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Pour exercer une activité économique, il est nécessaire de s'organiser juridiquement. Le droit
des sociétés donne un cadre à l'activité économique, autour de la notion d'entreprise.
La société est d'abord un contrat :
L'article 1832 du Code civil précise que : « La société est instituée par deux ou plusieurs
personnes qui conviennent par un contrat d'affecter à une entreprise commune des biens ou leur
industrie en vue de partager le bénéfice ou de profiter de l'économie qui pourra en résulter» .
La nature juridique de la société est double. Elle est caractérisée par un intérêt social.
Tiers
Rapports contractuels (État, fournisseurs,
clients, sal.lriés ... )
1
Quelques explications .. .
L'intérêt social peut être appréhendé selon 2 conceptions : intérêt des associés ou intérêt de
l'entreprise :
Intérêt social au sens d'intérêt des associés Intérêt social au sens d'intérêt de l'entreprise
{société-contrat) (société-personne autonome)
2
. d'abus de minorité : c'est-à-dire une opposition des minoritaires à l'adoption d'une
décision, dans leur intérêt personnel, empêchant la réalisation d'une opération
essentielle pour la survie de la société. Le juge peut ordonner le versement de
dommages et intérêts aux associés majoritaires ainsi que la nomination d'un mandataire
chargé de voter à la place des minoritaires.
Pour faire le point sur la compétence : Analyser l'impact du débat de la nature juridique de la
société sur la notion d'intérêt social
Exercice 1 : Jeux des 7 erreurs : après avoir revu et étudié votre paragraphe, trouvez les 7
erreurs dans l'extrait proposé.
'A.fin le concifier {es 06jectif5 _paifoi5 contradictoires que sont {e resyect le {a voConté et de {a fi6erté
cont ractueffe les associés m ai5 aussi {a _protection J es t iers, {a société a une Jou6{e nature juriJuiue. ~((e
est à (a fois contrat et _personne _pliysuiue. ~ n tant que contrat, effe Joit resyecter (es condit ions générafes
Je va(iJité Je tout contrat : consentement, ca_pacité Jes _parties, o6jet Ücite. La jurisyruJence renvoie aux
statut s _pour (e fonc t ionnement Je {a société. 'Des forma{ités Je _pu6{icité sont nécessaires pour faire
reconnaître {'existence juriJuiue le {a société. La société a une natu re juridique liy6riJe: instrument
juridique au service Je (a Ci6erté inliviJueffe et contractueffe Je ses associés, effe Jisyose d 'une autonomie
certaine. La société est caractérisée _par ro6jet socia{ qui est rintérêt _pro_pre Je {a société en tant que
_personne mora{e. '1{ est un nié(ange Je 2 concpt ions : intérêt Jes associés ou intérêt Je rentre_prise. Cet
intérêt _peut faire ro6jet Je vio(ation _par (e dirigeant en cas d'infract ions qui eneagent sa resyonsa6ifité
civife. '1{_peut égafement faire ro6jet d'une vio{at ion _par Ces associés Jans {e cas d'un vote Jes associés,
contraire à ('intérêt socia(, émis dans (e seu( 6ut Je favoriser {es mem6res Je (a majorité au dét riment Je
rintérêt les aut res associés (a6us Je minorité). La nom inat ion d'un expert en gestion ou d'un
administrateur_provisoire_par (e dirigeant_peut _permettre Je _protéger {'intérêt socia[
3
FY ;
~ùtilil
· Attendu, selon l'arrêt attaqué, statuant en matière de référé, que les capitaux propres
' de la société la Roseraie clinique hôpital (la société La Roseraie) étant devenus
inférieurs à la moitié du capital social, une assemblée générale a été convoquée
pour le 13 juin 2005 afin de voter une augmentation de capital, devant être suivie
d'une réduction de capital par absorption des dettes, proposée par la société Gruppo
villa Maria, détentrice de 49 % du capital ; que l'augmentation de capital n'a pas
pu être adoptée à la majorité requise, par suite du refus de la société Hexagone
· hospitalisation Île-de-France (la société Hexagone), détentrice de 46 % du capital,
. aux motifs que la question préalable de la dissolution ou de la poursuite d'activité
n'avait pas été examinée et qu'elle n'avait pas eu réponse à ses questions sur
le plan stratégique de développement ; que la société La Roseraie et la société
Gruppo villa Maria ont assigné en référé la société Hexagone pour voir dire que son
attitude constituait un abus de minorité et obtenir la désignation d'un mandataire
ad hoc chargé de la représenter et pour voter à une assemblée générale à venir sur
l'augmentation de capital;( ... ]
Et sur le moyen, pris en sa troisième branche :
· Vu l'artide 1382 du code civil ;
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2. LES ELEMENTS CONSTITUTIFS DU CONTRAT DE SOCIETE
Assodls
+ Apports +
Participation
aux
résultats
+ Affectio
societatis - ·Contrat'
de :
.soct,hé
A. Les associés
06f: personne qui a effectué un apport, qui participe aux bénéfices et aux pertes et qui a la
volont6 de s'associer.
OCES
nes au moins décident de s'associer.
nelles (EURL, SASU) ;
ffre au public de titres financiers, 7 associés minimum si offre au
•
par actions) : au moins 4 associés ;
·mum
r.. . . . . . ..
. ~-
des droits et des obDgations (capacité de jouissance) et à
Ill peuvent être personnes morales ou personnes
5
p~ · Pour devenir associée d' une autre sociêté, la personne morale doit avoir la personnalité
morale juridique : être immatriculée.
capable · Son objet doit lui permettre de devenir associée d 'une autre société (principe de spécialité).
Personne • Le représentant légal d 'une personne morale est habilité à acquérir des titres dans d'autres
morale sociét és. ex : gérant SARL
représentée
Associé-personne physique
· Un mineur ne peut devenir associé dans une société que par l'intermédiaire de son
représentant légal.
· Il peut être autorisé par ses représentants légaux à créer seul une société unipersonnelle
(ex.: EURL) et à la gérer en partie (certains actes graves devront être traités par son
physique représentant légal).
· Ce rtaines sociétés exigent la capacité commerciale. Le m ineur n'a en principe pas la capacité
commerciale . Il ne pourra donc pas s'associer dans une SNC ou devenir associé commandité de
SCS o u de SCA, sauf en cas d'émancipation et sur autorisation du juge d'exercer le commerce.
des tutelles
· Des règles_earticulières protègent le patrimoine du mineur. - - - - - - - - - - - - 1
· Le majeur en tutelle ou en curatelle est dans la même situation que le mineur non émancipé.
Le majeur sous sauvegarde de justice conserve en principe l'exercice de ses droits sans être
représenté, mais les actes qu'il a passés pourront êt re rescindés pour lésion ou réduits en cas
Personn4! d'excès.
physique · Les personnes qui ont fait l'objet d'une décision judiciaire prononçant la faillite personnelle ou
capable une interd' on professionnelle liée à certaines infractions ne peuvent exercer le commerce et
par co ue nt être associés d'une SNC ou commandités dans une société en commandite.
· Les mbres des professions libérales réglementées, les fonctionnaires et les officie15 ministériels
~--------------------------------------------------
1 1
B. Les apports
Déf: bien ou industrie dont l'associé confère la propriété ou la jouissance à la société, en contre
partie desquelles il reçoit des droits sociaux (actions ou parts sociales), par le biais du contrat
d'apport.
-> Le capital social : La somme des apports en numéraire et en nature constitue le capital
social. Le capital social, dont le
montant est mentionné dans les Structure7 Montant minimum
statuts et sur les documents destinés
aux tiers, se compose de titres sNc, ses Aucun capital m inimum
sociaux (parts sociales ou actions) de SARL, SAS Montant librement fixé par les statuts
valeur nominale (valeur individuelle au
moment de l'émission) égale. SA, SCA Montant m inimum : 37 000 ¤
Il permet à la société de se constituer Société civile Aucun capital minimum
un patrimoine et constitue le gage des
créanciers. Il a une fonction politique
puisqu'il représente une clé de
répartition des pouvoirs entre associés. Son montant minimum varie en fonction des sociétés.
6
r
décision extraordinaire
Tout changement affectant le capital social est soumis à une décision collective des associés et
publié pour en informer les tiers.
- il peut être augmenté soit par de nouveaux apports soit par une incorporation des
bénéfices non distribués ou de réserves ;
- il peut être réduit à la suite de pertes subies par la société, sans être inférieur au capital
minimum fixé par la loi ou les statuts.
La constitution du capital social
se concrétise par un contrat Remise des titn!s (parts sociale.sou actions)
d’apport : conf~ant des droits politiques (vot,)
et financiu~ (dividendes)
Contrat cl'apport
(statuts)
• Promesse d'apport
du futur associé
Z. Llbkatlon
du capital
• 3. Formation \
du capital ~,
social
I
/
/
• Capital intégralement
souscrit
• ,, 1. Souscription
du capital
1 1
7
&I__ __ __ quelles différences entre capital social et capital propre ?
- Les capitaux propres sont placés au haut du passif du bilan et déterminent la valeur
comptable de l'entreprise. Ils se constituent des sommes apportées par les associés et
les actionnaires : le capital social (apports en nature et apports en numéraire) et des
profits générés par l'activité de l'entreprise (réserves et résultat).
Différents types de réserves : On distingue les réserves légales (imposées par la loi), les
réserves statutaires (prévues par les statuts) et les réserves libres.
- Dans les SARL et les sociétés par actions, les associés sont tenus de doter une partie
du bénéfice en réserve légale.
- Dans toutes les sociétés, les statuts peuvent prévoir d'autres réserves appelées,
« réserves statutaires » .
- Les associés peuvent en outre décider ponctuellement de doter des réserves libres.
- Les montants placés en réserve légale ne peuvent être distribués aux associés,
contra irement aux sommes qui figurent dans les autres réserves. Mais la réserve légale
peut être incorporée au capital social.
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Pour faire le point sur la compétence : identifier les différents éléments constitutifs du contrat
de société.
1) La capacité est l'aptitude à avoir des droits et des obligations et à les exercer.
VRAI
5) On distingue les réserves légales (imposées par la loi), les réserves statutaires (prévues par
les statuts) et les réserves libres.
VRAI
10) Les membres des professions libérales réglementaires , les fonctionnaires et les officiers
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ministériels ne peuvent être commerçan ts ou diriger une société par actions ou une SARL.
11) Toute modification du capital social est soumis à une décision collective des associés et
publié pour en informer les tiers.
12) Pour les apports en numéraire, l'interventio n d'un commissair e aux apports, est facultative ou
obligatoire selon les statuts et la valeur des apports.
13) Les apports en industrie sont autorisés dans toutes les formes sociétaires.
15) Les capitaux propres et le capital social sont deux notions identiques.
Exercice 2 :
,---- ----- ----- ----- ----- ----- -- --,
des situations ci-apres, quelles conditions du contrat de société font défaut ?
Dans chacune
Justifiez votre réponse.
1. Société Unlock, SNC créée par Jean (âgé de 73 ans, retraité), Pascal, son fils (45 ans,
condamné il y a 2 ans pour escroquerie) et David, son petit-fils (âgé de 17 ans).
2. Société Tissus d'ange, SARL créée par Ida (qui apporte son savoir-faire de couturière, éva-
lué à 1 000 €) et Charlotte (qui apporte son savoir-faire de vendeuse, évalué à 800 €).
3. Société Tuyo, SAS créée par Paul et Maxime. Il est convenu que Maxime percevra une
somme fixe tous les mois, en échange de l'apport de ses compétences de plombier,
mais aucun dividende. Les bénéfices ou les pertes seront supportés par Paul.
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quel est l’influence du régime
matrimoniale de l’associé sur le
contrat de société ?
Les époux peuvent librement s'associer entre eux ou avec des tiers mais doivent respecter une
procédure d'information du conjoint pour apporter un bien commun dans la société (SARL,
SNC , ses, sociétés civiles).
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• Dans le cas de rég!mes i_!;sus d'un contrat de mari~e:
Le contrat de mariage détermine les biens propres et les biens communs . Le régime le plus
courant est celui de la séparation de biens (biens propres à chacun des époux et biens
communs en indivision).
Les époux sont libres d'apporter des biens mais il faut l'accord du conjoint pour l'apport de droits
sur le logement familial et les meubles du logement.
,-~ ~
3. Montrez qu'Hélène ne pourrait pas demander la nullité de l'apport, mais qu'elle
pourrait revendiquer la qualité d'associé.
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C. La participation aux résultats
La création d'une société peut permettre aux associes de s'enrichir ou de s'appauvrir. La
participation aux résultats intervient au moment de l'approbation des comptes annuels.
Déf : le partage des bénéfices est l'enrichissement pécuniaire des associés résultant de l'action
commune, l'action sociale. Il suppose un bénéfice distribuable, donc un résultat comptable
positif. Il sera distribué sous forme de dividendes, mise en réserve ou reporté.
Bénéfice distribuable 1
Bénéfice de l'exercice
- Pertes antérieures éventuelles (report à nouveau déficitaire)
+ Bénéfices antérieurs non affectés (report à nouveau bénéficiaire)
- Sommes affectées aux réserves, le cas échéant
+ (éventuellement) Sommes prélevées sur les réserves (sauf réserve légale)
Distribution des dividendes : les bénéfices sont répartis entre les associes selon les
dispositions statutaires. A défaut, la répartition s'effectue en proportion de la participation des
associés au capital social.
Les associés sont libres de prévoir des clauses de traitement inégalitaire dans la limite des
clauses léonines, réputées non écrites qui ne produisent aucun effet.
Déf : une clause léonine est une clause attribuant la totalité des bénéfices à l'un des
associés ou l'exonérant de la totalité des pertes, ou excluant un associé totalement du
profit ou mettant à sa charge la totalité des pertes.
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2. LA CONTRIBUTION AUX PERTES
Déf : la contribution aux pertes est la quote-part qui incombe à chaque associé dans le
montant des pertes sociales au moment de la dissolution.
Les associés n'ont pas le droit de décider une contribution immédiate aux pertes sociales. En
principe, les pertes donnent lieu à un traitement purement comptable et sont portées au passif
du bilan en report à nouveau négatif.
Tony Alvarez, Hakim Hadj et Louise Bourouxviennent d'obtenir leur diplôme d'ingénieur
en biochimie. Ils ont mis au point un procédé d'exploitation de la spiruline et souhaitent
créer la société Spirul'IN.
Tony a 21 ans. Il peut apporter des instruments de laboratoire d'une valeur de 2 000 €
et une somme de 2 000 €. Hakim, 22 ans, apporte un local, reçu par succession au décès
de ses parents, d'une valeur de 10 000 €. Sarah, la sœur mineure d'Hakim, dont il est le
tuteur, apporte 1 000 €. Louise ne peut apporter que son travail que les trois amis éva-
luent à 5 000 ¤ puisqu'elle a toujours été la plus sérieuse du trio. Ils optent pour la SAS
dont les statuts seront conformes à la loi.
D. L'affectio societatis
Déf : c'est la volonté de chaque associé de collaborer effectivement à l'entreprise commune,
dans intérêt commun et sur un pied d'égalité avec les autres associé.
L'entreprise commune correspond à la réalisation de l'objet social.
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_··_•_odN aux pertN Il En nuba _ ___,
I I...___No1_m1n_m1n1nun
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En nature
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11
Participation aux rtMlltllll
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1 1
14
Pour faire le point
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15
16
3. LA NULLITE DES SOCIETES
1
Déf : nullité : c'est une sanction qui affecte un défaut intervenant au moment de la constitution de
la société. Rq: en cours de vie sociale, on parle de« cause de dissolution ».
<=:> La presçriptjon :
Action en nullité prescrite à l'expiration d'un délai de 3 ans à compter du jour où la nullité
est encourue.
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La réqylacisatjon
Toutes les causes de nullité peuvent être régularisées (effacées) sauf celles fondées sur
l'illicéité de l'objet social. Pour éviter de prononcer la nullité, le législateur permet de
régulariser la condition qui fait défaut. D'ailleurs si la cause de la nullité a cessé d'exister
le jour où le tribunal statue sur le fond en première instance, il n'est plus possible de
prononcer la nullité sauf si elle est fondée sur l'illicéité de l'objet social.
À l'égard
la nullité fait disparaître le contrat de société et la personne morale.
de la société Elle produit les effets d'une dissolution judiciaire. Il est alors procédé
à la liquidation.
• Après paiement des dettes de la société et remboursement du capital
social, l'actif net est partagé entre les associés dans les mêmes proportions
À l'égard
que la participation aux bénéfices.
Pour des associés
• La nullité de la société peut engager la responsabilité de ceux à qui elle est
l'avenir
imputable.
Pour le La société est réputée avoir existé conformément aux dispositions statutaires. La société
passé annulée doit donc honorer ses engagements. Réciproquement, les tiers ne peuvent invoquer la
nullité de la société pour se soustraire à leurs engagements.
En vous appuyant sur vos connaissances et votre réflexion, répondez aux questions suivantes,
relatives à l'arrêt de la Cour de cassation mentionné.
1) Identifiez les parties, les faits et la procédure.
2) Précisez le problème juridique posé à la cour de cassation.
3) Selon vous, quelle devrait être la décision de la cour ?
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de M. X ... , sur le fondement de l'adage "nemo auditur";
Sur le premier moyen :
Attendu que M. X ... fait grief à l'arrêt d'avoir confirmé le jugement constatant la nullité de la
société, alors, selon le moyen, qu'aux termes des articles 1131 et 1133 du code civil, un contrat
est nul lorsque sa cause est illicite, soit qu'elle est prohibée par la loi, soit qu'elle est contraire
aux bonnes moeurs ou à l'ordre public ; que la violation des règles déontologiques entraînent
des sanctions disciplinaires mais ne saurait entraîner à elle seule la nullité d'un contrat pour
cause illicite, sans que soit constaté que ce contrat est contraire à l'ordre public ; que, partant, ne
donne pas de base légale à sa décision au regard des articles 1844-10, 1131, 1133 du code
civil, ensemble l'article 6 du même code, la cour d'appel qui annule un contrat de société pour
cause illicite en se bornant à relever qu'il est contraire aux règles déontologiques d'une
profession, sans caractériser que ce contrat était contraire à l'ordre public ;
Mais attendu qu'ayant constaté que l'activité de la société portait sur des pratiques illicites
constitutives de manquements graves aux dispositions d'ordre public du code de la santé
publique relatives à la délivrance de médicaments vétérinaires réglementée par l'article L. 5143-5
dudit code, la cour d'appel, qui ne s'est pas bornée à une appréciation portée au regard des
seules règles déontologiques de la profession de pharmacien, a légalement justifié sa décision ;
que le moyen n'est pas fondé ;[... ]
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