Cours d’introduction au droit des sociétés

Qu’est-ce ce que le droit des sociétés : c’est une branche du droit privé
relevant du droit commercial, plus largement dénommé « droit des affaire «. IL
a pour objet de définir les différentes règles applicable (le régime juridique) des
groupements volontaires de sujet de droit ayant une finalité économique (les
sociétés)

Qu’est-ce qu’une société : une société, : en principe la société se

définie comme un groupement de personnes et des biens constitué par
un contrat et qui est doté de la personnalité morale.

== le mot société a un double sens : la société est à la fois un contrat

et une personne
==c’est un contrat en ce que conformément a l’article 1832 DU
CODE CIVIL, » les associés conviennent d’affecter à une économie
commune des biens ou leurs industrie (force de travail) en vue de
partager le bénéfice ou de profiter de l’économie qui pourra en résulter
«

==la société est également une personne en ce qu’elle est constituée

sous la forme d’un groupement auxquels le droit reconnait la
personnalité juridique, si et seulement si la société a été immatriculé ai
RCS (registre du commerce et des société). Dés lors qu’elle est été
immatriculé, elle est titulaire de la personnalité morale et donc dotée
de droit et des obligations

Toutefois la société peut exister comme un simple contrat. Sans être

doté de la personnalité morale dés lors qu’elle n’a pas été immatriculé
au RCS

EXEMPLE ; société en formation, elle n’est pas dotée d’une

personnalité juridique
La société peut exister comme simple personne morale sans pour
autant exister sous la forme d’un contrat

EXEMPLE : EURL (entreprise unipersonnelle) qui repose sur un acte

unilatéral de volonté de l’associé qui la constitué

CHAPITRE 1 : les sources du droit des sociétés

Il Ya 5 type de sources du droit des sociétés : les sources nationales

(section 1), européennes (section 2), la jurisprudence (section3), et les
sources extralégales pour les sociétés côtés, les usages et la doctrine.

Section 1 : les textes nationaux

Le problème c’est que les sources sont très éparpillées. Toutes les
règles ne proviennent pas du même texte. La première source du droit
des société, c’est le code civil. De l’article 1832 à 1844 DU CODE
civil français et l’article 1969 à 2070 du code civil djiboutien. Ces sont
les règles de droit commun des sociétés. C’est-à-dire que ce sont les
règles qui s’appliquent à toutes les sociétés, C’est le régime commun.
Ensuite, on a les articles 1845 à 1870 qui régissent les sociétés civil
(2003 à 2032)
Puis, on a les sociétés commerciales, elles seront développées au fur et
à mesure. Puis, il y’a eu une grande loi du 24 JUILLET DE 1966 qui a
refondu le droit des sociétés commerciale. Ce n’est que en 2000, que
le législateur a codifié la loi de 1966 pour l’insérer dans le code de
commerce. Désormais dans CC il y'a le livre 2 Réservé aux sociétés
commerciales
Le code monétaire et financier comprend toute la règlementation sur
les instruments financiers, les actions et autres titres qui intéressent les
sociétés cotées

Section 2 : les textes européens et

internationaux

En doit européens, on a laissé tomber l’idée d’harmoniser, uniformisé,

le droit des sociétés en Europe. Car les écarts sont tellement différents,
qu’on n’a pas réussi à faire un droit des sociétés unique. On a fait des
directives qui donnent les buts à atteindre et ce sont aux droits
nationaux de transposer les directives dans leur interne

Section 3 : la jurisprudence

En matière de droit des sociétés, la jurisprudence émane de différentes

juridictions ; civile (TI OU TGI en fonction du montant), les tribunaux
de commerces pour les sociétés commerciales. La jurisprudence
comble les lacunes du législateur (cour de cassation)
En droit des sociétés, particulièrement pour les sociétés de capitaux,
les dirigeants vont inventer des montages pour essayer de contourner
les règles. Et c’est à la jurisprudence de dire si c’est valable ou si c’est
de l’abus de droit
.

SECTION 4 : la règlementation de l’autorité

des marchés financiers

L’autorité des marchés financiers ou AMF fixe les règles

d’organisation et de fonctionnement des marchés règlementés sur
lequel interviennent certaines sociétés cotées et ces règles sont
obligatoires (article L411 -1 du code monétaire et financier qui prévoit
que toutes personnes ou entité qui procède à une offre de ses titres)
Sociétés qui offrent des titres au public : sociétés faisant appel public à
l’épargne ; société qui vend ses actions et fait une grande publicité
pour dire qu’on peut acheter des actions.

Chapitre 2 : la classification des sociétés

En droit français, différents types de sociétés existent (commerciales,

civiles). Une société est commerciale, par opposition à civile, par sa
forme ou par son objet.
LES différents types des sociétés commerciales
-les sociétés de personnes (sociétés en nom collectif, sociétés en
commandite simple)
- sociétés mixtes (sociétés à responsabilité limitée, sociétés
coopérative ouvrière de production, entreprise unipersonnelle à
responsabilité limitée sociétés à responsabilité limitée unipersonnelle)
-sociétés de capitaux (sociétés anonyme, société en commandite par
actions, société par action simplifiée unipersonnelle)
Les différents types des sociétés civiles
-société civiles professionnelles
-société civiles de moyen

Les soc
Les sociétés des personnes

-Sociétés en nom collectif -société

-sociétés en commandité simple - sociét
-sociétés en participation

Pourquoi sont qualifié de sociétés de personnes : -C’est l

Sont dominée par la considération de la personne de l’associé, elles sont -Conséq
conclues intuitu personae. C’est-à-dire elles sont constituée grâce à un grandes
lien personnel (familial, ami, connaissance)
-Conséquence : elles sont petites de taille, pour les petites affaires
-La participation de l’associé au capital social est représentée par une -La par
part d’intérêt. La part d’intérêt est la contrepartie directe de la cette ac
participation l’associé au capital social, c’est-à-dire lorsque l’associé
apporte un apport à la société en contrepartie de cet apport il va recevoir
une valeur équivalente à cet apport sous forme de part d’intérêt.
-Cette part est librement cessible entre les associés mais elle n’est pas, en
principe négociable aux tiers.

-Étendu de la responsabilité de l’associé en cas de perte - à l’éga

A l’égard des tiers les associés sont personnellement indéfiniment et au mon
solidairement responsable, il s’agit donc d’une responsabilité illimité,
dans la mesure ou en cas de faillite l’associé peut subir la perte sur ses
biens personnelle surtout dans le cas où le capital social est insuffisant
pour désintéresser tous les créanciers sociaux , comme il s’agit
également d’une responsabilité solidaire chaque associées peut-être tenu
de payé personnellement l’intégralité des dettes sur la totalités de ses
biens

L’appellation pour chaque société

Le commerce est exercé sous une raison sociale
La raison sociale c’est l’appellation réservé aux sociétés de personnes, elle. Le
Doit comporter en principe les noms des tout les associés comme il est
Possible de se contenter du nom d’un seul associé suivie du mot
« Et ses compagnies «

La société est administrée par un gérant les

Section 2 : les sociétés civiles

Les sociétés civiles regroupent, dans le jargon juridique, toutes les
sociétés qui exercent une activité non commerciale c’est-à-dire
agricole libérale intellectuel ou immobilière. La forme la plus connue
de SC est la SCI

Chapitre 3 : la constitution de la société

Le mot société est ambivalent, il désigne deux choses : un contrat
d’une part, un acte constitutif qui donnera naissance à une institution
dotée de la personnalité juridique. Nous sommons en présence d’un
phénomène : il s’agit d’étudier un contrat, on observe notamment ses
conditions de formation et la sanction des irrégularités de ces
conditions

Section 1 : Les conditions de fond

C’est un contrat de société qui doit présenter les éléments de validité
de tout contrat tout en obéissant à des règles qui lui sont propre.
L’article 1108 du code civil dispose que le contrat suppose 4
éléments ; capacité, objet, cause, et consentement
- La capacité : il faut avoir l’Age légal pour exercer, ainsi c’est à
l’âge de 18 ans qu’on est capable. Sont incapables le mineur, le
dément, celui qui est interdit de sanction par une juridiction
- L’objet du contrat a quelque chose d’original, ce n’est pas l’objet
de l’obligation des parties, c’est plutôt l’objet social. C’est
l’activité que la société se propose développer ; il doit être
déterminer et licite
- La cause : elle doit respecter les différents règlements du pays et
doit être conforme à l’usage te aux bonnes mœurs
 - Le consentement : il est essentiel pour la réalisation d’un contrat,
sans le consentement le contrat est frappé de nullité absolue

Il y’ a donc trois autres éléments dans un contrat de société ; les

apports, les vocations de chacun des associés à participer au résultat et
l’affectio societatis
-l’apport : affecter à une entreprise commune des biens ou une
industrie
-les vocations de chacun des associés à participer au résultat : les
résultats sont partagés perte comme bénéfices, qu’ils soient positifs ou
négatifs. S’il s’avère que l’une des parties n’a pas vocation à toucher
une partie des bénéfices ou supporter une partie des pertes, le contrat
n’est pas valable.
- l’affectio societatis : c’est l’intention de collaborer à une œuvrée
commune sur un pied d’égalité

Section 2 : les conditions de forme

L'acte constitutif d'une société est un acte très formaliste. La loi exige
un écrit, qui doit être enregistré. Par ailleurs, c'est un contrat qui va
avoir des conséquences à l'égard des tiers donc une publicité légale est
organisée. Cette structure créée par le contrat doit se signaler à un
certain nombre d'administrations concernées à commencer par le
greffe du Tribunal de commerce.
- un écrit : Ce sont les statuts de la société qui seront signés par les
fondateurs de la société. Les statuts sont obligatoires et comportent
des mentions obligatoires. Article 1835 du code civil :« Les statuts
doivent être établis par écrit. Ils déterminent outre les apports de
chaque associé la forme, l'objet, l'appellation, le siège social, le capital
social, la durée de la société et les modalités de son fonctionnement »
- l’enregistrement : Le contrat de société doit être soumis à
l'enregistrement. Il aura donc date certaine. Cela va être l'occasion
pour la collectivité de prélever des droits d'enregistrement. Cette
question de la fiscalité des apports est très complexe.
- la publicité dans un journal d’annonce légales : C'est une publication
qui est habilitée par les pouvoirs publics à recevoir les annonces
légales. La loi exige que la constitution d'une société fasse l'objet
d'une publication dans un Journal d'Annonce légale. On publie un avis
de constitution. C'est un encart qui présente des mentions précisées
par la loi : on indique la date de signature des statuts, la dénomination
sociale, la forme, le capital, le siège social, l'identité des premiers
dirigeants sociaux, la date de l'enregistrement.
- les déclarations aux administrations : Cette société qui prend
naissance à la suite du Contrat va être un acteur de la vie des affaires
donc il faut qu'elle se déclare à des administrations :

Section 3 : la sanction des irrégularités

Une irrégularité qui va affecter le contrat a sa naissance : nullité. Le
contrat disparait non seulement pour l'avenir mais aussi pour le passé.
En matière de société c'est différé car appliqué les règles évoquées. La
société fait naitre une institution qui va fonctionner dès le départ. La
société une fois crée va avoir des clients, des fournisseurs. Si on
décide que le contrat de société est nul et que tout disparait on va
causer un préjudice à tous les partenaires de la société. Ils n'ont pas
participé à la création de la société. Il y a le fait que la société met en
place une institution. C'est un contrat multilatéral hors l'irrégularité ne
concerne que l'un ou deux d'entre eux. Voilà les deux raisons pour
qu'il y ait un régime des nullités qui est spécifique. Article 1844
-10.