciser qu’en matière de nullité d’une société, le régime de la sanction diffère du droit
commun. Au niveau du titulaire de l’action, cela dépend de la règle violée. L juge en matière de
droit des sociétés il va difficilement prononcer la nullité puisque la nullité comme sanction va
entrainer des conséquences importantes pour les parties au contrat. On met à néant (faire comme
s’il n’a jamais existé) ce contrat lorsqu’il est annulé. Ce qui va entrainer des conséquences sur les
parties, lorsqu’une vente est annulée, l’objet vendu est retourné au vendeur et le prix et retourné à
l’acheteur. Le juge va préférer une dissolution de la société. La société disparaitra pour l’avenir.
Concernant le titulaire de l’action en nullité, il faut faire une distinction selon la nature de la règle
violée. Si la règle a pour but de protéger une personne en nullité, l’associé se plaint d’avoir été
trompé (dol). Si la règle a pour but de protéger l’intérêt général, toute personne intéressée peut
exercer l’action en nullité, le cas quand l’entreprise aura un objet immoral ou illicite. Chaque fois
que le juge le veut, il ne va prononcer la nullité de la société, il pourra lui préférer des solutions
alternatives, ce sera le cas face à un majeur protégé ou un mineur protégé (une incapacité), dans
ce cas le juge va préférer l’exclusion de l’associé, cette exclusion prend la forme d’un rachat des
parts de l’associé éjecté.

Section 2 / La dissolution des sociétés

Grand 1 / Les causes de dissolution


Énumérées par l’article 1844-7 du code civil, on peut les regrouper ce qui nous permettra de
distinguer trois cas de dissolution.
Grand A / Les causes de dissolution volontaire

Selon l’article 1844-7, les associés peuvent décider de mettre fin à la société de manière
anticipée. Le but d’une société est lucratif, ce cas va concerner une société déficitaire. Cette
dissolution interviendra dans les conditions prévues par les statuts, la décision de requiert pas en
principe l’unanimité. À côté de ce cas de dissolution, l’article 1844-7 prévoit également que la
société peut être dissoute pour toutes causes prévues par les statuts.

Grand B / Les causes de dissolution automatiques

Dans ce cas, il n’y a pas de marge de manoeuvre, la société prend fin par l’arrivée du
terme. Cette causes de dissolution peut être préjudiciable lorsque cette société prospère, c’est
pourquoi la loi permet que ce termes puisse entre prorogé (prolongé) a la suite d’une décision
unanime des associés, il faut donc une décision explicite. Les associé doivent être consulté au
moins 1 an avant la survenance du terme. A défaut tout intéressé peut faire désigné un
mandataire ad hoc.
Deuxième cas, il a également prévue que la société soit dissoute en raison de l’extinction
ou la réalisation de son objet. Si la réalisation de cet objet social n’est plus possible. Par la
réalisation de son objet la société pourra atteindre son but, ce sera le cas. Quant a l’extinction de
l’objet social, il s’agit d’un échec

Grand C / La dissolution judiciaire

C’est un juge qui prendra la décision de dissoudre la société, plusieurs cas sont ici possibles, il en
sera ainsi en cas d’annulation du contrat de société ou de liquidation judiciaire, selon l’art 1844-7,
la décision judiciaire pourra intervenir également pour juste motif. Cette notion de juste mot dne
fais pas l’objet de définition précise, il faut toutefois que 2 conditions soit réunis:
- La disparition de l’affectio sociétatis
- paralysie du fonctionnement de la société
En cas de juste motifs pourrait par ex être, l’inexécution par un associé de ses obligation ou une
mésentente grave entre associé, en cas de réunions ou tout les droit sociaux. La société aura le
choix, soit elle se transforme en EURL ou la société sera dissoute

Grand 2 / les conséquences de la dissolution


La dissolution entraine automatiquement la liquidation de la société, toutefois elle ne met pas fin
instantanément la personnalité morale, celle-ci va en effet subsister pour les besoins de la
liquidation, la société aura néanmoins la capacité limité. Tous documents émanent de la société
doit porter la mention en cours de liquidation

Grand A / Les opérations de liquidation


- Liquidation amiable: On peut la définir comme l’ensemble des opérations faisant suite a la
dissolution et qui ont pour objet la réalisation (cession) des actifs de la société afin de
désintéresser les créanciers, pendant cette phase la société a une responsabilité modéré, elle
ne pourra que vendre ses actifs et désintéresser ses créanciers. Ces opérations de liquidation
sont gérer par le liquidateur qui est donc le personnage central. Il est seul apte a représenter la
société et a ce titre il pourra poursuivre les débiteurs au titre des créances dû a l’associé.
Concernant les associé, ils n'ont pas l’obligation de souscrire aux apports. La nomination du
liquidateur doit faire l’objet d’une publicité, il est nommé soit par les statuts soit par une
décision autonome des associés, a défaut par nos requête que tout intéressé peut s’adresser
aux présidents du tribunal, le liquidateur peut être choisit parmi ses associés il peut également
s’agir de la société, Sa mission dure aussi 3 ans. Il doit faire vérifier la convocation de l’associé,
en tout état de cause sa validation dit arriver dans les 6 mois suivant nomination, cette
convocation a pour but d’informer les associés du déroulement des procédures de liquidation
sur les perspectives et sur les délais de la liquidation, de plus chaque an il doit établir les
comptes sociaux et les faire approuvé les comptes sociaux par les associés, le rapports annuel
est également établit.
- Le liquidateur devra faire une liquidation judiciaire si la liquidation a l’amiable ne suffit pas

Grand B / Les opérations de partage

Ces opérations ne concerne que des associés. Elle vont se dérouler en 2 temps:
- Les associés vont d’abord récupérer leurs mises, et ne principe cette recul se fais en fonction
de la valeur du bien a porter.
- Les associé pourra récupéré son actifs, dont la valeur dépasse sont apport, en droit on dit qu’il
récupère sont actifs a charge de soulpe, une fois que les apports on été récupéré, il pourrait y
avoir partage du boni de liquidation. La fin des opérations de liquidation pourra dans certaines
situation, exposer a la poursuite des créanciers et ce risque la est la obligations honnête

Deuxième partie / Droit spécial des sociétés


Chapitre 1 / Les sociétés par action
Section 1 / La SARL
Il s’agit d’une force de société ancienne puisqu’elle date de 1925, purent elle n’admet que
la forme unipersonnel que depuis 1985. La SARL est règlement par les art 1923 du code du
commerce, il s’agit d’une société commerciale par la forme, cad que quelque soit l’activité. Elle
est soumise a l’impôt sur les sociétés, en principe c’est la SARL qui va s’acquitté de l’impôt.
Toute fois pour bénéficié de l’impôt sur les société le capital social devra être intégralement libéré.
Il s’agit d’une société hybride. Elle n’admet que peu d’associé. Limitation de la cession des part
sociale, l’existence d’un intuitus personae (choisit en fonction de la personnalité). Avec l’existence
d’un formalisme minutieux.
La SARL est la forme sociale la plus utilisé dans le milieu commercial, cette structure est
adaptée au PME. En 2018, il y avait 1,4 million de SARL quant a son objet social il est assez varié,
puisque la SARL permet d’exercé toute l’activité éco. Il y a des inconvénients, elle est en effet
inadaptée au société qui veulent se développer. L’encadrement de la cession des parts sociales
constitue également un frein pour le développement de la SARL puisque les pat sociales ne sont
pas librement négociables.

Grand A / La constitution de la SARL

Le nombre total des associés d’une SARL est limité a 100. Au delà de ce nombre, soit la
SARL se transforme en SA, soit elle est dissoute dans le délai donnant si la situation n’est pas
régularisée. Aucune capacité particulière n’est exigée des associé d’une SARL puisque la
souscription des parts ne confère pas la qualité de commerçant.
Il convient de préciser ailleurs que la nullité d’une sari ne peux avoir lui que pour
incapacité des associés, sauf si cette incapacité touche l’ensemble des associés. La
responsabilité des associés est limité au montant de leur apport excepté le cas ou ils sont garant
de la société. Dans l’hypothèse ou les parts sociales sont financé avec les biens ou les fonds
commun, le conjoint peut revendiquer la qualité d’associé.
Le associé fixe librement le montant du capital social dans les statuts, jusqu’en 2003, la
Sara devait avoir un capital minimum de 7500 €, cette exigence n’est plus d’actualité, une loi du
1er aout 2003 permet la création d’une sarl avec un capital de 1€. Le capital peut être constitué d’
apport en numéraire, en nature et en industrie.
En ce qui concerne les apports en numéraire ils doivent être libéré au moins du 5ème de
leur montant le jour de la constitution de la société.
Soit chaque associé adresse individuellement au président du tribunal de commerce une requête
pour être autorisé a retirer son apports.
Le soin de retirer les fonds consignés. Un commissaire au apports doit être désigné par
l’unanimité des associés a défaut par l’associé le plus diligents qui adresse une requête au
président du tribunal de commerce. Le commissaire au apports est annexé au statut. La valeur de
chaque apports en nature ne doit pas excéder 30000€, et le montant total des apports en nature
ne doit pas excéder le capital social. Lorsqu’il n’ont pas retenus la valeur tissé par ce dernier, il se
rend responsable soudainement à l’égard des tiers, a sauter de la valeur retenue par le
commissaire aux apports.
Par ailleurs des sanction pénales sont prévue en cas de majoration ou d’apport en nature,
les associés risque jusqu’a 5 ans de prison et jusqu’à 375 000€. En tant qu’associés d’une sarl,
on doit participer à la vie de la société. Les droits sociaux permettent la possibilité des
dividendes. Rapports transmis au assemblé. 3 prérogatives :
- Droit a tout associé de poser des questions écrites au gérant préalablement
- Droit pour tout associé non-gérant de poser des questions écrites au gerant
préalablement.
- Droit pour un ou plusieurs associés représentant au moins le dixième du capital social de
solliciter la désignation d’un expert de gestion, qui doit conserver un ou plusieurs actes de
gestion, dans tout les cas il ne peut s’agir d’expertiser la société dans son ensemble. L’actes en
question doit avoir un caractère suspect.

Grand B / la gérance de la SARL

Elle peut être confié a une personne physique, il ne peut s’agir d’une personne morale, elle peut
être choisit parmi les associés mais peut être désigné par les statuts ou par actes séparé. En
cours de fonctionnement, le gérant est désigné par une délibération des associés d’une assemblé
ordinaire. Cette désignation doit faire l’objet de pub selon les canaux habituels (RCS). Les
fonctions de gérant peuvent perte rémunéré ou non, il est également possible de les cumulé avec
un contrat de travail, l’intérêt principal de ce cumul est que le gérant va pouvoir bénéficié du
statuts social des salariés, cad qu’il sera pris en charges par la sécu, pole emplois,…
Toutefois la jurisprudence encadre un tel cumul, il ne peut s’agir que d’un gérant
minoritaire, c’est celui qui ne détient pas plus de la moitié du capital social (-50%). De plus,
l’exercice d’une activité salarié doit être réelle et distincte des fonctions de gérants, il doit y avoir
en outre un lien de subordination avec la société.
Le gérant ne doit pas entravé les droits des associés, ni assumés les obligations qui leur
reviennent. En cas de nominations pour une durée indéterminé, la jurisprudence précise qui n’a
pas droit au renouvellement de sa fonctions. Il n’est cependant pas révocable ad Lutum (a tout
moment), une révocation sans juste motifs peut entrainer des dommages et intérêts qui sont du
en principe par la société.
Enfin les fonctions de gérant peuvent prendre fin par une démission, selon la jurisprudence il
s’agit d’un acte unilatéral qui n’est pas soumis à l’acceptation de la société.

Les fonctions de gérant d’une sarl vont surtout être limitée, encadrée, par les conventions dites
règlementée, ensemble de mesure que la loi prend pour éviter que le gérant n’abuse de sa
fonction, parmi celle-ci, il est interdit au gérant de contracter un entrant au près de la société sous
quelque formes que ce soit, son compte courant d’associé ne doit pas non plus être débiteur.
Il ne peut non plus faire garantir par la société un emprunt qu’il souscrit auprès de tiers,
l’interdiction concerne également les conjoints ascendant et descendant. Par ailleurs certain
actes sont encadrés, il s’agit de conventions conclue entre le gérant et la société, la règle ne
concerne pas les conventions de gestion de courant conclut a des conditions normales.
Si elle sont réunies, le gérant ou le commissaire au compte s’il en existe un, doivent établir
un rapport sur la convention conclut, ce rapport doit permettre notamment aux associés de
connaitre les éléments principaux de la convention ainsi que l’intérêt de la société dans la
conclusion d’une vraie convention. Les associés doivent ensuite se prononcer sur l’approbation
de la convention soit en votant au cours d’une assemblée, soit avec une consultations écrite si le
statut en prévoit la possibilité. Le gérant dans ce cas ne participe pas a la procédure
d’approbation, en cas de participation du gérant a cette procédure, la jurisprudence juge la
procédure irrégulière. Toutefois la convention reste valable. Selon la jurisprudence le gérant sera
responsable des dommages causés a la société par la conclusion d’une telle convention

Section 2 / La société par action simplifiée (SAS)


La sas est relativement jeune puisqu’elle date de 1994 et elle n’admet la forme unipersonnelle que
depuis 1999, l’obj de cette société est d’offrir au utilisateur une technique d’organisation des
entreprises relativement souple car ces règles de fonctionnement dépendent beaucoup de la
volonté des parties. La sas a été conçu comme une alternative a la SA, qui se distingue par des
règle sde fonctionnement assez rigide avec une certaine lourdeur administratives

Grand A / La constitution de la SAS

Quiconque peut être associés d’une SAS, il peut s’agir d’une personne physique ou morale a but
lucratif ou non, celui-ci peut être civil ou commercial. Il faut se prononcer sur des décisions
concernant des modifications de capital, dissolution, transformation de la SAS, affectation des
bénéfices, etc,… Le décision sont prises en principe a la majorité, la loi laissant au associé le soin
d’en fixer les modalités précises. Toutes les décisions ne respectant pas les pouvoirs conféré au
associé peut faire l’objet d’une annulation par la voie judiciaire, de plus la loi prévoie des
sanctions pénales en cas de consultations des associé sur certaine question, art L244-2 du code
du co prévoit 6 mois d’emprisonnement et 7500€ d’amendes, si les associé n’ont pas été
consulté par les modifications de capital, les associé d’une sas dispose d’une liberté quasi totale
pour organiser la société, il leur sera pas ex possible de ne prévoir qu’une voie par action en cas
de vote, ou de prévoir des actions a voie multiples.
Le montant du capital social est librement fixé par les statuts et on peut créer une sas avec un
capital de 1€. Toutefois la SAS ne peut pas faire publique affaire a l’épargne, elle pourra
néanmoins faire appel a un financement participatif en proposant ces titres, a travers une plate-
forme de financement participatif. Concernant les apports il est possible d’effectuer des apports
en nature, en numéraire ou en industrie. Pour les apports en numéraire, ils doivent être souscrit a
la création de la société, le solde étant libérés dans les 5 ans.
Concernant les apports en nature, leur valeur est déterminée par un tiers, le commissaire au
apports et la réglementation suit ici le même régime que les SARL. Concernant les actions émises
par une SAS ne sont pas librement cessible, on note ici un certain intuitus personae. La loi
prévoit que les associés puissent insérer des clauses d’inaliénabilité, la durée de validité de ces
clauses ne peut excéder 10 ans ou soumettre toute cession d’actions a l’agrément de la société,
les associés pourraient également accordés un droit de préférence aux autres associé en cas de
cession des actions.
La société elle-même peut se porter acquéreur des actions cédée, dans ce cas elle doit toutefois
les céder dans un délai de 6 mois ou les annuler, jusqu’a une loi du 19 juillet 2019, les classes
d’inaliénabilité devaient être modifié ou adopté, cette exigence vient d’être annulé. Toute cession
opéré en violation de ces règles est nulle avec possibilité de sollicitée les dommages et intérêt.

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Grand D / La constitution du SAS

Les status fixent librement les modalités de direction de la sociétés, la loi n’ayant rien prévu a ce
propos, excepté la désignation d’un président, il revient aux associés de définir les conditions de
sa nomination, éventuellement de prévoir plusieurs dirigeants, la durée de leurs mandats ainsi que
leur rémunération, sans oublier de déterminer leurs pouvoirs. La présidence peut etre confiée a un
des actionnaires ou a un tiers, les fonctions de président peuvent se cumuler avec un contrat de
travail, le président est librement révocable même sans motifs, celle ci ne doit toute fois pas être
abusive. Le président d’une SAS relève du régime général de la sécurité sociale, il a le régime des
salariés, le président représente la sociétés a l’égard des tiers et lorsque les associés décident de
lui adjoindre un directeur général délégué, les actes posés par ce dernier engage également la
société, par conséquent les clauses limitatives de responsabilité sont inopposables aux tiers. A
l’instar de la SARL, la SAS est soumise au régime des conventions règlementée.

Chapitre 2 / La SCI, société civile immobilière


Il existe plusieurs sortes de sociétés civiles, la SCP (sociétés civile professionnelles), la SCM
(sociétés civiles de moyen). Nous allons étudier seulement la sociétés civiles de droit commun,
propriétaire d’un local, quelle loue a des fins professionnelles ou qui assure la gestion du
logement familial; La SCI émane d’un contrat entre au moins 2 personnes qui doivent être
capable de s’engager civilement et qui doivent effectuer des apports qui doivent être en industrie,
elle acquiert la personnalité morale a coté de son immatriculation.

Section 1 / Les associés d’une SCI


Il existe entre les membres d’une SCI, un intuitu personnae dont il peuvent modifier
l’intensité, le décès d’un associés n’est pas une causes de dissolution mais les status peuvent en
décider autrement. Les associés d’une SCI sont soumis a une responsabilité indéfinie et
conjointes. Il sont engagé personnellement sur leurs biens au delà de leurs apports, il s’agit de
l’obligation aux dettes sociales et c’est en cela qu’une SCI est une sociétés a risque illimité, d’ou
l’absence de capital minimum exigé par la loi.

Grand A / Les prérogatives patrimoniales de associés

Les parts d’une SCI ne sont pas librement négociable, tout opération de cession nécessité
l’agrément des autres associés. Toutefois e cas de cession a une personne avec laquelle
l’associés a un lien de filiation, l’agrément n’est pas exigé sauf disposition contraire des status, il
en sera également ainsi en cas de cession au conjoint, lorsque l’agrément est imposé, la cession
obéit a un formalisme d’ordre public, il y a une procédure obligatoires a suivre, le cédant doit
notifiés le projet de cession a la sociétés ainsi qu’a chacun des associés avec demandes
d’agrément. 2 situations sont alors possibles:

- Soit l’agrément est refusé, le cédant bénéficie alors d’une obligation de rachat qui dit être mis
en oeuvre dans un délai de 6 mois, ces parts doivent lui être rachetés par un ou plusieurs
associés ou par un tiers agréé par les autres, la sociétés elles-mêmes doit rachetée les parts
pour les annuler
- Soit l’agrément est accordé, dans ce cas la cession se poursuit et doit être constaté par écrit et
signifié a la sociétés par acte d’huissier, la cession doit en outre être déposé au RCS en double
exemplaire, les parts d’une SCI sont en fait librement transmissibles au décès de l’associés, la
sociétés ne sera donc pas dissoute et continuera avec les héritiers sauf disposition contraintes
des status, les parts d’une SCI repérante une valeur patrimoniale, elles peuvent a ce titres fiare
l’objets d’un nantissement, elle peuvent être donnés en garantie dans le crédit. Ce
nantissement expose les autres associés a l’arrivés d’un tiers,

2 Situations sont possibles :

- Si le nantissement avait été autorisé par les autres associés, das ce cas, l’arrivé du tiers ne
pose pas de soucis, si le nantissement n’avait pas été autorisé, dans ce cas, a défaut
d’agrément la sociétés pourra etre dissoute

Grand B / Les droits politiques des associés

Comme dans toutes sociétés, la participation des associés d’une SCI, a la vue de la société est
un droit, les décisions sont prises en assemblé sauf dispositions contraires des status qui peut
prévoir une consultation écrite, les décisions sont prises a l’unanimité, sauf disposition contraires
des status, l’initiative de la convocation de l’assemblé, en cas de défaillance, si le gérant ne
possède pas de convocations, tout associés pourra avec lettres a recommandé avec accusé de
réception saisir le gérants pour faire convoquer l’assemblé, si la requête n’aboutit pas, il pourra en
dernier recours, saisir le président du tribunal qui nommera un mandataire ad hoc chargé de fiare
convoqué l’assemblé. Toute délibération est consigné sur un procès verbal concerné au siège de
la société. Chaque associés dispose d’un droit individuel a l’info qui se presente sur 2 aspects:

- Une information annuelle délivrée par le gérant sous formes de rapports qui détaille l’activité de
la société, au cours de l’exercice écoulé, ce rapports doit être établit au moins 1 fois par an et il
doit faire apparaitre les bénéfice et les pertes éventuelle
- Une information facultatives a la demande de tout associés qui peut solicité la consultation de
tout documents relatifs a l’exercice social, l’associés peut en outre posé u gérant une question
écrite sur la gestion sociale au moins une fois par an. Une réponse devra lui être apporté sur un
délai de 1 mois et par écrit
Section 2 / La gérance de la SCI
Comme dans toutes sociétés, il revient au associés d’une SCI de désigné le ou les gérants, elle
peut être assumé par une personne physique ou morales, en cas de pluralité de gérants, chacun
dispose d’un droit de véto qui lui permettra de s’opposer au décision de ses collègues, le gérants
est nommés en principe pour la durée de la sociétés, il peut toutefois faire l’objet d’une
révocation, mais une révocation sans juste motifs pourra faire l’objet de dommage et intérêts. Le
gérants d’une SCI dispose des mêmes pouvoir de représentations de tout les autres gérants.
Toutefois en raisons des risques encouru par les associés, la société est engagée que si l’actes
est conforme a l’objet social. Les tiers qui conclut un contrat avec une SCI doivent donc etre
particulièrement virilement avec ce propos, ils pourront le cas échéant engagés la responsabilités
des gérants pour fautes détachables, tout comme dans la société commerciale, la convention
passée entre la société et le gérant, soit directement soit par personnes interposés doivent être
approuvé par l’assemblée des associés sans néanmoins etre exclut du régime de la convention
règlementée, les conventions courantes conclut a des conditions normale.

Prorogation / Prolongation
Stipulation / Clause
Préjudiciable / Qui porte préjudicie a qq1
Prospère / en train de réussir
Expresse

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