DROIT DES SOCIÉTÉS COMMERCIALES groupements(GIE), sont civils si leur objet est civil et commerciaux ds le cas contraire.
), sont civils si leur objet est civil et commerciaux ds le cas contraire. Cette fois-
I - La société : du contrat à l'institution légale
A) Définition
Contrat par lequel 2 ou plusieurs personnes décident de mettre en commun des apports en vue de
partager le bénéfice économique qui pourrait en résulter tout en ayant vocation aux pertes. Quand
la loi le permet, la société peut être instituée par une seule personne
1) La constitution de la société suppose la présence de plusieurs personnes. Mais depuis la loi
n° 2003-036, une société peut être constituée par un associé unique.
2) La mise en commun d'apports : en nature, en numéraire et en industrie
3) L'affectio societatis
Élément constitutif d'ordre psychologique, de tte société, qui traduit le consentement, la volonté de
chaque associé de contribuer aux gains et aux pertes sur un pied d'égalité
=> Prohibition des clauses léonines càd l'attribution à 1 associé de ts les bénéfices ou pertes de la
société, ou une quelconque exonération de tte contribution au passif social.
B) La personnalité morale
Personnalité juridique : aptitude à être titulaire de droits et d'obligations.
Personnalité morale : groupement organisé qui se voit accordé la personnalité juridique. La
personne morale est un sujet de droit
La personnalité morale existe à compter de son immatriculation, par inscription au RCS
La société, personne morale :
=> Réunit des participants dans 1 structure organisée et peut faire en sorte que la décision soit prise
à la majorité
=> Est indépendante par rapport à ses membres : elle a son propre patrimoine
=> Est représentée par certains organes à l'égard des tiers
N.B. : Les sociétés en participation n'ont pas la personnalité morale.
C) La nature civile ou commerciale des sociétés
Chaque fois que c'est une société commerciale, c'est le code de commerce qui s'applique, sinon, il
n'y a pas de règle spéciale et on applique le code civil.
1) Distinctions entre les sociétés civiles et les sociétés commerciales
=> 2 critères de distinction : la forme de la soc et l'objet social. Celui de la forme l'emporte. En
dehors des soc civiles proprement dites, les soc en participation, les soc crées de fait et les
ci, c'est l'objet qui prime.
Une soc à forme comm peut avoir un objet civil. Ds ce cas, le régime est dicté par la forme.
Par contre, une soc civile par la forme ne peut exercer une activité commerciale.
•Sociétés civiles : régies par les textes du Code Civil et concernent les activités qui ne sont pas
commerciales au sens des articles du Code du Commerce (L110-1 à L110-3)
•Sociétés civiles : associés sont conjointement tenus, sur la totalité de leur patrimoine (personnel +
professionnel), des dettes à due proportion de leurs apports.
•Sociétés commerciales : responsabilité des associés se limite au montant de leur apport (en
particulier dans les sociétés de capitaux)
b) Distinctions entre les sociétés commerciales et les autres groupements ayant une activité
économique
=> Les associations : civiles par leur nature, même si elles pratiquent des actes de commerce car il
n'y a pas d'enrichissement des membres (but non lucratif)
=> Les groupements d'intérêt économique : leur nature est soit commerciale, soit civile, selon la
nature des membres
=> Les structures coopératives : chaque associé coopérateur a les mêmes droits de vote
Titre I.- Les règles communes à toutes les sociétés commerciales.
CHAPITRE II : LA CRÉATION DE LA SOCIÉTÉ
Section 1 : L'acte juridique constitutif
I.- Les conditions de fond et de forme
A- Les éléments communs à tous les contrats
1) Consentement
=>Doit être libre et éclairé. Il ne doit pas être affecté d'erreurs (sur la substance même du contrat,
sur la personne) ni de dol,
2) L'objet du contrat de société : l'objet social
=>C’est le type d'activité choisi par la société dans ses statuts (Domaine+nature de l’activité).
=>Doit être licite càd ne doit pas être contraire à l'ordre public et aux bonnes mœurs, et déterminé.
3) La forme sous seing privé ou par acte authentique
=>Sous-seing privé= sous signature privée. Seules les parties au contrat signent les documents.
Obligation d'établir les docs en autant d'originaux qu'il y a d'associés.
Avantages : Gde liberté + simplicité de son écriture
Inconvénient : pas fait par un spécialiste
=> acte authentique : authentifié par un notaire qui rédige l'acte.
Avantage : valoir vérité juridique
B- Les éléments spécifiques du contrat ou de l'acte de société
1) La mise en commun d'apports
Sans apports, pas de société. L'apport est le contrat par lequel l'associé affecte un droit ou un bien à
la société en contre partie de la remise de titres sociaux.
=> apports en nature (apport d'un bien autre que de l'argent ou une industrie. Peut être un bien
corporel : immeuble, matériel ou bien un bien incorporel : fonds de comm, brevet…), apports en
numéraire (apport de somme d'argent) ; apports en industrie (talent de l'associé qu'il exercera au
profit de la société)
=> Absence de montant minimum dans les sociétés autres que la société anonyme
2) La recherche du bénéfice ou d'une économie et la contribution aux pertes
La vocation aux bénéfices et aux économies doit exister au profit de tous les associés, il n'est pas
nécessaire qu'elle soit égale pour tous. Cpdt la clause léonine (permet à un associé de se tailler la
part du lion) est prohibée.
3) L'affectio societatis
=>C’est la volonté des associés de collaborer ensembles. La jurisprudence en fait une composante
du contrat de social. Il s'agit ni plus ni moins de la volonté de participer au pacte social.
C- La société constituée par une seule personne : L'acte juridique unilatéral
Acte unilatéral est établi par l’associé unique. Constitution de la société : par transformation d’une
entreprise indiv. qui prend la forme sociale ou par création nouvelle ou résultant de la réunion de
toutes les parts sociales d’une société entre les mains d’un seul associé.
II.- Sanction des irrégularités de fond et de forme
Ppe : annulation pour vice de consentement ou violation des formalités de publicité
Except : possibilité de régularisation de la société
B- Les responsabilités encourues
Si nullité est prononcée : pas de rétroactivité
Pour le passé, la société a fonctionné comme une société de fait et les actes qu'elle a conclus ne
sauraient être remis en cause. La dissolution ne vaut que pour l'avenir.
Les tiers qui se sont à l'apparence de régularité de la soc, peuvent donc demander l'exécution des
engagement pris par les dirigeants. Associés dont le comportement est à l'origine de l'annulation :
responsabilité civile engagée. La règle vaut aussi pour les dirigeants
Section 2 L'acquisition de la personnalité juridique
1.- L'immatriculation au registre du commerce et des sociétés
Greffier=> contrôler puis procéder à l'immatriculation de la société au RCS.
Immatriculation faite => la soc acquiert une personnalité juridique.
Ttes infos sur la société mentionnées dans le RCS (dénomination ou raison sociale, forme, identité
des associés, capital, siège,…).
Ds les huit jours suivant l'immatriculation, le greffier annonce la constitution de la nouvelle société
ds les journaux d’annonces légales
2.- Les conséquences de l'acquisition de la personnalité juridique
A- L'état de la personne juridique
Identification de la société
=> Nom : raison sociale (sté de personnes) ou la dénomination sociale (sté de capitaux)
=>Siège social : lieu du ppal établissement de la soc. Siège social= centre de décision, lieu de
direction
=>Nationalité de la société : siège social détermine la nationalité de la soc.
B- L'autonomie juridique et patrimoniale de la société
1) Ppe de séparation du patrimoine des associés et du patrimoine de la société
Tte soc dotée de la pers morale a un patrimoine propre, distinct de celui des associés. Comme pr 1
pers physique, le patrimoine englobe ts les droits et obligations de la soc.
=>Distinguer patrimoine social et le capital social, ce dernier représentant seulement le montant des
apports.
2) Ppe de l'autonomie du patrimoine social à l'égard des associés : patrimoine des associés
clairement séparé de celui de la soc.
Portée de l'autonomie :associés ne st pas copropriétaires des sommes ou biens qu'ils ont apportés ;
ils st seulement titulaires de droits sociaux. =>associés ne peuvent pas puiser impunément ds les
caisses sociales (sous peine d’être coupables du délit d'abus de biens sociaux).
C- Le sort des actes réalisés par les fondateurs pour le compte de la société en formation
 =>Personnes agisant au nom dune société en formation restent tenues solidairement et
indéfiniment des engagements souscrits jusquà ce que la société, régulièrement constituée et
immatriculée, reprenne ces actes à son compte.
=> Trois situations doivent être envisagées.
1. Actes accomplis avant la signature des statuts : repris par la société si a) été pris pour le compte
et au nom d'une société en cours de constitution avec mention des renseignements permettant
d'identifier celle-ci et si b) mentionnés dans un état annexé aux statuts avec l'indication pour
chacun d'eux, des obligations qui en résulteraient pour la société.
=> Signature des statuts par les associés et l'immatriculation au (RCS) emportent reprise
automatique et rétroactive des engagements par la société.
2. Actes accomplis entre la signature des statuts et l'immatriculation de la société : repris si les
associés ont, dans les statuts ou par acte séparé, donné mandat à l'un ou plusieurs d'entre eux ou au
gérant non associé de prendre certains engagements pour le compte de la société.
Une fois celle-ci immatriculée, les engagements souscrits sont alors réputés avoir été pris dès
l'origine par la société.
NB : Absence de mandat ou de mention dans l'état annexé aux statuts=> actes accomplis avant
l'immatriculation de la société ne peuvent être repris sauf approbation à la majorité des associés.
3. Sociétés sans personnalité juridique
La société crée de fait
=> Distinguer la soc crée de fait et la soc de fait : soc de fait est au départ une soc immatriculée, ms
qui a été annulée # soc crée de fait ne respecte pas les formes (pas d'écrit et encore moins
d'immatriculation) ; on respecte en revanche le fond ; le comportement des pers en présence est
celui de véritables associés, même s'ils n'en ont pas pleine conscience.
La société en participation
Sans immatriculation, pas de pers morale ; la soc en part n'a donc pas de patrimoine
opposable aux tiers, pas de siège soc…Elle échappe dc à tte responsabilité pénale. Le fonctionnt
interne de la soc est déterminé par les statuts. Ds le silence des statuts, les rapports entre associés st
régis par les dispositions applicables aux soc civ lorsque l'objet est civil ou par celles applicables
aux SNC lorsque l'objet est commercial.
Faute de pers morale, la soc en part n'est pas opposable aux tiers. Ppe : chaque associé contracte en
son nom personnel et est seul engagé à l'égard des tiers. ça vaut aussi pour le gérant. Le gérant agit
en son nom propre et n'engage que lui- même. Acte a été passé par le gérant, les créanciers ne
peuvent pas réclamer paiement aux autres associés.
Chapitre II. - LA MUTATION DE LA SOCIETE
Section 1 : Les modifications relatives au capital social
L'augmentation de Capital : répond au souci d'augmenter les fonds propres. Elle peut être le fait
d'anciens actionnaires ou de nouveaux actionnaires qui restent minoritaires. L'augmentation peut
être réservé à un nouveau partenaire qui renfloue les caisses en y injectant de l'argent frais.
La réduction de Capital
=> Société peut subir une réduction de son capital social (en cours de vie) décidée par l’AGO en
cas de pertes subies. Projet de réduction : communiqué aux commissaires aux apports, au moins
quarante cinq jours avant la réunion de l’AG.
Réduction obligatoire quand la société n'a pas réussi à reconstituer son capital social.
=> Réduction sans pertes subies : créanciers dispose d’un délai de trente jours pour faire
opposition à cette décision. Si passé ce délai aucun créancier ne s'est manifesté, la réduction sera
effective.
Section 2 : La fusion, la scission
1) Définitions
- Fusion : opération par laquelle une société en annexe une autre, l'annexante et l'annexée ne faisant
plus qu'une seule et même société. La fusion provoque une augmentation de Capital chez
l'annexante et une dissolution de Capital chez l'annexée ; Les associés de cette dernière deviennent
donc des associés de la première.
- Scission : opération par laquelle une société disparaît en transmettant son patrimoine à deux autres
sociétés, qualifiées de sociétés bénéficiaires, crées pour l'occasion ou existantes.
2. Les procédures
=> Fusion: obligation de dresser un projet de fusion, établi par le conseil d'administration, le
directoire ou les gérants des sociétés concernées. Décision prend sous forme de résolution au sein
des sociétés participant à l'opération : fait l'objet d'une publicité pour informer les tiers. La date de
fusion accomplit l'union entre les sociétés concernées où se confondent leurs actifs et leurs passifs,
leurs salariés, leurs associés et leurs dirigeants.
=> Scission: société scindée appelée à disparaître du fait de la scission. Projet de scission et rapport
d'un commissaire à la scission => vote de l’AG. Les actionnaires de la société scindée recevront
des actions de chacune des sociétés bénéficiaires de la scission selon une parité d'échange définie
au projet de scission.
Section 3.- La disparition de la société
1. La dissolution de la société
Dissolution volontaire (amiable) : dissolution anticipée par décision des associés. En Gal,
décision prise à la majorité et non à l'unanimité. Concrètement, c'est lorsque les affaires vont mal et
que les pertes ne cessent de s'accumuler que les associés par calcul, décident à mettre fin à
l'instrument de leur ruine : mieux vaut en général une liquidation à l'amiable décidée à temps
qu‘une liquidation judiciaire imposée après coup.
Dissolution judiciaire : inexécution de ses obligations par un associé, preuve d'une absence
d'affectio societatis, mésentente entre associés => dissolution est prononcée par le tribunal en cas
de mésentente entre associés paralysant le dysfonctionnement de la société.
2. La liquidation des biens de la société
Liquidation judiciaire =>liquidation des actifs de la société. Elle peut être prononcée dès l'ouverture
de la procédure. Les associés doivent alors désigner un liquidateur.
CHAPITRE III- L'ORGANISATION SOCIÉTAIRE.
SECTION 1 - Les associés.
Le statut des associés n'est pas uniforme : varie selon le type de société ; l'étendue de la
responsabilité qu'ils encourent n'en est qu'un exemple parmi d'autres.
=> Associé : titulaire de droits sociaux – des parts sociales dans les sociétés de personnes et les
SARL, des actions dans les sociétés de capitaux.- attribués en contrepartie des apports ( en
numéraire, en nature ou en industrie (apports en industrie ne se rencontrent jamais dans les sociétés
par action.) réalisés lors de la constitution de la société ou à l'occasion d'une augmentation de
capital, ou reçu d'un associé à l'occasion d'une cession de parts ou d'actions.
A. Les prérogatives juridiques de l'associé.
a) Droit de participer aux décisions qui engagent la société et/ou qui engagent son
patrimoine (par ex : augmentation de sa responsabilité à l'égard des tiers à raison de l'activité
sociale). => Droit de vote qui lui permet de participer aux décisions collectives et d'exercer son
droit de contrôle sur les dirigeants les révoquant au besoin. Droit de participer aux décisions
collectives est d'ordre public => les statuts ne peuvent déroger à ces dispositions.
Il ne peut être évincé de la société, sauf quelques exceptions particulière :
- à la société anonyme pour défaut de libération des apports
- aux sociétés à capital variable
b) Droit d’être informé de la gestion de la société. Il peut même contraindre le dirigeant qui
refuserait de lui donner les informations souhaitées.
→ Droit d'information de l'associé sur les comptes et la politique sociale.
c).Les Droits pécuniaires des associés.
- Droits financiers : droit à une quote-part du bénéfice réalisé, proportionnelle à sa contribution et à
ses apports selon le pacte social, droit au boni de liquidation en cas de dissolution de la société. Il a
droit au maintien de sa situation pécuniaire en cas de fusion lorsque la valeur des parts ou actions
des sociétés qui fusionnent ne sont pas les mêmes.
- Droits patrimoniaux : propriétaire des parts ou actions représentatives de sa contribution à la
société, il peut les vendre (cession), les donner (donation si l'associé est vivant et succession si
l'associé est mort), les offrir en garantie (nantissement), sous la réserve dans de nombreux cas de
suivre strictement les dispositions de la loi, propres au type de société et les stipulations des statuts.
Attention : l'apporteur en industrie, bien qu'ayant la qualité d'associé, est privé des attributs
patrimoniaux puisque ses droits sont incessibles.
B. Les obligations de l'associé.
- Obligation de libérer les apports en nature ou en numéraire, promis lors de la constitution de la
société.
- Obligation de non-concurrence pr l'associé qui apporte son industrie à la société.
- Obligation de garantir les pertes de la société, dans la limite de l'apport en nature ou en numéraire
dans les sociétés de capitaux et dans les SARL, sans limites dans les sociétés de personnes (SNC,
Sociétés en commandite).
Section 2 - Groupement des associés.
Les associés forment une collectivité qui a des pouvoirs propres et une organisation particulière
pour les exercer.
A.- Les types de décisions appartenant à la collectivité des associés.
- Le choix des dirigeants.
- L'adaptation des statuts et de l'organisation juridique de la société aux besoins de son
fonctionnement et de l'intérêt social.
- L'approbation des comptes sociaux présentes par la direction et de décider l'affectation des
résultats : distribution des bénéfices ou mise en réserve.
- Les associés peuvent décider la fin de la société et sa dissolution.
B.- Les modes décisionnels au sein de la collectivité des associés.
Il existe deux catégories de décisions et elles peuvent être prises sous deux formes.
1°.- Les types de décision.
=> Décisions ordinaires : concernent le fonctionnement de la société et n'appartiennent pas aux
prérogatives des dirigeants. Elles sont extraordinaires si elles concernent les statuts.
a.) Décisions ordinaires : approbation des comptes sociaux, l'affectation des résultats, la
nomination et la révocation des dirigeants….
b.) Décisions extraordinaires : toutes les décisions qui comportent un changement du contenu des
statuts : objet, durée, forme juridique de la société, augmentation et réduction du capital social,
fusion, scission…
2°.- Les modes décisionnels.
a.) Les assemblées générales des associés (AGO, AGE).
b.) Le vote par correspondance.
Section 3 : La direction de la société
Les associés nomment les dirigeants. La loi leur confère des pouvoirs propres qui s'ajoutent
nécessairement à ceux que les statuts leur donnent. Ils sont donc tenus de bien gérer et ils peuvent
en cas de faute, engager leur responsabilité.
A) La qualité et les pouvoirs des dirigeants de société
Dirigeants : personnes nommées par les associés. Ils représentent, seuls ou au sein d'un organe de
direction (conseil d'administration, direction générale, directoire dans les SA, gérant(s) ou conseil
de gérance) la société à l'égard des tiers.
1) Le statut juridique du dirigeant
Le dirigeant n'est pas, sauf dans certaines sociétés de personnes, un commerçant. C'est la société
qui est commerçante puisqu'il agit pour elle et en son nom. Il n'est pas non plus un salarié de la
société lorsqu'il est rémunéré, il ne sera pas considéré comme bénéficiaire des indemnités de
chômage si il est licencié ou si la société cesse ses paiements et est mise en liquidation judiciaire.
2) La nomination et la cessation des fonctions
=> Assemblée des associés désigne les dirigeants. Les modalités varient selon le type et la taille de
la société. Seule une personne majeure, non frappée d'incapacité (tutelle ou curatelle), càd, un
majeur qui n'est pas frappé d'une interdiction d'exercer ces fonctions à raison d'une condamnation
pénale ou d'un jugement d'interdiction professionnelle rendu après cessation des paiements de
l'entreprise dans laquelle il exerçait et qui ne se trouve pas dans une situation rendant l'exercice des
fonctions de dirigeant d'une société commerciale incompatible (avocat, notaire,…) peut être
nommée, dans les statuts ou par l'AGO dirigeante.
=> Cessation des fonctions : résulte de la démission libre, de la révocation (le pouvoir de
nomination des associés entraîne celui de la révocation) ou encore de la fin de la période prévue
dans la délibération de nomination. Ou résultant d'une révocation par a collectivité des associés. Si
la révocation cause un préjudice, elle n'ouvre pas droit à des dommages-intérêts si elle repose sur
un juste motif, ou dans les sociétés où les dirigeants sont révocables à tout moment et sans motif
(ad nutum), lorsqu'il y a un comportement abusif de la part de l'organe compétent pour en décider.
=> La nomination et la fin des fonctions doit faire l'objet d'une publicité
3) Les pouvoirs de l'organe de direction
a) Le principe de la représentation erga omnes : pouvoirs les plus étendus pour agir en toutes
circonstances au nom de la société
Cette règle vise à protéger les tiers qui n'ont pas à rechercher si le dirigeant a tel ou tel pouvoir
particulier.
Rapport avec associés => Dirigeant a tous pouvoirs pour diriger la société dans l'intérêt de celle-ci.
Cet organe assure à la fois la direction économique et la direction juridique de la société
Rapport avec les tiers=> Dirigeant représente la société à l'égard des tiers, dans la limite des
pouvoirs que la loi lui reconnaît ou des restrictions qui sont apportées par les statuts.
b) Les limites au principe
- Il faut que le dirigeant agisse, eu égard à la situation particulière, au nom de la société.
- Il ne faut pas que le pouvoir en question appartienne selon la loi à un autre organe ou que l'acte en
question soit interdit par la loi,
- Il faut que le dirigeant agisse dans les limites de l'objet social de la société et dans l'intérêt de la
société.
B) Les responsabilités des dirigeants de société
Dirigeants encourent responsabilité lourde à hauteur des pouvoirs qu'ils exercent. => responsables à
l'égard des associés et peuvent être révoqués pour mauvaise gestion. Ils engagent leur
responsabilité à l'égard de la société si les fautes commises portent préjudice à celle-ci.
Ils doivent aussi assumer une responsabilité fiscale pour les erreurs, omissions ou fraudes de la
société. Cette règle vise à motiver les dirigeants à respecter les normes fiscales.
1. La responsabilité civile des dirigeants à raison des fautes commises
La responsabilité civile pour violation des statuts ou pour faute de gestion, ou au droit des
procédures collectives en cas de faute grave ayant porté atteinte aux intérêts des créanciers de la
société ou à des associés. Le critère de la faute de gestion réside dans la notion d'intérêt social : le
comportement d'un dirigeant sera jugé fautif s'il est non conforme à l'intérêt de la société.
L'action en responsabilité lorsqu'elle est engagée par la société (associés) contre les dirigeants est
appelée action sociale ut universi. Elle peut être engagée par un associé, notamment lorsque la
majorité des associés est favorable au gérant et ne souhaite pas rechercher sa responsabilité.
Lorsque c'est un associé qui agit pour que la société obtienne réparation du préjudice allégué,
l'action est qualifiée d'action sociale ut singuli
2. La responsabilité pénale des dirigeants dans l'exercice de leurs fonctions
Il existe un nombre considérable de cas où les dirigeants engagent leur responsabilité pénale
personnelle. L'idée est de faire prendre conscience aux dirigeants que leurs décisions, leurs
omissions n'engagent pas que la société, mais eux-mêmes. (ex : l'abus de biens sociaux, la
distribution de dividendes fictifs, la présentation de comptes inexacts, infractions aux règles
pénales dans le code du travail, délit de banqueroute,…)
LES ACTIONS
Titres émis par une société en reconnaissance de l'apport en numéraire ou nature effectué par
l'actionnaire.
L'action est à la société par action ce qu'est la part social à la société à risque illimité
L'action a l'avantage de lui permettre de constituer des capitaux
L'action confère ts les droits d'associé, fortement marqué par la probabilité de rémunération.
LES OBLIGATIONS
Contrat constatant de la dette du preteur = titre représentatif d'une somme d'argent preté à la société
moyennant un interet payable regulierement à la date convenue.
LA SOCIÉTÉ ANONYME
C'est la forme juridique des grandes et moyennes entreprises. => société « dont le capital est divisé
en actions et qui est constitué entre les associés qui ne supportent les pertes qu'à concurrence de
leurs apports »
I. La constitution de la SA
A - les actionnaires et les fondateurs( statuts et responsabilités)
Statuts : Les statuts doivent être établis par écrit.
Lors de la constitution avec appel public à l'épargne, le projet des statuts signé par les fondateurs
est ensuite approuvé par l'assemblée générale constitutive. Pour les autres sociétés, les statuts sont
signés par les actionnaires. Les statuts seront plus ou moins détaillés suivant le désir des
actionnaires. Néanmoins certaines mentions st obligatoires, certaines pièces doivent y être
annexées.
Responsabilités : Les actionnaires selon la théorie anglo-saxonne du gouvernement d'entreprise ont
un rôle plus important, droit de communication et d'information sur les documents sociaux. Les
actionnaires doivent approuver les comptes par vote lors des AGO.
B - les règles de constitution particulières
(Sur les conditions générales cf supra.)
1° La constitution du capital social
La constitution des SA est organisée selon deux modèles : procédure de constitution successive
lorsque les fondateurs font publiquement appel à l'épargne, procédure de constitution simultanée
pour les sociétés ne faisant pas publiquement appel à l'épargne.
En cas d'apport en nature, l'intervention de commissaires aux apports est obligatoire. Ils sont
désignés par décision de justice. Cela permet un contrôle de la valeur des apports en nature, ce qui
évite la surévaluation (préjudiciable pr les tiers) et la sous évaluation ( préjudiciable pr l'associé) .
Jamais d'apports en industrie dans une SA
SA ne faisant pas d'appel publique à l'épargne
- établissement d'un projet de statut par les fondateurs ;
- dépôt de fonds provenant des souscriptions ;
- certificat du dépositaire ;
- signature des statuts ;
- réunion du premier CA ou conseil de surveillance. Le CA désigne son président et nomme Les décisions sont prises à la majorité des présents, le quorum étant de la moitié des membres. Le
éventuellement les directeurs généraux sur proposition du président. Le conseil de surveillance tiers au moins des administrateurs peut demander au président de le convoquer sur un ordre du jour
désigne son président et son vice président et nomme les membres du premier directoire ; déterminé, le DG peut également le demander.
- enregistrement ; -Le président du CA est élu au sein du CA et est révocable ad nutum par le CA. Le président
- insertion d'un avis de constitution ; propose les grands axes, les politiques de la société, il donne les impulsions. Le DG administre, il
- dépôt d'acte au greffe et demande d'immatriculation au registre du commerce ; gère.
- retrait des fonds ; - Le président du CA et le CA nomment un DG (différent du pdt du CA). Le DG ne peut pas
- publicité dans un journal d’annonces légales. cumuler les fonctions de PCA dans d'autres sociétés, il ne peut pas non plus faire partie du
directoire ; il est révocable ad nutum par le CA.
SA faisant publiquement appel à l'épargne Le CA fixe les gdes orientations et suit pour voir si c'est bien appliqué.
- établissement d'un projet de statut par les fondateurs ; Il peut y avoir des DG délégués, ils sont révocables sur proposition du DG par le CA. Le DG a les
- dépôt du projet des statuts au greffe ; pouvoirs les plus étendus pour représenter la SA. L'objet social ne peut être opposé aux tiers qui
- publication d’une notice dans un journal d’annonces légales traitent avec lui, sauf s'il est prouvé qu'ils connaissaient la limitation de pouvoir.
- souscription des actions de numéraire, constatée par des bulletins de souscription ; b) La structure avec directoire et conseil de surveillance
- dépôt des fonds et de la liste des souscripteurs ; -Le directoire ou le DG unique
- établissement du certificat du dépositaire ; - Le pouvoir de nomination et de révocation sur justes motifs appartient au Conseil de surveillance.
- assemblée générale constitutive ; Les membres du directoire sont nommés par le conseil de surveillance qui confère à l'un d'eux la
- réunion u premier CA ou conseil de surveillance ; qualité de président. Lorsqu'une seule personne exerce les fonctions dévolues au directoire, elle
- enregistrement ; prend le titre de DG unique (pers physique, peut même être choisi parmi les actionnaires).
- insertion d'un avis de constitution ; Révocable par l'assemblée générale, ainsi que, si les statuts le prévoient, par le conseil de
- dépôt d'actes au greffe et demande d'immatriculation au RCS ; surveillance. Si la révocation est décidée sans juste motif, elle peut donner lieu à des dommages et
- retrait des fonds ; intérêts.
- publicité dans un journal d’annonces légales. - Le conseil de surveillance
=> 3 à 12 membres (pers physiques ou morales) choisis par l'AGO parmi les actionnaires
II : Le fonctionnement de la SA => Cumul limité à 5 mandats pour les personnes physiques sauf dérogation.
A. Les organes de la SA
1. La direction et les conseils 2. Les assemblées d'actionnaires : la loi de la majorité
a) La structure avec CA et direction générale a) Les AGO : prend ttes les décisions autres que celles relatives aux modification des statuts ou
-Système dualiste, direction générale + CA modifications du capital, approbation annuelle des comptes, réunie au moins une fois par an dans
-L'administration se compose de 3 à 12 membres, personnes physiques ou morales, obligatoirement les 6 mois de la clôture de l'exercice, sous réserve de prolongation de ce délai par décision de
actionnaires. Ils sont désignés par l'assemblée générale pr 6ans et révocable ad nutum. justice.
Les administrateurs sont rémunérés par des jetons de présence. - rapports soumis aux actionnaires : rapport de gestion, rapport gal du commissaire aux comptes
-publicité des comptes sociaux : formalités de dépôt au greffe du tribunal
b) Les AGE : seule habilitée à modifier les statuts dans toutes leurs dispositions ; toute clause
contraire est réputée non écrite. Elle ne peut toutefois augmenter les engagements des actionnaires,
sous réserves des opérations résultant d'un groupement d'actions régulièrement effectué »
- rapport soumis aux actionnaires : rapport du CA ou du directoire, rapport des commissaires aux
comptes
B. Les droits de l'actionnaire
1°. - Les droits pécuniaires ou financiers de l'actionnaire : les dividendes
2°. - Les droits politique ou de contrôle des actionnaires
a) l'information permanente et l'information des assemblées
b) le droit de vote
c) le contrôle des conventions réglementées
d) la cession des droits de l'actionnaire
- la cession des actions : contrat par lequel le titulaire des actions les cèdent à un acquéreur. C'est
un acte civil, sauf si cédant et acquéreur sont des sociétés commerciales.
- la cession du pouvoir de contrôle de la société
3° Pouvoir au sein de l'AG (faculté de révoquer ad nutum)
LA SOCIÉTÉ EN NOM COLLECTIF
Société de personnes, société à risque illimité. => la plus commerciale de nos sociétés par sa forme
et tous les associés ont la qualité de commerçants. La SNC n'est pas tenue de déposer ses comptes
sociaux au greffe du tribunal de commerce et des sociétés.
Du fait de sa transparence fiscale, la SNC échappe à l'IS ; Ce sont les associés qui paient l'impôt à
raison de la quote-part de bénéfices qui leur revient ; Si les résultats st négatifs, chaque associé
pourra imputer sur ses revenus imposables sa quote-part des déficits de la société.
* En cas de bénéfice : les associés st imposables à la clôture de chaque exs sur la quote-part de
bénéfice à laquelle ils ont vocation, mm si l'assemblée générale a décidé de les mettre en réserve.
* En cas de perte, les associés ont le droit d'imputer sur leur revenu perso la quote-part de déficit
qui leur revient. Les associés ont la consolation de payer moins d'impôt, alors qu'il n'ont pas
financièrement participé aux pertes sociales.
A. La constitution de la SNC
- Les associés st au moins au nombre de 2 ;
- Ils peuvent être des pers morales ou physiques ;
- Mari et femme peuvent faire partie d'une mm SNC ;
- Les associés doivent avoir la capacité d'exercer 1act commerciale ce qui exclut les mineurs,
majeurs sous tutelle ;
La SNC peut exercer n'importe quelle activité qu'elle soit civile ou commerciale sauf assurances et
professions libérales réglementées, sociétés immobilières d’investissement => nécessaire de
délimiter l'objet social avec précision. La loi ne fixe aucun montant minimum de Capital social, ni
de délai pr la libé du Capital souscrit ni d'interdiction pr les apports en industrie.
B. Le fonctionnement de "la SNC">la SNC
a) Le principe de la responsabilité solidaire et indéfinie
L'associé en nom voit peser sur lui une obligation aux dettes, ce qui est plus lourd qu'une
contribution aux dettes.
- Les droits du créancier poursuivant :
* Le principe du subsidiaire : le créancier met en demeure la société de payer la créance par exploit
d'huissier dans un délai de 8 jours. À défaut de règlement, le créancier peut se retourner contre les
associés en mettant en jeu leur responsabilité perso et solidaire ;
* Les actions récursoires entre associés : celui qui a payé pr le tout peut se retourner contre la
société mais ce recours est théorique si la société est insolvable. Il peut aussi s'adresser à ses
coassociés ; Il doit en ce cas diviser ses recours et réclamer à chacun sa part dans la dette selon la
clé de répartition prévue dans les statuts. La contribution à la dette se détermine ne proportion de la
part de chacun dans le Capital social.
b) La cession des parts sociales
* Le principe d'une société fermée : indisponibilité et incessibilité des parts
Les cessions à quelque personne que ce soit, même entre associés, ne sont autorisées que du
consentement unanime des associés. Si la cession n'est pas autorisée, l'associé ne peut se
désengager de ses parts sociales. Atténuations : possibilité de céder les droits pécuniaires càd droits
aux bénéfices, le cessionnaire ne participe au vote dans l’AG que par l’intermédiaire du cédant
LA SOCIÉTÉ À RESPONSABILITÉ LIMITÉE
Une forme sociale très utilisée par les petites entreprises et les créateurs d'entreprises.
I : La SARL plurale ou pluripersonnelle.
A. La création de la SARL.
Société commerciale par la forme soumise à l'impôt sur les sociétés. Elle a une nature hybride. Elle
participe à la fois de la nature des sociétés de personnes : associés peu nombreux, intuitu personae,
parts sociales non négociables, mécanisme légal d'agrément ; à l'évidence, la personne de l'associé
est importante) et de celle des sociétés de capitaux. La SARL peut émettre des obligations. Elle est
l'outil idéal pour l'exploitation des petites et moyennes entreprises à caractère familial.
Avantages par rapport à la SA :
- Pas nécessaire de réunir plusieurs personnes, ni d'instituer une dualité d'organes de direction ;
- Formalisme est moins pesant ;
- Présence d'un commissaire aux comptes n'est imposée que si certains seuils sont franchis ou
lorsque des associés représentant le dixième du capital en sollicitent la désignation devant le
tribunal de commerce.
Avantages par rapport à la SNC :
- Associés n'ont pas la qualité de commerçant ; on peut donc y faire entrer des mineurs ou des
interdits de commerce, tels des fonctionnaires ou des avocats.
- Responsabilité limitée au montant des apports, ce qui est souvent théorique pour les principaux
associés si les banquiers leur imposent de s'engager comme caution ou si, étant dirigeants, leur
responsabilité personnelle est recherchée en cas de dépôt de bilan.
Les inconvénients :
- Sur la plan financier, SARL conçue pour les petites et moyennes entreprises, par exemple celles
qui présentent un caractère familial. Ce n'est pas une machine à rassembler des capitaux ; elle ne
peut pas émettre d'actions, ni s'adresser à l'épargne publique…
La procédure de constitution :
Des statuts doivent être rédigés. Les règles de publicité sont identiques à celles des sociétés par
actions (extrait dans un journal d'annonces légales, enregistrement, dépôt du dossier complet au
centre de formalités des entreprises aux fins d'immatriculation au RCS.
- L'objet social : Le principe est celui de la liberté ; toute activité économique peut être conduite
sous la forme d'une SARL. Certains secteurs lui sont cependant fermés, tel celui de l'assurance ou
encore celui des bureaux de tabac.
- Les associés : La SARL peut comporter un seul associé et ce, dès le jour de sa constitution. Les
associés n'ont pas la qualité de commerçant.
- Le capital social : Le montant est librement fixé par les statuts depuis la loi du 1er août 2003. Le
capital peut être constitué sous forme d'apports en numéraire, en nature ou en industrie. Il est divisé
en parts sociales égales dont le montant est librement déterminé.
- Les apports en numéraire : Les parts représentant les apports en numéraire doivent être libérées
d'au moins un cinquième de leur montant, le solde devant être libéré dans les cinq ans de
l'immatriculation. Toutefois le capital social doit être intégralement libéré avant toute souscription
de nouvelles parts en numéraire
- Les apports en nature : Les statuts doivent contenir l'évaluation de chaque apport en nature.
Un commissaire aux apports est désigné à l'unanimité des futurs associés ou, à défaut, par le
président du tribunal de commerce ; il doit établir un rapport sur l'évaluation, qui est annexé aux
statuts ; l'obligation de désigner un commissaire aux apports peut recevoir exception, à l'unanimité
des associés.
- Les apports en industrie : Ils sont effectués selon les modalités déterminées dans les statuts.
B.- Le fonctionnement de la SARL.
1. Les Associés.
Dans l'ensemble ; les droits des associés sont comparables à ceux des actionnaires d'une SA, qu'il
s'agisse des droits politiques, des droits financiers ou, sous d'importantes réserves, des droits
patrimoniaux.
Pour les décisions ordinaires, la majorité absolue est exigée sur première convocation et la simple
majorité des voix exprimées.
Pour les décisions extraordinaires, la majorité exigée est celle des trois quarts des parts sociales tout
le temps.
Les droits patrimoniaux :
Le mode de cession des droits sociaux :
- la cession doit être constatée par écrit
- la cession doit être portée officiellement à la connaissance de "La SARL">la SARL
- l'opposabilité des tiers résulte de la publicité faite au RCS
- la cession doit être enregistrée
La nécessité d'un agrément témoigne du caractère hybride de la SARL qui, sur ce plan, cousine
avec les sociétés de personnes. L'intuitu personae qui préside à sa constitution et à son
fonctionnement interdit qu'un étranger puisse entrer dans la société sans l'accord d'une majorité
qualifiée.
2. La Gérance.
Un seul organe de direction, le gérant : personne physique et bien qu'il n'ait pas la qualité de
commerçant, il ne doit pas être frappé d'une interdiction d'exercer une activité commerciale. Les
gérants sont désignés par les statuts ou par décision de l'AG, révocable par décision des associés
dans les conditions prévues pour l'adoption des décisions ordinaires (majorité absolue sur première
convocation ; majorité simple sur seconde convocation), révocable ad nutum
Par décision de justice : Tout associé, même s'il ne possède qu'une part, peut présenter devant le
tribunal de commerce une demande en révocation du gérant pour « cause légitime » (disposition
que l'on ne rencontre que dans les SARL, les commandites par actions et les sociétés civiles).
Le gérant de "La SARL">la SARL encourt les mêmes responsabilités que les dirigeants de SA.
Les pouvoirs du gérant :
- Gérant unique : Dans les rapports avec les tiers, le gérant, en sa qualité de représentant légal, est
investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toutes circonstances au nom de la société ; la
règle, traditionnelle dans les sociétés de capitaux, garantit la protection des tiers. Que l'acte
participe ou non de l'objet social, la société est engagée et elle doit s'exécuter. Il n'en va autrement
que si elle prouve que le tiers savait que l'acte dépassait l'objet social ou qu'il ne pouvait pas
l'ignorer compte tenu des circonstances. Dans les rapports entre les associés, les pouvoirs du gérant
sont déterminés par les statuts ; dans le silence de ceux-ci, le gérant peut faire tout acte de gestion
dans l'intérêt de la société mais il ne lui appartient pas par exemple d'approuver les comptes sociaux
ou de modifier les statuts
- Répartition des pouvoir en cas de pluralité des gérants : Chacun a séparément le même pouvoir
d'engager la société ; chaque gérant, en qualité de représentant légal, est dépositaire de la signature
sociale. Mais les statuts aménagent souvent les pouvoir réciproques des gérants en leur attribuant à
chacun un secteur particulier de la gestion.
II : Une SARL simplifiée à un seul « associé » : SARL « U ».
Un seul associé, personne physique ou morale.
- Créée une personne physique => cette personne cherche à limiter sa responsabilité et à assurer la
pérennité de son entreprise. L'associé unique n'est pas tenu aux dettes de la société. (mais souvent
les créanciers ne manquent pas d'exiger de l'associé unique qu'il s'engage comme caution). Mêmes
règles de fonctionnement que les SARL pluripersonnelles.
LA SOCIÉTÉ EN COMMANDITE PAR ACTIONS
La SCA est réglementée par référence à la société en commandite simple et à la SA
A.- Constitution et fonctionnement de la SCA.
Dirigée pas un ou plusieurs gérants, personnes physiques ou morales. Ils sont désignés dans les
statuts. En cours de vie sociale, leur nomination se fait selon les règles posées pas les statuts :
décisions d'assemblée des commanditaires, avec ou sans vote des commandités, décision exclusive
des commandités, automatisme d'une dévolution de type dynastique…
Le gérant est révocable par le tribunal de commerce pour cause légitime, à la demande de tout
associé ou de la société. Le gérant n'est pas nécessairement commandité, mais il est fréquent que
les deux qualités coexistent, d'où un pouvoir considérable ainsi attribué au gérant qui double ses
prérogatives de gestion des privilèges accordés au commandité. Le dirigeant dispose des mêmes
pouvoirs et des mêmes obligations que le directeur général d'une SA. Sa rémunération est prévue
par les statuts.
Associés :
- Commanditaires : non commerçants, ne peuvent participer à la gestion de la société =>
responsabilité limitée au montant des apports
- Commandités : qualité de commerçant, responsabilité personnelle et solidaire
LA SOCIÉTÉ EN COMMANDITE SIMPLE
La forme la moins utilisée.
La dissociation du pouvoir accordé aux associés commandités assimilés aux associés des SNC et
des associés commanditaires (apporteurs de capitaux avec une responsabilité limitée à leurs
apports, sauf immixtion dans gestion des commandités).
La SCS se distingue de la SCA en ce qu'elle est une société par intérêts dont les parts ne peuvent
être représentées par des titres négociables. Les commandités sont dans la même position que les
associés de la SNC. Ils ont la qualité de commerçants et sont responsables indéfiniment et
solidairement du passif social. Les commanditaires n'ont pas la qualité de commerçant et leur
responsabilité est limitée au montant de leurs apports ; pour cette raison, l'apport en industrie leur
est interdit. De plus, les commanditaires ne peuvent pas faire d'acte de gestion externe. Les
commanditaires ne sont pas des actionnaires, ce qui différencie la commandite simple de la
commandite par actions.
Pour le reste le régime de la société en commandite est calqué sur celui de la SNC.
Sujet 1 : L’affectio societatis
Intro
Définir la société commerciale en tant que contrat
Société commerciale en tant que groupement => personne morale
Différents types de sociétés
Acte constitutif de la société : contrat ou acte de volonté unilatérale
Conditions relatives à la création de société : conditions de droit commun
Conditions particulières au contrat de société
Affectio societatis : Définition
Intérêt : élément psychologique essentiel au contrat de société
Problématique : affectio societatis suppose une franche collaboration sur un même pied d’égalité
=> conséquence sur les relations entre associés et leur participation aux résultats de l’exploitation
sociale
I : L’affectio societatis, élément fondamental du contrat de société
Condition sine qua non de la constitution d’une société
Franche collaboration => interdiction des clauses léonines
II : Implications juridiques de l’affectio societatis
Participation aux bénéfices : bénéfices, règle de calcul, règle de partage des bénéfices
Contribution aux pertes
Sujet 2 : L’intuitu personae
Intro
Société en tant que contrat
Conditions relatives à la création des sociétés
Différents types de sociétés : Distinction entre sociétés de capitaux et sociétés de personnes
Intérêt : Prépondérance de la considération de la personne dans les sociétés par intérêts
Problématique : L’intuitu personae, élément déterminant de la situation des associés dans les
sociétés de personnes
I : La considération de la personne des associés, élément caractéristique des sociétés de
personnes
Intuitu personae : condition de formation des sociétés par intérêts
Différentes formes de sociétés de personnes
II : Situation juridiques des associés, conséquences de l’intuitu personae
Responsabilité personnelle, indéfinie et solidaire => Nuance pour les sociétés en commandite
Régime juridique des parts sociales => principe de l’incessibilité
Conséquences du décès d’un associé
Sujet 3 : Les actionnaires dans les sociétés anonymes
Intro
Société commerciale : définition
Société de capitaux : traits caractéristiques
Sociétés anonymes : forme par excellence de société par actions. Parts de chaque associé
représentées par des titres appelés « actions ». Définir actions, principe de cessibilité et
transmissibilité.
Intérêts : actionnaires => non commerçants, responsabilité limitée au montant des apports
Problématique : situation juridique des actionnaires dans une SA
I : L’acquisition de la qualité d’actionnaires dans une SA
Processus de constitution des SA => Constitution avec ou sans appel public à l’épargne
La souscription : promesse faite par le souscripteur aux fondateurs de la société d’apporter son
argent ou ses biens à la société en formation
Libération des apports : versement effectif des sommes promises ou transfert de propriété des biens
Apports : nature (évaluation) et montant minimum
II : Droits et obligations des associés dans les SA
Droits politiques : participation au vote, droit de contrôle
Droits financiers : droit aux bénéfices
Droits relatifs aux actions : cessibilité des parts
Obligations des associés : Libération des apports, contribution aux pertes